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You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser.

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MessageSujet: You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser. You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser.  EmptySam 2 Juil - 2:58



You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser.  630195Sanstitre2

FRANCE ▬ « Alors, ton avion est à quelle heure ? » Sa bouche se tordit au mot "avion", elle avait une sainte horreur de ces trucs volants, elle avait toujours eu la phobie des appareils volants, c'est ce qui avait d'ailleurs tué son mari. Les documentaires, les films, les bulletins d'informations parlaient souvent de crash d'avions ou d'appareil volants en tout genre et à vrai dire, ça n'aidait pas Isis à avoir confiance en eux. Certes, il y avait sans cesse des contrôles techniques, des améliorations et pourtant, elle avait toujours peur de s'installer à l'intérieur. Pour venir en France, elle avait dû prendre des somnifères dans l'avion, pour éviter qu'elle ne pète un plomb, elle allait surement devoir refaire cette opération pour rentrer en Amérique. Son séjour s'était écourté de deux jours, ce qui n'était pas plus mal en un sens, puisque son entourage lui manquait. « Il est à 15 heures. Donc, dans deux heures. » ; « Tu n'arriveras pas trop tard là-bas, c'est bien alors. » Isis offrit un sourire en coin à son amie, en hochant doucement la tête. Elle n'était pas vraiment adepte du décalage horraire France-Amérique, elle n'aimait pas sans cesse calculer combien de temps elle allait mettre en avion et savoir à quelle heure elle allait arriver là-bas. Pour l'instant, il n'était que 13 heures, donc, 7 heures aux États-Unis. « Oui, c'est .. bien. J'espère qu'il ne va rien t'arriver pendant que je serais en train de suffoquer dans cet avion de malheur. » Riant toutes les deux, elles posèrent leur tasse, ainsi que la somme due et sortirent du bar où elles avaient mangé. Elizabeth s'était remise assez vite, son mari n'était toujours pas revenu mais il revenait demain, une bonne chose pour son amie et ses enfants. Situation compliquée autant pour le couple, que pour la vie de famille. « Il faut que j'achète des trucs pour .. » ; « Raïser, Lily et Holliana. Je sais où on peut aller, il nous reste assez de temps ! » L'amie d'Isis était une personne très gentille, un peu naïve et trop sociable mais sa gentillesse en séduisait plus d'un et c'est pour ça que la jeune femme adorait son amie et qu'elle s'était précipitée en France pour prendre de ses nouvelles à l'hôpital. « Je devrais arrêter de te raconter ma vie, tu serais capable de la répéter au premier venu. » Souriant, elle et son amie se dirigèrent vers un lot de boutiques.

ETATS-UNIS ▬ Le départ avait été difficile, Juliette et Théo n'avaient pas voulu lâcher une seule seconde Isis, ce qui avait faillit lui faire rater son avion. Elle les aimait beaucoup, les enfants, elle adorait, même si elle ne songeait pas à en avoir maintenant. Raïser lui avait demandé un pain au chocolat, ce qui l'avait fait rire quand elle y avait repensé, évidemment, elle lui en a acheté un, au cas-où. Ce qu'elle avait achetée pour son petit-ami ainsi que ses deux meilleures amies auraient pu paraître excessif et pourtant, Isis l'avait fait, l'argent n'était pas vraiment un soucis pour elle, puis elle voulait vraiment leur faire plaisir. Pour Holli, c'était un équipement complet de cavalière, ainsi que des trucs en tout genre dont avait besoin son cheval. Pour Lily, c'était un chihuaha, assez mignon, même si ça faisait assez bitch, voire, Paris Hilton. Puis, pour Raïser, un bull terrier, un chien vraiment étrange. Se promener avec deux chiens ce n'était pas facile et surtout, on ne passait pas vraiment inaperçu. Enfin bon, comme on dit, c'est l'intention qui compte. Elle avait hâte d'arriver et de sortir de cet avion de malheur qui lui donnait la nausée, elle avait complètement oubliée ses somnifères, du coup, elle devait faire le trajet éveillée et paniquée. L'homme qui était assis à côté de la jeune femme était un jeune militaire qui avait eu la permission de rentrer chez lui pour une durée de deux jours, il était français mais vivait en Amérique. Ils avaient parlé tout le long du voyage, ne trouvant pas mieux à faire. Il était plutôt beau, même s'il était assez jeune, quelque chose chez lui dérangeait Isis mais elle n'y attacha pas plus d'importance que ça. Finalement, elle oublia totalement qu'elle était dans un avion, au-dessus de l'Océan, qui pouvait à tout moment se crasher, captiver par l'histoire du jeune militaire. Si elle aurait pu prendre en photo tout ce qu'il lui contait, cela aurait été merveilleux pour sa futur carrière, on verrait les faces cachées de l'armée et des guerres, les choses horribles qu'on nous cache. « Quelqu'un vous attend à l'aéroport ? » Normalement, Raïser était censé venir la chercher. Normalement. « Oui, normalement. Et vous ? » Souriant, elle termina la petite bouteille d'eau que l'hôtesse lui avait ramené juste avant. « Ma petite-amie et mes parents seront là. On veut profiter. » Ils se sourirent mutuellement. Lorsqu'elle sortie de l'avion, elle fut heureuse de sentir une petite brise fraîche caresser son visage. Elle était enfin au sol, en sécurité - enfin presque - avec de l'air frais. Rapidement, elle se dirigea vers l'aérogare pour reprendre ses bagages qu'elle posa sur un charriot mis à disposition pour les personnes qui avaient de nombreux bagages. Comme des animaux et des valises. Isis sortie de l'aérogare, impatiente de revoir enfin l'homme qu'elle avait quitté trop rapidement.
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MessageSujet: Re: You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser. You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser.  EmptyLun 4 Juil - 12:21




