the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Empty
MessageSujet: Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. EmptyDim 10 Juin - 19:15



    Un sur deux avait accepté de le payer. Depuis que Callum savait qu’Aleyna était enceinte de lui, il avait parlé avec ses supérieurs à l’hôpital et chez les pompiers. A l’hôpital ça avait été non directement. Il faisait déjà ses études ici, donc il ne serait pas payé tant qu’il ne serait pas officiellement médecin, avec un contrat. Chose qu’il pouvait parfaitement comprendre. Par contre les pompiers avaient acceptés de le payer. Ca ne serait pas beaucoup, mais ça serait déjà un peu d’argent qu’il pourrait mettre de côté. Heureusement pour lui ses grands-parents avaient été compréhensifs. Il avait été leur parler deux jours plus tôt pour leur exposer la situation. Il avait eu une fois avec Aleyna et ils ne s’étaient pas protégés, oubliant complètement ce détail pourtant majeur. Son grand-père avait eu du mal à l’encaisser. L’anglais pouvait d’ailleurs le comprendre. Ils avaient tout fait pour lui et c’était souvent sacrifié. Il ne pourrait jamais les remercier comme il le devait et il comprenait qu’ils lui tournent le dos, mais ça ne fut pas le cas. Sa grand-mère avait eu du mal aussi, mais elle s’était reprit plus vite et avait dit qu’elle voulait rencontrer Aleyna quand elle le pourrait. Callum avait eu raison de le dire à la jeune femme. Il savait qu’au moins sa grand-mère voudrait faire la connaissance de la jeune femme, pour parler de l’avenir et savoir ce qu’ils pourraient faire pour eux.

    Il n’en avait pas encore avec Aleyna, mais il comptait le faire au plus vite. Mais pour l’instant, il finissait son année tranquillement, faisant en sorte que les notes soient là pour l’année suivante. A côté de cela, il continuait son boulot avec les pompiers, même si parfois certaines interventions étaient dures à vivre. Mais, il adorait toujours autant l’ambiance de l’équipe et ça lui faisait du bien. Il avait également son travail à l’hôpital et aujourd’hui c’était le cas. C’était toute la journée, jusqu’au lendemain midi. Une longue période, mais qui lui permettrait d’avoir quelques jours en juillet pour quelques vacances. Etant posté aux urgences, ayant choisit cet endroit, il voyait défiler les patients. Entre certains qui fêtaient trop fortement leurs examens avec de l’alcool et autre substances, ou alors des gens qui avaient juste de simples problèmes, il finit par voir un de ses collègues internes qui parlaient d’une patiente qui devait arriver. L’accueil avait été prévenu et apparemment la jeune femme n’allait pas bien. Le supérieur du service donna cette patiente à Callum. Il fut surprit surtout vu que l’autre interne semblait vouloir le cas. Ne disant rien, il attrapa le dossier et attendit un peu avant que la patiente n’arrive. C’est quelques minutes plus tard qu’il vit Payson arriver, soutenue par une infirmière.

    Ca faisait un long moment qu’il n’avait pas vu la jeune femme. Il avait sû par Eirik qu’ils avaient rompu et ce dernier n’allait pas bien du tout. Il pensait même que la jeune blonde ne l’aimait plus. Ca, l’anglais lui avait dit que c’était faux. Même s’il n’en savait rien, il était sur que ça ne serait jamais le cas. Laissant l’infirmière aider Payson à aller dans une salle pour qu’elle s’allonge ou qu’elle prenne place sur une chaise dans la salle d’auscultation, il vit ensuite arriver un jeune homme qui demandait après Payson. Surprit il lui demanda qui il était et s’il était de la famille et le prénom du garçon le frappa. James. Ce dernier lui expliqua ce qui était arrivé et Callum croisa les bras sur son torse, dossier toujours en main. Il écouta avec attention ce qui était arrivé à Payson, mais il se fichait bien du reste. Il expliqua à l’homme qu’il devait rester là et qu’il le verrait plus tard. Seulement ce dernier était insistant et voulait voir Payson. Callum lui refusa l’accès à la pièce où elle se trouvait et il dû hausser le ton pour calmer son interlocuteur et lui indiquer la salle d’attente. James ne semblait pas particulièrement content, mais l’anglais s’en fichait bien. Soupirant, il se retourna et partit voir sa patiente. Entrant dans la pièce, il regarda l’infirmière qui s’occupait encore d’elle et qui voulait savoir si elle voulait boire un peu d’eau. Prenant place sur un tabouret à roulettes pas loin, il attendit et remercia l’infirmière.

