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You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan

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MessageSujet: You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan EmptySam 8 Sep - 18:17

Et voila, les vacances étaient enfin terminées et j'étais parti pour une 3ème année à étudier la sciences politiques, toujours dans l'optique de devenir une grande figure de ce monde bien évidemment mais pourquoi ? Je ne pouvais même pas répondre à la question tant j'étais absorbé par les histoires d'amour et d'amitié ou d’inimitié qui jonchaient ma pauvre vie. Une fois de plus je me retrouvais au milieu d'un bar avec un verre à la main, c'était l’éternel dilemme, est ce que j'allais le boire ou non. Je savais bien que si le liquide venait à franchir la barrière de mes lèvres je ne pourrais sans doute plus m'arrêter jusqu'à être au plus mal ou au moins à ne plus me souvenir de tout ce que j'aurais fait ce qui n'est pas franchement mieux, c'est pourquoi je restais là à le fixer du regard. Je ne m'étais pas privé lorsque j'étais parti, j'avais besoin de m'aérer d'oublier que j'étais désormais seul et que je n'avais plus personne sur qui compter, oui il me restait toujours Reagan mais ce n'était pas la même chose nous étions en pleine réflexion sur son potentiel retour à Berkeley... enfin évidemment son frère Jayan voulait la garder en sécurité sur son île mais moi je la voulais près de moi tout simplement, je ne voulais plus supporter cette distance, je ne voulais pas que comme toutes mes histoires elle finisse aux oubliettes alors qu'elle était ma plus belle histoire justement, d'amitié certes mais en ce moment c'était surtout ce dont j'avais besoin, une main secourable qui m'empêcherait de faire à nouveau de ma vie un chaos sans nom. En attendant tout ce que j'avais à faire c’était de profiter de la vie et c'était bien ce que j'avais l'intention de faire, c'est pourquoi d'une traite je terminais un puis deux puis trois verres... au bout d'un moment je n'arrivais même plus à savoir si j'en avais bu 5 ou 10 tant mon esprit était troublé par les effluves d'alcool qui s'échappaient de tous les côtés, le flou ambiant me laissait penser que j'allais finir sur le sol d'une minute à l'autre, pourtant je me relevais fier de moi pour partir en chasse, car oui si il y avait bien une chose que je n'avais pas délaissé tout ce temps, c'était le sexe et cela même si j'étais un piètre dragueur, en réalité ma drôlerie et mon côté enfantin plaisait en lui même et je me servait souvent de cet atout pour éviter d'avoir à faire le moindre effort.

Non loin de là se trouvait une jolie blonde que je ne connaissais que de vue, à vrai dire je l'avais déja vu traîner avec Asher et il m'avait parlé d'elle rapidement mais je ne savais rien, je savais juste qu'elle était sexy et que j'aimerais l'avoir dans mon lit bien que je ne savais pas vraiment si je saurais encore comment faire dans mon état. Hey... tu veux que je t'offre un... euuuuuh... un verre ? Je sais qu'ils ont pas l'air comme ça mais c'est probablement les meilleurs de toutes la ville, sisi je t'assure ! Je lui fis un léger sourire tandis que je m'asseyais sur le tabouret à côté d'elle avec un peu de difficulté ce qui ne manquait pas de la faire rire, dans un sens j'avais peut être l'air pitoyable mais c'était surement ce qui était si mignon en moi, ma naïveté et ma candeur en dehors de mon côté "je ne te rappelle pas le lendemain", je savais bien que les chances que je ramène quelqu'un chez moi ce soir étaient minces mais je ne voulais pas me retrouver seul. La solitude était ma meilleure amie dernièrement et à nouveau je ressentais le besoin de toujours boire pour oublier, c'était la seule chose qui pouvait m'aider, la seule réponse qui venait compléter l'équation de ma vie lorsque les inconnus étaient impossibles à retrouver et malheureusement c'était une habitude que j'avais bien du mal à oublier maintenant que j'avais recommencé à boire, même si je n'étais plus l'alcoolique d'antan, je n'avais plus la même tolérance qu'auparavant et malheureusement cela se ressentait non seulement sur mon comportement mais aussi sur ma santé car le médecin m’avait clairement dit que si je continuais dans cette moi je visait la cirrhose du foie en moins de deux. Au fait moi c’est Ethan, je crois que tu connais mon pote Asher, enfin au cas où tu ne l’aimes pas je suis pas du tout comme lui moi hein, je suis un mec bien tu sais, enfin là tout de suite j’ai pas tellement l’air mais je t’assuuuuuuure que c’est vrai. Je lui parlais comme si je venais de lui faire une révélation des plus importantes et des plus secrète, elle devait être intérieurement en train de se moquer de moi mais je m’en fichais un peu vu l’état dans lequel j’étais je ne réaliserais certainement que demain l’embarras dans lequel je m’étais mis une fois de plus à cause d’une simple bouteille mais qui était ma némésis depuis maintenant plusieurs années malgré tout. J’arrivais à peine à distinguer le visage de mon interlocutrice dans la lumière qui se trouvait derrière elle car mes yeux n’étaient vraiment plus très opérationnels, c’était une sensation tellement familière mais à la fois tellement lointaine, le sentiment de perdre pied, de ne plus avoir le contrôle de ses mots et de ses gestes sans qu’on ne puisse rien y faire. J’étais le pantin du hasard et je regardais presque de l’extérieur, mon corps faire des choses que je n’aurais pas pu cautionner en état de sobriété, mais il était trop tard j’étais en train de m’afficher royalement devant Remy, j’espérais qu’elle serait au moins indulgente ou peut-être était-elle dans le même état second que moi ? A noter que cela n’était pas forcément une bonne nouvelle.
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MessageSujet: Re: You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan EmptyDim 9 Sep - 23:07

