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Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses

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MessageSujet: Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses EmptyJeu 6 Déc - 15:29






Lombard street, peut être pas la rue la plus fréquentée de la ville, mais certainement celle ou l'on peut croiser le plus souvent Andrew. Vous vous en foutez surement de le croiser, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Lombard street, endroit ou un nombre incalculable de jolies filles trainent. Qui dit jolies filles, dit obligatoirement présence du dernier Walton afin de pouvoir les draguer. Voilà donc pourquoi en ce samedi après midi assez frai du mois de décembre on le croise une nouvelle fois en train de déambuler dans cette rue. Pas de gros magasins, pas de bijouteries de luxe comme il aime voir, simplement des bars, des pubs, quelques boutiques de souvenirs et rien d'autre de bien intéressant. Autant dire que pour lui c'est la rue ou le peuple traine, ne prenez pas le mot peuple d'un point de vue péjoratif. Il ne supporte pas les pseudos bourgeoises qui pètent plus haut que leur cul, uniquement parce que papa à de l'argent. Lui est riche bien sûr, dès qu'on lui demande son nom on comprend tout de suite à quel point il l'est. Mais jamais au grand jamais vous ne l'entendrez se vanter de son infini richesse, d'une parce que ce n'est pas du tout son genre, de deux même si cela peut surprendre, il part du principe qu'il n'y est pour rien. Surement la seule fois où il fait preuve de modestie et où il clame haut et fort que l'argent dont il jouie est celui de son père, de son grand-père et arrière grand-père, pas le sien. Cela ne veut pas dire qu'il n'en profite pas, bien au contraire rien qu'à voir comment il est habillé aujourd'hui on comprend tout de suite que le commun des portes monnaie ne le paie pas. Un jean troué d'un grand couturier qui permettrait de nourrir un village entier en Afrique, des lunettes de soleil hors de prix alors que le soleil lui a quitté la ville, un blouson en cuir vintage qui coute le prix d'une voiture neuve.
Ben quoi ? Ne pas se vanter de son argent ne veut pas pour autant dire s'habiller comme un plouc, rouler en twingo et ne pas avoir de bijoux. Andrew est une vraie gonzesse quand on y pense, il aime les beaux vêtements, il aime les beaux bijoux et adore par-dessus tout faire du shooping. Dépenser l'argent de son père est un passe-temps qu'il a depuis tout petit. Puis depuis que sa mère a essayé de le tuer son père lui permet tout sans jamais poser une seule question sur les dépenses faites pas son fils. Un paradis qui ne durera pas éternellement, le jeune homme n'ayant toujours pas avoué à son père qu'il avait redoublé par deux fois à Berkeley.

L'avenir financier du jeune homme n'est donc pas aussi bleu que certains pourraient le croire, surtout que ses notes et son manque d'envie de s'en sortir ne feront pas de lui la futur tête pensante des magasins Walt-Mart. Enfin pour le moment ce n'est pas ce qui avait l'air de l'angoisser. Le jeune homme a soif et quand il a soif il doit boire tout de suite et maintenant. Di-sept heures, environ l'heure de commencer l'apéro pour ensuite être chaud en boite de nuit. Voilà pourquoi il entra dans un bar qu'il connaissait depuis pas mal de temps. Il avait tellement dépensé d'argent en alcool et en tourné qu'il aurait certainement pu racheter le bar entier. A quoi bon avoir un bar ? Franchement quand on fait la fête on se permet toujours beaucoup plus de choses quand on est chez les autres, moins peur de tous casser, moins peur de devoir partir en courant pour éviter la police. Et bien dans un bar c'est pareil, tant qu'on n'en possède pas, on peut tout se permettre.
Oublions cela et passons aux salutations, Andrew connaissait quasiment tous les employées, les habitués et même la plupart des gens qui étaient déjà en train de boire. Leur dire bonjour à tous était presque une corvée, mais il avait beau avoir beaucoup de défaut c'était un jeune homme bien élevé et très poli. Il saluait tout le monde avec un grand plaisir et un grand sourire. Quand son sourire s'éteint d'un coup sec, il venait de voir une jeune femme de dos. Grande, blonde, il n'y avait aucun doute, il la connaissait, c'était l'ex de son cousin Joshua. Un cousin qu'il ne supportait pas, un cousin du côté de sa mère, la branche pas forcement Walton de la famille. Il n'avait plus de nouvelle de son cousin depuis des années, ni même des nouvelles de son ex copine. La seule chose qu'il se souvenait c'est qu'ils n'étaient pas en bon terme et qu'il avait toujours voulu la mettre dans son lit quand elle était en couple avec son cousin. Oui Andrew n'a ni patrie, ni famille quand il s'agit de sexe ou plus largement de femmes.
Reprenant son sourire il s'installa à côté d'elle au bar. Sans même la regarder ni même vérifier si c'était elle (Il en était certain, son parfum était toujours le même le jeune homme à le nez pour ce genre de choses), il commanda un double whisky avant de lancer.

    Alors des nouvelles de Joshua ? Pour la famille il est mort à la guerre, plus une seule nouvelle, peut être que toi tu en auras. On ne sait jamais !

Sadique ? Oui il pouvait l’être quand il n’avait pas ce qu’il voulait. Putain d’enfant unique et surtout enfant de riche. A une époque il voulait Ais, la mettre dans son lit était son objectif principal, jamais il n’avait réussi, donc pourquoi prendre des pinces maintenant. Il le savait, la rupture entre elle et son cousin n’avait pas été facile, alors sa question allait certainement raviver une certaine rancœur.