Raïser avait déjà eu des copines par le passé, quelques unes en Allemagne quand il était au pensionnat puis diverses relations, une fois arrivé aux Etats-Unis comme Astrid (à Berkeley). Malheureusement pour elles, il ne s’était jamais impliqué réellement, tout à fait du genre à ne plus donner de nouvelles pendant deux semaines, puis les rappeler pour les voir le soir même, quand il en avait envie en fait. Certaines s’étaient accrochées à l’espoir qu’il était simplement comme ça, qu’il les aimait malgré tout. Mais elles avaient tord, il leur était indifférent. Il avait appris à se comporter comme un véritable connard sans se soucier d’elles, non pas qu’il l’était réellement, simplement, il avait enfouit en lui une multitude d’émotions trop violentes pour être contrôlées. Il s’attachait trop vite, il aimait trop fort et réagissait trop fortement à ses émotions pour pouvoir prendre le risque de se laisser aller. Quand il lâchait prise, il partait trop vite en vrille et c’était un risque qu’il ne voulait pas prendre. Il voulait apprendre à se maîtriser avant, il ne voulait pas refaire les mêmes erreurs que par le passé. Pourtant, sa rencontre avec Isis avait perturbé son petit stratagème d’indifférence, il ne parvenait pas à rester de marbre avec elle, il avait envie de la protéger, de l’avoir près de lui et de l’aimer, il le sentait comme un besoin impétueux. Et jusqu’à présent, il s’en sortait plutôt bien, savourant chaque instant à ses côtés. Elle lui plaisait physiquement, il avait toujours préféré les brunes, mais elle avait cette lueur dans le regard et ce sourire, des petites fossettes venaient creuser ses joues quand elle lui sourirait. Mais surtout, elle avait en elle quelque chose de brisé, elle avait vécu des choses terribles qui la rendaient vibrante. Il ne pouvait s’empêcher d’être attiré par ce côté sombre étant lui-même détruits depuis sa naissance par la première femme qui aurait du l’aimer mais qui l’avait rejeté.

C’était avec naturel qu’il l’avait abordé, loin de s’imaginer ou cela le mènerait, mais depuis leur rencontre, Isis occupait son esprit, hélas, durant presque deux semaines, elle était partie en France, le laissant seul. Il avait pourtant joué le jeu, et bien qu’il était beaucoup sorti, qu’il avait rencontré ou revu quelques filles, il s’était tenu à ce qu’il s’était dit : Isis, et rien qu’elle ! Cela avait été difficile malgré tout, Lily Blackstone lui avait bien plu par exemple, mais heureusement qu’il n’avait pas cédé à la tentation, elle se serait empressé d’aller tout raconter à Isis. Celle-ci devait justement rentrer aujourd’hui. Cette nouvelle le ravissait, bien qu’il sentait poindre une petite appréhension qui lui était familière. Et si elle l’avait oublié ? Et si elle ne voulait plus de lui ? Pour son retour, il s’était creusé la cervelle, il ne voulait pas l’accueillir les mains libres, mais il avait également cru comprendre qu’elle était bien plus friquée que lui, il ne pouvait pas lui offrir grand-chose de matériel. De toute manière, il ne donnait aucune importance aux objets. Il avait pourtant eu une idée en début de semaine. Rien de génial, mais il avait tenté. Tant pis si elle n’apprécierait pas. Et tandis qu’il attendait à l’aéroport, il jouait avec son briquet dans sa poche, l’ouvrant et le refermant nerveusement. Patient, il vit sa silhouette apparaître au travers de la porte, suivie de près par un jeune homme au crâne rasé de près, la démarche droite et souple. Il ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Il lui déplut immédiatement, de une, il était un peu trop proche d’Isis mais surtout, il avait horreur des militaires. Son père en était. Il avait peu d’affection pour ce dernier, éternel absent de sa vie. Il chasse ces pensées de sa tête pour sourire à la jeune femme qui venait de le voir, marchant droit vers lui. Il sentit son sourire s’agrandir à mesure qu’elle avançait. Il s’approcha alors à son tour, sans la quitter du regard avant de l’entourer de ses bras et de la serrer conte lui, comme pour s’assurer qu’elle était bel et bien là, s’enivrer de son odeur et de sa présence. Il l’embrassa avec peut-être un peu plus de fougue que nécessaire avant de se reculer légèrement..et remarquer ses étranges « bagages », il leva sur elle un regard perplexe, mais il oublia assez vite pour profiter pleinement d’Isis.

