the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

Partagez

Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron Empty
MessageSujet: Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron EmptyMer 15 Aoû - 0:01


Le cœur d’une femme est un océan de secrets; La nuit, quand on ne dort pas, les soucis se multiplient, ils enflent, s'emplifient, à mesure que l'heure avance les lendemains s'obscursissent, le pire rejoint l'évidence, plus rien ne paraît possible, surmontable, plus rien ne paraît tranquille. L'insomnie est la face sombre de l'imagination. Je connais ces heures noires et secrètes. Au matin on se réveille engourdi, les scénarios catastrophes sont devenus extravagants, la journée effacera leur souvenir, on se lève, on se lave et on se dit qu'on va y arriver. Mais parfois la nuit annonce la couleur, parfois la nuit révèle la seule vérité: le temps passe et les choses ne seront plus jamais ce qu' elles ont été. Cameron and Lucile


« Les voyageurs en partance pour San Francisco sont attendus porte n°7. » Tirant ma valise, je me dirigeais vers la porte d’embarquement. Hasta Luego, Buenos Aires ! Mes compensées claquaient sur le sol de l’aéroport argentin. Je me présentai au guichet et passai le contrôle de sécurité sans encombre. Retour à la case maison ! J’allais reprendre les habitudes américaines après avoir vécu une semaine seule sur le sol argentin. Et oui, je n’étais pas allé retrouver le temps mitigé de la capitale anglaise avec Maman sur mon dos et les jeux olympiques qui avaient animé ma ville d’origine durant ces vacances. Il était tout à fait compréhensible aux vues de mon entente légendaire avec celle qui m’avait mise au monde que j’avais préféré partir à l’opposé de Londres. Enfin, au lieu de ressasser pendant les heures de vol qui me séparait de San Francisco le pourquoi je ne m’étais pas rendu là-bas, je préférai me concentrer sur mes vacances qui venaient de s’achever. D’ailleurs, c’est ces dernières qui habitèrent mes rêves durant le vol. « Le vol 741 en direction de San Francisco atterrira dans quelques minutes. Veuillez attacher vos ceintures pour l’atterrissage. » L’hôtesse de l’air me réveilla en m’indiquant d’attacher ma ceinture. Je m’exécutai et, quarante minutes plus tard, je me retrouvai à marcher dans le parking de l’aéroport à la recherche de ma Mini-Cooper. Me voilà de retour à l’appartement que je partageais avec Lennon, le jeune homme qui ne se trouvait pas à la maison quand je franchis la porte. Tempi, il n’aura pas droit à un petit cadeau de retour. Et bien quoi ? Ses bras et nos jeux de jambes endiablés m’avait manqué malgré les beaux argentins que j’avais eus l’honneur de connaître durant mes vacances. Il était un peu plus de huit heures du soir quand j’étais rentrée et la valise à défaire que j’avais déposée au pied de mon lit ainsi que les appels à passer pour annoncer mon retour n’allait pas m’empêcher d’aller faire la fête ce soir. Justement, c’était ma façon à moi de dire que j’étais de nouveau à la maison. Je pris donc le reste de ma soirée à choisir ce que j’allais porter ce soir. Mini robe noire drapée, escarpins vernis et maquillage, voilà la décision finale après deux heures de réflexion. Avec cela, j’espérais bien coincer un homme dans mes filets.