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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses EmptyLun 10 Déc - 20:00



On n'est jamais tout à fait celle que les autres croient.
Mes yeux s’ouvraient et la lumière du jour passait à travers le volet. Depuis la cohabitation, je ne savais plus sur quel pied danser. J’avais perdu mes repères ainsi que mes habitudes. Je n’avais plus beaucoup de motivation. J’allais en cours, quand je n’avais rien d’autre à faire. Je sortais beaucoup. Je voyais du monde. Je profitais, parce que la vie file à toute vitesse. C’était ma cinquième année à Berkeley et ça ne me rajeunissait pas. Chaque année, j’avais droit aux nouvelles recrues, aux nouveaux visages. Il y avait ceux qui me plaisait et ceux qui m’intéressait moins. Mais, heureusement, il y avait aussi les habitués du coin pour me soutenir. Je ne me voyais plus sans Camélia. Je crois même que c’est à cette période ci qu’on se voyait le plus. On ne se quittait plus. On faisait les quatre cents coups, jusqu’à se retrouver derrière les barreaux. La semaine passée, nous avons déclenché une bagarre générale dans l’un des bars de la ville. On s’en était pris à un agent de police. En même temps, il n’était pas marqué sur son front. Dans l’engrenage, on ne pensait qu’à se défendre, à ne pas se faire toucher par l’un de ses pervers qui en profiterait, une fois la bagarre déclenchée. Un bon souvenir. Ce matin, j’y repensais. Je serais bien tentée d’appeler ma meilleure amie dans la minute qui suit puis je me rappelais qu’elle avait quelques occupations. Rien de bien grave, je l’appellerais dans la journée. Je n’avais pas de planning à respecter devant moi. Je pouvais faire ce qui me plaisait et quoi de mieux qu’une virée dans les boutiques. J’avais la chance de ne pas travailler pour subvenir à mes besoins. Même si je n’avais pas de contact avec mes parents, je pouvais compter sur ma grand-mère. Elle n’hésitait pas à m’envoyer ce dont j’avais besoin et des petits plus pour combler mes envies. Je ne pouvais que la remercier. Je n’avais donc pas une seconde à perdre. Je m’offrais une journée shopping, ce n’est pas tous les jours noël, avant l’heure. Etant donné que je n’avais pas de petit ami pour me choyer, pour me surprendre. Je ne pouvais que compter sur moi. Puis finalement, ce n’était pas si mal. Je ne devrais pas faire semblant d’être heureuse en recevant un présent qui ne me plait pas forcément. Etre célibataire, ça avait aussi ses bons côtés. Je m’y faisais. Après Joshua et Andréa, j’avais décidé de ne plus tomber amoureuse. Ce n’était pas pour moi, vu comment ces relations ont touché à leurs fins. Je préférais laisser ça aux autres, soit à ceux qui n’avait pas encore tenté ou ceux qui aimait vivre d’amour et d’eau fraîche. Chacun ses priorités et les miennes ont changé de direction. Je profite de ce que l’on me donne. Je ne me tracasse pas. Je vivrais bien ainsi. Puis cela fait quelques mois déjà que mon quotidien suit ce rythme. Je le supporte bien et j’ai envie dire que je me suis jamais sentie comme ça. Plus rien ne m’arrête. Quitte à faire des paris débiles que je vais perdre, prendre la cuite de ma vie et de me faire sortir comme un sac à patate d’un club gay. Je garde le meilleur. Je me redresse comme toujours et je continue de sourire. Je reste fidèle à celle que j’ai toujours été. Parce qu’une fille sans principes est une fille perdue. C'est dans ces cas-là qu'il faut rester ferme sur ses principes. Ne jamais appeler la première, ne jamais rappeler tout de suite - attendre trois jours -, ne jamais faire pitié, ne jamais pleurer pour un garçon, ne jamais attendre d'un garçon, ne jamais dépendre d'un garçon, ne pas perdre de temps avec un plouc qui ignore Jean-Paul Gauthier, rayer celui qui recompte l'addition ou laisse le prix sur un cadeau, porte des socquettes blanches, envoie des roses rouges ou des œillets roses, celui qui appelle sa mère le dimanche matin ou parle de la fortune de son papa, ne jamais coucher le premier soir ! Ne jamais manger de choux de Bruxelles, ne jamais porter de vêtements oranges, on pourrait croire que vous travaillez pour l'autoroute. La journée était donc passée sans que je ne le remarque. Je me retrouvais à ce bar en train de siroter un cocktail maison, comme si tout était normal. Comme si je n’avais pas sécher les cours et comme si je n’avais pas usé une petite fortune pour ce nouveau sac à main. Je n’étais pas une habituée de ces lieux mais, le serveur m’avait l’air très sympa. Il me regardait souvent, me souriait et n’hésitait pas à me servir un nouveau verre quand le mien s’avérait être vide. Aucun homme n’était venu me vendre du rêve avec ces phrases toutes faites. J’étais tranquille. J’étais bien. Du moins, c’est ce que je croyais.. Le son de cette voix et cette façon de prononcer le prénom Joshua, il n’y avait qu’une personne pour oser encore venir m’en parler. Je ne posais pas mon regard sur lui. Pas une seconde. Alors que dans un réflex, ma main attrapa mon verre. C’est avec élan, que je lui balançais au visage, le contenu. Il n’y avait jamais eu de trêve entre Andrew et moi. Dès le premier échange, j’avais compris son jeu. A l’époque, le jeune homme pensait m’attraper dans ses filets. Manque de bol pour lui, j’étais réellement amoureuse de son cousin et je ne suis pas du genre à être infidèle. Très peu pour moi. Autant être seule, dans ce cas. « J’espère que ça t’a rafraîchi les idées. » Ajoutais-je d’un ton sec. Une colère se réveillait en moi mais également une douleur. Savoir le corps de Joshua sans vie et au fond d’un ravin, ça ne me plaisait guère. Il avait tant compté, et comment oublier des sentiments qu’on a éprouvés pendant deux longues et belles années. La personnalité d’Andrew m’avait toujours dérangée. Il se prenait vraiment pour un irrésistible. Il se croyait sérieusement beau et surtout il se pensait intelligent. Sauf que moi, il n’a aucune de ces trois qualités. « Tu n’as pas d’autres minettes à ennuyer, d’autres chats à fouetter, que venir te perdre dans mes pieds ! » Je faisais un geste au serveur pour qu’il revienne me servir. J’avais vidé ce verre-là, plus vite que les autres. Néanmoins, on peut dire que c’était pour une bonne raison. Pendant au moins trois secondes, Andrew l’a mis en veilleuse.
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MessageSujet: Re: Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses EmptyMar 11 Déc - 15:29