« C’est bon de te revoir ! Tu as fait bon voyage ? Je vois que tu m’as vite remplacé ! »

Il ne faisait pas allusion au militaire mais bien aux deux chiens, son visage était illuminé par son grand sourire, il était réellement heureux de la revoir, bien qu’elle n’était partie que deux semaines environ…




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MessageSujet: Re: You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser. You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser.  EmptyLun 4 Juil - 23:08



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Le jour même où Isis était arrivé en France la seule chose à laquelle elle avait pensé c'était rentré mais elle n'avait pas pu, elle devait rester avec son amie qui était vraiment dans un état critique à sa première visite. C'était la mère d'Elizabeth qui avait prévenue la jeune femme, elle avait sembler tellement triste, Isis n'avait pas pu lui dire non. Puis, sa mère était une très vieille amie de sa propre mère et la jeune sigma la respectait beaucoup, c'était une grande femme, noble et rempli de bonté et de sagesse. D'ailleurs quand elle arrivé en France, la vieille dame l'avait chaleureusement accueilli et l'avait beaucoup aidé. C'était en se trompant de chambre qu'elle avait rencontré Elizabeth et depuis elles ne s'étaient pas quittés, même si la distance entre l'Europe et l'Amérique était grande, elles continuaient de parler par téléphone et par mail. Un jour, son amie l'avait appelé pour lui annoncer son mariage et sa grossesse, Isis en avait été ravie et elle s'était même rendue en France pour voir le nouveau né, Théo. Un beau garçon soit dit en passant, aujourd'hui, il était agé de trois ans et sa petite soeur avait deux ans, ils étaient nés à vingt trois mois mois d'écart. Elle les chouchoutait sans cesse mais elle faisait quand même un peu attention de ne pas en faire trop, pour éviter qu'il ne soit trop gâté. Elle avait rencontré le père des enfants que deux fois, étant donné qu'il était sans cesse en voyage d'affaire. C'était dur pour sa femme et pour ses enfants. Enfin bref. Durant son séjour à Paris, la jeune femme n'avait pas lâché d'une semelle son amie, lui rendant visite chaque jour, lui racontant tout ce qu'elle avait raté. Raïser, Lily, Holli, revenaient assez souvent. Elle avait aussi parlé de sa dispute avec Emy, et Elizabeth avait été étonnée de voir que son amie avait pu être aussi froide dans ses paroles. A vrai dire, il avait fallut du temps à son amie pour comprendre qu'Isis n'était plus tout à fait la même et qu'elle changeait de jour en jour, surement à cause de ce qui se passait à Berkeley. Jamais elle ne se serait imaginé une seule seconde que tout irait si vite, que ça se passerait si bien. Après une semaine d'hôpital, son amie était enfin sortie et elles avaient pu profiter de la vie parisienne à deux et c'est une chose qu'Isis n'étais pas prête d'oublier.

Isis était sortie de l'avion avec le jeune militaire, Jake. Durant tout le voyage ils avaient parlés de tout et de rien, riant parfois. D'ailleurs, une hôtesse les avaient pris pour un couple, ce qui les avait fait rire. Le jeune homme avait décidé d'accompagner la jeune femme dans l'aérogare. « Laissez, je vais vous aider. » Elle n'eut pas le temps de répondre qu'il avait déjà pris les valises et le chariot en main. « Merci, c'est gentil. » Elle lui fit un petit sourire et se dirigea vers la sortie, après avoir aperçu Raïser. Il lui avait tellement manqué, elle était si heureuse de pouvoir enfin le revoir, être dans ses bras, sentir son odeur, toucher ses lèvres .. Rapidement, elle vit le regard que son petit-ami lança au jeune militaire et instinctivement, elle souria. Lorsqu'elle arriva près de lui, il la prit tout de suite dans ses bras pour ensuite l'embrasser avec fougue, un baiser auquel elle répondit avec ferveur. Il était heureux de la voir, c'était bien. Pendant son séjour en France, elle avait imaginé des milliers de scénario qui mettait en scène Raïser quittant Isis pour milles et une raison et elle se rendait compte, que cela avait été très stupide. « Tu m'as manqué .. J'ai une sainte horreur des avions mais on va dire oui ! » Elle rit légèrement à sa dernière phrase et haussa les épaules, un air malicieux au visage. « En fait .. c'est plutôt toi qui va me remplacer. Je .. il est pour toi, je me suis dis que .. je pouvais pas revenir les mains vides, puis .. je t'ai pris un bon pain au chocolat parisien, de chez Paul. C'est une super boutique. » Son sourire restais scotché à ses lèvres tant elle était heureuse de pouvoir le revoir. Sans vraiment se rendre compte de ce qu'elle faisait, elle le prit dans ses bras, voulant le sentir contre elle. Deux semaines ça pouvait paraître court et pourtant, c'était horriblement long ! Surtout loin des personnes que l'on aime. Elle espérait que le chien allait plaire à Raïser, surtout qu'elle avait pris un mâle, c'est plus logique, enfin c'est ce qu'elle s'était dis quand elle l'avait acheté. Mis à part le museau étrange, elle le trouvait assez mignon.
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MessageSujet: Re: You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser. You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser.  EmptyDim 17 Juil - 20:58




