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we had the type of night where morning comes too soon and nothing was the same (klara)

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MessageSujet: we had the type of night where morning comes too soon and nothing was the same (klara) we had the type of night where morning comes too soon and nothing was the same (klara) EmptyJeu 20 Mar - 18:31

yes i'm drunk. and you're beautiful.
and tomorrow morning i'll be sober but you'll still be beautiful.
Zadig a toujours eu l'habitude des soirées mondaines, bondées et pleine à craquer de sourires forcés, factices. Il apprécie de se faire reluire au milieu de tous ces minois suspicieux, de se présenter comme étant le fils unique du grand et connu Gaspard Rosenbach, en accompagnant toujours ses mots du grand sourire ravi qu'ils valaient. Il aime les clapotis du champagne coulant dans les verres, les rires discrets des femmes, le bruit des talons qui claquent sur le sol, l'odeur musquée des grandes dames. Ce n'est jamais une corvée qu'on lui confie lorsqu'il peut tenir dans ses grandes mains un petit carton d'invitation bleuté, c'est toujours avec un sourire suffisant qu'il part pour ces rendez-vous avec l'aristocratie, les hauts-placés de la société. Le bel héritier aime l'élite, mais ce qu'il aime par dessus tout, c'est en faire partie. Ces petites réunions prisées font enfler dangereusement cet ego surdimensionné qui croît toujours plus au creux de sa poitrine. Mais qui pourrait détester siroter une coupe fraîche d'une grande cuvée de champagne française en tendant distraitement l'oreille vers les ragots croustillants de jeunes femmes conformistes au possible ? Pas plus haut que trois pommes, il allait déjà au milieu des gens dissertant sur l'étiquette, dans son petit costard hors de prix et ses chaussures cirées, applaudit par de vieilles figures pâles perchées au dessus de lui. Toujours poli, toujours galant, un gentleman. Et en se penchant sur les conversations animées que mènent les invités, il laisse toujours trotter dans son esprit son intelligence rusée, décortiquant chaque parole pour y trouver un intérêt moindre, une faille. Tout ce qui peut l'aider à grimper les échelons avec une discrétion élégante, il l'utilise, le malmène pour l'orienter vers ses fins personnelles. Un dessein tracé, réussir à monter au plus haut, s'enrichir jusqu'à l'overdose, assouvir des désirs saugrenus sortis tout droit d'un esprit insolent mais déterminé. Toujours désireux d'avoir plus, de posséder tout ce qu'il y a de plus précieux, de trouver un bonheur fugace à travers des milliards, l'or et l'argent, acheter ce qui lui est accessible, et user de charisme pour les plaisirs qui ne le lui sont pas. Et c'est dans la soirée d'une riche bourgeoise californienne qu'il exhibait ce soir-là son amour démesuré pour les soirées mondaines. Ses muscles saillant sous son costume Yves Saint Laurent, ses brins cuivrés plaqués en arrière, plus séduisant encore avec cette élégance soignée, il sirotait tranquillement un cocktail en hochant studieusement la tête aux paroles de grands hommes influents groupés en une ronde sévère et élitiste - dans laquelle il avait sa place, évidemment. Dans cette salle encombrées surplombée par deux imposants lustres donc les cristaux bleutés pendaient à un bon mètre de leurs crânes, un vacarme doucereux régnait. Un sourire amusé fendait son visage alors que ses doigts parcouraient le verre froid de sa coupe. La soupe de champagne était délicieuse, l'alcool mélangé au jus de framboise sucré et à quelques liquides pétillants flattait ses papilles. Il contempla la framboise qui flottait à la surface de la boisson d'un écarlate rosé tout en laissant son ouïe s'attarder sur les propos quelconque d'un homme d'affaire remonté contre la terre entière. « ...la presse fait toujours une montagne de tout, elle déforme n'importe quel événement quelconque en une esclandre mondiale, et ce que vous proposez là me paraît bien ambitieux vu le pays dans lequel nous vivons, tous les journaux crieraient au scandale. – Soyons sérieux, nous ne parlons pas là d'exploitation, mais... » les bribes de mots lui parvenaient sans qu'il filtre réellement la pulpe du sujet, il laissait aller, il savait déjà que la discussion s'achèverait par un refus farouche d'un des deux partis. Il laissait ce petits