« Hey I just met you, and this is crazy, but here's my number, so call me maybeeee » Je chantai à tue-tête, mais fort heureusement ma voix ne parvenait pas à couvrir le son des enceintes, poussé au maximum. Je joignis le geste aux paroles dans un simulacre de danse, tout en rigolant en compagnie de la seule Sigma ayant daigné m'accompagner ce soir. Le Lexington Club avait fait sa rentrée en même temps que les étudiants à Berkeley et à présent, il était de nouveau bondé. Je n'étais pas une habituée des nightclubs, à vrai dire, j'en avais même horreur. Rien ne valait la convivialité d'un repas entre amis. Néanmoins, j'étais relativement facile à corrompre, et lorsque l'on m'annonçait une soirée avec un entrain non dissimulé, il m'était difficile de refuser. « Tu vas voir, un truc de malade, une tuerie, ça va être trop bien, on va boire et danser comme des folles ». Si mes compétences dans l'art de la boisson n'étaient plus à prouver – j'avais eu des années d'entraînement à New York, dans ces galas de charité où l'alcool était le seul remède à une soirée mortellement ennuyante par ailleurs – en revanche mon talent de danseuse laissait clairement à désirer. Pas foutue de mettre un pied devant l'autre en temps normal, lorsque j'étais juchée sur des talons, si petits soient-ils, je devenais un cauchemar ambulant, devant toujours prendre garde à ne pas marcher sur les pieds des autres. « Before you came into my life, I missed you so so bad » poursuivis-je. Cette chanson était devenue mon hymne, je la chantais à tout bout de champ, murmurant même les paroles en cours, parfois, lorsque l'ennui me gagnait. A coup sûr, si un jour je devenais célèbre, elle ferait partie des chansons de ma tournée. Les paroles étaient franchement ridicules, sans parler de la musique en elle-même, mais elle était incroyablement entraînante, et j'observai les alentours, constatant avec amusement que nous adoptions tous la même posture : un faux téléphone dessiné par nos doigts à proximité de notre oreille, large sourire aux lèvres. La convivialité était de mise ce soir, à moins que ce ne fût l'abus d'alcool déjà conséquent. J'appréciais cette douce sensation d'ivresse, ce moment euphorique où l'on se désinhibait, enfin libre de faire ce que l'on voulait sans la peur du regard des autres. On me disait généralement que me voir ivre était très amusant, je chantais et je rigolais sans arrêt. Définitivement, j'avais atteint cet état et je l'accueillais très volontiers. Je ne tournai la tête qu'une seconde, avant de constater que ma wingwoman de la soirée s'était fait la malle, mettant en pratique le call me maybe en compagnie d'un charmant jeune homme. Note à moi-même, ne jamais plus la croire lorsqu'elle me dit que ce soir, c'est soirée filles. Une soirée filles sans mecs n'existe pas, et encore moins en boîte. J'étais ravie pour elle qu'elle trouve son bonheur mais malheureusement pour moi, cela signifiait aussi que je venais de me faire lâchement abandonner, me condamnant à m'arrêter de danser – ce que je fis avec grand plaisir, déjà bien trop essoufflée pour poursuivre, le point de côté se faisant menaçant – et à m'approcher du bar qui, étrangement, n'était pas complètement enseveli sous la foule. Je n'eus aucun mal à trouver un tabouret libre. L'étape difficile fut celle de la commande d'un verre, les gens allaient et venaient, exigeant leur boisson de la soirée, ce qui rendait la chose beaucoup plus compliquée pour moi, qui me faisait relativement discrète, avec l'atroce impression de faire tapisserie. Ma solitude glaçante ne dura cependant pas longtemps, en quelques secondes, un ivrogne que je reconnus comme étant un ami de Reagan s'assit à côté de moi, complètement saoûl, tentant avec difficulté d'aligner deux mots dans l'espoir de les rendre cohérent. Il me fallut toute ma concentration pour comprendre ce qu'il était en train de me dire, mais mon état ne jouait pas non plus en ma faveur, pour sa défense. « Si tu proposes ça à toutes les filles de la soirée, ne t'étonne pas d'être à découvert demain matin ! Tu m'en diras tant... J'imagine que je n'ai pas d'autre choix que d'accepter dans ce cas ! » répondis-je, malicieuse, tandis qu'il m'adressait le sourire béat par excellence du bourré de base. Je devais d'ailleurs probablement avoir la même tête que lui, même si je tentais de me convaincre que je n'avais pas du tout trop bu. Si en plus c'était lui qui régalais, j'allais sûrement avoir beaucoup de mal à retrouver le chemin du campus, dans l'hypothèse même où un taxi accepterait de me prendre. Le dénommé Ethan, c'est ainsi qu'il se présenta, poursuivit sur sa lancée, me parlant d'Asher. Seigneur, cela faisait une paie que je ne l'avais pas vu, nous nous croisions encore occasionnellement sur le campus mais de là à nous trouver un lien... Sa confidence dite avec beaucoup de difficulté me fit éclater de rire, je sentais le séducteur à deux francs s'approcher sans subtilité aucune. Fort heureusement pour lui, je lui pardonnais volontiers cette approche si peu discrète, au moins avait-il de l'humour, ce qui manquait généralement aux lourds qui venaient aborder les filles en soirée. « Ah, c'est dommage, j'aime bien Asher, alors si tu n'es pas du tout comme lui... » Un rire moqueur s'échappa de mes lèvres tandis que je l'entendais m'expliquer que même s'il n'en avait pas l'air, c'était un mec bien. Oh oui, à n'en pas douter, mon cher Ethan, j'osais espérer que Reagan et Asher sachent choisir leurs fréquentations avec soin. « Je te crois, je te crois, fais attention, tu vas... » Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase qu'il perdit l'équilibre qu'il avait acquis avec difficulté et bascula de son siège. L'atterrissage sembla difficile, il avait tenté de se rattraper à n'importe quoi sans grand succès. « Oh seigneur ! » J'éclatais de rire face à cette scène. Ce n'était pas méchant, loin de là, mais avec l'alcool ingurgité, le monde entier me paraissait hilarant, à commencer par cette chute digne du Hall of Fame à Video Gag. Je lui tendis une main qu'il attrapa avec difficulté pour le relever. Je constatai qu'il hésitait à retenter l'expérience du tabouret, probablement inquiet d'une nouvelle chute avec cet équilibre précaire. « Tu vas bien ? Rien de cassé ? Pour la peine, c'est moi qui te paie un verre ! » Généreuse est mon deuxième prénom. « Je m'appelle Remy, au fait. Ravie de te rencontrer Ethan ».
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MessageSujet: Re: You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan EmptyMar 18 Sep - 2:35

