the great escape
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Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k

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MessageSujet: Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k EmptyDim 8 Juil - 23:06

    Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k 15zqrnr
    “ When all of this around us'll fall over, I tell you what we're gonna do. You will shelter me and I will shelter you. ” The moment of impact. The moment of impact proves potential for change. Has ripples effects far beyond what we can predict. Sending some particles crashing together. Making them closer than before. While sending others spinning off into great ventures. Landing them where you've never thought you've found them. That's the thing about moments like these. You can't, no matter how hard you try, controlling how it's gonna affect you. You just gotta let the colliding part goes where they may. And wait. For the next collision.



Un air glacial s’engouffrait dans ses poumons, glissait sur sa peau, la faisant frissonner. Pourtant, elle ne parvenait pas à bouger, à quitter la scène du crime. Les mains couvertes de sang, la bouche brûlante des mots qu’elle avait prononcés, de ceux qu’elle n’avait pas osés dire, le cœur battant encore de leur dernière dispute ; elle était incapable de bouger. Son regard se perdait parmi les lumières de la ville, les rares voitures défilant à toute allure sur la route, à quelques mètres d’elles, les éclats de rire des passagers se répercutant dans son esprit, accentuant encore plus sa colère. Les ombres des voitures, sombres silhouettes attendant leur propriétaire dans la nuit, étaient sa seule compagnie. Son propre véhicule devait se trouver parmi elles, mais elle ne parvenait pas à se décider à quitter les lieux. Les larmes étaient pourtant, depuis longtemps maintenant, sèches sur ses joues, encore légèrement humides au coin de ses yeux toujours maquillés ; et elle l’avait abandonné derrière elle depuis longtemps, sa main glissant sur son ventre, prise de nausées, son cœur battant de tous ces sentiments dont elle n’avait pas réussi à se débarrasser. L’année universitaire avait beau être terminée, année qu’elle obtiendrait encore avec les honneurs malgré le fait que personne ne la voyait jamais bosser, sa vie était loin de s’annoncer comme un long fleuve tranquille. Comment avait-elle réussi à se mettre dans un pétrin pareil en si peu de temps, et comment s’en sortir, surtout. Coincée dans des sables mouvants, plus elle essayait de s’en sortir, plus elle s’enfonçait, rapidement, bien trop rapidement. Jusqu’à l’étouffement complet. Se rendre au bal de promo n’était sans doute pas sa plus brillante idée. Jouer à son jeu, se laisser emporter encore une fois par ces vieux sentiments qui avaient le don de ressortir toujours aux pires instants. Worst idea, ever.

Le claquement de ses talons bien trop hauts sur le macadam semblait faire trembler les vitres de tous les véhicules alentours, chacun de ses pas en direction de la suite désastreuse des événements entraînait des battements de plus en plus furieux de son cœur. Elle savait ce qu’il lui restait à faire, elle savait qu’elle aurait dû le faire depuis sa sortie de l’hôpital, mais elle ne pouvait s’y résoudre. La vérité était là, imprimée devant ses yeux, panneau fluorescent impossible à manquer à des kilomètres à la ronde. Elle était déjà coincée dans son ventre, désormais impossible à déloger, grandissante en elle-même si elle ne voulait pas le voir, le sentir, le posséder en elle, intrus dans son propre corps. Quitte à passer une nuit atroce, autant qu’elle le soit jusqu’au bout. Elle resserra l‘étreinte de ses bras autour de son corps, vaine tentative pour se réchauffer. Le tissu de sa robe était trop fin, ses jambes trop nues et le vent s’empressait de s’engouffrer et de lui caresser la peau, la glaçant jusqu’aux os. Peu importe, son cœur était déjà glacé. Elle avait fini par se décider, ses pieds l’emportant bien plus rapidement que prévu jusqu’à sa Porsche coincée entre deux autres voitures de luxe italiennes, ses mains tremblantes d’une fièvre incontrôlable se battant avec le contenu de sa pochette afin de retrouver ses clés. Not it, not it, not it, damn it. La légère brise de vent qui vint lui caresser les cheveux à cet instant lui parut brûlante, embrasant sa peau aussi violemment que la colère lui tordait les entrailles. Elle s’en voulait d’être, encore une fois, entrée dans ce stupide jeu auquel elle perdait sans cesse bien plus qu’elle ne se l’imaginait en commençant à y jouer. Elle ne pouvait pas s’arrêter, toutes les conneries s’enchainaient, s’accumulaient, tout lui filait entre les doigts si rapidement qu’elle n’avait pas le temps de fermer les poings pour retenir tout ce qui foutait le camp. Ses doigts se refermèrent finalement sur le métal glacé de son porte-clés, un soupir agacé franchit ses lèvres, laissant apparaître un nuage volupté dans la nuit.

Une portière qui claque un peu trop violemment, un sac balancé négligemment dans le véhicule, déversant tout son contenu, clés, paperasse, une bien trop grande bouteille d’alcool pour un si petit sac, sur le siège passager. Cigarette au coin des lèvres, yeux azur à moitié rivés sur le parking plongé dans le noir, à moitié à la recherche d’une ombre passante dans le rétroviseur central. Elle s’apprêta à démarrer, puis finalement se ravisa, attrapa son portable et appuya sur deux touches, appel rapide à celui dont elle semblait ne pas pouvoir s’éloigner, et pourtant le devait. La voix familière vint chatouiller ses oreilles après de longues secondes d’attente. Messagerie. Salut, c’est la blonde avec qui tu couches occasionnellement, celle qui a oublié la moitié de sa garde robe dans ta villa. Ca serait bien qu’on mette un terme à cette histoire, tu le sais comme moi. Sauf qu’on a un problème, et de taille. Sérieux, hermès-cador, qu’Est-ce que tu m’as fait. Les mots qui étaient censés franchir ses lèvres à cet instant précis, à la seconde où le bip lui explosa un tympan, restèrent coincés dans sa gorge. Merde, merde, merde. Trois secondes de blanc s’écoulèrent, une blonde paniquée laissant la trace de sa respiration saccadée dans le répondeur de son…son quoi, au juste, elle n’en savait plus rien. Elle raccrocha brusquement, lança son Blackberry sur le siège passager, enfonça son pied sur l’accélérateur, embraya et sortit de sa place de parking, manquant de laisser une trace de son passage dans une voiture. Son regard se posa une seconde, une seconde de trop, sur la boite à gants. Dans cette boite, cachés, des des papiers qu’elle avait récupérés dans un élan de lucidité, ou de folie peut-être, papiers qu’elle n’avait plus retouchés depuis sa sortie du bureau de l’ami de longue date de son père, qui avait promis de garder le silence sur le pourquoi du comment de cette affaire, d’ailleurs. Les sortir de là, aller les faire signer. Six mois trop tard, mais au moins, ils laisseraient enfin toute cette histoire derrière eux, pour de bon. Maintenant, elle ne pouvait plus. Que faire, lui tendre les papiers, lui demander une petite, ridicule signature, patte de mouche au bas d’une page d’un blanc immaculé, parfaite métaphore de la vie qu’elle tentait en apparence de mener. Lui dire la vérité, puis lui tendre les papiers ? Lui dire la vérité, laisser passer quelques jours, demander une signature, et quitter le hermès-cador en emportant une partie de lui. La tête bouillonnante de questions, des mots qu’elle avait avoués trop tôt et de ceux qu’elle n’oserait peut-être jamais dire, elle ne le remarqua pas, du moins pas de suite. Ombre furtive, passante devant lui, à quelques mètres, sur le parking, elle remarqua la silhouette humaine, familière, se découpant dans la semi-obscurité, traversant le parking désert. Son pied chercha en panique le frein, et elle s’arrêta à un mètre et demi de lui. L’éclairage des lampadaires vacillait doucement, pourtant, elle aurait reconnu son visage entre mille. Elle sortit de sa voiture si rapidement qu’elle manqua de peu de trébucher sur le macadam humide de la fine pluie qui commençait à tomber. La peur, elle ne connaissait qu’une façon de la surmonter, qu’une façon de la cacher aux yeux du monde, mais également à elle-même. Sa voix, aussi coupante qu’une lame de rasoir. La colère, sentiment suprême dont elle se laissait consumer sans cesse. C’était le seul moyen. « Hermès-Cador. Are you okay ? What the fuck are you doing here. » Ici, au bal de promo, sur le parking au lieu de danser à l’intérieur avec une cavalière. Il pouvait avoir la jeune femme qu’il désirait à son bras en un claquement de doigts, après tout. Ici, sur un parking désert alors que la grande aiguille indiquait bientôt quatre heures du matin, et que les premières lueurs de l’aube coloraient le ciel. Ici, alors qu’elle avait encore besoin de temps pour accepter la vérité, avant de la lui avouer. Sa main se tendit instinctivement vers lui, cherchant à vérifier qu'il n'était pas qu'un simple mirage, avant de s'éloigner aussi vite. Burned, again.
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MessageSujet: Re: Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k EmptyDim 22 Juil - 0:15

