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A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr

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MessageSujet: A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr EmptyDim 16 Sep - 18:16

A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr Tumblr_lz7licKwqg1qa138zo1_r1_500
Quand sa mère l’intimait à faire quelque chose, Milan Zéphyr Princeton savait pertinemment qu’il allait devoir faire cela, sans aucune espèce d’échappatoire. Il était tout bonnement incapable de tenir tête à sa mère, pour la simple et bonne raison que selon lui, elle avait déjà assez souffert dans sa vie pour que son fils lui fasse des misères, car, le milanais ne pouvait absolument pas oublier que sa mère avait du vivre toutes ces années, veuve, et qu’en plus de cela, son fils adoptif était décédé dans un accident de voiture, elle méritait bien qu’il la laisse prendre une place -parfois trop- importante dans sa vie, souvent sur le plan sentimental d’ailleurs. La connaissant mieux que personne, il aurait espéré qu’avec le temps, son envie d’influer à ce point dans sa vie se serait estompé, mais c’était à vrai dire totalement l’effet inverse, et c’était la raison pour laquelle il ne lui avait pas encore parlé du fait qu’il était, en quelque sorte vu que c’était assez compliqué tout de même, avec mademoiselle Thaïs Dupont de Calendre. Et c’était donc la raison pour laquelle sa mère, toujours dans les bons coups, lui avait totalement préparé, comme elle en avait -bien trop- l’habitude, une soirée avec une personne qu’il ne connaissait que trop. Reagan Lennon-Barckley, aka amie d’enfance, aka ancienne et éphémère petite-amie -ce que la mère de l’alpha ne savait pas- qu’il n’avait pas revu, à vrai dire, depuis pas mal de temps, que ce soit à Berkeley ou ailleurs, en fait, et c’était assez bizarre étant donné qu’une personne ayant une aussi grande médiatisation que la belle blonde, ne passait pas inaperçu, ou qu’elle passe et que donc, il en avait conclu depuis le temps, qu’elle avait du à nouveau, changer d’université pour éviter les paparazzis pour dieu sait quelle autre raison, cela ne regardait plus vraiment l‘italien, ce n‘était pas son problème, ce que pouvait faire la demoiselle de sa vie, car même si il avait toujours eu une grande tendresse pour elle, leur séparation ne s‘était pas vraiment faite dans les meilleures conditions, et même si il ne lui en tenait plus rigueur avec le temps qui avait passé, il avait fini par se désintéresser de ce qui pouvait lui arriver, et c’était surement mieux ainsi, pour elle comme pour lui. Puis, depuis cette courte amourette, le jeune avait homme avait vécu pas mal de choses, à commencer par la naissance de Luca -même si il ne faisait pas réellement partie intégrante de la vie du milanais depuis qu’il avait rejoint San Fransisco, car ce n’était pas facile pour lui de faire des aller-retours San-Francisco - Paris toutes les semaines-ainsi que la mort de son frère, puis aussi et surtout, sa rencontre -sa vraie rencontre en fait, car il la connaissait depuis très longtemps mais n’avait jamais compris quelle belle personne elle pouvait être- avec Thaïs. Malgré cela, et le fait qu’elle n’était pas au courant qu’ils étaient sortis ensemble quelques temps il y a quelques années, Zéphyr se demandait réellement pourquoi, après tant de temps sans jamais parler de la blonde, sa mère tenait absolument à ce qu’il passe la soirée avec elle, dés le lendemain soir. Ce n’était pas très clair, toute cette histoire, mais bien évidemment, le jeune homme accepta la requête de sa mère, sans même râler, de toute façon, il savait que ce serait une action inutile, il tenait d‘elle sa manière et sa hargne, de ne jamais abandonner, même lorsque c‘était pour une chose aussi futile qu‘un dîner arrangé. Et même si cela ne l’enchantait pas forcément, il allait faire son possible pour qu’une fois rentré, il puisse faire plaisir à sa mère en lui disant que cela c’était bien passé -auquel cas, elle lui passerait sans aucun doute, un mémorable savon, qu’il soit âgé de vingt-trois ans ou non-.
Songeur, en sortant de la douche, le jeune homme n’était pas certain des raisons qui poussaient sa mère à lui offrir un nouveau rendez-vous arrangé avec la native de Liverpool, mis à part que, très amie avec la mère de cette dernière, elle avait espéré, lorsqu’ils étaient plus jeunes, qu’ils soient beaucoup plus proches que ce qui était le cas actuellement -pas bien compliqué à vrai dire-. Toujours était-il qu’avec aussi peu d’explications et avec des raisons qui restaient assez obscures, le Princeton ne savait pas réellement ce qui l’attendait, avec la très célèbre nièce de John Lennon. Enfin, il aurait menti si il avait dit que cela le dérangerait de passer la soirée avec une demoiselle, qui après tout, était bien plus que charmante, et avec qui il avait passé de très bons moments dans le passé, mais c’était juste que le timing n’était pas réellement bon, il venait à peine de se mettre en couple avec Thaïs -même si comme toujours, les choses entre eux étaient bien loin d’être aisées- et même si il savait que l’ancienne sampi ne tenait pas compte des bruits de couloir, il se doutait que sa réputation de coureurs de jupons l’avait précédé, et que si au jour d’aujourd’hui, ce n’était plus le cas, cela ne devait pas être facile pour la belle parisienne, de lui faire entièrement confiance, et il ne la blâmerait pas pour cela. Sachant pertinemment que les chances de voir son visage dans les magazines, l'anglaise étant harcelée par des hordes de paparazzis, il n'avait pas voulu joué au plus fin, et avait dit à sa petite-amie, dés que sa mère lui en avait fait part, que sa soirée se passerait en