Mon petit numéro de drague semblait avoir pris, en tout cas c'était ce que je pensais avec les 2grammes que j'avais dans le sang et je devais paraître comique à quiconque avait encore un semblant de lucidité ce soir, mais bien trop absorbé par la blondie qui me faisait face pour y penser, je lui souriais presque bêtement, laissant des moments d'absence s'installer où je faisais un tête à tête presque solennel et religieux avec mon verre de whisky. On pouvait constater une petite file de verres vides qui se suivaient à la file indienne sur le comptoir, et évidemment ils avaient tous été vidés presque d'un trait par moi, l'alcoolique national qui se laissait à nouveau entraîner das cette spirale infernale dont il avait eu tant de mal à s'extirper la première fois. Je ne m'en voulais même pas d'être aussi bête car le peu de personnes qui auraient pu me donner envie d'être meilleur avait disparu, j'étais désormais seul, désœuvré et presque perdu, je n'avais même pas goût à continuer mes études, je voulais seulement, boire, boire et boire encore et me coucher à pas d'heure pour vivre la nuit et dormir la journée, comme un pochtron solitaire se doit de le faire. Don't worry aboyt my wallet, if cash isn't enough I still have my card you know... est ce que j'étais en train d'essayer d'attirer une fille dans mon lit en lui faisant miroiter que j'avais de l'argent ? Oui peut-être bien mais c'était la nouvelle façon de faire ici aux Etats-Unis, j'avais entendu il y a peu que si vous aviez un billet qui sortait de la poche de votre pantalon, une fille serait plus encline à venir vous y mettre la main si vous voyez ce que je veux dire. Je décidais sans grande conviction de me fier aux rumeurs et évidemment cela ne s'avéra pas être une grande réussite puisque la jolie blonde que j'avais prise pour cible semblait plutôt se foutre de moi qu'autre chose, seulement je ne le voyais pas et c'était largement mieux, car je devais avoir l'air si pathétique que même le plus moche des geeks à côté aurait eu l'air plus crédible.

J'avais décidé d'embrayer sur le sujet Asher, le premier qui m'étais venu en tête actually, ce n'était pas vraiment l'idéal quand on sait que la jeune fille et lui étaient en constante compétition ou du moins leurs familles, mais ne me souvenant que de bribes de mes conversations avec mon meilleur pote porté disparu, je ne prenais pas tant de risques que ça en tout cas c'était comme ça que ça se passait dans ma tête.je fis une grimace lorsque je compris que mon petit argument de vente venait de partir en fumée, mince alors, je frappais du poing sur le comptoir en essayant de me redresser pour m'asseoir sur le tabouret juste à côté d'elle mais au lieu de ça je me retrouvais bientôt les fesses sur le sol, complètement déboussolé et à moitié en train de comater, je devais avoir l'air d'un idiot, tout le monde avait les yeux rivés sur moi et leurs petits regards narquois accompagnés de sourires moqueurs ne me plaisaient que moyennement, mais je décidais que j'avais d'autres chats à fouetter après tout, j'étais là pour discuter avec cette chère Remy qui semblait de plus en plus sympathique à mes yeux, surtout lorsqu'elle m'aida à me relever et se présenta enfin à moi par son prénom que je connaissais déja d'avance. Excuse moi, je dois avoir l'air d'un parfait idiot mais disons que j'ai décidé que ce soir serait ma soirée et que je ne me fixais aucune limite alors si tu tiens à me suivre, je n'y vois aucun inconvénient, après tout les femmes savent peut-être mieux tenir l'alcool que les hommes, qui sait ? En tout cas moi je suis un piètre alcoolique comme tu peux le voir... je riais avant d'accepter vivement le verre qu'elle m'avait proposé un peu plus tôt, j'y voyais le moyen de pénétrer dans la brèche et de peut être au moins avoir son numéro de téléphone histoire de l'inviter plus tard à boire un café ou à dîner, je me voyais déja en plein rendez vous avez elle évoquant les magnifiques souvenirs de la soirée, comment j'avais fait connaissance avec le plancher, comment j'avais l'alcool qui me coulait sur le menton lorsque j'essayais de faire prendre à mon verre la direction de ma bouche sans même savoir où elle se trouvait, enfin ce genre de choses bien amusantes sur le papier mais qui vous font paraître un parfait bouffon aux yeux des autres. Au fait, si ça te dit on peut aller dans un endroit un peu moins bruyant après, comme je vois que tu as l'air assez fatiguée toi aussi, tu peux toujours venir prendre un dernier verre chez moi, un de plus ou un de moins ne nous tuera pas à ce niveau là je pense.Je lui fis un sourire complice comme si nous nous connaissions depuis toujours, j'avais un bon feeling et je sentais que cette fille n'étais pas ordinaire, plutôt le genre de fille avec qui on peut éventuellement coucher mais qui restera votre amie plus tard, ce qui n'était pas plus mal car en ce moment j'étais comme qui dirait en manque d'affection... heureusement Reagan était de retour et avec une colocation qui démarrait, je me voyais tout à fait finir en sandwich entre mes deux charmantes acolytes, ben quoi... on peut toujours rêver, non ?
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MessageSujet: Re: You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan EmptyDim 23 Sep - 17:29