Couché sur un banc, à quelques mètres du parking le plus proche de l'entrée menant à la bibliothèque, où se déroulait le bal de promotion, je sortais un paquet de cigarettes et un vieux briquet de ma poche. J'avais arrêté depuis quelques temps de fumer, apparemment c'était une très mauvaise idée vu la situation médicale dans laquelle je me trouvais depuis plusieurs mois, mais je n'en avais plus rien à faire. A quoi bon, je n'avais plus rien, ce n'était pas une cigarette me ferait plus de mal, désormais. Appuyant, m'énervant même sur ce briquet, je le balançais sur la voiture de dieu sait qui, tout en grognant un bon gros fuck, à l'américaine bien sûr. She makes me wanna die. Lancant ma cigarette dans la même direction, je fermais les yeux un instant, et respirais un grand coup. J'avais mal J'avais l'impression de n'avoir jamais eu aussi mal. Encore une fois, j'avais été d'une extrême naïveté et encore une fois, je m'étais pris une tarte dans la gueule. Mais, c'était celle de trop, assurément. Tout se mélangeait dans ma tête, et les idées les plus sombres me traversèrent l'esprit. A quoi bon vivre lorsque l'on ne peut plus rien sentir ni ressentir ? C'était de trop, cette fois-ci. Comment avait-elle pu me faire ça ? Je n'en savais rien. Je ne savais pas si j'étais en colère, jaloux ou d'une infinie tristesse ? Surement les trois, j'imagine. J'avais fondé mes ultimes espoirs en elle, en espérant qu'elle me le rende mais je m'étais trompé, et j'avais perdu. Encore une fois. J'avais froid. La température était loin de celles que l'on peut connaître en hiver dans la capitale parisienne, non, il faisait bon même, malgré l'heure tardive. Mais j'avais froid, à l'intérieur. J'avais froid parce qu'avec le rêve qu'elle me rende mon amour, toutes mes sensations avaient décidé de quitter mon coeur à l'instant où je l'avais vu avec ce crétin. C'était avec moi qu'elle devait être, ce soir. Fuck. Je ne savais pas, je ne savais plus. Il semblait évident que je l'aimais de tout mon être, elle avait du le remarquer, cela me rongeait littéralement de ressentir une telle chose sans avoir l'impression de recevoir quoi que ce soit en retour de la part de l'américaine. J'aurais aimé m'en contenter, mais je n'y arrivais tout simplement pas. J'étais jaloux, et cela me rongeait de l'intérieur, j'étais infiniment jaloux de quiconque pourrait approcher de trop près la peau blême de la belle, de quiconque pourrait venir passer ses doigts dans sa chevelure blonde. Cela me tuait, de ne pas savoir où elle était, et je savais que cela devenait maladif, mais je n'arrivais pas à faire autrement. Cet amour que je lui portais me consumait, littéralement.

Je ne pouvais pas arrêter de penser à elle. C'était impossible, tout simplement. J'en avais marre de jouer avec elle, je voulais définitivement plus, cela semblait évident, je ne pouvais pas me contenter du fait qu'elle passait le plus clair de ses nuits à mes côtés, à m'offrir baisers brûlants et caresses endiablées, la tenir dans mes bras durant la nuit en sachant qu'au petit matin, je ne pourrais pas profiter de son sourire. Que je ne pourrais pas venir passer mes doigts dans ses cheveux. Que je ne pourrais pas me brûler au toucher de ses lèvres. Je voulais plus, cela semblait clair pour tout le monde, sauf pour elle, apparemment. Et ca me tuait. Lorsqu'elle passait le pas de la porte, je me demandais qui elle pouvait allait vouloir, avec qui elle me tromperait. Ou qui elle trompait avec moi, peut-être, je n'en savais trop rien, mes pensées se mélangeaient à mesure que les minutes défilaient. Je ne savais même plus l'heure qu'il était, cela n'avait guère d'importance, si ce n'est que plus les minutes passaient, plus mon coeur semblait être serré dans ma poitrine. Je me sentais mal, comme jamais. C'était de sa faute. Tout ça, c'était de sa putain de faute. Et pourtant, je ressentais toujours les putains de même sentiments, encore et encore, pour elle. C'était un cercle vicieux, dans lequel je m'étais engouffré, et j'avais l'impression que jamais je n'en sortirais. Elle venait me voir, m'embrasser, me faisait ressentir ces picotements au bout des doigts, ses envies d'attraper la lune pour elle. Puis, elle passait la porte, et c'était le manque, la jalousie. Quand elle revenait, c'était un amour brulant et passionné. Puis la jalousie lorsqu'elle me quittait. Et ainsi de suite. Si ca me bouffait de l'intérieur ? Bien sur.

Finalement, je me décidais à rentrer chez moi, elle semblait si loin que cela me semblait peine perdue. Définitivement ? Ma raison disait oui, mon coeur disait non. Inlassablement, depuis qu'on avait découvert ces putains de tatouage, ce putain de mariage. Et qu'un amour impossible rongeait mon coeur. Je traversais le parking, avant de subir les phares d'une voiture en plein visage, m'empêchant de voir qui conduisait, et la personne en question manqua à un mètre de mettre fin à mes réflexions. Pour toujours, d'ailleurs. La voiture m'était familière, le numéro de plaque aussi, pas étonnant en voyant qui en sortit. Longues et fines jambes, divine chevelure blonde. Ce n'était personne d'autre qu'elle, évidemment. Tout se mélangeait déja dans ma tête, elle n'arrangerait rien, mais si je pouvais l'avoir pour moi, encore une nuit, une heure, une minute et une seconde, c'était toujours ça. Je pourrais m'en satisfaire, pour le moment. J'avais besoin d'elle, je n'étais rien sans elle. Elle me cria dessus avant de m'avoir demandé si j'allais bien, et cela ne m'étonna qu'à moitié, c'était souvent ce qu'elle faisait. Si j'allais bien ? Non, pas du tout. « If i'm okay ? No. » Lâchais-je, froid. Elle se foutait de moi, réellement. Elle pensait réellement qu'en allant avec un autre gars de ma confrérie, à ce bal de promo, cela me rendrait heureux ? Elle savait très bien que la jalousie me rongeait tellement, que j'en étais malade rien qu'à l'idée de l'imaginer avec un autre, alors, la voir au bras d'un autre, c'était pire encore. Elle se foutait de moi, et elle semblait ne même pas s'en rendre compte. « I’m here, in this fucking parking, because out there, in this part, the prom bal, there’s not the girl that i want. If that’s what you wanna know… » J'étais énervé, j'étais très énervé et pour le moment, je préférais garder mes distances avec la demoiselle. Sa main s'était tendue vers la mienne, l'effleurant avant qu'elle ne la retire aussi vite. Je frissonnais, mais il fallait que je lui dise tout ce que j'avais sur le coeur, où cela me rongerait à jamais, c'était certain. « But, maybe, i should’ve go out there. There’s a lot of girls who love pretending things for make jealous the boy… Give it up, you know what, if it’s what you want, very good. » Le plus gros problème, entre nous, c'était que j'étais trop expressif et qu'elle ne l'était pas assez. Et si elle ne semblait pas vouloir le comprendre, j'avais besoin qu'elle me prouve que j'étais plus que le gars chez qui elle passe ses nuits et chez qui elle laisse la moitié de sa garde-robe. Car ce n'était pas assez pour moi, être ce garçon. Non. Je voulais qu'elle m'aime. Non, je ne voulais pas qu'elle m'aime, c'était déja le cas, j'en étais sur. Je voulais qu'elle me dise qu'elle m'aime. Qu'elle me lâche ces trois putains de mots, ces huit lettres et qu'elle les pense, surtout. J'avais besoin de cela. Et si elle voulait rester avec moi, il faudrait qu'elle passe par là. Je marchais, lentement, tournant en rond, et mon énervement était palpable, c'était clair. Elle n'aurait eu aucun mal à s'en rendre compte, j'imagine. « Before you ask it, yes, i’m upset. I’m fucking upset because you went to this fucking prom bal with this fucking asshole. You should know how i feel, autumn. But, i’m tired to fight for you, run after you. I know that’s not easy, right. But you have to make a choice, i’m not gonna wait for you all my life long. You have to decide, blondie. » Désormais, c'était dit. Elle ne pourrait plus faire comme si elle ne comprenait pas ce que je ressentais pour elle.
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MessageSujet: Re: Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k EmptyLun 6 Aoû - 23:13


