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Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane

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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane EmptyJeu 23 Aoû - 22:58


Attendre après toi c’est comme attendre après la pluie durant cette sécheresse : inutile et désappointant. ; On a tous besoin de croire que quelque chose existe au delà de la banalité du quotidien. Être capable de se transformer en quelque chose de mieux, même si personne ne croit en vous.br>Roxane Leclair Fawkes & J. Jordane Ewa Montfleury

    J’appuyais sur la touche play de mon Ipod installé dans la station portative adéquate, et la musique en sortit instantanément. « Lights » d’Ellie Coulding raisonna dans le gymnase, me mettant ainsi dans une ambiance parfaite pour m’élancer au sol. J’avais entendu cette chanson récemment dans deux séries télés différentes que j’adorais, et je m’étais rendue compte qu’elle était parfaite pour la nouvelle routine que je m’étais imaginée au sol. J’avais peut-être décidé d’abandonner officiellement la gymnastique, mais en cachette, la chose était bien différente. Avec l’aval de mon frère et de Roman avant qu’il ne parte dans son école de prestige, j’avais décidé de prendre des risques et de me remettre à la gymnastique. Tous les matins, le plus tôt possible, j’envahissais le gymnase du campus, et m’élevais sur différents agrées, la poutre et le sol étant mes favoris. Bien sur, je ne résistais jamais à l’envie de pratiquer autre chose comme les barres asymétriques ou même le saut de cheval. Mais ces fois où je pratiquais ces agrées si particuliers étaient bien plus rares, et je ne m’en plaignais pas. L’avantage d’avoir quitté la compétition officielle était de ne plus se sentir contrainte et forcée de travailler autant sur chaque agrée, et j’avais ainsi la possibilité de ne faire que ce qui me faisait plaisir, à savoir la poutre – mon dada – et le sol. Et je devais bien reconnaître que je n’avais rien perdu de mon panache d’antan. Certes je n’aurai guère pu avoir une quelconque chance de médailles aux Jeux Olympiques se tenant à Londres en cette année deux mille douze, mais je me plaisais à me dire que j’avais tout de même un excellent niveau pour quelqu’un qui avait arrêté la gymnastique il y a de cela trois ans et demi. J’avais avec beaucoup d’attentions regarder la rediffusion des Jeux, et je devais dire que j’étais plutôt fière de la petite Gabrielle Douglas, alias l’écureuil volant. J’avais eu la chance de faire un stage en sa compagnie quelques années auparavant en France, et bien que très jeune, elle avait très vite démontré des qualités exceptionnelles d’une grande gymnaste. Je n’avais d’ailleurs jamais douté qu’elle parviendrait aux plus hautes marches des podiums, et je ne m’étais pas trompée. J’étais heureuse pour elle, elle le méritait vraiment. Et si je n’avais pas coupé tout contact avec le monde de la gymnastique, je l’aurai très certainement contacté personnellement pour la féliciter. Malheureusement, j’avais coupé les ponts avec ce monde, avec mon passé, et je ne pouvais rien faire pour retourner en arrière. Au fil de la musique, je laissais mes bras et mes pieds être libres de leur mouvement, sans réellement chercher à les contrôler. Ils connaissaient leur pas, leur mesure, où se posaient, comment, à quel moment, et je me laissais totalement porter par la musique qui me transportait totalement. Je terminais mon enchainement avec un double flip arrière et une réception parfaite, sur les dernières notes de la chanson. J’étais plutôt fière de moi je devais bien l’admettre. Je tournais la tête vers la pendule pour voir deux choses. Il était presque huit heure ce qui signifiait que les cheerleaders allaient très certainement envahir l’endroit – autant vite se casser de là – et Samuel se trouvait en dessous de cette pendule, un sourire mauvais accroché aux lèvres. Provocatrice comme jamais, je m’approchais vers lui d’un air aguicheur, histoire de lui en donner pour son argent. Comme à notre première rencontre, le jeune homme m’observait faire de la gymnastique, et même si je n’aimais guère l’idée que quelqu’un me regarde pratiquer ce sport, j’étais d’une certaine manière bien contente de