Avoir une meilleure amie est parfois plus important qu'avoir une famille

Ce matin là, Callie s’était levée assez tôt, comme à son habitude, mais cette fois quelque chose clochait sérieusement. Elle avait beau parcourir les couloirs de toute la bâtisse des bêta mais il n’y avait personne. C’était vraiment très bizarre. Il ne devait pas être plus de sept heure du matin et pourtant, personne à l’horizon. Elle était pourtant monté au dernier étage mais même les présidentes n’étaient pas là. Trop, décidemment trop bizarre au point d’en faire peur à cette pauvre Callie qui commençait à s’affoler toute seule à monter et descendre les escaliers recouverts d’un tapis rose, reliant le rez-de-chaussée aux étages. Elle remonta alors dans sa chambre, attrapa son téléphone portable et fouilla dans son répertoire pour finir par tomber sur « sisi’ », alias Sirine sa meilleure amie depuis quelques années maintenant. Elles s’étaient rencontrées grâce à la confrérie et depuis, pas moyen de les séparer. Sirine avait cette fâcheuse manie de vouloir avoir des filles à tout faire dans leur bande et bien que Callie en profitait beaucoup, cela l’amusait beaucoup. Oui, elles étaient des garces, et alors ? Elles étaient des gentilles garces, non ? Callie adorait ces moments passés avec sa Sisi’ à refaire le monde, critiquer les filles du campus ou encore fantasmer sur les jeunes professeurs. D’ailleurs Sirine était la seule au courant à propos de sa vraie vie. Bien que Callie s’évertuait à faire croire à tout le monde que sa mère voyageait beaucoup pour subvenir aux besoins de petits orphelins en Afrique, Sirine savait depuis pas mal de temps qu’en fait, sa mère n’était qu’une vieille américaine toute refaite et qui dépensait l’argent de son mari dans des choses futiles et hors de prix. En parler à Sirine avait été un vrai soulagement pour Callie et elle savait que son secret était entre de bonnes mains. D’ailleurs c’était simple, il n’y avait pas de secret entre elles, du moins, c’Est-ce que s’évertuait à penser Callie.

Alors qu’elle appuyait sur la touche verte de son téléphone, elle stoppa tout mouvement à l’entente de la sonnerie du téléphone de sa meilleure amie. Okay, si son téléphone était dans la confrérie, cela voulait dire que Sisi’ n’était pas bien loin. Elle suivit donc son ouïe ultra perfectionnée pour finir sa course dans le salon où elle trouva le téléphone de sa meilleure amie, là, tout seul, posé sur la grande table blanche. Elle stoppa son appel, attrapant le téléphone de Sirine au passage. Okay, c’était pas gagné. Lui vînt alors une idée, une idée si stupide qu’elle se demandait pourquoi elle n’y avait pas pensé plus tôt. Alors qu’elle avait fouillé pratiquement toutes les chambre de la bâtisse, elle avait oublié l’essentiel : la chambre de sa bestah ! C’est avec un immense sourire que la brunette s’élança au premier étage et vagabonda dans le couloir jusqu’à la chambre de sa blonde préférée. Elle ouvrit doucement la porte pour découvrir la chambre parfaitement rangée de Sirine, les rideaux laissant tout de même passer quelques rayons du soleil. Sa meilleure amie était là, seule, endormie dans son grand lit. Elle sourit, attendrit par cette image et se jeta littéralement sur le lit écrasant au passage son amie.

« - SALUUUUUUUUUUT !!! »

Hum, sympa le réveil ! Callie était toute joyeuse. Tout d’abord, elle avait retrouvée son amie qu’elle avait cru avoir perdue pendant… deux secondes. Ensuite, elles étaient seules, toutes les deux, la maison pour elles, ce matin là allait être des meilleurs à coup sûr ! Elles avaient cette fâcheuse tendance à faire n’importe quoi lorsqu’elles n’étaient que toutes les deux et Callie savait qu’avec sa Sirine, elle allait s’amuser à coup sûr. Elle finit par se décaler, descendant du frêle corps de son amie pour se retrouver allongée à côté d’elle, un sourire aux lèvres.

