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« On est nez à nez, les yeux dans les yeux, quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse

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MessageSujet: « On est nez à nez, les yeux dans les yeux, quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse « On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse EmptyMar 3 Juil - 18:14



« Où sont passées ces clés, encore ?! » Fouillant dans la poche de son pantalon en fronçant les sourcils, son portable bien calé derrière son oreille, en plein discussion d'affaires, le professeur de commerce international commençait à s'impatienter. Il était déjà en retard, de plusieurs minutes. Or, le milliardaire avait l'habitude d'être ponctuel, quelque soit l'objet de son rendez-vous. Heureusement, le client n'était pas encore arrivé. Il l'avait justement au téléphone, et ce dernier était apparemment coincé en plein embouteillage. 14H00. Tout le monde se rendait au boulot, rien d'étonnant. Lui avait fini sa journée. Sa demi-journée plutôt puisqu'il travaillait à l'Université de Berkeley à temps partiel, en raison de sa vie professionnelle, de son statut de chef d'entreprise. « Ah, les voilà ... » « Oui, le marché n'est plus ce qu'il était ...en effet ….je suis entièrement d'accord ...et ...excusez-moi, puis-je vous rappeler ? » Son regard venait de se porter sur une ombre qui venait de bouger près de sa voiture. Une minuscule petite chose qui lui souriait de toutes ses dents tandis que l'homme d'affaires avait déjà les sourcils froncés. « Oui, c'est cela. A tout de suite. Louna, qu'est-ce que tu fais ici ? Je t'ai déjà répété cent fois que tu ne devais pas quitter l'école sans ma permission. Tu es venue à pied ? » Ne sait-on jamais, au cas où la fillette avait en plus décidé de faire du stop. Son père avait insisté plus que de raison sur le fait qu'elle ne devait ni parler, ni écouter un inconnu, même celui qui lui offrirait des bonbons. « Lou ? » Sa voix était grave, son regard inquiet. Il espérait vivement que sa réponse soit négative. Quoiqu'il n'était pas plus rassurée de la savoir parcourir plus d'un kilomètre sur ses petites jambes. Non pas parce qu'elle manquait d'endurance, mais une gamine de 6 ans toute seule en pleine rue ...même si son père lui avait appris les règles basiques à respecter lorsqu'il n'était pas là, à respecter le code de la route, ne pas passer au vert etc ...il n'empêche qu'il s'inquiéterait toujours de sa petite princesse. Encore plus lorsque l'on sait qu'il était assailli par les journalistes à toute heure du jour, et jusqu'à ce qu'il s'en occupe personnellement il y a quatre ans de cela, de la nuit. « Tu sais que je ne veux pas que tu rentres seule, Louna. » répéta son paternel l'air furieux en claquant le coffre de sa voiture. « Et Alfred, il doit être mort d'inquiétude ! » Le majordôme avait en effet pris l'habitude de venir chercher la jeune châtelaine lorsque son père ne pouvait faire autrement.

Quoiqu'il en soit, heureux de revoir sa fille qu'il n'avait pas pu embrassé de la journée du fait qu'il ait quitté le château alors que le soleil n'était pas encore levé, James poussa un profond soupir, déposant sa valise de travail sur le siège passager, avant de se baisser pour prendre sa fille dans ses bras et d'embrasser ses joues avec une profonde tendresse. Nul doute que loin de l'homme froid et mystérieux dont les étudiants avaient l'habitude, il était un père attentionné et surprotecteur. « Bon, ça ira pour cette fois. Mais ne recommence pas, d'accord ?! Je vais appeler Alfred pour éviter qu'il ne nous fasse une crise cardiaque et qu'il vienne te chercher ici. … Et non chérie, je ne peux pas aller à la fête foraine aujourd'hui, je te l'ai déjà dit. J'ai un important rendez-vous d'affaires. Je rentrerai tard. » ajouta aussitôt le business man en sachant pertinemment que, faute d'avoir son père pour elle toute seule à longueur de temps, sa fille lui réclamait toujours de passer plus de temps à ses côtés.
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MessageSujet: Re: « On est nez à nez, les yeux dans les yeux, quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse « On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse EmptyMar 3 Juil - 22:51

