Le patin à glace. Ces quelques mots rapellaient de bons souvenirs à Carter, issu de sa tendre enfance. Tendre ? Doux ? Les mots sont mal choisient. A vrai dire son enfance n'a jamais était douce grace à sa mère le forçant aux études et à son père preferant sa soeur à lui. Pourtant quand le jeune homme était passé devant la patinoire une semaine plus tôt des frissons l'avaient parcourut, les souvenirs du passé ne lui appartenant plus, remontaient à la surface de sa mémoire bien malgrè lui. Il revoyait alors sa mère qui hurlait sur sa soeur, sa soeur qui hurlait plus fort sur sa mère et sa n'en finissait plus... c'était à celle qui hurlera le plus fort, Carter était là à les regarder, sans broncher par faute d'habitude et son père ? Ce n'était pas ces affaires voyons !

La patinoire lui refesait penser à un certain jour, il pleuvait car il se souvient d'être rentrer dans la patinoire trempé jusqu'aux os et avec une envie indicible d'éternuer. Il était avec sa petite soeur, Andy, elle avait absolument voulu faire du patin, soit disant que les espions savaient en faire, ou alors une autre raison fumeuse qui n'était valable que dans le monde d'Andy Bass, monde inconnu de la casi-totalité des personnes vivant sur terre ou dans sa maison. Elle était tellement jeune, pourtant Carter avait le même âge qu'elle mais il se sentait plus grand. Déjà il l'a dépassé de taille, sa comptait quand même un peu sa puis il se sentait plus mûr, plus cultivé peut-être aussi. C'est vrai, il faut le dire, qu'elle n'écoutait jamais rien en classe, elle adorait particulièrement perturber tout le monde avec des blagues, « fesait l'âne » comme le dis un jour leur maitresse à ces parents. Jour ensoileillé mais qui fini dans un bain de larmes.

Carter tout en sortant de chez lui pour se rendez à la patinoire se rémémora une nouvelle fois leur première après-midi entre eux. Deux jumeaux unient par les liens du sang mais aussi par une amitié franche. Deux enfants encore. Carter avait déjà patiné avec un ami à lui, il était doué de naissance parat il, mais est-ce bien possible d'avoir toujours sû faire quelque chose même sans avoir appris ? Sa soeur elle était nulle de naissance. Il l'aida toute l'après midi mais elle pris gamelle sur gamelle, pourtant Andy est une battante, mais elle partit en déclarant que le patin à glace était un sport pour les mauviettes. Sont frère ne releva, il savait qu'elle n'avait jamais voulu le blesser lui qui commencer à adorer sa. il ne fut plus question de parler de patinage. Carter oublia vite ce sport pour se remettre aux études, sa soeur commença les joints et ils grandirent. Cependant quand il était passé devant avec sa voiture il n'avait pensé qu'a une seule chose : y retourner.

C'était une semaine après qu'il y retournait, une fois dans les vestiaires il mit pas mal de temps à attacher les lacets, d'abords il se battu avec les deux bouts de ficelles qui décidément ne lui obéissaient pas. Des noeuds oui, mais pas comme il aurait voulu. Il réussit enfin à attacher ces patins convenablement ou casiment.

Devant la glace il parcourut le terrain devant lui. Pouvait-on apeller l'endroit un terrain ?

Un pied sur la glace, l'autre, le souvenir qui revit, le voilà parti sur la glace. Mais il dérape, l'habitude revient trop lentement, Carter se retrouve les fesses contre le sol froid, fulminant contre lui même et son impatience il se releva, se raccorchant aux bords il vit une jeune fille de dos qui paressait crispé. Elle était blonde et les battements de son coeur s'accélererent à la vue de son dos, il savait qui c'était, il l'aurait reconnu entre cent ou bien plus. Il était certain que celle qui s'accrochait inexorablement au rebord ne pouvait être que Abygail. Pourtant tant qu'il ne verrait pas son visage il ne pourrait être vraiment sûr.

Carter prit une grande inspiration pour finalement ne rien faire, il n'osait bouger, si elle avait ût se retourner d'elle-même...

« Carter il n'y a pas plus stupide que toi, avoir peur qu'elle se retourne et en même temps en crever d'envie, t'es vraiment nul ><' »

Abygail c'était qui ? Une amie, oui, mais surtout celle à qui il pense avant de s'endormir... celle qu'il aime tout simplement. Le probleme est là : les sentiments ne sont surement pas partagé avec la même intensité. Carter dans le rôle de l'amoureux transit acte XI scene 89.