Je devais l'admettre, ce pauvre Ethan me faisait un peu de peine, complètement saoul, peinant à aligner deux mots à la suite, j'étais partagée entre compassion et fou rire face à des tentatives de séduction très peu subtiles. J'aurais même trouvé cela flatteur si elles n'avaient pas été accompagnées de cinq grammes d'alcool – au moins. J'éclatai de rire lorsqu'il m'informa qu'il pourrait toujours payer par carte bleue. L'argent n'était pas un problème, moi je ne disais cela que pour lui, être riche ne l'obligeait pas à dépenser des sommes folles auprès de toutes les filles qu'ils croisaient, sans même parler du fait que je devais être au moins aussi riche que lui. « Garde ton argent pour toi, tu trouveras beaucoup d'autres occasions de le dépenser. Et je ne couche pas pour de l'argent » commentai-je avec un clin d'oeil malicieux. S'il était un ami de Reagan, il ne pouvait pas être foncièrement mauvais. Je le trouvais même relativement amusant, si tant est qu'un bourré puisse l'être. Le pauvre, ses tentatives étaient toutes vouées à l'échec, je n'étais pas ici pour me laisser séduire par le premier venu, mais j'appréciais l'effort néanmoins, et seule pour seule, je pouvais bien au moins me laisser distraire par sa présence. J'écoutais sa tirade sur le pathétique alcoolique qu'il était avec attention, attendrie par une telle franchise. Au moins, il ne se voilait pas la face, c'était déjà un bon point pour lui. « Les femmes ne tiennent pas mieux l'alcool que les hommes, c'est scientifiquement prouvé » répondis-je calmement. J'en étais la preuve vivante, malgré des années d'expérience, j'arrivais encore à me faire avoir et à rouler par terre tant l'alcool ne me réussissait pas. Et pourtant, avec tous les galas de charité auxquels j'avais assisté, je n'avais aucune raison d'être aussi faible. Donc nous étions moins résistantes que les hommes, cqfd. « Et tu n'as pas l'air d'un parfait idiot, tu as juste l'air très... alcoolisé » ajoutai-je en riant. De nombreux regards étaient tournés vers nous suite à sa chute d'anthologie, pour sûr, elle resterait gravée dans les annales des chutes les plus mémorables, et j'avais du mal à me retenir de ne pas exploser de rire face à l'incident. Preuve de bonne foi, je me dévouais même à lui offrir un verre, entretenant son vice malicieusement. Ce n'était certes pas raisonnable – quelles étaient ses limites ? Je n'avais pas envie de le retrouver en plein coma éthylique – mais de toute façon, avec ou sans moi, il avait l'air décidé à s'offrir la gueule de bois de sa vie. Je fis de même pour moi, plus par distraction que par réelle envie, j'avais déjà bien assez bu comme cela, et bus une gorgée du verre, avant de manquer m'étouffer et tout recracher. Seigneur, l'alcool faisait des ravages, et j'osais espérer pour lui qu'il faisait preuve de plus de subtilité lorsqu'il était sobre. Aller prendre un dernier verre, tu m'en diras tant, blonde, peut-être, mais pas dénuée d'intelligence, il n'était pas difficile de saisir où il voulait en venir. Pauvre de lui, s'il pensait être tombée sur la fille facile du quartier, il allait être rapidement déçu. Vu les échecs cuisants que j'avais subi en matière de coups d'un soir, j'avais décidé de couper court à ces pratiques, refusant systématiquement de m'y adonner. La condition pour que je cède était de connaître un minimum la personne, ça évitait les erreurs de casting à la Samuel, qui me menait en bateau avec un plaisir non-dissimulé. Désolée mon grand, t'as pas tiré le bon numéro, ce soir tu dormiras tout seul. « Oui, on va commencer par prendre un dernier verre ici, hein, ça sera déjà pas mal, et ensuite tu rentreras chez toi en taxi et tout seul et tu auras une bonne nuit de sommeil... » fis-je, un brin moqueuse. Au moins, j'avais suffisamment de tact pour ne pas l'envoyer sur les roses froidement. « Ethan, Ethan, Ethan... qu'allons-nous faire de toi ! Tu dois te sentir bien seul pour être aussi direct avec une fille... Tu as peut-être envie d'en parler ? » Diplomate à mes heures perdues, j'étais également une interlocutrice très attentive à laquelle on pouvait se confier sans limites. Au pire, si je m'ennuyais, je prétexterais être épuisée et je filerai discrètement en le laissant cuver son alcool. Bad Remy, mais que voulez-vous, on ne pouvait pas être parfaite et ces derniers temps, j'avais eu mon compte de propositions étranges. S'il s'imaginait déjà faire des bêtises sous des draps avec moi, il allait vite comprendre que contrairement à ce que tout le monde s'évertuait à penser, j'étais quelqu'un de relativement chaste. « Mettez m'en deux autres » commandai-je à l'attention du barman qui acquiesça avant de s'affairer. Généreuse dans l'âme, je me payais même le luxe d'entretenir son ivresse, espérant le voir m'offrir une nouvelle chute ou toute autre action susceptible de provoquer un fou rire chez moi. Comme qui disait, femme qui rit, à moitié dans ton lit, même si ce dicton ne s'appliquerait pas à moi ce soir. Femme qui rit... femme qui rit, end of the story, mais ce n'était déjà pas si mal pour lui, je suis sûre que n'importe quelle autre fille sensée l'aurait envoyé finir son verre loin d'elle, il aurait pu tomber sur bien pire. « Qui sait, si je finis dans le même état que toi, t'auras peut-être l'unique occasion de ta soirée ! » fis-je avant de siroter une nouvelle gorgée de ma boisson. Good luck with that, though.
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MessageSujet: Re: You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan EmptyVen 28 Sep - 4:59

Remy ne semblait pas être le genre de fille qu'on saoule pour ensuite ramener chez soit sans la moindre petite anicroche, non au contraire elle tentait tant bien que mal de me mettre des bâtons dans les roues et je trouvais ça plutôt intéressant à vrai dire, c'était loin d'être décourageant car je sentais le challenge à 20 km à la ronde et j'étais un grand joueur, souvenir de ma tendre époque de parieur invétéré, ce qui m'avait coûté un paquet d'argent que j'avais fort heureusement regagné plus tard avant d'arrêter définitivement de traîner dans ce genre de combines qui au final ne m'amenaient que des ennuis. Avec les filles en général je n'étais pas vraiment direct, aujourd'hui je suis bien différent de l'époque bénie où mon adolescence et mon innocence me faisait prendre en compte les sentiments d'autrui, on m'avait bien trop brisé le coeur pour que j'accepte de me livrer à ces inepties à nouveau. D'un regard presque ahuri je regardais Remy qui devant moi continuait de sourire, sourire comme si elle savait déja comment allait se terminer la soirée, j'étais pourtant très convaincant mais en général les filles faciles ne sont pas aussi longue à la détente. Tu sais tu ne serais pas la première qui changerait d'avis sur moi après quelques temps, je suis un type très bien, d'ailleurs si tu veux tout savoir je n'ai eu que des relations plus ou moins sérieuses dans ma vie, et elles se sont toutes soldées par un echec... dis-je simplement sur le ton de la conversation en regardant le verre que j'avais dans la main se vider peu à peu. Et juste comme ça, je n'ai jamais trompé mes petites amies, dooooooonc tu peux me faire confiance maintenant. ajoutais-je un sourire en coin perché sur mon visage en signe de victoire. Je savais que ce ne serait sans doute pas suffisant pour la faire venir dans mon lit mais je n'en était pas vraiment loin vu le nombre de verre alarmant qu'elle ingurgitait à la vitesse de l'éclair dépassant même mon seuil de tolérance habituel qui n'était plus très bon depuis que j'avais repris l'alcool après autant d'années. Tu parles que les filles ne tiennent pas aussi bien l'alcool que les hommes, certaines aiment le laisser penser c'est tout, seulement pour nous attirer dans leurs filets, encore un de vos pièges secrètement jalousé par les mecs comme moi évidemment. Je lui fis une petite grimace à la manière d'un enfant qui mettait fin a la conversation par un argument péremptoire et complètement indiscutable.

