l e n n y ♠ I'm on a pursuit of happiness and I know. Everything that shine ain't always gonna be gold

Invité

Lennon-Cobain Sawyer Jagger Adam Hendrix Camden-Fitzgerald

▬ heads will roll, on the floor ▬

▬ avant propos ▬

Lennon, plus connu(e) sous le pseudonyme de Lenny a vingt et un ans et est né(e) le vingt-cinq décembre 1990 à portland. De nationalité américaine mais d'origines britanniques et sud-africaines, il est hétérosexuelle et est fiancé. Il étudie en deuxième année dans le domaine de l'art appliqué et de la musique et fréquente la confrérie gamma.

▬ si tu étais ... ▬

Un film ? : black swan
Une chanson ? : pursuit of happiness ♠ kid cudi (steve aoki remix)
Un plat ? : un hamburger avec des frites (et un coca)
Un pays ? : l'afrique du sud
Une couleur ? : le vert
Un animal ? : la mangouste ( :out:

)
Un smiley ? : sauvequipeu

Domaine d'etudes

▬ à traiter en dix lignes complètes ▬

•• ARTS APPLIQUES & MUSIQUE Depuis tout petit, dans mon école primaire de Portland, je n'avais jamais beaucoup aimé les mathématiques. J'y arrivais, tant bien que mal, mais je n'aimais pas cela. Plus tard, au collège, je dus faire face à des heures et des heures, à endurer des cours de sciences, qui était tout sauf intéressant pour moi. Les atomes, les ions, le tableau des éléments, ce n'était clairement pas fait pour moi, à vrai dire, rien que d'y repenser me donne très mal au crâne. J'appréciais les langues étrangères, sans avoir le besoin d'en parler plus de deux, le français -avec un accent à couper au couteau- et l'anglais, donc. Mais, durant mon passage en France, j'avais eu l'occasion de m'exprimer à travers le dessin. J'avais depuis tout petit, la faculté de dessiner des choses très difficiles mais je ne maîtrisais pas réellement, la technique, comme disait mes différents professeurs, qui m'avaient conseillé de parfaire cela, dans des études supérieurs, ce que, je faisais à Berkeley. Mais, dans le même temps, j'aimais chanter, ma mère m'avait souvent couvert de louanges sur ma façon de chanter, et j'imaginais que je devais être assez bon pour suivre des cours, ce que je fis plus jeune, mais que je dus arrêter après ce qui s'était passé avec Koda, je n'avais plus l'attention nécessaire. Malgré cela, j'étais désireux de reprendre cette voie où je l'avais laissé, et c'est pour cela que je décidais de recommencer, ici, à Berkely.

Confrerie

▬ 3 choix à détailler en 5 lignes chacun ▬

•• gamma : On dit toujours, car c'est la vérité, que la confrérie des gammas regroupe les drogués, les alcooliques ou encore les légèrement dégénérés, dans ce cas, on peut dire que la confrérie des marron regroupe toutes les mauvaises fréquentations de l'université, les fils de riches tombés dans la drogue ou l'alcool. Et, malgré mon dégoût de l'argent, il fallait bien dire que j'étais dans cette catégorie. Violent lors de mes crises, je buvais beaucoup et fumais, des clopes ou d'autres sortes de cigarettes, épargnons les détails. En bref, je serais dans mon élément, avec tous les drogués.
•• betas : Quant aux bëtas, cela regroupe les 'bitches and playboys' donc, en bref, les personnes n'étant pas trop regardant aux autres personnes qui passaient dans leur lit, et pour ce point, on pouvait dire que j'y répondais haut la main, et bien plus encore. Même si, au fond, je cherchais le grand amour -et que je n'y pensais plus tant que cela depuis Koda- il était très rare pour que, excepté lorsque je l'ai décidé, je termine la soirée seul dans mon lit. Non, les demoiselles se bousculaient au portillon, malgré que j'étais légèrement taré sur les bords, mais bon, je n'allais tout de même pas me plaindre. On dit que les femmes aiment les bad boys. J'en suis la preuve vivante.
•• sampi :Pour finir, dans le choix de mes différentes confréries, je pense que j'aurais très bien pu coller parfaitement au portrait-robot du sampi parfait, si je n'avais pas eu des crises qui me rendaient très violents. Premièrement, je suis très loin des epsilon, à utiliser de l'argent sans réfléchir, à le jeter litérallement par les fenêtres, non, je pensais que, au final, les enfants d'Afrique, ou de tous les pays pauvres, ne méritaient pas moins cet argent que moi, qu'avais-je fait pour le mériter ? J'étais né dans une bonne famille. De plus, j'avais aussi un réel intérêt pour l'écologie. De plus, si l'on excepte mes crises qui sont indépendantes de ma volonté, je suis quelqu'un qui est foncièrement contre la violence, ce qui colle aux verts de l'université.