Action.

« CARTER ! »

La voix qui avait hurlé son prénom avec autant de gaieté ne pouvait être que Abygail. Pourtant quand il la vit arriver à toute vitesse vers lui il eu un peu de mal à se dire que cette jeune fille était bien son amie Abygail. A vrai dire il n'eu également pas le temps d'étudier son visage, enfin pas tout de suite du moins, car elle le percuta de pleins fouet, cognant contre le rebord il ne tomba pas mais elle non plus car elle opta pour une solution bien meilleure solution que celle d'embrasser le sol, la jeune fille s'aggripa au coup de Carter et il ne pût réprimer un sourire intérieur. Quoi qu'il était quand même très inquiet pour la santé morale de son amie.

« Mon Carter ! Ça me fait drôlement plaisir de te voir ici, tiens ! »

La voix était trop aigu, trop hystérique pour que Abygail soit "normale". Avait-elle bu ? Cette idée traversa l'esprit du jeune homme mais il ne pouvait penser cela sans s'en vouloir à lui même. Abygail ne buvait pas le matin quand même, si ? Et elle fesait du patinage depuis quand ? Saoule ? Toutes ces questions sans réponses et une choses qui s'imposait à lui : l'odeur d'alcool qui émanait de la bouche de son amie. Carter n'en coyait pas ces yeux (ni son nez) mais tous les indices étaient là pour prouver qu'elle était saoule, Sherlock Holmes n'aurait pas était aussi rapide et dans la vérité que lui...

Le jeune Studious regarda son amie aux yeux bleus, elle avait toujours ces mains autour de son cou, pour l'instant Carter se sentait plutot bien mais soudain (allait savoir ce qui la prenait tout à coup) la jeune fille passa une main dans ces cheveux ébourrifé de nature, un frisson parcourut le dos du jeune homme et son coeur battit à tout rompre, il était maintenant certain qu'Abygail entendait son coeur battre la chamade pour elle et à cause d'elle. Il se prit alors à penser que les lèvres de la jeune fille n'avait jamais était aussi proche des siennes, elles étaient si rose, si parfaite, cependant il détourna son regard des lèvres de son amie pour ne pas succomber à la tentation de vérifier si elles était au goût alcoolisé, comme il s'en doutait. Il aurait bien voulu, non enfait il n'en avait aucune envie, enlever les bras qui se cramponnaient à lui pour les poser ailleur, éloigner cette jeune femme de lui, qu'elle décuve se serait bien aussi. Mais tout cela n'était pas possible, si il coupait cette étreinte (fort étrange) elle tomberait à coup sûr, et si elle tombait sa voudrait dire qu'il l'avait laissé tomber, il ne s'en remettrait pas. Abygail, il l'aimait, maintenant qu'elle était aussi pré de lui il n'y avait aucun doute, cependant il ne pouvait lui avouer, elle ne l'aimait pas, ou surement pas, et elle était bourré, encore pire. Ce n'était ni le moment, n'i l'endroit. Carter se rendit compte qu'il n'avait toujours pas prit la parole. Il la regarda dans les yeux en évitant soigneusement de regarder sa bouche.

« Aby' ! Tu te sens comment ? »

La question était stupide, dans tous les cas l'alcool n'abimait en rien son beau visage. Si elle avait pût être défigurer il n'orait pas aussi envie de profiter d'elle dans un tel moment. Profiter d'elle ? Il l'aimait rien d'autre.

« Je savais pas que tu buvais pour aller faire du patinage, je savais même pas que tu patinais tiens... »

Il pensait plus à voix haute qu'il ne s'adrressait à elle. Détachant ces propres mains du rebords il les mit sur celles d'Abygail et essaya de les détacher de lui. Il avait la ferme conviction qu'il pourrait la détacher de lui et qu'elle pourrait tenir droite toute seule sans l'avoir comme tutor. Illusion.

Il perdit équilibre en voulant le garder et atterit lourdement sur la glace entrainant la jeune fille avec lui dans sa chute. Il se retrouva donc par-terre, le dos contre la glace, elle était tombé sur lui et il soupira lentement. Elle était sur lui, elle était encore plus pré qu'après et il sentait son coeur battre encore plus fort qu'après. Il la désirait plus que jamais. C'était horrible de se dire qu'il la désirait plus que tout mais qu'il ne l'aurait jamais car il n'oserait jamais lui avouer...