3heures de l'après-midi un dimanche. Mouais, bon reccord. Je me redressa lentement dans les draps blanc de mon vaste lit double et secoua ma tête, mes longs cheveux noirs éparpillés aux quatre coins de mon visage. Mon regard bleuté s'attarda sur le réveil en me disant que ce n'était pas aujourd'hui que j'allais travailler pour le lendemain ! J'allais sûrement glander à la maison en espérant qu'il y ait quelque chose d'agréable à mater à la télé ou encore que Sandro soit là et j'aurais peut-etre alors un terrain sur lequel m'amuser un peu ! Je ne parlais pas de sexe non, mais plutôt du fait que j'avais toujours aimé le taquiner, me taquiner avec lui jusqu'à ce que ça se finisse en bataille d'eau dans la salle de bain. J'avais tout de suite apprécié Sandro. En faîtes, avant d'habiter à ses côtés, je vivais chez mes cousines les soeurs Venn. Mais j'avais voulut changer, partir ... Effectivement, avant, je me rappelais des soirées qu'on passait toutes les trois, avec Naomie et Caroll sa soeur. Des soirées entre filles à parler, un pot de glace au-dessus de nouveau à mater de vieilles séries démodées. Mais maintenant Naomie attendait un enfant et Caroll était ... Apparemment trop préoccupée par un professeur de l'université pour avoir le temps de rentrer à la maison. Ainsi, je me retrouvais la plupart du temps seule et bien que la solitude ne me gênait en rien, la proposition de Sandro d'emménager avec lui m'avait séduite très rapidement. Au moins, j'aurais plus d'indépendance du fait que je contribuais à payer aussi le loyer ! J'eus un sourire tout en me redressa dans mon lit, au souvenir de notre première rencontre. Homme que je connaissais de vue à Berkeley mais que suite à une bonne plaisanterie, je mettais retrouvés exposée presque nue devant lui ! Très génante situation, je pouvais le dire ! J'avais alors courut dans son appartement en espérant trouver la moindre affaire qui pourrait me recouvrir et depuis ce jour et bien ... Un coup de foudre amical si je pouvais dire et cela me plaisait énormément. Il n'était pas prise de tête et c'était tant mieux car j'aimais ma liberté et tenais à la respecter sans règle.

Je me leva enfin, habillée en tout et pour tout de simple sous-vêtements. J'ouvris la porte de ma chambre, et traversa le couloir qui se situait devant la porte de la chambre de colocataire. Il déjà trois heures et je doutais que Sandro soit encore dans sa chambre. Moi il avait l'habitude, une vraie flemarde de première qui rentrait pour la plupart du temps vers 7heures du matin. Respect de ma confrérie oblige non ? Mais c'est alors que j'arrivais dans le salon que je me dis que si il n'était pas seul et devant la télé, cela n'était pas très correcte d'arriver à moitié à poil ! Je piqua l'une de ses chemises posées sur l'une des chaises et arriva dans la cuisine. Personne à l'horizon et l'endroit semblait désert. Tant mieux, j'avais vraiment la flemme de m'habiller surtout lorsque ce jour s'appelait dimanche et que j'allais rester toute la journée à glander ! je me servis alors un grand café et m'atala finalement sur le canapé devant la télé que j'alluma sans grand intérêt sirotant la boisson chaude que je mettais préparée.

Avoir une colocataire aussi sexy peut présager des choses bien érotiques, on ne peut pas croire qu’une amitié est naît entre ces deux personnes que l’on est. Lina & moi sommes deux bombes et tout le monde pourrait croire que quand nous étions dans notre chez nous, nous faisions que coucher ensemble. A croire que seuls les pervers ne peuvent croire qu’une amitié ne peut pas être entre deux personnes au passé de conquêtes et surtout à un présent qui l’est toujours, deux personnages terriblement tentant qui ne fait que faire parler les jaloux ! Je le savais et elle aussi ; Lina & moi étions des jumeaux de caractères et deux personnes qui savaient ce que l’on voulait ; du moins, o éviter de vivre avec des problèmes donc on faisait ce que l’on voulait. Moi je voulais l’amour tandis qu’elle ne voulait pas se poser, elle ne pouvait surement pas, ayant peur de vivre l’amour ou ayant peur de souffrir ; c’était facilement compréhensible donc elle se jouait des mâles et essayait de discerner celui qui pourrait la conquérir, tel un fauve qui se démarquerait des autres. Tandis que moi, je cherchais celle qui pourrait se démarquer des autres, celle qui fera battre plus vite ce cœur qui veut ma mort à tout instant. Je le malmène autant que lui me malmène et c’est de bonne guerre je trouve, tant que je ne meurs pas, je vie, je joue avec leurs cuisses puis m’en vais. C’est aussi simple que cela ; un jeu. En ce dimanche je n’étais pas chez nous. Je devais aller à l’hôpital pour de nouveaux examens médicaux qui me barbaient de plus en plus, et changer de médicaments que je me devais de prendre mais dont je ne prenais que rarement ; pourquoi ? Je détestais cela, je veux vivre ma vie et en payer les conséquences plus tard, je ne veux pas me droguer à des médicaments qui me rendront complètement dépendant d’eux, je ne suis dépendant que de moi. Je rentrais lentement tout en prenant mon temps ; je n’étais pas pressée et la belle au bois dormant dormait surement encore ; j’avais donc tout mon temps. Prenant donc un petit-déjeuner dehors, un chocolat suivi de quelques croissants au beurre, mais faisant attention ; je n’avais plus le droit de manger des trucs depuis mon traitement. Fucking Maladie. Après ce petit-déjeuner je pris un taxi pour rentrer à la maison. Le bruit de la télévision se faisait entendre depuis l’entrée lorsque j’ouvrais la porte et je souris en allant prendre un paquet de biscuits dans la cuisine et venir voir ce que ma colocataire faisait. Je vis bien vite qu’elle était bien peu habillée en voyant son sous-vêtement sur ces fesses appétissantes qui recouvrait bien des plaisirs. Ma chemise recouvrait surement sa belle poitrine et je ne m’attardais pas à miroiter son fessier que j’appréciais tant mais dont je n’avais touché qu’une fois – sans le faire exprès en plus – Je me posais à côté de ces pieds vu que la demoiselle était allongé, ces cuisses parfaites remontant jusqu'à son fessier qui m’attirait mais que je ne toucherais jamais ; car c’était mon amie et l’amitié passait avant tout. Je lui montrais les biscuits au chocolat au lait que j’avais et finissais de manger ceux que j’avais en bouche puis parla enfin « Tu glandes toujours toi ! Tu n’as pas de devoirs à faire Mademoiselle la présidente des pas bô d’Omega ? (a) – Là, je la cherchais, comme d’habitude – Tu as bien dormi la belle au bois dormant ? Tu n’as pas ronflé cette fois ? » Non, j’étais gentil avec elle ; alors que je prenais ces deux pieds en otage sous mon bras pour lui faire des chatouilles qui se voulaient dangereux, elle ne tiendrait pas en place et adviendra ce qui devra arriver ; s’il arrive quelque chose. Elle & moi s’est comme ça ; des caresses amicales, des jeux et des clashs ! Nous étions câlins certes, et par moment nous pouvions jouer les couples pour s’amuser et voir les têtes des autres ahuris, c’était marrant ! Il en faut beaucoup plus pour nous connaître et nous arrêter, nous sommes pareils ; elle & moi, nous cherchons juste des choses différents, c’est pour cela que nous pouvions être ami(e)s même avec les rares ambiguïtés. Nous étions qu’humains au fond.