C’était trop, beaucoup trop, tout se mélangeait, bouillie inconvenante dans son estomac, le visage du hermès-cador à quelques centimètres du sien, les yeux encore brillants de la lueur agressive des phares de sa voiture, qui avait failli l’écraser encore quelques secondes plus tôt. C’était trop, c’était le seul moyen de s’en sortir, d’essayer de garder la tête hors de l’eau malgré les remous incessants. La douleur au creux de son estomac, la colère bouillante, les regrets, le soulagement des derniers mots prononcés, additionnés au sentiment incongru faisant doucement exploser son cœur contre sa cage thoracique…c’en était trop. Se laisser dévorer par la colère, la laisser prendre le dessus, la laisser sortir afin de cacher les mots qu’elle souhaitait réellement prononcer, afin d’empêcher la vérité de passer trop rapidement la barrière de ses lèvres…la voilà, sa solution. Sans doute pas la meilleure, mais peu lui importait, ce n’était pas la première fois qu’elle se réfugiait derrière ce mur, et pas la dernière fois non plus. Même si ce n’était pas de sa faute, elle semblait simplement par cette question brutale, lui reprocher tout ce qui s’était mal déroulé durant cette soirée, elle semblait lui reprocher tout ce qui allait de travers dans sa vie en cet instant, le passé qui la rattrapait, le présent qui se faisait bien trop insistant au creux de son ventre, tout. Elle ne pouvait pas la contrôler, elle ne pouvait rien contrôler lorsqu’il s’agissait de ce mariage, dont les souvenirs étaient encore très flous, même de nombreux mois après. Celle qui avait désespérément besoin de tout maîtriser se retrouvait coincée, en simple spectatrice alors que son monde s’écroulait autour d’elle.

Pauvre Keyllan, il allait tout avoir. Wrong place, wrong time. Après la fin de tout ; affronter le hermès-cador qui ne semblait décidément pas non plus dans son état normal, elle ne pouvait pas le faire. La colère se transformait en un mélange détestable de haine et de désir brûlant. Tout était de sa faute. Peut-être pas, peut-être qu’elle avait été la première à l’aborder lors de leur première nuit, les images étaient encore floues, mais peu importait. Wrong place, wrong time, you’ll get it all. Oui, qu’est-ce qu’il foutait là, sur son chemin alors qu’elle essayait justement de l’en écarter. Qu’est-ce qu’il foutait là, à poser ses yeux sur elle d’une façon qui, étrangement, lui était familière, mais en même temps étrangère. Les mots crachés un peu trop violemment ne suffisaient pas à couvrir le battement de son cœur contre sa poitrine, furieux ; ses yeux qui souhaitaient à tout prix ne pas voir la vérité ne pouvaient l’ignorer désormais. Les images de l’accident qu’ils avaient provoqué, des mois plus tôt, passèrent devant ses yeux en accéléré. Des étrangers, ils n’étaient que deux étrangers avec une drôle d’histoire à raconter. Deux amants incontrôlables. Un homme, une femme, se criant dessus sans raison apparente au milieu d’un parking, à quatre heures du matin. Peu importe, elle devait le sortir, ce monstre qui lui rongeait les entrailles. Ce ton, cette lueur haineuse au fond de ses pupilles, cette colère qu’il ressentait également, apparemment, pour de bien différentes raisons…ou peut-être exactement les mêmes qu’elle. Elle ne s’y attendait pas, et, bien que son visage parvint, grâce à des années de pratique à garder une indifférence totale, un sentiment d’incompréhension la submergea. What the heck is up with you, hermès-cador, you got your period, or what ? Sa froideur, sa colère, son comportement, les simples trois premiers mots prononcés augmentaient sensiblement son agacement envers lui, envers le monde entier. Prom night 2012, go eff yourself. Celle qu’il voulait. Par pitié, hermès-cador, ferme-la, ne dis rien, laisse moi rester aveugle encore quelques instants. Ses supplications silencieuses n’atteignirent malheureusement pas le jeune homme, qui semblait prêt à tout lâcher. Là, quatre heures du matin, dans le parking désert, où les échos des derniers notes de musique du bal se ternissaient, s’évanouissaient sous les mots de Keyllan. Son regard restait désespérément fixe, ses pupilles rivées sur les siennes sans les apercevoir pourtant. Incapable de réfléchir, incapable de parler.

Give it up, if it’s what you want. Ses sourcils se froncèrent, alors qu’elle tentait désespérément de mettre de l’ordre dans ses propres idées, dans les idées qui pouvaient à cet instant traverser l’esprit de Keyllan. What exactly is there to give up, here, hermès-cador, voulait-elle lui demander. Pourtant, les mots restèrent coincés dans sa gorge, incapable de remonter. Ils n’étaient engagés dans aucune sorte de relation officielle., enfin, si l’on ne comptait pas le contrat de mariage qui, après tout, n’était pas signé par deux saints d’esprits. Alors pourquoi agissait-il ainsi, pourquoi cette scène, pourquoi cette soudaine jalousie. En voilà, une question dont elle connaissait la réponse, mais qu’elle ne souhaitait pas voir. « You’re upset, oh, yeah, didn’t see that coming. » Et la colère, qui ressurgissait aussi rapidement qu’elle était venue. Detect the sarcasm, hermès-cador, i’m not ready to be messed up with right now. Une fraction de seconde, l’incompréhension se peignit sur ses traits, rapidement remplacée par ce visage de glace qu’elle préparait pour les instants comme ceux-ci. You should know how i feel. Elle voulait lui demander des explications sur cette scène de ménage totalement inappropriée qu’il était en train de lui servir, mais les mots restèrent bloqués. Open your eyes. Ses yeux se posèrent réellement sur lui, sur cette étincelle qui possédait ses pupilles azur. We’re in this together now, rowen-glaswell. Savait-il, à cet instant, jusqu’où cette histoire les entraîneraient ? Elle ne pouvait pas l’ignorer, plus maintenant. Cette révélation, ces sentiments qu’il admettait sans pour autant prononcer les mots destructeurs. Trois mots, huit lettres. Qu’il, elle le savait, désirait aussi lui voir admettre. Là, de suite. Pourquoi tout le monde souhaitait que ces mots passent ses lèvres. Pourquoi s’obstinait-il à la mettre au pied d’un mur qu’elle ne pouvait pas franchir ? Si elle ressentait quelque chose, ce qui était le cas, cette chose brûlante au fond de sa cage thoracique, l’empêchant de respirer, l’admettre était au-delà de ses moyens. Pas maintenant, pas après tout ce qu’il s’était passé cette nuit. Seul moyen, pire moyen de répondre, en laissant la colère la consumer, enflammer le moindre de ses mots. « Not easy ?! You know nothing about this life, you know nothing about how i feel, hermès-cador, don’t you dare pretending that you do. Regard, glacial. Cœur brûlant. I have to decide ? What exactly do you want from me ? Some stupid, meaningless words ? They are overrated, love. I- Une seconde d’hésitation, un battement de cœur manqué alors que ses yeux croisaient les siens. Quoi que ce soit qui la dévore de l’intérieur dès qu’elle passait du temps avec lui, elle était incapable d’oser le définir. C‘était trop, beaucoup trop. Presque impossible. Presque. I can’t do this, not here, not right now, you can’t ask me this. » Avec ces quelques mots, elle pouvait le perdre. Peut-être l’avait-elle déjà perdu. Le même sentiment, cette terreur lui comprimant les poumons que lorsqu’elle l’avait vu s’effondrer sur le sol de sa chambre, s’empara d’elle, la glaçant, alors que les fines, invisibles gouttes de pluie glissaient sur sa peau nue. I can’t afford losing you. Elle ne savait pas pourquoi, ni comment cela avait commencé, qui avait initié le premier baiser dont elle ne se souvenait plus ; qui avait coincé ces sentiments en elle qui l’empêchaient à présent de respirer…mais elle savait que s’il partait maintenant, quelque chose qu’elle ne pensait pas avoir se briserait en elle. Quelque chose qu’elle ne voulait pas avoir continuerait à grandir, sans lui, également. Pourtant, elle ne pouvait pas empêcher les mots de s’envoler. Sa colère semblait intarissable. Comment osait-il lui demander une chose pareille, pourquoi là, pourquoi maintenant. « Maybe there’s nothing left to fight for here, hermès-cador. I don’t know. You tell me. Jouer l’aveugle, juste encore un peu. Quitte à le faire souffrir. Avant qu’il ne la fasse souffrir. I don’t- how was I supposed to know what was happening in your head, hermès-cador, you think I spend every second of my life wondering where we’re at ? » Ses mots, brûlants, coupants comme une lame de rasoir. And what if you lose him. Le souvenir de ses yeux posés sur elle alors qu’il sortait doucement d’un sommeil sans rêves, dans ce lit d’hôpital, l’empêcha de cracher toute la haine dont elle était capable, haine qu’il ne méritait pas. Un pas, juste un pas de plus dans sa direction, elle tenta de se rapprocher de lui, de chercher son regard, de lui faire comprendre sans avoir à trop en dire. « This, what is even this, i don’t know, okay, you can’t ask me to define this, ‘cause i can’t, i can’t explain this, why we’re here, together. I don’t wanna lose you... But I can‘t- I don’t know why, but I can’t lose you. Même si ces mots, sans être ceux qu’il attendait vraiment, pourraient lui suffire pour ce soir, elle ne parvenait pas à les prononcer. -so if you want, just go away. But just know you’re leaving a part of yourself behind. Lâcha-t-elle dans un murmure presque inaudible. Un autre pas, elle tendit la main, cherchant à l’atteindre alors que ses mots le repoussaient toujours plus. Ses pupilles azur trouvèrent les siennes. S’il y a bien une chose qu’elle savait faire, c’était attirer le regard de quelqu’un de façon à ce qu’il ne puisse lâcher le sien. Juste le temps d’une seconde. Les seuls mots qui parvinrent à sortir d’entre ses lèvres partirent tel un murmure, alors qu’elle réussit à s’approcher de lui juste assez pour qu’ils se retrouvent coincés dans cette bulle, ce monde brûlant de désir et de sentiments inavoués qui leur était propre depuis ces cinq mots. « I just hope you do realise, I could’ve left a thousand times instead of arguing here with you. » We’re in this together. Un pas en arrière, son regard lâcha le sien. Espérant qu’il y ai trouvé une partie de la vérité qu’elle n’osait pas prononcer. Prête à partir, sa main glissa rapidement sur le tissu de sa robe, sur le secret inavoué qui lui brûlait les lèvres.Elle secoua ses boucles blondes, hochant la tête, une partie d’elle-même n’osant toujours pas croire la scène qui se jouait ici, les mots qui se bousculaient, les sentiments qu’il avouait, et ceux qui restaient coincés en elle.
“ And even though she doesn't believe in love, he's determined to call her bluff. Who could deny these butterflies? ”
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MessageSujet: Re: Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k EmptyMar 21 Aoû - 14:03