Celui qui se cache derriere

▬ au niveau de l'avatar▬

Célébrité sur l'avatar : dave franco (merci jade hanwi

)
Acceptes-tu de doubler ton avatar ? : OUI [ ] NON [ ] DEJA FAIT [xx]
Personnage Inventé, Scénario, ou Prédef' ? : inventé
Crédit de l'avatar : adrenaline junkie (julia)

•••••

▬ toi joueur d'un futur berkeléen▬

•• Pseudo/prénom : b./mrawesome
•• Âge : almost seventeen.
•• Des remarques sur le forum ? : pas mal l e n n y ♠ I'm on a pursuit of happiness and I know. Everything that shine ain't always gonna be gold 277800

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•• Te sens-tu un peu perdu(e) ? : oui :love2:
•• Double compte ? : key and zéphyr.
•• Déjà inscrit ici ? : youp.
•• Fréquence de connexion : 6/7
•• Exemple de rp :

Spoiler:

•• Mot de passe : édit nena

Invité

Histoire

▬ l'histoire du personnage, 50 lignes min.▬

meurtre ; prison ; lettres
berkeley

1995 «i'm a bad kid baby»

Finalement, et malheureusement, c’est ma naissance qui a fait exploser le couple que formait mes parents. Ils n’étaient pas prêts à être parents, peut-être, qu’en sais-je, toujours est-il que jusqu’à son départ, c’est toujours sur moi que mon père a mis la faute, et depuis, je m’en veux, terriblement. Enfin, je m’en voulais. Désormais, je préfère ne plus penser à lui et à sa nouvelle famille.

Né de l’union d’un américain ayant fait fortune dans l’immobilier et d’une anglaise, ayant hérité du quart d’une entreprise familiale et très grande fan de musique, donc, dans un foyer qui ne manquait pas d’argent. Sa mère décida donc de lui donner des prénoms étant les noms des plus grands chanteurs, Lennon, Hendrix, Jagger, Cobain, en espérant secrètement qu’il deviendrait musicien, ou chanteur. Une superstition légèrement décalée de la réalité, mais, elle avait le droit d’y croire. L’arrivée du bébé dans le ménage fut l’élement déclencheur de tous les problèmes. Les années passaient, et les disputes se multipliaient, sous les yeux impuissants du bambin, voyant ses parents se déchirer. Pourquoi maman pleure ? C’est de ta faute. Il portait, à quatre ans, tout le poids de l’échec de leur mariage. Puis, le jour de son anniversaire, pour ses cinq ans, sa mère prépara un gâteau, mais l’intima d’attendre que son père rentre pour y toucher. Mais, il ne revint pas, durant quatre mois, il ne revint pas. Lorsqu’il disait travailler tard, il allait voir un autre femme, Lennon l’avait compris plus tard. Lorsqu’il retourna à la maison, il déposa les papiers du divorce qu’était censé signer la mère du bambin, mais il fut chassé par un lancer d’assiettes. Tu sais, Lenny, maintenant, c’est juste toi et moi. Ton père ne désire pas notre bonheur alors, montrons lui qu’on a pas besoin de lui.