compagnie de mademoiselle Lennon-Barckley. Et quitte à se retrouver en une des journaux, cela serait avec un costume tout neuf et avec une classe devenue légendaire, n'est pas Princeton qui-veut. Fin prêt, il se dirigea vers sa Maserati -et oui, le Zéphyr n'était pas homme à faire dans la demi-mesure, bien au contraire, même si ce n'était pas quelque chose qu'appréciait réellement la Dupont de Calendre, l'italien aimait en mettre plein la vue aux gens- et ne mit pas bien longtemps à arriver, avec quelques minutes d'avance, au restaurant et c'est songeur, qu'il attendit la belle à leur table, belle qui, disons-le, se faisait désirer. Mais il avait l'habitude de dire que c'était le luxe des belles femmes, que d'arriver en retard, et qu'un gentleman n'était pas en position de les blâmer pour une attente, qui au final, valait largement le coup. La voyant arriver, il se leva pour déposer une bise sur sa joue, avant de l'aider à s'installer à table, avec tout le charme que l'on prête aisément aux méditerranéens, et c'est une fois installé en face de l'anglaise, qu'il tenta de déceler la raison de cette soirée, mais, mis à part qu'elle semblait être beaucoup plus souriante et beaucoup plus mystérieuse -un comble- qu'habituellement, il ne la trouva en rien changée. « J'espère que ce n'est pas un fan qui t'a obligé à prendre du retard, cela pourrait me rendre quelque peu jaloux. » Lâcha-t-il, un léger sourire sur le visage, histoire de détendre un peu l'atmosphère dés le départ. Le temps semblait ne la rendre que plus belle, et elle était d'autant plus agréable, à voir évidemment. « Et j'espère, par la même occasion, que tu vas bien, aussi. En tout cas, tu sembles aller bien, et tu es ravissante, je tiens à te le dire.» Dit-il, toujours aussi charmeur envers la demoiselle. Certes, elle était une ex petite-amie, et certes, il en avait une autre désormais, c'était dans sa nature d'être aimable et prévenant avec les femmes, et aussi de les charmer, c'était une chose qu'il appréciait et savait faire aisément depuis son plus jeune âge. « Et tu sais, ma chère Reagan, qu'il n'y a pas besoin de passer par ma mère, si tu désirais dîner en tête à tête avec moi...» Annonca-t-il, léger et amusé.
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MessageSujet: Re: A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr EmptyJeu 20 Sep - 10:08


❝.You can only hold a real smile for so long, after that it's just teeth.❞
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Un dernier coup de brosse sur mes boucles blondes, je décidais de jouer ma meilleure carte, le naturel. Après tout, ce soir je n'avais besoin d'apprivoiser personne, j'avais le droit à un festin en compagnie d'une vieille connaissance. La réunion des deux anciens chérubins que Zéphyr Princeton et moi-même représentions, orchestrée de main de maître par une mère soucieuse du détail et un frère inquiet de me savoir hors de sa portée. J'en salivais d'avance, imaginant déjà ce que j'allais bien pouvoir commander en dessert. Oui, le choix du dessert, c'est l'instant crucial d'un repas. Et dans ma grande candeur, je ne pensais même pas à l'intermède avec Zéphyr, aux conversations que nous pourrions mener au cours de cette soirée, mais plutôt sur le dessert. Après tout, les mots et les idées marquent l'instant et sont plus mémorables lorsqu'ils sont spontanés, alors que le dessert devait être choisi avec minutie. Ce que j'aimais les desserts, tellement que j'en rêvassais presque. Je divaguais dans notre immense maison, vêtu d'une robe classique noir et d'une paire de talon, alors que mes songes s'énamouraient d'une envie de chocolat persistante. Sifflotant avec gaieté dans mon salon, j'attrapais téléphone et sac à main avant de jeter un coup d’œil à l'horloge. En retard, comme le lapin d'Alice au pays des merveilles. Même si j'avais plus les épaules d'Alice, j'avais un petit retard impoli et me voilà lapin de notre situation. Pressant le pas, je déposais un bisou sur la joue de ma colocataire / meilleure amie d'Eleanore, lui adressant par la même un sourire resplendissant, pour ensuite m'enquérir de mon chauffeur du soir. Je grimpais en voiture et me laissait conduire jusqu'à la destination que m'avait indiqué Jayan par texto. Merveilleux, à peine un pas hors de la voiture que j'étais déjà assaillie par les flashs. Mes lèvres se blottirent dans un faible sourire, tâchant pour la forme de ne pas être agacée le moins du monde par autant de foule se ruant à ma rencontre. Consciente de ne plus pouvoir prôner une ponctualité parfaite, je décidais d'éviter les séquences '' pauses et signatures '' et de tracer tout droit jusqu'au point d'horizon que je me fixais. L'enseigne du restaurant se dessinait non loin de là et par miracle, la foule se dissipa au gré de mes pas, me laissant gambader plus librement vers le point de rencontre tant attendu. J'essayais de me remémorer, dans mes derniers instants de solitude, la dernière fois que nos chemins s'étaient croisés. L'éternel brouillard barrait la route à mes souvenirs, j'avais beau me creuser les méninges, concentrer mes pauvres neurones sur le visage de Zéphyr que j'espérais apercevoir dans mes songes plus clairement qu'au gré de mes pas qui me rapprochait de lui, je n'en recevais rien de plus que de l'ombre, du néant absolu. La vie était ainsi faite qu'il ne me restait rien en mémoire de notre dernière entrevue et que j'allais devoir composer avec le naturel, à cloche pied. La bise solennelle alors que nous prenions place, je lui adressais mon éternel malicieux, ne sachant me dépêtrer de mon air angélique. Croisant les jambes au-dessous de la table, sa première supplique aida mon sourire à s'intensifier plus, même si je n'en restais pas