Je regardais les deux verres qu'elle venait à nouveau de commander et commentait également sa dernière phrase d'un regard presque intrigué et d'une moue que j'aimais appeler une technique de drague mais qui me donnait parfois plus l'air d'un mec constipé qu'autre chose. Je mis un moment à me rasseoir sur ma chaise, je sentais que j'allais avoir un beau bleu sur les fesses le lendemain mais je m'en fichais royalement, la seule chose à laquelle je pensais vraiment était de ne pas finir la soirée seul, je ne voulais même pas forcément coucher avec elle, mais juste avoir quelqu'un à mes côtés. Bien sur, mon premier plan restait de la mettre dans mon lit, je restais un homme après tout, mais un peu d'affection ne serait pas de refus non plus au point où j'en étais actuellement, essayant desespéremment de plaire à une fille qui ne me regarde que comme un ami, enchaînant les histoires d'un soir qui ne menaient nulle part si ce n'est à des gifles et des menaces de mort venant des petits amis des dîtes filles... bref j'étais arrivé à un point de non retour ou une simple amitié me suffirait à aller mieux, malheureusement ce soir j'étais bien trop déchiré pour réfléchir à des choses si profondes, je voulais juste baiser voila tout, manière très crue de le dire mais pourtant la bonne. Merci pour le verre, je te le revaudrais, mais tu sais nous les mecs, n'avons pas toujours une idée derrière la tête, il faut arrêter de généraliser, même si il est évident que tu m'attires beaucoup, tu es mignonne, tu as de la conversation, de l'humour et en plus tu sais boire, j'ai envie de dire, what else ? je la regardais un instant avant de pouffer de rire dans mon verre, un rire incontrôlable du à l'alcool et aussi à ce que je venais de dire probablement, c'était si insensé, quelle fille irait gober ça, je ne pouvais pas me vendre de la sorte alors que l'intérêt principal de la gente masculine a notre époque était le sexe, le sexe et encore le sexe. J'allais dans une direction que je ne pouvais même plus distinguer, je marchais sur des oeufs mais il me fallait encore résister un peu à la tentation de m'effondrer, car j'étais maintenant non loin d'avoir ce que je voulais, so MAN UP and let's see what happen...
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MessageSujet: Re: You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan EmptyVen 28 Sep - 18:56

A présent, mon nouvel acolyte de la soirée semblait déterminé à se vendre et faire sa propre promotion – après tout, ne dit-on pas que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même ? J'avais le droit au refrain de je suis un gentil garçon, je n'ai jamais eu de chance en amour. Yes, bro', know the feeling, been there, done that. Moi aussi, j'étais une gentille fille, avec son petit caractère, soit, mais gentille malgré tout et tout ce que je récoltais était échec sur échec, pauvre petite malheureuse qui se faisait rejeter de tous. En même temps, il fallait dire que j'avais un certain talent à ne choisir que des histoires qui finiraient de toute façon très mal pour moi, et il aurait été grand temps pour moi de changer mon genre d'hommes, le petit con imbu de lui-même avait fait déjà bien assez de ravages dans ma vie. Mais allez dire ça à mon cerveau, lui, il n'en avait strictement rien à faire, le petit con imbu de lui-même lui convenait très bien. But that's not the point. Ethan se vanta également de n'avoir jamais trompé une de ses copines, comme si c'était un point qui allait faire pencher la balance, tant c'était rare. Ce n'était pas parce que j'étais un aimant à mauvais choix que tous les hommes étaient comme Avery. Sans même parler du fait que je n'étais pas exactement toute blanche non plus. Autant dire que ce n'était pas le genre d'arguments qui pourrait me convaincre de partager des ébats enflammés ce soir, si tant est qu'un seul argument ait pu me convaincre de le faire. Le pauvre, j'avais déjà dépassé le stade de la compassion à son égard, il me faisait sincèrement de la peine, à boire son verre comme un malheureux en me contant ses échecs amoureux. « Essaierais-tu de te vendre pour me faire craquer ? Il y a une toute petite chose qu'il faut que tu saches sur les filles : ce sont elles qui s’apitoient sur leur sort, pas les garçons. Eux, il faut qu'ils aient de l'assurance, comme s'ils pouvaient avoir la terre entière d'un claquement de doigts. C'est ça qui nous plaît, on veut pouvoir se dire qu'on a réussi à avoir quelqu'un qu'on pensait ne jamais pouvoir ne serait-ce qu'approcher. Tu comprends ce que je veux dire ? » Mon ton était légèrement moralisateur, comme si je faisais la leçon à un gosse qui a encore tout à apprendre de la vie. Amusant, lorsque l'on savait que j'étais l'éternelle laissée pour compte de la gente féminine. Mais enfin, on avait toujours tendance à donner des conseils aux autres sans jamais les appliquer à soi-même, n'est-ce pas. Je bus une nouvelle gorgée d'une énième boisson. En toute honnêteté, je me demandais comment j'arrivais même à donner le change. L'alcool commençait à faire son effet et je sentais qu'un ou deux verres de plus suffiraient à me faire rouler par terre. Spectacle charmant, s'il en était. Mais enfin, étant donné qu'Ethan n'était pas mieux, au moins je ne prenais pas le risque qu'il se moque de moi. « Tu m'en diras tant... Navrée, mais je ne partage pas ce point de vue. On ne tient pas l'alcool, c'est un fait. Certaines se débrouillent mieux que d'autres, mais vous serez toujours meilleurs que nous à ce jeu-là. Une fille bourrée est juste... bourrée. » commentai-je, inspirée par mes propres expériences. Combien de fois avais-je cru pouvoir tenir la distance pour me retrouver complètement ivre à faire n'importe quoi de moi ? Plus que je n'aurais pu m'en rappeler.

