the great escape
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❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞

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❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞  Empty
MessageSujet: ❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞ ❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞  EmptyMar 17 Juil - 0:00

❝ Aujourd'hui c'est son anniversaire, VDM ❞
Enroulée dans des draps de soie blancs, mes prunelles brunes fixaient le plafond d’un air totalement absent, passant ma main droite dans ma longue chevelure bouclée, je contemplai un point invisible, me questionnant un instant sur le pourquoi du comment je me retrouvai là, dans cette chambre et en prime avec « lui ». Trois mots résonnèrent dans ma tête : accident – hôpital – docteur. En effet, monsieur s’était offert des vacances avec son ancienne dulcinée blonde et son voyage se termina aux urgences. Magnifique. Comme quoi mon très cher, tu apprendras à tes dépends que tes meilleures vacances tu les passeras en ma compagnie sinon rien et je te garantis que tu repartiras saint et sauf de Tahiti, pas comme la dernière fois … flashback on • onze heure du matin ; Saint-Pierre-Et-Miquelon. Allongée telle une crêpe sur l’un des transats de notre hôtel de luxe, mes lunettes de soleil Ray Bann sur le nez, je décuvai de la veille n’adressant que très peu de paroles à ma Constance, si l’on excluait toutes mes plaintes s’entend. En effet, ma La Tour Dubois et moi-même avions eu la bonne idée ( bon d’accord J’avais eu ) de fêter mes vingt-trois ans à l’avance, bien à l’avance. Tous les soirs, sans aucune exception, nous célébrions mon anniversaire comme il se devait et surtout, dans les règles de l’art. L’art à la Petrov-Dubois. Lui promettant que cette soirée s’annoncerait comme la dernière, ou elle m’aurait probablement tranché la tête, j’y avais mis tout mon corps ( et surtout mon foie) afin que cette soirée soit inoubliable, démontrant même à quiconque à quel point le petrova-fira pouvait être puissant. Seigneur. La solitudine fra noi, questo silenzio dentro me ♪. Poussant un grognement à la Gusto, je détestais Camélia et sa sonnerie à la con qui me tirèrent de ma rêvasserie absolue, décidemment personne ne peut se passer de Manon Petrov-Versier. Décidant de l’ignorer sur le moment, mademoiselle la capricieuse deuxième du nom rappellera forcément dans les heures à venir, autrement dit quand je serai d’une bien meilleure humeur. Replongeant dans mes songes ou du moins ce qui semblait l’être, une nouvelle sonnerie se mit à retentir, celle de la Constance. Seigneur, qu’est-ce qu’il avait tous, laissez-nous en paix. Oh bah tiens, le Cameron en plus, génial. Levant les yeux vers le ciel exaspérée, il ne pouvait s’empêcher de se faire remarquer celui-là même à des milliers de kilomètres. Raccroche le pouilleux, laisse moi ma Constance à moi toute seule. Continuant à pester contre le roi des gammas, une voix et pas n’importe laquelle me ramena sur terre. « Arrête. Manon, il faut qu’on parte ….. Adriel a eu un accident.» Paaaaaaaaardon ? There is no place I cannot go, my mind is muddy but my heart is heavy. .Does it show? I lose the track that loses me, so here I go […] « Il a besoin de vacances, n’importe où mais avec une personne qui le stimulera toute la journée. Il faut le réveiller et non pas le sonner davantage. » nous expliqua monsieur le docteur de sa voix la plus sèche possible, si je n’avais pas l’habitude avec le Pelizza Da Volpedo, j’en aurais probablement frissonné. Debout, tous les trois ( Cameron, Camélia et moi-même), nous étions prêts à livrer une guerre sans merci afin de savoir avec qui le Eynsford-Baxter partirait en vacances. Nous étions déjà d’accord sur un point, blondie semblait rayée de la liste à moins que nous désirions l’envoyer directement vers les portes du paradis. Plus têtus les uns que les autres, l’après-midi s’annonçait on ne peut plus longue et croyez-moi j’avais bien autre chose à faire que de débattre avec ces deux là. Désirant ne plus prendre part à la discussion, si on peut appeler cela comme ça, je les laissai à deux tergiverser et rester sur leur position initiale. Blablabla je m’en fiche et je m’en contre-fiche. Excédée par leur comportement, je claquai le talon d’une de mes louboutin contre le sol blanc de l’hôpital, décidant de récupérer toute l’attention sur ma petite personne. Hautaine, je les détaillai tous les deux de bas en haut, prise d’une soudaine envie de les balancer par la fenêtre du malade. Gentille que j’étais, nous étions déjà à l’hôpital pour les soigner. « Ca suffit ! » m’écriai-je sur un ton impérial, loin de plaisanter. Pas contente la Manon, pas contente. « Oui j’ai compris toi tu es son frère et toi sa meilleure amie et blablabla … mais vous allez faire quoi ? Oh vous regardez dans le blanc des yeux ? Jouer à la marelle ou que sais-je encore ? » exagérai-je exprès afin de démontrer à quel point la situation semblait ridicule. Même un aveugle, ou toute personne sensée, ferait le bon choix et ne jouerait pas à celui qui aura le dernier mot, surtout pas maintenant. Soupirant, je repris un peu plus calmement. « Inutile de jouer à l’égoïste de service, nous savons pertinemment lequel de nous trois l’amusera le plus si vous voyez ce que je veux dire. Un dessin à faire ou ça ira ? » Non Cameron, tu n’as pas ce qu’il faut où il faut et toi ma Camélia, j’en suis désolé pour toi mais ce n’est que ton meilleur ami. Ps : je vous ai n****. • flashback off. Désormais revenue à la réalité, je me contentai cette fois de me retourner vers la droite, contemplant le Eynsford-Baxter dormir tel un loir. Cela faisait deux jours que nous avions posé nos bagages à Tahiti et en bonne doctoresse que j’étais, je l’avais laissé prendre ses aises, se reposer quand bon lui semblait. Un peu de compassion dans ma vie n’allait guère me tuer. En fait si. STOP bip bip, notre arrivée datait du quatorze juillet et si mes calculs étaient bons …. « CE SOIR, A MINUIT C’EST MON ANNIVERSAIRE ! » criai-je d’un coup, gesticulant dans tous les sens à la limite de devenir hystérique. A la limite je dis bien. C’est bien connu, mon anniversaire j’en faisais une affaire d’Etat, mettant presque toute l’Amérique au courant de cette date mythique. A vrai dire, j’en connaissais même deux qui devaient se frotter les mains de ne pas avoir à me supporter en ce jour. « ADRIELLLLLLLLLLLLLLLLLLL ! » hurlai-je avant de sortir de notre grand lit kingsize ( où précision, rien ne s’était – encore- passé ) emportant ce grand drap de soie blanc dans ma lancée. Excitée comme une puce, je me mis soudainement à faire des mouvements de danse tout en accélérant le pas, me dirigeant vers le beau au bois dormant. Plantée tel un piquet face à lui, je m’abaissai de quelques centimètres, juste de quoi arriver à ses oreilles. Mes longs cheveux bouclés devaient probablement lui