moins sur mes gardes. Dieu seul sait ce que notre dernière rencontre nous a apporté, ce que j'ai pu dire ou faire, l'improbable comme le probable est de mise. « .La jalousie est une preuve d'affection, j'achète !. » m'exclamais-je, enchantée. Oui, l'affection, j'aime ça. J'aime que les gens m'aiment – ou du moins me portent une affection, même minime - , je n'ai pas honte de le dire et si je pouvais, je le crierais de toutes mes forces. Si le reste du monde se sentaient parfois honteux de dire qu'ils aimaient et veulent être aimé en retour, alors j'étais une de celles qui ne se conformeraient jamais au reste de l'univers. Et chaque petite preuve d'attention que l'ont m'apportait, je la saisissais et la conservait en mémoire, si un jour j'en venais à me dire que personne ne m'appréciait. Je me rappelais ces moments-là et souriais dans mon désespoir, bien que ces apparitions ne soient encore rares, bien heureusement. Joie de vivre appliquée sur mes traits de poupées, je contemplais le Zéphyr me servir ses éternels airs charmeurs à volontés. Pas changé d'un pouce celui-ci. Que c'était bon d'être de retour à la maison. « .Mais pas de quoi être jaloux, allons Zéphyr, pas de ça entre nous. » dis-je d'une traite, attribuant à ma supplique un sourire entendu et on ne peut plus malicieux. Un beau jeune homme aurait pu croiser mon chemin lors de mon aller, je m'en serais remise. Je n'étais pas de celles qui gloussaient lorsqu'elles se font aborder en pleine rue, heureusement sinon je glousserais à volo' toute la journée durant. Par contre, j'étais de celles qui envoies les trop entreprenant sur les roses, de fait, pas de fan masculin encombrant croisé entreprenant pour la Reagan ce soir. « .Je vais bien en effet, merci. » répondis-je sobrement, avant de lui offrir mon plus beau sourire. Les compliments marchaient, surtout sur moi, évidemment. Il y a celle qui réponde d'impolitesse et d'égocentrisme devant quelques belles paroles, par un '' Je sais '' par exemple. Et puis il y a moi, qui prend les compliments comme des mots doux. Il ne mentait pas lui. Du moins, j'avais souvenir qu'il ne m'avait jamais menti, même si ses phrases sous entendait toujours une sorte de drague féroce que j'offrais au charme européen, bien ce que dernier n'ait aucun effet sur moi. Mais être bon dragueur ne signifiant pas être bon menteur, automatiquement s'entend, je décidais que mon sourire lui sous entendrait que ses compliments étaient accueillis avec plaisir. « .Et merci pour les compliments, c'est toujours plaisant à entendre. Je te retourne tes attentions, tu es resplendissant. » dis-je poliment, appuyant la pointe de mon visage dans la paume de ma main. Installée, prête à débuter une soirée placée sous le signe des retrouvailles, je m'armais de toute ma gentillesse et, mais surtout, de toute ma spontanéité. Elle au moins sauverait mes apparences trompeuses. Car même si je souriais et débitait mon bonheur de vivre à tous les passants, je n'en restais pas moins effrayées. J'avais oublié beaucoup des choses et l'appréhension de l'inconnu me terrifiait parfois. Zéphyr était en soit une nouvelle épreuve à mes yeux, que je voulais absolument passer sans encombre. « .Ta mère et mon frère se sont surtout associés pour orchestrer cette rencontre, pour ma part je n'ai rien demandé. » corrigeais-je, aussitôt qu'il eut terminé sa phrase. Bah tiens, toi et tes sous-entendus mon gros, vous n'avez pas fini de rythmer ma soirée. Et voulant toujours rétablir la vérité, je justifiais à tour de bras. « .Tu sais, il paraît que je ne suis pas assez grande pour m'occuper de moi, alors une vieille connaissance dans les parages, c'est toujours rassurant pour mon frère. » maugréais-je, mimant mon frère et ses grands airs de protecteur à la con. Lui, Ethan, même combat. Tous à me courir derrière pour que je sois toujours accompagnée et pas de n'importe qui, sous radar et prête à être interceptée par hélicoptère si jamais je me coupais le bout du doigt avec une feuille de papier. Poussant un soupir, je haussais les épaules. Allons Reagan, ce n'est pas grave, cela prouve qu'ils t'aiment et ne veulent que ton bien. Même si en quelques sortes, ils m'empêchaient de vivre comme je l'entendais. « .Déçu de savoir que je ne mourrais pas d'envie de te revoir au point de supplier ta maman ?. » sifflais-je, moqueuse. Décidée à reprendre sur une note plus légère, plus joyeuse, je misais alors sur un sujet qui, j'étais sûre, allait faire mouche. « .Toi et ton éternelle tête de dragueur ! Bizarrement, cela m'avait manqué. » dis-je, inquisitrice, feignant de toiser ses traits, calquant mes attitudes sur les siennes. Et vas-y que je te scrute d'un regard de ténébreux dragueur, un sourire d'adonis au bord des commissures, la totale. Je me moquais un peu, certes, mais mignonne, on me pardonnait tout. Sur ses traits, je retrouvais un peu de mon enfance, de mon adolescence aussi. Et plus je le regardais, plus j'avais espoir que ma vie passée me revienne un peu en mémoire. Néanmoins j'avais beau forcer, le regarder, rien. Niet. Nada, le vide. Me pinçant les lèvres, j'optais pour une autre tactique. « .Alors, quelque chose de croustillant à m'apprendre Princeton ? Que je me tienne au courant de ce que rythme et a rythmé ta vie au cours des derniers mois. » pour ne pas dire année, car j'oubliais cinq ans de mon existence, donc tout naturellement de la sienne. Néanmoins timide de demander les détails afin de racoler peut-être mon passé et le sien, sachant que forcément je l'avais vu au cours des cinq dernières années, je préférais me cantonner aux derniers mois. Pas à pas, cela irait mieux, peut-être qu'avec un peu de chance, il n'y verrait que du feu. Tiens, je n'ai toujours pas choisi mon dessert !
