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Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney]

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MessageSujet: Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] EmptyMer 23 Mai - 17:14

Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Tumblr16
  • Bon et bien voilà que j’étais admise à l’hôpital pour le grand tournant , celui de mon autogreffe, et j’étais bien seule, et le serais encore plus dans trois jours lorsque je devrais refaire de la chimio et intensive cette fois-ci avec perfusions et médicaments à en plus, une vraie partie de plaisir, tout ça pendant une longue semaine, ou je serais ensuite malade comme un chien pendant quelques jours ensuite après l’arrêt de la chimio dont on a donné le nom « d’aplasie »,avant de recevoir mon auto greffe par intraveineuse, pas très affolant en matière de technique, une aiguille, une perfusion et voilà mais la suite , le fait de se retrouver dans une chambre stérile pour les 5 à 15jours suivant pour n’être en contact avec personne, pour les risques d’infection diverse, n’ayant plus de défense immunitaire au départ , avant de voir que ma moelle se reconstruit, que les cellules souches reprennent d’elle-même leur place et dans un état sain. Voilà ma plus grosse crainte, que cela ne fonctionne pas, qu’il y ait des complications et n’ayant pas le moral, cela ne faisait qu’empirer mon état de stress…Isolée de tous, cela me peinait énormément, pensant à mes proches, ma famille, mon père qui avait débarqué et ma mère également que je n’avais pas encore vu…et tant mieux, mes amis, Blaithin, Konomi, Logan avec qui j’avais discuté, Stephen mon fiancé, et Sydney également qu’aujourd’hui je considérais comme une réelle amie, bien qu’elle soit un peu différente dans sa manière d’être et unique, il fallait l’avouer que je devais la prévenir pour qu’elle me rejoigne ici afin de discuter de cette promesse que je lui avais demandé de faire et qu’elle avait accepté d’ailleurs. Mais il y avait eu quelques changements, Stephen savait ou je me trouvais en ce moment même, ayant décidé au final de lui avouer la vérité, même si je n’avais pas eu trop le choix, les circonstances pouvant parfois vous inciter à agir autrement qu’à l’initial.

    J’envoyais un sms à Sydney pour lui dire ou je me trouvais et si elle pouvait me rejoindre après lui avoir donné mon numéro de chambre ou je l’attendis patiemment regardant par la fenêtre de ma chambre avant de défaire encore quelques vêtements de ma valise avec un pincement au cœur. Serait-ce la fin de mon calvaire, la dernière ligne droite avant la guérison ou alors celle de l’ultime tracé qui m’amènerait auprès de mes êtres chers disparus ? Sans hâte et sans aucune jovialité, je rangeais donc chaque fringue dans les petits casiers de ma chambre, ou l’odeur y est insupportable n’ayant jamais pu supporter cela, mais là je n’avais donc pas le choix, c’était la bonne période pour subir cette autogreffe même si cela arrivait à contrario plutôt mal, en pleine période d’examen, et il était hors de question que je repique une année à cause de cette fichue maladie, n’ayant jamais supporté l’échec !

    Le temps me paraissait si long au bout de deux jours alors resté ici un mois j’allais certainement avoir une bonne crise de nerfs, c’était certain. Je soupirais essayant de me dire que tout irait bien, que je dormirais la plupart du temps ou encore que j’étudierais, Stephen devait me les récupérer, je le lui avais demandé et puis j’espérais aussi avoir de la visite. Le fait de savoir que mon père était en ville me rassurait tout de même, bien q qu’ayant été en froid pendant de longs mois…plus d’une année à cause d’une femme qui était entrée dans sa vie…

    Puis soudain je vis la frimousse d’une jolie blonde arrivée, pénétrant dans mon humble demeure, enfin humble était un mot plutôt « grand ». Elle était toujours aussi bien habillée, toujours son air de Duchesse et coiffée avec élégance, rien que de la voir enfin ici, me fit sourire ; elle avait le don sur ma personne de me rendre toujours plus gaie !

    -Bonjour Duchesse, comment vas-tu ?

    J’avais peut-être une sale tête mais elle n’était pas loin de me battre, heureusement que le maquillage était là pour rattraper les cernes et cette figure de gueule de travers, comme si le ciel lui était tombé dessus, un air que jusqu’à présent je ne lui avais jamais vu.

    -Tu sors d’un film d’épouvante ma parole, ou alors tu as omis de te regarder dans un miroir ce matin, quelle affreuse mine, et moi qui me plaignait…à croire que j’ai trouvé un adversaire de taille !Dis-je sur un ton étonné de la voir ainsi, voyant que quelque chose ne tournait pas rond, mais sans la prendre non plus avec pitance, mais plutôt sur cet air qui nous sied si bien à elle comme à moi, cela des s’envoyer de gentils petits pics histoires de pimenter notre relation peu commune peut-être…
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MessageSujet: Re: Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] EmptySam 26 Mai - 9:44

Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Tumblr_m3kinbH69t1qaa163o1_500

Ce matin, Sydney s'était réveillée avec la tête dans les vapes. Pour une fois, il n'y avait aucune fête ou nuit agitée responsable de cet état puisqu'elle ne sortait plus autant qu'avant. Même beaucoup moins, cette évidence l'avait frappée il y a quelques temps lorsqu'elle avait fait la rencontre de l'écrivain Noah Clives. Depuis la fusillade, plus exactement, elle s'était concentrée presque exclusivement sur Max afin d'échapper à une culpabilité qui l'avait longtemps hantée. Et désormais, elle sortait moins puisqu'elle se concentrait à nouveau sur ses études et sa clientèle en tant que styliste et créatrice de mode free-lance... mais il ne s'agissait plus d'échapper à une quelconque culpabilité. Cette fois, c'est pour échapper à la réalité que Sydney se montrait aussi professionnelle et studieuse à la fois. A peine debout, elle avait couru dans les toilettes de sa salle de bains pour aller vomir dans la cuvette... et c'était le même cinéma depuis maintenant un mois. La belle avait découvert qu'elle était enceinte. Premier problème. Et depuis quelques jours, elle avait même appris qu'il s'agissait de jumeaux. Deuxième problème, encore plus grave que le précédent. Son entourage avait commencé à vouloir la convaincre qu'être mère ne serait pas forcément un poids pour elle, Andrea - le père "accidentel" de ces enfants - lui avait promis d'être là pour elle... mais Sydney se fichait allègrement de ces vaines tentatives pour lui retirer ce fardeau. Elle allait grossir pendant encore 6 mois, puisque le premier trimestre tirait à sa fin, rater toute la saison estivale avec ses bikinis à couper le souffle, régresser dans le monde de la mode à cause de ses formes et de sa carrière malheureusement trop balbutiante. Tous les hommes lui tourneraient le dos car une femme enceinte représente le meilleur répulsif à célibataires. Sa vie sociale et professionnelle était totalement fichue et tout le monde autour d'elle ne cessait de lui dire que tout allait bien se passer... Ce qu'elle n'avait pas encore réussi à dire à voix haute, c'est qu'elle ne les aimait pas. Elle n'éprouvait aucune forme d'attachement pour les deux êtres qui grandissaient dans son ventre.