chatouiller le visage mais … tant pis. « Eynsford-Baxter tu m’entends ou je dois me mettre à hurler encore plus fort ? » lançai-je d’une traite d’une voix fourbe, réveille toi où d’ici quelques secondes tu peux dire au revoir à ce qui te sert de tympans. Ce chantage, monsieur le connaissait sur le bout des doigts et à chaque fois, il avait le don de marcher. On se demande bien pourquoi. « Non stop, ne dis rien, ne bouge pas mon Adriel ! » Je m’étais adressée à lui d’une manière peu ordinaire ou plutôt d’une manière qui ne me ressemblait pas, faussement aimable et compatissant à son égard. Je reculai de quelques pas, m’éloignant au possible de sa petite personne, vas-y dors mon Eynsford-Baxter, dors tant que tu veux. « Et surtout, surtout, ne te lève pas du pied gauche ça m’arrangerait parce qu’aujourd’hui mon très cher, tu m’emmènes faire les magasins et généreux comme tu es, tu vas me payer tout ce que je désire pour mon anniversaire. » énonçai-je le sourire aux lèvres, fière de ma petite personne et surtout satisfaite d’avance par l’après-midi que nous nous apprêtions à passer. Claquer de l’argent, qui en prime n’était pas le mien, par ci, par là sans me soucier de rien. Le bonheur à l’état brut. Souris mon Dridri, ce ne sera pas si pénible que ça. Non ça ce n’est pas vrai. « Tu n’es pas en position de négocier quoique ce soit, à moins que tu ne m’aies déjà acheté mon cadeau ou qu’une surprise m’attend. Hm c’est bien ce qui me semblait. » Bim, crois-moi mon français favori je te connais assez pour prévoir tous tes coups à l’avance et, ainsi, les déjouer un à un avec une facilité déconcertante. Pas de cadeau(x) ? Pas de surprise ? Il ne te reste plus qu’une chose à faire, céder. Toujours céder aux caprices de la Petrov-Versier, spécialement le seize et le dix-sept juillet. Spécialement. Enjouée, je m’approchai de sa personne, lui volant un simple baiser sur la joue au passage signe d’un remerciement futur avant de m’envoler d’un pas gracieux vers la salle de bain de notre luxueuse suite sur pilotis. « Je vais prendre ma douche, si l’envie te prend de venir me rejoindre tu es le bienvenu Adriel. » Je me retournai une dernière fois en direction de ma vision préférée, ajoutant à ma voix suave et séductrice ce regard qui voulait tant et tout dire avant de prendre la fuite, laissant délibérément la porte entre- ouverte. Viens dans mon camion à glaces Adriel.
❝ Elle lui conseille, ou plutôt elle lui ordonne, d'aller se faire foutre. Il la regarde s'éloigner. Il se dit qu'il serait d'accord pour aller se faire foutre, à condition que ce soit avec elle. ❞
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 20/02/2011
nombre de messages : 19702
avatar : francisco lachowski.

❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞  Empty
MessageSujet: Re: ❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞ ❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞  EmptyJeu 19 Juil - 1:34

❝.Your birthday is a special time to celebrate the gift of 'you' to the world..❞
san francisco general hospital ≒ La tête dans le cirage, les songes perdues dans un brouillard dense visiblement pas décidé à se dissiper. Je me frottais les paupières avec nonchalance, assistant malgré moi à une conversation animé entre celui que je devinais être Cameron, sa voix m'étant plus que familière et celle de Camélia, moins familière mais reconnaissable entre mille. Et cela faisait des heureux que ça durait, parfois je m'assoupissais en pleine conversation, peu intéressé par le sujet mis sur le tapis, parfois j'essayais de resté éveillé du mieux que je le pouvais afin de feindre que j'allais parfaitement bien. Depuis quelques jours, ce n'était plus une impression, mais bel et bien une vérité, j'étais complètement à l'ouest. Voilà que je m'étais assoupi des heures, en pleine conversation et lorsque mes prunelles s'égayèrent de nouveaux, je dévisageais Cameron qui m'annonça que j'allais partir en vacance durant un moment. Jusque là, rien de bien déroutant, j'étais ravi de pouvoir me mettre au frais pour le reste des vacances d'été, un bon séjour sous les tropiques serait l'idéal. J'avais besoin de calme, de douceur, de me bercer au son des vagues et de m'endormir à l'ombre d'un parasol. L'extase, le nirvana, je devrais avoir des accidents de voiture plus souvent. « .Avec qui ?. » grommelais-je alors que je me redressais dans mon lit, frottant mes paupières une nouvelle fois afin de me réveiller un peu plus, toujours un pied dans le royaume des rêves, l'autre dans le monde réel mais pas décidé à y pénétrer complètement. Ma question attendait une réponse qui sonnerait en « Cameron » ou limite en « Camélia », qui était probablement mes compagnies les plus logiques afin de partir en vacances. Plutôt mourir d'agonie sur le champ que de reprendre la route avec Cadence, quant au reste, ils étaient déjà loin ou bien ils m'agaçaient ouvertement. « .Avec Manon. » sifflota mon frère rapidement, affichant l'air le plus agacé qu'il pouvait avoir en magasin. Avec Manon. Petrov-Versier. Manon Petrov-Versier. L'information mit son temps à passer de mes tympans à ma cervelle, car il me fallut au moins trois bonnes minutes pour réaliser l'ampleur de l'information. « .Non mais, vous voulez vraiment ma mort en fait. » marmonnais-je, définitivement renfrogné. Loin de moi l'idée d'être dégouté de partir en vacances avec Manon, mais la dernière fois que je l'avais croisée, nous nous étions quitté sur une note ma foi... catastrophique, pour mettre les formes. Alors qu'elle ne m'accompagne en vacance, je flairais le traquenard de là car même à l'époque où nous étions encore ensemble à Paris, nous ne partions jamais en vacances ensemble. « .Penses bien que nous serions venu avec toi, mais... » m'ajouta Camélia avant de se couper dans sa phrase, m'adressant un regard entendu. Pas la peine d'accorder une réflexion approfondie à la situation, je connaissais le spécimen mieux que le fond de ma poche, je savais comment elle fonctionnait et devinais sans peine qu'elle avait réussi à s'imposer sans mal auprès de mon frère et ma meilleure amie. « .Manon a fait sa Manon et vous n'avez pas tenu la distance bien longtemps. Je vois ça de là. » explicitais-je, blasé avant d'adresser un regard noir directement adressé à Cameron. C'est lui qui devait m'accompagner, autrement n'était pas possible. A sa place j'aurais écrasé tous le monde pour l'accompagner. Mauvais, j'affichais la moue d'un garçon de dix ans à qui l'ont vient annoncer qu'il va en colonie de musique. Et moi ma monitrice, c'est mon ex, yéé. Une partie de mes vacances avec ma désormais ex blonde et l'autre partie avec mon ex brune. Ça va être sport. Non pas que j'étais dégouté de partir en la compagnie de Manon, il y avait largement pire niveau compagnie et difficilement mieux à mes yeux, mais n'empêche qu'ils n'avaient tous deux pas réussi à s'imposer face à un petit mètre cinquante sept de charisme.