Une nouvelle journée touchait à sa fin à l'école primaire. Enfin, une journée raccourcie par une maîtresse prise d'une gastro-entérite foudroyante. Un des désavantages à travailler avec des enfants qui représentent également des boules de microbes sur patte. Ainsi, tout le monde avait été prié de venir chercher ses enfants après le périscolaire de l'heure du repas de midi. Mais une petite tête blonde faisait de la résistance. Elle n'avait aucune envie de passer l'après-midi toute seule, dans son château, aussi grand qu'il soit. L'école était pour elle un moyen de s'évader de son quotidien mine de rien assez solitaire. Même ses nombreuses poupées, jouets, poneys et même la présence d'Alfred ne suffisaient pas à combler le manque d'affection de la fillette. C'est donc cramponné de toutes ces forces, le yeux rouges, qu'elle refusait de capituler à abandonner la salle de classe. Et Alfred ne pointait pas le bout de son nez, n'ayant même pas décrocher le téléphone à l'appel paniqué de la directrice. A présent, la petite Louna devenait tout doucement l'attraction de toute la classe et de tous les parents réunis. Enfin, une des mères vint s'agenouiller à côté de la fillette et pose tendrement une main sur son épaule. « Tu veux venir jouer à la maison avec Emilie ? Vous êtes copines toutes les deux non ? » La deuxième fillette hocha vigoureusement de la tête, apparemment ravie de la proposition que venait de faire sa maman. Louna releva ses yeux bleus plein de larmes, semblant hésiter, avant de sourire faiblement et d'approuver à son tour d'un mouvement de tête. Une après-midi avec une copine, c'était bien mieux que de se retrouver seule. Elle sécha ses larmes avant de prendre la main tendue de la femme et de les suivre jusqu'à la voiture. « Tu as le numéro de téléphone de ton papa ? On va quand même le prévenir pour ne pas qu'il s'inquiète. » Elle approuva à nouveau. « Oui c'est dans mon carnet dans mon sac. Mais le téléphone de Deidi, il est tout le temps occupé. » La mère composa rapidement le numéro sur son cellulaire et les paroles de la fillette se révélèrent justifiées puisqu'elle tomba directement sur la messagerie. Après avoir laissé un message, la femme fit monter les deux enfants dans l'auto, déjà occupées à se taquiner en riant aux éclats. L'après-midi allait s'avérer sportive. Le véhicule arpentait les rues et la petite Louna était très occupée à dessiner de petits motifs à l'aide de buées sur sa vitre au moment même où elles contournaient l'université de Berkeley, le lieu de travail du paternel quelques demi-journées par semaine. Les yeux bleus de la demoiselle s'écarquillèrent alors qu'elle se mit à crier de joie. « C'est Deidi ! C'est Deidi ! Je veux le voir ! Je peux ? Il a fini le travail, il va à la voiture, je peux ? » Comment résister à la bouille d'ange de la gamine. La voiture s'immobilisa sur le bas-côté et déjà, la portière arrière s'ouvrit sur une petite fille plus surexcitée que jamais. Déjà elle courrait vers la voiture de son père sans prendre gare à la mère qui hésitait entre lui demander d'attendre et la laisser vagabonder. Mais Louna ne lui laissait pas vraiment le choix. Dès que la petite serait dans les bras de son père, la mère finirait par quitter le parking et la laisser aux soins paternels.
De son côté, Louna avait de toutes autres préoccupations. Cachée derrière la voiture, elle attendait de se faire repérer, persuadée de faire la plus belle surprise à son Deidi adoré. Toute souriante, elle trépignait d'impatience quand enfin, il la remarqua. Mais la réaction ne fut pas celle escomptée. Elle baissa les yeux, visiblement déçue et d'humeur boudeuse. Quand son père appela son prénom une nouvelle fois, elle releva sur lui son regard à la fois boudeur et inquiet de la punition qui pourrait lui tomber dessus. Décidément, Deidi n'était pas d'humeur aux surprises, persuadée qu'elle était rentrée seule et sans prévenir personne. « Je suis pas venue à pied ! J'étais avec la maman d'Emilie parce que la maîtresse, elle a la gastro-anthracite. Je sais pas ce que c'est, je crois que c'est quand on fait caca tout le temps alors elle est rentrée à la maison parce que c'est pas trop confortable à l'école. Mais j'ai rien fait de mal d'abord. » Elle boudait carrément à présent, pas vraiment ravie de voir son Deidi fâché pour une bêtise qu'elle n'avait même pas faite. Oui bon, peut-être qu'elle aurait dû attendre que la directrice prévienne Alfred mais c'est la maman d'Emilie qui avait proposé, ce n'était pas sa faute. Elle se laisse néanmoins être soulevée du sol et embrassée, passant même ses bras autour du cou de son papa et s'y blottissant autant que possible. Elle se redresse quand il lui parle d'appeler Alfred pour qu'il vienne la chercher. Aussitôt, elle adopte le regard de chien battu qui a tendance à faire craquer son père. « Oh non, s'il-te-plait Deidi. Je veux aller à la fête foraine avec toi, s'il-te-plait, s'il-te-plait, s'il-te-plait, s'il-te-plait. » Elle venait de rassembler ses mains en prière, tentant tant bien que mal de séduire son papounet pour qu'il l'accompagne sur les manèges. Mais à l'évocation du travail, elle reprend sa mine boudeuse et commence à s'agiter dans les bras de son Deidi, signe qu'elle souhaitait descendre du perchoir. Dès qu'elle touche le sol, elle croise les bras sur sa poitrine, les yeux emplis de larmes. « T'es méchant, tu aimes plus ton travail que moi. » Elle tourne des talons avant de se mettre à courir aussi vite que lui permettent ses petites jambes et d'aller se cacher derrière un banc un peu plus loin.
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MessageSujet: Re: « On est nez à nez, les yeux dans les yeux, quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse « On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse EmptyMer 4 Juil - 14:36