l’avoir pour « fan ». Samuel était étrangement quelqu’un qui m’avait fait comprendre qu’il ne me trahirait pas, mais qu’en échange, il avait le droit de me voir progresser sur les différents agrées. A contre cœur j’avais accepté la proposition, et le voyant régulièrement le matin dans ce gymnase. « Alors, les cheerleaders ne te contentent plus, tu te sens obligé de venir observer une véritable athlète ? » Lâchai-je d’un air ironique et en même véridique. Je n’aimais pas les cheerleaders, ce n’était un secret pour personne. Mais de là à me considérer comme supérieur à elle, il y avait tout un monde. Je sortis du praticable, récupérais mon iPod ainsi que sa station avant de les fourrer dans mon sac manu militari. Je jetais mon sac sur mon épaule et fis face au Iota.« Tu m’invites à boire un café ? Juste le temps que je me douche et je suis à toi ! » Phrase de trop, phrase mal interprétée ou esprit pervers de Samuel, je le vis afficher un sourire coquin sur le visage. « Et si tu étais toute à moi dans la douche ? Ca pourrait être intéressant tu sais ! » Je lui assenais une petite tape derrière la tête avant de rigoler. Au fond, il n’était pas méchant, juste un peu taquin et cela me faisait rire. J’avais du mal à me remettre de ma séparation d’avec Roman, et étrangement, les petites piques de Samuel me faisaient rire au point de me changer les idées. Je filais donc sous la douche et en quelques minutes, je suivais Samuel en dehors du gymnase pour un café des plus agréables. Assis à une terrasse, lui et moi commencions à parler de tout et de rien, de nos vacances passées à faire la fête et à se prélasser sur la plage, de notre future année d’étude, et bien sur de notre confrérie, les Iota Phi Sigma. Ces derniers jours, les Iota – et toutes les autres confréries du campus – étaient en pleine ébullition, les élections de Président de Confrérie étant au centre de toute cette agitation. D’autant que cette année, le Doyen Frederiksen avait tout changé, tout chamboulé. Il n’y avait plus deux mais un Président, et donc un seul bras droit, et il avait fait naître une nouvelle fonction, celle de Doyen, que Constance La Tour Dubois occupée désormais avec brio. A l’heure actuelle, deux candidates s’étaient proposées, à savoir Aislynn Wooblefort, et Roxane Leclair Fawkes. Pour ma part, j’espérais que la jeune Roxane obtiendrait le poste. J’avais d’ailleurs accepté de l’aider dans sa campagne, et j’étais en quelque sorte devenue sa directrice de campagne. Aussi, lancer quelques petites remarques bien placées au sujet de Roxane à l’attention de Samuel ne me paraissait pas être une mauvaise chose. « Tu as l’intention de te présenter toi ? » L’interrogeai-je d’un air intéressée. Si je pouvais dans le même temps grappiller des informations pour ma petite Roxane, je n’allais pas me plaindre. Mais le jeune homme me répondit par la négative, n’étant guère intéressé par un poste à haute responsabilité. Je jetais un œil à mon téléphone et m’aperçut que j’allais être en retard pour mon rendez vous avec Roxane. Je devais la retrouver pour parler de sa campagne, et je n’avais guère envie de me retrouver en retard et subir son courroux. « Sam je suis désolée mais je vais devoir t’abandonner ! Je dois retrouver Rox’. Mais je ne me fais point de soucis pour toi, je suis sur que tu vas vite trouver de la compagnie » Déclarai-je avec un clin d’œil, avant de déposer un baiser sur son front en guise d’adieu. Je me mis à marcher en direction de la maison des Iota, lieu du rendez vous. J’accélérais le pas lorsque je reçus un sms de Roxane m’informant de mon retard. En à peine cinq minutes j’arrivais, certes quelque peu essouflée, mais arrivée malgré tout. Je poussais la porte de la maison pour y trouver une Roxane me jetant un regard légèrement courroucé. « Et ben Rox’, tu t’es mal réveillée ce matin ? » Balançai à son attention avant d’éclater de rire, histoire de détendre l’atmosphère. Je commençais à connaître la demoiselle maintenant depuis mon arrivée à Berkeley il y a de ça quelques mois, et je devais reconnaître que Roxane était devenue quelqu’un de pas mal important dans ma vie. Autant dire que je savais qu’elle allait finir par se dérider au moment même où elle ouvrirait la bouche pour m’adresser la parole.