Après avoir descendu les escaliers d'un pas mal assuré, la blondinette s'assit au bar de la cuisine puis se servit un café en consultant ses messages. Emy ? Elle rentrait à l'hôpital et devait vouloir s'assurer d'avoir quelqu'un à ses côtés pour lui conter les petites nouveautés à l'extérieur. Lorsqu'elle lui donna rendez-vous, la blondinette ne put s'empêcher de grimacer : elle n'avait pas spécialement envie d'aller à l'hôpital. Elle n'avait d'ailleurs pas envie du tout. La dernière fois, les nouvelles lui avaient fortement déplu... cependant, elle avait fait une promesse. L'Alpha avait une chance insolente d'avoir su gagner l'estime de la Bêta car autrement, amie ou pas amie, l'Egyptienne aurait abandonné l'idée d'aller la voir suite à l'invitation qu'elle avait reçu par texto. Elle allait devoir s'occuper de Stephen pour éviter qu'il s'enfonce dans la solitude et une éventuelle petite déprime suite au stress que cette situation pouvait générer pour le peintre.
Dans un soupir résigné, la fashionista se rendit à nouveau dans son dressing, jeta une robe à drapés multiples Christian Lacroix sur son lit avec des Jimmy Shoes compensées, un collier de grosses perles d'un grand créateur joaillier, un petit bracelet d'or fin et un grand carré Hermès pour compléter les accessoires. Passage à la salle de bains pour une préparation dans les règles de l'art. Douche, habillage, maquillage, coiffure. Lorsqu'elle fut fin prête, Sydney adressa un léger sourire à son reflet. Sauver les apparences était décidément ce qu'elle savait faire de mieux, dans sa vie. Être superficielle, c'est une protection sans valeur similaire.

Une fois garée sur le parking à la va-vite, la belle rentra dans l'établissement comme une impératrice ferait son entrée à la cour d'un prince étranger. Poussez-vous les moches, la voilà. Assurée et armée de son port de reine, la jolie blonde prit le chemin de l'ascenseur et profita du trajet jusqu'à l'étage où se trouvait Emy pour s'observer dans le miroir. La fatigue se lisait tout de même sur son visage malgré son maquillage... seule la robe arrivait encore à dissimuler les premières rondeurs de la grossesse. Elle frappa puis rentra directement dans la chambre en accrochant son plus beau sourire sur ses lèvres pulpeuses. "Bonjour, sous-fifre." rétorqua-t-elle avec un naturel à couper le souffle. N'y voyez pas là une méchanceté gratuite. C'est ainsi que les deux femmes fonctionnaient. Toutefois, sa remarque sur son allure l'atterra : elle qui mettait tout en oeuvre pour cacher les effets de sa grossesse et de la petite déprime qu'elle se coltinait en même temps, voilà qu'elle était démasquée en un coup d'oeil... elle avait encore du chemin à faire si elle souhaitait berner tout le monde. "Une adversaire de taille ? Oh, chérie... Moi, j'ai eu une petite nuit. Toi, c'est carrément un teint de zombie que tu te coltines. On dirait une Irlandaise vieille fille qui n'a pas vu un rayon de soleil depuis l'apparition des capuches en plastique." Sydney et ses métaphores légendaires... inimitable. Sans prendre le temps de faire dans la délicatesse ou de s'attarder sur la remarque que la future greffée avait fait sur son état, la fashionista commença à inspecter la chambre avec une curiosité enfantine aussi drôle que déplacée. "C'est minimaliste. Presque glauque... je n'aimerai pas être à ta place." Elle avait décidé de ne pas faire toute une scène sur l'état de santé d'Emy, n'étant pas du genre à compatir ouvertement sur des malheurs pareils... en revanche, cela ne voulait pas dire qu'elle l'omettait pour autant. Sydney agissait seulement de manière à tourner cette maladie en dérision pour ne pas dramatiser les choses. Emy n'avait pas besoin qu'on s'apitoie sur son sort... alors que Sydney, elle, elle aurait adoré voir les gens la plaindre en permanence. "A part apporter un peu de couleur et de lumière à une chambre qui en manque cruellement, tu voulais me voir juste pour le luxe de ma compagnie ou pour autre chose ? Il va falloir que j'aille faire du baby-sitting avec ton tatoué, d'ailleurs. J'ai décidé de le nourrir avec des petits-pots et l'envoyer au coin si je le trouve trop turbulent." lâcha-t-elle avec simplicité et un sourire léger sur les lèvres. Le pire, dans tout ça ? C'est qu'il n'y avait aucun moyen de savoir si elle plaisantait car, au fond, elle aurait été parfaitement capable de le faire...
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MessageSujet: Re: Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] EmptyDim 3 Juin - 12:01


  • Voilà que je vis ma belle Diva faire son entrée dans ma chambre avec une mine des plus dépitée, comme si tout le malheur du monde s’était abattu sur ses épaules, la pauvre…aurais-je eu un instant de faiblesse à ressentir une certaine forme de compassion pour elle ? …Je n’avais pas voulu appuyer sur son physique fatigué et sa mine de mort vivant sachant pertinemment que cela était important pour elle, tout résidait sur la façon d’etre perçue même si je lui en fis tout de même la remarque…Mais elle répliqua de suite avec sa manière et son genre bien à elle qui me fit sourire.