What else avait-il dit. Mignonne, avec de la conversation, de l'humour, et capable de tenir l'alcool. Saint Ethan, charmeur de ces dames. S'il ne s'était pas donné tant de peine à vouloir me séduire, peut-être même que j'aurais envisagé la possibilité de finir ma nuit avec lui. Mais j'avais surtout l'impression d'être la fille géniale qui réussirait à lui redonner confiance en lui, et malgré tout l'honneur et le boost que cela offrirait à mon égo, je n'avais pas envie de l'encourager dans sa spirale de pauvre Caliméro. Il était sympa, un peu lourd, mais sympa, il traversait juste une mauvaise passe. Il s'en remettrait, comme tout le monde. « Donc j'ai tout pour te plaire, mais tu n'as absolument pas envie de me mettre dans ton lit. Hum. C'est intéressant. T'es pas commun comme gars, tu le sais ? » Je lui adressai un sourire encourageant. « En fait, je devrais t'épouser, des perles comme toi, on n'en trouve pas souvent ! » Ma seule pensée à cet instant fut qu'il ne me prenne surtout pas au sérieux, aucune envie d'avoir à lui expliquer que c'était de l'humour. « Allez, relève-toi un peu. Ca pourrait être pire, t'aurais pu être moche. Moi aussi en ce moment c'est pas la grande forme, mais tu sais, ça va, ça vient, tu trouveras quelqu'un de bien, j'en suis persuadée ». Oh que ça sonnait creux, ce genre de discours. J'aurais adressé un regard noir à quiconque aurait eu l'audace de me balancer de telles inepties à la figure, mais Ethan semblait de toute façon bien trop bourré pour pouvoir m'adresser un regard noir. Il n'était pas le seul, d'ailleurs. Moi aussi, je commençais à avoir la vision vraiment trouble. « Tu sais quoi, ce soir je vais t'aider, je vais faire la bonne fée, je vais te trouver quelqu'un qui te reboostera ! » Un discours encourageant accompagné d'une tape sur l'épaule, du genre t'inquiètes mon pote, ce soir je serai ton wingman. Ta wingwoman. Whatever. « Je te garantis que tu ne repartiras pas seul. Allez, debout, on part sur la piste. » Pas avec moi, certes, mais pas seul tout de même. Péniblement, je parvins à me lever de mon siège, titubant à moitié, l'esprit complètement embrumé par les vapeurs de l'alcool. Une Remy au sommet de son art.
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MessageSujet: Re: You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan EmptyMer 17 Oct - 1:53

Remy semblait vouloir m'apprendre comment draguer une fille, comme si elles étaient toutes aussi superficielles et égoïste, toute les filles n'ont pas la chance d'être nées avec du talent de la beauté ma pauvre, je la trouvais tellement culottée de vouloir me faire passer pour un bouseux de première que je terminais mon verre d'une traite, je n'étais même plus attiré par elle tout ce que je voulais c'était lui prouver qu'elle avait tort, à vrai dire je savais qu'elle avait tort mais il me semblait qu'elle préférait avoir des preuves plus concrètes c'est pourquoi je mis dans un coin de ma tête une petite note avec son prénoms en lettres capitales dessus, il n'était pas question qu'elle gagne sur ce coup là, j'étais peut être redevenu un semblant d'alcoolique mais je n'étais pas encore périmé, loin de là. Je te trouves bien présomptueuse, cela dit comme tu l'as si bien mentionné, il y aura toujours des domaines où les hommes battront les femmes à plate couture, c'est un peu une routine pour nous depuis des siècles alors je ne vois pas pourquoi ça changerait parce que les femmes peuvent désormais porter des jupes plus courtes que ce que l'étiquette autoriserait. Je lui fis un léger sourire reprenant un verre à la main, je n'avais plus en tête que le geste de porter ce fucking verre à ma bouche, il ne s'agissait même plus d'étancher ma soif mais plutôt de satisfaire un besoin, un besoin qui était devenu presque naturel comme manger et boire, normalement on parle d'eau mais avec moi on aurait pu créer une distillerie de whisky juste avec quelques poches de mon sang.

Contrairement à son discours précédent, elle se voulait désormais rassurante avec moi, je comprenais que nous avions bien plus en commun que je ne le pensais, elle aussi avait du avoir le cœur brisé et cela ne m’étonnait guère, elle avait le profil type de la fille à qui l’on peut faire croire monts et merveilles pour la décevoir au bout du compte en couchant avec une autre qui est, soit de passage, soit complètement inutile. Oui en général nous les mecs nous quittons les perles rares pour nous retrouver avec celles qui vont finir par nous briser le cœur, c’est une espèce de cercle vicieux dont on ne peut vraiment se défaire. C’est le lot de tout jeune adulte qui se respecte, j’en avais été la victime un bon paquet de fois, j’avais offert mon cœur trop vite pour qu’on me le brise en mille morceaux et aujourd’hui où j’en étais ? Réduit à draguer dans les bras à nouveaux comme si j’avais 18 ans et que j’étais à peine en âge de conduire… je me sentais si pitoyable que je commençais peut être même à croire tout ce que Remy avait pu me dire plus tôt, peut être que je n’avais jamais eu un seul talent avec les filles, peut être que la seule chose qui m’avait sauvé c’était mon physique ? Ce qu’il y a de pire que de ne pas être aimé par quelqu’un c’est que cette personne nous aime uniquement pour notre physique, car cette beauté qui est un véritable cadeau de Dieu n’est malheureusement qu’éphémère ce qui veut dire qu’à la première occasion, à la première ride, à la première panne sexuelle il est évident que madame s’en irait voir un bel étalon de 20 ans sans même regarder derrière elle. Je suis un mec bien ça doit être ça le problème, quand j’essaie d’être un salaud je finis toujours par réellement tomber amoureux de la fille en question, ce qui a le don de m’enerver au plus haut point… je sais que tu ne peux pas comprendre, tu dois avoir un tas de prétendant à tes pieds, tu as un charme naturel incroyable, il te suffit de claquer des doigts comme tu disais sauf que cette fois tu obtiendrais tout ce que tu voudrais…

