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« j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥

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MessageSujet: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ EmptyJeu 19 Juil - 0:02

Auniel ♥


    Dix ans, dix et longues années. Belles, je ne savais pas, mais des tonnes de choses avaient changé depuis la promotion de 2012. Depuis six ans, j’étais enfin casée, j’occupais une grande place dans la direction de la Bulgarie bien que je n’étais pas encore présidente, avec Meleya s’était presque la même chose étant donnée que notre mère Eva nous laissait de plus en plus de liberté au niveau de la prise de décision. La maison à New York prenait des allures calmes, les valises fin prêtes pour passer quelques jours à San Francisco, j’appréhendais tout de même de retrouver des gens que j’avais parfois trainé plus bas que terre. M’enfin, si les gens n’étaient pas capable de comprendre de savoir que l’on pouvait changer avec le temps, je n’étais pas responsable non plus. « Danahiel, t’es prêt à y aller ? » Je faisais maintenant ma vie depuis tout ce temps avec Danahiel Ethan Kennedy, qui malgré les tournures et les révélations qu’il y avait pu avoir au cours de nos vies, aussi bien moi par mon passé, que lui avec Sutton et ses aventures avec Jodie, sans compter la maladie, nous avions fini par être ensemble. Et amoureuse surtout. Qui l’eut cru, une Aurea amoureuse, il y avait dix ans, cela ne serait jamais arrivé.

    Du lendemain, nous étions arrivée à San Francisco, l’avion m’avait légèrement paniqué alors que j’étais une grande habituée. Avec la Bulgarie, je voyageais régulièrement avec Meleya à différent endroit de la planète. Mais tout n’avait pas changé non plus, j’avais gardé ce côté impassible à montrer mes sentiments. Il y avait quelques jours, j’avais surement appris la nouvelle qui allait changer beaucoup de chose dans les prochains mois aussi bien pour lui que moi. A vrai dire s’était même une grande première moi, étant donné qu’il y avait maintenant dix ans, j’avais mis un terme avant d’arriver à ce que j’appelais un cauchemar. Aujourd’hui, j’étais bien décidée à assumer tout cela. Je ne savais pas encore comment j’allais lui annoncer ça, mais ça faisait maintenant deux semaines que je ruminais toute seule à savoir comment j’allais lui dire ça.
    Dans une jolie robe noire assez courte à dos nu de grand couturier, je traversais avec Danahiel les couloirs de cette université qui m’avait traversé tellement d’aventure. Celui qui était maintenant mon homme, n’était déjà pas très friant de ce genre de rencontre, mais il était très beau et avait fait un sacré effort pour être présent. En même temps, avec mes nouvelles fonctions, les apparitions en publiques, il devait s’y faire. Ces couloirs, si je n’avais pas gardé ce côté froide, j’en aurais surement versé une larme, mais il ne fallait pas rêver. Je n’avais déjà pas montré la moindre émotion à mon échographie de datation, je n’allais surement pas en avoir en traversant ces couloirs. « Allez fait pas cette tête, ça va être sympa, j’en suis sur ! » Enfin pas si sur que ça, mais pourquoi pas après tout, je me demandais juste comment tout le monde avait évolué, ça se trouvait les reines de beauté étaient devenues des baleines, et encore s’était méchant pour les baleines. A l’entrée je jetais un œil à droite et à gauche pour voir un peu le monde qu’il y avait. « Je te laisse quelques instants, je vais dire bonjour à quelques personnes. » adressais-je à mon homme en l’embrassant au coin des lèvres. Je n’étais pas admirative des grandes démonstrations en public, au contraire. J’avais surtout repéré Meleya à qui je devais parler, et quelques personnes qui avaient marqués les six années d’études que j’avais faite pour obtenir mon diplôme en psychologie. « Je te retrouve plus tard chéri, je suppose que tu as bien des personnes que tu veux voir.» Je déposais une dernière main le long de son bras avant de rejoindre ma sœur et les visages qui me semblaient familier.

    Un peu plus tard, je retrouvais Danahiel non loin du bar, mais sans verre à la main. « Tu m’offres un verre ? » dis-je avec un ton dragueur comme je l’employais au temps des études pour draguer le premier mec qui passait. Je prenais l’une des coupes qui étaient présentées avant de le reposer et de me rappeler ce que j’avais tant besoin de lui dire et donc de reposer cette dernière. Je prenais mon compagnon par le bras avant de me dirigeait vers les couloirs de l’université. « Le nombre de personne que j’ai plus maltraité dans ces couloirs. » J’en rigolais presque parce qu’à l’heure actuelle ça ne représentait plus que des gamineries. Je ne disais pas que j’allais donner le bon dieu sans confession maintenant à ses personnes là, mais je ne les traiterais plus comme ça non plus. « Tu passes un bon moment chéri ? Tu as vu Jodie ou Sutton ? » Je savais que s’était des sujets délicats dans le couple que l’on formait désormais, mais on pouvait les aborder tout de même. Qui sait, les vieux démons de l’université réveilleraient des natures que l’on pensait oublier comme les sales caractères et les engueulades, bien qu’il parait que l’énervement n’était pas conseillé.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ EmptyJeu 19 Juil - 1:31

❝LORSQU'ON A RIEN, ON A RIEN A PERDRE❞
Aime - la ! Aime - la crétin ! Aime - la comme tu n'as jamais aimé, elle te fera peut etre aimer la vie. Et ça c'est le cadeau le plus précieux qu'une personne puisse offrir à une autre.


