the great escape
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« You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. »

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MessageSujet: « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » EmptyJeu 7 Juin - 9:18

« You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » Tumblr_m4o5uacGu81r64qpao1_500

Les soirées mondaines. C'est un environnement très particulier auquel l'accès est réservé à une partie bien ciblée de la population. On peut y voir de riches hommes d'affaires vanter leurs exploits commerciaux autour d'une coupe de champagne, des femmes de la haute société parler des derniers achats de haute couture qu'elles ont fait à Paris, parfois quelques enfants s'ennuyant à mourir tandis qu'ils comptent une énième fois le nombre de couverts autour des assiettes, puis des serveurs circulant au milieu de tout ce beau monde pour veiller à ce que nul invité n'en vienne à manquer de quoique ce soit. Oui, les soirées mondaines n'étaient pas des milieux ouverts aux premiers venus et chacun connaissait évidemment les usages de rigueur et les attitudes à adopter pour marquer la raison de leur présence au sein d'un cercle si fermé. Rire aux éclats et de façon trop bruyante n'était pas accepté : on se contente d'un subtil sourire et pourquoi pas même un rire à peine suggéré. On ne doit pas non plus laisser la sentimentalité se confondre en rapprochements physiques déplacés devant une foule d'aristocrates bien éduqués. Et règle d'or : tout est dans l'hypocrisie la plus total. Du visage artificiellement enchanté d'écouter les énièmes blagues lourdes d'un voisin trop bavard, jusqu'à l'air ravi qu'on arbore pour dissimuler son ennui, tout est une question d'apparences que chacun a soin de maîtriser sous peine d'être rapidement marginalisé dans le groupe.
En voilà, des codes, pour passer ce qui pourrait pourtant être une simple soirée... et s'il y avait bien une personne qui les connaissaient sur le bout des doigts, il s'agissait de Joe Shark. Peu importe le pays ou même le continent, l'Anglais de naissance n'était pas un homme étranger aux réunions de la haute société, tant et si bien qu'il serait d'ailleurs déplacé de ne pas voir son nom inscrit sur les listes des invités. Cet homme est un éditeur et businessman dont le nom est nécessairement cité dès qu'on en vient à parler de littérature ou de médias. Récemment, il avait même pris à temps partiel un poste d'enseignant en littérature à la prestigieuse université de Berkeley. Autant le dire tout de suite : c'est un carriériste qui ne doit son succès qu'à une colossale somme de travail, n'étant parti de rien à la base. Désormais, il ne vivait que pour le luxe et le pouvoir. Il ne s'appelait pas Shark pour rien : réputé pour être un véritable requin, mettre à genoux ses concurrents commerciaux était un passe-temps aussi agréable que d'enchaîner les conquêtes féminines. Car oui, pour couronner le tout, Joe était réputé pour être LE séducteur par excellence.