tahiti, polynésie française ≒ bercé par le faible son des vagues sur les pilotis, l'odeur des tropiques, la chaleur des vacances tamisées par un mer turquoise, cela faisait deux jours que je me laissais câliner par l'ambiance polynésienne. Le paradis sur terre m'ouvrait ses portes après un long trajet en avion et voilà deux jours que je m' ambiançais à ne strictement rien faire, si ce n'est l'art de m'endormir à tous les endroits confortables où je siégeais plus de dix minutes. Adriel fait une sieste dans le canapé en face de la baie vitrée donnant vu sur la belle Tahiti, Adriel prend toute la place dans un lit king size pendant que son infirmière de fortune est partie dépenser le fric de ses parents à la première boutique locale et le must du must, Adriel est assoupi dans le hamac sur la terrasse, un chapeau de paille sur la tête, les bras en guise de coussin, en mode mexicain au pays des vahinés. Bref, je dors beaucoup. Et encore maintenant, je dormais profondément, tel un bébé enveloppé dans un cocon de douceur et de sagesse, prêt à mourir de bonheur, que dis-je, de béatitude dans cet olympe terrestre, cet eldorado sur pilotis. Si et seulement si je n'avais pas été extirpé corps et âmes de mon extase personnelle par une série de beuglement hystérique. Je sursautais littéralement, mes prunelles à mi clos cherchant mon agresseur dans l'aube tahitienne, avant de me rendre compte qu'il s'agissait de Manon. Trop beau pour être vrai, elle ne m'aurait pas laissé vivre en paix plus longtemps, deux jours relevait déjà du miracle. Où suis-je, qu'ai-je fais, qu'est-ce donc cette infamie qui me secoue à l'aurore. Deuxième cri, mon prénom en plein de la pomme, un excès de folie qui me fit grogner vigoureusement alors que j'entrepris de me frotter les yeux. Première pensée du jour, première volonté à accomplir, l'étrangler vivante. Décidément, la Manon n'apprendrait jamais à communiquer correctement avec l'Adriel. Pourquoi n'avais-je pas une gentille petite nana, qui m'aurait réveillé en me susurrant que je devais me lever afin que nous allions prendre le petit déjeuner, un bisou sur la joue et j'aurais été enclin à faire ce qu'elle souhaitait. Mais là, compte là dessus girl. Complètement à côté de la plaque, je m'affaissais dans le lit, prêt à me rendormir sur le champ, avant d'être attaqué la seconde vague de hurlement. J'allais la tuer, vraiment. La découper en petit morceau et la disperser en charpie aux requins. On avais pas idée hurler comme ça, surtout pour ce genre de connerie. Oui c'est ton anniversaire. DEMAIN ! Pas besoin de hurler la vie, tes cries de demain viennent déjà me percer les tympans pas avance. Ah Manon et son manque de tact. Aujourd'hui, l'Adriel n'est pas disposé à subir les caprices. C'est fou ça, même lorsque je suis en période de convalescence, on ne pense plus à moi, mais à elle. « .Crois-le, caprincipessa. » marmonnais-je, paupières closes, visage presque enfoncé dans mon oreiller. Une médaille pour le surnom, merci. Mademoiselle quémandait ma bonne humeur, mes bonnes grâces et celle de ma carte bancaire, après une série de cris hystériques. Non, pas envie. Le je veux et j'exige, ça ne marche pas avec moi. Conscient qu'il me serait désormais impossible de me rendormir... du moins pas avant une vingtaine de minute et à condition que je ne sois confortablement installé dans mon ami le hamac, j'entamais de me redresser et m'extirpais du lit aussi rapidement qu'il ne venait de me balancer sa supposition au ras de la ceinture. « .Tentatrice !. » balançais-je, esquissant un vague sourire intéressé alors qu'elle disparaissait dans la salle de bain. J'y vais, j'y vais pas. Je suis fatiguée, mais pas assez pour refuser ce genre de proposition. C'est bien ou c'est mal. Le pour, le contre. Une fille à poil dans ma salle de bain, il n'y avait que des pour. Manon Petrov-Versier à poil dans ma salle de bain, réflexion. Que des pour aussi, mais seigneur, je nous voyais déjà être dans une situation impossible après. Au pire, je mettrais cela sur le compte de ma cervelle amochée après un dangereux accident. Pénétrant dans la pièce à pas de loup, ma seul réflexe fut de tirer la porte de douche pour l'ouvrir complètement. A poil ! A poil ! Mes yeux se délectèrent du spectacle tandis que je m'asseyais sur le rebord des lavabos, me faisait simple spectateur. Parfois Adriel regarde la télévision, parfois il regarde Manon toute nue dans sa douche comme s'il s'agissait d'un bon programme télévisé, son film favori tiens. « .C'est une bonne, bonne, bonne vision, parfait pour débuter une journée. Parfaite que dis-je, j'adore, continue. » débutais-je, toisant son ensemble et décidant d'optimiser encore plus mon temps en attrapant ma brosse à dent au passage. Oui chérie, je vais te regarder toute nue pendant que je me brosse les dents, ne pas te toucher et faire monter d'un cran la tension sexuelle déjà palpable entre nous. « .Fais comme si je n'étais pas là. » l'annotais-je, toujours bon public, brosse à dent dans la bouche, lui adressant un sourire ravi, un brin agaçant, plein de sous entendu. J'avais l'impression que c'était mon anniversaire, pas le sien, juste la vision, parfait. Un peu pervers sur les bords, mais assumé alors peu importe, s'il y avait quelque que je n'avais jamais vu dans cette douche, j'y jetterais un milliard de dollar. Par ailleur, ma vision m'inspira sur l'instant une chanson. « .She's sweat, wet, got it goin' like a turbo 'vette. I like big butts and I can not lie, you other brothers can't deny. » that when a girl walks in with an itty bitty waist and a round thing in your face … ok j'arrête. Mon petit rap me fit ricaner un petit