C’était bon de la revoir, de la toucher et de la sentir. A présent, il comprenait ce que lui disait Holliana à leur dernier rendez-vous. Quand elle lui avait expliqué qu’elle était tombée amoureuse de Pâris, un copain à lui, à cause de son odeur. Sur le moment il n’avait pas saisit le sens de ce qu’elle essayait de lui dire, mais à présent, il y voyait plus clair. Le parfum d’Isis lui plaisait et même plus encore, il repensa un instant à leur nuit passée dans la chambre d’Isis, ce n’était pas prévu et ça avait été très différent de ce qu’il avait vécu jusqu’alors, son attitude face à elle avait été différente aussi, un peu moins impatient et moins avide, il s’était surtout préoccupé de savoir s’il n’allait pas trop vite pour elle, sentant son malaise et sa soudaine réserve. Elle lui avait expliqué quelques temps auparavant qu’elle avait perdu son mari, ceci expliquait beaucoup de choses et il ne voulait pas la brusquer au risque de se contenter de moins que ce qu’il recherchait généralement. En tant que Delta, il avait mené une vie sulfureuse jusqu’à présent, ne se posant que rarement plus d’un soir. Il y avait eu des exceptions bien sûr, mais aucune n’avait duré. Il ne le faisait d’ailleurs pas exprès, il était simplement trop égocentrique pour penser au mal qu’il pouvait faire, trop occupé par ses propres pensées pour s’imaginer que les autres aussi avaient des états d’âmes. Mais en général, celles qu’il levait savaient dans quoi elles s’engageaient en le suivant. Cela dit, l’amie d’Isis, la blonde Lily l’avait bien trompé à ce sujet en le draguant dans le seul but de le pousser à la faute. Celle-ci s’était imaginé, à juste titre, qu’en tant que Delta il était forcément un salaud. Elle était très loin d’avoir tort, simplement, il ne l’avait pas été avec Isis jusqu’à présent. Il n’était cependant pas encore décidé sur ses sentiments à son égard, était-ce de l’amour ? De l’attrait ? Ou simplement la nouveauté ? Quoiqu’il en soit, elle était juste canon, même après plusieurs heures de vol, il ne pouvait s’empêcher de la dévorer du regard, comme la première fois qu’il l’avait vue, dans le parc. La voir si bien escortée du militaire ne l’enchantait cependant pas du tout, il avait tendance à être très possessif et jaloux, il lui était insupportable de voir un autre homme avec elle, puis de toute façon, le militaire n’allait pas avec Isis, elle était trop belle pour lui, puis un militaire ? Après l’avoir enlacée et embrassée, il posa le regard sur l’intrus qui l’avait aidé. Il voulait qu’il parte maintenant, sans dire un mot, il lui lança un regard mauvais par-dessus l’épaule d’Isis, agitant discrètement les doigts en un signe équivoque « Allez, dégage maintenant mec » Celui-ci soupira mais s’éloigna alors en lui jetant un drôle de regard. L’ukrainien se recula et s’agenouilla devant le chien pour l’examiner, il regarda d’abord la demi-portion à ses côtés, le petit chien l’observait de ses gros yeux-globuleux. Bizarre comme chien. Il s’intéressa alors à SON chien, un bull-terrier blanc aux yeux marron. Celui-ci le regardait d’un air intéressé, leurs yeux brillants d’intelligence. Il posa la main sur son crâne et lui gratta alors derrière les oreilles, provoquant la joie du chiot. Il leva les yeux vers Isis, un sourire ravi aux lèvres.

« Je l’adore déjà !! Merci ma belle. Comment tu as su que j’aimais les chiens ?? »

Il se releva non sans prendre doucement la laisse, heureux comme un gamin. Il repensa alors que lui-même était « mains-vides » mais ce n’était pas tout à fait le cas, il avait un cadeau pour Isis, seulement, il n’était pas matériel, il ne se rangeait pas dans un placard et ne pouvait être touché. Au début, il ne savait pas quoi lui offrir, puis après son cours avec Samuel, il avait eu une idée. Mais pour le lui offrir, il voulait la mettre dans une condition particulière et l’aéroport n’était pas le plus adapté à ses yeux ! Il lui sourire d’un air mystérieux.

« J’ai aussi un cadeau pour toi…mais tu l’auras tout à l’heure… »

Il s’approcha d’elle pour passer ses bras derrière sa nuque, la regardant amoureusement, il lui sourit, il n’était pas certain de ce qu’il avait envie pour commencer…Boire un café et rattraper le temps perdu ? L’emmener chez elle pour qu’elle se débarrasse de ses bagages ou alors carrément aller réserver une chambre d’hôtel pour rattraper le temps perdu d’une façon différente encore. Il hésitait vraiment entre les trois. Il l’embrassa une fois encore puis sans la lâcher, il lui demanda :

« Alors, trois options : Je t’emmène boire un café en ville, ou alors je t’emmènes chez toi pour que tu puisses déposer tes valises ou troisième option, je t’enlève et je t’emmène dans le premier hôtel venu… »




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MessageSujet: Re: You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser. You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser.  EmptyLun 18 Juil - 23:48