Toujours en train de se poser des questions, toujours en train de se plaindre sur son sort. Se fixer des barrières, des limites des règles à suivre. La plupart des gens faisaient ça et Andrew trouvait ça tellement pathétique, lui n'avait que très peu de règle, ne jamais rappeler une fille, toujours tout faire pour la mettre dans son lit, rester discret lorsqu'il faut partir en pleine nuit du lit. Des règles simples à mettre en place dans la vie de tous les jours, passer pour un connard, passer pour quelqu'un qui ment pour mettre les filles dans son lit il s'en moque totalement. Qu'importe le flacon pourvu qu'il ait l'ivresse. Pour ce qui est de l'ivresse il n'avait jamais eu la chance de l'avoir avec Aislynn, une jolie jeune femme, mais qui était loin des femmes qu'il draguait. Elle faisait trop femme enfant à ses yeux, trop nana qui vit dans les comptes de fée. Autant dire qu'en tant normal il n'aurait jamais dragué ce genre de filles (attention, cela ne veut pas dire que si elle faisait le premier pas il la jetterait), au contraire Andrew avait deux phrases qu'il adorait lancer comme des dictons, la première « Si elle dit oui, je ne dis pas non », qui voulait bien dire ce que ça voulait dire. Phrase lancé pour les filles qu'il ne voulait pas forcement dans son lit, mais qui ne les laisserait pas dormir si elles si trouvaient. La seconde phrase étant « Je préfère sauter ça que sauter sur une mine », phrase souvent sortie en fin de soirée quand les filles sont pas forcement belles, mais feront office de roue de secours.
Aislynn dans cette histoire ? Et bien elle n'était pas une roue de secours, mais plutôt une roue mise en valeur par la voiture sur laquelle elle était installée. Oui elle sortait avec son cousin, cousin qu'il ne portait pas dans son coeur et le mot est très faible. Alors bon étant donné qu'elle sortait avec lui, pourquoi ne pas tout mettre en oeuvre pour qu'elle couche avec Andrew. C'était faire une pierre de coup, coucher avec une demoiselle loin d'être vilaine puis ensuite faire rager son cousin à un point tellement élevé qu'il voudrait la mort de son cousin Walton. Il avait tout fait, tout mit en oeuvre pour qu'elle succombe à ses charmes et pourtant jamais elle n'était tombée dans le panneau, peut être trop amoureuse, ou tout simplement trop méfiante.

Les années avaient passé et il avait totalement oublié cette jeune femme qui faisait un bout de chemin avec son cousin. Puis un accident, une jeune femme blessée un cousin mort. Andrew n'avait pas forcement versé de larme, tout ça était tombé durant un moment où il était en veine. Il enchaînait les filles comme on pouvait enchainer les perles d'un collier. C'est bien connu, le sexe fait tout oublier même les plus grands chagrins d'amour. Il sait très bien de quoi il parle vu que lui aussi avait vécu un amour fou, lui aussi pensait se marier avec la belle puis tout avait été gâché par sa mère. Oublions ça comme il l'avait fait, via le sexe, la drogue et l'alcool. Andrew était comme ça, tel un enfant qui ne se pose pas de questions. L'argent il n'en avait pas besoin, il n'y pensait pas, son père étant bien trop riche pour ça. Les études ? Il y pensait encore moins, il savait que sa belle gueule pouvait lui ouvrir plein de porte, il était l'égérie de la ligne de magasin de sa famille et avait eu quelques propositions extérieures. Pourquoi se faire chier à étudier ? Il n'avait pas encore trouvé de réponse à cette question, c'est pourquoi il ne faisait qu'une chose dans sa vie, faire la fête. Et ça il le faisait bien, toujours en train de mettre de l'ambiance, toujours à fond. Il tenait parfois grâce à la cocaïne qu'il achetait, mais qu'importe tant que tout le monde s'amuse il était heureux. Les avis sur lui divergent, il y a ceux qui l'adorent, puis ceux qui le détestent. Il s'en fou totalement, tant qu'il a sa petite cour autour de lui, tant qu'il sait que les gens qui l'entourent sont là pour lui et non pour son argent il va bien. Et oui même avec tous les défauts du monde et surtout un compte en banque remplit le jeune homme n'est pas le style à montrer sa fortune à tout le monde, bien sur on voit tout de suite qu'il n'est pas pauvre, mais il n'est pas homme a écraser les autres.