    "Bonjour, sous-fifre «Une adversaire de taille ? Oh, chérie... Moi, j'ai eu une petite nuit. Toi, c'est carrément un teint de zombie que tu te coltines. On dirait une Irlandaise vieille fille qui n'a pas vu un rayon de soleil depuis l'apparition des capuches en plastique."

    -Ravie de voir que tu as toujours gardé cet air hautain et tes bonnes vieilles répliques à faire redresser les cheveux sur la tête de quiconque mais avec le temps on s’y habitue, au moins cela prouve que tu vas un minimum bien…Lançais avec un air suspicieux, la voyant bizarrement, la sentant comme à cran, je ne sais pas une drôle de sensation à moins que ce ne soit le fait de venir dans un hôpital aux odeurs pour certains vous soulevant le cœur.

    -Peut-être que cela m’offrirait une opportunité pour un rôle dans un film de vampire, faut croire que c’est la mode ces temps-ci, des buveurs de sang, mi vivant, mi mort, c’est un peu ce que je suis au final non ? Renchéris-je avec une touche d’humour pour essayer de la faire peut-être vider son sac, la voyant réellement préoccupée…Mais je ne voulais pas la pousser à bout avec une tonne de questions et puis a peine arrivée elle n’apprécierait peut-être pas que je l’assiège d’interrogations en tout genre.

    "C'est minimaliste. Presque glauque... je n'aimerai pas être à ta place."

    -Oh mais personne n’aimerait je te rassure ! Et ne t’avise pas de vouloir redécorer cet endroit je ne compte pas y rester longtemps c’est certain !

    Ce qui était bien avec Miss Khelos c’est que je me sentais toujours à ma place, disons qu’elle avait cette faculté à mettre les gens dans un autre état d’esprit que celui dont ils étaient et cela pour le coup m’arrangerait grandement ! Elle me faisait penser à autre chose malgré tout même si un petit quelque chose semblait ne pas la mettre à 100% dans son rôle de méchante jeune femme, ce faux air qu’elle voulait se donner alors qu’au fond elle était adorable, bon je ne le lui dirais jamais, soyez en certains !

    Et le terme « méchante » n’était nullement péjoratif, c’était une manière de décrire son caractère fort. Voyez, elle reprit avec son air hautain et le fait que sa présence semblait être comme un honneur, que ceux pour qui elle se déplaçait étaient des chanceux de l’avoir à ses côtés, ah mon Dieu, elle ne changera donc jamais mais au fond je l’appréciais telle qu’elle était et puis sinon jamais je ne lui aurais demandé ce service de veiller sur Stephen durant mon absence…

    Finissant de ranger mes derniers vêtements comme je le pus n’ayant pas de dressing comme celui que je possédais dans une pièce juxtaposée à ma chambre, je me tournais vers elle, avec un léger sourire identique au sien réagissant à ses paroles.

    "A part apporter un peu de couleur et de lumière à une chambre qui en manque cruellement, tu voulais me voir juste pour le luxe de ma compagnie ou pour autre chose ? Il va falloir que j'aille faire du baby-sitting avec ton tatoué, d'ailleurs. J'ai décidé de le nourrir avec des petits-pots et l'envoyer au coin si je le trouve trop turbulent."

    -Justement en parlant de Stephen, il est au courant que je suis ici, il y a eu des changements de dernières minutes, bref, mais merci de veiller tout de même sur lui et essaye de ne pas trop le punir au cas où, même si je sais que parfois il est insupportable avec sa façon d’être têtue ! Et pour les petits pots je suis sure que tu vas gérer à merveill! Sinon au pire des cas, arrange toi de lui faire passer du temps avec Max, il a une certaine ...emprise sur lui...ils me font bien rire tous les deux !dis-je en riant repensant aux fois où il ss'étaient vus, croisés, ou encore parlés...

    Je me tournais vers elle, avant de m’asseoir sur mon lit la regardant faisant une légère moue avant de reprendre.

    -Enfin si tu t’en sens vraiment capable, je te sens ailleurs ? À défaut de m’en prendre encore plein la face avec la gentillesse dont tu sais grandement faire preuve…Sydney est ce que tout va bien ?

    C’était à elle de savoir si elle souhaitait me parler ou non ?
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MessageSujet: Re: Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] EmptyLun 4 Juin - 18:24

Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Tumblr_m3kinbH69t1qaa163o1_500

"C'est une invitation détournée à t'empoisonner à l'ail ou à te planter un pieu dans le coeur ?" rétorqua immédiatement Sydney en tournant gracieusement la tête vers Emy, armée du plus beau sourire qu'elle ait en stock. Si elle se changeait en vampire, elle devait donc être vulnérable à ce genre de choses. Pour une fan des séries télévisées, dont Vampire Diaries, c'était une évidence de faire référence à cela dans une conversation pareille. "Enfin, tu as encore de la marge devant toi : ta peau ne brûle pas encore au soleil." Est-ce que Sydney était du genre à s'enfoncer dans la compassion, le registre larmoyant ou bien même à se montrer prévenante envers les gens malades ? Non. Les hôpitaux et les maladies sont des sujets qui la mettaient extrêmement mal à l'aise. C'est donc pour cette raison qu'elle faisait encore une fois son possible pour sauver les apparences en tournant ce genre de choses en dérision. Agir avec elle comme elle l'aurait fait en dehors de cette chambre sordide était de loin ce qui pouvait aider l'Alpha à accepter tout ceci, Sydney en était convaincue. Certains la jugeront insensible, mais c'est très précisément parce qu'elle était trop sensible qu'elle tâchait de maquiller ses émotions sous d'épaisses couches d'assurance.
La blondinette se pointa à ses côtés et la regarda ranger ses vêtements avec un sourcil circonspect. Lui donner un coup de main ? Et pourquoi pas laver les vitres de sa chambre, tant qu'on y est... Elle l'observa un moment puis afficha une mine pour le moins étonnée. "Tu as fini par lui dire tout ça ?" D'un point de vue strict, cela ne changeait rien aux attributions que la Bêta devaient remplir envers Stephen : elle continuerait de le surveiller et de faire en sorte qu'il ne manque de rien, d'une façon purement secrète, cela va de soi. On sait à quel point les hommes peuvent être susceptibles dès qu'ils se sentent trop couvés. Exception faite de cet homme qu'elle avait récemment rencontré, le charmant Noah... enfin bref. Emy devait d'ailleurs avoir une confiance incroyable en elle pour lui confier une telle tâche. Sydney était une prédatrice qui, par pur jeu, avait dragué ouvertement Stephen le soir où ils s'étaient rencontrés et qu'il l'avait hébergé. Ces sentiments étaient disparus, mais la jalousie passagère d'Emy le semblait également. Une bonne chose, en somme.