moment puis jetant ma brosse dans le lavabo avec nonchalance, je me retournais une nouvelle fois vers ma merveilleuse contemplation. Ce que j'aimais les femmes, quand même, je les adores, je les adules, je les veux toutes ahah ! Mais celle-ci en particulier, c'est de la pure torture, j'ai envie de toucher. Nop, non tu ne touches à rien, tu l'as joue plus finement que ça. Et le Adriel continua de regarder, avant de finalement se rappeler d'un petit détail. « .Oh by the way, c'est ça que tu voulais pour ton anniversaire ?. » demandais-je faussement intéressé, alors que mes doigts lui agitait une carte bancaire gold flanqué de mon nom complet devant le nez. Le sésame, le passe droit à toutes les folies qu'elle désirait en cette sainte journée veille d'anniversaire. Retirant ma carte bancaire de son champ de vision, j'esquissais un sourire. « .Dis s'il te plait, Adriel, le plus beau, le plus merveilleux. Après on verra. » déclarais-je avant de me lever et disparaître de la salle de bain en sifflotant joyeusement. Trois, deux, un ... « .Laisse-toi tomber dans mes bras, glisse-moi sous tes draps et dérivons jusqu’à l’outrance. Chantons pour les bienséants les délices de l’indécence. »
❝.May you live to be 100 and may the last voice you hear be mine.❞
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MessageSujet: Re: ❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞ ❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞  EmptyDim 29 Juil - 15:19

❝.Cette fille, c'est un prédateur déguisé en caniche.❞
Qu’il y a-t-il de mieux que de fêter son vingt-troisième anniversaire sous le ciel azur de notre Polynésie Française adorée ? Rien. Rien d’autre n’était comparable à la beauté de cette île et comme toujours, nous avions fait le meilleur des choix en décidant que Tahiti serait l’un de nos deux lieux de résidence pour les vacances. Si pour certains, comme le grand seigneur qu’il est , vacances rimait avec détente ou surtout repos, certains semblaient plus enclin à profiter du moment présent. Limite agacée voire vexée du comportement de monsieur ‘ je préfère mon hamac à la Petrov-Versier ‘ , je décidai aujourd’hui serait un autre jour, une nouvelle ère s’imposait. L’ère manonienne. Fidèle à ma petite personne, je lui offris un spectacle à la hauteur de ma réputation, ô grand privilégié qu’il était. Sans attendre sa réaction, je le connaissais assez pour savoir que les réveils hystériques d’une Manon dans toute sa splendeur, il ne les portait point réellement dans son espèce de coeur mais Manon s’en fout, aujourd’hui c’est la veille de son anniversaire donc tout est permis, tout lui est autorisé. Today is gonna be the day that they're gonna throw in back to you. By now you should've somehow realised what you gotta do. ♪ D’ailleurs qu’allons-nous donc pouvoir faire en ce jour très particulier mon cher Adriel ? Tout ce dont j’avais envie, et là je crevais d’envie de faire flamber une carte bancaire et pas n’importe laquelle, la tienne. Soupirant bruyamment suite à sa remarque démontrant à merveille à quel point monsieur ne m’accorderait guère sa sympathie en ce jour, j’avais envie de le tuer pour le coup. Deux jours que je t’offre le luxe de te reposer à ta guise faisant de tes vacances un réel petit coin de paradis sur terre et que m’offres-tu en échange de mon admirable compassion ? Une réponse négative quant à mes désirs et besoins du jour. Manon Petrov-Versier n’accepte pas les refus, c’est bien connu. « Si j’avais voulu partir en vacances avec le roi des ronchons, crois-moi je serai partie avec Augusto ! » lançai-je sur un ton à la fois naturel et enjoué, toujours mon corps frêle d’un mètre cinquante-sept plantée devant notre lit king size admirant l’apollon marmonner dans son oreiller. Autrement dit, réveille-toi Eynsford-Baxter ou d’ici quelques minutes tu concurrenceras le pelizza da volpedo pour le prix du plus ronchon de l’année, à ta guise. Reprenant néanmoins un simple mot ou devrais-je surnom de sa supplique, un rire cristallin s’échappa de ma bouche. Caprincipessa. Validation suprême. « Caprincipessa, j’adhère. Mais maître caprincipessa je trouve que ça me reflète mieux, hm je sais pas …. » répondis-je du tac au tac juste histoire de le contredire ou d’en rajouter une couche, haussant les épaules par la même occasion, mon sourire taquin ne quittaient désormais plus mes lèvres rosées. Je sais pas, je sais pas, bien sûr que je le sais. Prétentieuse et égocentrique jusqu’au bout des ongles, j’admettais sans aucune once de honte à quel point je pouvais me montrer capricieuse et à quel point mes airs de princesse en excédaient plus d’un dont mon grognon du jour. Quel dommage ! Parée à passer la journée de mes rêves en compagnie de mon ex petit ami ancien premier amour à ses heures perdues ( visez donc l’ironie de la situation) je décidai qu’un petit déjeuné serait de mise ce matin, un excellent petit déjeuné portant le parfait prénom d’Adriel Eynsford-Baxter. Un simple petit plaisir de luxe avant de prendre la route vers ma destination favorite aux enseignes de marques. « Toujours céder à la tentation, toujours Adriel ! » soufflai-je naturellement l’air de rien d’une voix taquine, mon regard fourbe trahissant mes pensées loin d’être très catholiques pour le coup avant de ne disparaitre dans la salle de bain. Pardonnez-moi seigneur, je vais pêcher. Allumant le pommeau de la douche, l’eau ruisselait le long de mon corps frêle quelque peu bronzé, les yeux clos je me surprenais moi-même à savourer ce moment de simplicité me libérant du charme chaud de la Polynésie française, me questionnant néanmoins sur le futur de notre cohabitation loin d’être des