En entendant la fillette s’expliquer sur les raisons de sa présence ici, le père ne put s’empêcher de pouffer dans sa barbe, avant de retrouver son sérieux. Il ne fallait pas rigoler lorsque vous vous apprêtiez à donner un ordre à quelqu’un, ou à le punir. « On dit gastro-enthérite, chérie. Et oui, on peut l’évoquer comme cela, en effet. » Il n’y pouvait rien, c’était plus fort que lui, il avait fallu qu’il sourit une fois encore devant l’image que venait de représenter involontairement sa fille dans son esprit. Toutefois, il fronça à nouveau les sourcils lorsque Louna lui annonça être venue dans la voiture d’une certaine Emilie. Du moins, de la mère de certaine dernière. Ne croyez pas que James soit le genre de père à priver sa fille de contacts humains, bien au contraire. Même si le business man avait tout fait pour la dissimuler aux yeux des médias, notamment en la faisant passer – ce qui était toujours le cas actuellement – pour sa nièce afin d’éviter que la petite soit la cible de ces vautours de journalistes – James n’avait jamais empêché la petite d’avoir des amis. Sauf que n’importe quel parent savait qu’il était parfaitement illégal d’emmener un enfant qui n’était pas le sien, à moins d’avoir procuration du parent de ce dernier, ou d’être habitué à agir de la sorte, à l’intérieur de sa voiture. Sans compter que la mère l’avait déposé ici, dans ce parking, sans savoir si James s’y trouvait. Encore qu’il n’était pas difficile de deviner qu’elle avait dû le voir de loin et laisser ainsi sa fille quitter sa responsabilité pour aller le rejoindre. Qu’importe, il aurait deux petites choses à dire une fois qu’il emmènerait Louna à l’école le lendemain matin. En attendant, devant la mine boudeuse et l’air suppliant de sa petite princesse, le père avait peu d’alternative. Mieux que ça, il n’avait jamais su résister à sa bouille d’ange qui lui rappelait tant sa mère défunte. Voilà pourquoi il l’avait immédiatement prise dans ses bras pour lui faire un câlin, déposer un bisou sur ses joues rondes de petite fille, avant de la reposer au sol sitôt que l’enfant fut certaine qu’il ne changerait pas d’avis. « Non chérie, c’est impossible, je regrette. Et inutile de me faire ces yeux-là. » soupira James même si, par plusieurs fois dans le passé, Louna avait obtenu gain de cause justement grâce à ce regard de chien battu. C’est qu’elle commençait à être douée la traîtresse.

« T’es méchant, t’aimes plus ton travail que moi. » Interloqué, blessé par ses accusations, quoiqu’il garda une attitude pour le moins neutre - il en avait fait l’habitude depuis près de six ans- James resta figé pendant plusieurs minutes, rembobinant dans sa tête les paroles véridiques de sa fille. Du moins, il finit par découvrir qu’elle n’avait peut-être pas tout à fait tort. Depuis combien de temps ne l’avait-il pas emmené avec lui, ne s’étaient-il pas baladé ensembles sur les routes en écoutant de la musique des années 80, comme par le passé ? Trop longtemps. Alors, il la rattrapa, s’approchant en silence de la petite qui s’était réfugiée dans un coin. Ses bras l’enveloppèrent tandis qu’il la prit sur ses genoux. « Excuse-moi, Lou. J'admets que je t'ai un peu délaissé en ce moment mais ...ce n'est pas pour cela que tu dois croire que j'aime mon travail plus que toi. » Il soupire, et glisse son menton tout contre sa joue. « Ecoute, si tu veux, je vais essayer de terminer plus tôt à mon rendez-vous, et ensuite, on ira à la fête foraine, ça te va ?  Et je t'achèterai une immense barbe à papa pour me faire pardonner ? Qu'est-ce que tu en dis, chérie ?»
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MessageSujet: Re: « On est nez à nez, les yeux dans les yeux, quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse « On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse EmptyVen 6 Juil - 16:35