    Je ne savais pas que tu avais repris le sport.

    D’habitude il y avait les politesses, avec un bonjour comment ça va, mais pas cette fois-ci. Eirik et Payson étaient ses amis d’accord, mais quand il devait parler franchement, il le faisait et c’était ce qu’il comptait faire avec la jeune femme. Eirik allait mal et même s’il ne voulait pas faire de choix entre ses deux amis, il ne comptait pas faciliter la tâche pour la jeune blonde.

    L’infirmière est partie chercher un dossier qui te concerne apparemment, mais en attendant est-ce que tu peux me dire ce qui s’est passé et comment tu es arrivée ici ?

    Il sortit un crayon de la poche de sa veste et ouvrit le dossier, regardant ensuite la jeune femme, prêt à noter certaines au besoin.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Empty
MessageSujet: Re: Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. EmptyDim 17 Juin - 13:59

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Tumblr_m529v6Wfqq1qcb5ndo1_500« James casse toi de mon chemin où je te jure que je te défonce » Avec le temps, j'étais devenue vulgaire avec mon camarade de gymnastique. Cela faisait un mois que j'avais lâchement quitté Eirik et rien ne changeait dans mon comportement. Je continuais la gymnastique à haute dose pour m'améliorer, me booster comme jamais et pourquoi pas avoir une place de remplaçante dans l'équipe de gymnastique. J'avais contacté le coach et ce dernier n'était pas opposé à ma proposition. Il arrivait demain sur le sol américain et je comptais bien l'épater avec bon nombre de mes sauts. C'était un défi pour moi même et maintenant que j'étais célibataire, je pouvais très bien partir pour un autre pays pour quelques temps. Poussant légèrement James, je monta sur la poutre avant de commencer un petit enchaînement, rien de bien méchant, juste pour me mettre dans le mouvement. Fermant légèrement les yeux, je me sentis toute étrange, je voyais flou et mes mains étaient moites. M'essuyant fort peu délicatement sur mon justaucorps, j'enchaînai deux sauts en arrière avant de légèrement tanguer. « Descends Payson ! » Tournant le visage vers mon interlocuteur, je me sentis mal, faible et je glissa, littéralement. Ma tête cogna contre le tatamis et puis plus rien.