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En France, les journées étaient courtes et ennuyeuses mais quand venait la nuit, là, ça devenait tout de suite beaucoup plus intéressant. Isis et Elizabeth avaient fait toutes les boîtes branchées de Paris, même celles que personne ne connaissait vraiment. C'est lors de ces soirées-là que la jeune femme s'était rendu compte que laisser son passé la posséder l'empêchait de vivre, elle ne sortait plus, du moins elle n'allait plus dans les bar, ni autre part d'ailleurs. La seule chose qu'elle faisait, c'était ruminer, prendre des photos, regarder les souvenirs qu'elles avaient gardés et ça s'arrêtait là. Il était rare qu'elle sorte dehors avec ses amis, même très rare. Quand elle rencontrait un de ses proches, c'était par pur hasard et elle ne s'attardait pas plus que ça à faire la discussion. Son amie lui avait fait remarqué et lui avait conseillé de tout recommencer, même si c'était dur. Finalement, elle l'avait laissé faire, elles avaient passés leur journées dans les boutiques ou a la piscine ou encore au cinéma, et les soirées étaient consacrées a l'alcool, l'amusement, les boîtes, bar et tout ça. Isis avait fait de nombreuses rencontres, très interessantes d'ailleurs mais aucun n'était reparti avec elle, sauf un. Mais ça, s'était une toute autre histoire bien plus compliquée qu'on ne le pensait. D'ailleurs, quand elle y repense, elle a envie d'étriper la personne qui se trouve à côté d'elle, c'est bien pour ça qu'elle n'en parle pas et qu'elle garde ça pour elle. C'est beaucoup trop étrange. Seule Elizabeth le savait, seule elle comprennait. C'était la chose la plus impropable qui aurait pu lui arriver et pourtant, c'était arrivé. Un sacré choc pour la jeune femme, un coup dans le moral, le coeur totalement brisé. Pourtant, elle avait été soulagée, ça lui enlevait un poids mais il n'en restait pas moins qu'elle était devenue haineuse et encore plus susceptible qu'avant. Au début, on avait pensé que sa susceptibilité, son envie de manger sans cesse et son mal de crâne venait .. d'ailleurs, son amie a même pensé qu'elle était enceinte, ce qui est totalement absurde. La jeune sigma ne voulait pas d'enfant, du moins pas pour le moment. Et elle a pris l'avion pour les USA.

Isis se sentit tout de suite mieux lorsqu'elle retrouva les bras et les lèvres de Raïser, ça lui avait beaucoup manqué. Lorsqu'il se recula, elle se retourna pour dire quelque chose au jeune militaire mais il n'était déjà plus là. Deux hypothèses firent surface dans son esprit. Soit il était partit de son plein gré pour une raison qui le regardait soit Raïser y était pour quelque chose. La deuxième hypothèse semblait plus probable. Il s'agenouilla pour observer le cadeau de Lily puis le sien. Il semblait ravit, ce qui fit sourire la jeune femme. A vrai dire, elle ne savait pas qu'il aimait vraiment les chiens, elle l'avait supposé, comme avec beaucoup d'autres. Le vendeur avait été étonné de voir une femme prendre une bull-terrier, eux qui avait souvent eu une mauvaise réputation, qualifié d'agressif, seuls les hommes les appréciait, les femmes étaient plus du genre a avoir des petits chiens inoffenssifs ou des bons chiens de garde comme les berger allemand ou même les husky, voir les loups. C'est ce dont elle avait toujours rêver, avoir un loup. Ou même un husky. « Les femmes ont toujours eu une bonne intuition, c'est connu ça. » Elle prit un air supérieur, presque fier, puis sourit. Il se releva en prenant la laisse de son nouveau chien. Un cadeau ? La jeune femme n'avait pas pensé qu'il en aurait un pour elle et son sourire ne quitta plus ses lèvres, ses joues virèrent doucement au rose. Et là, il lui fit trois propositions. Mais elle avait déjà une idée derrière la tête, il n'était pas au bout de ses surprises, en fait, il lui restait encore un cadeau à lui offrir, sauf qu'il ne pouvait pas se garder, sauf dans l'esprit évidemment. Isis fit mine de réfléchir en jouant avec le bas du t-shirt de son petit-ami et finit par plonger ses yeux dans les siens. Elle passa sa langue sur ses lèvres, une lueur amusée dans les yeux. « Je vote pour la deuxième option. » Elle n'en dit pas plus pour éviter qu'il ne comprenne tout de suite. À Paris, il y avait de jolies boutiques de lingerie féminine, il y en avait pour tout les goûts et pour tout les prix. Et tout ça lui avait donné une bonne idée, maintenant qu'elle savait, elle pouvait peut-être mieux faire que la dernière fois. C'est ce qu'elle espérait en tout cas, elle le voulait vraiment. Pendant deux semaines, ils avaient été séparés, ils n'avaient eu aucun contact physique. Cela avait été dur, très dur. Leur relation n'était pas basé que sur ça mais généralement c'était assez important dans un couple. Rien que le fait de penser qu'ils étaient un couple fit frissonner la sigma. Elle déposa ses lèvres sur les siennes, l'embrassant avec passion, sentant son corps en vouloir plus. Ses mains s'amusaient avec le bas de son t-shirt mais intérieurement elle se retenait de le relever, se rappelant qu'ils étaient à l'aéroport. Finalement, elle se recula le sourire aux lèvres. « C'est pas que je suis pressée de retrouver mon lit mais .. je suis pressée de le faire. » Elle prit ses bagages et appella un taxi. Marcher à pied avec autant de truc, non merci, surtout que c'était beaucoup plus rapide.
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MessageSujet: Re: You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser. You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser.  EmptyJeu 21 Juil - 16:19