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MessageSujet: Re: Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane EmptyMar 28 Aoû - 15:17

•• Mes journées en ce moment se ressemblaient toutes. Le matin, je me réveillais et me préparais pour la journée. J’allumais ma caméra, je filmais l’enceinte de l’université. Ce film était probablement le plus long de toute l’histoire du cinéma. Qui sait, peut-être qu’un jour, j’allais pouvoir le faire sortir sur les grands écrans. Pour le moment, je n’en étais pas encore à ce stade. J’avais encore du chemin à faire avant de voir le chemin de la célébrité. Mais j’étais quelqu’un de motivée, et une travailleuse acharnée. Je savais que j’étais capable de le faire. J’allais ensuite en cours, comme tout le monde. A la fin de la journée, j’allais à l’entraînement de cheerleading. Mon activité extrascolaire préférée. Le soir, je traînais dehors sans trop savoir où aller. J’avais mes petits rituels depuis que j’étais arrivée à Berkeley. C’était la routine. En ce moment, je passais énormément de temps à danser. Je faisais de la danse classique lorsque j’étais à Londres. C’était l’activité qui arrivait à me faire sortir les émotions que je gardais enfouie en moi. En plus d’être gracieuse et élégante, je me laissais parfois emporter par mes émotions. Ma danse devenait beaucoup plus que des talons pointes et pas chassés. Je donnais aussi parfois quelques cours à des filles de Berkeley, qui désirait reprendre la danse. Et vice versa. J’étais une fille excessivement basée sur l’entraide et le bien-être des gens. J’adorais aider mon prochain. Je me rattrapais un peu sur mes péchés accomplis lors de mon adolescence. Je n’en étais pas fière du tout. D’ailleurs si je pouvais tout effacer et tout recommencer, je le ferai. Etre passée par les alcooliques anonymes, ce n’était pas une fierté. D’ailleurs, seule Perdita était au courant de ce lourd secret. J’en cachais, beaucoup. Je préférais garder tout pour moi plutôt que de confier ma souffrance aux gens. J’étais à des années lumières du stéréotype de la cheerleader garce et hautaine. C’était l’inverse. J’étais une vraie peluche vivante. En parlant de peluche, je pensais à Tigrou mon alter ego. Je n’avais pas enfilé le costume depuis des semaines. J’étais retournée à mon état normal de simple cheerleader. Etre mascotte des Iotas comptait énormément pour moi. Je représentais mon amour pour cette confrérie, qui m’avait accueilli les bras ouverts lorsque j’en avais besoin. Cette confrérie c’était ma seconde famille. Même si je ne m’étais pas confiée à tout le monde, je savais qu’ils étaient là pour m’épauler. Incarner Tigrou pendant ces quelques années était pire qu’un honneur. Mais j’avais malheureusement raccroché le costume à cause de la nouvelle hiérarchie des confréries. J’étais terriblement déçue de ce remaniement de situation de la part du Doyen. Me cacher derrière Tigrou me permettait encore plus de me planquer, de ne pas faire voir qu’en réalité, j’étais faible. Je me demandais si au final, je n’étais pas bipolaire. Ou du moins un début de troubles bipolaires. J’étais le jour et la nuit. Je me cachais sous le caractère d’une fille énergique et pleine de vie, alors que je n’étais qu’une fille qui vivait dans son passé. Je regardais souvent le costume de Tigrou dans la salle principale de la maison Iota. Il était soigneusement mis dans un cadre en verre, accroché au mur. Histoire de ne pas oublier. Je restais parfois des heures à le contempler, à me raccrocher aux souvenirs. Je me rendais compte que je finissais par faire comme avec ma sœur. Alors je tentais de tourner la page. J’avais d’autres chats à fouetter en ce moment. Avec cette nouvelle hiérarchie, Constance était devenue doyenne de la confrérie. J’en étais très heureuse. Elle avait tant fait pour nous. Pour compléter la hiérarchie, il y avait une nouvelle élection pour être président de confrérie. Je décidais de tenter ma chance. Je voulais une nouvelle fois m’investir pour la confrérie, m’investir pour les rouges que j’aimais tant. Nous étions deux filles à nous être présentées, Aislynn Woobleforth et moi-même. J’appréciais beaucoup Aislynn aussi. Elle était marrante comme fille. Néanmoins, je n’en oubliais pas la compétition pour cette élection. Même si je savais que l’ancienneté de la jolie blonde allait jouer en sa faveur, je tentais de me diriger vers les nouveaux rouges. Ils étaient plus faciles à convaincre. Mais pour cela, il me fallait une ou deux directrices de campagne qui pouvaient faire ma promotion au sein de notre confrérie. Mon choix s’était rapidement tourné vers Jordane. J’avais rencontré cette fille, il y a peu de temps. Elle n’était même pas cheerleader, et d’ailleurs elle n’aimait pas ça. Mais je ne lui tenais pas rigueur. Entre elle et moi, il y avait quelque chose qui s’installait petit à petit. Tout naturellement, elle s’était proposée pour m’aider à devenir présidente de confrérie. Comme les inscriptions étaient closes, je devais maintenant mettre en place un plan tactique pour ramener le maximum de rouge vers ma cause. Sans ça, je ne pouvais pas passer. Après avoir passé la matinée à placarder des affichettes