2002 «it's your new dad»

Ce jour là, je ne sus pas réellement comment réagir. Ma mère n’avait vu aucun homme depuis que papa était parti, et je ne savais pas réellement comment réagir. J’avais douze ans, et je ne savais pas quoi dire à cet homme. Mais, sa fille, elle était très jolie. Valentina. Ce jour là, j’avais pas imaginé la place qu’elle prendrait dans ma vie. Valentina.

Assis à son bureau, faisant ses exercices de mathématiques, il vit sa mère, aux bras d’un homme, venir dans sa direction. Il se présenta, Lenny en fit de même, mais lui le connaissait, alors que ce n’était pas le cas du jeune homme. Il comprit rapidement que c’était le petit-ami de sa mère, et même si il ne savait pas réellement quoi lui dire, il était content pour elle, alors il ne dit rien. Une fille, légèrement plus jeune que le natif de Portland, rentra dans la chambre. Lenny, je te présente Valentina. Sois gentil avec elle. Les deux adultes sortirent, laissant les deux adolescents ensemble, dans la chambre de l’américain. Moi c’est Lennon-Cobain, mais tout le monde m’appelle Lenny. C’est beau comme prénom, Valentina. Je crois que ma mère sort avec ton père. C’est bizarre, elle fréquente pas beaucoup les hommes habituellement. La demoiselle le regarda, et sourit. Merci. Oui, je pense que c’est sérieux entre eux, il se voit depuis quelques temps maintenant. Il savait pas trop quoi en penser, de toute façon, si il y avait quelque chose de sérieux, c’était pas ses affaires pour le moment. Le soir même, ils s’assirent à table, et annoncèrent leurs fiançailles et même la date de leur mariage. Il ne savait toujours pas comment réagir, jusqu’au moment où il vit le sourire de sa mère, et il ne put s’empêcher de se dire, qu’il devait être aussi heureux qu’elle, car à ses yeux, cela semblait être une bénédiction, cela devait donc en être une. Ils se marièrent un mois plus tard, et pour l’occasion, le plus anticapitaliste et anticonformiste des fils, daigna se parer d’un costume de marque, choisi par la mariée. Ce fut un beau jour, et un beau mariage.

mai 2007 «KODA»

Je pense que le jour où ma vie a basculé est aussi le jour où nos vies se sont croisées. Si ce jour là, elle n’était pas sorti de nulle part pour m’accoster, si je n’avais pas été si naïf sur l’instant, si son charme et son jeu d’actrice n’avait pas embrumé une vérité qui ne me plaisait pas, peut-être jamais je n’aurais été atteint par cette maladie. Désormais, cela ne changeait plus grand-chose, les regrets étaient inutiles. Mais, malgré tout cela, je ne désirais qu’une chose. La revoir.