Je n'avais aucune idée de ce qu'il pouvait bien se passer dans ma tête. Tout cela se bousculait dans ma tête, je ne savais pas réellement quoi faire ou quoi dire, et souvent dans cette situation -qui était bien trop fréquente- je disais ce qui me passait par la tête, et ce n'était pas toujours la meilleure des idées, bien au contraire. J'étais de mauvaise humeur et elle devait bien se douter que ce serait le cas, je n'étais ni aveugle ni sourd ni attardé, je voyais bien ce qu'elle faisait. Si elle voulait me rendre fou, alors elle y arrivait parfaitement. Et si ce n'était pas son intention, cela revenait toujours à la même chose. Elle me rendait dingue. Sa façon d'être avait cet effet mais plus encore, c'était sa façon d'être avec moi qui me rendait complètement dingue. Elle avait fait en sorte de devenir importante dans ma vie -même si ce choix avait été le nôtre, en allant à Las Vegas- et maintenant, elle me donnait l'impression de vouloir me faire du mal, car c'était ce qu'elle faisait. J'étais jaloux de la voir avec un autre homme, car je n'avais aucune idée de ce qu'elle pouvait ressentir pour moi, si il était acquis qu'elle ressente quoi que ce soit à mon égard, ce dont je ne pouvais absolument pas être sur, car elle ne me disait rien, ou du moins, rien d'intéressant ou d'important. Elle se réfugiait derrière un mur, derrière une armure qui semblait lui permettre de n'avoir à rendre de compte à personne. Pourquoi faisait-elle ça ? Je n'en avais absolument aucune idée, et si j'attendais qu'elle me raconte quoi que ce soit, je ne le saurais surement jamais, à vrai dire. J'avais pour Autumn la plus grande tendresse du monde et j'étais même capable de dire que je l'aimais, sincèrement. Mais je pouvais aussi très bien comprendre qu'elle ne désirait pas avoir les responsabilités d'un couple ou des responsabilités, tout court, avec qui que ce soit, mais je ne pouvais pas savoir ce qui se passait dans son esprit. Si elle me disait qu'elle ressentait quelque chose pour moi, mais qu'elle n'était pas en mesure d'être en couple avec quelqu'un en ce moment, cela serait beaucoup plus facile pour moi, nous pourrions aisément trouver des solutions. Mais pour le moment, j'avais juste l'impression d'être le jouet de la iota, rien de plus, on s'embrassait, on couchait ensemble, mais on ne faisait rien de plus, mis à part quelques conneries de temps en temps. Et ce que cela me suffisait ? Pas réellement, j'en avais bien peur. Il fallait bien qu'on parle vraiment de ce qui se passait entre nous, entre le mariage, mon passage à l'hôpital et tout le reste, il fallait absolument qu'on ait une réelle et sérieuse conversation, un jour. Et apparemment, cela serait pour ce soir. Je n'aimais pas m'énerver contre une femme, et encore moins contre elle, cela me faisait mal au coeur qu'elle me voit comme cela, mais je ne savais pas quoi dire ou faire, d'autre désormais, j'en avais gros sur le coeur et il fallait que ça sorte, d'une manière ou d'une autre. J'avais un besoin désormais insatiable de réponses, et il fallait qu'elle m'en donne. Peut-être que je n'aimerais pas du tout celles-ci, peut-être même qu'elles me feraient beaucoup de mal mais j'avais réellement besoin de savoir, ce qu'il advenait et ce qu'il adviendrait de notre relation. Si je voulais juste coucher avec une fille dés que j'en avais envie, j'aurais choisi une fille beaucoup moins compliquée, c'était clair, mais non, il avait fallu que ce soit elle, Autumn Rowen-Glaswell. Autumn Hermès-Cador.