La blondinette pouffa de rire en l'entendant plaisanter également sur le calvaire qui semblait l'attendre en jouant les nounous avec le peintre tatoué. "Oh, tu me connais... je suis plus têtue qu'il ne le sera jamais. Mais c'est vrai qu'il y a ce truc bizarre avec Max, je n'ai jamais trop compris. Il continue à le traiter comme un prétendant potentiel. Pendant le vernissage, j'ai même dû l'empêcher d'offrir un petit four à Stephen parce que je l'ai vu l'asperger d'eau des toilettes juste avant." Avec Emy, l'enfant était un vrai petit ange... mais avec les hommes en dehors de Logan, c'était le pire diable qui puisse exister. L'Égyptienne avait tendance à trouver cela aussi adorable que sincèrement pénible par moments. Mais elle retenait l'idée : les enfermer tous les deux dans une pièce pendant quelques heures pourrait donner quelque chose de sympa.
Lorsque l'étudiante s'assit sur son lit pour lui poser une question délicate, Sydney la regarda quelques secondes. Un peu absente, bien que son visage reste figé dans une habituelle expression d'arrogante bonne humeur, l'éclat de ses yeux s'était terni. "Oui, bien sûr que oui..." répondit-elle en regardant ailleurs. Elle fut brutalement happée par les vêtements que la miss Conway venait de finir de ranger. "D'accord, tu es dans un hôpital... mais je finirais presque par trouver les blouses d'hôpital synthétiques sexy à côté des ces horreurs." lança-t-elle en agitant un petit pull de la jeune femme, son autre main posée sur la hanche. Elle soupira puis commença à plier le vêtement en tournant le dos à son interlocutrice. Pourtant, malgré cette posture, elle devinait aisément son regard posé sur elle.

La fashionista se retourna d'une façon plutôt théâtrale puis roula des yeux avec agacement. "Bon, je vais te dire ce qui se passe, mais à une condition : si jamais je vois un sourire, un air ravi ou l'ébauche d'une étincelle de joie dans tes yeux vitreux de momie fraichement ressuscitée, je t'étrangle moi-même avec ce pull." précisa-t-elle en agitant le fameux vêtement dans sa main. Elle soupira puis bouchonna la pièce de tissu entre ses doigts, un peu à la manière d'une petite fille qui annonce une grosse bêtise à ses parents. "Je... je suis enceinte. C'est arrivé peu aprèsla fusillade, j'ai rencontré un étudiant de la fac' dans un bar, on a couché ensemble. J'avais bu, on a oublié de se protéger. Résultat des courses, j'ai un parasite qui va me faire grossir pendant encore six mois, vu que j'ai passé le premier trimestre, et qui va me pourrir la vie jusqu'à sa majorité." Voilà, c'était dit. Suspicieuse, elle attendit la réaction de son amie, guettant toute forme de réjouissance qu'elle aurait tôt fait de faire disparaître...
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MessageSujet: Re: Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] EmptyJeu 14 Juin - 10:12

  • "C'est une invitation détournée à t'empoisonner à l'ail ou à te planter un pieu dans le cœur ?"

    -Bien sûr que non ! Même si je sais que cela te ravirait très chère.

    "Enfin, tu as encore de la marge devant toi : ta peau ne brûle pas encore au soleil."

    -Fan incontestable des séries fantastiques ? Non et heureusement d’ailleurs.

    Cette fameuse Sydney, avec son côté indétrônable, son assurance qui faisait d’elle un monument, cela n’était non péjoratif au contraire, elle était solide, toujours avec cette posture décoiffante que rien ni personne ne peut rivaliser avec elle, tant elle a du répondant, et une façon de se faire voir plus forte que les autres, mais pour dire vrai, celui ou celle qui arriverait un jour à lui claquer le bec n’est pas encore né. C’était une femme pleine de pep’s, avec du chien, sachant ce qu’elle veut, dirigeant sa vie à sa manière et elle y arrivait ! J’étais ravie de l’avoir à mes côtés en tant qu’amie, au fond elle aboyait bien plus qu’elle ne mordait, non ? Totalement différentes elle et moi, mais liées d’une certaine façon si étrange que ne plus l’avoir me ferait un réel vide…

    J’avais « invitée » Sydney à venir me rejoindre le temps d’une discussion pour lui parler de Stephen, lui avouant que j'avais quelques peu changée ma façon de faire avec lui, que j'avais au final préférée lui avouer la vérité sur mon hospitalisation sans toutefois lui dire qu’avec Sydney nous avions une sorte de pacte, elle devait veiller sur lui, ce qu’elle accepta d’ailleurs à mon plus grand étonnement à l’époque.

    "Tu as fini par lui dire tout ça ?"

    -Oui c’était le mieux à faire, éviter les complications en tout genre…Dis-je en soupirant avant de me tourner vers elle avant de surenchérir sur le fait de materner Stephen d’après les dires de la Diva, incluant Max comme « ami » potentiel pour le beau peintre tatoué…Qui en l’occurrence avaient une relation …étrange, tels des rivaux ce qui me fit largement sourire.

    "Oh, tu me connais... je suis plus têtue qu'il ne le sera jamais. Mais c'est vrai qu'il y a ce truc bizarre avec Max, je n'ai jamais trop compris. Il continue à le traiter comme un prétendant potentiel. Pendant le vernissage, j'ai même dû l'empêcher d'offrir un petit four à Stephen parce que je l'ai vu l'asperger d'eau des toilettes juste avant."

