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► wicked games. (constance)

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MessageSujet: ► wicked games. (constance) ► wicked games. (constance) EmptyMar 28 Aoû - 20:51


“i love it when you talk dirty.”
“You just love it when a girl talks to you.”



t a k e y o u d o w n a n o t h e r l e v e l

Je n'ai jamais été un élève particulièrement modèle même lors de mes plus jeunes années, et ce malgré qu'à l'époque mes parents aient dépensé des sommes astronomiques pour être certains que je fréquente les meilleurs établissements français, avec les meilleurs professeurs. Mais rien n'y faisait: mes notes étaient toujours excellentes bien-sûr, et ça valait mieux pour ma jolie petite gueule si je voulais éviter les problèmes à la maison, mais mon comportement a toujours laissé à désirer. Moqueur, insolent, voir carrément insupportable au lycée, les yeux souvent rivés sur la fenêtre ou plongés dans les décolletés de mes voisines de tables, pour moi la vie avait toujours été ailleurs qu'enfermé dans une salle de cours à écouter un prof soporifique à souhait déblatérer sur les lois de la physique pendant des heures. Alors imaginez-moi dans un amphithéâtre pour suivre un cours sur le droit politique alors qu'il fait 35 degrés à l'ombre quand je sais qu'à plusieurs kilomètres de là mes semblables se dorent encore la pilule sur des plages privées à couper le souffle sur une île des Caraïbes en buvant du champagne au goulot! J'avais dû mal à croire que je pouvais rester assis là, mélangé à la plèbe en plus de ça. Moi qui avait presque réussi à me faire à l'idée qu'à BCU il était normal que je côtoie des personnes d'une autre classe sociale que la mienne, qui il faut le dire est loin d'être celle de tout le monde, mes vacances indécemment luxueuses avaient balayé tout mes efforts de l'an dernier sur le sujet et j'avais encore plus de mal que d'habitude à me mélanger "aux autres", c'est-à dire à ceux que je considérais inférieurs à moi. Oui, rien que ça. J'avais conscience d'être totalement privilégié dans de nombreux domaines et les gens normaux me semblaient tous ennuyeux à mourir et ils avaient la faculté de m'exaspérer au plus haut point. Mais étrangement j'étais content d'être là car heureusement cette rentrée universitaire des plus barbantes avait l'avantage de ne pas m'apporter que des mauvaises nouvelles, au contraire. Plat de résistance pour cette nouvelle année et pas des moindres: la résurrection des Omega. Enfin les choses allaient pouvoir déménager dans le coin et je m'en réjouissais d'avance. J'avais d'ores et déjà croisé Scott un peu plus tôt dans la journée au loin dans les couloirs en slip de bain courant après une pauvre innocente effrayée et quelque chose m'avait dit que je n'allais pas m'ennuyer... L'année ne faisait que commencer après tout. L'autre raison de ma bonne humeur était tout autre: j'avais faim. De soirées, de danger, et surtout de filles. Et même si j'en avais profité à outrance tout l'été c'était sur mon terrain de jeu favori que j'avais envie de jouer, c'est à dire ici et nul part ailleurs. Mon tableau de chasse n'était finalement pas aussi impressionnant qu'il se devait de l'être selon mon propre avis et même si je comptais malgré tout pas mal de conquêtes à l'université, Constance La Tour Dubois avait tout de même pas mal court-circuité mon parcours. Et pas intentionnellement à vrai dire.

