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ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent ♦ 'peterpan''

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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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MessageSujet: ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent ♦ 'peterpan'' ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent      ♦   'peterpan'' EmptyMar 12 Juin - 19:51

rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur


Vivre dans la fiction n'est pas une solution de long terme, pas plus que de prendre de la drogue ou de se soûler pour oublier sa misère. On n'y peut rien : à un moment ou à un autre, la vie réelle finit toujours par reprendre ses droits sur l'imaginaire. Le temps passe et on passe avec lui, faisant le plus souvent ce qu'on peut plutôt que ce que l'on veut. Le destin fait le reste et la chance vient mettre son grain de sel dans tout ça. C'est tout. Guillaume Musso


Le grand jour est là. Ne pensez pas que je vais me marier. Mais, pour moi, le bal de fin d’année devenait une épreuve à franchir. Joshua ne serait pas là pour m’inviter ou m’y conduire. Donc cette année, nous n’allons pas y aller bras dessous, bras dessus. Cette époque était bien révolue si vous voulez mon avis. Une année s’était écoulée et un sacré paquet d’évènements m’étaient arrivés. Mettant de côté la rééducation, les coups durs et le manque que son absence m’avait laissé, j’avais pu faire de belles rencontres. J’avais également retrouvée une personne. J’avais récupérer mon poste en tant que capitaine de l’équipe de cheerleaders et également j’avais réussi comme je le pouvais, à recoller les morceaux d’une vie brisée. Alors, je vous avoue avoir beaucoup hésité à m’y rendre ce soir. Je craignais de ne pas être à la hauteur, ou ne pas avoir les épaules assez solides de revoir le cauchemar de l’année passée venir à nouveau me hanter. Et Ethan fût là. Depuis le premier échange, le premier regard, j’ai l’impression d’être en sécurité près de lui. En même temps, il fût cet homme qui en pleine nuit m’aida à ne pas dormir, face contre terre dans l’entrée de la confrérie des iotas. Pourquoi je n’y allais pas avec Andréa ? Je dois avouer que c’est encore flou entre nous, et beaucoup plus de mon côté. Avec toutes ces nouvelles qui me tombent dessus, je prends de la distance. C’est peut-être triste d’agir de la sorte, mais au moment où je crois avoir trouvé la personne qui pourrait me faire écrire une nouvelle page, une ribambelle d’embuches tombe du ciel. Un enfant. Une femme mariée. Lina dans son appartement. En mettant également de côté, la bagarre qu’il y avait eu entre lui et mon meilleur ami. Certes, cette fois-là, je n’avais pas été le sujet de discorde. Néanmoins, avec leurs caractères bien trempés, je suis sûr que cela pourrait arriver un moment ou à un autre. Donc, la situation est très tendue et je ne sais plus quelle direction prendre. Lui faire confiance et y croire, ou passer à côté et me dire que c’est la seule façon de me protéger. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Entre le passé et le présent, la soirée du bal me semble bien mouvementée. J’avais beaucoup hésité à m’y rendre. Je me voyais bien rester chez moi, regarder un film ou je ne sais pas, tourner en rond dans mon appartement jusqu’à ce que la fatigue toque à ma porte. Puis le lendemain, je changeais d’avis et je me disais que j’irai. Rien ne me faisait peur. Me sentant indestructible, je revenais vite à la réalité quand il s’agissait de retrouver la robe que j’avais porté un an auparavant. Camélia m’avait proposé son aide pour en trouver un complétement différent au niveau de la couleur et de la coupe. Nous l’avions donc dégotée cette tenue différente et le sourire de ma meilleure amie quand je l’enfilais, me donna envie d’aller en mettre plein la vue, de montrer que je pouvais être là, comme tout le monde. Me regardant une dernière fois dans le miroir, j’ai le cœur qui bat. Je sourie et l’instant d’après, j’ai envie de me changer. Je n’ai plus envie d’y aller. La seconde qui suit, je change d’avis et ainsi de suite. Assez compliquée comme soirée, je ne sais pas si c’est parce que je suis moi-même compliquée mais je crains l’instant où je devrais m’assoir dans la voiture. Ethan était bien au courant de la situation. Il devait se douter que pour moi, ça ne serait pas évident. Descendant jusque dans le salon, je remarque que Camélia est déjà partie. Sachant qu’elle s’y rendrait avec son meilleur ami, je me demandais pourquoi Jayan ne l’avait pas invité, même s’il y avait Ebony. En fait, moins je m’en mêle et mieux je me porte. Car les histoires d’amour ne sont pas ma tasse de thé. D’ailleurs, je n’avais toujours pas enlevé cette photo du frigo. Une photo qui laissait voir combien je pouvais être heureuse dans les bras de ce delta, combien j’étais moi et combien j’étais bien. Je ne sais pas pourquoi, je n’arrivais pas à faire le pas. Pourquoi est-ce que je n’arrivais pas à tourner cette page ? Puis je me rendais compte qu’une certaine peur demeurait.. Et si un jour, je ne me souvenais plus ? Et si un jour, j’oubliais les personnes qui avaient changé ma vie ? La perte de mémoire est réellement quelque chose que je redoute. Au-delà, du fait que n’importe quel humain, ne peut pas se souvenir de tout à la perfection. Je crains de me plus souvenir de son parfum ou de la couleur de ses yeux. Puis d’un seul coup, la sonnette retentit et mon cœur commence à battre plus fort qu’à son habitude. Est-ce que c’est déjà Ethan, ou est-ce un imprévu de dernière seconde ? Je n’en ai pas la moindre idée et à cet instant quand mes pas me rapprochent vers la porte, j’ai l’impression que les secondes sont des minutes. Tout défile. Mes souvenirs, mes sensations. Est-ce que j’ai envie de retourner là ? De reprendre le même chemin que celui de l’année passée, celui sur lequel j’ai failli avoir plus qu’une petite cicatrice. Pour la première fois, depuis toujours pratiquement, je me sens angoissée de cette manière. Mes mains ont du mal à se stabiliser et mon cœur va surement sortir de ma cage thoracique. Je dépose ma main sur la poignée et une foulée d’image me revient. Joshua de l’autre côté en costume et sourire large sur le visage. Je sens ses bras m’enlacer et ses lèvres m’embrasser. Comment cela peut-être possible ? Comment ça ne se fait que tout revient me hanter, comme si ça avait été un cauchemar et qu’aucun accident n’avait eu lieu. Comme si je recommençais tout. On avait lavé le tableau et tout était resté inchangé, mon couple, mes sentiments, ma personne. Et puis en ouvrant la porte, mon visage faisait face à celui d’un iota. Ethan était bien venu me chercher. J’étais rassurée de savoir que je n’allais pas passer ma soirée seule dans mon coin. Au pire, on pourrait partager le coin à deux. Non, je retombais sur terre. Je revenais à Berkeley. Réalisant qu’il avait eu la gentillesse de me proposer de l’accompagner, en sachant qu’il pouvait s’attendre à tout. C’est peut-être ceci qui lui plaisait, ne pas savoir ce qui allait arriver..
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MessageSujet: Re: ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent ♦ 'peterpan'' ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent      ♦   'peterpan'' EmptyLun 18 Juin - 1:09

Et voila, déja une année qui était passée depuis le dernier bal de promo et j'en avais un souvenir assez amer d'ailleurs, c'est vrai j'y avais perdu ma petite amie, ma place chez les iota... la seule chose que j'avais gagné était la couronne du roi du bal, ah et aussi un bel oeil au beurre noire, cadeau de ce cher Damian. Cette fois-ci je ne comptais pas me faire remarquer, d'ailleurs je n'avais pas spécialement envie d'y faire une apparition mais étant à nouveau le capitaine de l'équipe de football, je me retrouvais à nouveau sous les projecteurs comme au lycée, et je ne pouvais donc pas me permettre de ne pas y aller pour au moins saluer quelques potes et repartir comme si de rien n'était. Maintenant il me restait une chose à voir, le choix de ma cavalière et ce n'était pas une mince affaire quand on sait que ma vie sentimentale était un grand vide intersidéral depuis la perte de Jack qui m'avait terriblement affecté. Elle avait disparu de la carte et je ne pouvais concevoir que notre amitié et notre alchimie si étonnante n'ait pas marché, mais ainsi va la vie, elle vous fait les pires tours possibles pour vous endurcir jusqu'au jour où finalement vous rencontrez LA personne qui fera vibrer votre coeur et rythmera votre vie pour toujours. Pour cette soirée, j'avais finalement pensé à Aislynn, elle et moi avions un passé assez comique car nous avions eu une seule vraie soirée ensemble, une sorte de soirée confidence où, tous les deux dans le noirs nous avions ouvert notre coeur sans nous connaître vraiment et je devais avouer que cela m'avais fait un bien fou. Nous étions deux âmes esseulées et il nous fallait du réconfort, chose que nous ne pouvions trouver auprès de nos amis car nous avions honte de nous sentir aussi mal et de leur en parler, nous ne voulions pas montrer nos faiblesse et comme chacun sait c'est beaucoup plus facile de discuter de ce que l'on ressent avec de parfaits inconnus plutôt qu'avec ses amis, au moins on sait que la personne ne nous jugera pas et qu'elle aura un avis totalement objectif sur la situation. J'avais bien envie à nouveau d'avoir une oreille attentive à ma disposition et je sentais qu'elle aussi ne dirait sans doute pas non, nous avions eu un bon feeling la dernière fois et à vrai dire le fait de s'avoir à nouveau au téléphone pour fixer nos costume et l'heure à laquelle je vendrais la chercher nous avait tout de suite rendu le sourire. En un instant nous blaguions comme au premier jour, et il n y avait presque pas de problème pour discuter, tout était fluide et il n y avait pas de place pour les blancs entre nous, c'est ce que j'appréciais dans notre amitié, car oui je la considérais comme une véritable amie malgré tout.