Aujourd'hui encore les professeurs pourraient noter son absence, aujourd'hui encore il prouvait à tout le monde qu'il était le fils pourrit gâté que l'on décrivait. Préférant faire les boutiques et boire un coup plutôt que de s'instruire comme la catégorie moyenne des Américains. Sa journée ressemblait à toutes les autres jusqu'au moment où il tomba sur une blonde, Aislynn. Lui qui ne se souvenait pas forcement d'elle ou plutôt lui qui ne faisait rien pour se souvenir d'elle fut surpris de la reconnaitre de dos. Comme quoi son cerveau la ciblait comme un défi pas totalement remplit.
Pour ceux qui l'ignorent encore, Andrew fonctionne via des défis qu'il se lance lui-même. La plupart du temps ils sont assez difficiles et il met tout en oeuvre pour les atteindre. Il y a des années il avait pour défi de faire succomber la jeune blonde, mais maintenant il n'avait qu'une envie ce foutre d'elle, puis accessoirement lui rappeler que son grand amour était maintenant loin, très loin de ce monde. Il n'eut pas le temps d'en rajouter plus qu'il était déjà trempé, son visage le piquait, normal elle ne venait pas de lui lancer de l'eau à la figure, mais bien un cocktail d'alcool. Se levant sur sa chaise il se servi derrière le bar, un chiffon humide pour s'essuyer le visage pour ensuite se tourner vers la jeune femme.

    C'est touchant, la petite blonde lisse fait preuve de caractère en me lançant un vers à la figure, presque touchant. Enfin touchant si la scène que je vois n'était pas si pathétique, seule à un bar où elle ne vient jamais en train de noyer sa peine dans l'alcool. Tu as bien changé !

Non il ne mâchait pas ses mots avec elle, il était tout le temps comme ça avec un défi qu'il n'avait pas réussi, un peu haineux, revanchard quoi !


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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses EmptyDim 16 Déc - 14:04



Les femmes, il faut les tenir à distance, les ignorer et alors ce sont elles qui te courent après ... Ou pas !
Assise sur cette chaise, je buvais un verre puis un second. Ces temps-ci, ça devenait plutôt une mauvaise habitude. J’essayais de ne plus penser au passé, de ne pas réfléchir au présent et de ne pas méditer sur le futur. Tout était passé si vite. Etudiante en cinquième année, cela faisait 6 ans que j’étais à Berkeley. En seconde année, j’avais donc rencontré Joshua. Si j’avais su au premier échange qu’on partagerait tant, je n’y aurai pas cru. Si complice, si humain et si tendre avec moi, je n’ai pas résisté bien longtemps. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Son regard et son sourire me mettaient du baume au cœur. J’avais ces petits papillons dans le ventre à chacun de nos têtes à têtes. Il n’y avait pas d’explication. Quand on rencontre la bonne personne, rien n’y personne ne peut empêcher le rapprochement. A cette époque-là, je me suis laissé charmer. J’ai commencé à y croire. Je ne me suis pas posée de question et je suis tombée amoureuse. Il n’y avait personne pour détruire ce bonheur, cette relation. Avec nos hauts et nos bas, on s’est parfois éloigné pour mieux se retrouver. On a vécu quelque chose de fort. Une histoire qui a donné un sens à mon quotidien. Bien sûr, loin des contes de fées, j’ai essayé de garder la tête froide. Essayé de ne pas perdre pied, de m’y perdre, comme lorsqu’on s’enfonce dans des sables mouvants. Cette relation ne devait pas être nocive pour nous. Avec nos caractères forts semblables, on a déjà fait des flammes. On a eu nos lots de disputes et d’incompréhension. Pour finalement, à chaque épreuve, se retrouver plus fort. Alors peut-être que ma vie a changé, peut-être que je l’ai laissé filer. Aujourd’hui, je me sens paumée. Je suis face à cette intersection et il y a un choix à faire. Je ne veux pas me tromper. Dans ce bar, j’oublie un instant toutes ces interrogations. Dans ma vie, j’ai laissé filer beaucoup de personne. Je pense souvent à eux. Il n’y a pas seulement Joshua. Je me demande aussi comment va Andréa, comment il se porte et s’il fait tout ce qu’il désire. Je me demande ce qu’est devenue Lina. Malgré la distance que j’avais choisi d’imposer entre nous, je ne pouvais pas oublier cette époque où tout allait bien, où elle était ma plus grande confidente. On choisit nos souvenirs. J’ai les miens. Les bons comme les moins bons. J’avance avec cette valise qui pèse, avec cette nostalgie qui ne me quitte plus. En six années, j’ai côtoyé et rencontré tellement de personnes. Je l’ai suivi. Nos chemins se sont longés et finalement, beaucoup sont partis. Je suis toujours là. Toujours chez les miens, les iotas. Je continue mon rôle de capitaine de cheerleaders, même si l’envie me prend souvent, de courir. J’ai envie de me lever, courir jusqu’à ne plus savoir. Arrivée, où le destin m’amènerait. Je suis prête à prendre le risque. Je souhaite juste éviter les regrets. Je ne veux pas me dire que mes choix n’ont pas été les meilleurs et que je n’ai pas forcément bien réfléchi, peser assez le pour et le contre. Si j’avais un pouvoir à cet instant, je n’hésiterai pas à transformer le jeune homme qui vient de s’approcher de moi, en minuscule fourmi. J’avais essayé aussitôt de le faire taire en lui balançait mon verre au visage. Que ce soit clair, je n’ai pas envie de lui parler, ni envie de l’écouter. Je me plais bien toute seule. Je me plais surtout sans lui. Très calme, je suis donc étonnée qu’il n’en fasse pas autant, en se vengeant. Il pouvait également me faire tomber de ma chaise, en un geste, un coup de pied. Mais l’idée ne semblait pas lui avoir effleuré l’esprit. Le petit esprit qu’il a. Pas assez gâté par la nature ou peut-être devenu trop sage, Andrew finit par se défendre, à l’aide de mots, à l’aide de réflexions qui croient blessante. « Je ne noie rien. J’ai le droit aussi à prendre du bon temps. » A mon tour, j’essayais de faire preuve de calme. Même si pour le coup, j’aurai préféré qu’il pose son attention sur quelqu’un d’autre que moi. Andrew n’est pas du tout, la personne que je pourrais porter dans mon cœur. Tout chez lui me donne la nausée. Sa personnalité, sa vision des choses, son esprit. Rien de bien fort intéressant. Je me demande d’ailleurs, comment il est toujours à Berkeley. Il n’a pas d’autre chose à faire de sa vie. Il n’a pas compris que les études ne sont pas forcément pour lui. Après le temps, qu’il étudie, qu’il échoue. Il devrait enfin se faire une raison. A croire qu’il s’amuse ici et qu’il n’a rien d’autre à faire, rien comme projet. Personnellement, je le voyais éboueur. Il avait la carrure parfaite pour porter les poubelles, pour au moins se sentir utile. Une fois dans sa vie ! « Alors si tu n’as pas compris mon geste. Cela voulait dire : dégage. » Ajoutais-je, tout en le regardant droit dans les yeux. Quoi, qu’est-ce qu’il ne comprend pas dans le mot dégage ? Je ne voulais pas partager mon oxygène avec lui. Je ne voulais pas l’écouter. Ne pas le sentir, ne pas chercher à le comprendre. En gros, il ne m’a jamais intéressée et ça n’arrivera jamais. Je me suis toujours demandé s’il avait quelque chose dans la tête. Au début, je riais quand je le voyais agir. Cette guerre qu’il prenait plaisir à faire à son cousin. Bien sûr, Joshua, reste Joshua. Jamais je n’aurais fait un pas de travers. Il avait déjà assez avec Charles-Edouard dans le coin. Je ne voulais pas en rajouter une couche. Surtout, qu’il resterait forcément toujours mon premier choix. Ma première voie. Puis très vite, j’ai compris. S’il faisait ça, ce n’était pas seulement pour l’ennuyer. C’était surtout pour le rendre dingue et le blesser à tout prix. Chose que je ne pouvais pas cautionner, que je ne pouvais pas accepter. J’ai donc évité de m’en mêler, que ce soit de près ou de loin. « Là, dans le coin, il y a une fille en manque d’amour ou d’attention. Je t’ai trouvé ta proie de la soirée. Maintenant, pour me remercier, tu vas la voir et tu l’emmènes loin d’ici. » C’était aussi l’occasion de l’éloigner de moi. Parfaite comme idée. Je faisais le bonheur de tout le monde, en même temps de faire le mien. Je continuais à discuter avec mon esprit. Bien tranquillement, étant donné qu’on est toujours en accord. Je me sentais bien. Je trempais à nouveau mes lèvres dans le verre que venait de m’amener le serveur. Je souriais, bien discrètement. En espérant silencieusement, qu’il choisisse la voix que je venais de lui proposer. Se serait certainement la plus sage décision à prendre, s’il ne voulait pas se retrouver seul dans son grand lit. Cette jeune femme ferait l’affaire et moi, je continuerais à respirer mon oxygène, tranquillement et souriante. Je n’aurais plus ce parasite à mes côtés.
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MessageSujet: Re: Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses EmptyDim 16 Déc - 18:05