« - alors j’ai deux bonnes nouvelles ! La première, j’ai retrouvé ton téléphone, il était dans le salon ; la seconde, on a la maison pour nous toute seule… mais je sais pas jusqu’à quand, mais c’est cool quand même ! »

Elle finit par tapoter dans ses mains super contente puis se leva rapidement pour se retrouver debout devant son amie, le sourire jusqu’aux oreilles.

« - allé debout maintenant flemmarde ! »

Depuis que les examens étaient passés et que j'avais appris que ma deuxième année d'architecture était validée, j'avais complètement oublié ce que signifiaient les mots " étude", " devoir" et "responsabilité". En effet, me voilà partie pour deux mois de vacances et il était hors de question que je me prenne la tête avec l'université ou quoi que se soit qui s'y rapproche. Un boulot d'été? Même pas en rêve! Vous m'avez bien regardé? Comme si Sirine LeJuste allait se mettre à travailler alors que le soleil était au beau fixe, que les soirées se multipliaient et qu'il me restait deux semaines à peine pour profiter de mon petit ami qui partait en vacances chez sa famille. Quelle vacances d'aileurs...

D'ailleurs, à la base, moi aussi j'étais sencée partir à Paris retrouver mes parents avant de m'offrir un petit séjour en Egypte. Mais bien évidemment il avait fallut que tout tombe à l'eau à cause d'un déplacement professionnel imposé à mon père. Je ne pouvais pas vraiment lui reprocher ça lorsque l'on savait que toute la fortune de notre famille était arrivée grâce à lui. Cependant j'avais quand même très mal pris cette nouvelle, me retrouver coincée à Berkeley la poisse! Heureusement que ma meilleure amie, Callie, restait elle aussi sur le campus. C'est d'ailleurs cette nouvelle qui m'avait permit de retrouver ma bonne humeur à l'époque.

Bien sur, Raphaëlle, mon autre meilleure amie, c'était révélée un peu jalouse lorsque je lui avais dis que finalement, rester bloquée sur le campus ne serait pas si dramatique du moment que j'étais avec celle en qui j'avais le plus confiance. Je comprends que cela puisse la vexer mais il faut être honnête. A La Sorbonne, Raphaëlle et moi étions comme les cinq doigts de la main. Toujours fourrée ensemble, notre amitié en étonna plus d'un tant nos différences sont nombreuses. Cela ne nous a jamais séparé cependant depuis que je suis à Berkeley et en particulier chez les Betas tout a changé. Peu à peu notre absence de points communs a finit par nous éloigner et encore plus depuis que j'ai fait la rencontre de Callie. Elle, c'est ma petite brunette rien qu'à moi, une fille unique à mes yeux. Ne croyez surtout pas qu'elle est pour moi qu'un simple pion, ou une suiveuse, au contraire jamais je n'ai voulus qu'elle rejoigne mon petit " fan club". Comme je vous l'ais dis elle est à part, une véritable amie, mieux que ça, la soeur que je n'ai jamais eus. Je lui confie tout, ou presque... Il est vrai que je ne lui ais pas encore avoué ma relation avec Melvil tout simplement car ce dernier voulait qu'elle soit secrète afin de préserver sa jumelle, Raphaëlle. Mais pour être franche, je compte bien ne plus garder le silence bien longtemps, ce secret commence à me peser et ma meilleure amie sera bientôt mise au courant je vous le garantis. Lorsque je suis à ses côtés, je dois bien admettre que je me révêle être beaucoup moins garce qu'avec les autres. Déjà parce que je la considère comme mon égal et non comme quelqu'un d'inférieur. Je n'ai jamais eus vraiment de meilleure amie comme elle et c'est en la rencontrant que je me suis rendue compte à quel point cela m'avait manqué. En effet, nous pouvions avoir confiance l'une en l'autre, nous avions des tas de points communs et de souvenirs absolument délirant, et j'en passe...

Habituellement, nous étions tout le temps collé ensemble sur le campus, puis il nous arrivait fréquemment de nous faire des virés shopping ou encore des sorties à la plage. Sans oublier les soirées les plus folles auquelles nous avons participé... Cependant la nuit dernière, j'ai décidé de ne participer à aucune fête, malgré toutes celles qui étaient prévue. Peut être que ma Callie y était allée, je n'en ais encore aucune idée. Quant à moi j'avais passé la soirée chez Melvil, une soirée des plus agréable d'ailleurs, comme je les aime... Rentrée dans le bâtiment des Betas tardivement, il est évidemment que maintenant, à cette heure ci du matin, je dorme encore à point fermé. Je crois même que j'étais en train de rêver bien que je sois incapable de vous dire de quoi mon rêve parlait. Et pour cause, puisque je fus soudain réveillée par quelque chose ou plutôt quelqu'un qui me tomba littéralement dessus. Inutile de vous préciser que mon réveil fut brutal et que j'eus un sursaut monstre.