Il serait bien resté dans son lit, sous sa couette. Mais non, il y avait cette fichue réunion des anciens élèves à laquelle Auréa tenait tant à assister. Il trouvait ça bête. Cette réunion n'avait aucun sens, ni pour lui, ni pour elle. A quoi ça servait d'aller retrouver des gens que l'on a méprisé durant toutes nos études? Leurs faire coucou n'intéressait pas plus que ça Danahiel, ils n'avaient rien à lui apporter, si ce n'est la promesse d'une soirée totalement ennuyeuse. Mais il avait accepté sans rechigner. Enfin sans rechigner bruyamment. Si ça pouvait lui faire plaisir, ça ferait aussi plaisir au Kennedy alors. C'était peut être leurs dernières soirées qu'ils vivaient en ce moment, alors autant en profiter et faire le maximum de trucs, en passant par l'excitant et l'ennuyant. Au moins, il pourra mourir la conscience tranquille et la tête pleine de souvenir. Ouais, ça serait sympa. Auréa n'aimait pas quand il parlait comme ça. Elle le trouvait plus que pessimiste et passait ensuite sa journée à lui faire la tête. Danahiel se demandait si elle se rendait parfois compte que lorsque son médecin lui avait annoncé qu'il était malade, il n'avait pas un rhume, mais un cancer des poumons. Il se demandait si elle se voulait la face où si elle ne comprenait vraiment pas qu'il n'avait que très peu de chance de s'en sortir. Sa mère était morte de la même maladie. Elle n'avait pas survécu, pourquoi Ethan survivrait? Peut être que ça se trouve dans les gênes, il n'en savait rien. Cela devait faire huit mois qu'il avait arrêté de bosser. Ce n'était pas plus mal, mais il s'ennuyait à force, entre les affaires d'Auréa et visites à l'hôpital en tant que patient en non en tant que chirurgien.. Oui, ça avait de quoi lasser. Mais il avait quand même accepter de faire les valises et de partir à San Fransisco. Le sourire aux lèvres n'était pas de la partie mais il était sûr qu'Auréa comprendrait. Ouep, tout est okay. Direction l'aéroport. Quoique si tu veux, on peut encore changer d'avis, laisser les valises à New York et faire des câlins sous la couette. L'un ou l'autre, tu préfères quoi? Le Kennedy avait prit un ton détaché, mais se dirigeait trente seconde plus tard vers la porte d'entrée de la maison les valises dans les mains. Il était sérieux pourtant. Les câlins c'était mieux que les réunions à deux balles. Il avait bien changé, quand même. Bon, niveau câlins, non, mais dix ans avant, Ethan n'aurait jamais accepté d'aller à une réunion dans le seul but de faire plaisir à sa copine. Sauf que là il s'agissait d'Auréa, et les années avaient défilés, et les avaient sûrement assagis. Auréa. On lui aurait dit qu'il tomberait amoureux d'elle dix ans plus tôt, il aurait rigolé. C'était impensable. Mais maintenant, c'était fait. Jodie l'avait quitté, ayant peur de l'instabilité du jeune homme, et Auréa était arrivé. Elle avait prit une place énorme dans la vie de Danahiel. C'était grâce à elle si il se battait contre son cancer et qu'il n'était pas mort d'une overdose quand il déconnait. Oh, il ne se droguait plus. Ou très peu. Il fumait, surtout. Et les fois où il se droguait, c'était lorsqu'il apprenait que son cancer gagnait du terrain. Mais Auréa ne le savait pas. De tout façon, il allait mourir. Et hop, le lendemain, il se retrouvait en costume, prêt à se joindre à toute cette bande d'imbéciles pour le plaisir de sa copine. Brave le Kennedy. Auréa était naturellement belle, et la voir comme ça fut la seule chose qui redonna le sourire à Danahiel. Elle était à lui, il n'allait pas se priver pour se rincer l'œil. Ce fut dans les couloirs de l'université qu'il perdit vite le sourire. Des souvenirs lui remontaient à la tête, et le stress montait. Un stress injustifié et des souvenirs normaux - quoique si tabasser une multitude de camarades et planquer de la drogue dans son casier étaient des souvenirs normaux -, pour une réaction anormale. Ouais, c'est ça, et les poneys font des cacas papillons. On va tous se bouffer le nez en essayant de savoir qui a le mieux réussit sa vie, ça va être ça et uniquement ça Auréa. Une sorte de fatigue s'était faite ressentir dans sa voix. A peine arrivé déjà fatigué, il avait fait fort. Arrivé dans une bibliothèque totalement réaménagée pour l'occasion, Auréa s'en alla alors pour aller dire bonjour à du monde. Peuh, qu'elle aille se salir les mains pour rien. Danahiel haussa alors les épaules d'un air totalement désintéressé, répondant à peine à son baiser, et s'en alla au bar.Non, il n'avait personne à voir. Il était venu pour faire plaisir à sa copine, pas pour retrouver du monde. De toute façon, la plupart des personnes qui se trouvaient ici, ils leurs avaient tous fait passer un mauvais quart d'heure durant leurs vie d'étudiant, il n'allait pas venir tout pénard les saluer maintenant, il était pas fou non plus. Alors.. Il s'était réfugié au bar. Il en avait des souvenirs ici, par contre. Comme celui du bal, où il avait apprit que Jodie était enceinte, et qu'elle, elle avait apprit que Danahiel n'était pas Sky. Apocalyptique était le mot de la soirée. Le plus drôle était que celle qui avait largué la bombe était Auréa. Un léger sourire aux lèvres, il contempla les alcools. Avant, il lui faisait envie. Plus maintenant. Ils n'avaient plus de goûts, ils étaient tous fades pour lui. Auréa arriva alors derrière une voix d'aguicheuse qu'il ne connaissait que trop bien aux lèvres. Le jeune homme rigola doucement tout en secouant la tête. Oui, ça remontait à longtemps ça aussi. Maintenant, elle s'était assagie. Elle était devenue parfaite quoi, son côté chiant avait disparu. Si vous le voulez mademoiselle. Mais je vous préviens, je compte bien vous faire boire plus qu'un verre pour qu'à la fin de cette soirée, vous acceptiez que nous nous retrouvions dans une chambre d'hôtel, loin de ce monde, où nous pourrons nous prouver notre amour. Il arrivait encore à faire de l'humour, c'était un miracle. Mais de toute façon, il n'avait même pas besoin de bourrer Auréa pour parvenir à ses fins. C'était une gentille petite fille maintenant. Danahiel li servit alors un verre avant de l'embrasser rapidement. Mais sa bonne humeur s'effaça bien vite lorsque la brune mit sur le tapis le sujet "Sutton". Sa mine se renfrogna et il se mordit la lèvre. Non. Je ne les ai pas vraiment cherchées, en fait. Je ne sais même pas si j'ai envie de les voir, tu sais. Sutton me manque oui, mais... J'ai plus la tête à rien. Elle n'a pas besoin d'un père malade. Surtout qu'elle a un père de remplacement maintenant. Elle ne doit même pas savoir que je suis son père. Un grimace se forma sur son visage. C'était dur de se dire que son rôle était assuré par un autre, et que sa fille ne le considérerait jamais comme son père. Qu'elle ne l'appèlerait jamais "papa". Il était sûr qu'elle avait déjà appelé "l'autre" comme ça. Danahiel attrapa Auréa par la taille et la cala dans son bras, contre son torse. Et puis, si je suis venu, c'est pour toi. J'ai pas envie d'aller courir après toute l'université. Maintenant, c'est toi, et rien que toi. Le reste, je m'en fiche. Vu le peu de temps qu'il me reste, je ne vais pas la gâcher à courir après le passé.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ EmptyJeu 19 Juil - 22:35

Auniel ♥


    Rester sous la couette, l’idée était bien bonne tout de même. Après, je ne devais aucun compte à personne de ceux que j’avais fréquenté il y avait dix ans, mais j’étais curieuse. Berkeley, l’université qui était dite si prestigieuse avait-elle fait des miracles pour nous qui y étions ? J’en avais de gros doutes tout de même. Certain avait tout de même leur nom qui apparaissait dans l’édito de presse, comme Eden Hastings-Matveïv qui avait son nom dans le magazine Vogue, elle qui m’avait clairement annoncé qu’elle était la cause de la mort de mes parents adoptifs. Elle avait finalement réussit dans la vie, je n’avais jamais eu de nouvelle depuis la fin de l’université, et je n’avais pas spécialement tenu à garder un contact avec elle non plus. Lucile, ou encore Lubja, étaient par contre des personnes à qui je continuais de parler, et d’apprécier toujours autant malgré les années qui avaient passé. Nous descendions tous les deux nos valises, Danahiel me donnait un coup de main pour descendre mes valises de l’étage, nous resterions sur San Francisco quelques jours, mais comme toujours, j’avais prévu autant de vêtements comme si nous partions pour deux semaines. On ne savait jamais quel temps il pouvait faire à San Francisco. Foutaise les histoires de réchauffement climatique. « Ne me prend par les sentiments. » rigolais-je, en m’approchant de mon ancien gamma comme si j’allais accepter sa proposition. Je le tenais par le col de son tee-shirt, le dévisageant avec envie. Je me penchais au creux de son oreille. « Ne rêve pas, on prend les valises et on retourne à San Francisco. » Je me décollais enfin de lui me dirigeant vers l’entrée de notre maison, m’assurant que j’avais bien les billets d’avions dans mon sac à main. Le cerveau de la maison, s’était miss Ivanova.
    Une Ivanova ne changeait jamais totalement. J’avais cependant grandement murit ne m’attaquant plus à la première personne que je croisais, mais par contre, j’avais gagné en charisme. Eva restait maintenant en Bulgarie, Meleya et moi on voyageait à travers le monde afin de défendre notre pays. Même si l’Italie restait le lieu le plus cher à mes yeux, j’avais enfin accepté que la Bulgarie fût également une partie de ma vie. Mais il n’était toujours pas question d’accepter Eva comme une mère, et ça ne serait surement jamais le cas. En traversant les couloirs de l’université, finalement rien n’avait vraiment changé dans le décor, et je passais devant mon ancien casier qui était maintenant décoré au blason de l’équipe de football de l’université. Si la confrérie Iota existait encore, s’était très certainement un ou une de cette confrérie qui occupait le casier. « Arrête, si ça se trouve tout se passera bien Danahiel. Je te rappelle que je n’étais pas la plus appréciée à l’université. La biatch de première, ne laissant pas de cadeau à personne. Je n’ais pas que des amis qui m’attendent là dedans non plus. » Même si ça me faisait sourire, ça m’angoissait, et la présence des caméras ne changeait rien à tout ça. Alors que j’étais sans Danahiel en train de parler avec une personne dont je ne me souvenais même pas là, j’eus le droit à quelques questions. « Mademoiselle Ivanova, qu’êtes-vous devenu depuis l’obtention de votre diplôme ? Comment vous sentez-vous et êtes vous heureuses de retrouver vos anciens camarades ? Avez-vous gardé contact avec certain d’entre eux ? » Bref, autant de question auxquelles je répondais les unes après les autres sans rechigner. En même temps, j’étais habituée aux questions donc j’avais une grande facilitée pour ça.
    Au bar, je retrouvais l’homme qui partageait le même lit que moi. Comme au bon vieux temps, je cherchais à le séduire, bien que je n’avais plus de preuve à lui fournir de ce côté-là. Je rigolais en l’entendant faire une réflexion de la sorte. « Vous comptez me saouler ? Votre côté gamma revient très vite au galop Mr Kennedy. On se retrouvera loin de tout ça dans quelques heures et ne t’inquiète pas que je n’aurais pas besoin de boire pour finir sous tes draps. » Un joli clin d’œil, je tenais mon homme par la taille, avant qu’il ne se serve à son tour. Pour moi, la soirée se faisait sans alcool, à bien des regrets, et je prenais un verre de jus d’orange. Un peu de vitamine ne me ferait pas de mal pour tenir le reste de cette soirée.
    Dans le couloir avec chacun nos deux verres, j’évoquais le sujet houleux de Jodie et Sutton. Je lui pinçais sa joue comme un gosse en voyant sa mine renfrognée. Pour moi, cette situation avec son ex et sa fille le bouffait bien plus qu’il ne souhait se l’avouer. « Personne ne peut remplacer le fait que tu sois son père Danahiel, pas même Jodie ou Gaël. » Et j’étais bien placée pour savoir que même s’il venait à mentir à Sutton, tout finirait forcément par ce savoir. Avec mon histoire et mon vécu, je ne supportais que difficilement le comportement de Jodie face à Sutton pour Danahiel, elle n’avait aucune jugeote pour faire un truc pareil. Mon ancien gamma m’attirait contre lui, et je me callais sans émettre la moindre opposition. Je nous guidais vers les escaliers le plus proche pour m’assoir tout prêt de lui, je laissais un moment de silence. Je n’aimais pas l’entendre parler de la sorte. Ça par contre, ça avait le don soit de me mettre en colère soit de me faire pleurer. « Chéri, Sutton reste ta fille et si tu as envie de la voir tu peux. Et ne parle pas du peu de temps qu’il te reste d’accord ? La médecine fait des progrès, tu es médecin tu sais tout ce qu’elle peut faire. Et à vrai dire, tu ne vas pas avoir d’autres choix que de t’en sortir, et je te botterais le cul s’il le faut. » lui sourais-je avant de me tourner vers lui et de l’embrasser de nouveau. Oui j’en profitais maintenant car après lui avoir appris la nouvelle et être devenue une baleine sur jambes, pas sur que mon potentiel séduction serait assez haut pour être encore désirable.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ EmptyVen 20 Juil - 0:04