groupes d'hommes corpulents se disputer sur l'importance de leurs ignominies et baladait son regard noisette dans toute la salle, faute d'autre divertissement plus attractif. Son dédain de Rosenbach brillant au coin de ses yeux, il s'éclipsa, laissant la ronde ordonnée et bruyante conspuer en crachant de longs soupirs puant le tabac et l'alcool mêlés. Zadig progressa au milieu d'autres cercles s'animant de conversation strictement privée et s'ancra au bord du bar derrière lequel un serveur fringué comme un pingouin s'affairait en faisant tinter les coupes. Endroit familier pour le bel héritier qui profitait avec gaieté des soirées de ce type sans manquer de s'imbiber au passage. Un puit sans fin, tenant à merveille l'alcool. Il avalait verre sur verre sans qu'on puisse jamais déceler le léger coup dans lenez qu'il avait dans les dernières heures de défilés snobs de dandy remonté contre la terre entière. Dans un coin de la pièce un trio de cordes faisait grincer leurs instruments, le violoncelle et ses acolytes chantaient « Divertimento pour trio à cordes K. 563 » de Mozart. Il laissa l'alto, le violon et leur complice sifflotait la mélodie pas trop fort, en laissant la mélasse de voix rocailleuses submergées leur petite chansonnette. Il caressa le relief euphorisant de la pièce et son regard s'arrêta sur un petite silhouette penchée au balcon, ses longues boucles blondes cachaient son minois. Il progressa jusqu'à l'ingénue de son pas assuré de gentleman, son visage peint d'un charmant sourire qui forçait l'admiration, un nouveau verre plein à la main. « Je crois que nous n'avons pas eu le plaisir d'être présentés. » charmeur, le Zadig, et beau en prime. Il savait s'armer de son indéfectible élégance pour séduire les jeunes femmes qui lui plaisait indéniablement. Elle se retourna. Elle était belle. Très. Avec un visage pâle et doux, une crinière dorée qui encadrait sa peau satinée et une petite bouche de poupée rougie par le maquillage. Et en plus de ça, elle s'était offert une paire d'yeux profonds comme l'univers entier. La taille creusée, les jambes fines et longues, vissées sur de timides talons, intriguée et scintillante d'une beauté provocante. « Zadig Rosenbach, lui glissa-t-il en lui tendant sa main libre. Et à qui ai-je l'honneur ? Je ne crois pas qu'on se soit déjà croisé, je n'oublie jamais le nom des jolis visages, et il se payait le luxe de lui offrir son plus beaux sourire aguicheur, toutes dents sorties » il comptait bien passer le reste de la soirée en aussi charmante compagnie que la sienne, une nuit ensemble et au revoir, merci. La religion de Zadig c'était le libertinage, sa seule condition, sa seule obligation. Elle avait une moue ennuyée, un souffle lent, et si elle s'était plongée dans la fade contemplation détaillée de la rue obscure, ce n'était pas pour rien, songea-t-il avec un sourire amusé. « Tu as franchement l'air de quelqu'un qui s'ennuie à mourir. J'ai une solution pour toi. Je connais les endroits les plus sympa de San Francisco, surtout à cette heure-ci, fit-il en jetant un bref coup d’œil à sa montre. Vingt-deux heure quarante-sept minutes. On quitte cette soirée, et on part s'amuser. Ailleurs. » il marqua une pause, laissa l'attente et l'envie monter, s'insinuer en elle, il se doutait qu'elle crevait d'envie de le suivre, rien que pour trouver un échappatoire à cette nuit d'échanges mondains en bonnes et dues formes. Il sait sentir les choses, Zadig, déceler dans la profondeur d'un esprit ce qui frappe quand il parle. Il lui lança un regard appuyé, avec une insistance insolente, un sourire solaire plaqué sur ses lèvres sanguines. « Allez, je sais que t'en meurs d'envie. Tu connais mon prénom, t'as besoin de grand chose d'autre. Et si il y a un problème avec tes parents, tu leur diras qu'un Rosenbach t'as fait visité le centre-ville, tu verras, ils comprendront. Ma famille est plutôt connue, insista-t-il après avoir satisfait ses papilles d'une nouvelle gorgée sucrée de cocktail. » Alors, jouera, jouera pas la blondinette ?
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MessageSujet: Re: we had the type of night where morning comes too soon and nothing was the same (klara) we had the type of night where morning comes too soon and nothing was the same (klara) EmptyMar 13 Mai - 17:46

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