Après un moment d’hésitation, j’avais mis un costume avec veste et pantalon mais évidemment celui-ci était vert aux couleurs de peter pan, et c’est avec un chapeau agrémenté d’une plume rouge que j’arrivais devant la porte d’aislynn, frappant fièrement à la porte. Je riais légèrement en voyant son air surpris devant mon accoutrement, en effet c’était tout de même étonnant de voir ce genre de tenue, j’avais d’ailleurs du demander à un tailleur de le faire spécialement pour moi car il était assez rare qu’un mec vienne le voir au hasard d’une journée pour lui demander un costume de cette couleur. J’aurais très bien pu pousser le vice jusqu’au bout et carrément mettre la tenue de peter pan mais après avoir vu les collants vers et les espèces de babouches marrons, j’étais un peu mal à l’aise à l’idée que toute la fac puisse voir mes parties génitales à foison. Bref, je lui fis une petite révérence avant de lui prendre la main pour venir y déposer un baiser, n’oubliant pas le thème de la soirée qui était celui des princes et princesses. Mademoiselle, c’est un honneur de vous emmener au bal ce soir, d’ailleurs tu es ravissante je suis désolé de noircir un peu le tableau avec mon accoutrement mais cette année j’aimerais qu’on se souvienne de moi pour autre chose que pour mes frasques amoureuses… je lui fis un petit sourire voyant qu’elle comprenait tout à fait avant de lui tendre le bras pour que nous nous mettions en route, il était largement temps d’ailleurs car les festivités avaient du commencer il y a déjà presque 1h, et bien que je voulais arriver sans faire de vague, je ne voulais pas non plus manquer l’occasion de voir les gens complètement bourrés ayant eu la mauvaise idée de faire un before avant d’arriver à la véritable soirée… c’était tellement drôle comme situation, ensuite le lendemain il n y avait plus qu’à raconter la soirée à la personne en question qui rougissait presque de honte d’avoir pu faire de telles énormités, c’est ainsi que les meilleurs souvenirs se font en général, sous l’emprise de l’alcool et j’étais bien placé pour le savoir en tant qu’ancien alcoolique compulsif et invétéré. En tout cas ce soir, j’étais beaucoup moins enjoué qu’à l’habituel pour ce qui est de faire le fête, mais j’espérais tout de même beaucoup de cette soirée, je voulais me changer les idées, oublier un peu que j’étais seul et pour une fois profiter d’une présence féminine à mes côtés sans pour autant avoir d’arrière-pensées.

Une fois devant la porte de la bibliothèque, nous pouvions entendre déjà les bruits de musique transperçait les murs pour arriver à nos oreilles, mais cela ne me rassura pas, d’ailleurs discutant avec Aislynn sur le chemin et blaguant pour essayer de détendre l’atmosphère, je compris bien vite qu’elle aussi avait la tête ailleurs, elle semblait distraite et pas très enthousiaste à l’idée de se retrouver au milieu de tous les autres étudiants qui n’avaient pas toujours été tendre avec elle non plus, je me souvenais très bien de l’époque où elle avait la jambe dans le plâtre… seuls ses proches avaient eu la compassion nécessaire pour s’occuper d’elle mais en dehors de cela elle s’était sentie très seule, et c’est ainsi que nous nous étions beaucoup rapprochés, jusqu’à même passé une nuit ensemble. Tu es certaine que tu veux y aller ? Tu sais on peut toujours éviter les mondanités et directement trouver de quoi nous amuser nous-même… tu penses quoi d’un double cheeseburger et d’un milkshake ? Je lui souriais voyant qu’elle était plutôt d’accord avant de lui prendre la main et de détourner notre route vers le premier resto qui se trouvait non loin de là aux abords du campus, il était d’ailleurs ouvert toute la nuit et nous y serions tranquille car tout le monde se trouvait au bal évidemment. A notre arrivée là-bas, la serveuse me regarda de haut en bas trouvant mon accoutrement bizarre ce que je comprenais mais je fis mine de rien allant m’asseoir avec la jeune femme, posant mes mains sur la table et passant directement la commande. Vas y prends ce que tu veux c’est moi qui invite ! Je lui fis un sourire rassurant. Et raconte-moi un peu ce qui te tracasse tu as l’air ailleurs depuis que je suis arrivé chez toi, tu me diras c’est un peu normal avec tout ce que tu as vécu mais comme je n’ai pas vraiment suivi les derniers potins de la fac avec mes drames personnels… Il était maintenant temps de passer aux confidences, nous avions évité le calvaire des danses interminables et de la tentation de l’alcool pour moi, il ne nous restait plus qu’à nous empiffrer comme deux gosses et à discuter tranquillement à la lumière des néons qui ne fonctionnait qu’à demi-ton, laissant une ambiance assez cosy dans la pièce, ce qui nous aidait à mieux nous écouter. C’était étrange parce qu’à chaque fois que nous nous retrouvions ensemble, nous étions tout à coup plus bavards que jamais, alors que tout ce que nous gardions au fond de nous était censé y rester bien ancré. Malgré tout, nous avions cette faculté de tout partager avec une facilité déconcertante dès lors que nous nous retrouvions à deux dans un lieu neutre, c’était une sorte d’armistice avec nous même pendant lequel nous cessions de nous battre contre nos sentiments et nous les laissions couler tout simplement le long de la berge de nos bouches entrouvertes d’émotions. La regardant dans les yeux, j’attendais une réponse de sa part, elle semblait plutôt hésitante, c’est pourquoi je posais une main sur la sienne histoire de lui donner du courage, serais-ce suffisant ? C’était à elle de voir après tout.
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MessageSujet: Re: ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent ♦ 'peterpan'' ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent      ♦   'peterpan'' EmptyVen 22 Juin - 11:45

Ethan était le parfait cavalier pour cette soirée. Notre relation n’avait rien de compliquée et pour une fois, la simplicité était ce qu’il me fallait. J’avais besoin de me retrouver avec quelqu’un comme lui, que de me dégoter un cavalier louche voir complétement pervers, en réalité. Avec Peter Pan, aucune crainte ce soir, nous étions un parfait duo quand il s’agissait de se rendre à des évènements. Me souvenant bien sûr de la soirée à Halloween, nous n’avions pas l’unanimité. Enfin, plaire à tout le monde a cessé d’être mon optique depuis mon deuxième jour à l’université. On comprend vite comment les gens fonctionnent ici. Il suffit de voir les évènements que j’ai vécus cette année pour comprendre. C’est dans les moments difficiles que vous voyez sur qui compter. Vous vous rendez compte que certains sont sincères et que d’autres parlent juste pour faire du vent. Joshua était parti depuis presque un an bientôt. J’avais totalement fini ma rééducation. Pour fêter ça, avec mon meilleur ami, on est parti à Vegas s’éclater. J’avais retrouvé une personne de mon passé. Andréa m’avait même fait craquer, il y a peu. Donc, je me retrouvais dans les tourments de mes sentiments. Partagée entre présent et passé, je ne pouvais pas m’enlever de la tête qu’il était encore possible de souffrir. Mon cœur avait explosé en moi. Je n’avais pas encore tout reconstruit qu’il battait de nouveau pour un homme. Alors, l’invitation d’Ethan était clairement ce dont j’avais besoin. Me retrouver avec quelqu’un qui sait ce que je cache au-delà de mon physique. Il sait combien je peux être fragile. Je suis humaine. Je suis madame tout le monde en vérité. Je sais ce que je veux. Mais, j’ai conscience que cette future relation peut m’être nocive. Il n’est pas dit que je gagnerai pour le coup. Je vais peut-être me prendre une gifle qui sait, me voir confirmer que les hommes sont plus souvent des idiots que des personnes responsables. Loin de moi l’idée de chercher l’homme parfait car la question est vite résolue, il n’existe pas. Puis, je ne veux pas d’un homme à qui je ne peux rien reprocher. Le temps me semblerait vite long et je m’ennuierais comme jamais. Donc, je sais qu’ils ne sont pas parfaits. Mais, j’aimerai qu’ils évitent de trainer avec eux des cadavres du passé. Perdue dans mes pensées, je fus rassurée quand derrière ma porte se trouvait mon cavalier. Ethan a toujours eu le don de me faire sourire sans avoir vraiment de raison. Ce soir, je lui souris même si je me sens crispée par le dernier évènement de l’année. Des souvenirs reviennent me hanter, la tenue de Joshua, son sourire mais aussi l’accident. Il y a un, j’ai failli perdre gros. Alors, j’espère que cette soirée sera la preuve d’un renouveau, d’une page qui se tourne. Il est temps pour moi d’avancer et quoi de mieux que se retrouver au bras d’un autre iota. Tout aussi dans l’optique de changer ce qui avait pu se passer l’an passé. « C’est une bonne chose. Au moins, on est deux à vouloir passer une bonne soirée. J’espère que ta tenue te plait.. J’ai un peu customisée la tenue de Wendy, version deux-milles douze. »