Je n'avais aucune idée de ce à quoi elle pouvait penser, maintenant, alors que son regard se plongeait dans le mien une seconde de trop, je n'arrivais pas à la comprendre, et peut-être que je n'y arriverais jamais, je ne pouvais pas vraiment savoir. Mais lorsque je la voyais, je voyais au-delà de tous ses secrets, la femme qu'elle était vraiment, fragile certes, belle, aussi, mais d'une incroyable richesse, non pas sur le plan financier, mais sur le plan humain. Elle n'était pas possible à comprendre, mais je faisais mon possible pour faire en sorte, qu'au bout d'une journée passée avec elle, elle me sourit, et cela rendait ma journée spéciale, rien de plus. Et même si elle n'exprimait pas grand chose, au fond de moi, je savais ce qu'elle ressentait. Même si ce n'était peut-être pas son cas. Notre relation n'était officielle que dans les administrations de l'état américain, pour nous, c'était bien plus difficile à exprimer. Si il fallait vraiment l'expliquer, on pourrait parler d'une union libre, en quelque sorte, et si j'étais sur que les sentiments n'étaient pas à sens unique, je pourrais accepter ce type de relation, avec elle. Mais je n'en avais à vrai dire, aucune idée, je ne pouvais jamais être sur de quoi que ce soit avec Autumn, je ne cessais de le dire mais c'était peut-être cela aussi, que j'aimais chez elle, qu'elle ait tant de secrets pour moi. Bien sur que j'étais énervé, et même elle devait bien comprendre pourquoi c'était le cas. Elle ne pouvait pas à ce point là être aveugle, elle ne pouvait certainement pas à ce point faire comme si elle ne voyait pas ce qu'il se passait autour d'elle, elle ne pourrait absolument pas me faire croire qu'elle était à ce point refermée sur elle-même, c'était tout simplement improbable et impossible, quoi qu'elle puisse dire ou faire, elle devais très bien comprendre ce qu'il se passait, surement mieux que moi, même, mais elle faisait toujours mine de rien, comme si rien de tout cela ne pouvait l'affecter. Et cela m’énervait, qu'elle laisse transparaître une telle assurance et une telle froideur sur le sujet, tandis que chez moi, c'était totalement le contraire. Cela me faisait peur, même, en fait. Peut-être était-ce moi qui m'engageait trop, mais j'étais comme ça, j'en avais beaucoup souffert mais je n'arrivais pas à faire les choses à moitié, voilà tout. Elle semblait désormais aussi énervée que moi, well, on était sur un pied d'égalité, au moins. « Okay, i don't know what you feel, that's true. But do you ? Autumn, do you know what you feel about me ? » Lâchais-je, grave, avant de reprendre. « Fuck, i don't fucking know what I want from you, okay ? I wish it could be easy, but it's not, so i don't know what I want. Except one thing. I want you. » Le ton était plus fragile désormais, ma voix se brisa sur les trois derniers mots, les rendant presque inaudibles à la blonde. C'était vrai, je ne savais pas ce que je voulais, je ne l'avais, à vrai dire, jamais réellement su, dans ma vie. J'avais toujours eu les choses inutiles, mais lorsqu'il s'agissait de choses qui comptent, j'avais toujours été très indécis. Et cela se reproduisait, une fois encore. « So, I wont, i'm not gonna ask your for those words, okay. If you want to tell them, you will. I guess. » J'espérais qu'elle ne tarderait pas, qu'elle n'attendrait pas des années pour me dire ces trois ridicules petits mots, du moins, je l'espérais, après tout, cela ne coûtait rien d'espérer. « I thought I had to fight for us... » Lâchais-je, avant de reprendre, toujours sur le même ton, loin de l'habituel, badin. « I didn't think that ! I thought.. i thought you care. But i guess you don't.» J'écoutais ses paroles, mais elles n'avaient pour moi, aucun sens réel, aucune saveur. C'était des mots, collés les uns aux autres, mais cela ne semblait pas former des phrases. Je me repris, après quelques instants. Je ne pouvais pas non plus définir ce que nous vivions, tout comme elle. « Me neither, i can't explain it but i'd love to, i'd really love to tell what I feel, what i think about us, but it's hard, and.. » and i love you. Les mots ne réussirent pas à sortir, comme très souvent. Je n'arrivais pas à le dire, je n'y arrivais tout simplement pas. Et je ne pouvais pas la laisser. « I can't, i just can't leave.. » Elle s'approcha un instant, tenant ma main puis, une fois sa phrase lâchée, elle recula à nouveau, comme pour me torturer, car c'était à cela que je pouvais l'assimiler. C'était une torture, de vivre cela, d'être en une telle relation avec elle. Mais cela avait ses bons côtés, malgré tout. « I know it.. I know it.» Je devais lui demander, c'était trop important pour que je fasse comme si je ne voyais rien, comme je l'avais fait ces derniers mois, je devais en avoir le coeur net. « I saw you, felling weird, lot of mornings and i've to ask you an only thing about it. Are you sick or.. pregnant ? » Lâchais-je, grave, avant de retrouver son regard, qui me fuyait bien trop, ce soir.
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MessageSujet: Re: Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k EmptyJeu 30 Aoû - 0:01

Ils savaient tous les deux que cette histoire n’avancerait pas, s’ils continuaient ainsi. A prétendre qu’il n’y avait rien, que cette drôle de relation qu’ils entretenaient depuis de trop longs mois n’était rien, à s’imaginer qu’à un moment où un autre, elle s’évaporerait, aussi étrangement qu’elle était arrivée, sans prévenir; à espérer qu’ils se réveillent des jours plus tard, pour constater que toute cette mascarade incompréhensible depuis le départ n’était, en fait, qu’un drôle de rêve. Mais non, ce n’était pas un rêve, ils avaient enfin réalisé qu’ils ne pouvaient continuer comme ça ; que cette histoire devait avoir une fin…ou une définition, tout au moins. But no, this wasn’t a dream, and suddenly, they realised they couldn’t keep on going like this, suddenly, it had to come to an end. It was too messed-up already. Chaque regard, chaque instant qu’ils avaient passé ensemble depuis cette première rencontre dont-ils se souvenaient à peine, chaque mot qu’ils prononçaient, chaque sentiment qui les hantait et qu’ils ne parvenaient pas à comprendre ni à contrôler. Cette histoire était un véritable capharnaüm, et ce depuis le départ…mais peut-être pouvaient-ils essayer d’arranger la fin ; de sauver ce qu’il restait à sauver. Malgré les signaux contradictoires qu’elle lui envoyait depuis le départ, s’approchant puis s’éloignant, son regard tantôt presque atteignable, tantôt glacé et impénétrable, elle savait qu’ils devaient encore essayer de se sauver. Ils le pouvaient, ils le devaient, même si elle avait du mal encore à y croire, à réaliser tout ce qu’il se passait désormais. Mais elle ne pouvait se résoudre à admettre cela à voix haute, comme elle ne parvenait pas à mettre des mots sur les sentiments contradictoires qui la dévoraient alors qu’il posait ses yeux sur elle, pour la énième fois, ses pupilles azur emplies d’une colère qu’elle n’avait jamais aperçue auparavant, mais également d’une autre étincelle, étincelle de merde qu’elle ne voulait, ne pouvait pas voir. Comment pouvait-elle répondre à toutes ses interrogations, comment pouvait-elle admettre que tout cela la dépassait complètement, qu’elle n’avait aucun contrôle sur cette histoire qui, dès le départ, n’était pas inscrite dans son programme de vie parfaitement planifié à l’avance ? Admettre qu’elle n’avait aucun pouvoir sur cela, admettre qu’elle n’avait aucun contrôle sur ces sentiments explosant au creux de sa poitrine, c’était comme retourner sur ce toit, huit ans plus tôt, et se faire arracher les entrailles à nouveau. Non, elle ne pouvait pas. Pas maintenant. Peut-être était-ce ce qu’elle ressentait, et exactement ce qu’elle avait besoin d’exprimer pour que tout s’arrange. Mais elle ne pouvait pas ; alors la colère prenait le dessus, et elle n’allait pas rendre la tâche facile au hermès-cador. Elle lui en voulait, de toute son âme, de la mettre dans cette détestable position à nouveau, d’avoir mis ces sentiments dans son estomac, en même temps que ce secret qui restait encore entre eux. Simple mécanisme de défense, et une rowen-glaswell devenue hermès-cador par une drôle d’aventure, n’était pas facile, surtout pas lorsqu’elle était énervée. Well, good luck, hermès-cador.