au gymnase, je décidais de lui envoyer un SMS pour qu’elle me rejoigne. Il fallait absolument commencer à agir. Kayleigh m’aidait aussi également à faire ma campagne, mais visiblement elle n’était pas disponible aujourd’hui. Après avoir envoyé mon sms, je placardais les dernières affiches puis rentrait à la maison Iota. J’arrivais à celle-ci, assez rapidement. Elle n’était pas encore sur les lieux. D’ailleurs elle était en retard. Je commençais déjà à stresser. Je n’avais absolument pas confiance en moi, d’ailleurs je me savais déjà défaitiste à l’heure actuelle. Mais je devais tout de même essayer d’en rallier quelques-uns à ma cause. J’avais l’impression de faire une campagne pour être présidente des Etats-Unis. Je commençais à tourner en rond, envoyant à nouveau un sms à Jordane pour lui signaler son retard. Je n’arrêtais pas de regarder la fenêtre pour voir si la chevelure blonde de ma directrice de campagne apparaissait. Cinq minutes plus tard, je sursautais en entendant le bruit de la porte s’ouvrir brusquement. C’était elle, avec quelques minutes de retard. Bon, je n’allais pas lui en tenir rigueur. J’étais déjà assez stressée comme ça pour en rajouter une seconde couche. « Et ben Rox’, tu t’es mal réveillée ce matin ? » J’étais si horrible que ça ? Mes yeux s’écarquillaient d’étonnement. Je me précipitais derrière une vitre, pour me regarder. Non ça va, je ne ressemblais pas encore à un zombie mais peut-être que dans quelques jours… Jordane quant à elle, était morte de rire. « Tu me ferai presque croire n’importe quoi toi ! » disais-je, en me retenant de rire. Je m’approchais d’elle, lui faisant une bise sur la joue. Oui j’étais super affectueuse aussi. Je l’a prenais quelques secondes dans mes bras puis relâchais mon étreinte. « T’étais où ? J’ai failli partir encore coller mes affichettes. J’y ai passé presque toute ma soirée dessus, on ne se rend pas compte tout le papier que l’on bousille avec ça c’est incroyable… » Ca y’est je commençais à partir dans mes phrases bizarres, probablement dû à mon stress. Affronter Aislynn lors de ces élections ne m’enchantait pas vraiment. Je devais mettre le paquet et pour ça, Jordane était ma meilleure alliée. « Les votes ont commencés, je suis légèrement stressée… » disais-je, en me grattant nerveusement la tête. Légèrement stressée hein ? ••
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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane EmptyLun 10 Sep - 17:10


Attendre après toi c’est comme attendre après la pluie durant cette sécheresse : inutile et désappointant. ; On a tous besoin de croire que quelque chose existe au delà de la banalité du quotidien. Être capable de se transformer en quelque chose de mieux, même si personne ne croit en vous.br>Roxane Leclair Fawkes & J. Jordane Ewa Montfleury

    Vraona avait quitté Berkeley. Elle avait fait comme son cousin, était partie, et m’avait laissée une nouvelle fois seule. Je commençais à ressentir les choses telles un abandon, et je n’aimais guère cela. Cela ne signifiait qu’une chose : que j’étais attachée à ces personnes. Hors je détestais être attachée aux gens, car cela faisait de moi quelqu’un de faible, quelqu’un qu’il serait facile de manipuler et je n’aimais point du tout cette idée. Si j’avais décidé de m’exiler aux Etats-Unis, c’était bel et bien pour fuir tout attachement, afin d’éviter tout risque de refaire la même chose que j’avais commise auparavant, à savoir tuer un homme de sang froid par vengeance. L’amour engendre la vengeance, ainsi va la vie. Et malheureusement, je n’échappais pas à la règle. Aussi avais-je pris le taureau par les cornes, m’était enfuie d’Israël pour atteindre une terre tranquille, les Etats-Unis, où je ne pensais guère m’attacher aux gens. Pourtant, Roman était rentré dans ma vie, s’y était implanté tout doucement, sans dire le moindre mot et avait finir par s’ancrer dans mon cœur, faisant de lui l’un des piliers de ma vie, et un risque pour moi de redevenir une meurtrière. Quiconque aurait touché à un seul cheveu de mon Cohen aurait subi mon courroux légendaire, et hors de question qu’une chose pareille ne se passe, qu’on se le tienne pour dit. Au final, il avait quitté Berkeley pour une autre université, ou plutôt une école de danse, une qui lui promettait un bien meilleur avenir, et je ne pouvais qu’en être heureuse, bien que cela signifiait la fin de notre relation. J’avais toujours de ses nouvelles parce qu’il continuerait malgré tout à faire partie de ma vie, mais ce n’était désormais plu comme avant, à mon grand regrets. Au final, cela m’avait fait grandir, et m’avait appris que même une relation forte et fusionnelle risquait à tout moment de s’écrouler, et ainsi, il fallait donc toujours rester sur ses gardes. La preuve en était bien sur, le départ de Manon pour Stanford. A croire que Maman Petrov-Versier avait senti que j’étais arrivée à Berkeley ou que sais-je encore. Mais pour une fois que je me retrouvais à nouveau en compagnie de ma sœur de cœur, de ma Petrov Versier, je la voyais s’éloigner de moi. Qu’importe, nous avions toujours réussi à nous trouver, ce n’était pas aujourd’hui que nous serions à nouveau séparées.