L’ambiance se faisait ressentir au-delà du bâtiment. On pouvait entendre la musique qui passait à l’instant mais, également on imaginait le nombre de personne qu’il y avait. Entre les visages que l’on connait et ceux qui nous critiquent de la tête au pied, il y a de quoi faire le temps d’une soirée. Vous avez le choix entre vous amusez et vous disputez. D’ailleurs, c’est presque une coutume, le fait que quelques bagarres se déclarent vers la fin de soirée, quand les esprits commencent à s’échauffer. « Tu es certaine que tu veux y aller ? Tu sais on peut toujours éviter les mondanités et directement trouver de quoi nous amuser nous-même… tu penses quoi d’un double cheeseburger et d’un milkshake ? » Etonnée mais à la fois tentée, l’offre de mon cavalier était bien plus plaisante qu’il ne pouvait le penser. Je ne voulais pas réellement me retrouver dans cette salle. Les regards qui se porteraient sur nous, ne me gênaient en rien. Les gens aiment beaucoup se faire de nouveaux scénarios, de nouveaux ragots en tête. Cela n’aurait pas été la première fois, que j’en faisais les frais. Un de plus, ou un de moins, en quoi cela changerait réellement ? Rien. Mais, vraiment rien du tout. Car les personnes qui comptent savent toujours me trouver pour avoir la vérité. De plus, Andréa n’était pas là. Il m’avait prévenu de son absence. Donc, je n’avais personne à regarder en mettant un peu dans la salle. J’aurai pu jouer à la petite amie protectrice et curieuse de savoir s’il aurait été avec une jeune femme. Néanmoins, ce n’était pas le cas et je n’avais aucune idée si j’étais réellement la personne qu’il considérait comme telle. Si ça se trouve, il me rangeait toujours dans le tiroir des bonnes amies, celles avec qui on aime rire mais aussi partager quelques moments de tendresse. Nous n’en avons jamais discuté et je n’avais jamais osé marcher sur ses terres là. Alors, le temps d’une soirée, je devrais arriver et à le mettre de côté. Accordant à Ethan, un sourire qui en disait long. Nous nous éloignions du bal et de toutes ces personnes bien occupées. Arrivant jusqu’à ce petit restaurant, nous prenons place à une table à part. Celle du fond, assis l’un en face de l’autre, j’étais contente d’être en sa compagnie pour devoir supporter ce dernier évènement de l’année. Nous passions assez rapidement commande. Me suffisant d’un milkshake, je souriais à cette seconde invitation du iota. Pour la seconde fois, il m’invitait. Me proposant d’être sa cavalière pour le bal et décidant de régler l’addition de notre repas nocturne, j’étais avec un parfait gentlemen qui d’ailleurs remarqua très vite, les quelques traits crispés sur mon visage. Sentant ses mains, venir se poser sur les miennes, je me sentais en parfaite sécurité avec lui. Je me sentais bien. C’était étrange comme j’arrivais à me confier à cet homme. Alors, que nous nous ne côtoyons pas tous les jours. Depuis notre soirée à la confrérie, on s’était croisé et revu mais, sans plus. Ce soir, je me sentais tellement lourde de remords, en manque cruel de réponses à mes questions. Je n’arrivais plus à cacher ce poids. Il disait ne pas être au courant des dernières rumeurs. Mais, j’étais certaine que ce soir, en passant la porte du bal, beaucoup de personnes se seraient demandé pourquoi ce n’était pas au bras de l’italien que j’étais arrivée. Je les emmerde ces gens, qui n’ont rien d’autre à faire que de regarder l’herbe du voisin. Leurs vies est si insignifiantes, qu’ils doivent porter des préjugés sur celles des autres ! Tombant dans son regard, je commençais. « Un homme, comme toujours. Il faut que je tombe sur l’un d’entre vous.. Et le reste devient plus compliqué. La présence. L’absence. Le rapprochement ou encore l’éloignement. Je ne sais pas comment gérer cette situation, mes sentiments ou peut-être aussi tout ce qui se met en travers de mon chemin. » Je ne sais pas si Ethan aurait compris le moindre sens à tout cela. Je lui avais lâché cette phrase, avec tellement de dérision, qu’il pouvait au moins comprendre que je me trouvais face à une intersection. Que devons-nous faire quand des choix se proposent à nous. Est-ce que l’on doit choisir la voie du cœur ou cette de la tête ? Je n’en ai pas la moindre idée. Mais, je sais qu’à partir du moment où je choisis un chemin, il me sera impossible de faire machine arrière et d’oser espérer que rien n’aurait changé entre temps. Tout évolue, les sentiments, la santé, la confiance, le bonheur, la satisfaction, le besoin. Je ne sais plus vraiment quoi penser, de quelle manière analyser la situation. « Tout aurait été plus simple, s’il n’y avait eu que lui et moi. Mais, tu connais les relations, rien n’est simple, rien n’est acquis. » La jeune femme qui devait surement faire la nuit pour toucher plus d’argent et ainsi subvenir aux besoins de sa famille, nous amenait, ce que nous avons commandé. Regardant Ethan se mettre à table, je savais que tout était simple entre nous. Nous avions toujours eu ce petit truc qui faisait que ça fonctionnait. Peut-être parce que nous nous ressemblions plus qu’on n’aurait pensé. Peut-être parce que pour une fois, la simplicité nous suffisait. « Et toi, comment tu vas ? Les filles ne te tournent plus trop autour, que tu invites une vieille amie ? Invitation qui m’a fait plaisir et que j’apprécie, je tiens à le signaler. » Ajoutais-je, sourire aux lèvres, essayant de garder cette atmosphère posée et ne cherchant pas à venir la compliquer avec mes histoires de cœur. Je ne voulais pas gâcher ce tête à tête. Je souhaite au contraire, l’apprécier dans toute sa grandeur.



aislynn dans toute sa splendeur, en parfaite Wendy :
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MessageSujet: Re: ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent ♦ 'peterpan'' ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent      ♦   'peterpan'' EmptyLun 25 Juin - 22:53

Un sourire se dessina sur mon visage alors que je me retrouvais devant Aislynn, dans son costume de Wendy, elle avait respecté à la lettre le code vestimentaire que nous avions prévu. Je me souvenais encore du regard étonné que m'avais lancé mon tailleur lorsque je lui avais demandé un costume vert, il croyait que je m'étais trompé de mois pour aller fêter la St Patrick en Irlande... non mais quel ignare, c'était le bal de promo de Berkeley et je me déguise en Peter pan gros idiot ! Je retrouvais un peu mon âme d'enfant bien que la version 2012 de Wendy me laissait presque sans voix, elle était vraiment à tomber par terre et je ne savais pas si j'allais pouvoir résister toute la soirée à l'envie de la draguer un peu, comme au bon vieux temps où nous avions dormi ensemble mais sans commettre de péchés tous les deux.
Evidemment j'avais prévu un programme tout à fait différent de ce qui était prévu à l'origine sinon nous ne serions pas deux enfants du pays imaginaire ! Un petit aller retour au temple de la gourmandise et ça irait surement mieux, en tout cas c'est ce que je pensais, et elle semblait partager mon avis bien que je la trouvais assez distante pour l'instant. Ça devait lui paraître bizarre que ce soit à elle que j'ai pensé pour cette soirée, c'est vrai en général on invite plutôt sa petite amie à sortir à ce genre d’évènement, le soucis était que celle que je voyais parfaite pour le rôle était partie lâchement après que je lui ais avoué mes sentiments, c'était une tragédie de plus pour moi qui, après avoir subi les méandres d'une fusillade et de la presque perte des personnes qui comptaient le plus pour moi. Maintenant je me retrouvais sans petite amie, sans meilleure amie avec Reagan qui était partie se reposer sur une île sur les conseils de son frère, et son meilleur ami au masculin, avec le départ précipité de celui que je croyais être mon frère. Matt m'avait déçu et même si je savais dans le fond qu'il y avait une raison pour que lui et moi soyons séparés pendant un temps, je ne voulais ni ne pouvais accepter de ne pas avoir droit à des explications claires nettes et précises. Aislynn était désormais une amie proche, une fille sur qui je pouvais toujours compter quoiqu'il arrive contrairement aux autres, certes nous ne nous voyions que très peu, mais à chaque fois j'en ressortais un peu transformé, je me sentais soudain beaucoup mieux et je retrouvais goût à la vie. C'était ce dont j'avais besoin là tout de suite, après avoir passé plus d'une soirée en tête à tête avec ma bouteille de jack daniels bel et bien fermée. Oui je restais à la regarder pendant des heures, me disant que je n'avais plus le droit à ce doux nectar afin de résoudre tout mes problèmes par une solution de facilité, et cela me tuait... j'étais assez difficile avec moi même, mais c'était le genre de thérapie dont j'avais besoin pour éviter de replonger, surtout après tout ce que j'avais du endurer ces derniers temps et dans ma vie en général.