La petite s'assoit contre le banc, les yeux emplis de larmes. Depuis quelques temps, son père lui manque énormément. Du haut de ses six ans, elle ne saurait l'expliquer vu qu'elle trouve tout à fait normal d'être au centre de toutes les préoccupations paternelles. Au fond, c'est sûrement parce qu'elle a de plus en plus conscience du fait qu'elle n'est de toute évidence pas tout ce qui fait tourner le monde. Et la peur de perdre son père, tout comme elle a perdu sa maman sans même l'avoir connu, lui causait des angoisses irraisonnés. Bien sûr, le fait de l'avoir accusé d'aimer plus son travail qu'elle-même n'était pas une véritable accusation. Elle cherchait surtout à attirer son attention et à le forcer à se tourner vers elle plutôt que vers son travail envahissant, même si cette attitude restait inconsciente. Elle pleurniche plus qu'elle ne pleure, suffisamment pour donner envie à son Deidi de s’apitoyer sur son sort. Et la chose fonctionne bien puisqu'assez rapidement, elle sent les bras protecteurs l'enlacer et la soulever à nouveau. Elle ne lutte pas pour s'échapper à nouveau de sa prise, plutôt heureuse de se retrouver à la place tant désirée, à savoir au centre de l'attention de son père. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, cette attitude n'a rien d'égoïste. La perte d'un parent est traumatisante, quoiqu'on en dise, même si elle n'a jamais connu sa mère. Aussi, le deuxième parent devient rapidement une bouée de secours à laquelle on a envie de se cramponner aussi fort que possible. Elle baisse les yeux, assise sur les genoux de Deidi, jouant avec les volants de sa robe. Au moins il admet qu'elle a raison dans le fond et qu'il ne lui accorde pas beaucoup de temps actuellement. Et la suite de son discours rallume ses petits yeux éteints et tristes. Barbe à papa et fête foraine ? Elle touche le gros lot. Aussitôt, elle trépigne de joie avant d'enlacer le cou de son père, à moitié hystérique. La fillette est même incapable de déterminer quand est-ce qu'ils avaient passé une soirée hors du château rien que tous les deux, sans tatie ni tonton ni ami paternel. Une éternité sûrement, du moins à l'échelle de la petite. Mais soudain, son regard se fait pensif, quelque chose lui échappe. Elle pose ses jolis yeux bleus sur son Deidi, semblant franchement préoccupée. « Mais Deidi, pourquoi le monsieur du rendez-vous il vient pas avec nous ? Il aime pas la barbe à papa et les manèges ? Parce que si c'est ça, tu devrais pas faire des affaires avec lui, il doit être très très ennuyant. » Eh non, ce n'est même pas une blague de la part de la gamine. Elle comprend parfaitement qu'il existe une frontière entre la vie familiale et la vie professionnelle mais pourquoi est-ce que le rendez-vous ne pourrait avoir lieu sur une montagne russe ou sur un carrousel ? Peut-être que la seule chose qui lui échappe, c'est la nature exacte du travail de son paternel. Mais en attendant, elle continue à le fixer le plus sérieusement du monde, vraiment concernée des bonnes affaires professionnelles de son Deidi.
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MessageSujet: Re: « On est nez à nez, les yeux dans les yeux, quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse « On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse EmptyVen 6 Juil - 19:18