" Quoi qu'est ce qui se passe?! Callie! Mais ça va pas la tête?"

Ma meilleure amie venait de me faire une peur bleu, jamais on ne lui avait apprit à réveiller les gens en douceur? J'espère qu'elle n'agissait pas de la même manière avec ses petits amis, sinon je les plains sérieusement... Pas encore tout à fait réveillée, j'avais la tête dans les mains en train de me frotter les tempes doucement et essayant tant bien que mal de suivre les paroles que pronnoçaient mon amie qui avait une pêche énorme pour cette heure ci matinale. Néanmoins en me parlant de mon portable, autrement dit en prononçant le mot magique, je redressai brusquement la tête soudain bien réveillée.

" Tu as retrouvé mon portable? C'est vrai?! Oh merci, merci, merci!"

C'était simple, j'étais incapable de vivre sans mon petit téléphone chéri. Seulement j'avais la sale manie de le poser n'importe ou et de ne plus me souvenir de l'endroit ou il se trouvait.

" On est seule tu dis? Wouahouhhhh! Je me lève tout de suite!"

Je suppose que les examens étant finis la majorité des étudiants étaient déjà partis en vacances aux quatres coins du monde. Dans quelques jours une résidence spéciale pour l'été ouvrirait à Berkeley pour les gens comme moi qui restait bloquée à l'université. Mais en attendant Callie et moi allions nous éclater... Etant donné que nous étions apparement seule, je ne prit pas la peine de m'habiller, me coiffer et me maquiller avant de sortir de ma chambre, non je pouvais avoir la tête que je voulais personne ne me verrais... Bien sur ne croyez pas que j'allais rester longtemps dans cet état laissez moi juste le temps de me réveiller... Aussitôt je me mis à trottiner suivant les épais tapis rose jusque dans la grande salle. Là je mis immédiatement la musique histoire de ne pas rester dans le silence avant de courir vers la salle de bain et d'hurler au passage quelques mots à l'adresse de ma meilleure amie.

" Je vais vite me doucher, promis je fais vite! En attendant si tu pouvais regrouper de quoi nous faire passer une journée d'enfer ça serait parfait, j'arrive tout de suite."

Les examens étaient passés et nos jeunes Bêta les avaient, comme toujours, parfaitement réussit. Chez les Bêta, deux choses comptaient : la beauté et les bons résultats. Elles étaient aussi très populaires et organisaient des fêtes mémorables. C’était cet aspect qui avait tout d’abord plu à Callie et puis, en y entrant, elle s’y était faite de vraies amies, des filles qui étaient là pour elle, pour ce qu’elle était vraiment. Sirine la première. Pourtant, sa blondinette préférée avait beau être une vraie garce avec un égaux surdimensionné, tout comme elle, Callie l’adorait en tout point. Elles ne se disputaient que rarement et encore, ça se finissait toujours en rigolade. Callie ne pouvait vivre sans sa Sirine, elle lui était vitale. C’est fou combien les gens peuvent vous devenir indispensable ! La confrérie n’abritait que quelques personnes pour les vacances mais en ce matin d’aout, Callie s’était attendue à plus de monde, au lieu de ça, elle était seule. Enfin… pas tout à fait puisque sa Sisi’ était présente elle-aussi. C’était tout ce qu’il lui fallait. Elle avait conscience que le réveil qu’elle lui administrait était loin d’être doux mais bon, au moins elle allait être réveillée pour se bon ! " Quoi qu'est ce qui se passe?! Callie! Mais ça va pas la tête?". Callie ne put s’empêcher de rire. Du Sirine tout craché ! Elle se reprit un peu, s’adressant d’une voix bien trop joyeuse pour être aussi matinale :

« - excuses-moi Sisi’ j’ai pas pût m’en empêcher ! »