Après un rapide voyage en limousine avancée par les organisateurs de cette soirée, Joe sortit en premier du véhicule et tendit sa main pour faire galamment sortir celle qui partagerait sa soirée - et sa nuit, cela va sans dire. La chanceuse était une mannequin suédoise répondant au doux nom de Annie Oliv, ex Miss Suède. Oui, rien que ça : notre British ne visait jamais des femmes de "seconde zone pour pépère à la libido instable", comme il lui arrivait de le dire parfois. La demoiselle aux longs cheveux blonds était habillée d'une élégante robe noire à dos nu de la maison Chanel, une paire de talons aiguilles et quelques subtils bijoux pour mettre son décolleté en valeur. Bref, une femme qui avait toutes les compétences requises pour intéresser un type tel que Joe. Sur le tapis rouge - et comme ses prédécesseurs déjà rentrés à l'intérieur du Clubhouse - le couple, si tant est qu'on puisse l'appeler ainsi, saluait et souriait aux photographes avec un savoir-faire tout particulier. Être sous le feu des projecteurs, avec une véritable déesse nordique au bras, n'est-ce pas là tout ce dont un homme peut rêver ? Pas exactement, c'est vrai, mais chacun sa conception du bonheur par excellence.
Après quelques questions des journalistes, ils purent enfin rentrer au coeur de la soirée. L'immense salle était soigneusement décorée, une classe particulière régnait entre ces murs, autant par les invités que par le lieu en lui-même. Joe sourit à sa charmante compagne puis commença à se mélanger aux invités qui venaient les aborder. Discussions stériles et beaux sourires étaient au rendez-vous... et pourtant, le Britannique était particulièrement friand de ce genre de réunions. Ce qui n'était visiblement pas le cas d'un homme qu'il remarqua dans un coin de la salle. Son sourire de prédateur n'en fut que plus grand. "Ne serait-ce pas ce cher Nolan Edgecombe que j'aperçois dans son coin, là-bas ?" lança-t-il d'une voix calme mais suffisamment forte pour que quelques invités se retournent et observent à leur tour l'intéressé. Lui coller la honte ? Grand dieu, non, bien sûr que non... ce n'était tellement pas le genre de Joe, voyons... Avec Annie à son bras, ils approchèrent du PDG. Entre eux, c'est un peu le chat et la souris... inutile de vous faire un dessin : la souris Edgecombe mettait toujours un point d'honneur à vouloir échapper au matou Shark. Une relation tendue qui le sera sans doute davantage suite aux récentes découvertes que le grand brun avait fait et qu'il lui tardait d'annoncer à son interlocuteur. "Ils cherchaient un traiteur pour les desserts et en bon patron d'une pâtisserie géante, vous avez fait don de vos précieux cupcakes pour la réception, je me trompe ?" Un aimable sourire se dessina sur les lèvres de Joe : la partie ne faisait que commencer et il s'amusait déjà comme un petit fou. Il avait très tôt remarqué que Nolan était un aussi brillant PDG qu'homme timide et effacé en public... une proie délectable pour un type aussi charismatique et pénible que l'éditeur. "Je vous présente Annie Oliv, une ex Miss Suède qui me fait l'honneur d'embellir ma soirée." lança-t-il d'une voix charmeuse en posant un regard tout aussi intéressé sur la jeune femme. Celle-ci salua Nolan tandis que le grand brun fronçait les sourcils. "Je ne vois pas votre femme, où donc est passée l'exquise madame Edgecombe...?" Une vraie tête à claques, je vous l'accorde. Et ce sourire insolent mais ô combien subtil et délicat n'arrangeait rien à l'horripilante politesse anglaise dont il faisait preuve pour diluer le mordant de ses propos.
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MessageSujet: Re: « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » EmptyMer 20 Juin - 15:41

Joe & Nolan
« You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » Tumblr_m5v75i6Y3r1ruj2owo1_500J’avais déjà oublié pourquoi je devais me rendre à cette soirée stupide. Tout ce dont j’étais certain, c’était le fait que je devais m’y rendre, point. C’était Stacy qui, la plupart du temps, se chargeait de me faire un emploi du temps pour les soirées mondaines de ce genre. Etre bien vu à telle soirée pour soit disant apporter des fonds à telle association ou tel affaire du moment et j’en passe. Ou des soirées tout simplement pour se retrouver entre personnes riches, comme c’était le cas de celle qui avait lieu ce soir là. Je n’avais pas envie d’y aller mais je le devais. Stacy s’était elle-même chargée de confirmer notre présence. L’envie d’y aller avec elle, était aussi forte que mon envie de rester sous le même toit qu’elle, plus de quelques heures. C’était devenu physique, cette haine que j’éprouvais à son encontre. Il suffisait que je la voie, pour que j’en vienne à éprouver des envies de meurtre. Moi, Nolan Edgecombe, loin d’être un homme violent. C’était dingue et incontrôlable. Les années passées à ses côtés, m’obligeaient un peu à devenir un être aussi monstrueux que cela, dans le fond. Et pourtant, je n’en n’étais pas encore arrivé au point où j’étais capable de lui tenir tête à tout bout de champ et à lui faire comprendre qu’elle avait tout intérêt à me laisser respirer, si elle ne tenait pas à se retrouver seule du jour au lendemain. La raison était bien simple et se dessinait sous les traits d’une imposante entreprise de Cupcakes. Celle là même que j’avais hérité, de façon indirecte, de mon grand-père. Une entreprise qui, de ce fait, me tenait terriblement à cœur et pour laquelle je serais prêt à tout donner, jusqu’à ma propre vie. Mais j’avais fais pire que donner ma vie, pour elle. J’avais donné ma liberté et mon bonheur. Parce que non, je n’étais pas du tout heureux avec Stacy et oui, j’étais en manque total de liberté. Quoi que, dans le fond, l’on pouvait considérer que je lui avais aussi donné ma vie, puisque je me noyais dans le boulot. Je partais tôt le matin et rentrais tard le soir. Aidé en ce sens, par un besoin d’être le moins présent possible, dans la demeure que je partageais avec celle qui était mon épouse depuis plus d’une décennie. N’importe quel homme aurait déjà prit la fuite, devant celle qui était ma femme. Elle était froide, manipulatrice, caractérielle, matérialiste et tout un tas d’autres adjectifs, tous plus affreux les uns que les autres. Sauf que voilà … Si je voulais garder mon entreprise à laquelle je tenais tant, je devais rester marié à cette … Vipère. Alors j’avais toujours cette alliance à mon doigt et elle portait toujours mon nom. Alors même que je ne rêvais que d’une chose : la faire disparaître de ma vie. Mais apparemment, ce n‘était pas à l’ordre du jour. Je n’avais toujours pas trouvé le moyen de divorcer tout en gardant l’entreprise. Peut-être ne le trouverais-je jamais …