Cette colère qui semblait les consumer depuis que leurs regards s’étaient à nouveau croisés, et les mots bien trop précipités qui sortaient d’entre leurs lèvres, ne pouvaient amener à rien de bon. Ils le savaient tous les deux, pourtant ils s’obstinaient à continuer, à cracher leur venin retenu depuis bien trop longtemps dans leurs veines, comme si cette façon de s’exprimer était le seul moyen de faire comprendre à l’autre les véritables sentiments qui s’agitaient dans leurs estomacs et les rendaient malades. Ils ne pouvaient plus le nier ; cependant, lorsqu’il lui posa l’éternelle-même question la laissant au pied du mur, elle se retrouvait coincée, incapable de laisser s’échapper les mots qui comptaient véritablement, incapable de discuter de ce qu’elle désirait vraiment. Non, elle ne le savait pas, elle ne savait rien, elle n’y comprenait plus rien, et son regard azur, pupilles glacées emplies d’une colère froide, d’une étincelle chaude, mélange mortel, ne l’aidait pas beaucoup. Plutôt que de répondre à son interrogation, sachant pertinemment que cela le rendrait dingue-peut-être le cherchait-elle aussi, un peu-, elle se mordit la lèvre inférieure et resta silencieuse. Non, hermès-cador, je ne sais pas ce que je ressens. Toujours cette distance, elle savait que, si elle ne le laissait pas entrer, elle le perdrait. Alors que sa voix s’élevait à nouveau, vibrant d’une colère qui se ternissait doucement, cette même voix qui lui avait soufflé à l’oreille des mots qu’elle croyait encore tirés d’un rêve, le premier soir de leur seconde première rencontre ; elle sut qu’elle ne pouvait pas le perdre, elle ne pouvait pas. Alors, il ne savait pas non plus. Une envie violente de le secouer la prit, et, serrant les poings, elle retint cette pulsion. Et tu oses me demander d’expliquer quelque chose que toi-même tu ne comprends pas. Sa bouche s’entrouvrit, prête à l‘interrompre, prête à l’incendier de la première horreur qui lui traverserait l’esprit, lorsqu’il laissa tomber trois mots de merde, à la fin d’une phrase de merde. Sa bouche se referma aussi sec, son regard resta fixé trois secondes de trop sur lui, alors qu’un étrange tourbillon engloutissait son estomac. Elle étouffait, sa poitrine était soudainement trop petite pour contenir tous ces organes qui gisaient à l’intérieur. Ces mots, cette dispute qui tournait en catastrophe. Pourquoi se battaient-ils, au juste, elle aurait aimé l’entendre encore une fois de sa bouche, confirmer ce désir qui la dévorait ; elle aurait aimé qu’il se taise et qu’il s’en aille, au lieu d’essayer de rendre tout ce qu’il se passait entre eux réel. Us. Il y avait donc un « nous » , en dehors de ce contrat et de cette encre sur leurs peaux, initiales diaboliques éclairées dans la nuque du hermès-cador par la faible lueur de la lune s’évanouissant peu à peu. Un pas en avant, instinctivement, elle ressentit une fraction de seconde le besoin d’effleurer sa peau de ses doigts, encore une fois. Il y avait quelque chose en plus de tout cela, les liant. Et il croyait se battre pour eux, un « eux » dont il avait compris l’existence derrière tous ces jeux et ces piles de vêtements disséminées dans sa villa. Il se battait, et elle se cachait, typique tactique de l’aveugle, qui refuse de se laisser contrôler par quelque sentiment sur lequel elle n’a aucune emprise, et dont elle ne peut connaitre à l’avance les conséquences. Ridicule excuse par laquelle elle laissait ainsi la colère la consumer, tâchant de cacher au mieux la peur. Parce qu’au fond, c’était cela, de la peur. You’ve Fallen in love in the worst way. I thought you cared. Quatre mots qui s’enfoncèrent dans sa chair, et rendirent son regard de glace. Les mots s’échappèrent avant qu’elle ne puisse les contrôler. « You don’t get it, do you ? I don’t care, that’s what you think ? Well, that’s not it, at all, and that’s the problem. » I might care a little too much...mots qui restèrent coincés dans sa gorge. Bien sûr, ça la hantait, elle avait beau prétendre qu’elle ne s’attardait jamais sur la situation dans laquelle ils s’étaient mise ensemble depuis longtemps ;; lorsque l’alcool ne noyait pas ses pensées, ou que la sur consommation de cigarettes ne la noyait pas dans la douce odeur de nicotine, le simple souvenir de ce qu’ils avaient traversé, le souvenir de sa peau brûlante contre la sienne, la torturait. Alors que son regard s’attardait une seconde de plus sur ce tatouage, elle réprima un frisson. Self-control. C’est difficile, oh, hermès-cador, voulait-elle dire, en manquant de laisser s’échapper un rire moqueur. Rien n’a été facile entre nous, et ce depuis le début. Pourquoi cela changerait maintenant. Elle lui proposait de partir, il ne pouvait le faire ; une vague de soulagement l’envahit à ces paroles. Elle finit par céder, se rapprochant d’un pas, lâchant l’une des révélations en demi-teinte dont elle avait le secret ; ne sachant de quel côté de la balance pencher. Lose him or get burned. Sa main, une seconde dans la sienne, puis elle choisit de s’éloigner à nouveau. Une véritable torture, voilà ce à quoi il devait assimiler ce comportement. Elle lui donnait une partie d’elle, pour la lui enlever presque immédiatement. Cette peur de merde, de perdre le contrôle, de lâcher prise. Elle en avait déjà trop dit, une partie d’elle lui hurlait de courir pour sa vie ; cette partie brûlante de colère, de rancœur vieille de huit années, la partie disant que tout cela était sur-noté. Pourtant, elle fit un pas en arrière, mais ses yeux ne quittèrent pas les siens. Il ne voulait pas rester aveugle, contrairement à elle. Tellement de différences les éloignaient, et ce désir indéniable les faisaient toujours se retrouver. And I know, I've said this all before, but opposites attract, We try and run away, but end up running back.
Elle ne pouvait croire qu’il avait touché le point sensible. Si seulement elle pouvait retrouver cette haine, reculer d’un pas et le laisser ici, sur ce parking, quatre heures et demi du matin, aube humide d’un jour de juin. Un rire s’échappa d’entre ses lèvres, incontrôlable. « God, no ;; don’t worry about this. lâcha-t-elle comme si c’était la question la plus ridicule au monde. I just got sick, it’s nothing. » Son rire s’évanouit une seconde trop tôt pourtant; et ses pupilles azur retrouvèrent les siennes, elles ne les lâchèrent pas de longues, interminables secondes. Elle ne pouvait pas ; quelque chose, ce quelque chose sur lequel elle ne parvenait à mettre des mots, la fit baisser la tête, presque comme une enfant prise en faute. Un, deux, trois pas en arrière, elle se prit les pieds dans sa robe et se laissa tomber avec un soupir d’agacement sur le banc humide de gouttes de rosée. Le lampadaire au-dessus d’elle clignotait. Annonciateur de la fin de leur monde tel qu’il le connaissait. Elle glissa une, deux mains dans ses cheveux bouclés, secoua légèrement la tête, et les mots s’échappèrent dans un murmure. « God, i don’t know, hermès-cador, i don’t know. Les yeux rivés sur le macadam, elle prit une profonde inspiration. Oui, oui, oui. Enfin, elle osa croiser son regard à nouveau ; et elle ne le lâcha pas une seconde alors qu’elle glissa doucement les mots. Maybe…Respiration coupée, colère, désespoir. Brûlure alors que ses yeux se plongeaient dans les siens, et que la résignation pointait dans ses mots. Yes, goddamn, yes. Sa voix allait crescendo, si bien que les derniers mots résonnèrent longtemps dans le parking désert. Une, deux, trois secondes elle ne le quitta pas des yeux. Le mur ne s’était peut-être pas effondré, mais il était en tout cas bien amoché désormais. Il était déjà trop tard pour tenter de combler les fissures. Fatalité de merde; quelques fines gouttes s’écroulèrent dans ses cheveux. Ils devaient sans doute songer à s’abriter ; pourtant elle n’esquissa pas le moindre mouvement. Au bout de longues secondes, elle finit par murmurer, pour lui, pour elle-même, elle ne savait pas trop. And damn, i don’t know how to deal with it; i can’t deal with it right now. I can’t deal with it at all. » Ce changement, ces sentiments, lui, elle, leurs noms tatoués sur leurs peaux; leurs regards se cherchant, se perdant et se retrouvant à nouveau. Yeux au ciel, soupir exaspéré. Quel cliché, la pluie aux instants où tout s’écroulait. Elle retrouva ses pupilles azur et ne les lâcha plus, alors que le silence tombait sur cette révélation; en même temps que le mur qui les séparaient.
“ Crash, fall down, I'll wrap my arms around you now, Just crash, it's our time now, to make this work, second time round .. ”
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MessageSujet: Re: Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k EmptyLun 10 Sep - 21:57