L'alcool un véritable fléau des temps modernes, c'est quand on commence à boire seul parce que quelque chose ne va pas qu'on commence à sombrer. C'est le gros problème de l'alcool, contrairement à la cigarette ou ceux qui fument savent pertinemment qu'ils ne peuvent pas arrêter si facilement. L'alcool tout le monde crie haut et fort qu'ils peuvent arrêter quand ils veulent, mais que pour le moment l'envie n'est pas là. Non je ne dis pas que voir Aislynn seule à un bar en train de boire le premier ou peut-être le deuxième verre de sa soirée, ça je m'en fou complètement. Mais bien sûr ce n'est pas le cas d'Andrew qui aime toujours sauter sur les petites failles qu'il peut voir, il adore grossir les traits, alors oui voir une fille seule en train de boire un verre ce change rapidement en une fille qui a tellement de problèmes qu'elle noie le chagrin dans l'alcool. Surtout que là elle n'a rien pour elle, cette fille est belle, bien habillé et totalement sexy, donc quand on réunit ses trois critères l'on ne peut pas être seule. Andrew lui aussi avait un petit problème avec l'alcool, il faisait bien trop la fête et dès qu'il faisait la fête il buvait de l'alcool, alors bien sûr il n'était pas seul, bien sûr il rentrait toujours avec une fille au bras, mais cela ne changeait rien. Que l'on boive seul ou en bande le foie et le corps en général ne fait pas de cadeau. Boire pour oublier que tout ne va pas bien, boire pour faire la fête revenait au même. Surtout que bon Andrew avait faillit plus d'une fois sombrer dans l'alcoolisme dur. N'oublions pas que le jeune homme est tombé lui aussi amoureux, cela n'a durée que six mois, mais l'amour était intense. Il ne connaissait qu'une seule et vraie histoire d'amour, celle de ses parents. Un couple qui n'a fait l'amour qu'avec une seule personne celle du couple, un couple qui se connait depuis qu'ils ont 17 ans. Un couple qui a été marié à 19 ans, un couple qui a tout fait ensemble, la réussite, l'échec, la gloire, l'enfant. Alors quand vous avez pour exemple un couple de parent comme celui-ci vous vous dites qu'il est possible que cela vous arrive. Quant à 18 ans vous rencontrez une fille, qu'elle n'est pas votre première fois, mais que vous tombez amoureux. Qu'elle aussi, que vous avez l'impression de vivre dans un rêve, que le matin vous n'avez qu'un reflexe regarder votre portable pour voir sa photo et ensuite lui envoyer un message, que la dernière pensée que vous avez en vous couchant c'est une pensée pour elle. Alors là vous comprenez que vous êtes tombé sur la bonne personne, pourquoi perdre son temps. Andrew ne l'a pas perdu, après six mois il a demandé la main de la jeune femme. La réponse est arrivée comme une évidence, la jeune femme d'à peine 18 ans voulait bien être sa femme. Une heureuse nouvelle qu'ils s'empressèrent d'annoncer aux parents. Oui, mais voilà la première nuit au domicile des Walton pour le jeune couple donne lieu à la pire scène qui existe. Une mère qui essaie de tuer son père, puis la copine d'Andrew, mais qui échoue et poignarde son fils. La police est alertée, le fils a perdu la mémoire. Et quand la mère accuse sa petite amie il ne peut qu'y croire. La jeune femme disparait donc de la vie du jeune homme jusqu'au jour il retrouve la mémoire, accuse sa mère et l'histoire est enfin résolue. Oui, mais voilà dans l'histoire le jeune homme en plus de perdre un équilibre familiale, en plus de perdre sa mère, perd son grand amour. C'est donc à dix-huit ans que le jeune Andrew Walton a décidé de vendre son âme au diable, pactant avec lui ! Une douleur qu'il ne partage avec personne, son cousin le savait peut-être, Aislynn le sait-peut être, mais il en doute fort.