J’étais tellement à l’ouest que lorsqu’elle me proposa de me trouver une fille pour passer la nuit je ne fis que sourire bêtement et d’un hochement de tête j’acceptais son aide, au point où j’en étais cela ne pouvais définitivement pas être pire. Je pourrais peut-être même rencontrer la femme de ma vie ce soir qui sait ? On ne peut jamais prévoir l’avenir et c’est parfois lors de soirées qui vous paraissent somme toute banales que les choses les plus prodigieuses se produisent. Un pas en avant puis un autre, encore un autre, oui j’étais enfin arrivé sur la piste de danse, je scrutais les filles qui se déhanchaient au rythme de la musique avec un air presque envoûtant, j’aurais tout donné pour qu’une seule d’entre elle veuille bien me regarder, m’adresser la parole ou même me faire un léger sourire, tout simplement pour me sentir mieux, c’était ce dont j’avais besoin, le remède miracle à cette déprime qui durait depuis maintenant bien trop longtemps. Tu sais je ne sais pas si c’est une bonne idée de me faire danser maintenant, je vais avoir l’air encore plus ridicule qu’à l’habituel, tu devrais plutôt reconsidérer ma proposition… prendre un verre dans un endroit plus calme ne serait pas de refus, nous avons tous les deux besoin de désaouler tu ne crois pas ? Enfin je dis ça surtout pour toi après tout comme tu l’as dit les filles ne savent pas tenir l’alcool, je ne voudrais pas qu’un mec finisse par te ramasser quelque part et te faire du mal, je me sentirais trop coupable même si maintenant ça me ferait autant d’effet qu’un suppositoire. Je me mis à pouffer à moitié car je me rendais de plus en plus compte que ce que je disais n’avait aucun sens et que je ferais mieux d’arrêter d’enchaîner les verres si je voulais que ça s’arrête, car je n’étais encore qu’au seuil de ma gloire, je pouvais faire bien pire croyez-moi sur parole. Night is just getting started
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MessageSujet: Re: You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan EmptyDim 28 Oct - 2:34

You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan 793946tumblrm35h9r5lFC1rtyh1lo1500

Sans être une féministe assumée, je me plaisais toujours à dire que la femme était l'avenir de l'homme – et son passé, et son présent – et que sans nous, la vie des hommes serait bien trop morose. Ayant toujours vécu dans une ville cosmopolite et en avance sur son temps, j'avais rarement eu l'occasion de rencontrer des misogynes de première, prêts à reléguer la femme aux fourneaux et au ménage. J'étais personnellement une calamité dès que je m'approchais d'une comptoir de cuisine et mes compétences en cuisine se limitaient à enfourner un plat dans un micro-ondes pour le faire chauffer. Quant à mes compétences en matière de ménage... étant donné le désordre ambiant régnant dans ma chambre, on pouvait difficilement envisager de me reléguer à ce job. J'esquissai un sourire à sa remarque, comme si une jupe plus courte pouvait changer quoique ce soit. Ce n'était pas le physique qui importait dans ce cas précis, c'était la personnalité. Je me gardais bien de préciser que vu son attitude de Caliméro, il n'y avait pas un seul domaine où il ne pouvait pas être battu, excepté dans celui de se morfondre. Mais je n'étais pas si cruelle, n'est-ce pas ? « Je ne porte pas ce genre de vêtements. Et tenir mieux l'alcool qu'une femme n'est en soi pas une qualité dont il faudrait être fier, si tu veux mon avis. En dehors de ça, je pense que nous nous valons à peu près pour le reste. Mais honnêtement, qu'est-ce qu'on s'en fout, pourquoi est-ce qu'on parle de ça d'ailleurs ? » questionnai-je, cherchant dans mon esprit embrumé à retrouver le motif de ce débat sur l'égalité homme/femme. Je me croyais revenue à l'époque du lycée. Les yeux dans le vague, perdus à contempler mon verre à nouveau vide, dernier d'une longue série, mais certainement pas dernier de la soirée, je l'écoutais distraitement se plaindre – une fois de plus – un sourire se dessinant petit à petit tandis que je découvrais l'absurdité de la situation. Evidemment, Remy, toi tu es jolie, tu as tout le monde à tes pieds. Tu parles d'un cliché. Je n'avais pas plus de prétendants à mes pieds que lui, ce qui était bien regrettable, certes, mais était véridique. Je n'étais pas sûre de savoir comment interpréter ce qu'il disait, si c'était un simple constat blasé, ou si derrière se cachait une nouvelle tentative maladroite de me séduire, ce dont il semblait être l'expert. Les hommes maladroits avaient un certain charme auprès de la gente féminine. Manque de chance, je me classais dans la catégorie des filles automatiquement attirée par le plus grand des cons à quinze kilomètres à la ronde. Eux a priori savaient très bien comment être un salaud et ne pas tomber amoureux de la fille. Probablement qu'Ethan devrait suivre des cours avec eux, il deviendrait lui aussi un expert en la matière. « Peut-être que si tu ne cherchais pas à te donner un genre, tu n'aurais pas ce problème. Il y a des filles qui ne sont pas nécessairement attirées par les salauds et qui au contraire seraient ravies de rencontrer le mec bien que tu prétends être. Bon, pas moi, parce que moi malheureusement mon type, c'est justement le salaud de service, mais je suis un cas à part. » Je sirotai une gorgée de mon verre que j'avais fini par faire remplir de nouveau. De quoi avait-on l'air, à nous morfondre et nous plaindre de l'atrocité de nos vies sentimentales, au lieu de profiter gaiement de la soirée ? Son attitude de victime allait finir par déteindre sur moi si nous continuions à parler. « Des filles avec un charme naturel incroyable, il y en a par centaines à Berkeley. Tu crois sincèrement que parce que je suis soi-disant mignonne, ce qui reste discutable, j'ai la Terre entière à mes pieds ? Crois-moi, je ne suis pas mieux servie que toi. Mais je n'en fais pas un drame et je ne me positionne pas en victime. » Pas comme toi, eus-je envie d'ajouter, mais le pauvre, si je l'enfonçais encore un peu plus, il aurait été capable de partir se suicider au coin de la rue en se jetant sous les roues d'un taxi. Ma soirée n'avait définitivement pas besoin de ça. Je l'obligeai à se lever, avec difficulté, réfutant d'un simple geste de la main son refus. Non mon garçon, fini l’apitoiement sur ton propre sort, si je continue à parler avec toi, tu vas réussir à me déprimer pour les semaines à venir. Autant faire quelque chose d'amusant à la place. « Rassure-toi, je suis une bien piètre danseuse, mais je t'assure que si on continue à parler, sachant que le nombre de verre avalé augmente exponentiellement, on va finir tellement ivre qu'on s'endormira sur le comptoir. Allez, debout Ethan, en plus j'adore cette chanson. » Les premières notes de We Are Young résonnèrent dans le club, et les gens se mirent naturellement à danser et à chanter en cœur. « Give me a second, I, I need to get my story straight, my friends are in a bathroom getting higher than the Empire State » entonnai-je à mon tour, me faufilant tant bien que mal avec Ethan plus profondément dans la foule. « Maintenant, enlève ton air de malheureux et souris, montre que t'as confiance en toi. Tu vois la fille là-bas ? Tu vas la voir et tu la dragues, en étant toi-même, au feeling ! Interdiction de lui dire plus de deux phrases, tu vas la faire fuir sinon. Allez, vas-y ! » lui criai-je, pour couvrir le son de la musique. Certaines langues mal intentionnées auraient vu là un moyen de me débarrasser de lui, mais je n'étais pas si mauvaise – et surtout pas si malhonnête. Non, j'avais réellement envie de l'aider à regagner un peu de confiance en lui, considérons cela comme mon acte de bonté de la semaine. Et peut-être qu'une fois son égo reboosté, sa compagnie se révèlerait un peu plus joyeuse et me donnerait envie d'aller boire un verre dans un endroit plus calme.
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MessageSujet: Re: You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan You'll never be able to call me Sam, EVER AGAIN •• Remy&&Ethan EmptyMar 30 Oct - 19:15