Assis sur un banc du lycée, le jeune homme refaisait le monde, avec le plus grand des calmes, un calme presque trop beau, aux côtés de ses amis. Au nombre de deux, et à vrai dire, il était difficile pour le jeune homme d’être accompagné de beaucoup plus que cela. Il ne se plaisait pas en France, encore moins dans ce lycée privé dont il n’osait même pas imaginer ce que sa mère offrait pour qu’il puisse suivre les cours de cette école. Elle le faisait pour une seule et même raison, c’était pour se vanter à ses amies en parlant de son fils, qui était dans une école privée en France, chose qu’elle ne cessait de dire en français avec un accent à tuer au couteau. Il n’aimait pas cette école, ca puait l’argent, à outrance, et il n’aimait pas cela. Il n’avait pas l’hypocrisie de dire qu’il aimerait être pauvre, mais il n’aimait pas être si riche. C’était une des raisons pour laquelle il n’avait pas beaucoup d’amis. Il ne s’habillait pas comme les fils à papa et cela semblait déranger dans les couloirs de l’université, même si il s’en moquait éperdument, au final. Lenny, j’ai bien l’impression que tu es dans le viseur de la sorcière. Il ne comprit pas réellement sur le coup, et laissa de côté les paroles de son ami. Malgré cette tranquillité apparente, celle-ci ne fut qu’éphémère, car c’était sans compter sur l’arrivée, sortie de nulle part, de Koda, la fille la plus cotée et la plus populaire du lycée. Elle ne le connaissait surement pas, mais lui, la connaissait très bien. Il avait été à côté d’elle une fois, en cours, et avait pensé qu’elle était très belle, qu’elle dégageait une grande prestance, puis, lui ayant souri une fois, il avait espéré quelque chose qui n’était jamais arrivé. Et cela, jusqu’à ce jour. Car, la plus populaire des demoiselles n’était pas réellement vouée à accoster une garçon que l’on ne connaissait que pour une seule raison, et non des plus glorieuses. Quelques temps après son arrivée dans le lycée, en provenance directe de Portland, de l’Oregon ; des petits malins s’étaient amusés à lui voler ses vêtements lorsqu’il était dans la douche après le sport, ce qui avait obligé le jeune homme à retourner à sa chambre, dans le plus simple appareil, ce qui avait fait dire aux gens que le jeune homme dont tout le monde se moquait, était plutôt bien membré, pour rester dans la politesse attendue dans une école privée française. C’est toi Lennon ? Il hocha la tête, gêné, ne sachant trop quoi dire à une demoiselle qu’il avait désiré, et qu’il désirait toujours autant. Elle l’intima de la suivre, et même si il ne savait pas trop ce qu’elle lui voulait, il se voyait mal refuser la chance de sa vie, si l’on puis dire. Elle était très attirante, totalement son genre, et il regretterait surement de ne pas avoir fait son maximum avec la demoiselle. Elle s’arrêta lorsqu’ils furent arrivés à un endroit isolé de l’école, celui où les lycéens allaient souvent pour fumer en cachette, à l’abri des regards désapprobateurs. Lenny s’appuya sur le mur, en regardant la demoiselle, qui semblait réfléchir, un peu trop même. Puis, elle se retourna vers lui, le toisa de bas en haut, avant de s’approcher et de venir déposer ses lèvres sur les siennes. Il ne savait pas comment réagir, mais comme elle désirait cela et que lui aussi, il entreprit de continuer ce baiser le plus longtemps possible. Après quelques instants, la demoiselle se détacha de lui, avant de s’agenouiller et baisser le pantalon du jeune homme puis son caleçon. Elle afficha un grand sourire, satisfaite, avant de commencer son action. Jamais, ô grand jamais, dans sa vie, il n’avait été aussi gêné, car ses expériences sexuelles étaient jusqu’ici assez rares, surtout depuis qu’il était arrivé en France. La suite était assez explicite pour éviter d’offrir tous les détails, toujours est il que le lendemain, Koda était la petite-amie de Cobain.

juillet 2007 «THE END OF KODANNY ;; a drop in the ocean, a change in the weather, i was praying that you and me might end up together. it's like a wishing for rain as i stand in a desert. but i'm holding you closer than most, 'cause you are my heaven»

Ce jour là, j’ai eu l’impression que le monde s’effondrait, comme quand mes parents ont dit qu’ils se séparaient. J’étais fou amoureux, et finalement, les sentiments étaient à sens unique. Je me suis mis à dos tous mes potes, pour cette fille, et maintenant, il ne me reste plus rien. Je peux plus rester ici, le fromage, les baguettes de pain, la langue de Molière, tout cela me sort par les yeux. Je rentre à Portland, quoi qu’en dise mes parents. Je ne peux oser l’imaginer avec un autre que moi. Cela me tuerait littéralement.