plus banales. Manon Petrov-Versier et Adriel Eynsford-Baxter se contentant uniquement de leur présence mutuelle durant un certain laps de temps, situation des plus cocasses amenant à deux suppositions possibles : soit ils s’entretuent sur le coup ou soit ils décident de passer leur temps à prendre le petit déjeuné au lit. Au choix. Et même si agacer l’Adriel demeurait l’un de mes passe-temps favori, cet été ( du moins durant les vacances ) je me contenterai de la deuxième supposition, encore faudrait-il que monsieur craque. Et forcément qu’il allait craquer le Adriel, nous ramenant quatre ans en arrière où nous passions la plupart de nos soirées entre engueulades et gâteries en tout genre. En ce seize juillet, je ressemblais à une déesse sortant tout droit de la mythologie grecque. Mes mains posées dans ma longue chevelure brune dansaient au rythme de mes mouvements me questionnant néanmoins quant à l’arrivée incertaine du Adriel. Comment refuser de telles avances ? Même l’homme le plus droit au monde n’oserait décliner ce genre d’invitation d’une personne comme la Petrov-Versier. Toujours céder à ses caprices surtout ceux-là. Allez, Adriel nous gagnons tous les deux au change et plus si affinité. Perdue dans mes songes, idéalisant la scène, nous imaginant complètement nus, inaugurant chaque pièce ( peut-être même chaque meuble qui sait ) de notre luxueuse suite ! Mieux qu’un camion à glaces, mieux que tout. Souriant de plus belle à chacune des scènes traversant mes pensées, quelque chose me disait que la porte de cette maudite douche s’ouvrirait dans quelques instants, transformant mes nouveaux fantasmes adriliens en une réalité intense et faite sur mesure pour les deux spécimens que nous sommes. Trois, deux, un , … BINGO. A nous deux, mon cher ami ô que dis-je mon amant bien aimé, retrouvons notre insouciance et nos ébats d’antan. « Finalement. » soupirai-je sous entendant que monsieur s’était fait attendre or manon n’aime pas attendre. En fait, elle n’aime pas grand-chose. Ah si, une chose le Adriel tout nu. D’ailleurs qu’est-ce qu’il faisait encore habillé celui-là ? Le détaillant de bas en haut, je ne pus m’empêcher de froncer les sourcils, ne comprenant guère où il désirait en venir. Je dois réellement t’expliquer comment ça fonctionne Adriel où ça va aller ? Premièrement outrée par son comportement, je lui aurais bien fait avaler sa brosse à dents toute entière ou mieux encore, lui balancer sa tête de gosse de bourge contre le miroir ! Et un second séjour à l’hôpital pour Adriel, et un second. Inspire, expire Manon, ne parle pas sur le coup de la colère, ne fais pas des choses que tu pourrais regretter par la suite … sois bien plus maligne que grand seigneur. Mon tête de diablotin vexée le fixant, je me contentai de hausser les épaules pour répondre à ses dires, reprenant ma position initiale : mon corps désormais face au mur. « Très bien ! » ripostai-je néanmoins sur un ton neutre et relativement calme reprenant mes activités comme si de rien n’était, comme si sa présence m’indifférait totalement. Après tout, il avait eu l’honneur de voir bien plus que ça, nous n’étions plus à ça près. Accentuant mes mouvements avec grâce et délicatesse, mes mains se baladaient dans mes cheveux, descendaient le long de mon corps. En quelques secondes, je me retrouvai propulser dans une pub pour shampoing ou bain douche, désireuse de lui faire comprendre la chance qu’il venait de manquer. Too bad. « Dois-je en conclure que tes talents ne sont plus d’actualité ? » sifflotai-je l’air de rien laissant apparaitre un léger sourire sur le coin de mes lèvres rendant ma supplique légèrement plus sarcastique qu’elle ne l’était déjà. « Tu préfères me laisser un bon souvenir, je comprends ! Je dirai même que j’apprécie le geste ! » Eynsford-Baxter : un. Manon Petrov-Versier : un aussi. Mes prunelles plantées dans les sienne, j’attendais impatiemment sa réaction prête à me prendre le fou-rire du siècle. Ö seigneur Manon a osé critiquer les performances sexuelles d’Adriel, envoyez là immédiatement au bucher ! Ricanant, satisfaite de ma petite personne, d’un geste rapide je lui envoyai quelques gouttelettes d’eau sur son joli minois signifiant que je plaisantais. Oui, je sais aussi plaisanter, ça m’arrive. .She's sweat, wet, got it goin' like a turbo 'vette. I like big butts and I can not lie, you other brothers can't deny. Bonjour, je m’appelle Adriel, j’aime mater mon ex copine à poil dans la douche tout en me brossant les dents et en prime je décide d’improviser un rap histoire de conclure mon coup en beauté. Awesome. Dépitée, je le toisai du regard n’en croyant ni mes yeux ni mes oreilles quant au spectacle qu’il m’offrait. « Oh Adriel, c’est tellement inapproprié !!! » lançai-je telle une sainte-ni-touche faussement outrée par ses propos loin de faire partis du vocabulaire qu’il utilise habituellement, grand seigneur rempli d’éducation qu’il était. Dis donc Adriel, parlé de sueur, de gros postérieurs et compagnie non maiiiiiiis ! Oh Rachel, this is soooo inappropriate ! D’un simple geste de sa part, mes prunelles brunes se transformèrent en dollars ( et pas en euros olé ) , contemplant presque émerveillée la carte bancaire qu’il agitait sous mes yeux. Tiens t’as fini par céder, il n’était pas trop tôt mon petit gars. Plantée tel un piquet complètement nue dans la douche, cette vue me donnait des ailes tel un enfant prêt à déguster l’un de ses bonbons favoris, je me préparai mentalement à gaspiller les sousous d’Adriel sans l’ombre d’une hésitation. A moi, a moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. Plus à moi, O traitre tu me le payeras ! Je grimaçai à