T’en a pas marre de baiser avec un con différent tous les soirs ? Cette phrase du film Hell vint soudain s’afficher dans mon esprit alors que je m’envoyais en l’air avec l’inconnu que j’avais attrapé. Pourquoi à ce moment-là ? Je n’en savais rien. Pourtant, ma conscience n’avait pas tort. Cela m’avait attiré quelques problèmes durant mes vacances, cela m’attirait quelques problèmes ici. Cependant, penser aux réponses de cette réplique tirée d’un film que j’avais adoré me replongeait dans un passé trop douloureux. Je repoussai l’homme sur moi. « Quoi ? », dit-il en voulant revenir sur moi. « C’est fini, t’es pas assez bon. » Je dis ça d’une voix calme devant un amant dont le visage se décomposa. « Et oui, tout le monde ne peut pas être un super performer, mais malheureusement pour toi, c’est eux que je préfère. Maintenant, dehors. » Grand sourire. Je sortis du lit et enfilai des sous-vêtements. « Allez, grand, dehors ! » J’avais besoin d’aller prendre l’air et s’il restait là, je ne pouvais pas partir. Alors que l’inconnu de cette nuit se rhabillait, j’enfilai un jeans, un t-shirt Eleven Paris avec Lady Gaga ainsi qu’une paire de Victoria. Attrapant mon sac, je sortis après le jeune homme. Je marchai solitaire dans la nuit. Je ne sais pas pourquoi j’avais cédé à ce truc débile que font tous les gens qui doivent réfléchir. Je sortis une cigarette et l’allumai. San Francisco la nuit, c’est magnifique. Soudain, je bifurquai dans le parc MacLaren. Je marchai quelques instants avant de me posai près d’un arbre. Please, keep off grass. Comme d’habitude, j’enfreignais les règles. Brisant la pureté de l’air avec la fumée de ma cigarette, je relevai la tête à cause d’un bruit de pas que je venais d’entendre. Je n’aperçus pas tout de suite qui cela pouvait être, mais quand il eut atteint le lampadaire, je pus reconnaitre Cameron, petit con de son état. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Loin d’être froide ou cassante comme elle pouvait l’être d’habitude, ma voix était plutôt neutre. Ce soir, je n’avais pas envie de me battre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron Empty
MessageSujet: Re: Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron EmptyDim 2 Sep - 20:33



Cameron & Lucile
Ceci est l’histoire d’un garçon qui rencontre une fille. Mais d’emblée, il faut que vous le sachiez, ce n’est pas une histoire d’amour. The weak one is you, ’cause you’ll never know Love or Friendship. And I feel sorry for you.
.♥. 500 JOURS ENSEMBLE & HARRY POTTER