Ces deux semaines étaient passées vites mine de rien et s’il en avait bien profité de son côté, il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’avait fait Isis. Il n’était resté que quelques temps en France et il y avait d’ailleurs rencontré Abbygail Vadionova qu’il avait fini par retrouver à Berkeley, mais il se souvient également des soirées qu’il avait passé à Paris. Les français, bien que râleurs et toujours énervés, étaient aussi de joyeux fêtards une fois les vingt deux heures passés. Tout bien réfléchi, il ne savait pas grand-chose d’Isis, de son comportement et de ses attitudes quand ils n’étaient pas ensemble. Il se garderait cependant bien de lui demander les détails de son séjour, il y avait des choses qu’il ne préférait pas savoir, et d’autres qu’il préférait lui laisser le temps de raconter. Elle lui avait vaguement parlé de sa famille, notamment de son frère mort et son mari disparu. Il n’avait pas posé énormément de questions, préférant laisser le passé là ou il était. Non pas que l’histoire de sa copine ne l’intéressait pas, mais à ses yeux, on ne pouvait rien changer au passé et y songer sans cesse ne les ferait pas revenir. Plus jeune, il avait souvent pensé à son enfance en se demandant « pourquoi » puis finalement, les réponses qui lui revenaient lui faisaient trop mal. « Pourquoi ne m’aimes-tu pas maman ? C’est comme ça Raïser » ou encore « Ne te rend-tu donc pas compte que ce n’est pas de ma faute si je suis né par césarienne ? Si tu n’étais pas venu, j’aurais pu avoir d’autres enfants ». Loin d’elle, il avait cessé de penser à elle, cessé de souffrir d’un amour à sens unique, il y avait perdu énormément, bloquant irrémédiablement sa capacité à aimer et sa perception des autres ou de lui-même. Comment peut-on aimer et respecter les autres alors que personne ne nous a montré comment faire ? Les autres ont bien tenté, mais il était trop tard, le mal s’était propagé, comme la mauvaise herbe. Il n’avait pas encore parlé de tout ça à Isis, il n’en parlait à personne d’ailleurs, et la plupart des psy lui balanceraient le mythique « Complexe d’oedipe » à la tronche, mais il n’en avait pas besoin. Tout cela le faisait pourtant réfléchir, entre eux, c’était récent, il ressentait quelque chose de fort pour Isis, mais assez pour oublier ce qu’il était ? I n’en était pas encore sur, il ne savait pas trop quoi faire, comment réagir. Oh, rassurez-vous, il était bon comédien et savait parfaitement se glisser dans la peau du parfait petit ami, mais il ne souhaitait pas jouer un rôle avec elle. Mais être honnête, c’était prendre le risque de la faire fuir, de lui faire du mal et de la perdre. Il n’en avait pas envie. Revenant à la réalité, il eut un petit rire quand elle affirma la bonne intuition des femmes.

« Ah oui ? Et quelles sont tes intuitions en ce moment même ? »

Il eu un petit air taquin. Il avait toujours été joueur, c’est également pourquoi il lui avait fait trois propositions, un petit défi à relever car il avait lui-même son idée, et là, en ce moment même, honnêtement c’était de la déshabiller pour profiter une fois encore d’elle. Il sourit quand elle choisit et son petit sourire s’agrandit quand elle lui annonça son envie de but en blanc.

« Ok, alors on y va ! On ne fait pas attendre une aussi belle femme»

Dit-il un peu brusquement, prenant dans une main la lourde valise d’Isis, glissant au passage la laisse du chien entre ses doigts pour laisser un bras libre et le placer autour des épaules d’Isis, l’emmenant vers les taxis les plus proches. Après avoir échangé quelques mots avec le chauffeur, il l’aida à charger la voiture avant de prendre place aux côtés d’Isis. Et, quand ils arrivèrent devant le bâtiment des Sigma à l’université, il suivit la jeune femme jusqu’à sa chambre sans dire un mot, portant un maximum d’affaires, sans trop de mal. La difficulté résidait avant tout dans l’espace que prenaient ses sacs et valises. Elle n’était partie que deux semaines, non ? Il se débarrassa rapidement de son fardeau pour la suivre de près dans sa chambre.




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MessageSujet: Re: You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser. You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser.  EmptyMer 24 Aoû - 1:58



You say good morning when it's midnight. ▬ Raïser.  630195Sanstitre2

FLASH BACK.