    Je ne pus que pouffer de rire à l’entente de cette révélation ou le petit Max avait voulu jouer un sale tour à Stephen. Heureusement que le peintre n’eut pas d’écho de la chose sachant qu’il serait capable de vouloir lui rendre la pareille rien qu’en ayant eu l’idée même si Max n’avait pas pu aller au bout de sa machination… puis vint ma fameuse question, la voyant différente qu’habituellement attendant donc une réponse si toutefois elle daignait me répondre, j’étais malade certes, mais je pouvais encore servir à aider les autres même de cette chambre…ne prêtant pas pour le moment une quelconque attention sur ce qu’elle pensait de mes vêtements…

    Puis la Diva se tourna après un instant se lançant dans une confession ?!

    "Bon, je vais te dire ce qui se passe, mais à une condition : si jamais je vois un sourire, un air ravi ou l'ébauche d'une étincelle de joie dans tes yeux vitreux de momie fraichement ressuscitée, je t'étrangle moi-même avec ce pull."

    -Ok ?! Je ne dirais pas un seul mot, et n’afficherait aucune expression débile, promis !

    A sa réaction et sa façon d’agir en triturant ce pauvre pull qui n’y était pour rien d’ailleurs, elle se lançant ensuite, me demandant de quoi il en retournait voyant son air gravement inquiet ou perdu…

    "Je... je suis enceinte. C'est arrivé peu après la fusillade, j'ai rencontré un étudiant de la fac' dans un bar, on a couché ensemble. J'avais bu, on a oublié de se protéger. Résultat des courses, j'ai un parasite qui va me faire grossir pendant encore six mois, vu que j'ai passé le premier trimestre, et qui va me pourrir la vie jusqu'à sa majorité."

    Alors là, c’était le pompon ! J’assimilais sa confession avant de remettre une mèche de cheveux en place, la regardant puis regardant son ventre, réaction normale non ? Sans toutefois me focaliser sur cette partie de son anatomie. Alors la voyant comme désemparée même si elle appelait son futur enfant « parasite », c’était bien là tout son genre.

    -Approche, allez. ..

    Je cherchais mes mots avant de reprendre…

    -Tu veux quoi, toi ? Tu dis vouloir le garder mais cela semble t’incomber une réelle corvée. Je serais de mauvais conseil, en t’influençant de toute manière, et mon point de vue n’a aucune espèce d’importance, et puis tu n’es pas seule, tu en as parlé à cet étudiant ?

    Puis je fis une légère moue, avant de reprendre et inspirant profondément mais doucement, sans trop me faire remarquer.

    -Ecoute quoi que tu décides, ou que tu fasses, tu peux compter sur moi, si je le peux je serais là, après c’est à toi de décider et de savoir ce que tu souhaites vraiment, car peu importe ton choix, ta vie en sera bouleversée.

    Je ne voulais pas lui faire peur, simplement la mettre face à une réalité certaine. Elle pouvait le garder, le faire adopter, le confier à une famille d’accueil, tant de solutions même si ce genre de situations n’étaient pas des plus idéales…Mais je respecterais son choix, c’était certain !
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MessageSujet: Re: Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] EmptyJeu 14 Juin - 21:49

Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Tumblr_m3kinbH69t1qaa163o1_500

Max et Stephen... à force de fréquenter et s'occuper de son neveu, Sydney commençait même à le soupçonner d'en pincer pour Emy. Eh oui, à cet âge-là, les enfants tombent amoureux comme ils changent de vêtements, et si possible des filles totalement inaccessibles. Par ailleurs, quand on voit les créatures de rêve que son oncle Dominic fréquentait assidument, les multiples conquêtes du Britannique renvoyaient un exemple très particulier dans l'esprit du blondinet. A ses yeux, il voyait à la fois Stephen comme un prétendant de sa tante qu'il fallait absolument écarter afin d'assurer à Logan le champ libre pour la conquérir - l'espoir fait vivre - et à la fois comme un rival pour le coeur de la jolie miss Conway. Quand on connait sa famille, on devine aisément que cela n'a rien de très surprenant qu'il ait des réactions de ce type. Effectivement, les coller l'un avec l'autre pourrait certainement créer des situations on ne peut plus drôles : filmer et apporter les vidéos à Emy le serait d'ailleurs tout autant.
Mais rapidement, la jeune femme souhaita savoir ce qui pouvait tracasser l'Égyptienne. Cette dernière fut d'ailleurs plus que surprise de constater à quel point elles pouvaient tout de même se connaitre l'une l'autre. Sydney pouvait maquiller aussi bien son visage que ses sentiments, toujours dans un souci d'apparence à maitriser quoiqu'il arrive... malheureusement, la blondinette était également une grande émotive : malgré ce qu'on pouvait croire, Sydney était du genre "nature" dans ses sentiments. Qu'elle soit heureuse ou malheureuse, cela se voit presque immédiatement. Elle ne faisait pas partie de ces femmes qui passent la majeure partie de leur vie à réprimer leurs émotions : sa - trop - grande franchise la poussait à ne pas garder pour elle tout ce qu'elle ressentait. En bien ou en mal, il fallait que ça sorte directement. Beaucoup de gens suivent le procédé de la cocotte-minute, tout garder pour soi jusqu'à ce que ça explose... Sydney, elle, faisait tout exploser immédiatement car elle n'avait pas un mental suffisamment fort pour prendre sur elle pendant un certain temps. Et elle en était tout à fait consciente.

Suite à l'invitation de la petite amie de Stephen, la fashionista ne se fit pas prier pour approcher de son amie le plus rapidement possible. Elle s'assit à côté d'elle et déposa sa tête sur son épaule, tactile comme à son habitude. Si le peintre tatoué était dans cette pièce, il aurait certainement halluciné devant un tel spectacle car en sa présence, les deux femmes ne se témoignaient jamais autant d'affection, si tant est qu'on puisse appeler ça ainsi. Sydney soupira et écouta ses paroles avec attention... la compassion, elle pouvait supporter. Pourquoi ? Parce qu'on n'avait d'yeux et d'attention que pour elle dans des moments pareils, et son ego s'en sentait plus que gonflé. Ce qu'elle ne supportait pas, c'était ce débordement de joie, de bonheur dès qu'elle annonçait qu'elle était enceinte. Si la grossesse était toujours un synonyme de fête, on n'aurait jamais inventé les moyens de contraception ou légalisé l'avortement... du moins, c'était l'avis ferme et définitif de la Bêta. "Même si ça va me coûter beaucoup sur des tas de plans différents, je veux garder ce bébé. J'ai déjà perdu tant de membres de ma famille que je ne pourrais pas digérer d'en perdre à nouveau. Et vivre en sachant que mon enfant a été adopté et se trouve quelque part dans le monde, je ne le supporterai pas non plus. J'ai été adoptée et je sais ce que le mensonge parfois lié à l'adoption peut créer." Du jour où elle avait découvert que les deux personnes qui l'avaient élevée depuis qu'elle était bébé n'étaient pas ses « vrais » parents, la vie de Sydney avait basculé. En bon comme en mauvais, rien n'avait plus jamais été comme avant. Et aujourd'hui, son frère Dominic et son neveu adoptif Max demeuraient sa seule et unique famille au sens juridique et strict du terme. "L'autre étudiant le veut aussi, ce bébé... il dit qu'il est croyant, et tout, que l'avortement, ça ne se fait pas... Andrea De Rossi, si tu connais. Dans un sens, j'arrête pas de tout lui coller sur le dos, mais j'ai le sentiment qu'il va vraiment être là pour s'occuper aussi de cet enfant." C'était la première fois qu'elle disait à peu près du bien du père de cet enfant, un évènement en soi.