❝LORSQU'ON A RIEN, ON A RIEN A PERDRE❞
Aime - la ! Aime - la crétin ! Aime - la comme tu n'as jamais aimé, elle te fera peut etre aimer la vie. Et ça c'est le cadeau le plus précieux qu'une personne puisse offrir à une autre.

Les retrouvailles, elles servent lorsqu'on a des gens à retrouver. Comme son nom l'indique quoi. Mais Danahiel n'avait personne à retrouver, et il doutait du nombre de personne qu'Auréa allait voir durant la soirée. Elle ne pouvait tout simplement pas passer un coup de fil pour prendre des nouvelles? Le téléphone, ça passe partout dans le monde chérie. Qu'est-ce qu'il n'aurait pas donné pour rester à New York à sa petite amie à se la couler douce dans le lit. Danahiel fit d'ailleurs la proposition, mais elle ne fut pas retenue. Oh, je ne te prends pas par les sentiments, je te prends pas autre chose cette fois. Un sourire coquin pour répondre à ses airs aguicheurs. Il l'embrassa alors doucement, sachant très bien que rien ne la ferait changer d'avis. Ouais, ça doit être ça être amoureux: supporter tous les petits caprices des autres. D'habitude, Ethan ne supporte pas les caprices. Là, c'était le cas. Les valises prêtes, direction l'aéroport. Danahiel n'aime pas l'aéroport. Il y a tout le temps pleins de monde, de jour comme de nuits. Les gens se bousculent et ne font attention à rien. Il ne prenait l'avion vraiment pas souvent - et heureusement d'ailleurs -, où juste pour le travail d'Auréa. Lors de manifestions ou d'autres trucs, il se devait d'être là, mais il ne servait pas à grand chose. Il faisait figuration, il se fatiguait pour rien. Quoique que maintenant, avec son cancer, on lui fichait la paix, c'était plutôt cool. La soirée arriva plus tôt que prévu, et à peine s'était-il rendu compte qu'ils avaient atterris à San Francisco qu'il se retrouvait en costume devant le parking de l'université. Des journalistes s'y trouvaient, et essayaient tant bien que mal de faire leurs comptes en interrogeant tout le monde. Certaines personnes voulaient bien se prêter gentiment au jeu, d'autres pavanaient tels des biatch et d'autres ignoraient totalement les caméras. C'était un ballet plutôt marrant à regarder, même si les flashs des appareils photos avaient de quoi illuminer les yeux. Cinq minutes plus tard et le couple se trouvaient des les couloirs qui avaient bercés leurs jeunesses. Pour un peu, il serait bien rentrer dans une salle de classe en y mettant la merde, juste pour voir, et laisser une dernière trace de la promotion gamma 2012. Ouais, ça aurait été sympa. Mais ouiiiii, tout se passera bien, mais ça va être chiant, c'est tout. Personne ne va sortir un flingue et régler une bonne fois pour toute ses comptes, mais voilà quoi. "Oh, salut, alors, tu fais quoi dans la vie? T'es chômeuse? Oh, moi je suis reine inter-galactique, j't'ai baiséééééééééééé! Salut la moche." Les gens vont se sourire par devant et se cracher dessus par derrière ce soir. Et Danahiel avait passé l'âge de ce genre de comportement. Pour lui c'était fini tout ça. Il avait toujours son petit côté connard et emporté, mais il s'était largement calmé. Et ça, à cause de la maladie. Elle l'avait fait violemment chuter de son pied d'estale, et il s'était rendu compte qu'il avait passé sa vie à être un connard. Qu'en fait, il n'était à l'abris de rien, et, surtout, qu'il allait mourir comme sa mère. Lui qui cherchait des points communs avec elle, il allait au moins en trouver un, cool. Auréa quitta le jeune pour aller faire coucous à des gens qu'elle croyait reconnaître, tandis qu'il se dirigeait vers le bar, un air dépité sur le visage. Là, ils avaient bien sûr le doit à l'alcool, pas comme avant. Bandes de cons va. Il ne prit rien, n'étant pas d'humeur à boire. Et l'alcool ne lui faisait pas du bien, de toute façon. Auréa revint ensuite, un sourire aux lèvres, après s'être servie du jus d'orange. Danahiel regarda le verre du coin de l'œil. Elle ne prenait pas d'alcool, tiens. Pour une fois, c'était rare. D'habitude, elle prenait toujours un petit quelque chose. Elle devait être stressée par tout ça, finalement. Evidemment. Vous avez l'air intélligente, en plus d'être belle, mademoiselle. Si un jour nous avons des enfants, il y a fort à parier qu'ils deviendront les rois du monde! Sauf qu'aucun enfant n'avait été mis en route et qu'il n'avait pas lancé le sujet souvent. Pour l'instant, Danahiel n'était pas vraiment certains de vouloir un enfant. A quoi bon, si ce dernier ne connait pas son père. Il donnait déjà assez comme ça avec Sutton, pas besoin d'aller se briser ailleurs, ça ferait deux gosses sans papa. Oh mais je n'en doutes pas, tu vas me faire passer une excellente soirée. Auréa entraîna alors le jeune homme dans les couloirs, s'éloignant de la foule. Tant mieux, il commençait à faire un peu trop chaud là. Mais la bonne humeur avait disparu, Auréa aillant évoqué le sujet de sa fille. Il n'aimait pas trop en parler en ce moment. Elles vivaient de leurs côtés, tant mieux si elles étaient heureuses. Ouais, mais je suis pas dans son coeur. Elle ne sait même pas que j'existe. Elle est trop petite, elle ne se rend pas compte, et Jodie aillant la garde, elle m'oubliera, et ça sera Gaël qu'elle appellera papa. Que grand bien lui en fasse. Il avait beau se montrer impassible, ça le travaillait, et il y pensait souvent. Jodie avait été une partie de sa vie, et Sutton était de son sang. Si elle vivait, c'était grâce à lui. Danahiel prit alors la jeune femme dans les bras, tandis qu'elle les emmenaient vers les escaliers. C'était un coin sympathiquement tranquille, il n'aurait pas supporté davantage. Il cala sa tête contre la sienne en fermant les yeux, et respira son parfum. Qu'il se calme, ça ne serait à rien. La garde, c'est Jodie qui l'a. Et ça nous fera plus de mal que de bien de fonctionner comme ça. Un faible sourire aux lèvres, qui s'envola comme de la poussière. Arrêtes Auréa. La médecine ne guérit pas tout, tu le sais très bien. Je ne veux pas que tu te voiles la face pour qu'au final tu tombes de très haut. Promets le moi.. J'ai les poumons atteints. Les poumons, pas les reins. On fait rien sans poumons. L'ancien gamma ferma les yeux. Je ferais ce que je pourrais, mais je ne peux rien promettre. Elle n'aura plus qu'à aller sur adopteunmec.com et le tour sera joué. Tu sais quoi? Je t'aime. Et si je meurs, je viendrai te hanter, comme ça, on sera toujours ensemble. Ridicules. Etha répondit au baiser de la petite brune et en profita pour passer délicatement une main sur sa taille pour la rapprocher de lui. Pour un peu, on rajoute un lit, et la voilà, la chambre d'hôtel. Et toi? Bonne soirée?
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ EmptyVen 20 Juil - 1:12