Pour moi, encore plus lorsque cela était avec Autumn, les choses ne pouvaient jamais être simple, ni à comprendre, ni à interpréter et encore beaucoup moins à vivre, c'était clair et net que la situation et la relation que je pouvais connaître avec la belle iota, était très très loin d'être facile. Non, même, c'était très dur d'avoir une telle relation avec quelqu'un que l'on aimait à ce point, réellement, on peut se dire que de coucher souvent avec une telle créature et de vivre une relation awkward avec elle, c'est facile, mais tellement pas. Ahah. En ayant connu beaucoup, je savais à quel ressemblait une relation foireuse, mais je n'avais aucune idée de ce à quoi pouvait ressembler une relation non-foireuse, sincèrement, car je n'en avais pas réellement connu dans ma vie, mis à part peut-être les premiers mois de mon amourette avec la Petrov-Versier. Je ne pouvais donc pas vraiment dire à quoi ressemblait ma relation avec Autumn, si ce n'est que c'était la deuxième fois que je me mariais à Vegas, et que j'espérais sincèrement que cela ne se finisse pas aussi tragiquement qu'avec Coleen. Mais ce que je savais, c'est qu'en tout point, la relation que j'avais avec madame Hermès-Cador, what up, était différente de toutes celles que j'avais connu auparavant, de Manon à Rowan, en passant par Maxime et Coleen. Autumn était spéciale, cela ne faisait pas de doute, mais cela n'empêchait en rien que notre relation était vraiment indescriptible et bizarre, même. « I didn't say it, babe, i didn't say that you don't care, i don't fucking how you feel and how you think about it, so, I just can't say it because i don't know. That's easy to understand, I don't know what you feel about it 'cause you don't say anything to me.» Elle semblait jouer avec moi, inlassablement, elle me donnait pour me reprendre juste après, elle me torturait, encore et encore, à jouer à ce petit jeu, sans se soucier de ce que je pouvais ressentir par rapport à cela, à quel point cela me faisait mal au coeur qu'elle me fasse ça. Certes, si elle me disait encore et encore, à qui veut l'entendre, qu'elle m'aimait de tout son coeur, cela ne serait pas Autumn, et peut-être que je n'aimerais pas cette Autumn, je ne saurais pas le dire. Et je ne désirais pas qu'elle me déclare sa flamme, pas qu'elle aille jusque-là, mais tout simplement qu'elle me montre un minimum d'affection, autre que par le sexe. Je ne pouvais plus me contenter de passer des nuits avec elle, pas dans la configuration actuelle de notre relation. Si elle ne pouvait pas me donner cela, je devrais me résoudre à aller voir ailleurs, même si j'aurais aimé n'être que sien, je ne pouvais lui jurer fidélité si elle même ne pouvait me jurer qu'elle ressentait quelque chose pour moi. Pas qu'elle me dise qu'elle m'aimait, juste que j'étais à ses yeux, un minimum spécial. Ce n'était pas quelque chose qui lui écorcherait la langue, selon moi, mais je ne voulais pas la forcer, il fallait que cela vienne d'elle. Oui, je pensais qu'elle était enceinte, à cet instant là, à vrai dire, je ne savais pas réellement si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Dans l'état de notre couple, c'en était une mauvaise. Mais je savais qu'un jour, je voudrais des enfants, et certes, cela arrivait peut-être un peu tôt, mais, si c'était le cas je m'arrangerais, j'imagine. Je voulais lui répondre, quand aux premiers mots, elle lâcha qu'elle n'était pas enceinte, mais je ne savais pas quoi dire, et de toute façon, je n'arrivais même pas à lâcher un seul mot, j'en étais tout bonnement incapable à cet instant précis. Puis, elle recula, grave, se laissant tomber sur le banc qui se trouvait quelques centimètres derrière elle quelques instants auparavant, et resta silencieuse, quelques instants, avant de commencer des phrases qu'elle semblait ne pas réussir, à son tour, à finir. Les mots semblaient rester coincés dans sa gorge, jusqu'à ceux qui changeraient inéluctablement ma vie. Elle était enceinte. Quoi qu'elle avait dit quelques instants plus tard, elle l'était, elle attendait un enfant. Depuis combien de temps ? Qu'en sais-je. Je m'asseyais à ses côtés, et je l'écoutais. Je ne savais pas non plus comment faire avec cela, c'était compliqué d'y réfléchir, en un seul instant. Je posais ma mien sur la sienne, et déposais un baiser sur sa joue, avant de la regarder, à nouveau, de plonger mes yeux dans ses iris, magnifiques, comme à leurs habitudes. Je lui souris, un instant, un instant de trop comme toujours, puis regardait l'horizon, et ne savait pas trop quoi dire, mais pourtant, il fallait que je le fasse. « I know it's an awful question but.. is it.. my baby, Autumn ? » Lâchai-je, grave. Je n'aurais pas pu supporter de rester avec elle, si elle était enceinte d'un autre, c'était clair et net que je ne pourrais pas le supporter. Je serrais ses mains dans les miennes, et repenait, calmement. « I'll be there for him/her, you don't have to worry for it. When are you supposed to give birth ? And, hum, you want this baby ... ?»
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MessageSujet: Re: Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k Life's all about moments of impact, and how they change our lives forever. Ҩ a&k EmptyJeu 27 Sep - 22:20

"Sometimes I don't get you,' I said. She didn't even glance at me. She just smiled toward the television and said, 'You never get me. That's the whole point." Evidemment, qu’il ne la comprenait pas. Comment le pouvait-il, alors qu’elle ne cessait de l’envoyer ces signaux contradictoires, chaud, froid, lui donnant une once d’espoir avant de la lui retirer aussi vite ? Elle fonctionnait ainsi, c’était le seul moyen pour elle de comprendre, de faire face à cette situation qui la dépassait de loin, de très loin, la rendant presque folle ; faire face à cette relation bordélique, maudite, étrange, incompréhensible, dès le départ. Il voulait qu’elle parle, mais elle en était incapable ; à la place elle lui offrait ces brèves secondes d’espoir, fenêtres qu’elle laissait entrouvertes une fraction de seconde avant de lui claquer au nez à nouveau, de peur qu’il n’en voie trop, de peur qu’il ne la rende à nouveau vulnérable. Elle était née pour cela, jouer avec les esprits, des autres, des hommes autour d’elle, et ce depuis toute petite, où elle parvenait déjà à apprendre et à appliquer les rudiments du flirt, brisant sans véritablement le comprendre le cœur des petits garçons jouant au ballon sur les pavés inégaux de la cour de récréation. Mais cette fois-ci, c’était différent. Le terrain de jeu de son enfance, c’était sa vie désormais et, en face d’elle, ne se trouvait pas n’importe quel garçon avec lequel elle pourrait jouer, avant de le jeter. C’était son mari, malgré les circonstances dans lesquelles le mariage avait eu lieu, ils étaient liés…encore plus aujourd’hui. We’re in this together, l’entendait-elle encore lui murmurer au creux de l’oreille, au bord de cette nationale serpentant près des falaises. Parle ou tais-toi à jamais. L’histoire se répétait, sans même lui accorder une pause. Parle, ou tu le perdras. L’image de son corps s’écroulant sur le sol de cette chambre apparut brièvement devant ses yeux, alors que le détestable sentiment de peur l’engloutissant toute entière revenait, à nouveau, lui dévorer les entrailles. Comment pouvait-elle dire ce qu’elle ne comprenait pas. Il voulait savoir. Il voulait l’entendre dire que, finalement, tout cela ne résultait pas d’une stupide coïncidence. Cette rencontre, ces retrouvailles, ces souvenirs communs. Le simple fait que, des mois après le drame, ils se retrouvaient assis sur ce banc, le soir du bal, toujours mariés, toujours avec le nom de l’autre gravé dans leur peau. Il voulait qu’elle lui dise qu’ils ne divorçaient pas parce qu’il y avait quelque chose d’autre, en plus du sexe. Quelque chose d’incompréhensible, de bien trop violent et soudain pour qu’ils se contentent de l’ignorer. Autumn apercevait cette putain d’étincelle familière au creux de ses pupilles sombres, alors qu’il mourrait d’envie de l’entendre s’exprimer sur le sujet. Sur eux. Il y avait quelque chose, quelque chose qui restait coincé au fond de sa gorge alors qu’elle entrouvrait les lèvres, cherchant presque à débloquer des mots dont elle ignorait l’existence jusqu’à présent. Mais ce quelque chose dans ses yeux, la tuait, la bloquait ; ce quelque chose qui ressemblait étrangement à la fin de tout qu’elle venait de vivre. Oui, il y a plus que du sexe, plus que deux bouteilles de trop et un peu d’encre ayant coulé sur leurs peaux. Tu ne dis rien. Que voulait-il qu’elle dise ? Qu’elle admette qu’au fond, elle n’y comprenait rien, et ce depuis qu’ils s’étaient rencontrés ? Hors de question. Signes avant coureur, l’incompréhension, la soudaineté…signes qu’elle ne voulait pas voir. Aussi, elle se contenta de le défier du regard, restant silencieuse. Ils se défiaient, tour à tour, au premier qui oserait poser les mots, les véritables significations de cette relation. Il avait déjà fait un grand pas, à son tour d’en faire un…chose qui mettrait sans doute beaucoup de temps à arriver… C’était difficile, mais c’était une bataille qu’ils devaient mener.