    Aujourd’hui, c’était direction la maison des Iota pour aider Roxane avec ses affichettes et autres petites choses qui pourraient l’aider dans sa campagne. J’allais me mettre à l’ouvrage en sa compagnie pour faire le maximum afin que Rox soit élue présidente de la confrérie. Elle le méritait grandement, et j’espérais que les autres iota s’en rendraient comptes à leur tour. Bien sur, elle avait une adversaire de taille, en la personne d’Aislynn Woolbefort. Je ne la connaissais pas personnellement, mais assez pour savoir qu’elle avait déjà occupé ce poste de présidente de confrérie, et qu’elle y avait exercé un travail incroyable. Dans tous les cas, la confrérie ne tomberait pas dans les mains d’ignorants. Je savais que j’allais avoir quelques minutes de retard à cause de ma séance de gym et que Roxane, stressée comme elle l’était serait capable de me dire quelque chose. Aussi, lorsque je passais le pas de la porte, je pris les devants en la taquinant gentiment, ce qui eut l’effet escompté. Je la vis jeter un coup rapide mais presque affolé dans le miroir, pour s’assurer de son physique, ce qui eut le don de me faire exploser de rire. Elle se retourna vers moi et m’afficha une mine faussement en colère, juste histoire de dire qu’elle y avait presque cru. « C’est le but ma lucette ! » Lucette, ou le prenom le plus moche du monde, mais qui allait à merveille avec la personnalité déjantée de ma petite Roxane. Tigrou qu’elle était avant que les mascottes soient supprimées du système de hiérarchie. Bondissant, toujours plus haut, toujours plus explosif, je trouvais que ce personnage lui allait à merveille, et que par conséquent le surnom lucette aussi. « J’étais entrain de faire du sport pardi ! Enfin non j’ai fait du sport, et après j’ai croisé Samuel. Donc on a bu un café et je n’ai vu l’heure qui tournait que bien après. Mais t’as vu, je n’ai que quelques petites minutes de retard ! Et c’est vrai qu’utiliser autant de papier c’est bien dommage… Fais en un sujet de ta campagne ! Le développement durable chez les iotas ! Utilisation uniquement de papiers recyclés, impression recto-verso obligatoire, tri sélectif et tout le tralala ! Tu verras ça te fera gagner des voix je suis sur ! » Conseil du jour bonjour. Après tout, j’étais bien sa ‘’directrice de campagne’’, il fallait bien que je lui donne des conseils pour faire avancer sa campagne. Et le côté écolo pouvait à coup sur, lui rapporter des voix. Tout le monde ne parlait plus que de ça dans les journaux télévisés, radiophoniques ou plus simplement les médias. Alors autant miser cette carte. Roxane me fit ensuite un aveu, en me déclarant qu’elle commençait à stresser avec l’ouverture des votes. Et c’était là mon rôle de la rassurer, de lui prouver qu’elle avait toutes les qualités requises pour être élues Présidente de Confrérie. « Ma lucette, tu n’as aucune raison de stresser. Tu as le talent pour être à ce poste et les gens vont s’en rendre compte j’en suis sur ! Comment peuvent-ils passer à côté d’un monstre sacré des Iotas comme toi hein ? » J’attrapais une partie des affiches qu’elle tenait à la main, et pris la direction de la sortie pour aller accrocher des affiches sur les panneaux adéquates déjà bien garnies par les affiches des candidats des autres confréries. Roxane sur mes traces, je commençais à poster ses affiches à côté de celles déjà posées, voir même à en coller par-dessus. Après tout, en politique, aucune morale et règle n’existe. « Et sinon Kaileigh ne devait pas t’aider dans ta campagne aussi ? » Interrogeai-je mon amie. Kaileigh étant l’autre directrice de campagne de Roxanne. Sur une note plus légère, je demandais à mon amie ensuite où en était ses amours. Autant se décontracter et parler de quelque chose de plus agréable que la campagne en elle-même. « Bon alors tu en es où sinon niveau cœur ? En mode célibatarde ou célibataire en quête d’amour ? » Jordane tout en finesse oui oui merci.
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MessageSujet: Re: Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane EmptyLun 24 Sep - 16:41

•• Par chance, j’étais de bonne humeur aujourd’hui. Vous savez pour une personne bipolaire, difficile de savoir quelle était l’humeur du jour. Peut-être bien que dans cinq minutes, j’allais me mettre à pleurer ou piquer une colère. Ce comportement me rendait juste folle, parce que je ne pouvais pas le contrôler. Et ne pas avoir le contrôle sur les choses, c’était purement et simplement impossible pour moi. J’aimais que tout soit carré et correct dans ma vie. Je n’étais pas non seulement une maniaque de la propreté, j’étais une maniaque du reste. Tout devait être parfait, sinon autant dire que mon comportement allait virer jaune voir rouge. Ma vie était loin d’être parfaite, malheureusement. Je m’étais rendue malade, par le décès de ma sœur jumelle. Et en plus d’être