« On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse Tumblr29
James n’avait jamais su résister aux yeux emplis de larmes de sa petite princesse. Sans doute parce que, comme il le lui avait déjà dit, elle avait le regard de sa mère. L’une des seules choses qu’elle lui avait laissé avant de le quitter pour de bon. Depuis son décès, James s’était senti…désespéré. Incapable de s’occuper d’une enfant d’abord, par ailleurs, sa fille n’avait jamais su que son père avait au départ, décidé de l’abandonner dans une famille d’accueil, le cœur trop chagriné pour pouvoir et vouloir s’en occuper. Pas plus que James ne lui avait expliqué que lorsque sa mère l’avait mise au monde, lui se trouvait à des kilomètres de là, en pleine réunion d’affaires, et qu’il n’avait appris sa naissance qu’après le décès de sa mère. Des révélations qu’il lui ferait un jour, mais dont il culpabiliserait sans doute jusqu’à sa mort, et ce, malgré les séances de psychanalyse qu’il avait suivies par le passé. Quoiqu’il en soit, sitôt après avoir consolé sa petite poupée de porcelaine, celle-ci l’enlaça, lui arrachant un grand sourire attendri. Louna avait beau ne pas apprécier qu’un adulte la transporte dans ses bras, l’enfant avait toujours fait une exception pour son paternel qui de son côté, ne se lassait jamais de l’avoir près de son cœur. Non, elle n’était plus un bébé, elle était SON bébé. Et ce, jusqu’à sa majorité, voire même après vu l’attitude surprotectrice du milliardaire à l’égard de sa fille.

« Mais Deidi, pourquoi le monsieur du rendez-vous il vient pas avec nous ? Mais Deidi, pourquoi le monsieur du rendez-vous il vient pas avec nous ? Il aime pas la barbe à papa et les manèges ? Parce que si c'est ça, tu devrais pas faire des affaires avec lui, il doit être très très ennuyant.» Hum, excellente question. Pourquoi un homme en costume trois pièces, habitué à dîner dans les restaurants chics, à porter du Chanel et qui n’avait de famille que les femmes qu’il payait grassement pour chauffer ses draps la nuit, ne les accompagnerait pas à cette fête foraine ? D’une, parce que James faisait une énorme distinction entre vie privée et vie professionnelle. Même ses plus proches amis étaient triés sur le volet lorsqu’il sortait en compagnie de sa fille. D’un autre côté, parce que l’homme en question, quoiqu’étant particulièrement doué dans le domaine des affaires, était loin d’être une personne sociable, et de celle que le milliardaire avait envie de côtoyer en dehors du travail. Mais allez expliquer tout ceci à une gamine de 6 ans … « Oui, chérie, c’est vrai qu’il est très ennuyant. » énonça James avec un sourire en portant sa fille jusqu’à sa voiture, histoire qu’Alfred, qui n’allait plus tarder maintenant, les repère plus facilement dans le parking. « Mais tu sais, on ne fait pas toujours des affaires avec des gens que l’on apprécie. Il arrive parfois, souvent même, que l’on travaille avec des personnes qui sont bien dans le travail, mais qui n’ont pas les mêmes goûts que toi, tu comprends ma puce ? C’est comme …tiens regarde, tu te rappelles de ce documentaire que tu as vu à la télévision ? Il y avait cette fille qui aimait les glaces à la vanille, et sa sœur, qui préférait les glaces au chocolat. Pourtant, elles étaient bien sœurs, et elles s’aimaient, même si elles étaient très différentes. C’est pour ça que le monsieur, je vais le voir pour le travail, mais comme il n’aime pas la fête foraine, on ira que tous les deux. Et on rapportera un petit cadeau à Alfred. Et à Pantoufle. » ajouta aussitôt James en songeant au chat de la petite qu’il ne fallait pas oublier, parce qu’il faisait, je cite « partie de la famille ». Saleté de boule de poils qui avait tendance à mâchouiller ses chaussons … « Tiens, voilà Alfred justement. Bon, tu as compris Lou …tu es sage jusqu’à ce soir, et je reviendrai te chercher pour qu’on aille à la fête foraine, d’accord ? Allez, file… » Après une longue embrassade particulièrement touchante, père et fille se séparèrent, pour mieux se retrouver quelques heures plus tard, devant le portail du château O’Malley.
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MessageSujet: Re: « On est nez à nez, les yeux dans les yeux, quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse « On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse EmptyMar 10 Juil - 22:05