Devant mon milk shake j'étais bien loin de mes vieux démons, et cela me rassurait quelque peu, je regardais la démarche traînante de la serveuse qui devait être blasée de faire toujours les mêmes gestes mécaniques à longueur de journée, je la plaignais d'un travail aussi peu intéressant et rébarbatif. Moi qui me voyait déjà futur sénateur, je savais que mon avenir serait sans doute brillant , j'avais pas mal d'argent, un train de vie assez simple ce qui me permettait d'être riche mais sans pour autant passer pour un vantard et un espèce d'idiot dépourvu de toute cervelle et qui compensait son manque d'intelligence par un chèque bien arnachée de zéros en fanfares. Soudain Aislynn pris enfin la parole à la suite de ma question sur ce qui la tracassait, évidemment que c'était à cause d'un garçon qu'elle était aussi pensive et mélancolique, c'était presque évident qu'à notre âge nos seules préoccupations réelles étaient les relations de couple plus ou moins houleuses que nous nous évertuions à maintenir en vie le plus longtemps possible. Tu ne crois pas si bien dire, je les connais tellement les relations foireuses, que j'ai l'impression d'en faire collection au fil des années... tu sais il y a d'abord eu Plum, puis Rowan, puis Jack... j'ai l'impression que dès qu'une histoire devient un tant soit peu sérieuse entre une fille et moi, tout foire pour une raison ou une autre, je ne dois vraiment pas être fait pour la vie à deux, peut être que je devrais me contenter de quelques amourettes d'une nuit ou deux après tout, certains ne sont pas fait pour l'amour je dois en faire partie. je concluais avec une logique intraitable sur mon sort avant de revenir à ce qu'elle m'avait dit. Tu sais une relation ce n'est jamais facile, toi tu es le genre de fille que l'on ne peut qu'aimer, je suis certains qu'il sait ce qu'il a la chance de connaître et qu'il ne fera pas l'erreur de te faire du mal. L'amour est une chose bien étrange, il vaut mieux le saisir lorsqu'on le peut encore et ne pas le laisser passer à cause de doutes ou autre... je pris un morceau de mon burger que la serveuse venait de poser devant mes yeux, j'étais affamé, je n'avais rien avalé depuis plusieurs heures et j'espérais bien qu'elle me pardonnerait d'être aussi peu galant ce soir, mais puisque nous voulions jouer les gosses autant y aller jusqu'au bout. Je riais en voyant la sauce qui dégoulinait de mon menton et me dépêchais de l'essuyer avant de hausser les épaules pour m'excuse un peu, je ne voulais pas avoir l'air d'un idiot mais je ne pouvais m'empêcher de faire le pitre lorsque j'étais en compagnie d'une fille, surtout dans ces circonstances. Sachant que Aislynn et moi avions une relation des plus atypique, je me devais d'avoir le comportement adéquat, et dans un sens cela ne me dérangeait pas car comme ça au moins il n y avait pas d'ambiguité entre nous, je n'avais pas à me demander comment je pourrais lui plaire, quoi lui dire pour qu'elle soit charmée et tout ce genre de connerie que l'on sert en général aux filles histoire de les faire se sentir comme des princesses et aussi de nous épargner de nombreuses crises de jalousie ou autre. En tout cas pour en revenir à ce que tu me disais, je pense que ce mec sait la chance qu'il a de pouvoir avoir une fille comme toi, il ne la laissera sans doute pas passer, c'est évident qu'il t'aime et je pense que quels que soient les obstacles qui vous empêchent d'être ensemble maintenant, ils seront bien vite passés ! Tu mérites toi aussi d'être heureuse, je ne te souhaite pas d'avoir le même destin que moi. je lui caressais doucement la main pour la rassurer un minimum car je ne voulais pas qu'elle soit triste, je voulais la voir heureuse ce soir, que nous agissions comme deux enfants pris en train de fauter, que nous oublions tous nos problèmes... cela paraissait pourtant impossible tant que nous n'avions pas reglé le soucis de savoir où nous en étions dans nos relations respectives, oui le sujet revenait sans cesse sur le tapis et je pouvais le comprendre dans un sens car la Iota avait un cavalier tout attitré pour ce soir, seulement il n'avait pas répondu présent. Tu peux encore prendre quelque chose si tu veux, je pense que donner du travail à la pauvre serveuse qui s'endort sur sa cafetière ne serait pas du luxe ce soir je baissais le volume de ma voix au fur et à mesure que je parlais pour éviter qu'elle ne nous entende. Nous ne resterions sans doute pas ici toute la soirée, mais l'atmosphère qui régnait sur l'endroit, le rendait presque assez protecteur pour nous laisser nous dire tous nos secrets les plus enfouis, et c'était tant mieux car nous avions tous les deux besoin de nous épancher sur l'épaule de quelqu'un.
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MessageSujet: Re: ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent ♦ 'peterpan'' ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent      ♦   'peterpan'' EmptyLun 2 Juil - 15:05

Le bal de fin d’année annonçait la fin de beaucoup de choses. La fin de l’année scolaire, la fin des examens, la fin des entrainements pour mon équipe de cheerlearder. Mais, c’était aussi un début, des vacances, des bonnes résolutions, des voyages et des soirées. L’été promet à chaque fois d’être rempli et je dois avouer ne pas avoir encore réfléchi à ce que je ferais réellement. J’avais l’envie de passer du temps avec Andréa. Sauf, que celui –ci venait de partir pour l’Italie. Il était rentré chez lui et je n’avais eu aucun mot pour me prévenir de son départ. Après tout, il n’a aucun compte à me rendre mais, ce simple geste aurait pu me montrer combien j’avais ma place dans son quotidien. A croire, que je me suis faite encore avoir. Toujours celle qui est à la traine, au niveau des sentiments. J’avais voulu me lancer, tout en sachant que ma tête pouvait fracasser le sol et explosé, car le parachute ne se serait pas enclenché. Toujours fidèle à celle que je suis, je ne me donne jamais à moitié. Je fais les choses bien. Je veux simplement que ça me ressemble. Je ne veux pas être une autre. J’ai mes principes et je peux être une grande sensible. Mes proches savent que je fais la femme forte, la femme fatale, juste pour me protéger. Car quand on perçoit ce qu’il y à l’intérieur, je ne suis pas sûr que tout le monde ait de bonnes intentions. Je ne veux pas qu’on se joue de moi, qu’on me l’a fasse à l’envers et que l’on sourit dans mon dos. Est-ce que Andréa l’a fait ? Je n’en ai aucune idée. Après avoir appris qu’il était marié à un sigma, je me suis dit que ça allait aller. Après tout, l’alcool peut nous rendre fou. Cependant, je pensais que cet acte lui aurait servi de leçon. Alors, la suite arrive et je ne sais pas si mes épaules sont assez larges pour soutenir un aussi grand poids. Car l’alcool l’a poussé à ne pas se protéger pendant qu’il partageait un moment intime avec une demoiselle. Il aurait pu avoir une maladie ou un enfant. Je ne sais pas si c’est un heureux évènement mais, en tout cas, j’apprends qu’il va devenir parent. Où est-ce que je peux trouver ma place avec toutes ces femmes ? Surtout que lorsque, je me décide d’avoir une réelle discussion. Je vais jusque chez lui et tombe sur Lina. Elle est celle qui ouvre la porte et dépose un regard sur moi. Qu’est-ce qu’elle fout là ? J’avais la grave envie de me crever les yeux. Je venais pour avoir un brin de conversation et je me retrouve face à une autre demoiselle. Pas des moindres, parce que la belle brune est en réalité une ancienne meilleure amie. Notre relation n’a pas tenu le coup, face à ces départs et ces retours dans ma vie. Je n’avais pas souvent le droit à une explication. Quand elle revenait, c’était juste pour mieux recommencer. Alors, la voir là. J’ai juste envie de trouver Andréa et de le remercier de s’être foutu de moi. Chapeau, monsieur. On ne dit jamais deux, sans trois. Je devais m’attendre à cette idée, voir une autre femme dans la vie du jeune homme pour qui je craque totalement, littéralement. Je deviens vraiment idiote. Alors, je décide de ne pas me laisser aller et plutôt même, de regarder devant. Je ne veux pas qu’on s’amuse de moi, aussi facilement. Un jour ou l’autre, il s’en mordillera les doigts, je le sais.