Isis prenait l'avion demain et une fois de plus, son amie avait voulu en profiter et s'amuser comme elles le faisaient avant. Il y avait une soirée privée chez le beau-frère d'Elizabeth et évidemment, les deux jeunes femmes avaient été invitées, là-bas, on leur avait dis qu'il y aurait du monde, des jeunes comme des vieux, des personnes que la jeune femme ne connaissait pas forcément. Au cours de la soirée, elle avait revu quelques amis à elle, avec qui elle avait traîné pendant un bout de temps, la bande qu'elle avait avant de rencontrer son mari. « Encore deux verres comme ceux d'avant s'il vous plaît. » Les deux amies en étaient à leur quatrième verre, ce qui en soit, était beaucoup, mais pas pour Isis, disons qu'elle était assez résistante à l'alcool, pour son plus grand bonheur d'ailleurs. « Mesdames, je .. vous ne croyez pas que vous assez bu ? » Obviously. Elizabeth leva son doigt en l'air et pris son air supérieur. « Jeune homme, vous saurez que mon amie et moi sommes assez vieilles pour savoir quand nous avons trop bu et là .. » ; « On en veut encore ! Vous avez quoi, la vingtaine ? Sachez que mon amie et moi avons presque la trentaine alors .. servez-nous et taisez-vous. » Isis lui fit un petit sourire et le remercia d'un signe de tête lorsqu'il les resservit, en laissant la bouteille à côté d'elle. Personne ne connaissait cette face d'Isis mais à vrai dire, elle changeait tellement que plus personne ne se souciait de savoir comment elle était, certains avait même cru pendant un temps qu'elle était instable psychologiquement et qu'elle avait des troubles de la personnalité. Un peu tiré par les cheveux. Soudain, de vieux amis - très vieux même - vinrent à la rencontre de la grecque, un sourire mesquin aux lèvres elle les regarda de haut en bas, attendant qu'ils ouvrent la bouche. Sous l'effet de l'alcool, Isis pouvait être la pire personne du monde, encore plus qu'elle ne l'était déjà sobre. « Alors Isis, tu es de retour parmi nous ? » ; « Non pas vraiment, je suis juste venue rendre visite à mon amie, Elizabeth. Je préfère les Etats-Unis, les gens sont moins cucul la praline, tu comprends. » Etant jeune, elle avait été une "rebelle", se fichant complètement des autres, pour elle plus rien n'avait d'importance vu que son frère était parti et c'est surement la pire époque que ses proches aient connus. La vieille femme fit un faux sourire et se gratta l'oreille, signe qu'elle était gênée. « Tu n'es pas avec Liam ? » Boum. « Je ne vois pas comment je pourrais l'être alors qu'il est dix pieds sous terre. » Froide, tranchante. Prends-toi ça dans ta face, pimbèche. « Je .. excuse-moi Isis mais .. on vient de le voir, avec une jeune femme. » BIM. Isis lance un regard noir aux vieil homme et se lève brusquement, faisant tomber son verre. « Vous avez bu combien de verre ? Non parce que de là à voir un mort avec une fille en plus, vous avez du bien vider les bouteilles. » C'est alors qu'elle le vit, au loin dans un coin avec la dite jeune femme. Bordel de merde. Son amie lui attrapa le bras, sachant précisement ce qui passait par la tête d'Isis à ce moment là. Pourtant, elle réussit à se débarrasser d'elle et s'avança à grands pas vers son soin disant défunt mari. Elle en profita pour gueuler dans toute la salle, attirant tout les regard. « Alors là c'est le pompom Liam ! T'es censé être mort dans l'océan alors tu fous quoi là ? Non mais franchement, tu m'expliques, parce que je comprends pas. Soit t'es un connard, ce qui me paraît évident, soit .. ah ben non, une seule possibilité. T'es un con. Et c'est qui elle ? Ton nouveau grand amour ? Tu vas aussi lui faire le coup du "je te fais comprendre que je suis amoureux de toi, on baise, on se marie, on vit ensemble et on fait des gosses" ? Tu sais, si t'avais pas sois disant eu cet accident, je serais maman à l'heure qu'il est. Ah ouais ça t'étonnes ? C'est con pour toi, je l'ai su après que tu es pris l'avion, malheureusement il a fallu que tu me fasses croire que t'étais mort, du coup .. envolé le bébé, mort comme son père, pouf plus rien. Aller avoue, ça t'amusait de te servir de moi et de faire croire à tout le monde que t'étais quelqu'un de sensible ! Avoue enfoiré ! T'es qu'un con, un pauvre petit con de merde dans un monde de connard dans ton genre. Et tu sais c'est quoi le meilleur ? Figures-toi que t'es pas le seul à avoir refait ta vie. Et ouais, j'ai finis par accepter ta putain de mort et me voilà ici, séparé de mon petit ami. » Elle s'arrêta, les larmes aux yeux, sentant ses jambes trembler. Elle sentait ses nerfs lâcher et rapidement, sa main s'abbatit sur le visage de son mari, il ne fit rien. Il l'emmena juste dehors, s'excusant auprès de tout le monde. « Je peux tout t'expliquer. » ; « Oh non, me fais pas ce coup là Liam, t'es pas dans un film là. Admet-le que t'es un connard. Tu .. tu m'as carrément tuée, tu sais pas à quel point j'étais anéantie. On m'a même fait enfermée dans un hopital psychiatrique à cause de toi. T'es égoïste, tu pensais que j'allais sauter de joie en apprenant qu'en fait, t'étais vivant ? Heiiir, mauvaise réponse. » Il la regardait de la même manière qu'il l'avait fait la première fois où il lui avait dis qu'il était amoureux d'elle et ça, Isis ne le supportait pas, elle détourna rapidement les yeux, balbutiant des paroles incompréhensibles. « Je suis désolé. » A ce moment précis, elle avait envie de le frapper, encore et encore, de le voir mort une bonne fois pour toute. « J'en ai rien à foutre que tu sois désolé mon gars, je m'en fou. Tu veux que je te dise ? En fait, je suis soulagée. Non vraiment, au moins ça m'évitera de rendre encore visite à tes putains de parents qui me font chier depuis ta sois disant mort. Et j'aurais plus à mentir à tout le monde. Et tu sais quoi, en plus de ça ? Je vais demander le divorce, je vais te ruiner Liam. Tu sais très bien que je suis rancunière, oh oui tu le sais plus que personne et là, tu m'as vraiment, mais alors vraiment mis en pétard ! » Avant qu'elle ne puisse continuer, il l'embrassa avec passion, comme il le faisait si bien avant. Sauf que tout avait changé. Elle le repoussa assez vite, le regard noir. « C'est finis Liam. Essayes pas de me revoir ou je ne sais quoi. Reste avec ta pouf, saute la, marie toi avec elle et saute la jusqu'à la fin de ta vie. Personnellement, t'es mort pour moi, mais vraiment. T'as de la chance que je n'appelle pas mon père là tout de suite, parce que tu serais mort. N'oublie pas qui je suis, n'oublie pas d'où je viens et n'oublie pas ce que je suis capable de faire. » C'était le genre de comportement qu'Isis n'avait jamais eu avec personne, sauf que Liam l'avait bien cherché. A dire vrai, personne ne savait qui elle était vraiment, ni ce dont elle était capable, ni les ressources qu'elle avait. C'était fini. Tout ça était fini. Un poids lui était enlevé et elle se sentirait mieux. Beaucoup mieux. « Isy, je .. » ; « Ta gueule. » Vulgaire en plus.