malade, je n’étais qu’une simple marionnette qui fonctionnait par les vieux désirs de ma défunte sœur. Je n’avais pas vraiment ma propre histoire, ni ma propre personnalité : tout lui était du. Mais moi, je trouvais cela normal. D’autres personnes me disaient le contraire. Qu’importe. J’étais bien comme ça, et j’espérais maintenir une bonne humeur le maximum possible. Parce que pour moi, ne pas pleurer était un effort surhumain. Je pouvais presque le compter comme ma guérison de l’alcoolisme. Cela faisait maintenant six jours que je n’avais pas versé une seule larme. Si j’avais pu, je me serais achetée une petite coupe pour cette victoire anodine pour les autres. A vrai dire, j’étais bien occupée ces derniers temps pour penser à autre chose qu’à ma sœur. Je sortais un peu plus de ma tanière enfin ma chambre. Je traînais avec mes camarades iotas comme Jordane. Le départ de Perdita de ma chambre m’attristait mais je ne me laissais pas abattre. Je m’étais également rapprochée de Dmitri, son meilleur ami. Bref, une année qui commençait bien pour moi. Elle pouvait être encore plus belle si j’étais élue présidente de confrérie. Hors de question que j’intègre la trinité iota juste pour faire joli. J’étais quelqu’un qui s’investissait énormément. D’ailleurs, je me demandais si je n’avais pas trop collée d’affichettes. Avec toutes les feuilles que j’avais imprimées, j’étais sûre de pouvoir faire le tour de notre maison de confrérie Iota. Peut-être même en deux fois. Tant pis, le surplus irait dans la photocopieuse. Bah quoi, pas de gaspillage avec moi. En tout cas, j’étais bien heureuse de faire cette tâche ingrate avec Jordane. Je ne connaissais cette fille que depuis peu de temps, à vrai dire. Mais tout naturellement, elle s’était proposé de m’aider dans ma campagne presque électorale. Son geste m’avait touché. Depuis le début de cette campagne, j’étais pratiquement tous les jours à ses côtés. De plus, j’appréciais sa compagnie. Elle me permettait de penser à autre chose qu’à ma sœur. Certes, elle n’était pas au courant et me prenait pour la fille déjantée qui avait osé porter le costume de Tigrou pendant tout ce temps. Tant que je ne l’a faisais pas flipper avec mon comportement bizarre, le reste pouvait attendre un peu. Jordane avait ce don pour me faire éclater de rire en quelques secondes, de par ses grimaces et ces nombreux surnoms qu’elle m’attribuait. Le mien c’était Lucette. Un prénom de petite vieille. Même si je n’aimais pas qu’elle m’appelle comme ça, je l’a laissais faire. Il fallait simplement que je lui en donne un, encore plus moche que Lucette. Difficile de faire mieux, c’est vrai. « Tu as encore des prénoms plus moches à m’attribuer ? » rétorquais-je, avant de rire. Au moins, j’étais définitivement fichée au club du troisième âge avec ce prénom. Pour s’attribuer des surnoms aussi ridicules, il fallait être assez proche. Avec toutes les soirées passées ensemble à discuter de ma campagne de présidente, j’estimais qu’elle était assez proche de moi pour qu’une belle amitié commence. Je l’écoutais expliquer les raisons de son retard, minuscule retard oui mais bon j’exagérais toujours tout lorsque j’étais sous l’effet du stress. « Du sport avec Samuel hein ? » disais-je, en lui pinçant le bras. Je trouvais toujours les mots pour la taquiner et la mettre mal à l’aise, pendant quelques secondes avant qu’elle ne reprenne ses délires. Je ne connaissais pas trop Samuel à vrai dire, mis à part quelques discussions par là sans grand intérêt pour l’instant. Il me connaissait surtout parce que j’étais le Tigrou de la confrérie. Maintenant que Tigrou n’était plus, je devais me faire une nouvelle place. Celle de présidente était osée, surtout face à Aislynn. Mais au moins, je me faisais probablement remarquer par mon culot et mon audace. Jordane embrayait rapidement sur le développement durable, le recyclage etc. Tiens, peut-être qu’elle était gênée de parler de Samuel ? Je l’a regardais, en manquant de me tordre à nouveau de rire. Elle semblait tellement sérieuse. Au moins, elle prenait son rôle vraiment à cœur. Kayleigh, même pas la peine d’en parler. Silence radio depuis des jours. « Tu crois que ça va intéresser les joueurs de foot, de jeter leur canette dans telle et telle poubelle ? » disais-je, ironiquement. Parler du recyclage aux jeunes, fallait pas trop leur en demander. C’était déjà assez difficile d’aller jusqu’à la poubelle… Moi, j’essayais de faire attention un maximum mais bon il m’arrivait de commettre quelques boulettes de temps en temps. Comme souvent d’ailleurs. En tout cas, son idée semblait bonne. Maintenant, à voir si les iotas étaient réceptifs à un comportement plus « green ». Pas sûr. La rouquine tentait de me rassurer comme elle le pouvait. C’était plutôt difficile d’arriver à canaliser une fille qui stressait comme moi. Je n’avais aucune confiance en