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MessageSujet: Re: A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr EmptySam 29 Sep - 16:53

En un sens, ce dîner, et même toute cette soirée, était bizarre sans réellement l'être. Certes, ils étaient sortis ensemble, et certes, leur rupture n'avait pas forcément était des plus amicales, mais, c'était il y a maintenant, de nombreuses années et l'on pouvait dire qu'il devait bien y avoir prescription, puis, la demoiselle avait été très franche avec lui, elle allait à Berkeley avec tout ce que cela signifiait, et lui ne pouvait pas lui en vouloir et de toute façon, il aimait la franchise plus que tout, et même si cela ne fait jamais plaisir qu'une femme veuille rompre avec lui, il pouvait très bien comprendre ses raisons. Et c'était pourquoi, au jour d'aujourd'hui, il considérait la demoiselle comme une amie, cela ne lui faisait pas bizarre de passer du temps avec elle, mis à part le fait qu'elle était toujours suivie par une tonne de paparazzis, et que, maintenant qu'il avait une petite-amie, c'était assez déplaisant de se retrouver sur la couverture d'un magazine, en tête à tête avec une autre, cela allait sans dire. Et c'était, aussi, la raison pour laquelle le milanais avait du prévenir sa parisienne de petite-amie, qu'il dînait avec une rock-star, ouais, rien que cela. Puis, de toute façon, quoi qu'il en soit, le Princeton n'avait tout simplement pas le choix, alors, quitte à passer une soirée avec une charmante blonde, autant que ce soit avec plaisir, c'était tout bonnement d'une logique implacable. En y réfléchissant à deux fois, Zéphyr ne savait pas réellement depuis quand il n'avait pas passé une soirée comme celle-ci avec Reagan, la belle, le douce Reagan. Malgré une mémoire à toute épreuve, qui pouvait presque rivaliser avec celle de Sheldon Cooper, il ne savait pas replacer cette dernière soirée, et, perfectionniste qu'il était, cela le gênait et l'agacait, mais, désormais à table, ce qu'il devait faire était se concentrer sur sa compagne du soir, et ne pas penser au reste. Excepté Thaïs. Passant une main dans ses cheveux noir de jais, il ne pouvait s'empêcher de plonger son regard dans les yeux de la belle anglaise. Ils se connaissaient depuis tout petit, et c'était certains que le jeune homme avait pris ses aises et ses habitudes, depuis le temps, avec la native de Liverpool, mais pourtant, il avait l'impression de ne pas être en face de Reagan, du moins, pas la Reagan avec qui il était sorti il y a trois ans désormais, c'était une impression assez étrange qu'avait Zéphyr à cet instant précis, mais, il fut rapidement ramené à la réalité, et sorti de son songes, par la réponse de la demoiselle. Il savait user des mots mieux que quiconque, il était un beau parleur et un grand orateur, et ce depuis des années, grâce à l'éducation qu'il avait reçu depuis sa plus tendre enfance, sans laquelle il ne serait jamais devenu le séducteur qu'il était, aujourd'hui. « N'achètes pas, je te l'offre. Puis, qui a bien pu dire que je n'avais pas d'affection pour toi ? » Car cette personne était un menteur ou une menteuse, car, si le jeune homme n'avait pas apprécié leur rupture, il gardait pourtant une vraie tendresse pour elle, qui pouvait se targuer d'être dans le cercle très fermé des vraies ex petites-amies, celles qui avaient réussi à ne pas le lasser au bout d'un mois, cercle qu'elle formait avec Tyler et Cadence. Puis, avant d'être l'ex petite-amie, elle était aussi et surtout une très vieille amie, une amie d'enfance, dont la mère était très proche de celle de l'italien. La jalousie était un sentiment que Zéphyr ne connaissait pas réellement, enfin, il n'aimait pas voir les filles avec qui il sortait, passer du temps avec d'autres hommes, mais, il n'était pas excessivement jaloux, dans la mesure où, pour lui, il était inconcevable que sa petite-amie le trompe, qu'elle s'appelle Cadence ou Thaïs. « Je parlais au conditionnel, ma belle, il me faut plus qu'un retard pour être jaloux.» Lâcha-t-il, sourire léger mais pour le moins carnassier, sur les lèvres. Elle allait bien, dans le meilleur des mondes, certes, mais le jeune homme n'arrivait pas à s'enlever de la tête, qu'à ses yeux, elle avait réellement l'air d'être différente, il ne savait pas en quoi, physiquement elle n'avait pas changé, pas fondamentalement du moins, mais dans sa façon d'être, de parler, de bouger, elle semblait avoir changé, ou même mieux, elle semblait être la Reagan qu'elle était plus jeune, avant d'être célèbre. Pas qu'elle avait pris la grosse tête avec sa célébrité, non ce n'était pas son genre, mais, elle avait changé durant cette période, et là, c'était comme si ces changements l'avaient quitté. C'était réellement étrange. « Si tu vas bien, alors, tout va bien, tu m'en vois ravi.» Pour un séducteur comme Zéphyr, Reagan était une perle, tout simplement. Elle n'était pas du genre à prendre les compliments par dessus la jambe, ou les penser acquis dés le départ, de par une beauté qu'elle sait, détenir. Non, la blonde avait une façon bien particulière, bien à elle, de reçevoir les compliments, ceux-ci allant presque jusqu'à la gêner, ce qui disons-le, était charmant. Celui que l'on considérait comme un grand méchant, Milan Zéphyr Princeton, avait le don, depuis toujours, de s'attacher et même de se laisser attendrir, par les filles qui étaient aussi gentilles que fragiles, rien qu'à voir ses ex, cela se confirmait. Un compliment venant de Reagan, cela faisait toujours extrêmement plaisir, car comme toute belle femme, les compliments ne sont pas légion, justement, pour ne pas leur retirer cette valeur et cette saveur particulière. « C'est bien pour cela que j'en use, ma chère, puis, crois-moi, c'est agréable de t'en faire. Et je te remercie aussi, cela me va droit au coeur.» Dit-il, léger, accompagnant ses mots d'un sourire, montrant à la demoiselle que ses compliments n'étaient pas tombés dans l'oreille d'un sourd, assurément pas. Elle avouait n'avoir rien demandé, très bien, ce n'était pas non plus son cas, ils étaient deux, donc. Puis, il fallait avouer que dans l'état actuel des choses, c'est à dire l'état de sa relation avec Thaïs, cela ne lui serait pas venu à l'esprit, comme une bonne