la suite de ses propos, parée à le tuer sur place d’oser me faire ça à moi, manon petrov-versier. Je vais t’en foutre moi des ‘ Adriel c’est le plus beau blablabla’ tu m’as déjà bien regardé Eynsford-Baxter ? Pas égocentrique pour un sous celui-là, je vous jure. « Je vais te ….. » tuer. te trucider sur place. te donner en chair fraiche aux requins. te vendre au marché noir et réclamer des diamants en échange. faire du reste de tes vacances un véritable enfer et bien d’autres choses encore. A peine avais-je eu le temps d’ouvrir la bouche que judas s’était empressé de prendre la poudre d’escampette emmenant avec lui mon cadeau le plus précieux. Ö fatalité. Tu crois avoir gagné Dridri ? C’est ce qu’on va voir. Exaspérée de devoir courir après mon bien, j’en conclus par la même occasion que ma longue et torride douche en sa compagnie serait reportée à plus tard. Oui à plus tard et non pas à jamais. […] C’est d’un pas léger et gracieux que je fis mon apparition dans notre chambre, vêtue d’un ensemble noir de lingerie fine en dentelle, mes longs cheveux bruns légèrement mouillés tombaient en cascade sur mes épaules. Ö divine cruelle diablesse descendant des enfers. Mes prunelles soutenant les sienne, je m’approchai de mon cadeau grandeur nature tel un félin guettant sa proie, lui sortant la panoplie complète de la magnifique garce tellement bien foutue qu’elle en tuerait plus d’un, d’un simple regard de sa part. Le fixant davantage mon regard en disait long et mon air fourbe de véritable séductrice ne présageaient rien de bon. Désormais face à ma statue grecque favorite, quelques centimètres seulement nous séparaient l’un de l’autre, laissant la tension encore plus palpable qu’elle ne l’était auparavant. Mon index s’offrit le luxe de voyager sur les courbes de son torse à en damner les dieux tandis que je me positionnai sur la pointe des pieds, levant ma tête vers son visage afin d’arriver à sa hauteur. « S’il te plait Adriel le plus bea… » murmurai-je dans son oreille d’une petite voix douce et mielleuse de princesse, résignée à lui dire exactement ce qu’il désirait entendre. Mais bien sûr, j’ai que ça à faire. Aujourd’hui c’est la veille de mon anniversaire et non pas la veille de Noel. « Non, je plaisante. Ne me dis pas que tu y as cru, ce serait le comble ! » ricanai-je une nouvelle fois, reprenant un ton tout à fait normal à la Manon. Le comble du comble, je vouais un culte aux accessoires de mode mais il était hors de question que je ne me rabaisse pour obtenir mes présents. Plutôt mourir toute nue mais avec dignité. Tournoyant sur moi-même, je le laissai contempler mes courbes de rêve habillée d’un simple ensemble en dentelle irrésistible. « Tu en penses quoi Eynsford-Baxter ? » Mes mains posées sur mes hanches, admire donc la vue mon petit, rince toi l’œil parce que j’en ai une bien belle pour toi. « Irrésistible n’est-ce pas ? » le questionnai-je sans réellement attendre une réponse quelconque de sa part, celle-ci semblait évidente. Irrésistible petite Manon bel et bien décidée à envouter l’Adriel, telle une sirène envoutant mille-et-uns marins. « Avec de tels atouts, je pense que n’importe qui serait prêt à céder à mes caprices. » sous entendant, n’est-ce pas Eynsford-Baxter ? Divine enchanteresse, je m’étais adressée à lui avec une assurance certaine, croyant dur comme fer à mes propres paroles. Après tout, qui oserait affirmer le contraire ? « Je te laisse donc une chance de te racheter Adriel. » enjouée, mes prunelles se posèrent sur les sienne lui adressant même un sourire quelque peu taquin. Mais qu’elle est bonne cette Manon. « Soit nous pouvons tous les deux passer une agréable journée en la rendant inoubliable par diverses activités… » disant au revoir à mon air moqueur, mon joli minois de séductrice née refit surface alors que je lui susurrai une nouvelle fois ma douce et alléchante proposition au creux de son oreille. Inutile de faire un dessin, nous connaissons d’avance le futur cette soirée ( ou même cette matinée ), encore fallait-il que nous la (les) passions ensemble. « Ou soit, tu restes là en compagnie de ton meilleur ami le dit hamac et je me sentirai donc obligée de passer la nuit de mon anniversaire accompagnée d’une tierce personne. Je suis certaine que ça en fera un heureux. Ou plusieurs.» Ô cruelle et triste réalité, quel dommage si mon binôme favori du moment choisissait cette deuxième proposition. Parée à m’envoler vers de nouvelles aventures, je commençai à marcher à reculons vers notre immense dressing, là où je choisirai ma tenue du jour. Mon regard toujours planté dans le sien, je lui envoyai un baiser du revers de ma main gauche. Trust your feelings, just let yourself go. Remember when your heart start to beat so hard.
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞  Empty
MessageSujet: Re: ❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞ ❝ i've tried to fight it and i've tried to deny it but i can't do it. you're undeniable ❞  EmptyVen 3 Aoû - 17:22


❝.Sex or food ? - Food. No, Sex. Food. I want girls on bred .❞
❝.Go ! So one, two, three, take my hand and come with me because you look so fine that I really wanna make you mine. I say you look so fine that I really wanna make you mine. Oh, four, five, six c'mon and get your kicks, now you don't need that money when you look like that, do ya honey. Big black boots, long brown hair, she's so sweet with her get back stare. Well I could see, you home with me, but you were with another man, yeah ! I know we, ain't got much to say, before I let you get away, yeah ! I said, are you gonna be my girl ?. ❞ just so you know, with us, it’s never off the table .♥.