Sydney tourna la tête vers Emy puis l'invita à s'allonger sur le lit... pour mieux aller se blottir contre elle. Enfin, pas tout à fait. "Je veux bien « approcher » mais je ne veux pas que ma Dolce & Gabbana touche ton immonde bout de synthétique difforme." lança-t-elle en désignant les vêtements de l'Alpha. Sa façon à elle de chercher à dédramatiser la situation. "Quand tu sortiras d'ici, je peux te garantir que je te prendrais au mot. Je te refilerai le monstre en couche-culottes quand j'aurais besoin d'aller faire la fête ou les soldes." Bien évidemment, il s'agissait à la fois de la réalité mais aussi d'une étrange plaisanterie. Elle voulait croire dur comme fer que ce séjour à l'hôpital règlerait pour de bon ce problème de santé chez Emy. Se projeter dans l'avenir n'était pas un moyen de se montrer trop coulante, c'était plutôt le signe que Sydney l'encourageait à se battre. "Et toi, t'as envie d'avoir des enfants avec Stephen ?" Un peu à la manière d'une enfant, elle avait l'art de sauter du coq à l'âne en un quart de seconde. Dans un sens, tant mieux pour Emy : elle pouvait ainsi parler d'absolument tout à Sydney sans crainte qu'elle en fasse toute une affaire d'état ou même qu'elle aille le répéter sur tous les toits. La preuve : elle avait tenu sa langue sur ce qui avait été caché dans ce fameux écrin que Stephen lui avait remis au cours du vernissage.
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MessageSujet: Re: Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] EmptyLun 18 Juin - 12:57


  • Je voulais savoir ce qui tourmentait tant Sydney, non pas par curiosité mais si je pouvais lui venir en aide alors j’en serais ravi et puis ruminer dans ma chambre d’hôpital n’était guère joyeux et passionnant, puis porter de l’attention aux autres me faisait le plus grand bien ne pensant pas à tout ce stress que j’accumulais ! Au final nous n’étions pas si rivales que cela, une amitié était bien là entre nous, mais cela resterait non-dit par fierté ? Peut-être mais elle savait que j’étais là tout comme je savais qu’elle était présente pour moi, ce qu’elle m’avait déjà bien prouvé de multiples manières, en m’ayant écouté lors de mes confessions sur ma maladie et sur le fait de veiller sur Stephen mon bellâtre !

    La Diva prit place à mes côtés, déposant sa tête sur mon épaule, ce qui en aurait étonné plus d’un et l’artiste peintre tatoué le premier d’ailleurs, de nous vois dans cette posture ou encore si proche sans se crêper le chignon ! Je venais de dire ce que je pensais du plus profond de mon être, c’était à elle de prendre la bonne décision sur sa grossesse, je ne la jugeais nullement, rien de cela au contraire j’étais la pour l’aider moralement ne pouvant rien faire d’autre pour le moment.

    "Même si ça va me coûter beaucoup sur des tas de plans différents, je veux garder ce bébé. J'ai déjà perdu tant de membres de ma famille que je ne pourrais pas digérer d'en perdre à nouveau. Et vivre en sachant que mon enfant a été adopté et se trouve quelque part dans le monde, je ne le supporterai pas non plus. J'ai été adoptée et je sais ce que le mensonge parfois lié à l'adoption peut créer."

    -C’est à toi de prendre la décision qui te conviendra le mieux, mais je suis contente pour toi d’avoir décidé finalement de le garder et puis regarde avec Max t’es formidable, et il te le rend bien, tu feras une super maman et puis t’en fais pas t’es pas toute seule.

    Puis elle me parla de cet étudiant avec qui elle avait flirté et bien plus ce soir-là après la fusillade et s’être saoulée, le père de son futur enfant.

    "L'autre étudiant le veut aussi, ce bébé... il dit qu'il est croyant, et tout, que l'avortement, ça ne se fait pas... Andrea De Rossi, si tu connais. Dans un sens, j'arrête pas de tout lui coller sur le dos, mais j'ai le sentiment qu'il va vraiment être là pour s'occuper aussi de cet enfant."

    Je fis de grands yeux ! Andrea De Rossi, et comment si je connaissais ?! Et bien le monde est vraiment minuscule ! Que dire ? Que faire ?

    -Je le connais un peu…C’est une bonne chose non qu'il soit là pour te soutenir?

    Le connaitre et comment ? J’avais fait sa rencontre lors d’un diner plus que saoulant ou les riches hommes d’affaires s’étaient rendus et où nous avions pris tous deux la poudre d’escampette pour courir à travers la ville, bouteille en main, s’abreuvant, se saoulant et ou j’avais même une vidéo compromettante de sa personne, qu’a sa relecture il avait mal pris le fait d’avoir gardé tant de preuve de ses actes sous l’emprise de l’alcool depuis on s’était comme évité et puis chacun faisant son petit bout de route on s’était vite…perdus…

    La jolie blonde perdue me fit m’allonger avant de venir se blottir contre moi,

    "Je veux bien « approcher » mais je ne veux pas que ma Dolce & Gabbana touche ton immonde bout de synthétique difforme."

    -Ne t’en fais pas allez viens par là.