La petite fille n'est pas sûre de comprendre tout ce que son père lui explique mais elle hoche de la tête pour approuver. Elle comprend bien le monsieur n'a pas les mêmes goûts qu'elle mais elle n'a jamais rencontré personne qui n'aimait pas la fête foraine et la barbe à papa ! Mais bon, si elle est sûre de pouvoir y aller tout à l'heure, ça suffit à faire son bonheur. Espérons juste que le monsieur ennuyant ne décide pas de garder son Deidi des heures durant, compromettant leur petite sortie familiale. « Et on rapportera un petit cadeau à Alfred. Et à Pantoufle. » Ces mots suffisent à emplir la fillette de joie. D'ailleurs elle s'empresse de sauter au cou de son père et de le couvrir de baisers. Mais déjà, la voiture d'Alfred entre sur le parking, signe qu'il est temps de laisser partir son papa pour son travail. Un cadeau pour Pantoufle, rien de mieux pour amadouer la gamine. Elle a peu d'amis à l'école et l'animal à poil constitue pour elle un substitut tendre et doux pour combler le vide de son petit cœur d'enfant. La voiture d'Alfred finit par se garer juste à côté d'eux et Lou soupire. Elle n'a pas vraiment envie de partir mais elle se réconforte en se disant que ce n'est que pour quelques heures et que dès le soir tombé, ils pourront partir ensemble pour la fête foraine. « Tiens, voilà Alfred justement. Bon, tu as compris Lou …tu es sage jusqu’à ce soir, et je reviendrai te chercher pour qu’on aille à la fête foraine, d’accord ? Allez, file… » Elle serre son père aussi fort que possible entre ses petits bras avant de déposer un baiser mouillé sur sa joue. Aussitôt, Lou saute de ses genoux. Son attention d'enfant est déjà passée à autre chose puisqu'elle vient de se souvenir des dessins dans son cartable qu'elle devait donner à Alfred pour décorer la cuisine. Arrivée à la voiture, assise dans son rehausseur, elle agite la main en direction de son paternel avant de lui envoyer des baisers à travers la vitre.

____________________________________________

Quelques heures plus tard, au château des O'Malley
« Dis Alfred, tu penses que Deidi m'a oublié ? » « Bien sûr que non, il ne devrait plus tarder. » La fillette fait les cent pas dans le salon, très concentrée, les mains derrière le dos. Pour l'occasion, elle a revêtu une jolie robe rose pâle et Alfred l'a même aidé à natter ses cheveux. Pourtant, aucune voiture ne s'arrête devant la maison. Le parc est totalement silencieux. Seul les deux gros chiens viennent parfois interrompre ce calme en aboyant en se poursuivant. Et à chaque fois, la fillette court jusqu'à la vitre, persuadée qu'ils annoncent l'arrivée de son père dans l'allée. Mais décidément, rien du tout. Elle attend toujours, perdant peu à peu sa faible capacité à la patience. La fillette grimpe dans son fauteuil préféré avant de remonter ses genoux contre sa poitrine, observant ses orteils. A vrai dire, son père ne lui a pas donné d'heure précise, si bien que dès 18H, elle avait manifesté les premiers signes d'impatience propre à son âge. Elle n'avait pas envie d'attendre, non, elle voulait que son Deidi soit là et tout de suite. Fredonnant une comptine d'enfant, la tête dans sa paume de main, elle finit par s'assoupir dans le grand fauteuil qui est devenu le sien bien qu'il soit le plus imposant du salon. Il lui semble que seulement quelques minutes se sont écoulés mais à vrai dire, elle n'en sait rien du tout. La porte vient enfin de s'ouvrir et de se refermer. Une couverture recouvre son petit corps. Alfred a dû passer par là et la recouvrir pendant son sommeil. Encore dans les brumes du sommeil, elle ne trouve pas encore la force de se lever pour voir qui vient d'entrer dans la maison. Dehors, la nuit est déjà tombée.
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MessageSujet: Re: « On est nez à nez, les yeux dans les yeux, quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse « On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse EmptyMer 11 Juil - 7:48

Il est dix-huit heures. James est sur la route en direction du château. Le soleil s’est déjà couché. Il sourit parce qu’il a fini par faire signer à son client un important contrat lui donnant main mise sur une partie de sa société. James est un business man redoutable, un véritable requin du monde des affaires. Mais le milliardaire est aussi un père. Il n’a pas oublié la promesse qu’il avait faite à sa fille quelques heures plus tôt, et déjà, il appuie sur la pédale d’accélérateur. La musique blues lui rappelle son Irlande natale. D’ailleurs, il a aussi un cadeau pour sa fille, qu’il ne lui donnerait qu’à la date de son anniversaire, dans quatre jours exactement. Depuis le temps qu’il y songeait.