Sentant de l'agitation autour de moi, je me réveilla doucement. Que venait-il de se passer ? Je voyais James au loin, totalement tétanisé qui discutait avec les pompiers. Non, pas encore une fois par pitié. J'avais déjà vécu cette scène, se réveiller après un léger black out. Seulement cette fois, ce n'était pas pour un viol mais bien pour un malaise. Mes troubles de l'alimentation prenait le pas sur ma vie, sur toute ma vie. Je ne faisais plus que quarante sept kilo pour un mètre soixante dix et cela avait un rapport avec ma chute, je le savais. Depuis que j'avais repris la gymnastique, je ne mangeais plus, plus autant qu'avant. Je devais mincir et vite pour pouvoir reprendre une place dans l'équipe de France de gymnastique mais j'avais surement un peu trop tiré sur la cordelette. Je n'avais écouté personne pendant un long mois et maintenant je n'avais plus que mes yeux pour pleurer. Qu'est-ce que j'avais pu être bête. Je sentais mon corps être soulevé pour être posé sur quelque chose de frais et de dur. Je me sentais mal, j'avais envie de vomir et ma tête tournait encore et toujours. J'allais être amené à l'hôpital de la ville et je n'avais plus qu'à espérer que Callum n'était pas là. Cela m'étonnait beaucoup qu'il ne soit pas avec les pompiers mais je savais qu'il y avait une chance sur deux pour qu'ils soient à l'hôpital pour valider son année. J'étais maudite, je ne voulais pas croiser qui que soit de l'entourage d'Eirik, pas maintenant dans ce moment de faiblesse. Ne bronchant pas du trajet, je me laissa perfuser pour avoir quelques vitamines. Les heures de sommeil se faisaient tellement rare ces derniers temps que j'avançais au ralenti et qu'il me faudrait un camion de vitamines pour réussir à aligner deux mots sans avoir l'impression de tourner de l'oeil. Tout ce pourquoi j'avais travaillé venait de s'effondrer sous mes yeux, une seconde fois. Je divaguais quelque peu et ne daignais pas répondre aux questions des pompiers. Nom, prénoms, âge, poids, taille. Si quelqu'un voulait le savoir, qu'il me pèse, me mesure ou cherche dans mes effets personnels. Je n'étais pas commode et je le savais bien, très bien même seulement, c'était ainsi, j'étais brisée et seule, complètement seule, par ma faute. Arrivant à l'hôpital, je vis un fauteuil m'attendre devant les portes de camion et je fis non de la tête. « Hors de question, il est strictement hors de question que je me déplace jusqu'à une salle d'examen dans ce fauteuil roulant, je ne suis pas impotente » Et ce n'était pas la peine de me forcer sinon j'ameuterais la moitié de l'hôpital et ça, ils semblaient tous l'avoir bien compris. Me dirigeant difficilement vers la salle d'examen, accrochée au coup d'une infirmière et d'un pompier non loin qui portait la poche de perfusion qu'il m'avait posé, je cherchais du regard si je ne connaissais personne. Non, allelujah. Installée, je regardais autour de moi et soufflais légèrement. Voyant Callum entrer, je passa de la couleur rosée au blanc pâle. Non, ce n'était pas possible, n'y avait-il que lui qui bossait dans ce fichu hôpital ?! Question du jour. « On a rompu avec Eirik à cause de ça Callum alors ne fais pas comme si tu n'en savais rien » et aussi parce qu'il n'avait que très peu confiance en moi, croyant que j'avais couché avec James. Rien que ce nom commençait doucement à me répugner. Je m'étais effondrée une fois à cause de lui et l'avais laissé entrer dans ma vie pour me ré-effondrer une seconde fois. Je ne laisserai pas arriver cela une troisième fois, plutôt mourir, ce qui était presque mon cas vu mon reflet dans le miroir. Tournant mon visage vers Callum, je dis « Ce qu'il s'est passé ? Je devais avoir un petit entretien demain pour entrer dans l'équipe de France de gymnastiques pour les JO et j'ai fait un malaise, un malaise de plus suite à ma perte de poids. Quinze kilos c'est beaucoup hein. C'est tout. » Je balançais les informations comme un robot, sans grande douceur ni tristesse, je savais bien que j'étais malade et je n'avais pas besoin de lui pour le savoir. Devant ses yeux gros comme ceux d'un poisson, je dis, nonchalamment ; « James est là ? J'ai besoin de régler quelque chose avec lui » Ne t'inquiète pas Callum, je ne vais pas l'embrasser sous tes yeux, juste le dégager de ma vie une bonne fois pour toute.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Empty
MessageSujet: Re: Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. EmptyLun 18 Juin - 14:06



    Il ne s’attendait pas à voir l’ex d’Eirik. Surtout pas aux urgences à vrai dire. Même s’il n’avait pas eu sa version des faits à elle, il lui en voulait quand même. Eirik était son meilleur ami et même s’il ne voulait pas prendre partit, c’était plus fort que lui. Allant alors d’abord voir le dossier de la jeune femme, il finit par aller la voir dans la salle d’auscultation avant de lui dire qu’il ne savait pas qu’elle avait reprit le sport.