g e t y o u d a n c i n g w i t h t h e d e v i l


Là résidait le le vrai problème. J'avais toujours eu du mal à accepter les échecs tels qu'ils soient puisque le mot défaite est un mot interdit dans ma famille, et je ne pouvais simplement pas laisser tomber avec elle. A force de lui tourner autour, vainement en plus, j'en avais oublié les autres et si essuyer ses refus catégoriques m'amusait cela avait aussi l'inconvénient de m'épuiser. Forcément, difficile de repartir directement à la chasse au sexe opposé après s'être pris un incalculable nombre de râteaux par une seule et même fille... A la guerre comme à la guerre après tout, ça aussi je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même, aussi incroyable que ça me semblait aujourd'hui j'avais bien été le premier à repousser ses avances quotidiennes à l'époque où nous étions colocataires. A chacun son tour de foutre des vents! A croire qu'on finissait par aimer ça tout les deux, se faire galérer comme personne. Abandonner? Hors de question, ce mot non plus ne faisait pas parti de mon vocabulaire, et puis plus le défi m'apparaissait impossible plus l'envie de le relever m'envahissait, et je savais pertinemment que si je relevais celui-là je pouvais mourir tranquille et encore plus fier de ma propre personne que jamais. Évidemment un tel challenge aveuglait complètement tout les autres puisqu'ils n'étaient pas à la hauteur de celui-là: je me me savais capable d'avoir n'importe quelle fille ici sauf elle alors pourquoi perdre son temps avec un produit discount quand on peut avoir le haut de gamme? Franchement. Me perdant dans mes pensées alors que je sortais de cours et arpentais les couloirs avec ma tête de connard arrogant habituel, j’aperçus un peu plus loin ladite Constance. Même de dos je parvenais à la reconnaître, ce qui me surprenait toujours, et m'énervait aussi. Une fois assez près d'elle pour sentir son parfum et être alors certain de son identité, je déposais mes deux mains sur ses yeux sans prononcer le moindre mot pour la laisser deviner celle de l'inconscient qui osait la troubler. "Gusto?" demanda-t-elle. "Ah sûrement pas non, plutôt crever" Je retirai mes mains à peine vexé d'être comparé au toutou italien de la belle La Tour Dubois. A croire qu'il m'en fallait plus aujourd'hui pour altérer ma bonne humeur. Elle se retourna alors me laissant le plaisir de la dévorer des yeux sans la moindre gêne - de toute façon, elle devait avoir l'habitude. "Bonjour quand même beauté." continuai-je alors qu'un sourire sardonique étirait mes lèvres. "Franchement j'ai une gueule d'italien moi?" l'interrogeais-je à mon tour en jetant un rapide coup d’œil dans les envrions, remarquant alors que quelques élèves nous observaient plus ou moins discrètement avant de détourner les yeux sous mon regard.
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
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nombre de messages : 36874
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MessageSujet: Re: ► wicked games. (constance) ► wicked games. (constance) EmptyVen 31 Aoû - 0:19