moi, autant dire que je partais déjà défaitiste de cette élection. Au moins je pourrais peut-être me rabattre sur le poste de bras droit si je n’étais pas prise. « Faire face à l’une des plus anciennes membres des Iota Phi Sigma… Tu crois pas que c’est un peu culotté de ma part ? Et si personne ne remarque ma candidature ? » disais-je, en m’appuyant contre le mur. J’ai pas confiance en moi, deuxième édition. Connaissant Jordane, elle allait me secouer pour réveiller un peu. Bon sang, c’était l’élection d’une présidente de confrérie pas du président des Etats-Unis ! Ou alors Jordane allait vanter ses mérites, ce qui en soi était tout à fait normal. Je ne l’avais pas choisi pour rien. « Oh Kayleigh, m’en parle pas. Silence radio depuis des jours. Je ne te cache pas que je suis extrêmement déçue. » disais-je, en prenant un ton presque désolé. Oui, désolée de lui avoir fait confiance. Je l’observais afficher mon petit tract, parmi les autres et surtout parmi celui d’Aislynn. Je m’approchais du panneau d’affichage, pour observer de plus près son tract. Histoire de me mettre le moral un peu plus en berne. Je secouais la tête, puis écoutais Jordane me parler de mes relations amoureuses. Comment dire… C’était compliqué, sans vraiment l’être. J’avais du mal encore à parler de ça, avec quelqu’un. Mettre ses sentiments à nu, ce n’était pas ma tasse de thé. J’avais déjà du mal lorsque je parlais de ma sœur… « On va dire que c’est compliqué. Tu sais la barrière entre l’amitié et l’amour, la peur de perdre l’ami après une rupture. J’sais pas si je vais me lancer un jour… » soupirais-je. La conversation dérivait complètement mais bon, ça ne faisait pas de mal non plus de se faire quelques petites confidences, histoire de se connaître un peu plus. « Et toi hein ? Un Robert en vue, Ginette ? » disais-je, tout sourire devant le panneau d’affichage. J’avais fait exprès de lui lancer ça à la figure. On ne faisait rien de mal après tout. ••
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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane EmptyVen 19 Oct - 23:48


Attendre après toi c’est comme attendre après la pluie durant cette sécheresse : inutile et désappointant. ; On a tous besoin de croire que quelque chose existe au delà de la banalité du quotidien. Être capable de se transformer en quelque chose de mieux, même si personne ne croit en vous.br>Roxane Leclair Fawkes & J. Jordane Ewa Montfleury

    Les journées défilaient et ne se ressemblaient pas. Un jour je me retrouvais à étudier à fond les ballons mes cours de droit, le lendemain les cours de psychologie, et d’autres jours, je me retrouvais immanquablement sur une poutre, à faire ce qui m’était totalement interdit, à savoir pratiquer la gymnastique. Je le cachais aux yeux de tous, mais j’étais à peu près certaines que j’avais du me trahir plusieurs fois cet été, en observant les compétitions de gymnastiques aux Jeux Olympiques de Londres. Comme la plupart des gens, j’avais fait parti des quelques millions voir milliards de téléspectateurs à regarder la cérémonie d’ouverture, et à m’extasier devant les compétitions. Mention spéciale bien sur, pour les épreuves de gymnastiques, pour lesquelles je me levais exprès la nuit, histoire de ne pas rater une miette de ce spectacle que les gymnastes m’offraient. Je ne pouvais nier que j’avais eu un gros pincement au cœur lorsque je les observais évoluer sur la poutre, une pointe de jalousie me nouant doucement la gorge. Je n’avais pas eu la chance de participer aux jeux olympiques de Pékin comme j’aurai du le faire, et j’en avais clairement des regrets aujourd’hui. Bien sur, je l’avais fait pour mon frère, et ce n’était certainement pas quelque chose que je regrettais. J’avais fait cela pour lui sauver la vie, pour faire mon possible pour l’aider, et je le referais à nouveau. Mais je ne pouvais m’empêcher de penser que j’avais raté la chance de ma vie de prouver mon talent, et que maintenant, j’étais condamné à le cacher encore et encore. Depuis mon arrivée aux Etats-Unis, on m’avait très souvent reprochée d’être trop réservée, trop secrète et mystérieuse comme fille, de ne pas me livrer assez. J’en avais parfaitement conscience d’ailleurs. Mais tout était calculé, tout était prévu pour que cela reste ainsi. Personne ne pouvait savoir qui j’étais réellement, ce que j’avais fait, au risque de voir mon père perdre son travail, et de me voir mettre en prison en Israël. Mais heureusement pour moi, à Berkeley les gens ne s’étonnaient guère de ce côté mystérieux qui se dégageait de moi. Mon amitié avec Manon ? peut-être. Mais je pensais surtout que c’était le départ inopiné de Roman pour son école de danse et donc notre rupture, qui faisait que les gens n’osaient guère s’aventurer à me poser des questions. Je paraissais tellement froide et agressive que de toute façon, je faisais fuir les gens.