Auniel ♥


    Il y avait dix ans, me parler d’amour ou d’enfants était une chose improbable. J’avais juste l’impression d’être un train qui roulait à une vitesse folle sans même avoir la possibilité de le ralentir. Ma vie politique avec Meleya, mes voyages, m’occuper d’Enzo aussi qui avait maintenant vingt et un ans, qui avait atterrit dans la confrérie des Alpha comme ma jumelle justement. Il basculait entre l’université, et l’aide qu’il apportait à ma marraine. Je n’avais malheureusement plus trop le temps d’aller la voir, mais je savais qu’Enzo prenait la relève maintenant. Il habitait la maison que nous avions avec Danahiel à San Francisco quand nous n’y étions pas, ou alors il logeait à la confrérie Alpha. Avec beaucoup de mal, j’avais réussi à la récupérer à cette tante en Italie, que je ne voyais plus du tout. J’adorais toujours mon Italie, et je tannais encore Danahiel pour que nous allions vivre à Florence, mais ce n’était pas encore ça. Maintenant qu’il connaissait le passé que j’avais avec mon pays qui m’avait vu grandir, lui ne portait pas l’Italie dans son cœur. Nous y allions juste de temps en temps pour mettre une fleur sur la tombe de mes parents adoptifs, il était tout à mes yeux, bien plus qu’Eva qui n’était qu’une blague dans toute cette histoire. Enfin la blague aussi était le rendez-vous chez le médecin il y avait quelques jours.
    Prise de nausée, j’avais été voir le médecin car s’était une chose qui ne m’était jamais arrivée jusque maintenant en vingt huit ans de vie. Il m’avait conseillé de faire un bilan sanguin, mais bizarrement je sentais que ce n’était pas juste une petite maladie de passage. Peut être que le cancer de Danahiel me travaillait un peu trop également. Mais un coup d’œil en rentrant le soir à la maison me rappeler que je n’avais justement pas eu à me préoccuper de ça le mois dernier. Non, non, ce n’était pas vraiment le moment pour ça. Danahiel malade, moi sur le point de devenir co-dirigeante de Bulgarie avec Meleya, mes voyages à répétition. Et les résultats du bilan étaient belle et bien cela, dans sept mois nous serions trois. Je n’avais pas encore réalisé vraiment ce détail jusqu’à mon échographie de datation, à ce moment là j’étais à un mois et demi de grossesse. Je partais du soir même pour quelques jours en Bulgarie, ça me permettait de faire un point là-dessus. Et il était clair : je voulais cet enfant, et je le voulais avec Danahiel. Mais avec l’image de Sutton derrière tout ça, je n’avais aucune idée de comment lui annoncé ce choix, que finalement j’avais décidé de prendre seule.
    « Tu crois vraiment que je vais revoir tous mes anciens amants ? Pourvu qu’ils soient toujours aussi beaux, sinon, c’est vraiment une honte d’avoir eu un thon dans son lit, même si ça date d’il y a dix ans… » Evidemment je rigolais, mais je n’avais pas souvent l’occasion de provoquer la jalousie de Danahiel, même si avec le charme naturel que j’avais gardé, ma beauté n’avait pas fané avec le temps, au contraire, plus affirmée, plus mature, j’avais encore plus gagné à mon gout.
    Maintenant que Meleya était la première au courant, qu’elle m’avait sauté dans les bras, criant enfin victoire que la dure et bitch d’Aurea de Berkeley ait trouvé tellement chaussure à son pied qu’elle a même un polichinelle dans le tiroir. Bon dieu, finalement, la sensation d’être une future me mettait une pression folle sans savoir si je serais réellement sur d’être à la hauteur, ou d’en avoir vraiment envie. Enfin si, mais rien que d’avoir une crevette qui court partout en criant « maman » me donnait des frisons. Nous verrons cela après avoir parler avec mon petit ami. « Ce n’est pas qu’un air, je suis intelligente et belle. Si vous ne saviez pas encore, vous parlez à Aurea Ivanova-Peyli, la beauté et la classe incarnée. » Oh que c’était bon de ressortir des mots de la sorte comme je pouvais les sortir avant, finalement l’ancienne Epsilon n’était peut être pas si loin que ça. Quoi que, si tout de même. Je faillis m’étouffer quand il me parlait d’enfant, avait-il vu un exemplaire de mon bilan sanguin ? Pas possible, il m’en aurait surement parlé. Je passais rapidement ma main libre sur ma robe moulante noire afin de m’assurer que cela ne se voyait pas, ce qui était le cas, j’avais encore un ventre plat, normal. Je récupérais rapidement un peu de couleur avant d’ouvrir la bouche. « Vu la mère qu’ils auront, évidemment qu’ils sont au sommet de leur gloire. » Un sourire en coin, il allait de soit que le papa n’était pas mal du tout non plus et que je prenais souvent un malin plaisir à mater mon homme comme il se devait. Et dire qu’aucune autre femme ne pouvait maintenant y toucher sans que je ne lui arrache les yeux, j’en jubilais. Danahiel et moi étions maintenant dans le couloir, isolée de tout le monde, des bruits et des bla-bla inutiles que certains se livraient à cœur joie. J’aurai aimé savoir comment Danahiel agissait avec un enfant, notamment sa fille. Mais celle qui avait partagé la même confrérie que moi ne lui avait pas donné cette occasion. « Jodie s’en mordra les doigts, j’en ai voulu pendant un temps à ma marraine ou mes parents adoptifs sur la coup, même s’il n’était plus là, de ne pas me l’avoir dit. » Plus d’une fois j’avais eu envie de faire une descende chez elle, pour lui mettre mon poing en pleine tête, en agissant de la sorte, elle me faisait penser à Eva. Autant dire que je ne cautionnais pas ce genre de comportement. Si Danahiel y restait sans même avoir eu l’occasion de connaitre sa fille, il était clair que j’allais chez elle pour la tuer de mes propres mains et sans aucun remords. Je ne l’avais jamais clairement dit à Danahiel ce genre de chose, mais je ne laisserais pas les choses se faire comme ça, sans rien dire. Têtue un jour, têtue toujours. Et un jour Danahiel aurait autant le droit de voir Sutton que Jodie, je le promettais sur la tête d’Enzo. Collée l’un à l’autre dans les escaliers, je profitais de chaque instant à ses côtés maintenant que les médecins avaient annoncés le cancer des poumons à Danahiel. J’attendais juste qu’un miracle se produise pour qu’on ne me l’arrache pas comme on m’avait arraché mes parents. « Je ne peux rien te promettre Danahiel… » avais-je dis tout bas. Effectivement, je ne pouvais pas lui promettre de prendre ça à la légère, d’accepter que demain il ne soit plus à mes côtés. Encore moins maintenant qu’une grande nouvelle allait tout changer pour nous. « Ah non, je n’aime pas les fantômes, je préfère quand il y a matière à toucher. » Je lui souriais avant de me tourner vers lui et de passer mes bras autour de son cou. Cette matière, s’était lui, son corps, ses regards, ses sourires, tout. C’était assez drôle, on aurait pu croire à un nouveau petit couple d’adolescent qui se retrouvait pour la première fois tout seul. « Je t’aime aussi, et il n’est pas question que tu me laisses. On va bien avoir la chance de notre côté, et tu ne peux pas m’interdire d’y croire. De toute façon, je ne t’écouterais pas et je resterais positive. Tu as fait l’erreur de choisir une femme aussi têtue que toi mon amour. » Tout contre mon chéri, il me demandait à mon tour si j’avais passé une bonne soirée. Allez Aurea, c’est le moment, lance-toi. Bordel, je jouais mon avenir là, pire que lors de mes résultats de mon diplôme de psychologie. « Oui une bonne soirée, j’ai eu l’occasion de voir un peu Meleya, vu que nous ne faisions pas les mêmes voyages ses derniers temps… » inspire, expire. Je terminais mon verre de jus d’orange, même si s’était une bonne dose d’alcool qu’il me fallait là. « Ecoute chéri, si je tenais tant à me mettre dans la foule, s’était surtout pour voir Meleya. J’avais une chose importante à lui dire, je voulais qu’elle soit la première à le savoir. Maintenant c’est à toi de savoir… » Je lâchais mon étreinte avant de prendre les mains de Danahiel entre les miennes et de les poser sur mon ventre. Je jetais un regard à Danahiel qui ne comprenait pas vraiment tout. « Je suis enceinte… ça fait deux mois maintenant. » Pour une fois que je montrais des sentiments, j’avais les yeux qui pétillaient et qui cherchaient le regard de mon ancien gamma. Un silence se posait depuis quelques minutes. « Dit quelque chose au moins.» Je voulais connaitre le fond de sa pensée, ce qu’il voulait, ou s’il allait hurler. Jamais nous n’avions parlé d’avoir d’enfant, s’était maintenant que tout se jouait.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ EmptyVen 20 Juil - 2:09