❝.Let's catch up. Take our clothes off. Stare at each other.❞
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« .Got no direction, just got my vamp. » Ma malice fourbe dissimulée derrière un air impérial, quasi glacial contrastant avec la chaleur de mon regard. Mes prunelles détaillant un auditoire dénué de tout intérêt, remarquant que l'agitation alentour nous avertissait que le cours allait bientôt toucher à sa fin. Les jambes croisées avec grâce au dessous d'une tablette d’acajou noble, la paume de ma main accueillant la pointe de mon menton avec assiduité. Tout dans mon attitude prouvait un ennui profond, mais conservant l'éternelle élégance de mes gestes, même mes soupirs semblaient enchanter mes voisins de classes. Certains valeureux hasardaient parfois quelques regards en ma direction, leurs iris couvant mes longues jambes dénudées d'un regard alléché. Puis suivant mes courbes jusqu'à se perdre dans la noisette de mes yeux, ils espéraient secrètement que mon attention leurs serait accordée le temps d'un coup d’œil, en vain. Une nouvelle année se profilait, sur un terrain de jeu que je ne connaissais que trop bien, mon favori. Pourtant tous semblaient déjà mélancolique d'un été enfui depuis peu, là où je découvrais de jour en jour de quoi serait fait mon quotidien pour les mois à venir. Les cours n'étaient pas un problème à mes yeux, des facilitées en littérature me permettait de conserver une moyenne scolaire plus que bonne et par la même, le poste de Doyenne de confrérie que l'ont m'avait gracieusement offert. Reine de ma fraternité, souveraine d'une Université qui savait depuis bien longtemps que le seul moyen de vivre en paix avec moi était de se plier à mes exigences, j'avançais dans ces couloirs comme l'impératrice se hâte vers l'autel de son couronnement. Les murmures se détachaient des consignes abruptes de notre estimé professeur, certains s'amusaient à deviner de quoi avait été fait mon été et à quel degré de passion j'avais mené mes aventures dès lors. Une saison estivale à bronzer sous les tropiques, en attestait le teint halé parfait que je revêtais, en charmante compagnie. Calme et volupté sous un soleil de plomb, bercée par le bruit des vagues sur le sable blanc crème. Le menu avait été parfait et m'aurait presque donné l'envie de gratifier mon eldorado d'une présence plus longue. Si seulement notre belle Berkeley ne s’affairait pas à nous gaver de surprises chaque année, certaines bonnes d'autres mauvaises, donc par la même, à attiser constamment notre curiosité. Et cette année, le programme avait tout pour me contrarier. Le retour d'une confrérie longtemps abandonnées, composée uniquement d'ivrognes notoires et sans limites aucune, doyenné par nulle autre que mon frère qui plus est. Confrérie accueillant aussi ma meilleure amie passée dans le clan ennemi, donc mon frère encore une fois, mon estimé camarade de jeu Cameron, qui par ailleurs m'avait accompagné lors de mes vacances, puis d'autres. Le jaune poussin ne se voyait pas le luxe d'attirer mes faveurs, pas hier, ni aujourd'hui, ni même demain. Même l'estimé Jeremiah avait succombé et se voyait retrouver ma charmante meilleure amie sur le banc de ridicules de l'année. Merveilleux. N'y avait-il donc que l'italien pour rester dans les formes, s'en tenir aux bases de l'élite et ainsi donc être toujours digne de garder sa place de numéro un dans mon estime ? Parfaitement. Ainsi soit-il les mécréants, cette année je promettais de retourner aux élémentaires et d'imposer une fois de plus mes ambitions au commun des mortels. Les dés sont jetés, que le jeu commence. Signe ou non, le tintement strident de la sonnerie m'extirpa de mes songes, m'autorisant à quitter les lieux prestement. Mes talons griffés louboutin marquèrent le sol dans un claquement féroce. J'offrais a mes camarade de classe une indifférence totale alors qu'il s'écartait de mon chemin et se dressait en barrière me montrant la direction de la sortie. Le silence, les murmures, les marmottements susurrés sur fond d'appréhension alors qu'ils me dévisageaient tous avec crainte et passion. Indifférente, comme toujours, beauté ensorcelante même si cruelle, j'entamais d'évoluer dans les couloirs de notre belle université, avant que mon téléphone ne me coupe dans ma démarche. L'objet dans le creux de mes mains, je n'eu pas le temps d'y apposer un regard attentif que le noir complet se déposait sur mes prunelles en un geste audacieux. Prête à écraser les doigts me gâchant ma lecture dans la première porte que je trouverais, je fus néanmoins captivée par un parfum qu'il m'était impossible d'oublier. Les effluves divines d'un individu que j'avais croisé tous les matins au petit déjeuner et plus encore durant une année entière. J'avais vécu avec ce parfum, m'y était habituée à perpétuité. « .D'humeur à jouer à cache-cache ?. » D'humeur aussi joueuse que celui que je devinais être Jeremiah de Féraudy, je décidais de lancer les hostilités sans plus attendre, annonçant le surnom du mon estimé colocataire à celui qui se