Ma journée de cours venait enfin de s'achever. On était vendredi donc ma semaine se terminait, elle aussi. Enfin ! Je commençais à étouffer dans cette salle de classe où on entendait les méninges tourner a pleine vitesse et les crayons gratter le papier tout aussi rapidement pendant que le prof faisait son cours de bout en bout de façon magistrale. J'arrivais à suivre mais cela me demandais une attention et une concentration de tous les instants et c'était fatiguant. Tellement fatiguant que chaque matin, je me levais 10 minutes avant les cours, je zappais évidement le petit déjeuner et accourait dans la classe. Je n'arrivais jamais en retard et chaque matin, je vivais cela comme une petite victoire. Le soir, je sortais et m’amusais. Une fois entrer de la soirée,  je restais à réviser mes cours jusqu’au petite heure de la nuit. Il n'y avait pas à dire, la deuxième année de langue appliqué était impartiale, épuisante et difficile, plus difficile que tous ce que j'avais connu jusque là. Mais ça valait le coup ! Je venais d'apprendre que d'après mes résultats aux partiels de juin, j'étais dans les 100 premiers de ma section. Cette idée me faisait tellement plaisir. Je voulais continuer mes études et n'avais aucune envie de me rabattre sur autre chose par défaut. J'étais borné et décidé à devenir traducteur technique ou encore audiovisuelle. Mon rêve, montré à mes parents que je pouvais faire quelque chose de ma vie.
J'étais rentré vers 19H chez moi. Jetant mes cours sur mon bureau, je ne comptais aucunement réviser ce week-end, penser à autre chose est l’idéal. Le vendredi soir, était supposé être mon seul soir de sortie et d'amusement et je ne comptais pas m'en priver même si je sais qu'en ce moment je ne fais que prendre du bon temps, j'avais environ 50 pages de cours à revoir et à mémoriser pour mes prochains partiels qui se tenaient dans un mois. Non, ce soir, je sortais, Xavier avais réussi à me convaincre de venir avec lui en boîte. Je dois avouer qu’il n’a pas pris longtemps, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion. Par chance que je parais plus vieux que mon age puisqu'on sait tous qu'à dix-neuf ans, nous ne sommes pas encore majeur, du moins au États-Unis. Mais sérieusement, est-ce que ça avait l'air à me déranger. Je m'habillais donc pour sortir et mis un t-shirt noir uni sur un jean déchiré et délavé, sans bien sure oublier mon éternel veste de cuir. Je me rendis à la boite ou Xavier m’avait donné rendez-vous, sachant que le vendredi soir, il y avait toute sorte d’activité proposé. Saluant brièvement la serveuse, je commandais un whisky coca quand mon regard croisa celui de mon ami. Il venait d’entré. Je lui fis signe de la main pour qu’il me remarque à son tour.