    Ce n’est pas ce qu’il m’a dit. En tout cas pour ma part je n’ai pas comprit que c’était à cause du sport que tu avais rompu.

    Croisant les bras, il fixa la jeune femme. Il savait que James en était en partit responsable, du point de vue du norvégien, mais il savait aussi que ce qu’avait dit Tomas n’avait pas aidé à apaiser les tensions. Demandant alors à la jeune femme ce qui s’était passé, il hocha simplement la tête à ses réponses. Il savait qu’elle avait son petit caractère et il l’entendait encore plus aujourd’hui. Etant près à noter certaines choses, il l’entendit alors lui demander si James était là.

    Je suis censé te soigner avant qu’un proche ne vienne voir comment tu vas.

    Il fronça les sourcils, mais il voyait aussi qu’elle ne démordrait pas et il soupira en levant les yeux au ciel.

    Dès que l’infirmière m’amène ton dossier il doit partir.

    Sortant de la pièce, il appela James, lui expliquant que Payson le demandait et ce dernier partit vers la chambre pour voir la jeune blonde. Le voyant fermer la porte, il fronça les sourcils, mais ne dit rien. C’est alors qu’il vit les pompiers et il partit parler avec eux, voulant savoir s’ils avaient remarqués quelque chose en particulier ou pas. Tout en discutant, il savait que quelque chose n’allait pas, mais il ne savait pas quoi. L’infirmière avait apparemment fait une prise de sang et du coup des résultats devaient arriver. Une fois que le dossier fut là, il regarda ce dernier et soupira. Les mauvaises nouvelles s’accumulaient quand il était dans le coin avec Payson ou quoi ? Parlant avec son chef de service, ce dernier décida de faire en sore que Callum puisse avoir à sa disposition une machine pour pouvoir faire une échographie à la jeune femme. N’ayant pas encore vu James sortir de la pièce, il frappa à la porte et entra, n’attendant aucune réponse. Mais au vu de la tête du garçon, ça ne semblait pas être non plus son jour de chance. Restant près de la porte, il regarda Payson lui faisant comprendre que soit elle le dégageait tout de suite, soit c’était lui qui le faisait.

    J’ai tes résultats et ils sont privés.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Empty
MessageSujet: Re: Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. EmptySam 23 Juin - 17:58