    De la simple masturbation relationnelle alors ! Ca me ferait vraiment chier quand même d'être à ta place !

Andrew avait toujours l'habitude de mettre des mots vulgaires dans une phrase, il était comme ça. Quand il voulait mettre une fille dans son lit, bien sûr il restait poli, mais avait toujours des mots qui lui sortaient. Il avait eu une bonne éducation, mais voilà il n'avait jamais été très bon en cours. Dès le plus jeune âge on disait de lui qu'il n'avait pas un avenir dans les études, qu'il était beau, bon sportif et que sa famille devrait peut-être trouver quelqu'un d'autre pour leur succéder. Hors de question pour son père de revendre la franchise Walton, voilà pourquoi il avait envoyé son unique fils ici à Berkeley. 4 ans, voilà maintenant quatre longues années qu'il était ici en Californie. Un étudiant normal aurait donc du être en quatrième année, mais très peu pour Andrew. Il n'aimait pas faire comme les autres, puis il n'était pas forcement à l'aise en cours, il était donc en seconde année. Chose que son père ignorait totalement et forte heureusement sinon il serait mort, le mot n'est pas faible quand on connait l'actif de la famille.
Elle avait donc raison de le prendre pour un cancre, elle avait aussi toutes les raisons de le prendre pour un mec qui va rater sa vie. Etre à Berkeley pour rien branler, uniquement passer ses journées à faire le con, ses soirées à faire la fête et ensuite à draguer. Ce n'était pas une vie, mais peut-être qu'il fallait qu'elle apprenne à se décoincer, à faire un peu plus la fête sans se poser de questions. Andrew lui se le permettait puisque la vie lui avait fait tellement de cadeaux que maintenant il pouvait se permettre de faire tout et n'importe quoi !

    Ouai je sais, elle m'a dit exactement la même chose sur toi. Je voulais lui offrir un verre et en fait j'ai déjà couché avec, elle a mal pris le fait qu'en fait je m'en branlais complet d'elle. Alors quand ce soir j'ai été la voir elle m'a dit de ne pas perdre mon temps et qu'il y avait une misérable femme qui n'attendait qu'une chose qu'on l'accoste. J'ai été surpris que ce soit toi qu'elle me montre du doigt, mais voilà l'impression que tu donnes aux gens du bar, bravo !

Oui elle lui avait déjà envoyé un verre en pleine figure et vu comment il lui parlait elle allait certainement recommencer. Mais voilà Andrew avait trouvé un moyen de s'amuser un peu durant la soirée, il aimait le sexe, les filles, l'alcool, mais aussi les prises de becs et les joutes verbales. Avec Aislynn il allait être servi, une fille sexy avec qui se prendre la tête, au plus loin que sa mémoire le ramenait c'est-à-dire il y a dix jours. Il s'était pris la tête avec une femme, ça avait finit avec bestialité au lit, de bons moments, alors bon il ne faut jamais dire jamais !


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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses EmptyJeu 27 Déc - 19:59