La tentation de se jeter sur ce lit moelleux était trop forte ? Surement et puis Callie était encore une grande enfant du haut de ses vingt-et-un ans. Elle se décala, laissant son amie respirer bien qu’elle n’était pas bien lourde et grosse, elle le savait, faisant trop attention à son poids pour se permettre de prendre un gramme, bien qu’elle avait parfois tendance à s’empiffrer de fraise et de chocolat, ses pêchers mignon ! " Tu as retrouvé mon portable? C'est vrai?! Oh merci, merci, merci!". Elle ne put s’empêcher de sourire devant la mine réjouie de son amie. Elle était sûre de son effet en lui donnant son téléphone. Sirine sans son téléphone s’était comme… Dumbo sans ses grandes oreilles, où… Popeye sans ses épinards ! Improbable.

« - de rien essais de ne pas le laisser trainer dans le salon la prochaine fois ! »

C’est vrai que sur le coup, elle avait eu une sacré veine. Non pas que les Bêta étaient des voleuses, loin de là, c’est juste que les portables se ressemblaient à peu près tous et en prendre un par erreur était si facile. Et puis il y avait toujours quelques petites jalouses, il ne fallait pas le nier. Enfin bref, ça n’avait pas été le cas pour une fois et Callie était contente d’avoir ramené à son amie son objet essentiel à son existence. " On est seule tu dis? Wouahouhhhh! Je me lève tout de suite!". Surprise de l’entrain de son amie, Callie suivit sa blondinette aussi folle qu’elle le long des couloirs pour enfin descendre les escaliers roses. On aurait dit deux gamines dans un magasin de jouets et pourtant non, ça n’était juste que deux étudiantes seules dans leur confréries. Sirine mit enfin la musique, faisant rire au passage Callie qui était comme une petite folle. " Je vais vite me doucher, promis je fais vite! En attendant si tu pouvais regrouper de quoi nous faire passer une journée d'enfer ça serait parfait, j'arrive tout de suite.". Quoi ? Callie resta sur le pas de la porte de la salle de bain ne sachant quoi faire. Heureusement pour elle, elle avait pris une rapide douche avant de sortir de sa chambre et de découvrir la confrérie vide. Elle était parfaitement coiffées, ses cheveux plus raides et soyeux que jamais, et cela va s’en dire, son maquillage était parfait lui aussi. Elle avait vêtu un short en jean ainsi qu’un t-shirt rose avec les lettres grecques désignant les bêta. Et oui, fière d’être bêta jusqu’au bout des ongles ! Elle attrapa son portable et son sac à main se dandinant au rythme de la musique résonnant dans la bâtisse. Enfin, elle attrapa de l’huile solaire au cas où elles voudraient bronzer, la pelouse de la confrérie offrant beaucoup de possibilités. Elle attrapa aussi deux maillots de bain, de toute façon, Sirine était aussi fine qu’elle, pas de problème de taille ! Enfin, elle entendit le jet d’eau de la douche cesser. Callie entra à ce même moment dans la cuisine leur préparant deux tartines de beure de cacahuète. Elle prit place sur un haut tabouret engouffrant l’une des tartines dans sa bouche en attendant son amie. Elle entendit enfin par-dessus la musique, le verrou de la porte de la salle de bain s’ouvrir et elle lança : « T’AS FINIIIII ??? Bouges-toi j‘ai faim !»

En règle générale, je n'étais absolument pas une lève tôt, bien au contraire même. Grade habituée des fêtes en tout genre, j'avais pour habitude de m'amuser, de danser, de boire et de draguer jusqu'au bout de la nuit et de ne rentrer chez moi que très tôt le matin. Par conséquent, mes heures de sommeil étaient en décalage avec celles des gens moins fêtards que moi. Ainsi il n'était pas rare de me voir me lever en début d'après midi, bien que le plus souvent je mette un point d'honneur à être levé pour le déjeuner. J'aime savoir qu'il me reste encore toute l'après midi pour en profiter. Effectivement, je ne suis pas une grande dormeuse non plus, avoir 6 heures de sommeil me suffisait largement et je serai même sans doute une lève tôt si je ne passais pas les nuits éveillées. Forcément avec une façon de vivre et un caractère comme le mien, vous devez vous douter que je suis prête à assassiner celui ou celle qui se permettrait de venir me réveiller trop tôt et surtout de façon brutale. Sauf bien sur si il s'agissait de Callie... Je faisais une excpetion pour ma brunette à moi et pour cause, elle n'était pas ma meilleure amie pour rien. J'appréciais tout particulièrement le fait qu'elle m'accepte comme je suis, en sachant pertinament que je n'étais pas vraiment quelqu'un de bien. Combien de personne réagirait comme elle? Sans doute très peu...