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Tumblr_m5ycafs7B91r7e8xsEcoutant Callum, je fis un léger signe de la tête. Il n'avait pas totalement tord, ce n'était pas que pour cela mais c'était pour leur état alcoolisé et surtout la remarque de Toma que tout avait volé en éclat. Qu'on me prenne pour une andouille était une chose mais qu'on me sorte que mon petit ami m'avait trompé, c'était autre chose. Surtout qu'Eirik en avait rajouté une couche en insinuant que j'avais couché avec James, ce qui n'était absolument pas le compte. Je n'avais jamais rien fait avec James et je ne comptais pas changer cela. Soufflant légèrement, je dis « Je suis rentrée du sport totalement fatiguée, j'ai pas apprécié de les voir affalé l'un sur l'autre avec Toma et c'est parti en cacahuète. Il a quand même insinué que j'avais couché avec James et ça, c'est bien mal me connaître » Et c'était peu dire. J'en voulais plus à Eirik pour cela qu'autre chose, bien que je savais très bien que j'avais ma part d'erreurs là dedans. Nous étions tous les deux fautifs et j'étais persuadée qu'il rejetait la faute sur moi parce que j'avais voulu retrouver un appartement calme après bon nombre d'heures de sport et de cours et au lieu de cela, j'avais retrouvé l'homme que j'aimais à moitié affalé sur son meilleur ami qui lui faisait les yeux doux. Certes, c'était l'alcool qui avait parlé ce soir là mais cela n'arrangeait rien à mon goût loin de là même puisque j'avais toujours pensé que lorsque l'on buvait, on faisait les choses qu'on voulait faire depuis un bon bout de temps. J'avais surement tord mais c'était ainsi, j'étais butée et avais mes idées, ce qui ne changerait jamais. Mon idée là, c'était de mettre fin à tout ce qu'il y avait en route avec James, le sortir de ma vie une bonne fois pour toute et lorsque j'entendis Callum me dire qu'il devait me soigner avant de me laisser voir quelqu'un, je dis, « Et je ne me laisserai pas faire tant que je ne l'aurais pas vu. Ça ne sera pas long et ne t'inquiète pas, tu n'assistera pas à des baisers fougueux et des câlins, loin de là même » Je comptais juste mettre en avant le fait que si tout cela était arrivé, c'était en partie sa faute parce qu'un coach et gymnaste de nom sait que lorsque sa coéquipière commence à ressembler à un tas d'os, il faut l'aider, appeler le médecin de force, quitte à se faire détester mais surtout pas la laisser périr et tenter de la dissuader de faire ce qu'elle veut. Il n'avait pas user de la force avec moi et maintenant, voilà où j'en étais. Je m'étais fait mourir de faim pour avoir une chance pour les JO de Londres et au lieu de cela, les JO, j'allais les voir de mon lit d'hôpital ou de ma chambre de mon appartement. Eirik n'en aurait surement rien à faire mais je n'allais pas me laisser démonter. Lorsque je vis Callum sortir de la salle et laisser entrer James, je fis un léger 'merci' au sampi avant de me tourner vers mon ex petit ami. Il s'approchait de moi et je lui fis non de la tête. « Ne me touche pas James, ne t'approche pas de moi, plus jamais. J'étais heureuse de te retrouver en février mais t'as vu où on en est ? J'ai failli crever aujourd'hui et t'as rien foutu. Je dois faire cinquante kilo tout mouillé et vu ta carrure t'aurais largement pu me porter et m'emmener à l'hôpital de force. C'est de la non assistance à personne en danger là et t'as de la chance que je ne compte pas porter plainte contre toi parce que sinon t'auras quelques heures de travaux d'intérêt généraux à faire. Maintenant, je vais être claire James, t'es sorti de ma vie une fois, j'y ai survécu alors j'y arriverai une seconde fois, c'est moi qui te le dis » Mon ton était plat mais en même temps il voulait tout dire. J'étais brisée, j'étais mal et il pouvait dire et faire tout ce qu'il voulait, je ne changerai pas d'avis de si tôt. Peut être qu'un jour je le retrouverai, venant de nul part mais ce n'était pas pour le moment, absolument pas. Entendant toquer Callum et me dire qu'il avait mes résultats et que c'était privé, je dis « De toute façon, on avait fini donc il peut partir. Adieu James » L'ex gymnaste était incrédule devant mes paroles, il était bouche bée et n'avait rien dit pour se défendre ce qui montrait bien qu'il se reprochait bien des choses. Le voyant partir, je ravalai ma colère et les larmes qui allaient venir avec. Me tournant vers Callum, je lui dis « Anorexie, hospitalisation. Je vais être transférée au service psychologique je suppose ? Parce que je suis considérée comme une folle ici, n'est-ce pas ? » Je tentais l'humour avec lui alors que son regard était renfermé, qu'il avait le ton pâle et qu'il allait de l'autre côté du lit pour se diriger vers de drôle d'instrument. Que se passait-il ? Callum évitait mon regard et je n'aimais pas vraiment cela. Lui attrapant le bras, je dis « Qu'est-ce qui se passe ? Et ne me mens pas, je te rappelle que j'ai fait une année de médecine, je ne suis pas dupe Callum. » J'en savais autant que lui alors il ne devait pas me prendre pour une andouille sinon c'était la crise de nerf assurée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Empty
MessageSujet: Re: Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. EmptyLun 25 Juin - 21:39



    Il m’a expliqué, mais tu sais, si j’avais été à la place de Tomas et surtout dans le même état, j’aurai pû sortir la même remarque sur le fait qu’on ait couché ensemble, juste pour t’embêter.

    Ca n’aurait pas été une remarque méchante, mais vu l’état d’ébriété avancée, il aurait pû sortir ça et rire bêtement ensuite.