Une soirée organisée, elle y allait, et pour lui, il n’y avait d’autres choix que d’y aller. En période de bac, il aurait préféré ne pas avoir à faire des fêtes, il n’avait pas réellement pour ambition de devoir repasser son bac l’an prochain, il le voulait dés maintenant, pour pouvoir réfléchir à son avenir, avec Koda évidemment. Peut-être pouvaient-ils demander les mêmes écoles, pour se retrouver ensemble, car il ne croyait pas vraiment aux relations à distance. Toujours était-il qu’il arriva à la soirée, et chercha du regard sa petite-amie, qu’il trouva assez rapidement. S’approchant d’elle, il désira l’embrasser, l’enlancer, lui dire qu’il l’aimait mais il fut bien rapidement stoppé par la demoiselle. Après lui avoir demandé ce qui n’allait pas, son cœur s’arrêta un instant, peut-être plus, lorsqu’elle lui dit que c’était fini entre eux. Puis, il balbutia quelques mots, suivant chacune des ses glaciales répliques. Elle lui disait qu’il n’avait été qu’une distraction, qu’un bouche trou affectif, qu’elle en avait marre, et que, par-dessus tout, elle ne l’avait jamais aimé. Elle s’amusait à lui briser le cœur, et pour la toute première fois, il eut l’impression de voir son vrai visage, froide, manipulatrice, garce pour rester polie. Elle disait des mots qui étaient plus violents les uns que les autres, à son encontre, lui qui avait été le petit-ami parfait depuis leur rencontre, se pliant en quatre pour répondre à tous ses désirs, et maintenant, elle le quittait. Elle ne pouvait se contenter d’une rupture verbale, il fallait qu’elle le fasse souffrir jusqu’au bout, lui montrer ce qu’il perdait sans savoir ce qu’il gagnait. A vrai dire, il ne gagnait rien, mis à part un chagrin d’amour. Il fallait qu’elle l’attrape, une dernière fois, qu’elle goûte à ses lèvres une dernières fois, dans une violence emplie de passion. Puis, elle tourna les talons, et il ne la revit plus. Rentré chez lui, particulièrement éméché, il s’assit, un instant, sur son lit, avant de faire valser tout ce qui se trouvait dans sa chambre, les livres de son étagère, la lampe de sa table de chevet, ses cahiers. Tout valsa, puis, le trou noir. Le lendemain, il se réveilla dans un hôtel, nu, au côté d’une demoiselle qu’il ne connaissait pas. Il ne savait pas comment il était arrivé là, mais il savait que ce n’était pas normal. Pas, mais pas du tout normal.

février 2008 «VALENTINA»

Depuis quelques temps, j’trouve qu’il y a un truc bizarre avec Valentina. Je la considérais comme ma petite-sœur, mais en fait, j’ai mis du temps à réellement penser au fait qu’elle ne l’était pas, et depuis que j’ai intégré cela, j’arrive plus à la voir comme cela. Maintenant, tout ce que je vois, c’est que ses jeans moulants m’empêchent de fixer autre chose que ses fesses, que ses décolletés me faisaient bien trop souvent des clins d’œil, que j’ai envie de caresser ses cheveux, que j’ai envie de lui souffler des mots doux à l’oreille, que j’ai envie de goûter à ses lèvres rosées. Je suis pas le bon exemple pour elle, je bois et je me drogue, mais je sais qu’elle crève d’envie de venir avec moi. La côté prude lui va pas de toute façon. Je suis sur que j’ai mes chances.