    La conversation reprit avec légèreté que la situation paraissait même étrange même si jamais je n’aurais cru qu’un tel rapprochement entre elle et moi puisse se faire.

    "Quand tu sortiras d'ici, je peux te garantir que je te prendrais au mot. Je te refilerai le monstre en couche-culotte quand j'aurais besoin d'aller faire la fête ou les soldes."

    Je me mis à rire doucement tout en lui caressant affectueusement les cheveux sans la décoiffer bien entendu avant de reprendre.

    -Vas déjà falloir que tu le portes ce bébé puis tu devras le mettre au monde alors je peux t’assurer que tu as encore le temps avant de me le refiler dans les pattes, crois-moi ma belle !Dis-je avec légèreté nous prévoyant dans le futur comme si mon stage à l’hôpital n’était que de courte durée et surtout que j’allais m’en sortir bel et bien ! Ce que j’espérais et étant en bonne position de guérison j’avais toutes les chances de mon côtés pour guérir.

    Puis la jolie blonde, me posa une question tout à fait inattendue ! Et bien que répondre que je me redressais quelques peu inspirant doucement avant de rétorquer.

    "Et toi, t'as envie d'avoir des enfants avec Stephen ?"

    -J’en sais trop rien…j’ai toujours pensé que peut-être un jour j’en aurais mais d’ici au moins un siècle ! Lançais-je avec un air cachant ma réelle peur et mon indécision.

    -J’ai toujours voulu faire passer ma carrière professionnelle et cela n’a pas changé et puis pour les enfants j’en sais rien je ne suis pas sure d’en avoir au final un jour et puis j’aurai assez que le tien à chouchouter ! Dis-je en lui lançant un clin d’œil, ne voulant pas entendre de sa part, bien que cela ne m’étonnerait pas, sa façon de penser. Même nos pères lorsqu’ils avaient su pour Stephen et moi, nos fiançailles, bien que je n’avais pas encore vu ce que contenait cet écrin de velours noir, nous avait posé la question à savoir au départ si je n’étais pas enceinte, se croyant bientôt grands-pères ! Quelle idiotie non mais !

    C’était un sujet que je n’avais pas réellement abordé avec le beau peintre, car dans la logique des choses, on fait une rencontre amoureuse, puis on scelle cet amour de façon symbolique pour ensuite, un jour fonder une famille non ? Et bien pour ma part, je n’en savais rien…
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MessageSujet: Re: Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] EmptyLun 18 Juin - 21:04

Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Tumblr_m3kinbH69t1qaa163o1_500

Le fait qu'on lui dise qu'elle était géniale avec son jeune neveu la fit sourire un tant soit peu. Il est vrai que dans cette aventure totalement improvisée dans laquelle elle s'était engagée, Sydney avait commencé peu à peu à adopter un comportement plus responsable et protecteur à l'égard de cet enfant. Elle n'était pas la mère de famille par excellence, elle ne pensait pas posséder la fameuse fibre maternelle dont toutes les femmes ou presque peuvent se targuer d'avoir. A la sortie de l'école, elle était la seule perchée sur des talons aiguilles, drapée d'une somptueuse robe de créateur et à l'élégant port de reine que nulle autre ne saurait égaler... et elle ne voulait quitter cela pour rien au monde. Cette maternité l'effrayait totalement, jamais jusqu'ici elle n'avait été aussi paniquée par un évènement. "Max est facile à gérer, il est autonome... là, on parle d'un monstre miniature qui va avoir besoin qu'on s'occupe de lui à n'importe quelle heure ! Comment je vais faire pour m'occuper de quelqu'un d'autre que moi ? Je suis l'insensible et égoïste Sydney qui ne jure que par son luxueux petit confort... si jamais je vire à la mère de famille dépassée et rondelette, je crois que ce sera la fin de tout." Son apparence et sa réputation étaient tout pour elle, la Bêta se connaissait assez pour savoir qu'elle ne pourrait pas vivre sans l’épaisse carapace que lui fournissait son physique de déesse. Si tout ceci finissait un jour par voler en éclat, qu'elle vienne à perdre le contrôle sur l'image qu'elle renvoyait aux autres, elle allait devoir se résigner à n'être plus qu'une parmi tant d'autres au lieu de rester la seule et l'unique, comme elle en avait eu l'habitude jusque là. "Oui, c'est une bonne chose qu'il soit là... j'espère simplement qu'il tiendra ses engagements. S'il est aussi fiable que sa sobriété, je vais avoir du souci à me faire. Et lui aussi, d'ailleurs." En effet, l'Égyptienne avait d'ores et déjà juré sur sa garde-robe qu'elle tuerait Andrea de ses mains s'il se désintéressait ne serait-ce qu'une courte demi-seconde de son devoir de père. Aidée, elle allait déjà avoir beaucoup de mal... mais seule, cela serait impossible.

Sydney acquiesça, effectivement elle allait d'abord devoir terminer sa grossesse, c'est-à-dire dans cinq mois si tout se passait bien. D'ici là, elle aurait droit à des grossissements de toutes parts, quelle réjouissance... "Pour l'instant, le seul truc qui m'emballe dans cette grossesse, c'est le volume de ma poitrine. Bon, ils ne sont pas forcément beaux, mais j'arrive à les mettre en valeur, les jumeaux..." dit-elle en empoignant doucement ses seins comme pour appuyer son propos. De la gêne ? Que nenni, ce n'est pas le genre de la maison. Enfin bon, à quoi pouvait bien lui servir d'avoir une poitrine attractive étant donné que les hommes partaient en courant dès qu'ils découvraient qu'elle était enceinte d'un autre ? Andrea l'avait privée de vie sexuelle et rien que pour ça, il méritait de rôtir en Enfer. Lorsqu'elle avait abordé le sujet des enfants en compagnie de son interlocutrice, cette dernière sembla éprouver une certaine forme de gêne. Incompréhensible de la part de la Bêta qui, en règle générale, avait un avis bien tranché sur n'importe quel sujet. "Je te comprends, moi aussi j'aurais aimé faire passer ma carrière avant... mais je ne sais pas pourquoi, j'imaginerai ça assez drôle de voir Stephen avec trois ou quatre bébés dans les bras pendant que tu partirais au travail !" Visualisant cette image, la blondinette se mit à rire sans retenue, cela tranchait nettement avec l'attitude souvent rustre et renfermée de Stephen en temps normal.
Maintenant que la brunette était au courant de ce qui la tracassait, Sydney jugea bon de ne pas s'étendre davantage à ce propos, autant passer à autre chose. Elle attrapa son téléphone portable et commença à consulter ses SMS, n'ayant absolument pas idée que les portables soient interdits dans l'enceinte d'un hôpital. Les ondes et tout le tralala, ça passait à des années lumière au-dessus de sa chevelure blonde impeccablement coiffée. "Bon, à part ça, tu veux que je fasse quelque chose de plus pendant ton séjour, à part garder ton ronchon de service ? N'abuses pas trop quand même : la générosité et le bénévolat, ce n'est pas ce qui me branche le plus..." ajouta-t-elle sans lever les yeux de l'écran de son téléphone, affichant un petit sourire amusé.
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MessageSujet: Re: Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney] EmptyMer 20 Juin - 18:29