Moins on se fréquente ... Mieux on se porte.
On a souvent tendance à croire que le passé est le passé. Qu'on ne le reverra plus jamais. Comme s'il était inscrit sur une ardoise magique et que l'on avait effacé. On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses amours de pacotille, ses échecs, ses lâchetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures. On se dit qu'on a bien tout balayé. Bien fait tout glisser sous le tapis. On se dit que le passé porte bien son nom: passé. Passé de mode, passé d'actualité, dépassé. Enterré. On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d'avenir. Une vie qu'on revendique, dont on est fier, une vie qu'on a choisie. Alors que dans le passé, on ne choisissait pas toujours. On subissait, on était influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on disait oui, on disait non, on disait le mot chiche sans savoir pourquoi. C’est pourquoi on a inventé le mot "passé": pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler. Et puis un jour, il revient. Il emboutit le présent. S'installe. Pollue. Et finit même par obscurcir le futur. Voilà comment je pouvais également définir sa présence. Je ne voulais pas de Andrew à mes côtés. Il y avait tellement mieux comme présence que la sienne. Sauf, qu’il ne semblait pas décidé à s’en aller. On ne change pas ses habitudes. Les casse-bonbons restent toujours ce qu’ils sont. Il existe toute sorte de gens nuisibles. Le nuisible d'occasion, le nuisible par distraction, le nuisible oisif, le nuisible persistant, le nuisible arrogant, le nuisible repenti qui mord puis se jette à vos pieds en implorant votre clémence... Il ne faut jamais sous-estimer le nuisible. Ne jamais croire que l'on s'en défait d'un revers de manche ou d'un coup de torchon. Le nuisible se révèle dangereux car le nuisible est comme le cafard : indestructible. Malheureusement. Je l’écoutais alors encore discuter, me blâmer ou me jeter la pierre. Je terminais mon verre. Je regardais un coup à gauche puis un coup à droite. Finalement, je n’en avais rien à faire de ce qu’il pensait. Il pouvait toujours parler, toujours faire du vent. Mais, en aucun cas, je lui laisserai le plaisir de me salir, de me mettre plus bas que terre. « Non, je garde ma place. Tu gardes la tienne et tout le monde est heureux. » S’il y avait bien quelqu’un qui pouvait garder son avis pour lui, c’était le jeune homme en question. Un peu mal placé pour aider les autres ou encore les juger. Regarde chez toi, avant de venir regarder chez le voisin. Andrew est plus vieux que les pc de l’université. Il fait partie des meubles mais, surtout il stagne comme personne. A croire que ça l’amuse de rester à Berkeley, de ne rien faire de sa vie, de n’avoir aucun projet. Alors avant de me juger, mon petit gars.. Va voir ailleurs, je t’en prie. Mais au lieu de prononcer ces mots, je les gardais en moi. Je restais silencieux et je continuais de boire mon verre, jusqu’à le finir. Andrew revenait au galop. Il essayait de me blesser, comme d’habitude. Sauf que ça n’allait pas marcher. A l’époque où j’étais avec Joshua, il n’a pas arrêté, pas une seconde. J’étais plus fragile, parce que j’étais amoureuse. Du coup, je passais au-dessus de certaines choses. Je le laissais dire. Pendant que Joshua le détestait, se retenait de lui mettre son poing en pleine face. Je ne pouvais pas m’empêcher d’éprouver de la pitié. Et étonnamment, c’est la seule chose qui n’avait pas changé à l’heure actuelle. Andrew me faisait toujours pitié. Je le voyais sur son chemin. Perdu entre deux pas. Je le voyais passer de fille en fille, complétement insatisfait. N’ayant aucun but précis dans la vie. S’il y a bien quelqu’un qui fait de la peine, ici, c’est lui. Justement, s’il s’entend si bien avec la fille au fond du bar, qu’il y ait. Mais surtout qu’il me lâche les baskets. Il y a tellement d’autres hommes intéressants dans ce bar, que je ne manquerais pas de m’ennuyer. « Ne te tracasse pas. Ce que cette fille pense, ne compte pas. Je parie que son siège à déjà la marque de ces fesses, depuis le temps qu’elle traine dans le coin. Alors que moi, je ne fais que passer. Boire un verre et continuer mon petit chemin, bien tranquillement. » Du moins, j’essayais. Je terminais le verre qui se trouvait devant moi. Je regardais les personnes présentent dans l’établissement et il semblerait que les idiots se soient rassemblés. Soirée spécial, sans façon pour moi. J’allais laisser Andrew à ses habitudes. Je faisais signe au serveur de me dire combien, je lui devais pour ses verres. Je le payais et décidais de partir. Bien sûr, le jeune homme n’avait pas bougé d’un centimètre. Un vrai pot de colle ou encore une vraie mouche à caca. Tellement lui, tellement vrai. Je posais mon regard sur lui, avant de me décider. Je descendais du tabouret. J’enfilais ma veste et lui accordais quelques mots avant de filer. « Sinon, passe une bonne soirée et essaye de ne pas mettre une de ces femmes enceinte. Il risquerait de venir au monde avec quelques déficiences mentales, très grave. » C’était surement un petit geste pour Andrew mais, un grand pour l’humanité. Il pourrait nous épargner une erreur de plus. Je marchais donc vers la sortie. Je poussais la porte et respirais l’air frais. Que ça faisait du bien ! Plus de raté en vue, plus de débile. Juste moi et mon âme. Tranquillement et marchant dans les rues de la ville. Finalement, j’arrêterais un taxi plus loin. Marché ne pouvait pas me tuer et étonnamment ça me plaisait. Je repassais devant certains endroits, devant des souvenirs. Bon ou mauvais. Néanmoins, rien ne me dérangeait. Ici, c’était chez moi. C’était ma ville, ma vie. Qu’importe si je suis perdue, si quelques personnes manquent à l’appel. Je suis toujours debout. Je suis toujours moi-même. Détail qui pouvait même m’étonner, parce que je me suis retenue d’en étouffé plus d’un. Entre César, Zachariah et Andrew, j’avais dû retenir mes ardeurs et surtout la vilaine partie de moi. Celle qui me poussait dans certaines tranchées, les plus sombres et les plus dangereuses.
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MessageSujet: Re: Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses EmptyMar 8 Jan - 11:58