La nuit était belle, la lune était pleine et la fête organisée par dieu-sait-qui à laquelle Lennon était invité s’annonçait sous les meilleures auspices. Descendant les escaliers quatre à quatre, une cigarette au bac, il fut arrêté par une voix qui l’intimait de s’arrêter sur le champ, alors qu’il était sur le point de partir. Se retournant, une moue râleuse collée aux lèvres, il se retrouva face à sa « demi-soeur » même si il utilisait cette expression comme raccourci, n’ayant aucun lien du sang avec la jolie demoiselle, fille de son beau-père. Lenny, t’as pas intérêt à me laisser seule à la maison encore ce soir ! Je me fiche que tu boives, ou que tu fumes, mais j’en ai marre. Donc, tu fais ce que tu veux, mais tu me laisses pas sur le carreau. Se grattant la tête un instant, regardant de bas en haut la fille de son beau-père, il eut une idée, mais sous certaines conditions. D’accord, viens avec moi. Mais, c’est selon mes règles, pas envie que ton père m’envoie à l’école militaire. Un clin d’œil adressé à la blonde, avant de lui offrir son bras, le jeune homme la conduit jusqu’à sa voiture, qui, elle, devait les conduire à la fête. Il était une chose certaine dans l’esprit du jeune homme, c’était qu’il était impensable que qui que ce soit touche à Valentina. Les baisers et les danses collé-serré, ce serait pour une autre fois, car, évidemment, il avait un tout autre plan. Arrivé là-bas, on offrit à V. une bière, que le jeune homme prit des mains de la demoiselle avant qu’elle n’y put tremper ses lèvres. Pas d’alcool non plus, sweetie, et c’était pas négociable. Le jeune homme ne tarda pas à allumer une cigarette, qu’il tendit ensuite à Valentina, qui refusa poliment, avant qu’un jeune homme déjà bien imbibé ne vienne draguer, sous son nez, la blonde, qui ne savait comment refuser les avances de cette personne. Lenny se leva, avec un calme olympien, et vint glisser quelques mots à l’oreille du jeune homme, qui ne tarda pas à prendre ses jambes à son cou. Cela marcha deux fois, peut-être trois. Personne ne la connaissait jusqu’alors, et nombreux étaient à tenter leur chance avec elle, mais sans aucun espoir. Parti chercher un verre, il dut laisser tomber son gobelet en voyant un autre garçon avoir pris sa place pour parler à Valentina, particulièrement gênée. Quoi qu’en fait, ce n’était pas un autre, c’était toujours le premier. Attrapant le mec par le col, et le repoussant en arrière, il fut sur le point de le frapper quand il fut arrêté par la blonde, qui le suppliait de ne pas se créer d’ennuis à nouveau. Il la repoussa un instant, avant de s’approcher du jeune homme, mais c’était sans compter sur la ténacité de la demoiselle, qui ne trouva de meilleur moyen de le stopper que de venir déposer ses lèvres sur les siennes, leurs langues se frottant l’une à l’autre, alors que le jeune homme ne savait réellement ce qui était en train de se passer. Lorsqu’elle se recula, il la regarda et ne sut pas comment réagir, mis à part en l’emmenant vers la sortie, avant qu’ils ne rentrent chez eux. Il remarqua plus tard, qu’il s’était tailladé avec un bout de verre, ou dieu-sait-quoi, et Valentina pansa sa plaie une fois rentré chez eux. Alors que la demoiselle monta se coucher, il resta quelques instants à réfléchir, à ce qui s’était passé là-bas, ce baiser. C’était bizarre, car elle était la fille de son beau-père mais, il n’avait aucun lien de sang, alors, ca ne l’était pas vraiment, pas à ses yeux en tout cas. En montant, il se sentit obligé d’en parler avec elle, car, cela le perturbait quelques peu. Valentina, je.. Il se stoppa un instant, car la belle était en sous-vêtements et que, si il l’avait déjà vu des dizaines de fois en pareille tenue, c’était la première fois qu’il la voyait comme une fille, non pas comme la fille de son beau-père. Il s’approcha d’elle, lentement, plongé dans ses pupilles, puis, il l’embrasse à nouveau, plus fougueusement. Elle ne le repoussait pas, bien au contraire et il n’eut aucun mal à soulever le poids plume de celle-ci pour l’allonger sur le lit. Son t-shirt valsa dans la pièce, tout comme son jean puis le reste de ses vêtements, tandis que leurs baisers ne cessaient guère. Puis, arriva ce qui devait arriver, ils couchèrent ensemble. Si c’était loin d’être la première fois pour le jeune homme, c’était le cas pour Valentina. Bizarrement, il se sentait tout aussi bizarre que la situation, et, se collant à la demoiselle, il ne put fermer l’œil de la nuit. La première fois avec elle lui parut très bizarre, au final. Plus que la deuxième, que la troisième. Puis, au bout de quelques fois, cela était tout sauf bizarre, c’était… délectable.