idée, d'inviter la Lennon-Barckley à un rendez-vous, en tête à tête, cela semblait clair, car, même si Thaïs ne montrait pas vraiment de signes de jalousies, elle était une femme, et comme toutes les femmes, lorsque la situation se présentait, elle était jalouse. Et ca avait son charme. Il buvait ses paroles, concentré, et ne fut pas réellement surpris par ce qu'elle pouvait dire, il connaissait plutôt bien Jayan, et savait que celui ci était très souvent, sur-protecteur, ce qui semblait agacer un peu sa soeur, mais qui comprenait surement aussi qu'il avait ses raisons. « Soit, j'espère que d'être obligé de passer la soirée avec moi, ne te déranges pas outre-mesure, au moins. Et, puis-je savoir pourquoi tu ne saurais pas t'occuper de toi même ?» La question était posée, si quelque chose n'allait pas, elle allait bien devoir finir par le lui annoncer, ou bien, il finirait bien par le découvrir de lui même, elle le connaissait assez pour savoir à quel point c'était vrai. Si il était deçu qu'elle ne meurt pas d'envie de le revoir ? Non, cela ne l'étonnait pas réellement, elle savait qu'avec lui, ce n'était pas facile de savoir dans quel humeur il serait, et que dans une humeur exécrable, il était très loin d'être aussi charmant qu'il l'était, habituellement. « Non pas déçu, je ne suis même pas surpris, tu vois. Mais, de toute façon, cela ne change rien au final, nous sommes là, tous les deux, quel qu'en soit la raison.» Lâcha-t-il, sans grande conviction, avant de continuer, amusé par la demoiselle. « En quoi est-ce donc bizarre ? Tu sais, des tas de personnes paieraient des centaines de milliers de dollars pour avoir ce visage.» Lâcha-t-il, en riant. Il était un bel homme, il le savait et en jouait énormément, cela paraissait logique, mais cela ne l'empêchait d'apprécier à leur juste valeur, des compliments, surtout lorsque ceux ci venaient d'une belle femme. Ce qui avait rythmé sa vie. A vrai dire, si il devait tout raconter, premièrement, il faudrait plus d'une soirée, et deuxièmement, il ne savait même pas par quoi commencer. Il n'était pas sur que lui parler de ses histoires sentimentales était très approprié, et pas non plus sur que lui parler de Luca le soit non plus, alors, quoi dire, c'était une bonne question. « Oh, tu sais, je ne peux pas dire que ma vie soit très palpitante, quelques histoires par ci, par là, certaines plus importantes que d'autres, dira-t-on. Et, puis-je savoir, à mon tour, ce qui peut bien se passer dans la vie de la rock star que tu es ?»
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MessageSujet: Re: A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr EmptyVen 5 Oct - 18:08


❝.People help the people.❞
MILAN ZEPHYR PRINCETON & REAGAN JESSE BARCKLEY
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Je déposais d'un geste minutieux les plies d'une serviette en tissus sur le dessus de ma robe. Les jambes croisées, je m'amusais à dessiner les coutures de mon vêtement du bout des doigts. Mes saphirs scrutaient tout et n'importe quoi, l'esprit partout ailleurs, mais jamais sur notre intermède. Un coup de pinceau traça mes traits de timidité, là où je n'avais en rien de quoi être intimidée. Et je ne l'était pas, après tout j'avais l'habitude de sa présence. Les fragrances de mon enfance m'emportait vers un temps désormais révolu et encore lorsque je contemplais son visage, je pouvais redessiner de mémoires ses traits facétieux de l'époque. Zéphyr Princeton possédait l'un de ces minois dont je me rappellerais malgré les challenges de la vie, malgré ma mémoire défaillante surtout. Je déposais un regard bienveillant sur sa trogne, accueillant ses paroles affublée d'un sourire doux. Il avait une répartie dont peu pouvait se vanter, ainsi le prélude de sa supplique intensifia mon sourire vers l'amusement. La différence nos milieux, de nos éducations – bien qu'elles fussent toutes deux parfaites en tout point – se démarquaient lorsque nous échangions quelques mots, quelques regards. Il était sûr de lui, là où je me taisais d'humilité. Je soulevais les foules d'un chant céleste, là où il n'avait besoin que d'un regard pour faire plier le plus robuste des bois. Nous étions différent et j'appréciais sans difficulté nos disparités. Quant à savoir qui m'avait rapporté son absence d'affection à mes respects, la réponse restait simple à divulguer : personne. Ce n'était pas ce que j'avais voulu dire, ou bien il avait mal compris mes exclamations, ou bien il cherchait le mal là où il n'y en avait pas. Toujours est-il, mettre un point sur le i semblait inévitable. « .Personne, je n'ai pas dit que tu n'en avais pas. Mais un peu plus c'est toujours bon à prendre. » dis-je simplement, lui adressant un sourire guilleret, assorti d'un haussement d'épaule. J'avais toujours besoin de savoir que l'ont m'appréciais, n'aimais certes pas les démonstrations trop public, mais j'avais constamment besoin de savoir que l'ont me portait une attention, même si elle n'était pas particulière. Il devait en avoir l'habitude, depuis le temps. Dans le même cas qu'Ethan, nous étions francs fanfarons depuis l'aube de nos existence et jusqu'alors. Nulle besoin de dire que je dînais en compagnie d'un connaisseur. Peut-être même plus fin connaisseur que moi sur le sujet ''moi-même''. Après tout j'avais besoin de racoler cinq ans de néant là où il était à même de connaître ma vie privée sur le bout des doigts. Du moins, les grandes lignes. L'ont me disait qu'il valait mieux que je ne me souvienne pas, ou bien que je devais être seule à mener ma barque et qu'on ne devait jamais me mettre sur la voix du mystère éclipsé . Toutefois las de m'impatienter sur du vide, j'en venais à me demander si ce n'était pas mieux que je ne demande d'emblée à Zéphyr, quitte à lui expliquer mon histoire, s'il n'était pas déjà au courant. Visiblement pas. D'habitude, ils me regardaient tous avec une attention particulière, presque de la pitié. Pourtant lui, il n'en était rien. Le traditionnel et magistrale Zéphyr. Pour mon plus grand plaisir. « .Dommage, la jalousie c'est mignon, lorsque c'est bien dosé. » intimais-je avec malice. Si certains se plaisait à dire que la jalousie était un vilain défaut, pour ma part il n'en était rien. Jalousie bien dosée