Mais que ma vie me plaise ou non, je me devais de faire avec et de l’accepter telle qu’elle était. Et ça impliquait, de participer aux soirées mondaines, que je détestais avec tant d’application. Alors, même si je détestais ça, je m’y rendis. Je fis en sorte d’arriver parmi les premiers, dans l’espoir de passer le plus inaperçu possible. Contrairement à bien d’autres personnes présentes à cette soirée à venir, je ne désirais pas me prendre au jeu des photographes. Je n’étais pas une star du petit écran ou même du cinéma ou de la musique. Je n’étais rien de plus que le dirigeant d’une multinationale, qui employait des milliers de personnes à travers le monde. Certes, cela pouvait sembler grand et ça l’était. Mais je n’étais pas une star et je ne voulais en aucun cas en être une. Ce n’était pas quelque chose qui m’intéressait, sinon, je me serais tourné vers cela. Stacy ne me laissa d’autre choix que de faire acte de présence sur le tapis rouge. Je la laissai sourire et saluer les photographes présents pour l’occasion, avec un plaisir manifeste. Etre vu, était le mot d’ordre de la soirée et celle qui partageait –malheureusement- ma vie, aimait ces jeux. Le temps sembla s’étirer à l’infini, dès lors que nous eûmes mis un pied dans la salle de réception. Au fil du temps qui passait, celle ci se remplissait. J’avais beau être souvent présent –pour mon plus grand malheur- dans ces soirées, je ne connaissais toujours pas grand monde. Simplement parce que je préférais me faire le plus petit possible, contrairement à Stacy elle-même. Rapidement, je lui faussai compagnie pour la laisser aux bons soins d’autres personnes présentes. Et ce fut sans trop de mal, que je parvins à me faufiler dans le flot de personnes et m’en détacher, pour aller dans un endroit vide de monde. J’étais si concentré à m’assurer que personne n’allait me rejoindre, que je ne vis pas la menace qui approchait d’un autre côté. « Ils cherchaient un traiteur pour les desserts et en bon patron d'une pâtisserie géante, vous avez fait don de vos précieux cupcakes pour la réception, je me trompe ? » Reconnaître cette voix, ne me fut pas bien difficile. Je ne connaissais que trop cet homme haïssable, qui semblait avoir prit pour sienne, la mission de toujours m’ennuyer. Il savait me faire sortir de mes gonds comme personne. En commençant par dénigrer mon entreprise. Celle à laquelle j’étais sincèrement attaché. « Evidemment … Sinon je ne serais pas là ce soir, vous vous en doutez bien. » Bien sûr, ce n’était là que foutaises. Je n’avais absolument pas fais don de Cupcakes pour cette soirée. Même si certains de nos produits, étaient à même de satisfaire les personnes qui participaient à ce gala, de part leur chic et leur vertu diététique. Produits qui n’étaient pas de ma collection mais de celle de Stacy, bien entendu … Quoi qu’il en soit, je méritais ma place dans cet endroit, autant que ce Joe. Sauf qu’ils prenaient un malin plaisir à me faire entendre que non, en rabaissant ainsi ma multinationale. Grand bien lui fasse … « Je vous présente Annie Oliv, une ex Miss Suède qui me fait l'honneur d'embellir ma soirée. » Je saluai la jeune femme d’un vague hochement de tête, en songeant que cet homme frisait le ridicule en mettant ainsi en avant, l’ancien titre de celle qui l’accompagnait ce soir. Ce besoin de se mettre en avant et d’insister sur le fait qu’il pouvait sortir avec des femmes réputées pour leur beauté, était assez pathétique. Mais ce n’était que mon avis. « Je suis surpris que vous ne leur donniez pas encore des numéros, plutôt que vous souvenir de leur nom. » Rétorquai-je sur un ton faussement aimable. Je ne doutais pas que cette jeune femme savait pertinemment, q’elle n’était que de passage dans la vie de ce coureur. « Je ne vois pas votre femme, où donc est passée l'exquise madame Edgecombe...? » Je réprimai un soupir de lassitude et détournai le regard en faisant mine de la chercher à travers la salle, tout en espérant qu’elle ne me cherchait pas, de son côté. « Sans doute est-elle partie se repoudrer le nez. » Ce qui n’aurait absolument rien de surprenant, au vu du personne qu’elle était. Superficielle, qui n’en n’avait qu’à son apparence. Je ne doutais pas qu’elle pourrait aisément s’entendre avec Joe. « Si vous traversez la salle, je pense que vous aurez des chances de la trouver … » Ajoutai-je ensuite, sur un ton le plus naturel possible. Oui, j’étais bel et bien en train d’espérer qu’il allait partir à sa recherche et ainsi, me laisser tranquille.
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MessageSujet: Re: « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » EmptyJeu 21 Juin - 20:45