❝LORSQU'ON A RIEN, ON A RIEN A PERDRE❞
Aime - la ! Aime - la crétin ! Aime - la comme tu n'as jamais aimé, elle te fera peut etre aimer la vie. Et ça c'est le cadeau le plus précieux qu'une personne puisse offrir à une autre.


Quand on vieillit, on s'assagit. On se rend compte de plus de choses, et surtout, des conneries que l'on a pu faire été jeune. On se rend compte à quel point on a pu être idiot. Jeune et con, comme dit le dicton. Avec les années, on apprend à penser, à se poser, à rester calme. On s'ouvre aux autres, et plus particulièrement à l'amour. Les critères plus exigeants d'autres fois font place à de nouveau plus souple. On porte en quelque sorte un nouveau regard sur le monde. Et ça, encore plus lorsqu'on est malade. On profite de chaque courant d'air, de chaque bruits, de chaque sons, de chaque goûts, de chaque instants. On se rend compte que des choses toute bête comme aller chercher le courrier vont nous manquer lorsque nous serons sur le lit d'hôpital. Les gens ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont d'être en bonne santé. C'est peut être ça qui dégoûte Danahiel. Il est obligé de savourer chaque instant avec sa petite amie et de regretter le passé, comme un con, parce qu'il n'aura peut être pas d'avenir. C'est ça, qui est con, aussi. De se dire que l'on aura pas de futur. Pas de lendemain ou on ira chercher le journal. Pas de chien qu'on dressera pour aller garder la maison. Pas de patrons qui nous mèneront la vie dure, pas d'enfants, aussi. Danahiel ne se pensait pas à l'aise avec les enfants, et pourtant. Lorsque Sutton est née, Ethan était là. C'est lui qui l'a prise dans ses bras pour lui donner le biberon lorsque Jodie dormait. Et il s'est découvert un cœur d'or pour ces petites créatures. Il souriait bêtement, et avait déjà imposé dans sa tête les lois des sorties pas avant seize ans et tout le bazar. Elle était mignonne, Sutton. Il avait peur de la faire tomber et de la briser, au départ. Elle avait l'air si petites et fragiles dans ses mains qu'ils considéraient bien trop grandes et inadaptée pour une petit bébé. Mais elle lui avait été arrachée, et, depuis, Ethan ne voulait plus d'enfant. Il avait compris qu'il était un danger pour eux, qu'il n'était pas stable et qu'ils ne leurs apporteraient rien de bien. Depuis, il ne pense plus à réessayer. Pour lui, ce n'est tout simplement pas possible. Et même si il était amoureux d'Auréa au point de mourir pour elle, il avait peur qu'elle lui fasse le même coup un jour ou l'autre, pour protéger son bébé. Tes amants? Tes "beaux amants"? Tu te fiches de moi là, c'est ça? Il avait arqué un sourcil et avait arrêté de marcher. Si elle voulait le rendre jaloux, elle était sur la bonne voix. Si tu vas voir tes amants, je vais retrouver mes coups d'un soir alors, ça marche? Sa répartie était toujours la même, et heureusement sinon il se serait fait bouffer sur ce coup là. On ne change pas les bonnes vieilles habitudes, gamma dans l'âme. Il espérait que la nouvelle génération respectait bien ça et qu'elle faisait honneur à la confrérie, sinon, ça allait barder. Mais les alcools au bar ne le branchèrent pas. Oh oh! On m'a dit qu'elle était en couple avec un monsieur Kennedy.. A ce qu'il parait, il est bon coup, non? Ou comment l'obliger à lui faire vanter ses prouesses au lit. Mais sur ce côté là, il n'était pas narcissique et n'avait pas de doute sur la satisfaction de sa chère et tendre sur ce sujet. Oui, et avec leur père, ils seront de vrais tombeur. Tout le monde se retournera sur leurs passages, mouahahah. Le couple s'éloigne alors de la foule et alla se trouver un coin, dans les escaliers, pour être tranquille. Danahiel prit Auréa dans ses bras. C'était dans ces moments là qu'il profitait de sa présence autant qu'il le pouvait. Elle a Gaël maintenant, elle s'en fiche. Il lui souhaitait du bonheur. Sincèrement. Et surtout, qu'ils s'occupent bien de sa fille. Sinon ils se faisaient la promesse que même avec deux poumons en moins, il s'arrangerait pour que sa fille soit heureuse et que personne ne vienne lui gâcher sa vie. Espérons juste qu'il tiendra le coup et qu'il restera en vie. C'était son seul combat aujourd'hui. Il avait remporté celui de l'amour. Maintenant c'était celui de la vie et il n'était pas sûr de le gagner. Tu n'aimes pas les fantômes? Alors.. Je revivrais en toutou. Oui oui, je serais ton toutou, celui que tu prendras dans tes bras quand tu iras pas bien. Comme ça, ça sera un peu pareil. Pas beaucoup.. Un peu. Sa vois s'était serrée. Et si elle retrouvait quelqu'un? Qu'elle l'oubliait vite? Là il viendrait la hanter. Ah ça pour être têtue, tu l'es! Mais c'est aussi ce qui fait ton charme. Si tu veux y croire, je ne t'en empêcherais pas. De toute façon, je ne pourrais rien y faire si je comprend bien. Léger sourire. Danahiel lui demanda comment se passait sa soirée, elle parut tout d'un coup tendu. Quoi? Quelque chose s'était mal passée avec quelqu'un? Auréa bégaya, et puis, elle lui annonça alors qu'elle était enceinte. Danahiel resta sans réaction. Enceinte. Et elle venait de le dire à Meleya. Enceinte.Tu... Tu ne pouvais pas me le dire avant? Dire quelque chose, oui, mais quoi. La première chose à laquelle Danahiel avait pensé, c'était l'avortement. Totalement dégueulasse, certes, mais il ne pouvait pas avoir de nouveau un bébé. Ce n'était pas possible. Il était malade, il avait de grande chance de mourir, il ne pouvait pas mettre Auréa enceinte maintenant. Je... Non, c'est pas possible. Tout sauf ça. Ses mains tremblaient, et il avait préféré les retirer du ventre de sa petite amie. Je suis malade. Je suis malade Auréa Les mots de la jeune femme sonnaient incroyablement faux. Depuis combien de temps le savait-elle? De loin, c'était la pire chose qu'il pouvait lui arriver. Non.. C'est pas possible. Tu.. Tu peux pas être enceinte alors que je vais mourir.. Tu y as pensé? Je pourrais pas assumer. D'ici quelques mois je serais clouer dans un lit d'hôpital, je peux pas de nouveau avoir un bébé.. Il avait manqué un épisode, où même un wagon ou un train entier. C'était trop soudain, il y aurait du y avoir des signes, pourquoi l'avait-elle gardé pour elle? Je... Tu.. Je sais très bien comme ça va se passer. Tu ne vas pas supporter le fait que je sois instable et tu vas me lâcher. Je ne suis pas stable Auréa, je ne peux pas élever d'enfant.. C'est pas possible. Il connaissait très bien le refrain. Tu vas me larguer, parce que tu auras peur pour le bébé. Je le sais. Non, tu peux pas. Sans s'en rendre compte, il s'était décollé de la brune, dans un mouvement total d'éloignement. Tu vas faire comme Jodie. Tu vas prendre peur. Et.. C'est logique, je peux pas.. Je suis un danger. Le gamma baissa la tête et mit ses mains dessus. Pas maintenant. C'était pas possible.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ EmptyVen 20 Juil - 3:17