est preuve d'amour flagrant, ou du moins de tendresse, d'estime at least. Enfin l'humour était bel et bien au rendez-vous, preuve en était, nous déblatérions d'emblée sur une jalousie qui n'existait que dans les contes. Nous étions amis, amis avec une électricité certaine, mais amis tout de même. Du moins si cela n'avait pas changé depuis mon adolescence évadée, qui sait ce qu'il peut se passer en tant de temps. Ma carrière pouvait chambarder ma vie, public ou privée. L'imprévue scandait les lignes de mon existence, je m'attendais depuis mon rétablissement partiel à tout, le bon comme le moins bon. « .Tous le plaisir est pour moi. » répondis-je simplement, agrémentant mes mots de jovialités. Bien, tu es normalement constitué mon Zéphyr, tu aimes les compliments, tout comme moi je sais les apprécier. Tous le monde est très heureux de se complimenter, c'est merveilleux, passons à autre chose. Ses regards séducteurs, son timbre suave me faisaient sourire plus que de raison. Non pas qu'il s'agissait de moue moqueuse, loin de là. Je souriais juste. Il me rappelait ce temps révolu où nous dansions ce genre de tango équivoque, sans aucune prétention et où les compliments se fondaient dans les usages. En découle mon envie, même sommaire, de passer du temps en sa compagnie. Car même la main en peu, soit beaucoup, je lui faisais la conversation avec un entrain et une réjouissance sans pareille. « .Non, sinon tu penses bien que je serais passé outre mes consignes et aurait déjoué les plans du frère. » répondis-je instinctivement, sans réfléchir, armée de toute ma spontanéité. Oui, parfois il m'arrive de troquer raiponce pour rebelle, surtout lorsqu'il s'agit de m'échapper d'une égide fraternelle et parentale un peu trop envahissante à mon goût. « .Famille sur-protectrice, ce n'est pas une nouveauté. Et depuis la fusi.... » Le dernier mot obstrua ma gorge, ma respiration. Je n'avais que de vagues souvenirs de cette nuit-là, si ce n'est quelques visages, dont certains avaient des noms enfouis dans les ténèbres. Baissant le regard, je décidais de m'armer de courage. Allons Reagan, c'est fini maintenant. Si je cherchais à passer outre les jugements et les questionnements de Zéphyr, je venais de m'enfoncer une épine phénoménale dans le pied. « .Depuis la saint-valentin, mon frère n'a plus confiance en personne. Excepté en toi et quelques rares, visiblement. » dis-je simplement, mes prunelles détaillant les plies de ma robe avec méticulosité telle que deviner mon malaise n'était désormais plus d'une grande difficulté. Évoquer la fusillade définissait la mauvaise idée, toutefois apprenant de mes erreurs, je me promis secrètement de surveiller mes paroles au gré de la conversation, quitte à tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant que la bêtise ne s'en échappe. Néanmoins, monsieur l'amusant me rappela que l'égocentrisme avait parfois son lot de d'humour. Du moins, je prenais cela sur le ton de l'humour, bien qu'au fond je fus intimement convaincue qu'un grand fond de vérité savourait ses propos et que sa beauté n'avait aucun secret pour le propriétaire d'un visage aussi gracieux. « .Vantard va. Tu es trop sûr de toi, fais donc preuve d'humilité un peu. » conseillais-je, sans pour autant réellement me prendre pour une conseillère beauté hors pairs. Sourire taquin sur le bord des commissures, j'en venais même à le gratifier d'un rire bref, signifiant que je l'embêtais seulement. Et puis, nulle besoin de propager sa bonne parole, là où le reste du monde était là pour lui affirmer qu'il possédait une beauté sans égale. Ses prunelles bleus jouaient avec les miennes dans le jeu de savoir qui offrait le Pacifique à ses pairs et seul le blond de mes boucles contrastaient avec l'ébène de ses mèches. Nos rires joints dans une mélopée harmonieuse, les banalités d'usages agrémentèrent nos éclats de bienséances. La pointe de mon visage jusqu'alors reposant dans ma paume se redressa alors que j'affichais un air faussement suspicieux. « .Certaines plus importantes que d'autres ? Approfondis allons ! J'ai toute ma soirée et il m'est difficile de croire que tu n'as rien d'intéressant à raconter. Après tout, un tas de personnes paieraient des centaines de milliers de dollars pour avoir ce visage ! Impossible que tu n'aies pas une vie palpitante. N'essaye pas de m'arnaquer !. » Un flot de mots adroits enfuis de mes lèvres de poupées. Je mourrais d'envie qu'il ne commente un peu sa situation. Qui sait, peut-être que cela le mettrait sur une voie intéressante, qui trouverait grâce à mes yeux. Un sujet de conversation qui me mènerait tout droit vers des songes passées, où ma mémoire se raviverait au détour d'un mot ambiguë ou deux. « .La musique, les concerts, le tour du pays, les promotions, les photographes hystériques et tout ça, la routine extravagante de la rock star. » éludais-je rapidement. Ma vie était certes palpitante, plus que celle du commun des mortels, toutefois on en revenait beaucoup aux mêmes rituels. Voyage, concert, voyage, maison, voyage, interview, voyage. L'intéressant intervenait d'un côté plus privé, encore que ma vie était bien plate dernièrement. Sortie de la rencontre d'un certain Eynsford bien difficile à comprendre, mais si plaisant à côtoyer, bien entendu. « .Côté vie privée, j'ai repris mes études à la fin de l'année dernière à Harvard. Mais arriver en fin d'année, inutile du coup j'ai quitté Harvard pour venir me ressourcer en Californie. J'ai réaménagée ma maison pour accueillir mes deux meilleurs amis et mon frère ne devrait pas tarder à rejoindre de nouveau les bancs de Berkeley. » dis-je d'une traite, sans fioritures. Nulle besoin de s'attarder sur les détails, les grandes lignes étaient bien suffisantes. Après tout même si la célébrité cajolait ma vie, niveau vie privée j'étais aussi ennuyeuse que n'importe qui. « .Chaque chose à sa place, comme tu peux le constater. » soupirais-je. Je rêvais d'aventure, je rêvais de palpitant. Et même si j'avais de l'aventure et du palpitant, j'avais envie d'une véritable histoire. Une qui rythme le cœur plus qu'il ne rythme le corps. Voyager c'est beau, être transportée d'émois c'est mieux. Malheureusement pour moi, l'aventure semblait m'échapper un peu plus tous les jours.