Acceptant avec le sourire, l’invitation de mon Peter Pan, nous avions décidé de nous éloigner des festivités. Il était venu pour nous, le temps de se retrouver, de discuter, ce pour quoi on était doué quand mon regard croisait le sien. Nous étions tous deux chez les iotas mais, ce n’est pas pour autant que nous passions notre quotidien côte à côte. Quoi que, cela ne m’aurait pas dérangé. Nos emplois du temps ne nous le permettaient pas, je me suffisais alors de ce que nous partagions. Car, avec Ethan, j’ai toujours eu facile à parler, à lui expliquer ce que je ressentais, mes craintes, mes erreurs et mes envies. Les paroles du beau brun me montraient bien que nous étions très souvent sur la même longueur d’onde. Je comprenais que depuis notre dernier tête à tête, rien n’avait changé. Nous étions toujours perdus dans nos sentiments. Nous ne savions pas s’il fallait tourner à gauche ou à droite. Puis, je pensais à cette idée et si, j’allais jusqu’à lui. Est-ce que c’était risqué ? Est-ce que j’allais encore tomber de haut ? Ou est-ce qu’il allait m’envoyer sur les roses pour ne pas avoir cherché plus tôt une explication ? « Je devrais avoir un prix pour me laisser autant charmée par certains d’entre vous, l'homme et toute sa complexité. » Souriante et sincère, je continuais de développer. « On devrait former une association pour ceux qui ne veulent plus jamais se laisser flancher, par leurs sentiments. Tu vois, on verserait des dons et nous, on trouverait une idée pour en profiter. » Je me demandais d’ailleurs, aucune femme n’avait pas pu partager le quotidien d’Ethan. Il a tout pour être apprécié. Il est amusant, sérieux, sincère. Il est les opposés mais, il sait aussi trouver un juste milieu. Enfin, avec moi, il n’y avait jamais eu de plainte. Il avait toujours été correct, sans en faire trop ou pas assez. En vérité, je réalise qu’on se ressemble plus qu’on n’aurait pu le penser dans le passé. « Mettant de côté qu’il s’est marié sur un coup de tête et que l’alcool a oublié de lui préciser de se protéger pendant un rapport avec une autre demoiselle. J’ai du mal à trouver ma place avec tous ces vautours à ses trousses. Je dois même t’avouer que j’ai des envies de meurtre. Tu m’aiderais si je venais par en tuer une à coup de pelle ? » Je laissais planer le suspense et compris aussi vite que notre soirée était celle de l’imagination. Même si notre duo n’avait pas des allures de Bonnie et Clyde. Peter Pan et Wendy s’étaient bien trouvés pour l’occasion. Sentant sa main se poser sur la mienne, je levais mon regard vers le sien et quelque se passait. Entre nous, c’était simple, pas de jeu, on était un duo assez particulier et nos discussions avançaient toujours très naturellement. « C’est gentil, mais, je suis rassasier. Par contre, ça à l’air de te gouter. » Sourire, échange, complicité et j’en passe. Je ne pouvais demander mieux. On se regardait et tout semblait devenir plus simple, plus à ma portée. Comme si dans le monde imaginaire, les rêves les plus fous étaient encore possibles. L’amour peut- il réellement exister ? Est-ce qu’on peut tomber amoureux deux fois dans sa vie ? Je n’y pensais plus. J’étais là pour profiter de l’instant présent et aussi savourer l’invitation de mon cavalier. « Alors, dis-moi, quelle est la plus grande aventure du Peter Pan que tu es ? A quoi ressemble ton monde imaginaire ? » Jouant parfaitement mon personnage, j’allais jusqu’au bout et c’était aussi une façon de nous éloigner des questions sans réponses. Le temps d’une soirée, je voulais juste ne plus y penser.
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MessageSujet: Re: ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent ♦ 'peterpan'' ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent      ♦   'peterpan'' EmptyLun 16 Juil - 20:22

Si seulement c'était si simple de ne pas se laisser emporter par ses émotion... Aislynn et moi étions des pauvres âmes esseulées qui n'étaient pas capable de résister à la tornade de sentiment qui venait nous submerger une fois que l'être aimé nous faisait face. En général on se faisait avoir de la plus belle façon qui soit car l'autre pouvait tout aussi bien partir ou alors nous tromper, oui nous n'étions plus à ça près après tout, c'était devenu une routine pour nous. Je lui fis un léger sourire lorsqu'elle donna son idée d'association. Oui tu as raison je crois que les gens qui sont comme nous auraient bien besoin de soutien parfois, mais la première chose à faire c'est tout de même de changer notre façon de vivre, nous ne devrions plus nous laisser dicter notre vie par les autres, et j'entend par là par ceux qui nous font tourner la tête. Nous sommes des gens intelligents, beaux et il y a des personnes qui seraient prête à tuer pour nous avoir dans leur lit alors qu'est ce qu'on fait ici sérieusement ? Je la regardais avec un éclair de génie dans les yeux, nous ne pouvions pas sérieusement nous lamenter autant sur notre sort alors que nous avions la chance d'être dans une des plus belle ville d'amérique et qu'il y avait des tas de jeunes qui ne demandaient qu'une chose : s'amuser pendant une nuit et ne pas demander son reste le lendemain. J'écoutais malgré tout le récit de son histoire avec ce mec qui semblait être un galérien total, non mais c'était quoi cette envie soudaine de baiser des filles sans se protéger alors qu'il était sensé être avec elle ? Je ne comprenais pas les garçons qui avaient tout pour être heureux une fille géniale et un possible amour durable et qui se laissaient draguer par la première salope qui leur faisait du gringue. Elle méritait largement mieux que ça surtout qu'elle avait déja bien souffert en amour dans sa vie, il était temps maintenant qu'un homme bien prenne le relais et lui fasse découvrir la femme merveilleuse qu'elle était, car oui elle avait des tas de qualité, elle était belle, avait un sourire à tomber et en plus un regard qui vous glace le sang tant il vous transperce en un instant, vous faisant vous sentir tout de suite bien plus interessé qu'auparavant. Je me demandais presque pourquoi je n'avais pas été plus insistant la dernière fois lorsque nous nous étions retrouvés dans le même lit elle et moi. Oui Aislynn était un bon parti, une fille comme on en voit peu, et c'était l'occasion pour moi peut-être de rebondir, d'oublier mes vieux démons, mais il ne fallait pas que je pense à cela, non je ne voulais pas encore retomber dans une nouvelle romance sans être certains qu'elle était réciproque car l'amour à sens unique j'avais suffisamment donné. Tu sais ce que tu devrais faire ? C'est lui rendre la pareille, il ne mérite pas autant de considération et que tu te tracasses autant pour lui, tu es une fille bien et indépendante, tu n'a pas besoin de ce mec, c'est lui qui devrait être à tes genoux pour que tu ne le largues pas. Et comme ce n'est pas le cas ce soir, je crois que tu as compris... j'essayais tant bien que mal de lui faire ouvrir les yeux sur le fait que son copain était une vraie tâche et qu'un nombre fou de mecs seraient prêt à tuer pour l'avoir, mais c'était difficile, je savais mieux que personne que lorsqu'on avait quelqu'un dans la peau c'était pire que difficile de l'oublier du jour au lendemain.