    Pour ce qui est de ce James, il paraît qu’il a beau remettre Eirik à sa place, tu ne prends jamais sa défense, mais tu défends plutôt James, chose que Eirik à du mal à encaisser.

    Autant dire les choses directement et que la jeune femme comprenne ce que son ex petit ami ressentait vraiment, surtout s’il ne lui avait pas dire directement. Connaissant le norvégien, il n’était pas du genre à apprécier les conflits, donc il aurait très bien pû passer à côté du fait que Payson prenne plus la défense de James que celle de son petit ami. Puis, la jeune femme lui demanda à voir James. Contre l’idée, il lui fit comprendre qu’il devait d’abord la soigner avant de pouvoir laisser une personne de son entourage venir. Seulement la jeune blonde lui expliqua les choses clairement et il accepta sa requête, mais lui expliqua que James devrait partir une fois qu’il aurait les résultats. Allant donc voir l’autre garçon, il lui indiqua la pièce où était son amie et il les laissa pendant qu’il attendait des résultats médicaux pour sa patiente. Une fois les résultats en main, il comprit qu’une mauvaise nouvelle serait de mise. Allant parler de ça avec son supérieur, vu que c’était la première fois qu’il devrait annoncer une telle nouvelle, il pû ensuite aller voir Payson, lui expliquant qu’il avait ses résultats et que ces derniers étaient privés. Regardant James, il le vit qui restait sur place, avant de laisser une infirmière amener la machine dont il aurait besoin, de la laisser sortir de la pièce et l’anglais ferma la porte derrière lui. Ecoutant les propos de la jeune femme, il fronça les sourcils. Les choses ne seraient pas simples à dire et il devait avouer qu’il n’était clairement pas fier. Allant vers la machine, il sentit la jeune femme attraper son bras et il attrapa sa main pour qu’elle le lâche et il prit un tabouret pour venir près d’elle.

    Je ne mens jamais à mes patients.

    Il fallait qu’il se détende, mais ça n’était pas choses facile. Du coup, il resta la regarder quelques secondes.

    Si tu vas être hospitalisée, ça ne sera pas parce que tu es folle, mais parce que ton corps à vécu un évènement traumatisant et que tu vas sans doute avoir besoin d’en parler au service psychologique.

    Faisant venir la machine vers lui, il regarda ensuite la jeune femme.

    Est-ce que tu sais ce que c’est ?

    La voyant hésitante, il décida de tout faire, doucement pour qu’elle comprenne bien.

    Il s’agit d’un échographe. Selon tes résultats sanguins, tu aurais fait une fausse couche.

    Comment annoncer à une femme qu’elle venait de perdre l’enfant qu’elle portait ? Callum n’en avait pas la moindre idée et il espérait ne pas être trop brutal, mais il regarda la jeune femme, attendant qu’elle encaisse la nouvelle et qu’il puisse ensuite voir s’il pouvait l’examiner.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Empty
MessageSujet: Re: Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. EmptyJeu 5 Juil - 23:59