Le voilà qui arrive enfin devant les grilles automatisées du château. Il entre. De loin, James aperçoit ses deux dogues qui foncent à vive allure dans sa direction. Ils connaissent sa voiture depuis le temps. Ce n’est pas comme pour un inconnu qui aurait sans doute reçu en signe de bienvenue, des aboiements, voire des regards menaçants. Non, pour lui, ils viennent fêter son arrivée. Une tape sur la tête de Maestro et de Darling, un vigoureux de langue sur la main de leur maître, et James entre dans le hall. Alfred, son majordome, est venu l’accueillir lui aussi. « Bonsoir monsieur. » « Bonsoir Alfred. Est-ce que Louna est prête ? Nous devions aller à la fête foraine ? D’ailleurs, vous pouvez vous joindre à nous, si vous voulez. » lança le châtelain à celui qu’il avait toujours considéré comme son propre père, et qui le lui rendait bien, un vague sourire sur les lèvres. « Je suis trop vieux pour les fêtes foraines, maître James. Vous le savez bien. » répondit l’homme sans l’ombre d’un sourire, quoique touché par la proposition du propriétaire du château. « Allons Alfred, ne dîtes pas cela. Vous êtes encore plein d’entrain, de vigueur et de caractère pour votre âge. » ironise encore James en lui donnant une petite tape amicale dans le dos. « Hum, certainement monsieur. Je vous avouerai donc ne pas sentir à l’aise dans ce genre d’endroits. Quant à miss Louna, elle a fini par s’endormir, dans le grand fauteuil du salon. » S’endormir, évidemment. Les enfants n’avaient pas la même notion du temps que nous autres adultes, et déjà James suspectait sa fille d’avoir guetté son arrivée toute l’après-midi. « Merci Alfred. Vous pouvez rentrer. » Sur ce, James se retrouva seul avec l’enfant. La réveiller ou non ? Cruel dilemme. Elle avait sûrement sommeil, et il ne voulait pas faire s’évaporer son beau rêve. Sauf que Louna voulait absolument se rendre à la fête foraine, et que son père était certain que la petite lui en voudrait le lendemain matin si elle avait appris qu’il était rentré et qu’il ne l’avait pas réveillé. Elle avait le sang chaud des Irlandais, alors forcément … « Chérie…chérie, réveille toi… » murmura James près de son oreille, déposant un tendre baiser sur son front. Ses doigts jouèrent dans ses boucles rousses, son autre main caressait sa joue avec la plus grande douceur. « Tu veux toujours aller à la fête foraine ? Si tu veux, on peut y aller un autre jour … » Il avait envisagé cette possibilité. Sauf que, après le reproche fait dans la journée par Louna, à savoir qu’il ‘préférait son travail à sa fille’, la petite pourrait croire qu’ « un autre jour » signifierait en fait : jamais.
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« On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse Empty
MessageSujet: Re: « On est nez à nez, les yeux dans les yeux, quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse « On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse EmptyVen 13 Juil - 17:03

La fillette bat des paupières, essayant de se sortir de son sommeil. Elle baille en s'étirant et finalement, découvre le visage de la personne qui vient de la réveille. Pour son plus grand bonheur. La bouille encore toute endormie de la petite fille vire à la joie alors que ses yeux bleus pétillent. « Deidiiiiii !!!! » Elle lui saute au cou, manquant de le faire chuter au passage. Bien réveillée à présent, elle se redresse sur son fauteuil et prend un air sérieux. « C'est bien. Vous n'avez pas oublié votre fille adorée monsieur. Vous marquez des points. » Imitant le ton d'un collaborateur commercial, elle finit par rire avant de sauter sur le sol. Eh oui, la sieste qu'elle vient de faire la gonfler d'énergie, la transformer en boule de nerfs prête à exploser. Déjà, elle court jusqu'à sa chambre avant de redescendre les escaliers en courant, une grande feuille dans les mains. Elle l'étend sur le sol du salon et avec le plus grand sérieux, entreprend d'expliquer à son père chacun des détails de son œuvre d'art. « Je l'ai fait en t'attendant et toute seule ! Alfred m'a même pas aider. » Bien sûr, personne ne manque à l'appel sur l'énième portrait de famille qu'elle vient de peindre. Même les animaux. Après tout, pourquoi feraient-ils moins partie de la famille que tatie Blaith ou Kiki ? Le flot de paroles se déverse de la bouche de Louna sans qu'elle ne s'arrête une seconde pour laisser son père reprendre le fil de la conversation. Si bien qu'elle finit par manquer d'air. Essoufflée et frustrée de ne pouvoir finir ce qu'elle avait à dire, elle s'arrête, fixant toujours son dessin. « Tu veux toujours aller à la fête foraine ? Si tu veux, on peut y aller un autre jour … » Lou lève son regard scandalisé sur son Deidi. Y aller un autre jour ? Hors de question, elle a trop attendu pour ce moment en tête-à-tête, rien que tous les deux. Et ces moments sont devenus terriblement rares ces derniers temps à cause du rythme de travail de son père. Son regard pourrait maintenant être comparé à celui d'un petit cocker triste, bien décidée à devoir user de manipulation si il le faut pour convaincre son père de maintenir leur sortie. « Oh non Deidi, je veux toujours y aller. S'il-te-plaît. Et puis on pourra manger de la barbe à papa tous les deux. S'il-te-plaît, s'il-te-plaît. » Elle lui saute à nouveau au coup avant de recommencer son regard de chien battu. Impossible qu'il ne craque pas avec tout ça, ou alors elle ne connaît vraiment plus son père !