Auniel ♥


    Je me souvenais encore parfaitement de certains de ces endroits dans cette université. Le toit, les salles de classes qui ne m’avaient pas souvent vu, il fallait être clair, ces couloirs, les casiers, la cafétéria et j’en passais. Tout avait l’odeur d’un vécu dans chacun des lieux. J’aurais aimé voir à quoi ressemblaient maintenant les lieux avec les nouveaux étudiants, et dans la confrérie Epsilon, si elle tenait toujours son statut d’élite comme le temps où j’y étais. Ou si il y avait une nouvelle Aurea, une petite terreur, mais surtout une jeune femme blessée avec un passée lourd. Toutes des questions qui se posaient, mais qui ne trouveraient pas de réponse ce soir. J’avais quelques échos par Enzo de comment cela se passait à l’université, mais chez les Alpha, la vision de l’université avait toujours été plus différente que dans les autres confréries, et s’était surement pas dû à leur cerveau développé. J’adorais mon frère, Enzo avait et sera toujours considéré comme mes deux yeux, mais les Alpha chéri ? Franchement, Iota encore ou Epsilon, mais pas chez les coincés comme ma jumelle avait pu en faire partie. S’était son choix, certes, mais en ancienne Epsilon, j’avouais que j’aspirais à mieux pour lui. Ces ambitions ne m’avaient jamais quitté, je visais toujours plus haut, toujours plus loin, que ça soit pour moi comme pour Enzo. A vrai dire, en ce qui concernait mon conjoint, nous prenions très souvent les décisions ensemble, et depuis le cancer, il n’était plus réellement question d’ambitions dans notre couple. Mais à vingt huit ans, j’aspirais tout de même à avoir une évolution dans mon couple et pas attendre patiemment que le destin décidait des choses pour nous. Surement pas. Et cette nouvelle de grossesse était tout simplement le meilleur moyen de montrer que je ne laisserais pas une routine s’installait dans notre quotidien, oh que non, hors de question.
    « Non non je suis sérieuse. Après tout, ça serait drôle de les savoir eux aussi en couple alors qu’il y a dix ans, ils bondissaient de lit en lit. » Comme moi, avais-je envie de préciser, finalement pas sérieuse pour deux sous. Car à l’époque s’était bien ça, et encore je n’attendais pas toujours d’avoir un lit à ma disposition, dès que l’endroit s’apprêtait à une partie de jambes en l’air et que j’avais un beau mâle en ma compagnie, je n’hésitais pas. Ça devait aussi être ça la sagesse, de n’accorder son corps qu’à une seul et unique personne. Heureusement, j’avais eu comme petit ami un excellent coup au lit. Je stoppais au milieu du couleur à la réflexion du Kennedy. « Je te préviens que si tu approches ou regardes avec envie l’une d’entre elle, je t’arraches les yeux à vif. » Et là pour le coup, je ne rigolais pas. Bon dieu, rien que de savoir l’une de ses filles regarder avec envie mon homme, le mien oui, ça allait surement disjoncter. Jalouse ? Oui, mais même si ça se voyait, jamais je ne l’exprimais clairement.
    Un peu plus tard, je retrouvais Danahiel au bar dans une grande partie de séduction. Digne de nous. Sauf que si on remontait le temps, la moindre allusion sexuelle, et j’avais le droit au foudre du gamma à ce moment là. Et dire qu’il était mon défi, je l’avais plus que gagné à l’heure actuelle. « Oh, il lui reste encore quelques petits trucs à apprendre de ce que j’ai pu comprendre. Mais elle apprécie beaucoup ses prouesses. » En faite, nous étions tellement entraînés dans notre jeunesse avec différents partenaires, que nous étions tout simplement de vrais bombes au lit. Et que j’étais loin d’être une jeune femme frustrée car j’avais un compagnon vraiment délicieux. Je rigolais jaune quand il parlait d’enfant, après tout, je n’avais aucune idée pour le coup de s’il était sérieux, s’il en envisageait. Mais je serais très vite fixée.
    Nous étions assez loin de tout le monde, vraiment seul au monde, j’adorais parfois ces moments de calmes et de sérénités, ces moments à ne penser rien d’autre qu’à celui avec qui l’on ait et que l’on aime. Dans ces moments là, je comprenais Meleya avec sa vie de famille parfaite, ou du moins en apparence. Je finissais par hausser les épaules quand il m’évoquait sa fille et Gaël, je ne comprenais pas toujours pourquoi il avait tant baissé les bras et ne pas chercher à récupérer sa fille. Enfin soit, je respectais ces choix. Mon rire perçant se répercutait dans le couloir. « Tu es réellement en train de me dire que tu aimerais te réincarner en chien pour moi ? Mais t’es complètement fou. » Je l’embrassais de nouveau pour lui faire comprendre que son attention était très mignonne. Puis je repris mon sérieux avant de reprendre. « Ecoute, ce n’est pas un chien que je veux ou je ne sais quelle connerie que tu vas me sortir. Alors arrête de voir tout en noir, comme si demain tu pourrais ne plus être là. Fait le au moins pour moi… » Même si je n’osais pas vraiment avouer car parler sentiment, surtout comme ça, ce n’était pas mon fort, mais le voir aussi négatif quant à son avenir me bouffer totalement. Avoir autant de mal à trouver son âme sœur pour que du jour au lendemain ne plus rien avoir, c’était injuste. Alors je ne souhaitais pas voir les choses de cette façon. Du jour au lendemain, l’hôpital pouvait très bien appelé pour une greffe, alors non, il resterait à mes côtés et s’était tout. Quelques minutes après, je lâchais enfin le morceau sur ma grossesse. Et à vrai dire, même si ça ne me surprenais pas tant que ça, ce n’était pas réellement la réaction que j’attendais aussi. Je le laissais parler, du début à la fin sans même l’interrompre. Merci les cours de psychologie. Je le laissais exprimer tout ce qu’il avait sur le cœur pour le libérer dans un premier temps, j’interviendrais dans le deuxième. Danahiel s’était éloigné de moi, et je sentais mon cœur avoir des rater. Non non non, le stresse n’était pas bon pour le bébé. « Déjà tu vas te calmer d’accord. Et dans un deuxième compare moi encore une fois à Jodie, et je te jure que si tu vas à l’hôpital ça ne sera pas pour tes poumons mais parce que tu t’es fait battre par ta copine ! » Et nous voilà revenu au temps du Lexington Club, où tout le monde était apte à entendre nos discussions. J’avais élévé la voix sans même m’en rendre compte. Je baissais alors d’un ton. « Il est hors de question que je parte, ce bébé je le veux avec toi, et personne d’autre. Je n’ai pas grandi avec mes parents biologiques, je ne ferais surement pas la même erreur avec mon enfant. » « ce bébé » « mon enfant » je venais de prononcer ces mots comme si il était on ne pouvait plus naturelle pour moi alors que ce n’était absolument pas le cas. Je me levais enfin, je ne me collais pas vraiment à Danahiel, il aurait très certainement un temps d’adaptation avec moi. Mais je tenais quand même à lui prendre les mains. « J’ai confiance en toi et tu ne seras pas un danger pour cet enfant d’accord ? Et si tu oses répéter ou même le pensée, croit moi qu’on va refaire un bond de dix ans en arrière ! » En gros, calme toi, car la Aurea du passée est en train de regagner du terrain. J’essayais de me rapprocher en douceur de mon petit ami. Pourvu que les hormones ne me jouent pas des tours, et m’entraine dans un flot de larmes, pas crédible pour une Ivanonva. « ça fait quinze jours que je le sais, juste avant de partir en Bulgarie pour quelques jours. Si je ne te l’ai pas dit de suite, c’est que je m’attendais à une réaction comme celle là. » avouais-je pour répondre à sa première question. Si d’autre aurait sauté de joie, moi je faisais dans l’originalité.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ EmptyVen 20 Juil - 4:23

❝LORSQU'ON A RIEN, ON A RIEN A PERDRE❞
Aime - la ! Aime - la crétin ! Aime - la comme tu n'as jamais aimé, elle te fera peut etre aimer la vie. Et ça c'est le cadeau le plus précieux qu'une personne puisse offrir à une autre.