❝.I just figured that somewhere down the road we would be on again.❞
Aujourd'hui promettait d'être une journée édifiante. Comment et combien édifiante elle allait être, impossible pour l'instant de le mesurer, bien que les cries hystériques de ma camarade de chambrée me donnèrent une petite idée. Élevée parmi les princesses – et pas de celle qui attendent sagement qu'on viennent les délivrer, plutôt de celle qui claque des doigts afin qu'on leur apporte leur pantoufle de verre illico – , il ne me fut pas difficile de deviner que l'aube de la journée qui était dédiée à sa naissance résonnait aussi comme la saint Adriel. Saint Adriel, supporteur de toutes les pestes hystériques du royaume. Mes doigts massant ma nuque tandis que je m'éveillais à la Polynésie, non sans mal, j'annonçais la couleur d'un grognement rauque. Ma seule aspiration en cette heure revenait à tirer les draps de soies sur ma peau et à retrouver mes rêveries l'espace de deux heures, minimum. Remarquant néanmoins que la demoiselle ne lâchait pas la conversation d'une micro seconde et qu'en plus dans sa subtile malice, elle avait emporté les draps avec elle, rendant ma mission impossible, je poussais un profond soupir agacé. La paume de ma main droite frotta mes prunelles encore assoupies, alors qu'une conversation que je n'avais pas désirée continuait bon train. Pas la peine de se demander pourquoi il est grognon en permanence cet Augusto, si tu passes ton temps à l'emmerder comme tu le fais à présent. Après tout, je sentais que je n'allais, moi non plus, pas être très avenant au cours de la journée, vu mon réveil. « .Appelle-le, dis lui de venir te chercher et de me ramener Camélia en échange. » répondis-je du tac au tac, calquant mon timbre de voix sur le sien, ajoutant une pointe de sarcasme en plus dans mes mots. Camélia au moins, elle me foutrait la paix. Quand bien même, elle serait agaçante un temps et puis une simple étreinte suffirait à négocier. Alors que le démon Manon ? Tu parles, une étreinte pour la calmer, elle trouverait cela plus louche qu'autre chose et s'égosillerait encore plus. Parfois je me demandais ce qui me prenait de toujours m'aventurer sur des terrains aussi dangereux. Monter en voiture avec Cadence, grossière erreur qui ne serait jamais réitérer. Partir en vacance avec la Petrov-Versier, dear, je sens que je le regrette déjà. Puis ce n'est pas comme si j'avais choisi. La destination peut-être, oui, mais la compagnie m'avait été imposée, même si en soit, il y avait pire que celle de Manon. Au moins, elle était belle et de ma classe sociale. Et drôle. Et nous avions beaucoup partagé par le passé, god knows how. De plus, je me fis le deuil de mon réveil raté en m'intimant que le séjour n'étant pas terminé. Je misais sur les jours à venir pour que le voyage soit plus... intéressant. « .Utopiste en plus, mignonne. » grommelais-je à son égard, affublé d'un rictus sarcastique, avant de laisser tomber le rictus pour un éternel air blasé. Maître qu'elle disait. Clair que de ton mètre cinquante sept, tu fais très crédible dans le rôle de maître. Quand bien même, il n'y a que les Jedi et les autres conneries spatiales qu'on trouve dans la guerre des étoiles qui s'interpellent par maître. Dommage, nous n'étions pas dans un mauvais film, encore moi dans sa cours de classe. « .On est pas dans Star Wars. » renchérissais-je, haussant les épaules avec nonchalance au passage. Toujours pas résolu à être un poil avenant, toujours partant pour retourner me coucher, j'envisageais à présent d'aller me morfondre dans un coin de paradis sur terre non loin de nous. Mes prunelles détaillant le hamac installé au dessus de l'eau clair, non loin de la terrasse, je me voyais déjà m'y poser doucement, torse nu, vêtu d'un short et d'un chapeau de paille, à l'ancienne. Un claquement de doigt et une jolie tahitienne viendrait m'apporter un cocktail de fruit et d'alcool qui m'aideraient à faire l'impasse sur l’atroce réveil dont je venais d'être victime. Néanmoins une cure inspirée par ma Petrov-Versier m'inspira encore plus que les plaisirs simples d'un hamac. Tentatrice à ses heures perdues et retrouvées, la devine suggérait un autre plaisir simple auquel j'aimais tout particulièrement m'adonner. Flemme, ou les filles. La fille plutôt car avec elle, mes penchants pour la luxure prenait une toute autre dimension. Farniente, sexe. Sexe. Farniente. Non, le sexe. Je veux une fille à poil sur mon hamac. Curieux, mais surtout désireux de faire un choix en contemplant mieux chacune de mes options, sans discuter plus longtemps, je me retrouvais à contempler la belle sans retenue. J'aaaaimmmeuhh les filles , disait Jacques Dutronc. You bet que je les aimes, ces délicieuses créatures. Ma faiblesse se dessinait sur ses courbes, mon attrait pour le sexe opposé n'avait aucune retenue, les belles filles n'avaient à mes yeux aucun égal. Enchanté de profiter d'un pareil tableau, ma silhouette dévêtue favorite peinte sur fond de Tahiti, j'en devenais souriant même en me brossant les dents. J'aimais les filles, ce n'était plus un mystère, gentleman arrogant, parfait amant, je me léchais les babines par avance de pouvoir savourer l'odeur et le goût de sa peau. Quoi qu'après sa réflexion, peut-être que le hamac m’apparaîtrait une meilleure solution. Mes performances sexuelles vont très bien chérie et tu les aimes tellement que tu m'attires dans ta douche sans honte aucune. « .Ils le sont toujours, demande à la voisine. Elle a crié tellement fort, j'ai cru qu'elle allait te réveiller. » déclarais-je tout naturellement, comme si la honte n'avait jamais existé en ces lieux. En réalité, la honte ne faisait pas parti des sentiments que je pouvais éprouver. Look at me, there's nothing to be ashamed of. Beau, intelligent et inégalable au lit, merci public. Quant à l'histoire de la voisine joke. Comment pourrais-je vouloir ne serais-ce que jeter un coup d’œil à l'arrière train de notre voisine alors que j'avais ma tentatrice ultime sous le nez du matin au soir. In-envisageable. Et puis, j'aimais être l'homme d'une seule à la fois, cela accentuait le côté inaccessible et me dédouanait de toute sensation néfaste ( comme celle d'être une traînée au masculin, par exemple ) , laissant ainsi ma majestueuse réputation de prince charmant intact malgré mon adoration pour les belles femmes. Quand bien même, je les aimais belle, mais surtout inaccessible. Celles que l'ont mettaient sur un piédestal, à l'image de Manon par exemple, que peu n'oserait même rêver de reluquer gentiment dans sa douche en se brossant les dents. Vous l'avez rêvé, Adriel Eynsford est en train de le faire. Lui adressant un rictus amusé, entre deux brossages de canines, je haussais les épaules. « .Alors si tu apprécies le geste, dans ce cas, continuons. » Continuons donc à agir chastement dans l'intérêt de la communauté, mais le désintérêt de nos propres personnes. Joke, again. D'humeur sarcastique, j'en venais à moi-même me mettre des barrières vers le sésame que je désirais avec ardeur. C'est ça l'esprit de compétition, à toujours se challenger l'un l'autre, nous en arrivions à nous frotter à la contradiction et à repousser l'échéance vers une nuit des plus folles. Tant pis, là était tout l'attrait de notre relation : Challenger l'autre. Une arme que j'avais l'habitude de balader en face d'elle, ma