novembre 2008 «I'M VALENTINA'S 'FIANCE'»

Mon beau-père ? Je l’adore, parce qu’il rend ma mère heureuse. Mais je le déteste, car tout ce que je fais, ca ne lui va jamais. Je pense qu’un temps, j’ai cru qu’il pourrait être mon père, mais c’est impossible. On peut pas aimer l’enfant d’un autre autant que le sien. La preuve, même si cela ne lui plaît pas, il laisse Valentina fumer, tandis que j’ai toujours le droit à une réflexion. Mais, en fait, c’est peut-être ça qui fait qu’il est le plus proche d’un père…

Dans sa vie, le jeune homme avait toujours fait preuve d’un très grand anticonformisme, ne s’habillant pas comme tous les fils de bourgeois alors qu’il en avait les moyens et le statut. Ne dépensant pas sans compter dans des magasins de luxe. Et encore une fois, il voulait défrayer la chronique, choquer, faire ce que personne n’attendait de lui, avec la complicité de Valentina. Il avait demandé à sa mère, et à son beau-père de s’asseoir à table car il avait quelque chose d’important à leur dire. Il y a deux semaines, jour pour jour, son beau-père les avait découvert au lit, lui et Valentina, et ils avaient le droit au plus gros discours sur l‘éthique, la génétique et tout ce qui s‘en suit, qu‘étant comme frères et sœurs, c‘était contre-nature d‘avoir des relations sexuelles, chose à laquelle Lennon avait rétorqué que n‘ayant pas de lien du sang avec elle, il faisait ce qu‘il voulait lorsqu‘il était avec elle. Et maintenant, il allait lui rendre la monnaie de sa pière.Merci de m’écouter attentivement, c’est fort aimable de votre part. Bon, je vais pas tourner autour du pot, Valentina et moi avons bien réfléchi à ce que tu as dit l‘autre jour, et ayant du faire un choix, nous avons décidé et convenu que nous n’étions pas frères et sœurs, ce qui n’est une surprise pour personne. Ainsi, connaissant ton point de vue sur la chose, j’ai demandé à Valentina de devenir ma femme. Les relations ne seront donc pas hors-mariage, et tu seras donc fort heureux. Ne laissant pas le temps à son beau-père, bouche bée, de répondre, il se retira dans sa chambre, savourant la dernière de ces manipulations.

février 2009 «I WASN'T GOING FOR THE KILL»

Le sang, ca me fait pas peur. Des centaines de fois, je me suis retrouvé à avoir le oing ensanglanté, mes crises faisaient que je frappais dans des murs, fou de rage sans raison, et je saignais abondamment dans ces situations. Mais lorsque j’ai vu le sang couler de sa tête, j’ai compris que c’était pas normal..