Elle ne semblait rien vouloir manger de plus c'est pourquoi je pris une boisson à emporter avant de la traîner a nouveau vers le parc, nous pourrions enfin être tranquille tous les deux et discuter dans la pénombre à laquelle nous étions si habitués, je ne voulais pas lui faire peur et encore moins qu'elle pense que tout ce que je voulais c'était la faire rompre avec son copain mais à un moment quelqu'un devait lui dire qu'elle n'avait pas à s'infliger toute cette peine, cette souffrance alors qu'elle pouvait tout simplement le laisser partir. C'était ce que j'avais fini par faire avec Jack, elle n'était pas vraiment amoureuse de moi mais me considérait comme son meilleur ami, puis elle s'était éloignée petit à petit pour ne plus jamais donner de nouvelles. Je comprenais après tout, j'avais été si direct lorsque je lui avais avoué mes sentiments qu'elle avait dû penser que j'étais devenu complètement fou, oui ce n'était pas tous les jours qu'après un évènement particulièrement traumatisant un mec venait vous voir pour vous avouer ses sentiments de la manière la plus incongrue qui soit. Je ne lui en voulais plus aujourd’hui même si au final cela voulait dire que une fois de plus je me retrouvais seul, sans personne pour me soutenir si ce n’est un ou deux amis. Mais l’amitié ne peut remplacer l’amour, sauf si elle transcende votre vie, aujourd’hui je n’avais plus de Reagan, plus de Matt, tout était flou dans ma tête et la seule chose dont j’étais certains c’était que je ne voulais plus souffrir, c’était bien trop dur pour moi de regarder la vie face à face et de m’apercevoir que je n’avais rien fait si ce n’est enchaîner les galères et à peine passer mes années d’études car je me laissais disperser bien trop facilement par des raisonnement futile sur une potentielle relation qui au final n’aboutit jamais. Attend que je réfléchisse un peu… je pense que c’était en Australie, je suis parti toute une journée dans le désert avant de me rendre compte que ma voiture ne marchait plus, j’étais complètement en rade sur le bord de la route et je n’avais presque plus d’eau alors j’ai décidé de marcher marcher marcher et à un moment je me suis allongé sur le sol sans plus bouger. Heureusement au final, c’était moi le mec stupide car j’étais arrivé juste à côté d’une petite ville et un mec qui m’a trouvé m’a ramené bien vite chez lui histoire que je reprenne des forces… je crois qu’après cela je n’ai plus jamais eu envie de repartir à l’aventure si ce n’est au pays imaginaire, et donc dans mes rêves ! Et toi dis moi ? C’est quoi la chose la plus dingue que tu ais faite ? Je voulais absolument en savoir plus sur son compte, elle semblait bien curieuse à mon sujet et je n’aimais pas vraiment m’ouvrir lorsque cela m’amenait à me tourner en ridicule mais j’avais tellement pris l’habitude de tout lui dire que cela coulait presque de source, je ne réfléchissais plus c’était instinctif.

M’asseyant à nouveau à l’ombre d’un arbre avec elle, je la laissais poser sa tête doucement sur mon épaule tandis que nous passions en position allongée pour scruter les étoiles, je lui en montrait parfois qui avaient la forme d’un animal ou de quelque chose de drôle rien que pour la faire rire et lui faire oublier tous ses tracas, elle en avait connu bien assez pour toute une vie, elle pouvait au moins prendre une journée de repos. Je trouve qu’on ne pouvait pas rêver meilleur moyen de passer la soirée du bal de promo, tu ne crois pas ? Je me tournais vers elle un sourire sur les lèvres, ce moment était si agréable que je n’aurais voulu qu’il se termine pour rien au monde, je la serrais encore un peu plus contre moi jusqu’à ne plus laisser d’espace entre nos deux corps. Vas y ferme les yeux.Un moment plus tard, c’est une main venant caresser doucement sa joue que je me penchais tel le prince de la belle au bois dormant pour venir déposer un doux baiser sur ses lèvres, j’espérais qu’elle ne me repousserait pas, nous étions si bien ce soir tous les deux que je ne voulais qu’une seule chose, c’était lui montrer que tous les mecs n’étaient pas des enfoirés qui la laisseraient tomber à la première occasion.
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MessageSujet: Re: ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent ♦ 'peterpan'' ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent      ♦   'peterpan'' EmptyJeu 19 Juil - 18:31

En posant mon regard dans celui d’Ethan, je comprenais que nous étions sur la même longueur d’onde. Je n’avais aucune difficulté à lui parler, à lui raconter ce qui se passait de mon côté. Bien sûr, il avait vu que tout ne tournait pas rond. Habituée des grands évènements de l’université, ce soir, je prenais la poudre d’escampette pour éviter le bal de fin d’année. Comme si il avait lu dans mes pensées.. Je n’avais pas vraiment envie d’y aller, voir ces têtes ou les gens en train de scruter le duo que je formais pour cette soirée. Les grandes langues se délient dans ces moments-là. D’ailleurs, qu’importe ce qu’ils disent ou pensent, ça ne changera rien. Dans ce petit établissement, nous étions à l’aise. Ethan faisait le plein et je continuais de l’observer. Sourire, confidence et complicité. Nous avons toujours eu le contact facile. Nous avons tous les deux côtoyé l’amour et nous nous étions fait avoir. On n’avait pas fini vainqueur dans nos histoires et je pense que personne ne peut s’estimer comme tel, quand une relation prend fin. Même si on décide d’y mettre un terme, on ne peut pas oublier ce que l’on a partagé. Le sentiment que l’on ressentait, avoir cette impression de ne former qu’un, en restant deux. « On se fait avoir. Faut s’avouer les choses telles qu’elles sont.. Quand on aime, quand on s’attache, on lève la garde sans même s’en rendre compte. » Je me demandais comment se faisait-il qu’une fille n’avait pas encore mis le grappin sur Ethan. Après tout, il a beaucoup de charme. Il avait de la conversation et il savait prendre soin d’une femme. Enfin, je parle par expérience. Quand ce soir-là, je me suis retrouvé face contre terre, la jambe dans le plâtre. Il n’a pas continué son chemin. Il est venu me relever et nous avions discuté. Je pense que c’est le genre de rencontre que l’on n’oublie pas. J’en arrivais à lui dire très clairement ce que je vivais avec Andréa. Ce jeune homme comptait énormément pour moi. En peu de temps, nous nous étions retrouvés et je m’étais attachée. Je tenais beaucoup à lui et au fil du temps, cela ne faisait que s’accentuer. Sauf, que tout ne pouvait pas être tranquille, il fallait que de vieux démons viennent s’en mêler. Je n’arrivais pas à faire la part des choses, à accepter toutes ces femmes à ses côtés. En ferait-il autant si nous inversons la situation ? Est-ce qu’il serait ravi de me savoir mari à un autre ou en train de porter l’enfant d’un gars connu en soirée ? Est-ce qu’il accepterait, ce que j’essaye d’encaisser ? Je devrais peut-être lui poser la question. Cependant, en ce moment, ce n’est pas sa compagnie que je partage et Ethan voulait me faire réaliser ce qui se passait concrètement. Il me conseillait de lui rendre la monnaie de sa pièce, de lui faire vivre ce qu’il me fait endurer. Je ne sais pas si c’est vraiment le comportement que je veux avoir. Si j’ai envie de lui faire payer, ce qu’il ne pense pas m’infliger. Parce que je suis certaine que dans sa tête, tout est normal et que je vois simplement mal. Je me fais trop d’idées. C’est ça, bien sûr. Je me demande encore combien de fille serait là en sachant tout ce que je sais. On peut dire qu’Ethan mettait un sacré doute dans mon esprit. Il me donnait une sacrée claque, me faisant réaliser la vérité de notre relation. Est-ce qu’Andréa tenait vraiment à moi ? Je ne voulais même pas y penser.

Alors, j’engageais d’autres horizons pour notre conversation. Après tout, s’apitoyer sur nos sorts n’arrangera rien ce soir. Ecoutant l’aventure de mon Peter Pan, je souriais, m’imaginant déjà l’état dans lequel il devait être. Voyant sa vie défiler sous ses yeux, pendant que la chaleur lui brûlerait la peau. « J’avoue que pour le coup, tu as eu chaud. Mon dieu, si ça m’arriverait, je verrais ma vie défiler sous mes yeux et je rêverais aussi d’une grande piscine. » Ethan m’avait amené dans ce petit restaurant, si je puisse dire. Ensuite, il m’avait conduit jusqu’ici. En dessous de cet arbre, côte à côte. Nos ombres se chevauchant. Ma plus grande aventure ? J’en avais eu des moments qu’on ne vit qu’une fois dans une vie. Néanmoins, un retenait toute mon attention. « Il y a cette virée avec ma meilleure amie. On a passé la nuit au cachot, parce qu’on s’est réveillé dans un véhicule de police et apparemment, on l’aurait volé pendant que les deux officiers étaient en train de régler un conflit dans un bar. On l’avait toute cabossée, il manquait une vitre et c’est au fond d’une ruelle qu’on nous a retrouvées, dormant paisiblement. Et je n’ai aucun souvenir de cette nuit-là.. Pas très correct pour une fille. Au moins, au pays imaginaire, on ne risque pas d’y perdre la vie ou de passer quelques jours derrière les barreaux » Près l’un de l’autre, nous fixions le ciel. Ethan me montrait quelques nuages. J’oubliais tout. Je mettais de côté mes tracas et savourais chaque instant. Avec ce beau brun, tout était simple et plaisant à la fois. « Je trouve qu’on ne pouvait pas rêver meilleur moyen de passer la soirée du bal de promo, tu ne crois pas ? » Je fis pivoter mon visage vers celui de mon compagnon de soirée. Sourire au creux de ses lèvres, j’en faisais de même et acquiesçais de la tête. J’étais contente. J’étais bien. Et surtout loin de m’attendre, ce qu’il allait se passer quand il me demanda de fermer les yeux. Toute en délicatesse, je sentais son souffle s’approcher. Je n’osais pas bouger et j’avais du mal à réaliser. Pourquoi avait-il agis ainsi ? Venir poser ses lèvres contre les miennes, me donnant un baiser si doux. Sauf, que je n’étais pas certaine de vouloir que ça en arrive là. J’étais moi-même paumée dans une relation. Je ne voulais pas l’entrainer dans ces tracas. Je ne savais pas non plus où il voulait en venir. Me faire oublier le jeune homme dont je suis amoureuse, me faire passer un agréable moment ? Une question dont je n’avais pas la réponse. A l’instant où il se détacha de ma bouche, j’ouvris les yeux, tombant directement dans son regard. Cherchant une réponse, cherchant un signe.. Je me redressais tout en gardant le silence, le fixant et regardant au loin. Je cherchais les mots mais, ils avaient du mal à sortir. Je ne voulais pas le blesser. Je ne voulais pas le perdre. Je ne savais pas quoi dire, comment réagir. Puis, je laissais échapper quelques mots.. « Si c’est sincère, ce n’est pas la meilleure direction à prendre. » Ethan, tout comme moi, avons perdu des personnes qui comptaient énormément. Du jour au lendemain, nos proches sont partis, certains pour une durée indéterminée, certain pour quelques jours sans réellement savoir quand ils rentreront. Nous laissons dans nos vies des portes ouvertes. Nous espérons qu’une partie d’entre eux reviendront. Ainsi, nous pourrions espérer que tout redevienne normal. Comme pendant ces périodes où tout nous semblait plus simple, plus facile à supporter. Je gardais attentivement mon regard dans le sien. Je laissais tomber ma main dans la sienne. « Tu sais que je suis paumée avec mes sentiments. Tu comptes beaucoup pour moi et je ne veux pas te perdre. Donc t’entrainer avec moi, ne serait pas raisonnable, limite égoïste. » J’espérais qu’il me comprenne, qu’il sache que je ne voulais pas le blesser plus qu’il n’avait pu l’être, du moins s’il était sincère dans ses actes. Je ne voulais pas qu’il y ait une barrière entre nous. Je voulais simplement savoir où j’en étais avec moi-même, avec Andréa, avec mes sentiments, avec mes attaches..