  • Certaines personnes avaient la fibre maternelle et d’autres l’obtenait au fur et à mesure, pour ma part je devais être comme Sydney, un enfant ayant fait interruption dans nos vies respectives, pour moi ce fut Elyott et pour la jolie blonde ce fut Max, et pourtant cela nous rendait heureuse, de se savoir aux yeux d’une enfant et vice versa mais être « mère » à titre personnel était une autre histoire, je me savais maternelle envers mon petit bout ’chou, le filleul d’Alcide , c’était arrivé sans que je ne le vienne venir, j’étais naturelle en sa présence et je le maternais telle une mère ou une marraine le ferait mais avoir sa propre géniture était une bien grande tache en soit ! Cela pouvait faire peur, cela changerait le quotidien, un tournant décisif dans une vie ne pouvant faire marche arrière et puis parfois l’enfance que nous avions eue pouvait influencer sur notre avenir, faisant survenir des doutes, des craintes, de la peur, mais aussi un réel bonheur non ?

    "Max est facile à gérer, il est autonome... là, on parle d'un monstre miniature qui va avoir besoin qu'on s'occupe de lui à n'importe quelle heure ! Comment je vais faire pour m'occuper de quelqu'un d'autre que moi ? Je suis l'insensible et égoïste Sydney qui ne jure que par son luxueux petit confort... si jamais je vire à la mère de famille dépassée et rondelette, je crois que ce sera la fin de tout."

    -Tu vas y arriver et puis tu pourras toujours compter sur tes amis et le père de ton enfant. Et non tu es loin d’être égoïste, la preuve tu es là aujourd’hui et tu veilles sur Stephen c’est qu’au fond tu as un cœur. Je botterais tes jolies petites fesses pour que cela n’arrive pas compte sur moi ! Lançais-je avec un clin d’œil.

    Puis le père de son futur enfant, voilà le sujet qui pouvait la mettre en confiance ou encore la déstabiliser.

    "Oui, c'est une bonne chose qu'il soit là... j'espère simplement qu'il tiendra ses engagements. S'il est aussi fiable que sa sobriété, je vais avoir du souci à me faire. Et lui aussi, d'ailleurs."

    -S’il te l’a dit c’est qu’il devait le penser et puis vous l’avez fait à deux, tu sais qu’au fond tu es chanceuse, les trois quarts des mecs ne seraient pas restés façon de parler, mais lui, Andrea a fait son choix et c’est un soutien important, cet enfant aura un père et une mère c’est beaucoup tu sais ?

    Mais pour le moment elle devait se concentrer sur sa grossesse, ne pas trop en faire, se ménager et aussi gérer les mois à venir avant d’être « maman ». Chaque chose en son temps.

    "Pour l'instant, le seul truc qui m'emballe dans cette grossesse, c'est le volume de ma poitrine. Bon, ils ne sont pas forcément beaux, mais j'arrive à les mettre en valeur, les jumeaux..."

    Je ne pus que rire à ses mots tout en la voyant s’agripper la poitrine les appelant « jumeaux ».

    -Certains hommes aiment aussi les femmes enceintes, c’est peut-être même l’un de leur fantasme, les rondeurs, les envies qu’elles peuvent avoir et puis ils ne risquent rien tu es déjà enceinte !Dis-je en riant doucement, histoire de détendre également et encore plus l’atmosphère.

    Puis m’ayant posé cette question je me sentis comme mal à l’aise, moi avoir des enfants cela me faisait terriblement peur au final mais le dire était une toute autre chose…Laissant dire que ma carrière était prioritaire, ce qui n’était pas faux d’ailleurs.

    "Je te comprends, moi aussi j'aurais aimé faire passer ma carrière avant... mais je ne sais pas pourquoi, j'imaginerai ça assez drôle de voir Stephen avec trois ou quatre bébés dans les bras pendant que tu partirais au travail !"

    -Vas-y ris bien, mais je trouve cette image plutôt…merde ça fait flipper !

    Sans vraiment m’en rendre compte je pensais à haute voix peut-être que je repris mes esprits.

    -On n’en a jamais vraiment parlé et c’est pas plus mal d’ailleurs, et puis je ne pense pas être faite pour être mère, avec Elyott c’est différent, mais parfois j ‘ai du mal à gérer ma vie alors celle d’un petit être encore moins !Et Stephen n'a jamais évoqué cette idée...

    Puis la blondinette, portable en main, le consultant.

    -Les portables sont interdits dans cette aile de l’hôpital va falloir raccrocher ma belle.

    Puis soupirant elle me demanda ce qu’elle pouvait faire pour agrémenté mon séjour entre ses murs qui allait me paraitre une éternité.

    . "Bon, à part ça, tu veux que je fasse quelque chose de plus pendant ton séjour, à part garder ton ronchon de service ? N'abuses pas trop quand même : la générosité et le bénévolat, ce n'est pas ce qui me branche le plus..."

    -Oui prendre soin de toi et me donner les dates d’examens de fin d’année car je compte bien les passer coute que coute, hors de question de repiquer une année !

    J’étais ferme et décisive sur la question, toute l’année passée j’avais bossé d’arrache-pied pour tenter de garder le rythme, ayant rattrapé tout mon retard et là c’était la période ou tout allait se jouer.
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