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Tumblr_m5u1m9BY0X1rqp4dmS'il y avait bien une chose que je n'acceptais pas, jamais, c'était les gens qui pleuraient sur leur sort et qui faisaient leur maximum pour se faire passer pour la victime. Je n'avais pas été un amour ces trois derniers mois avec Eirik mais lorsque j'entendais Callum dire que je ne défendais jamais mon ex petit ami sampi contre l'ex petit ami iota. C'était du Eirik tout craché. Pleurer sur son sort, me faire passer pour le monstre dans l'histoire alors que j'avais remballé James tellement de fois qu'il se passait des semaines sans que l'on se parle ou ne se calcule alors que nous nous entraînions dans la même salle. J'avais passé des semaines plutôt sombres mais ça, Eirik n'en savait rien et il n'avait raconté que ce qui l'arrangeait à son meilleur ami. C'était d'ailleurs pour cela que je préférais ne rien dire, ne rien répondre et le laisser croire que le norvégien était le seul à avoir perdu dans cette histoire, le seul à en avoir souffert ou je ne sais quoi. Je savais que j'avais ma part de responsabilité là dedans puisque c'était moi qui avait pété les plombs mais il ne fallait pas tout mélanger non plus. J'étais passive à tout ce qu'il me disait et cela ne me ressemblait pas vraiment mais j'étais tellement fatiguée que je ne voulais pas me battre, pas maintenant. Sans compter que j'avais d'autres chats à fouetter et devais mettre fin à cette pseudo amitié-haine que j'entretenais avec James depuis quatre mois. Si j'en étais là, c'était un peu sa faute et ça, c'était trop pour moi. J'étais au bord du gouffre, un pied dans le vide et lui, il n'avait rien fait, il n'avait pas pris plus de précautions, il n'avait rien fait, passif à se cacher dans un coin comme il l'avait fait pendant tant d'années. Notre entrevue était courte, microscopique même mais je n'avais rien de plus à dire. Il avait disparu une fois de ma vie, laissant un énorme vide et il allait le refaire sur le champ ! Je ne voulais plus le voir, le côtoyer ou quoi que ce soit. Je ne lui disais pas de rentrer en France, il pouvait faire ce qu'il voulait ici tant que son chemin ne croisait plus mon chemin, jamais. J'avais souffert une fois de son départ mais cette fois, ce ne serait pas le cas. Callum ne nous laissa pas plus de temps pour s'expliquer et le regard que je lançais au Iota voulait tout dire. Il me connaissait et il savait que lorsque j'avais décrété quelque chose, il était dure – voire impossible – de me faire changer d'avis. Tête de mule un jour, tête de mule toujours. De plus, j'avais d'autres chats à fouetter vu le regard de mon ami sampi. Il y avait un problème et je lui avais demandé de ne pas me mentir. Levant les yeux en entendant sa réflexion, je dis « N'y va pas par quatre chemins, voilà ce que je voulais dire. Si tu dois me dire que je me suis cassée quelque chose, que mon foie est dans un état monstrueux, fais le » J'avais travaillé dans un hôpital l'été de ma première année et je savais très bien comment les infirmiers faisaient pour annoncer la nouvelle – quel qu'elle soit – à leur patient. Ils passaient par x chemins, donnaient des conseils et mettez vingt à vingt cinq minutes de plus que si tout était concis et rapide. Je savais bien que cela pouvait choquer mais j'avais surement besoin d'un choc pour m'en remettre, pour vouloir avancer parce que là, je n'étais pas franchement prête à avancer, j'avais plutôt envie de me laisser mourir. J'étais seule et paniquée. J'avais presque envie de rire en l'entendant parler d'évènement traumatisant que mon petit corps avait subi. En effet, perdre autant de poids en si peu de temps était un sacré événement mais je pouvais lire dans ses yeux qu'il y avait autre chose, quelque chose qui nécessitait un examen, par ultrason vu la machine qu'il faisait venir vers lui. Je ne m'étais jamais servie de cette machine mais je savais ce à quoi elle servait. Je déglutis difficilement, regardant droit devant moi, esquivant tant que possible le regard du jeune homme ainsi que cet engin. Bébé, échographie, fausse couche étaient les trois mots qui me passèrent en tête et lorsque j'entendis Callum parler d'une fausse couche mon cœur rata un battement. Depuis que je connaissais Eirik, c'était la deuxième fois qu'il était question d'un bébé et ça, c'était dure. Troisième enfant perdu – deuxième en réalité puisque j'avais fait une grossesse nerveuse en décembre – et c'était un peu trop pour une seule et jeune femme. Les yeux vides, je tourna la tête vers le jeune étudiant sampi et dis, avec difficulté « Je.. Enceinte d'Eirik et... j'ai tué notre.. enfant » Mon cœur battait à cent à l'heure et mes yeux se remplissaient de larmes. Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ? Une larme coula le long de ma joue et je l'essuya rapidement. J'étais mal, tellement mal et me maudissait, me haïssait. Si je n'avais pas été inconsciente, totalement irresponsable, un bébé serait entrain de grandir pour naître dans quelque mois – si je n'avais pas décidé d'avorter avec ou sans l'accord d'Eirik – et cela était totalement déroutant. Regardant droit devant moi, je dis « Fais ce que tu as à faire, je ne veux juste rien entendre et rien voir si ce que tu dis est vrai » Bien entendu que c'était vrai, ce genre de chose de voyait totalement dans une prise de sang et pourtant... Mon monde s'était écroulé il y a peu et il continuait de s'effondrer, comme si j'avais encore des choses à perdre. Perdre un enfant, son petit ami était la pire chose qui puisse arriver et personne ne pouver dire l'inverse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Empty
MessageSujet: Re: Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. EmptyJeu 26 Juil - 16:51