carte bancaire. De nos jours, une visa gold internationale et l'ont pouvait s'acheter la pudeur de n'importe qui. Déambulant dans le living room, ma carte bancaire en main, exhibant le précieux comme l'ont affole un chat grâce à une pelote de laine, j'en oubliais même que moi-même, je n'étais pas beaucoup vêtu. Un short blanc tracé de couture rouge, estampillé Berkeley, University of California et rien pour cacher ma parfaite musculature que des doigts experts s'amusaient à parcourir. Docile face à la charmeuse, me délectant du contact de ses mains agiles sur ma peau, j'offrais un sourire en coin à la belle. Envoûté, prêt à lui offrir mes lèvres, la déception n'en fut que plus grande lorsqu'elle se déroba à mes petites volontés. Levant les yeux au ciel, poussant un soupir bruyant, je me laissais tomber en arrière, atterrissant parmi le millier de coussins en présence. « .Si proche du but, dommage, pas de cadeaux. » soupirais-je, m'amusant à faire passer adroitement ma carte bancaire entre les doigts de ma main gauche, apposant mon regard à l'exercice avant que l'ont quémande mon auguste opinion. Revêche de prime abord, je décidais de ne pas allouer quelconque regard à la petite fourbe. Toujours concentré sur mon exercice, ma carte bancaire s'échappa de ma faible étreinte pour venir tomber sur mon tee shirt. Exercice terminé, poussant un soupir, je hasardais après quelques secondes de rébellion, un regard sur ledit ensemble de lingerie qu'elle m'invitait à juger. « .Et comme je ne suis pas n'importe qui, la question est donc réglée. » balançais-je en haussant les épaules, preuve de ma non conviction même si mon regard ne trompait personne, même pas elle. Adriel aime ce qu'il voit, Adriel adore ce qu'il voit, Adriel préfère sans vêtement ni artifice et le plus simple appareil, mais Adriel valide quand même. Mais pas de chance, Adriel n'est pas du genre à complimenter. Et puis, je m'étais déjà répandu en compliment dans la salle de bain pour au moins les dix années à venir. Poussant un soupir, je levais les yeux au plafond. Me racheter ? Me racheter de quoi, je n'ai – encore – rien fait, si ce n'est avoir de délicate pensée perverse à ton égard. C'était punissable par l'église, mais pas par la loi, donc dans cette optique-là, j'estimais n'avoir rien à me reprocher. « .Ne pouvons-nous pas rester ici et juste inaugurer de façon inappropriée ces lieux, à défier la pudeur de nos voisins, blasphémer contre les principes religieux, etc etc, plutôt que d'aller perdre du temps dans les magasins. » proposais-je tout naturellement. Entre nous, plus de ménagement depuis bien longtemps, parler ouvertement, crûment et ne jamais prendre de détour lorsqu'il s'agissait de sexe. Ma phrase annonçait un clair et précis: I want to have sex with you. Nothing more, nothing less. Message clair, je n'allais pas aller faire du shopping parce que mademoiselle voulait une agréable journée dans les magasins avec un porteur de sac de qualité et assez bien taillé pour être pavané comme un sac à main haut de gamme. « .Nous passerions une agréable journée tous les deux quand même, j'ai envie de te dire. » renchérissais-je, lui adressant cette fois un sourire entendu avant de rajouter d'un ton aguicheur : « .Viens par-là et on s'y met de suite. » Les bras tendus vers elle, les mains l'incitant à venir sauter dans mon étreinte tant que j'étais décidée à retirer le bas. Bim, comme ça, pied du mur, spontané, let's have sex like beasts et réveillons les voisins encore assoupis en ce début de matinée. Nan ? Crap. Me frottant les yeux, sentant que la situation n'allait tourner ni en ma faveur, ni en la sienne évidemment car je n'allais pas lâcher l'affaire aussi facilement, je poussais un long et grand soupir agacé, l'histoire qu'elle ne capte mon profond désarroi quant à l'idée d'aller faire du shopping en cette chaleur, mais pire encore qu'elle n’émette l'hypothèse de passer sa soirée avec une autre compagnie que la mienne. « .C'est ça, tu vas passer non seulement ta soirée d'anniversaire, mais aussi notre soirée d'anniversaire, avec un inconnu que tu auras choisi au pif dans un bar polynésien. » pestais-je à travers la pièce. Notre anniversaire, évidemment je n'avais pas oublié que nous nous étions rencontré le soir de son anniversaire. Techniquement, c'était un anniversaire aussi pour nous même si nous en avions loupé deux depuis le début de notre épopée romanesque. Entament de la rejoindre dans le dressing, je me glissais dans la pièce sans m'annoncer et l'attrapait d'un bras autour de la taille. Mouvement brusque mais assuré, une fois coincée entre moi et le premier mur venu, je glissais mes mains expertes le long de ses hanches pour arriver à ses cuisses. Ne pouvant pas être plus proche qu'à présent, je glisser ma joue le long de sa mâchoire, mon visage enfoui dans ses cheveux bruns. « .Allons, tu ne pensais pas que j'allais oublier. » lui intimais-je dans un murmure avant de déposer un baiser au creux de son cou. Tout dans la finesse et la séduction. Imprévisible était le Adriel, là où on en pense qu'il n'a que faire des dates et des célébrations, il arrive à s'en sortir avec une courbette. Évidemment, je n'avais pas oublié, une date pareille, ce n'était pas comme si elle avait marqué ma vie. Décidant de la reposer au sol d'un geste ample afin de la laisser s'habiller et de faire de même, je la libérais de mon étreinte avant de me détourner vers la partie du dressing où était entreposé mes vêtements. « .J'oubliais, avant de partir, Constance m'a confié le cadeau qu'Augusto et elle avaient prévu pour toi. » déclarais-je d'un ton badin, souriant quant à la persective d'avoir sa réaction en live. Un cadeau de Constance et Augusto pour Manon en la possession d'Adriel ? Dah et voilà comme la bal passa dans mon camp en un rien de temps. « .Si tu m'emmerdes, tu ne le verras jamais. » renchérissais-je sur le même ton, prêt à m'en prendre une par derrière. Habillé rapidement d'un tee shirt blanc et d'un short brun, le tout signé Calvin, je décidais de me tourner vers elle, affublé d'un sourire vainqueur. « .C'est qui le maître maintenant, ah ! » déclarais-je, un doigt pointé vers elle, qui vint d'ailleurs taquiner sa frimousse en chatouillant le bout de son nez. Fuyons avant de prendre une torgnole ! M'extirpant du dressing, je tombais alors nez à nez avec une employée polynésienne. Très très […] très joli dans un habit de coutume locale. Les froufrous vert en guise de jupe et rien que des fruits tombés de l'arbre en guise de soutiens gorge. Lui adressant un sourire ravi alors qu'elle déposait le petit déjeuner sur la table basse, je la gratifiais d'un merci bien français. Oui à Tahiti, ils parlent français, retour à la base. « .J'adore cette île. » déclarais-je cette fois dans un anglais parfait, reluquant délibérément la tahitienne alors qu'elle quittait la pièce. Puis reportant mon attention sur Manon qui sorti fraîche et habillée du dressing, j'ajoutais : « .Pourquoi tu ne t'habilles pas comme elle ? La jupette en feuille de palmier, j'adore. Je toucherais tes noix de coco toute la journée. » déclarais-je, tapotant des mains alors que je prenais place face au festin. Reste à savoir ce qu'étais le véritable festin, petit dej' ou bien la perspective de toucher les noix de coco de Manon.
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