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MessageSujet: Re: A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr A life is not important except in the impact it has on other lives • reagan&zéphyr EmptyDim 28 Oct - 11:30

Il fallait bien avouer que pour le jeune homme, la situation n’était pas des plus simples. Lorsque l’on est en couple, depuis peu, et que l’on est pas réellement un expert en la matière, il y a tout de même une chose que l’on sait, normalement. Les petites amies n’aiment pas les ex petites-amies. C’était un fait avéré, et ce dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent du temps. Alors, il fallait bien se douter que de devoir dîner et passer la soirée avec Reagan, son ex, alors qu’il était sur que Thaïs avait déjà assez peu confiance en lui, ce n’était pas une très bonne idée. Mais, il n’osait pas refuser quoi que ce soit à sa mère, sous le prétexte qu’elle avait eu une vie difficile, en perdant son mari très jeune et en consacrant sa vie à son fils, Milan Zéphyr Princeton. Si passer une soirée avec une ex n’est pas mal, en soi, le fait est que passer une soirée avec une ex qui s’avère être une rock-star connu dans le monde entier, c’est loin d’être une bonne idée, étant donné que c’était littéralement se jeter dans la gueule du loup, incarné ici par un grand nombre de paparazzis. Au moins, le seul réconfort que pouvait bien y trouver l’italien, c’était qu’il était très photogénique, et que tout le monde le remarquerait. Bien maigre réconfort. Mais il outrepassa rapidement ses pensées incertaines, pour se reconcentrer sur l’anglaise. Elle était son opposé, assurément, il ne fallait pas être bien malin pour le voir. Ses cheveux noirs de jais dans lequel sa main droite passa, un court instant, était clairement l’opposé de boucles blondes qui descendaient le long des épaules de la belle. Et les comparaisons étaient multiples, dans cet ordre d’idée, et sans oublier leurs caractères différents. L’humilité et le calme de la sigma faisaient face à l’impulsivité et le total manque de modestie de l’alpha. Mais, malgré ces différences qui étaient flagrantes, cela n’avait empêché les rapprochements dans le passé, bien au contraire, cela les avait attisé plus que de raison. Plus jeunes, ils s’étaient cherchés, l’un l’autre, jouant avec les limites, d’abord en embêtant l’autre jusqu’à ce que celui-ci dépasse les limites, enfantines, de leur relation, puis plus tard, par le jeu de la séduction, en testant les limites de l’adversaire. Car la séduction était un jeu, auquel Zéphyr était passé maître en la matière, et où il ne pouvait s’empêcher de tout faire, en utilisant tous les moyens à sa disposition pour faire craquer l’autre. Et vous savez ce qu’est le pire ? Il réussit. Toujours. Puis, un jour, les limites s’étaient envolés, ils avaient décidé de passer à la vitesse supérieur, et ce jusqu’à se mettre en couple, même, ce qui était très rare pour le milanais. Très très rare. Mauvais calcul. Cela ne dura pas. Il dut rentrer à Paris pour les études, décida de ne pas sacrifier un an d’étude pour passer cette année avec elle, dans la mesure où il savait éperdument qu’elle n’était pas et qu’elle ne serait jamais amoureuse de lui, et que de toute façon, les relations sérieuses n’étaient définitivement pas le truc de l’italien. Sa tendresse à l’égard de la blonde, pourtant, était resté intact. Bizarrement. « Sache, ma chère, que mon affection à ton égard est intact. Et sache aussi, qu’elle est rare. Je n’irais pas jusqu’à dire que tu es privilégiée, mais presque..» Lâcha-t-il, enjoué, accompagnant ses mots d’un sourire qui se voulait carnassier sans pour autant être tranchant. Le regard, les sourires, les mimiques, Zéphyr maîtrisait tout cela d’un main de maître, ce que beaucoup de jeunes femmes avaient appris à leurs dépens. L’italien n’était pas homme à se laisser marcher sur les pieds, et quelques peu machiste sur les bords, encore moins par une femme. Il acceptait de faire des concessions, mais pas qu’on essaie de le mettre sur le fait accompli, pas du tout même, cela l’exaspérait au plus haut point. Lorsqu’il disait quelque chose, sa parole était d’or, et lui répondre par la négative, était souvent un signe annonciateur d’un sale quart d’heure, qu’allait passer l’imprudent. Quiconque le connaissant bien le savait, un nouveau venu devrait être rapidement mis à la confidence. Il ne faut pas énerver le milanais. Like, ever. La jalousie était un sentiment pour les faibles, selon lui, dans la mesure où celle-ci était ce que l’on ressentait quand on avait peur, et lui, n’avait peur de rien ni de personne. Même pas de sa chère alpha ? Si. A chaque instant. Il n’avait jamais ressenti cela pour personne, et c’était la raison pour laquelle il avait vraiment besoin de garder ce sentiment pour lui. Il ne ressentait pas de jalousie, simplement de la peur, qu’un jour, il lui arrive quelque chose. Si