Lorsqu'il était jeune, Danahiel n'avait jamais pensé à se poser. Il n'avait jamais pensé à son futur, comme il serait, ce qu'il ferait, avec qui il serait. Il n'avait jamais pensé à se mettre en couple pour que ça puisse durer. Non, lui, il préférait s'amuser à changer de fille tous les soirs. Après, il y a eu Jodie. Au départ, leur couple n'était qu'une grosse blague, mais il n'avait pas prévu qu'elle puisse tomber enceinte. Et pourtant, ce fut le cas. Neuf mois plus tard, ce fut Sutton qui venait au monde, avec une bouille angélique. Elle en ferait tourner des têtes, ça, il en était sûr. Mais Ethan attrapa le cancer, et Jodie prétexta le problème de stabilité du gamma pour fuir avec leur fille. Elle ne lui avait même pas accordé une chance, ça avait directement été non, pour le plus grand malheur de Danahiel. Il repense souvent à elle, avec un pincement au cœur. Elles l'ont en quelque sorte fait chuter plus bas qu'il n'était déjà, et c'est Auréa qui l'a rattraper. Il n'a pas compris pourquoi au départ. Et puis, il ne s'est plus posé de question, et, de fil en aiguille, ils sont tombés amoureux. Mais, vraiment, un vrai amour de grand. Pas quelque chose sans sentiment, où tu attends pour voir si il y a quelque chose. Là, ils étaient sûr d'eux. Au départ, ce ne fut pas très glorieux: chacun avait sa fierté, son mode de fonctionnement, et se mettre en couple avait tout chamboulé, mais, au final, Danahiel pensait qu'ils s'en sortaient plutôt bien. Bien sûr, il y avait la maladie, mais il avait apprit à faire avec, même si il ne s'habituerait jamais à cette saloperie. Son moral était au plus bas, et ses seuls sourires était pour sa petite amie. Elle le faisait vivre, en fait. C'était le plus cadeau qu'elle puisse lui donner. Lui, il espérait la combler autant qu'elle le comblait, et faisait tout pour ça, même si il passait souvent pour un guignol. Ah ouais, donc toi tu peux me narguer mais pas moi? Ah non ma mignonne, si personne me matte, personne te mate. Le premier qui tente, il finit à la morgue, foi de Kennedy. Malade, mais jaloux. Le premier qu'il prendrait à relooker sa copine, il allait passé un mauvais quart d'heure, c'était certain. Ou comment retrouver le côté gamma du jeune homme. L'université devait lui donner du punch, même si la soirée le fatiguait. Drôle de mélange tout de même. On ne change jamais vraiment une personne, et Ethan ne serait pas malade, il aurait déjà été mettre le feu au foyer ou faire exploser la sale de chimie. Pour peu qu'il ne s'envoie pas non plus Auréa dans les toilettes, il n'y avait pas des kilomètres, loin de là. Et puis, il ne pensait pas qu'elle dirait non, après tout, c'était assez excitant, et puis, leur dernière soirée à Berkeley, il fallait bien fêter ça, non? Danahiel n'était pas venu pour retrouver dans anciennes, connaissances, loin de là. Il était là pour faire plaisir, alors il ignora totalement la masse de gens qui se trouvaient non loin de lui. Se forcer à sourire, non merci, il avait déjà donné. Ils iraient s'occuper sans lui, ils faisaient ça déjà très bien depuis le début de la soirée. Pardon?! Quelques trucs à apprendre? Et comme quoi, mademoiselle? Je pensais pourtant qu'il avait fait le tour de tout. Seriez vous une femme très exigeante, ou je me trompe? Oh ça oui, pour être exigeante, elle l'était. A chaque fois, il était obligé d'innover pour ne pas que madame s'ennuie. C'était à la fois motivant et frustrant, surtout les soirs où il était fatigué mais que madame en avait très envie. Il avait bien envie de la mettre sur pause quelque fois, mais sur Auréa, ce bouton n'existait pas. Assis sur les escaliers, Danahiel profitait de sa copine. Il l'avait calé contre lui et respirait son parfum, qu'il adorait tant. Oui, ça lui faisait un bien fou ces petits moments. C'était eux qui lui donnait envie de se battre pour Auréa. Il n'avait pas envie de la laisser toute seule, jamais. Il serait prêt à déplacer des montagnes pour elle, mais il était fatigué. Il ne savait pas comment faire, et le pessimisme dont il faisait preuve n'était pas fait exprès. Il était juste comme ça. Il aurait bine voulu l'envoyer paitre, mais il ne pouvait pas. Bah... Oui, pourquoi? C'est ringard, c'est ça? C'est mignon les toutous. Je préfère que tu câlines un chien plutôt qu'un autre homme si jamais... Pardon, c'est égoïste, oublies. Le voilà, son pessimisme. C'était sorti tout seul. Dans sa tête, la maladie était là. Pas dans son coeur, mais dans sa tête. Danahiel sourit lorsqu'elle vint l'embrasser. En fait, ouais, elle était vraiment parfaite. Douce, câline, intelligente, motivée.. Il avait trouvé la perle rare sur sept milliards de personnes, il en avait de la chance pour ce côte là. Je sais.. Mais.. Mais demain, peut être qu'il ne sera vraiment plus là. Danahiel soupira. Pardon. Je ferais des efforts. Promis. Et sinon, plus de sexe! Mouahahah. Il rigola doucement tout en serrant Auréa. Il savait bien que ça avait des répercutions sur Auréa, tout ça. Ca devait sûrement la travailler, et il en était désolé. Il ne savait plus comme agir, ça le déboussolait. Il aurait bien aimé avoir le guide du "Je suis atteints d'un cancer, comment faire avec mes proches", mais non, personnes écrivait ce genre de conneries. Il se débrouillerait seul, et essaierait de faire en sorte que cela n'affecte pas trop Auréa. Et c'est là qu'elle annonça qu'elle était enceinte. La seule chose dont Danahiel avait peur. Une grossesse, alors qu'il était malade. Pris de panique, il bégaya et lâcha n'importe quoi à sa petite amie. C'était trop tôt. Trop mal venu. Non. Elle le laissa parler, les études de psychologie ressortant des oubliettes, mais mit tout de suite les choses au point avec calme et fermeté. Mais Danahiel n'était toujours pas calmé. Il avait fait l'erreur de la comparer à Jodie et s'en était tout de suite voulue. Mais ça l'avait surpris, totalement. Je.. Je voulais pas te comparer à qui que ce soit... Mais on m'a déjà fait le coup. Tu dois avoir un grain de rester avec un type comme moi, Auréa. Et voilà, de nouveau un chute d'estime personnelle, ça lui arrivait souvent. "Mon enfant". Dans sa tête, tout était déjà O.K. C'était bizarre. Jodie elle, elle avait eu du mal à s'y faire. Tu.. Tu es folle. Personne ne voudrait pour son bébé un père qui... Bon Dieu, Auréa! L'énervement avait prit place. Elle était inconsciente. Mais Danahiel se calme bien vite. Un bébé, ça se fait à deux, ne jette pas la faute sur elle. La brunette lui prit les mains et il serra fort ces dernières. Tu me lâcheras pas? Même quand.. Partout, tout le temps? Il avait besoin d'être rassuré, de savoir qu'il n'avançait pas dans le brouillard, comme avant. Quinze jours. Et deux mois qu'il était là. Il ne devrait pas. Danahiel eut un sourire qui s'effaça bien vite. Il regarda Auréa dans les yeux, tentant de trouver une réponse à ce problème. Tout ce qu'il pu y lire, ce fut de la confiance. Une grande confiance en l'avenir. C'est ce qu'il manquait à Danahiel. Il se leva alors, comme et l'attrapa par les épaules. Promets moi.. Promets moi, Auréa, que tu ne me l'enlèveras pas. Il avait déjà perdu Sutton, c'était suffisant. Je sais que je suis un boulet, mais.. Si tu penses vraiment ce que tu dis, je ferais des efforts.. Je... Je sais pas, putain, ça arrive pas au bon moment... Danahiel se retourna vivement, fit deux pas rapides, et se retourna de nouveau Auréa et alla vers elle. Il l'embrassa alors. C'était tout ce dont il était capable de faire pour le moment pour lui donner confiance.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ EmptyMer 25 Juil - 21:30