Just like that. La vérité dévoilée en une seconde, en une seule question. Elle pouvait le nier tant qu’elle le désirait…il, ou elle, vivrait toujours à l’intérieur d’elle, commençant à grandir, fruit de leurs trop fréquentes relations dans ce lit qu’ils avaient partagés depuis bien trop longtemps. Comment était-ce possible, comment cela avait-il pu arriver, après tout ce temps ? Comme si la vie n’en avait pas assez mis en travers de leur chemin, hey, let’s throw a baby in the way, see how they deal with that. Le parking semblait tourner autour d’elle, le sol devenait mouvant sous ses talons, ou peut-être était-ce simplement l’effet de la vérité, ou l’effet des quelques verres d’alcool qu’elle avait descendus plus tôt dans la soirée qui devaient encore couler dans ses veines. Un, deux, trois pas en arrière, sa robe traîna pratiquement sur le macadam humide alors qu’elle s’effondrait sur ce malheureux banc. Pauvre tenue abîmée, après tant de désastres, couches de vêtements qui lui semblaient bien obsolètes alors que la vérité venait d’être dévoilée. The naked truth, derrière tout cela, ce ventre grossissant, cette connerie dans laquelle ils semblaient s’enfoncer, encore, encore, ces sables mouvants qui n’en finissaient plus de s’étirer sous leurs pieds. La colère sommeillait encore en elle, monstre certes calmé mais toujours aux aguets, il devait le rester. Simple protection, qu’elle gardait en elle alors que les mots franchissaient ses lèvres, agacés, excédés, claque dans la gueule. Ses lèvres sur sa joue. Ce contact soudain lui envoya une décharge électrique courant sur sa peau, sensation brûlante où ses lèvres s’étaient posées le temps d’une seconde, ces lèvres qui l’avaient déjà embrassée tant de fois. Sa main sur la sienne, soudaine proximité qu’ils n’avaient jamais expérimenté de cette façon. Il ne partait pas, il ne partirait pas. Et le mur s’effondrait, brique par brique. Lorsqu’elle osa rencontrer son regard, enfin, il souriait, et la colère la dévora à nouveau, subitement, sans prévenir, ses ongles s’enfoncèrent dans la paume de sa main libre. Oh, oui, tu vas être père, une fin heureuse nous attends juste au coin de la rue. Yes, right. Avoir un enfant était loin de faire partie de ses priorités, a vrai dire elle ignorait même si elle désirait avoir l’une de ces choses vous courant sans cesse dans les pattes et vous emmerdant jusqu’à la fin. Rien n’allait, tout s’effondrait, et il souriait. Une partie d’elle, dévorée par la colère, se demanda s’il était possible de retourner une dizaine de minutes en arrière et de l’écraser sous les roues de sa Porsche. Mais l’autre partie d’elle, celle qui la forçait à rester assise et à accrocher ses doigts avec les siens, était plus forte. Elle resta silencieuse de longs instants, peut-être une éternité ; attendant qu’il l’assomme d’une autre question, si ridicule qu’elle ne put pas s’empêcher de laisser échapper un rire. La colère, un poison dans ses veines. « No, it’s not yours, that’s why i’m telling you. We’re such in a committed, married, relationship, after all, you deserve to know that i slept with some other guys, actually, a few, and i don’t even know who put this inside of me. Était-ce un test de jalousie, ou simplement une méchanceté innée qui firent claquer ces mots sur sa langue ? Bonne question. Elle leva les yeux au ciel, qui était d’ailleurs d’un noir d’encre, dépourvu d’étoiles ; puis posa son regard à nouveau sur lui, laissa échapper un soupir. Of course, it’s yours, hermès-cador. There’s no doubt. » Difficile à dire, encore plus difficile à l’entendre. La vérité était tombée, le mur s’était effondré, mais elle ne se sentait pas mieux, bien au contraire. Admettre que tout lui dépassait, c’était pire que tout ; elle pourrait le tuer rien que pour cette raison. Aucune réponse, aucun contrôle, aucun moyen de changer ce qu’il s’était passé et ce qui allait se passer désormais. Les pupilles du jeune homme étaient teintées de cette dureté, ce sérieux, insupportable; There you go again, elle mourrait d’envie de se défouler sur lui, une multitude de scénarios se dessinaient dans son esprit pour le punir de ce qu’il avait osé lui faire. Mais elle ne pourrait pas, même si elle le désirait ; simplement parce qu’en cette seconde, elle se retrouvait incapable de détacher ses yeux des siens. Il lui disait qu’il serait là, que tout allait bien, alors que le monde s’effondrait autour d’elle et qu’elle se battait pour ne pas s’écrouler avec le flot. Son regard lui échappa une seconde, se posant vers les grandes fenêtres de la bibliothèque où la soirée se fanait doucement, la musique s’échappant moins fort, les éclats de rire se ternissant, mais persistant au creux de ses oreilles. Comment la fête pouvait-elle continuer alors qu’au dehors, l’orage était là, bientôt au propre comme au figuré. Comment pouvait-elle être enceinte à 22 ans, comment son plan parfaitement établi pouvait-il partir en fumée ainsi, brûlé…comme ses doigts brûlés entre les siens, étreinte soudaine qui lui arracha un frisson. Comment parvenait-il à rester si calme, c’était un mystère. Elle laissa échapper un rire nerveux, ne pouvant s’en empêcher. « Don’t worry, how am i supposed to do that, when everything’s so damn messed-up ? » Son rire se ternit rapidement, laissant place à un soupir agacé. Bien sûr, c’est-ce que j’avais prévu depuis le début. Malgré son envie brûlante de déverser une colère qui semblait intarissable sur le jeune homme, elle se retint. Ses yeux cherchèrent les siens. One, two, three. « Key. The question isn’t if i want this or not anymore…i don’t think i’m left with much of a choice, now. Son regard glissa jusque dans sa nuque, où l’encre noire semblait presque briller. We’re in this together. Jusqu’à quel point…It’s already too late. finit-elle par lâcher. Elle voulait lui cracher la détestable vérité à la figure ; les mots sortirent pourtant teintée d’un léger tremblement, peur. Horreur. Le choc était toujours plus rude à chaque fois. Pour Keyllan, apprendre que la chair de sa chair allait grandir dans le ventre de celle qu’il avait prise pour femme lors d’une soirée encore morcelée dans leurs esprits, ne devait pas être si facile non plus. Le silence s’installa de longues secondes, alors que de fines gouttes de pluie s’écroulaient dans un bruit sourd sur le macadam, sur le banc, sur leurs mains encore entrelacées. Elle ne pouvait plus rester là, soudainement elle se sentait étouffer, elle revoyait cette voiture foncer droit sur cette ombre, cachée après le virage, elle se revoyait nichée dans ses bras, se cachant d’une chose dont elle ne pouvait supporter la vue. Et elle souhaita, une seconde durant, de pouvoir retourner à cet instant, voir ce qu’ils avaient fait, tout ce qui les liait désormais, et tout faire disparaitre. Before it got so messed-up. Sa main échappa à son étreinte. God, everything’s such a mess.Dans cette robe de soirée abimée par la pluie, éreintée par les drames de cette nuit, elle suffoquait. And we’re gonna catch a cold or better, a fucking pneumonia. This’ll help, of course. Sans attendre de réponse, elle se leva et fit claquer ses talons jusqu’à sa voiture, toujours abandonnée au milieu du parking. Come on, i’ll drive you. Anywhere but here. Ils avaient encore la nuit devant eux, enfin, plutôt les quelques heures qui restaient pour comprendre..ou essayer de mettre de côté toutes ces révélations. Portière ouverte, elle tourna à nouveau la tête vers Keyllan, se perdant une dernière fois dans l’étincelle au creux de ses prunelles. What did you do to me, why do you make me feel these..things. Unless you wanna stay under the pouring rain, your choice, hc. »Ton égal, comme si elle n’en avait rien à faire..comme toujours, pas un sentiment de plus ne venait d’entre ses lèvres. Ses yeux parlèrent pour elle cependant, lors de cette énième seconde passée à scruter les siens. We’re in this together, no matter what, right ? , disaient-ils durant trois secondes. Timing de merde, avant qu’elle ne se glisse derrière le volant et ne s’assourdisse du bruit des gouttes s’écroulant sur le pare-brise, afin de noyer toutes ces pensées et tous ces sentiments qui surgissaient aussi violemment que les éclairs zébraient le ciel. Effrayant, éclairant momentanément le parking comme en plein jour. Eclairant une fraction de seconde ce qu’il se passait dans son cœur. Et merde.
“You’re in a car with a beautiful boy, and he won’t tell you that he loves you, but he loves you. And you feel like you’ve done something terrible, like robbed a liquor store, or swallowed pills, or shoveled yourself a grave in the dirt, and you’re tired. You’re in a car with a beautiful boy, and you’re trying not to tell him that you love him, and you’re trying to choke down the feeling, and you’re trembling, but he reaches over and he touches you, like a prayer for which no words exist, and you feel your heart taking root in your body, like you’ve discovered something you didn’t even have a name for.” ”
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fini :mimi:

ps : happy birthday love coeurboum
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:out:
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