Aujourd'hui, cela ne faisait aucun doute, toutes les deux allions passer une excellente journée. Ce genre d'instant entre filles fait de moments mémorables qui vous donne des fous rire des mois après. C'est bien pour ça que malgré mon réveil difficile et ma fatigue, j'ai littéralement sauté du lit, me sentant en pleine forme. Parce que je savais tout ça et si je ne tenais tellement pas à mon apparence, je pense que j'aurais vite fait enfilé ce qui me passait sous la main pour pouvoir réellement commencer cette journée au plus vite. Mais ne vous trompez pas, dans n'importe quelle situation je restais une Beta, une de ces filles voulant être tout le temps parfaite à tout prix...

L'eau chaude de la douche me fit un bien fou, cela me détendais à chaque fois et ne comptez même pas sur moi pour me laver à l'eau froide. Bien sur on dit que cela tonifie la peau et rends les cheveux brillants, mais je ne crois pas avoir de problèmes de ce côté là et selon moi, rien ne vaut une bonne douche bien chaude pour commencer et finir une journée. Et cela même en plein été comme maintenant. Généralement je pouvais passer un temps fou dans la salle de bain, néanmoins, sachant que Callie m'attendait, je tentais de faire vite. Après m'être lavée et séchée, j'enfilais un short en jean que j'adorais car ce dernier m'étais en valeur mes longues jambes, associé à un dos nu blanc qui lui avait pour mission de montrer le bronzage que je m'étais évertuée à avoir depuis mon arrivée en Amérique. Il faut dire que le soleil était bien plus présent qu'à Paris ici. Une fois propre et habillée, il ne me restais qu'à effectuer une dernière petite chose primordiale à savoir le maquillage. Néanmoins ne vous imaginez pas que j'en fasse des tonnes, je n'étais pas de ce genre là. J'aimais plaire, être belle, mais la provocation et tout, peu pour moi. Non, en l'occurence je me contentais d'un peu de fond de teint pour me donner une meilleure mine et d'un léger trait d'eye liner. Pas plus. Un léger sourire naquit sur mes lèvres en entendant ma meilleure amie s'impatienter de l'autre côté de la porte.

" J'arriveeeeeeeeeeeeeee."

Un dernier coup d'oeil dans le miroir pour vérifier que tout était parfait puis direction la cuisine. Pas besoin de me coiffer avant de quitter la salle de bain pour la simple et bonne raison que mes cheveux bouclaient de façon naturel me permettant de bien moins me casser la tête que la plupart des filles avec leur coiffure.

" Oh du beurre de cacahuètes! Tu es géniale!"

M'exclamais- je en fondant littéralement sur une des tartines en question. En effet, le beurre de cacahuètes à été une de mes grandes découvertes en arrivant en Amérique et je peux vous dire qu'il n'a pas tardé à faire partis de mon top 3 des pêchés mignon. C'est simple je ne peux pas résister, bien que je sache que ce n'était pas ce qu'il y avait de meilleure pour la santé...

" Un étudiant m'a dit qu'il y avait une soirée sur la plage à partir de 21h, tu veux y aller?"

Demandais je la bouche pleine tout en allant voir le temps à travers l'une des fenêtre. Un soleil radieux qui présageait déjà une bonne petite journée bronzette, parfait. Voilà qui me convenais parfaitement d'ailleurs...

" Je pense que ça serait pas mal de profiter un peu du soleil, et pourquoi pas finir par un peu de shopping, j'ai vu une robe magnifique hier après midi, bien sur je m'étais juré de ne pas craquer cette fois mais je crois que je suis faible... oh et puis je m'en fiche, il me faut absolument cette robe. Ah oui, et il faut que tu goutes les milk shake qui sont servie à ce nouveau glacier au bord de la plage, ils sont délicieux."

On m'avait souvent fait remarquer que j'étais un vrai moulin à parole, ce qui n'était sans doute pas si faux que ça. Même encore mal réveillée je parvenais à parler, parler et parler sans m'arrêter, heureusement que Callie avait l'habitude d'ailleurs...