FIN DU FLASH-BACK.



Elle secouait légèrement la tête pour ôter se souvenir désagréable de sa mémoire. La dernière chose à laquelle elle devait penser, c'était ça. Maintenant, elle était rentrée de France et elle voulait absolument rattraper le temps perdu avec Raïser. Elle se rendit compte -un peu tard- qu'elle avait peut-être trop forcer avec les bagages, elle avait pratiquement emmené son armoire avec elle, même si il faut avouer qu'elle avait acheter aussi un paquet de truc à Paris. « Ce ne serait plus des intuitions si je te les révélais maintenant, attends un peu, tu verras. » Un petit sourire amusé apparut sur les lèvres de la jeune femme et elle fit ce geste avec les sourcils qui étaient généralement fait par les hommes quand ils voulaient faire comprendre quelque chose à une femme. C'est une technique complètement débile, certes, mais elle n'avait pas vraiment envie de s'attarder sur ce genre de chose, ça venait quand ça venait, pas le temps de réfléchir. Elle aussi aimait jouer et elle avait remarqué assez vite que son petit ami aimait ça lui aussi. Franchement, qui n'aimait pas ça ? Le réponse de la jeune femme semblait avoir plu à Raïser. Rapidement, ils montèrent dans le taxi après que les deux hommes aient parlés ensemble. Quant à elle, elle songeait à la façon dont elle allait lui offrir son second cadeau, non elle ne parlait pas du pain au croissant, ce serait tordu de l'offrir de cette façon là. Tout ce qu'elle voulait c'était lui faire plaisir, rien de plus. Une fois qu'ils furent arrivés chez les Sigma, Isis ouvrit la porte et se précipita à l'intérieur suivie de près par Raïser. Impatiente. Elle était impatiente. Deux semaines ça pouvait paraître court, comme long, cela dépendait des personnes et aussi de l'angle sous lequel on voyait ça. « Alors tu m'attends, j'en ai pas pour longtemps, j'aimerais juste me changer. » Elle l'embrassa rapidement et partit se changer dans la pièce approprié sans oublier le sac qui contenait son second "cadeau". A cet instant précis, elle redoutait sa réaction mais elle se disait qu'elle n'avait rien à craindre, ce n'était pas grand chose. Voir rien du tout même. Finalement, elle finit par le rejoindre dans la chambre vêtue d'une tenue assez .. légère et osée. Lingerie féminine quand tu nous tiens ! Sous-vêtements en dentelle, corset, porte-jarretelle, elle avait mis le paquet. Doucement, elle s'avança vers lui, une lueur nouvelle dans les yeux, accompagnée d'un petit sourire. Elle posa ses mains sur son torse pour le pousser sur son lit. « Est-ce que ma tenue te plaît ? » Sa voix était douce avec des intonnations séductrices, voir aguicheuses. C'était bien la première fois qu'elle se comportait comme ça avec un homme, jamais elle n'avait fait ce "cadeau" à un homme. Jamais. Il était le premier à y avoir le droit. Plongeant ses yeux dans les siens, elle passa ses mains sous son t-shirt, effleurant sa peau du bout des doigts. Leurs lèvres étaient à quelques centimètres l'unes de l'autre et la température allait surement monter très vite et Isis allait vite se montrer impatiente. Cela faisait deux semaines qu'elle avait été privé de tout contact avec lui, la seule chose à laquelle elle pensait maintenant, c'était leur deux corps l'un contre l'autre, dans son lit.



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