Devant le regard de Remy je ne pouvais simplement pas résister à l'appel de l'alcool, elle me renvoyait une image de moi que je n'avais plus voulu voir depuis un bout de temps. Je ne me considérais pas comme un cas désespéré mais lorsque l'alcool venait embrumer mes pensées, il devenait impossible de me raisonner, je devenais le mec le plus inutile du monde qu'aucune fille ne voudrait regarder autrement que comme un bon ami et encore... j'avais l'air tellement pitoyable que je me dégoûtais presque de moi même, sans parler de cette discussion sur les hommes et les femmes où j'essayais brillamment de démontrer à quel point nous les mecs étions des alcooliques nés. Je ne sais pas trop ce qui a pu nous amener à parler de ça mais je crois que demain heureusement pour nous, on aura tout oublié alors pourquoi s'en inquiéter maintenant, passons juste à la suite ! Je lui fis un petit clin d'oeil vidant à nouveau la fin de mon verre qui était désormais désespérement vide, je n'attendais qu'une chose c'était que le barman s'approche à nouveau de moi pour lui glisser un billet à la main afin que d'un geste du bras, presque de façon magique, il vienne remplir mon verre à nouveau, j'avais l'impression qu'ils se remplissaient presque d'eux même vu l'allure à laquelle la jolie blonde et moi enquillions nos boissons à la vitesse de la lumière. Cela dit, je n'étais en rien gêné devant elle, j'avais plutôt l'impression qu'on se ressemblait beaucoup, que nous étions simplement deux paumés qui se rencontraient là par hasard et qui refaisaient le monde essayant tant bien que mal de se rassurer en voyant l'autre dans un pire état. Evidemment cela n'aidait en rien mais passons. Quelques minutes plus tard qui m'avaient paru être des heures, elle me proposa d'aller danser sur la piste, oui la chanson de madame était en train de passer, bien que je redoutais que derrière cette proposition se cachait une manière déguisée de me caser avec la première salope du coin. Je la suivis néanmoins sur la piste, toujours avec mon verre à la main et mimant les paroles de cette hymne que tout le monde connaissait évidemment aux US comme ailleurs. J'y vais vraiment pour te faire plaisir tu sais, je suis un danseur immonde, c'est presque aussi pire que ma façon de draguer si tu veux un moyen de voir le niveau... enfin j'y vais j'y vais pas la peine de me bousculer, je te laisse te faire draguer par les espèces de geeks qui sont en train de baver devant tes hanches, bon courage ! Je riais avant de me diriger vers la fille qu'elle m'avait indiqué plus tôt, elle semblait seule et pourtant je voyais tous les mecs lui tourner autour, je ne me sentais pas vraiment à l'aise pour lui faire la cour là tout de suite, de plus d'après les règles de mon ami de ce soir, je n'avais le droit que de lui dire deux phrases, je devais soigneusement les préparer dans ma tête si je ne voulais pas me taper la honte de façon majestueuse. Euh... je m'appelle Ethan et toi ? elle me répondit quelque chose que je ne compris bien sur pas vu l'état avancé d'ébriété dans lequel j'étais ajouté au bruit infernal que faisait la musique. Dis il me semble que je t'ai déja vu sur le campus, je peux prendre ton numéro de téléphone ? J'étais tellement enthousiaste que lorsque quelqu'un me bouscula en dansant, je renversais directement la moitié de mon verre sur la robe de la jeune femme que j'avais pour cible. Elle me retourna une belle gifle avant de se diriger à tout vitesse vers les toilettes accompagnée de deux autres filles qui devaient certainement être ses back up pour ce soir. Je revins tant bien que mal vers Remy avec un air résigné. J'avais réussi à lui demander son numéro elle était prête à me le donner mais un espèce de connard m'a bousculé et j'ai finis par lui gicler dessus... enfin je veux dire l'éclabousser... enfin tu as compris ! Je riais moi même de ma connerie avant de voir un mec débouler de nulle part, m'attraper par le col et me soulever de terre. Je n'avais plus vraiment mes reflex et tout ce que je pouvais faire c'était de me débattre comme je le pouvais au milieu de la foule. Il me cracha pratiquement au visage que c'était sa copine que j'avais essayé de draguer et que si je ne jetais encore ne serais-ce qu'un regard vers elle j'étais mort. GE NIAL. C'était exactement ce dont j'avais besoin ce soir, j'attendis qu'il me repose sur le sol pour me diriger vers Remy, j'étais complètement dévasté mais aussi en colère qu'elle me donne des idées aussi saugrenue ! Je la pris par la taille avant de la rapprocher de moi, me déhanchant étrangement bien contre elle, c'est dans un espèce de rock improvisé que je venais de l'entrainer presque contre son gré. Tu vois que je peux être un mec cool et marrant quand je veux, j'avoue que la je suis complètement défoncé ça doit etre pour ça que je me met à danser à peu près bien. Je riais et je vis qu'elle me regardais avec un air complètement ahuri, je lui tirais la langue avant de lui tendre la fin de mon verre en gage de paix. Merci pour cette soirée en tout cas ça faisait longtemps que je ne m'étais pas amusé autant et j'en avais vraiment besoin ! Tu veux faire quelque chose de spécial maintenant ? J'ai une faim de loup personnellement donc si tu veux on peut se trouver un vendeur de hot dog dehors et continuer de discuter sur le pourquoi du comment de notre apitoiement respectif ?
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