    « J’ai toujours une tonne de noms à t’affubler, ne t’inquiètes pas pour ça ! » Répliquai-je innocemment, voulant la titiller comme à mon habitude. Cette fois, lorsque j’expliquais la raison de mon retard, ce fut elle qui s’amusa à me taquiner, en me reprenant sur le sport avec Samuel. Evidemment, il n’y avait clairement rien de sexuel entre lui et moi, bien que ce dernier me fasse régulièrement du rentre dedans, mais ce n’était pas là le cœur de la relation qui m’unissait au jeune homme. « Toujours les idées mal placés Bernadette !! » Allez bim, un petit nom tout moche supplémentaire. De rien, c’est cadeau pour toi public. Evidemment, j’enchainais rapidement avec une proposition, le développement durable et compagnie. Mais Roxanne me rappela et à juste titre, que rares seraient les footballeurs, intéressaient par le tri des dêchets. Je devais bien reconnaître qu’elle avait raison sur ce point. Mais je n’en démordais pas que cela restait une idée à garder dans un coin de la tête. (b]« C’est pas faux. Je n’avais pas vu cela sous cet angle. Mais après je pense que ça reste une idée que l’on peut développer mais de manière différente ! »[/b] Je parlais avec Roxane et je prenais conscience au fur et à mesure qu’elle était totalement stressée. A mon avis, l’idée d’être confrontée à Aislynn lui plaisait autant que de s’allonger sur un cactus. C’était donc à moi de la rassurer. Elle en vint d’ailleurs à me le dire clairement, et prononça ses peurs à hautes voix. Dans un sens, je la comprenais totalement. Je n’étais à Berkeley que depuis quelques mois, et je ne pouvais guère passer à côté du fait qu’Aislynn dégageait une onde de bien-être et de confiance, et qu’elle semblait avoir déjà fait beaucoup pour la confrérie. « Oui très bien tu es en face d’une ancienne présidente. Mais les gens ont peut-être envie de sang neuf ? De nouveauté ? Peut-être que le pouvoir en place ne les convient plus tu sais ! » J’essayais de la rassurer comme je pouvais, mais je devais bien reconnaître que j’en restais plutôt inquiète moi aussi. D’autant qu’à entendre les dires de Roxane, l’autre chef de campagne, Kailegh, avait totalement déserté, nous laissant Rox et moi, seules maîtresses du navire qu’était cette campagne politique. Avec une Roxane stressée comme un sac de nœud, l’histoire allait être coton. Mais je n’en démordais pas que nous arriverions à faire quelque chose de construit, assez intéressant pour que les gens la voient comme quelqu’un de responsable et tout à fait qualifiée pour le poste. « Et bien ce n’est pas grave. Car tu sais quoi ? Tu as la meilleure directrice de campagne qui soit à tes côtés, c'est-à-dire MOI. Et oh lucky you, je n’ai pas l’intention de déserter, et de me barrer comme certaines !!! » Commençant à poster des affichettes partout où je le pouvais et surtout, ne me gênant pas pour recouvrir celle de la concurrence, je jetais un regard inquisiteur vers Roxane, avant de lui poser la question fatidique des amours. Surprise, choc, décomposition, inspiration, autant d’émotions et d’expressions que je vis alors défiler sur le visage de mon amie Iota. Apparemment, ce n’était pas la question qu’elle aimait entendre régulièrement. Cela ne l’empêcha pas pour autant de m’expliquer qu’elle avait quelqu’un en vue, mais avait peur de le perdre en tant qu’ami. Arff, qu’est-ce que je comprenais ce qu’elle pouvait ressentir… « Je vais te donner un seul exemple Mauricette. Roman et moi, à l’origine nous étions meilleurs amis. Et bien que nous ne soyons plus ensembles aujourd’hui, on a passé presque deux ans de notre vie en couple et ça n’a jamais brisé notre amitié. Alors si je peux te donner un conseil, c’est fonce ! La vie est faite pour prendre des risques, pour prendre les devants, et non pas pour vivre dans le déni et le regret. » C’était le seul vrai conseil en la matière que je pouvais lui donner, et pour lequel je savais que cela lui réussirait. Il m’avait réussi alors qu’à l’époque j’étais bien plus mystérieuse et agressive que je ne pouvais l’être aujourd’hui. Roxane me lança ensuite sur le sujet, tout en ponctuant sa phrase d’un Ginette bien placé. Tiens celui là je n’y avais pas encore pensé. Grande question. Un jules en vue ou non ? Que ce soit le cas ou non, ma réponse resterait non car je ne voulais plus m’aventurer dans de telles relations. Trop de souffrances, trop de questions à se poser… « Je pense que mon chapitre Roman n’est pas totalement fermé… Même si je trouvais un garçon qui pourrait réellement m’intéresser, je ne suis pas sur d’être prête à m’engager à nouveau dans une relation. Avec Roman comme je te disais, c’était simple et limpide parce qu’il était mon meilleur ami et savait tout de moi. C’est pour cela que la relation marchait. Là je partirais dans une relation où les secrets feraient partis de mon quotidien et je n’ai guère envie de cela tu sais. » Me confier à nouveau à un homme sur mes secrets ? Non pas vraiment. A l’heure actuelle, seul Thiago à Berkeley connaissait ma situation et cela n’était en rien comparable à ce que j’avais vécu avec Roman, puisque Thiago était comme un frère pour moi, que je connaissais depuis près de dix huit ans maintenant.
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MessageSujet: Re: Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane Je peux pas flinguer un chien, un mec j’veux bien mais pas un chien. Roxane & Jordane EmptyJeu 17 Jan - 13:05

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