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MessageSujet: Re: « On est nez à nez, les yeux dans les yeux, quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse « On est nez à nez, les yeux dans les yeux,  quel est le plus étonné des deux ? » || Princesse EmptySam 14 Juil - 15:38

Finalement, le père voit sa fille se réveiller, le sourire aux lèvres. Sans doute sa dernière question qui est parvenue jusqu'à son oreille et la fait aussitôt réagir. « Oui, ma chérie, je suis là. » Enveloppant la fillette de ses deux bras protecteurs et la soulevant tandis qu'il se relevait, James dépose toute une série de bisous sucrés au creux de son cou, dans ses cheveux et sur ses joues. Ces deux-là avaient beau être de la même famille et se voir tous les jours depuis six ans, on ne pouvait pas douter au vu de leur relation passionnelle, qu'ils s'aimaient au plus profond de leur être et que rien ne pourrait jamais les séparer. « Comment aurais-je pu l'oublier ? Je la vois tous les jours depuis des années. Et elle ne perd jamais une occasion de me sauter au cou pour me rappeler sa présence, chère mademoiselle. » réplique à son tour le châtelain en lui pinçant tendrement le nez. « Est-ce que tu ... » Trop tard, la voilà qui file jusqu'au premier étage, manquant de tomber dans les escaliers au passage, et ce, même si son père lui a déjà répété maintes et maintes fois de ne pas courir lorsqu'elle montait les marches – mais vous connaissez les enfants : ça rentre par une oreille, ça ressort de l'autre – alors que James attend patiemment au salon, amusé à l'idée de découvrir ce que la petite est bien partie faire là-haut. Lorsqu'elle ne disait rien et filait au vent comme cela, c'était forcément qu'elle avait quelque chose à cacher, ou au contraire, à lui montrer. Il n'eut pas à attendre très longtemps pour découvrir le fin mot de l'histoire. Louna était redescendue aussi rapidement qu'elle était montée, une page blanche, ou a priori, dans les mains, qu'elle offrit à son père. Des doigts et une imagination d'artiste, à n'en point douter. Après le piano et la guitare, sa fille excellait en dessin. Du moins, comme tous les parents qui trouvaient admirables les chefs d'oeuvres de leurs petits monstres. « C'est vrai ? Et bien ! Il va bientôt falloir que je t'inscrive au conservatoire, chérie. Il est magnifique ton dessin. » lui murmure son père en cherchant à deviner chacun des personnages, arbres, animals, et humains, qui étaient dessinés sur la feuille. Le premier ressemblait à un gros dindon...du moins, de là où il était assis. Et au vu de l'aspect grassouillet et pantelant, il penchait pour le chat de la maison : Pantoufle.

Plus tard, alors qu'il découvrait non sans amusement qu'il avait un doigt en plus à chaque main – ne pas rire, surtout ne pas rire – James ne put que rigoler en revanche, devant l'air catastrophé qu'affichait sa fille, à l'idée même qu'il ose lui poser pareille question. « Oups, pardon. J'oubliais à qui j'avais affaire. » Un zeste d'humour pour détendre les traits de la fillette tandis qu'il lui tend la main et attrape son manteau et la veste de la petite avant de s'engager dans le couloir qui amène au hall d'entrée. « Mais oui, on va y aller. Je te l'ai promis, non ?! Est-ce que je t'ai déjà fait une promesse que je n'ai pas tenu ? » ajouta t-il avec un grand sourire. « Allez, viens par là. » L'attrapant pour la porte jusqu'à la voiture. « Tiens, enfile ta veste, il risque de faire froid, et je n'ai pas envie que mon petit ange se transforme en glaçon. » Une fois dans la voiture, bien calée dans son siège arrière, James régla le rétroviseur de telle sorte de l'avoir toujours en visuel, et une fois tout bien contrôlé, prit la route en direction de la fête foraine. « On met un peu de musique ? Blues ? Rock ? Classique ? »

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