proclamait depuis peu son meilleur ennemi. Sa réponse attira sur mes lèvres la convoitise d'un rictus satisfait. Satisfaite de sa réponse s'entend. Il était intéressant de tirer l'épingle de mon jeu lorsque mes deux gourmandises se livraient aux affres d'une guerre sans merci. Je m'amusais à tirer leurs nerfs, lorsque je m'ennuyais au bien lorsque mon égo avait besoin d'être flatté plus qu'il ne l'était par le commun des mortels. Tout dépendais de l'humeur du jour. « .Il serait dommage que tu ne meurs maintenant qu'une nouvelle année débute. » déclarais-je sobrement, allouant un regard à notre valeureux alors que je me détournais vers lui. Nouvelle année, redistribution des cartes et qu'il était beau de voir que même au poker Berkeléen, je n'étais pas celle qui serait plumée la première. « .Hello Beautiful. » répondis-je, calquant mon timbre sur le sien, bien qu'un poil plus suave. Le geste allié de la parole, mes doigts fins arrangèrent les pans de sa veste afin d'y donner plus de soigné dans le visuel, bien qu'il n'en eut pas besoin pour paraître au sommet de sa classe. La classe naturel, c'est l'affaire de la classe bourgeoise dont nous faisions indéniablement parti. Conversation entamée sous le signe de l'Italie, mes commissures plissèrent l'amusement sarcastique alors qu'il évoquait la possibilité d'avoir des traits du côté de Rome. « .C'est qu'il serait presque plus attrayant lorsqu'il est vexé. » sifflais-je, affublée d'une moue moqueuse. Et je ne mentais pas pour une fois, même si ma phrase laissait sonner la raillerie, le fond de vérité n'étant pas non négligeable. Elle les apprécies lorsqu'ils sont impétueux et jaloux, la La Tour Dubois. En déplaise, mon Augusto et ce cher Jeremiah avait plus en commun qu'ils ne voulaient l'admettre. « .Non, tu n'as rien d'italien. » répondis-je à sa question, l'air de rien. Sérieuse, mes doigts s'amusaient à faire l'araignée sur la courbe de ses deux épaules et lorsque mes prunelles croisèrent les siennes, je renchéris : « .C'est bien dommage cela dit. » . Car désormais il n'est plus à confirmer que j'appréciais la compagnie de celui qui était roi italien en ces lieux. La beauté de mon colocataire et nos tempéraments similaires faisaient de notre duo une attraction, presque une légende dont nous nous délections. « .Les italiens sont un réel délice. » susurrais-je à mi mot, lui adressant un air entendu par la même occasion. Tout cela pour l'agacer, dis donc. C'était si simple parfois. Il suffisait de blablater Jeremiah avec l'un et blablater Augusto avec l'autre pour que les deux ne fassent la moue. Enfin, Jeremiah avait perdu sa place au profit d'un autre, il lui fallait composer avec, là où je n'étais définitivement pas résolu à l'échanger de nouveau avec mon actuel colocataire. Qui va à la chasse, perd sa place mon mignon. Et le lapin facétieux que je suis va te faire courir jusqu'à l'épuisement. Les messes basses allaient bon train autour de notre duo. Normal, le seul autorisé à ce jour à m'approcher d'aussi prêt, à jouer de cette façon avec moi et sans recevoir mon courroux se trouvait être l'italien dont il était question dans la conversation. Après le reste se contentait de regarder avec une envie parfois malsaine sans jamais espérer toucher du bout du doigt. Enfin, sentant qu'il était à mon tour de relancer la conversation, mes prunelles s'égarèrent sur un bout de papier qu'il tenait dans ses mains, coincé entre les clapets de son ordinateur, flanqué du sigle Oméga. Oméga. En voilà une autre d'infamie. « .Oméga Mu Kappa n'est-ce pas. Petrov-Versier m'a rapporté ton choix de confrérie. » dis-je, tout en le toisant. Oméga. Fêtard. Et mes yeux, ivrognes. Ma malheureuse meilleure amie, du moins ce qu'il en resterait à la fin de l'année si jamais elle s'adonnait trop aux jeux oméga, se retrouvait à faire la conversation avec les fêtards de notre université. Mon estime pour cette confrérie tenait dans un mouchoir de poche, les alcooliques ne trouveraient jamais grâce à mes yeux. « .L'habitude des mauvais choix ne te laisse aucun répit à ce que je constate. » renchérissais-je, mes prunelles plantées dans les siennes, lui remémorant d'un battement de cil l'échec monumental dont il avait été victime jadis. Une petite copine fade, une merveilleuse colocataire et le Jeremiah face à un choix que n'importe qui aurait concédé en ma faveur sans même sourciller. Et maintenant, j'avais dans le creux de ma main la satisfaction d'être sortie gagnante de cet épisode. Salutation regrettée ex petite amie, tu fais partie de celles qui n'ont pas résisté à la tornade La Tour Dubois. « .Détends toi, je te taquine. » terminais-je, l’assénant d'une tape, semblable à une caresse, amicale ( et là c'est un blasphème ), sur le bord de sa mâchoire. Un sourire satisfait et voilà que mes talons marquaient de nouveau le sol, troublant les messes basses alentours et leurs instigateurs, les sommants de s'écarter sur mon passage. Taquinerie sur fond de vérité, l'année ne fait que débuter.
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