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MessageSujet: Re: ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent ♦ 'peterpan'' ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent      ♦   'peterpan'' EmptyMer 25 Juil - 22:38

Le fait d'évoquer mes souvenirs avec Aislynn me rappelait à quel point j'étais heureux auparavant, il m'arrivait de nombreuses galères bien sur mais je n'avais jamais eu de soucis, tout avait commencé avec la mort de mes parents, le coma de ma soeur... toutes ces galères avaient été pour moi un traumatisme encore bien présent dans mon esprit, je me demandais même parfois si j'avais vraiment droit au bonheur, je n'étais plus sur de rien. On dit qu'on ne peut affronter la vie seul et qu'il faut réussir à retrouver sa moitié pour pouvoir trouver la paix et la sérénité... or on ne prévient pas que le mode d'emploi est écrit dans une langue que personne ne connaît et qu'on n y comprend à peine quelques mots, oui moi et les relations n'étions pas amis, à chaque fois que tout allait bien je finissais inexorablement seul et maintenant que je ne pouvais même plus me tourner vers mes amis, la seule chose valable qu'il me restait était mes études. Je m'étais vachement concentré la dessus ces derniers temps, je ne sortais plus la tête des bouquins, des journaux si bien que je m'étais mis à jouer avec la bourse pour mon plaisir personnel et que je connaissais la vie politique et les textes en vigueur sur le bout des doigts, j'étais de toutes les conversations et mes professeurs ne tarissaient plus d'éloge sur moi. Maintenant que les vacances étaient arrivées, je me rendais compte que mon travail avait payé car ayant eu mon bulletin de note il y a peu j'avais pu constater que j'étais arrivé 2ème de ma promo, oui il fallait que je rattrape tout de même pas mal de choses car le premier semestre avait été plus que hasardeux pour moi qui sortait à peine de ma relation avec Plum, qui avait subi le décès de Rowan, bref autant de choses qui avaient faite que je préférais sortir à rester plancher sur les devoirs. Le coup de massue avait été évidemment le refus de Jack d'accepter que je l'aime, elle avait été très claire avec moi et je m'étais plié à sa décision, n'ayant pas l'habitude d'être rejeté de cette façon surtout lorsque je connaissais la fille en question depuis longtemps, j'avais pris une véritable gifle dans la figure. Avec Aislynn tout était simple à vrai dire nous ne nous connaissions pas plus que ça et lorsque nous discutions, c'était fluide, comme si nous pouvions tout nous dire sans la moindre gêne, cette relation était étrange, très étrange même mais c'était simplement la notre.

Assis sous cet arbre, elle et moi étions tranquille, nous pouvions admirer les étoiles, arrêter de penser à nos soucis, nos amants perdus, ceux qui nous faisaient du mal sans même nous laisser respirer un instant, une routine. Je souriais doucement en l'écoutant, elle avait donc elle aussi parfois vécu quelques situations dangereuses. Je l'imaginais mal en parfaite délinquante complètement saoule sur la banquette arrière de la voiture de police mais je m'amusais à me dire qu'une autre Aislynn existait auparavant, une qui n'avait pas peur de s'amuser et qui n'était sans doute pas encore touché par ce magnifique virus qu'est l'amour. Je me disais souvent que lorsque je serai vieux, je pourrais raconter des tas d'histoire invraisemblable à mes petits-enfants et que ceux ci me prendraient pour un fou, ne croyant pas que tout cela puisse arriver à un seul homme dans une seule vie et pourtant... j'avais connu la mort, les fusillades, je n'étais plus à un drame près de toute façon et la iota savait très bien que j'étais terrifié à l'idée qu'un jour tout ceux auxquels je tenais ne me quittent. Je vois que toi aussi tu as vécu pas mal de choses bouleversantes, j'aimerais que la vie soit toujours faites de moments comme ça, tu sais même lorsque j'étais dans le desert et que j'étais prêt à mourir, je ne m'étais jamais senti aussi vivant que lorsqu'on m'a versé de l'eau dans la gorge... c'est lorsqu'on vit des situations inextricables et qu'on s'en sort qu'on se rend d'autant plus compte que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue. je riais légèrement car j'imaginais mal Peter pan vivre ce genre de choses, non lui et wendy pouvaient à la limite passer par le lagon aux sirènes avant de voler vers la reserve des indiens histoire de saluer cordialement le chef et sa fille lily la tigresse. Parfois j'aimerais que ma vie soit un conte de fée, personne ne meurt, les gentils gagnent tout le temps et jamais on ne termine l'histoire par des pleurs ou des drames, non au contraire on l'achève avec une mélodie à vous endormir debout, avec l'image d'une famille heureuse qui eut beaucoup d'enfant etc... c'était la vie rêvée. Malheureusement lorsqu'on ferme la télévision, la réalité est toute autre, les factures, la misère, la guerre tout cela étaient des choses bien moins joyeuses et pourtant avaient lieu quotidiennement, la nature de l'homme était vraiment mauvaise lorsqu'elle le rattrapait au galop, certains avaient sans doute oublié de lire le contrat social de Rousseau au lycée. J'aimerais tellement pouvoir être ton Peter Pan, je t'emmènerais voler bien loin de tout cela, tu n'aurais plus jamais à souffrir et moi non plus... je disais cela avec un plaisir non dissimulé, le sourire béat fixé sur mes lèvres et les yeux brillants.

Un moment plus tard, sans que je ne puisse l'expliquer je me retrouvais à me pencher doucement vers la jeune femme, déposant un doux baiser sur ses lèvres, je ne réalisais pas tout de suite ce que cela voulait dire pour moi ni pour nous d'ailleurs. Elle et moi avions toujours été des amis et je n'avais jamais réellement pensé à elle comme plus que ça car je savais qu'elle avait pas mal de soucis et qu'en général un mec se cachait toujours la dessous. Aujourd'hui qu'elle m'avais dépeint un peu le bonhomme je me disais qu'elle méritais bien mieux que ça, elle était une véritable princesse et méritait d'être traitée comme telle, comment allait-elle prendre un nouveau départ alors qu'elle se retrouvait avec un petit ami qui n'hésitait pas à aller faire des gosses ailleurs sans scrupule, lui imposant ensuite la situation comme si tout cela était normal. Non je ne pouvais pas sérieusement la laisser faire cette erreur, mais je n'avais pas prévu qu'elle était follement amoureuse de lui, oui elle semblait plutôt accroc et pourtant ce salaud l'avait faite souffrir. Je sais que tu es un peu perdue en ce moment, mais je voulais que tu réalises que ce mec est un poison pour toi, il t'impose des choses dont tu ne devrais même pas avoir à te soucier, une relation simple pour une fois serait la clé je pense pour toi. Je ne dis pas que je suis le mec avec qui les choses sont simples, mais je veux ce qu'il y a de mieux pour toi, je ne veux plus te voir pleurer dans mes bras comme le premier soir où l'on s'est réellement confié l'un à l'autre. Je la pris dans mes bras pour la serrer tout contre moi essayant de la rassurer un maximum. Nous étions désormais debout dans la pénombre des feuilles et il était presque exclu que je tente à nouveau de l'embrasser, pourtant je voulais passer la nuit avec elle, j'avais besoin de sentir une présence féminine à mes côté cela me manquait cruellement depuis un certains temps car évidemment je couchais avec des filles, mais les sentiments même amicaux n'y étant pas, je n'arrivais jamais à me sentir à l'aise une fois l'effet de transe du au sexe terminé. Qu'est ce que tu dirais de rentrer au pavillon et qu'on se mette au lit ? J'ai envie que pour une nuit, pour toute la nuit on oublie nos soucis et qu'on ne s'occupe que de nous, plus de sentiments, plus de pensées... juste toi et moi, peter et wendy qui voguent vers l'aventure et même au delà... je jouais avec ses doigts au fur et à mesure que je parlais, gardant la tête baissée, je ne voulais en rien la forcer à quoi que ce soit d'ailleurs si je lui faisais cette proposition c'était que nous avions déja experimenté le fait de rester tous les deux sous la couette, je voulais voir si nous avions tous les deux une chance en vérifiant si le désir était aussi présent charnellement que amicalement, au moins nous serions fixés une fois pour toute sur le fait d'être amis ou amants, clairement.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent ♦ 'peterpan'' ce n'est que la nuit, que les étoiles brillent      ♦   'peterpan'' EmptyMar 7 Aoû - 13:12