    La situation n’était pas simple. En ayant les résultats, il aurait tout donné pour ne pas avoir à annoncer cela à la jeune femme. En parlant avec son supérieur, ce dernier n’avait pas voulu donner le dossier à quelqu’un d’autre. Callum aurait peut-être à annoncer de telles nouvelles à d’autres personnes qu’il connaitrait, il devait donc faire cela aujourd’hui. Il avait prit quelques minutes pour y penser avant que James ne parte et qu’il puisse se retrouver seul dans la pièce avec Payson. Cette dernière voulait tout savoir tout de suite. Elle voulait la vérité franche. Seulement, ça n’était pas quelque chose que l’on disait facilement. Il prit un peu de temps pour s’asseoir près d’elle et finir par lui expliquer les choses. La vérité venait d’être annoncée. Elle avait fait une fausse couche. C’était une nouvelle difficile pour toute femme, qu’elle sache qu’elle était enceinte ou pas. En écoutant la blonde parler, il fronça les sourcils. Voilà la réaction à laquelle il ne voulait pas être confronté. Celle de la jeune femme qui panique et pleure. Elle se montrait encore forte, comme si rien ne la touchait. Elle enlevait les larmes et parlait d’un ton ferme. Il ne dit rien et fit en sorte que l’examen soit rapide. Une fois qu’il l’eut fait, il mit la machine sur le côté et remplir le dossier médical de la demoiselle. Il ne parlait pas, mais il savait qu’ils devraient en parler plus longuement. Finissant de tout noter, il regarda alors son amie.

    Je vais faire venir une psychologue pour que tu puisses lui en parler.

    La voyant prête à protester, il leva la main.

    Non Payson, tu n’as rien à dire. Aujourd’hui, je suis ton médecin. Ton corps a vécu quelque chose de traumatisant et toi avec la nouvelle tu es en train de réfléchir à toute vitesse, je vois presque la fumée sortir par tes oreilles. Même si tu veux surmonter tout cela seule, en temps que ton médecine, je vais faire venir une psychologue, pour que tu lui parles.

    Il savait que la jeune femme pourrait rester muette, mais il ne comptait pas la laisser partir ainsi, encore moins sans qu’elle ait parlé à quelqu’un de compétent. Prenant le téléphone qui était dans sa poche de blouse, il appela le service concerné et demanda à faire venir une femme de préférence. On lui demanda cinq minutes le temps que la personne se déplace et de son côté, il sortit de la pièce, laissant la jeune femme seule pour qu’elle puisse réfléchir et craquer si elle le voulait. Cinq minutes plus tard une psy étai là et il lui expliqua donc la situation, la laissant aller voir Payson. Il resta à côté de la porte au cas ou.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Empty
MessageSujet: Re: Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. EmptyMer 1 Aoû - 21:16

corbeille.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Empty
MessageSujet: Re: Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes. Empty

Revenir en haut Aller en bas

Parfois le destin semble s’acharner sur les mêmes personnes.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» « Le Destin réunit parfois deux amants »
» Parfois on regarde les choses en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde en se disant 'pourquoi pas' ? | Caitlin
» Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN
» On prend les mêmes et on recommence
» on prend les mêmes et on recommence. pv

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-