Auniel ♥



    A l’université, on a toujours un moment surtout en psychologie qui nous demandait qui l’on serait dans dix ans. A l’époque, j’avais répondu que je serais encore plus populaire, et toujours autant chieuse que je l’étais à ce moment là. Je n’avais pas forcément menti, j’étais toujours aussi chiante, mais seulement quand je le voulais. J’étais arrivée à l’université un peu après la fusillade de la Saint Valentin en 2012, une idée que je trouvais absolument pathétique déjà, un bal de la Saint Valentin, j’en aurai eu des nausées rien qu’à l’idée de mettre les pieds dans ce type de lieu. Aujourd’hui, je ne dirais pas que ça avait changé, les bals et les démonstrations d’affections en public, je n’en étais toujours pas fan. Cependant, j’avais su montrer à Danahiel que sentimentalement j’avais évolué tout de même. Je ne pouvais pas rester la jeune femme aussi froide et impassible que je l’étais à l’université. J’étais même capable de lui offrir un horrible petit truc sur deux jambes qui me feraient sauter mes nuits de repos, s’était dire. L’image de Rafaël était bien loin de moi maintenant, même si je ne savais absolument pas ce qu’il était devenu, je m’en fichais royalement. Et à vrai dire, maintenant que mon ancien gamma était au courant de tout mon passé, il ne fallait pas trop qu’il intervienne dans nos vies, sans prendre le risque d’avoir un ravalement de façade. L’Italie certes me manquait beaucoup, mais ceux pour quoi je l’avais quitté. Je devais prochainement y retourner pour passer quelques vacances là-bas, aller sur la tombe de mes parents, déposer une fleur, et leur annoncer qu’il allait avoir un nouvel petit ange sur lequel il allait devoir veiller de là-haut.
    En attendant, je revenais dans ce bâtiment. Bizarrement, j’avais cette envie de voir quelqu’un que je n’appréciais pas spécialement et d’avoir un bon coup à m’engueuler avec elle. Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas fait ça. Mais à ce rythme-là, c’était Danahiel qui allait avoir une crise s’il s’amusait à jouer avec mes nerfs comme il était en train de le faire. Je me retournais pour lui faire face et lui bloquer la route vers l’entrée du lieu de rendez-vous. « Que personne ne te touche, je te préviens… » Je soutenais son regard avant de m’assurer que j’aurais belle et bien le dernier mot là-dessus. Surtout une en particulier, bien qu’elle serait culottée de s’avancer vers lui comme si de rien n’était. Jodie restait une bonne amie à Meleya, et je ne comprenais toujours pas comment elle pouvait me faire un affront pareil, après tout, j’étais sa sœur. Elle pouvait bien faire au moins ça pour moi. A la place, elle s’entendait à merveille. D’un côté Meleya s’assurait que Danahiel puisse avoir des nouvelles de sa fille par cette intermédiaire. Mais dans le fond, ce n’était pas pareil.
    J’avais enfin retrouvé cette dernière, elle avait sauté au plafond, me féliciter au moins cinq cent milles fois, j’étais même étonnée de ne pas sentir mon téléphone vibré pour me dire à quel point elle était heureuse. Je savais qu’elle le prendrait bien, mais j’avouais à moi-même n’être absolument pas rassurée par cette grossesse. Je ne savais pas comment irait Danahiel dans les sept prochain mois, je ne savais pas non plus si j’étais apte à être une mère tout simplement. Mais comme d’habitude, tout ce qui était de mes tracas, je laissais mon côté impassible refaire surface et faire comme si de rien n’était. Je retrouvais mon compagnon au bar en solitaire, rien de bien étonnant quand je savais l’excitation qu’il y avait à venir ici. Nous étions partis dans un petit jeu, malgré six ans de couple maintenant, on savait encore commun faire pour ne pas instaurer de routine et de ne pas s’ennuyer deux minutes. « Vous souhaitez peut être que l’on s’isole pour vous montrez l’étendue de mes exigences ? J’espère pour lui qu’il n’a pas encore fait le tour, sa pauvre copine risque de s’ennuyer bien vite sinon. » Je prenais une mine faussement triste et pleine de compassion. En même temps, sexuellement parlant, rien n’avait changé, j’appréciais grandement mes parties au lit – ou ailleurs – avec Danahiel. Pauvre Aurea, rangée et casée à un seul et même homme. Incroyable. Bras dessus-dessous, nous partions tous les deux vers les couloirs avant de nous assoir sur les escaliers des grands couloirs vides. Le gamma exprimait encore ses idées morbides que je tâchais de lui faire arrêter. Il était malade, mais il y avait bien des cancers du poumon que l’on soignait maintenant, il était inscrit sur une liste de greffe, du jour au lendemain, on pouvait très bien appeler pour dire qu’il y avait des poumons pour lui. Alors cette idée d’avoir un chien ou je ne savais quoi, je soupirais déjà. « C’est égoïste, et oui c’est ridicule. » avouais-je rapidement. Il était encore à mes côtés qu’il pensait déjà qu’une personne pourrait le remplacer. Mais bien sûr. Malade ou pas, il risquait de s’en prendre une plus vite que prévu. J’avais juste d’autre plan avant, comme celui de lui annoncer ma grossesse. J’avais des filles tendres leur test de grossesse, annoncer ça leur d’un diner romantique, moi je cherchais juste le meilleur moment, à la condition qu’il y en ait un. Après une comparaison pas très justicieuse de la part du futur père, je m’emportais assez méchamment envers Danahiel, qui s’excusait aussi vite. « Oui, c’est ça, je dois être complètement folle. Non c’est vrai après tout, avoir un bébé après seulement six ans, j’aurais peut être dû attendre les dix ans peut être ? » Bien sur que j’étais ironique, j’avais déjà vingt huit ans, les trois quart des femmes étaient déjà à leur deuxième voir troisième enfant. Moi-même je n’avais jamais pensé à en avoir, j’avais de la sympathie que pour mes neveux, les enfants de Meleya, mais pas pour les autres. La seule chose dont on pouvait vraiment me dire folle, s’était d’être folle de lui, et rien d’autres. « Un père qui quoi Danahiel ? Tu es juste malade, et encore tu n’as encore le pied dans la tombe non plus. » Ma franchise me perdrait un jour mais tant pis, s’était comme ça, je ne passais rarement par quatre chemins pour dire ma pensée, même quand il s’agissait de diplomatie pour la Bulgarie. Main dans la main, je me calmais enfin, l’avantage de ses années, c’était que je ne restais plus sur les nerfs aussi longtemps qu’avant. « Je ne partirais pas, je te l’ai dit. » Je n’étais pas comme Jodie, j’étais bien plus combative qu’elle, et à la première faiblesse, je ne partirais pas en courant, s’était certain. Je savais qu’il avait besoin de réassurance, je n’étais pas Dame Soleil pour savoir lire les cartes, mais j’avais confiance au destin, et au fait que j’avais déjà assez souffert par toutes les découvertes que j’avais pu faire pour qu’on me laisse enfin le droit d’avoir accès au bonheur et de construire une famille. Danahiel me tenait par les épaules avant de me parler. J’acquiesçais d’un mouvement de tête, gratifiant que je lui faisais une promesse de ne pas partir coûte que coûte. Il s’éloignait avant même que je puisse formuler une réponse. Avant de revenir de nouveau et de m’embrasser, auquel je répondis avec plaisir et passion. Je restais là debout entourant sa taille de mes bras. « Je te le promet. Je sais bien que ça ne tombe pas au bon moment, mais au fond, c’est quoi réellement le bon moment ? » Car oui il fallait attendre quoi pour dire que s’était le bon moment ? Je n’en avais aucune idée à vrai dire. « Tu sais, je ne suis même pas sur d’être une bonne mère. Après tout, regarde, s’est pas comme si je portais les enfants des autres dans mon cœur. Il n’y a que les enfants de Meleya que j’apprécie. » Il me restait plus qu’à faire ma prière pour que mon instinct maternel se développe avant ses sept prochains mois.
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« j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥

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