Nous avons tous nos étapes à franchir. On ne peut pas rester dans son coin et espérer que rien ne nous arrivera. Impossible. Personne n’est épargné par la vie et ses tourments. Alors, quand cela arrive, j’essaye de garder la tête haute et de me débrouiller pour m’en sortir sans trop d’égratignures. Il y a des cicatrices plus profondes, qui touchent notre âme, notre chair. On se dit qu’avec le temps, ça s’arrangera. On se dit que nous ne pouvons rien changer. On se laisse aller et on s’enfonce sans même s’en rendre compte. On touche le fond. On se dit que jamais, on ne pourra remonter à la surface. Puis on observe le monde et on se dit qu’on a peut-être fait notre temps. Et si chaque être humain avait un nombre fixe de bonnes et mauvaises nouvelles à affronter. Et si j’avais eu assez de bons moments, si j’avais atteint mon quota.. Qu’est-ce qu’il me restait ? Si Joshua était l’homme qui était destiné à partager mes côtés pour le restant de ma vie. En le laissant filer, peut-être que j’étais face à une violente réalité, et si plus personne ne pourrait m’aimer à nouveau. Juste parce que tout serait écrit. Est-ce que j’arriverais à le supporter ? On se dit que l’amour n’est pas pour nous, il n’est pour personne. Souvent, on s’y brûle les ailes et sur la majorité des histoires, la fin ne se termine pas comme on le voudrait. Alors, on se dit qu’être cavalier seul, ce n’est pas si mal. On sourit à nouveau et on se sent plus solide. Sauf que cela ne peut pas être éternellement le cas, l’être humain sous toutes ses formes a besoin de se sentir important pour quelqu’un. Même si c’est par une seule personne, sur un milliard d’habitant de la planète bleue. On se sent valorisé et on est plus fort. Ce n’est pas des paroles en l’air, c’est des véritables constatations. L’homme le plus puissant au monde sera réellement indestructible, quand il trouvera une personne sur qui se reposer. Tout seul, on avance. Mais, à deux, on va plus loin. Posant mon regard sur Ethan, je ne regrettais en rien de l’avoir accompagné pour la soirée. Nous avons échappé au bal de fin d’année pour se retrouver dans ce petit restaurant. Nous discutions comme nous avions toujours eu l’habitude de le faire, simplement et sincèrement. Lui expliquant, ce que je vivais actuellement. Pour la première fois, j’avais l’impression d’être comprise totalement. « … que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue. » Dans un rire partagé, je le comprenais. Lorsque pour la première fois, Andréa m’avait embrassé. Je m’étais dit la même chose. Même si ce n’était pas un fait exceptionnel, une histoire que je pourrais raconter pour me vanter de mes exploits ou que sais-je encore. Pour moi, cet instant-là avait été important, un choc, une façon de me dire qu’on n’est jamais sûr de ce que nous réserve l’avenir. « J'aimerais tellement pouvoir être ton Peter Pan, je t'emmènerais voler bien loin de tout cela, tu n'aurais plus jamais à souffrir et moi non plus... » « Je n’hésiterais pas une seconde à te suivre. Le pays imaginaire, c’est ce qu’il y a de mieux. On ne vieillit pas. On reste soi-même qu’importe le regard de l’autre. On se sent bien. On se sent léger. Alors, qu’ici dans notre quotidien, on est sans cesse mis à l’épreuve. On doit savoir quel choix faire, prendre à gauche ou à droite. Dire oui ou non. Si je pouvais avoir quelques cartes Joker, ça m’aiderait un temps. Tu sais. » En discutant tranquillement avec le jeune homme, je me demandais comment nous n’étions pas tombé l’un sur l’autre avant ? Nous étions si similaires, si proches. Nous pensions souvent la même chose. Nous étions sur la même longueur d’onde. Cependant, j’étais loin de me douter de la suite. De cette approche qu’il effectua, de ses lèvres effleurant les miennes. Posant un doux baiser, Ethan avait toujours le don pour choisir le bon moment au bon endroit. En me surprenant, j’avais perdu mes moyens un court instant. Je ne voulais pas jouer et encore moins avec lui. Alors, je n’hésitais pas à lui faire partager mes pensées, mes sensations et surtout le fait que je ne sache pas moi-même où je suis dans mes sentiments.

La nuit était tombée. Elle nous appartenait. Je l’écoutais me parler. Il me serra contre lui et je fermais les yeux. L’entourant également de mes bras, l’un contre l’autre, je lui murmurais : « Merci pour cette fois-là aussi. Merci d’être souvent là pour moi. » Je souriais mais il ne pouvait pas me voir. J’avais l’impression que rien ne pourrait gâcher ce que l’on partageait. Il me fit une proposition mais, je ne savais pas s’il était conseillé de l’accepter. Je ne savais pas ce qu’il avait derrière ces idées. Est-ce qu’il savait déjà comment devait se terminer sa soirée ? Est-ce que Ethan est le genre d’homme à prévoir et à faire de son possible pour que cela se réalise ? Comme ces hommes qui sortent tard le soir, dans les bars, à la recherche d’un peu de douceur féminine. Même si je me doutais qu’il n’avait pas pu tout prévoir depuis le début. Je ne savais pas quoi répondre. Prendre le risque de craquer, me sentir apprécier à ma juste valeur. Oublier tout ce qui pouvait me retenir en arrière. J’avais un besoin immense d’avancer. Il n’avait pas tort. Le fait de ne plus penser, de ne plus me préoccuper, n’allait rien arranger. Les choses étaient telles qu’elles étaient. On ne pouvait pas être plus clair. J’étais au courant du passé assez tumultueux de l’homme que j’aimais. J’avais essayé d’accepter. Sauf que son départ de Berkeley, sans le moindre mot n’avait pas aidé. Il me fuyait ? A quoi voulait-il jouer en optant pour ce choix. Est-ce que j’étais devenue nocive pour sa survie ? Je ne pouvais pas accepter ce rôle simplement parce que je l’aime. Je ne veux et voudrais jamais être de ces femmes qui vous retiennent en arrière, qui empêche l’autre d’avancer qu’importe s’il doit prendre des distances ou pas. Seulement, ce soir, je ne sais plus quoi penser. Je ne sais plus quoi espérer. Est-ce que je devrais encore attendre un signe de sa part ? Je tourne alors mon visage vers celui du beau brun. « On rentre. On va chez toi ? Ce soir, je n’ai pas envie d’être toute seule. » Mes nuits étaient devenues plutôt agitées depuis le départ d’Andréa. Je ne trouvais plus le sommeil. Je repensais à tous ces instants que nous avons partagés. Il tournait en boucle, comme un bon film qui ne trouvait pas une manière de se terminer. Juste parce qu’il m’avait laissé. Il était parti sans me contacter et que ça me blessait profondément. Après toutes ces années de silences, il m’avait dit qu’il ne pourrait pas vivre les dix prochaines sans ma présence. Cependant, il était parti. Il ne semblait pas avoir besoin de moi. Alors que personnellement, je m’étais rendue compte combien j’avais besoin de lui. Il n’était pas là. Il n’était plus là. Comme s’il avait cherché à fuir mon quotidien, sortir de ma vie. J’étais blessée. Je perdais quelqu’un qui comptait et j’étais complétement impuissante. Avec Ethan, tout me semblait plus simple. Pour une fois, je ne voulais pas me torturer avec un million de questions. N’ayant aucune idée de la suite des évènements pour notre soirée, tout ce qui me suffisait de savoir, c’est que je ne serais pas en tête à tête avec ma solitude.

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