Assis au bar, une bière à la main, il n’était clairement pas dans l’esprit de la fête, en cette soirée, et les minutes qu’il lui restait dans cet établissement se compterait surement sur les doigts d’une main, le temps qu’il termine sa commande. Déposant un billet sur le comptoir, après un clin d’œil à la serveuse, il sortit du bar mais fut alerté par des cris, de femme. S’approchant de ces bruits, il vut trois hommes en train d’agresser une jeune femme blonde. Cela le répugnait au plus haut point, et lui donnait presque envie de vomir. Il s’approcha de cet endroit, et, avant qu’un d’entre eux ne le voit, il envoya valser un des trois hommes. Si il avait peur ? Non, trois contre un, cela ne changeait rien. Le premier touché partit en courant, en plus de cela, il lui facilitait la tâche. Attrapant la demoiselle, tant bien que mal, il échangea des coups avec l’un d’entre eux, qui ne tarda pas à prendre ses jambes à son cou, à son tour. Le dernier sortit un couteau, mais le natif de Portland n’eut pas de mal à le désarmer, même si il eut en prime une belle taillade sur le bras, ensanglanté. Un, deux, trois coups de poing. Il avait une crise, au pire des moments, et il ne fut calmé qu’après un très grand nombre de coups. Il s’assit à terre, et ne put que contempler l’ampleur des dégâts. Cela ne faisait aucun doute, il était mort. La demoiselle se précipita vers lui, et le prit dans ses bras, le remerciant de tout son cœur. Il avait sauvé sa vie, mais au prix de celle de cette homme. Adossé contre un mur, quelques instants plus tard, la blonde tentait de le calmer, passant ses mains dans les cheveux de l’américain, qui ne savait pas quoi faire. Mais c’était sans compter sur le patron du bar, qui vit le désastre, et appela la police.

juillet 2009 «I'M ON THE HIGHWAY TO HELL»

Les jours passaient, et je me sentais toujours aussi mal. Jamais je n’avais été aussi honteux que le jour de ma condamnation. J’avais vu ma mère pleurer, et pour la première fois de ma vie, c’était entièrement de ma faute. Méritais-je de me retrouver dans cette cellule ? Je n’en savais rien, je l’avais tué mais j’avais sauvé Sloane, qui venait me voir tous les deux jours en prison, depuis. Je regrette pas, et je pense que c’est pour cela qu’on m’a emprisonné.

Il faisait à peine jour que le jeune homme avait déjà les yeux ouverts, dormant seulement deux à trois heures par nuit, ce n’était pas étonnant pour sa part. Ses traits étaient tirés, son teint pâle, presque livide et ses yeux mélangeaient la désespoir avec l’espoir que lui offrait son avocat, surpayé pour ce à quoi il avait servi. On lui avait déjà fait plusieurs examens psychologiques et médicaux depuis qu’il était arrivé en prison, il y a de ça trois mois et douze jours, exactement. Il était seul dans une cellule, et la procédure en cours dans son jugement, lui permettait d’avoir le droit à une feuille et un crayon, pour pouvoir exprimer tout ce qui lui passait par la tête, en le dessinant. Il chantait très bien, ne savait pas jouer d’instrument, mais il appréciait aussi beaucoup d’avoir plusieurs cordes à son arc. La musique et l‘art. Son temps, il le passait entre le dessin, l’écriture de quelques chansons de sa composition, à écrire des lettres à Valentina, qui lui racontait ses folles aventures et à ses quelques rares visites, pour la plupart de Sloane. On ne lui avait pas accepté les visites conjuguales de Valentina, n’étant que sa fiancée. Fuck. Jetant un brouillon chiffoné par son énervement, il entreprit de réecrire sa lettre destinée à la blonde. Je pense acquis, le fait que l’imagination se perd dans un endroit aussi neutre que la prison. Les murs gris m’étouffent, et je ne puis que regretter ma liberté, mais pas mon acte. Je n’ai jamais voulu qu’il meurt, mais je ne pouvais la laisser.. Alors que la mine de son crayon se cassait, passablement énervé, un garde lui demande de le suivre. Son avocat était là, il y avait des vêtements de Lenny à ses côtés. Habilles-toi, tu sors aujourd’hui. Il relâcha un soupir de soulagement, et ne tarda pas à enfiler ses vêtements. La lumière l’aveugla une fois sorti. Le soleil était-il plus éclatant ou était-ce simplement, la lumière de la liberté qui rayonnait sur sa peau ? Il n’en savait rien. La seule chose qu’il savait, c’était qu’il désirait rejoindre Valentina, à San Fransisco. Elle avait eu le temps de rejoindre l’université de Berkeley, et il ne tarderait pas à le faire. Dans quel but ? Il n’en savait rien, mais l’avenir lui dirait.