un jour, elle le quittait pour un autre, et était plus heureuse en sa compagnie, il ne la blâmerait pas. Il n’était pas si égoïste, au fond. « Pour être jaloux, il faut être méfiant envers les gens en qui on a confiance. N’ayant pas une pleine confiance dans beaucoup de personnes, tu imagines bien qu’il m’est difficile d’être jaloux.» Il ne voulait pas être jaloux, être faible, c’est pour les autres. Il était Milan Zéphyr Princeton, et c’était là tout ce qui importait. « J’imagine bien, oui, et je suis flatté que tu apprécies ma compagnie, je peux dire que c’est aussi mon cas.» D’un côté, sa famille sur-protectrice, de l’autre, une mère qui voulait à tout prix caser son fils avec la fille d’une de ses plus anciennes amies, sans même penser à demander si l’italien avait, ou non, déjà quelqu’un dans sa vie. Et le fait était que oui, aussi bizarre cela puisse paraître, Zéphyr avait bel et bien une petite amie, et à priori, cette fois-ci, cela s’annonçait comme du sérieux, même si cela restait assez récent, entre eux. Bizarrement, il fut aussi bloqué la blonde par les mots de celle-ci. La fusillade était un mauvais souvenir, pour tout le monde, pour certains plus que pour d’autres, et apparemment, Reagan était dans ceux qui avaient été très touchés par ce drame, et c’était surement la raison pour laquelle ses mots avaient un peu de mal à sortir de sa bouche. Savoir que Jayan Peerson-Barckley lui faisait confiance, well, il fallait dire ce qui est, cela ne lui faisait ni chaud ni froid, il n’avait jamais été un très grand ami de l’epsilon, et même si il le trouvait, aux abords, sympathique, l’envie de mieux le connaître ne lui venait pas forcément à l’esprit. Avoir comme ami le frère d’une ex, à vrai dire, ce n’était pas dans les habitudes de la maison, même si, il y avait l’exception qui confirme la règle, Nattéo, son meilleur ami, le frère de sa petite-amie. « Je suis donc une personne de confiance, apparemment. Enfin, je le comprends un peu, ce n’est facile pour personne.» Lâcha-t-il, sur un ton détaché, presque comme si il n’avait pas vécu cet événement. Histoire de détendre une atmosphère devenue pesante à l’évocation de ce sujet, pour le moins délicat, le jeune homme lâcha quelques mots, qui eurent pour effet d’arracher un bref rire à la demoiselle, qui l’intima de faire preuve d’humilité, ce dont elle faisait preuve à longueur de temps, et qui faisait défaut à Zéphyr depuis toujours. Il n’usait pas de faux semblants, en parlant de lui, en quoi serait-ce faire preuve d’humilité de ne pas dire qu’il était beau ? Il l’était, et se savait beau, autant s’en vanter. « Tu devrais savoir que ce n’est pas dans mes habitudes, et que ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer, Reagan.» Parler de sa vie privée, lorsque celle-ci était sérieuse, il fallait avouer que ce n’était pas quelque chose qu’il appréciait sincèrement, il était plutôt secret dans la nature des relations qu’il pouvait entretenir avec les femmes, encore plus avec ses -rares- petites-amies. Mais, pourtant, il se lança dans la confidence. « Disons que je sors avec une personne, depuis peu de temps, et à vrai dire, je ne saurais pas vraiment l’expliquer ou raconter ce qui se passe, entre nous. Disons que c’est une belle personne, et que j’apprécie particulièrement sa compagnie. J’ai peur que tu ne doives te contenter de cela.» C’était fort, ce qu’il y avait entre Thaïs et Zéphyr, et lui avait un peu de mal à expliquer leur relation, sincèrement, tout ce qu’il savait, c’est qu’avec elle, il était bien, mieux qu’avec qui que ce soit d’autre. Et c’était la seule chose intéressante à dire à ce propos. Il l’écoutait, sans pour autant être fasciné par ses propos, étant donné qu’il était déjà au courant de la plupart d’entre eux, sa mère l’ayant mis au parfum, quelques heures auparavant, mais pourtant, cela rendait directement mieux et plus clair venant de la blonde. « C’est une bonne chose que tu sois revenue, voir des visages connus, ca fait toujours plaisir. Pour la meilleure amie, une La Tour Dubois, disons que tu ne fais pas les choses à moitié, surtout si elle ressemble de près ou de loin à sa sœur.» répondit-il, en pensant à ce qu’il avait bien pu entendre sur la dénommée Eleanore. Mis à part ces liens de parentés, et quelques banales rumeurs parlant d’elle et d’un dénommé Keyllan -what up-, il ne savait rien, et c’est la raison pour laquelle il se reconcentra rapidement sur l’anglaise. Il avait parlé de sa vie privée, elle allait devoir en faire de même, on n’arnaque pas facilement un Princeton, encore moins l’alpha. « Et ne me fais pas croire que ce joli minois ne connaît pas les déclarations ardentes d’un amoureux transi. Une si jolie demoiselle, courtisée par aucun homme, sérieusement, Lennon-Barckley, tu ne me feras pas croire cela une seconde plus !» Intima-t-il, amusé, à son tour.
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