Drew fait partie de ceux qui pensent qu'une fois la chose faite elle peut s'oublier très facilement. Pour lui comme pour beaucoup de jeunes qui ne pensent qu'à profiter et ne jamais se prendre la tête, le passé n'a plus ça place dans le présent. Voilà pourquoi on a des cours d'histoires quand on est plus jeune, c'est un moyen de faire comprendre que s'est passé, que ça n'a pas d'effet sur nous à part peut être celui de nous faire tirer des enseignements. Parler de la seconde guerre mondiale et tout ce qui a été avec sert à quoi ? Et bien à qu'il n'y ait pas un second Adolf Hitler, puis accessoirement à montrer au monde entier que pour la deuxième fois dans l'histoire les USA sauvent tout le monde. Pour Drew c'est grâce à la seconde guerre mondiale que l'on a maintenant des films d'action à l'Américaine, c'est grâce à la seconde guerre mondiale qu'Expendable à vu le jour. Bon vous l'aurez compris, lui ne se prend que très rarement la tête avec ce qui a été fait, la seule chose qui agit encore sur lui c'est le fait que sa mère soit en prison, mais en plus d'être un fait passé, c'est aussi un fait présent puisqu'elle y est encore. Ce qui pourrait surprendre par contre c'est la facilité qu'il a, a piocher dans le passé des gens pour leur prouver qu'ils ont tort ou qu'ils ont fait des erreurs. Pour un mec qui ne regarde jamais dans son passé, mais plutôt dans son avenir je trouve qu'il se sert beaucoup trop de fait passé pour en faire baver aux autres. La preuve ce soir, il attaque Aislynn via son ancien amour Joshua, il ressort des choses passés pour lui faire mal. Il s'affiche donc comme une totale contradiction, totalement lui en gros !

    Réflexion de fille unique, tu n’as tellement pas changée sa me fait presque peine !

Il n’était pas donneur de leçon, surtout quand on voit sa position. Il roulait sur l’or certes, mais il avait aussi moyen de devenir l’un des patrons les plus puissant du monde. La famille Walton avait tout simplement placé 8 membres de leur famille dans le top 15 des plus grosses richesses mondiales de 2012 ce qui n’est pas rien. Andrew lui était le point commun pour ses 8 membres de la famille, à leur mort il était celui qui hériterait de tout en gros le futur homme le plus riche du monde. Quelque chose qui avait tout de même un poids, un impact. Quelque chose qu’il n’ignorait pas et que personne n’ignorait. Alors pourquoi stagner ? Pourquoi rester dans une université alors qu’il n’y avait rien de bon pour lui. Il était là depuis 4 ans, mais qu’Aislynn se permette de penser qu’il était plus vieux que les meubles étaient tout de même assez risibles. Elle avait donc l’air d’avoir oublié le jour de la rentré ou la jeune blonde qui était en seconde année avait pu voir arriver dans sa confrérie le jeune Drew alors âgé de 20 ans ? Elle était plus vieille que lui à Berkeley, certes elle avait eut la réussite, la place de présidente de confrérie, la place de chef de pom-pom girl. C’était énorme par rapport à lui qui n’avait eut qu’une place de titulaire dans l’équipe de football Américain de l’université.
Elle avait un but dans sa vie, certainement devenir avocate ou quelque chose comme ça, un jour peut être elle bosserait même pour la grande firme Wal-Mart, tout le monde travail un jour ou l’autre pour ou contre ce géant commercial. Quant à lui, il ne savait déjà pas ce qu’il allait bien pouvoir faire la semaine prochaine, alors savoir ce qu’il pourrait faire dans un an ou dans deux c’était totalement mission impossible. La famille Walton avait son avenir à l’intérieur des mains du jeune Andrew, mais lui n’en avait pas forcement l’envie. Pour ce qui est de la capacité, il l’avait prouvé à plusieurs reprises, il pouvait être un requin parmi les requins, il pouvait être méchant et agressif. Tout ce qu’il faut pour réussir dans le monde des affaires non ?

    C’est donc ça la différence entre le racolage actif et le racolage passif ? Il y a celle qui attend qu’on vienne la voir et celle qui quand elle voit que ça ne mord pas, change de bar pour en trouver un ou elle pourra faire parler ses talents et surtout renflouer son compte en banque. Tu vois ce soir tu m’auras appris quelque chose, bravo.

Drew n’était pas quelqu’un de foncièrement méchant, sauf quand il se trouvait au contact de la blonde. Elle l’avait surement vexé en se refusant à lui alors qu’elle était en couple avec son cousin, lui n’avait pas l’habitude qu’on lui dise non. Etre en couple n’arrivant pas comme une excuse qui coule de sens à ses yeux. C’était donc depuis ce jour qu’il avait décidé de lui faire vivre l’enfer, il était partisan du fait qu’entre l’amour et la haine il y avait une fine limite. S’il ne pouvait pas avoir le cul, il pourrait avoir la haine, la haine pouvant ensuite entrainer le cul ! Qui a dit qu’il n’était pas intelligent ?

    T’inquiètes pas pour moi, je sais encore comment ça marche et je pense pouvoir réussir ça !

Là ou elle n’avait pas tord, c’est qu’il ne se tapait certainement pas que des prix Nobels, pour ne pas dire qu’il ne s’en tapait pas du tout. La plupart des filles avec qui ils couchaient n’avaient pas réussit un seul examen, à part peut être un test de grossesse. Mais faire un enfant héritier à la famille Walton n’était pas, mais alors vraiment pas au gout du jour et ce pour quelques années encore.


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MessageSujet: Re: Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses Les retrouvailles ne sont pas toutes heureuses EmptyVen 18 Jan - 14:47

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