« Eddy, va chercher ! ». Je lançai le jouet en plastique plus loin dans l'appartement, indiquant à mon chien de courir à sa poursuite. « Allez va le chercher gros débile, vas-y ! ». Je tentai de l'inciter en lui montrant le chemin avec mon bras et en le regardant dans les yeux mais ce bougre d'âne préférait rester bien sagement allongé sur son petit coussin, me fixant avec ses yeux de merlant frit. Ce chien était bien aussi débile et flemmard que moi, ne remuant son derrière uniquement dans le but d'aller faire une connerie et pour aller manger. Je soupirai, me rasseyant sur le canapé. Qu'est-ce que je pouvais m'emmerder ce soir, truc de ouf. Je pourrai aller me picher la gueule chez les omégas, mais ce soir, je n'étais d'humeur à aller faire la fête ou à sortir. Je préférai passer une soirée en compagnie de mon chien. Quelle vie de déglingo menais-je ! Manquait plus que la petite soupe du soir et alors je détenais le parfait stéréotype du papy, prêt à aller dormir à 20h. Dans le genre pathétique le Cameron ce soir, haha. Mon frère passant ses journées chez les omégas, en bon doyen qu'il était, n'était donc pas disponible ce soir. Vraona ? Avec son petit ami, as always. J'allais alors envoyer un message à Camélia, ma... je ne savais pas trop dans quelle catégorie la classer en fait, mais je me rappelais que ce soir, elle passait sa soirée avec son frère adoré et au passage, mon meilleur ennemi, j'ai nommé Augusto Pelizza Da Volpedo. L'italien n'a jamais vraiment apprécié que je couche avec sa sexfriend, ce qui témoignait de son envie de me voir disparaître de son champ de vision. Mais le jour où je décidai de partir de Berkeley n'était pas encore arrivé. Perdu dans mes pensées, je sursautai lorsque Eddy s'échappa de son coussin, pour s'élancer à toute puissance dans le couloir, me ramenant le jouet que je lui avais lancé quelques instants plus tôt. Trop élancé, il ne contrôla pas son arrivée et j'eus droit au plus beau dérapage canin qu'il m'eut offert de voir. « Mais qu'il est con ce chien », ne pus-je m'empêcher de déclarer. Aussi con que toi, m'aurait alors répondu mon frère. True story, il n'était pas mon chien pour rien d'ailleurs. Nouveau soupir, constatant que je m'emmerdais ferme, mais vraiment ferme. Bien que l'heure soit tardive, le sommeil ne semblait pas vouloir frapper à ma porte. En même temps, je commençais à avoir l'habitude des nuits blanches, les pratiquant depuis quelques années désormais. Eddy se mit à aboyer et je compris que monsieur réclamait sa petite ballade quotidienne. N'ayant rien de mieux à faire, je me levai, attrapai sa laisse que je lui attachai, puis refermai la porte de l'appartement derrière moi, après avoir enfilé une veste. Direction le parc pour une petite ballade de nuit. J'appréciais la quiétude qu'offrait la nuit. La ville se montrait sous un nouveau jour, plus calme, plus sereine. J'aimais marcher en ville la nuit, j'aimais me retrouver avec moi-même dans ma ville préférée, lorsque la plupart des habitants dormaient. Quelques irrésistibles gaulois comme moi profitaient de la nuit pour mieux boire et s'amuser, à leur guise, moi aussi j'avais eu ma période de grosse débauche. Et je l'avais encore de temps en temps, of course. Je n'avais pas intégré les omégas pour rien. Tiré par Eddy, nous arrivions dans un parc, qui d'ordinaire était désert. D'ordinaire, mais ce soir une chieuse croisa notre chemin. J'eus à peine le temps de l'apercevoir et de la reconnaître que mademoiselle me fit part de sa joie de me voir. Ou pas. « Oulalaaaaa mais c'est qu'elle mordrait presque ! » ironisai-je, tandis que je m'approchai un peu plus. Enfin presque, parce que sa voix demeurait bizarrement calme ce soir. D'habitude, dès que nous nous croisions, des noms d'oiseaux fusaient de toute part. Etait-elle malade ? Au pire je m'en foutais. M'enfin, son attitude piqua assez ma curiosité pour que je ne me barre pas tout de suite. Quelle chanceuse cette Lucile. « La même chose que toi, j'arrive pas à dormir. Et aussi, mon chien avait une envie pressante ». Ouais bon, le prétexte du chien, on repassera. Comment passer pour le vieux beauf qui a rien d'autres à faire de sa nuit que de promener son chien. Good game mon petit Cameron, vraiment. « Tu permets ? » demandai-je, tandis que je commençai à m'asseoir à ses côtés. « Enfin même si tu permettais pas, je me serais assis là quand même ». True story. Parce que Cameron, il fait toujours ce qu'il veut, où il veut et quand il le veut. Et si ça plait pas à la demoiselle, ben c'est pareil et si elle se mettait à râler en plus, cela ne ferait qu'accentuer mon envie de rester à ses côtés. Cherche merde le Cameron ? Oh si peu. J'aimais juste bien taquiner la gamma. Enfin taquiner, le mot restait faible. J'aimais l'emmerder, ni plus ni moins. Mais genre pas l'emmerder gentiment, donc j'adorais faire le gros emmerdeur de base avec elle. Plus je la rendais folle, plus ça m'excitait. Enfin ça m'excitait, vous comprenez quoi, loin de moi l'idée de vouloir coucher avec une chieuse pareille. Quoique. Enfin non. « Ca t'arrive souvent de passer ta nuit ici ? Parce que si c'est le cas, on a peut-être quelque chose en commun finalement » déclarai-je. Ce serait bien la bonne blague de l'année ça. Lucile Delvaux-Leroy et Cameron Adams-Eynsford partageant quelconque centre d'intérêt ou se découvrant quelconque point commun. Laissez-moi rire. « Mais loin de là l'idée que ta petite vie m'intéresse, Leroy ». Qu'on soit clair, je m'évertuais à lui faire la conversation uniquement parce que je n'avais rien d'autres d'intéressant à faire. Mais au pire, sa vie, je m'en branlais comme de l'un quarante. Ce n'était pas ce soir que Lucile se verrait porter un intérêt à mes yeux. Je ne supportais pas cette fille et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer, teh.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron Empty
MessageSujet: Re: Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron EmptyLun 22 Oct - 11:17

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron Empty
MessageSujet: Re: Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron Empty

Revenir en haut Aller en bas

Nuit blanche avec l'ennemi - Cameron

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» silver&isay .La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens.
» Il y a les femmes avec qui on fait l’amour et celles avec qui l’on en parle, PV Jules Dupuy
» Jusqu'au bout du monde avec toi. Enfin, entre autre avec toi.
» Ce n'est pas vous qui êtes enfermé avec moi mais moi qui suis enfermée avec vous! Leïleya
» Une nuit, sur la plage...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-