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Oui, Nolan avait raison : un numéro ne serait pas de trop pour comptabiliser toutes les créatures écervelées et sublimes qu'il collait à son bras à chaque fois qu'il paraissait en public. Son lit était une autoroute du plaisir, il changeait de partenaire comme de chemise... et il ne s'en cachait pas une seconde. Mieux : il s'en vantait. Il avait le cran d'assumer parfaitement sa morale libertine, son côté volage, profitant simplement des plaisirs de la chair sans s'enfermer dans cette institution austère et répressive qu'est le mariage. S'il y avait une vie après la mort, Shark finirait ses jours en brûlant en Enfer pour tous les péchés qu'il lui était arrivé de commettre. La luxure en numéro 1. C'est donc pour cela qu'il arqua un sourcil sarcastique, s'amusant de l'ironie avec laquelle Nolan tentait de le mettre mal à l'aise vis-à-vis de sa compagne de la soirée. "C'est là toute l'éducation d'un homme qui sait profiter des plaisirs de la vie au gré d'une compagnie aussi variée qu'agréable." Aussi surprenant que cela puisse paraître, Joe se souvenait très exactement du nom et du visage - du corps aussi - de chaque femme qu'il avait fait tomber entre ses bras. Pourquoi ? Pour mieux l'éviter par la suite, car Joe Shark ne se penche jamais deux fois sur le même berceau. Une fois, c'est s'amuser, deux fois, c'est régulier. Et Dieu sait que la régularité n'était pas son mot d'ordre avec les femmes.
"Pourquoi ne pas l'avoir accompagnée, dans ce cas ? Vous brillez un peu sur le front, cher ami." Annie se mit à pouffer de rire tandis que Joe servait un nouveau sourire toujours plus hypocrite et insupportable à la victime de son incroyable envie de faire chier le monde. Se payer la tête de Nolan semblait être un sport national aux yeux de l'éditeur. Comme dans les universités, il y a les grands charismatiques qui maltraitent les élèves les plus effacés, autant dire qu'avec sa carrure de rugbyman, Joe jouait largement pour l'équipe des gros bras qui persécutent les jeunes arrivés comme Nolan. Il tourna la tête vers la plantureuse blonde à l'indécent décolleté puis caressa le plat de sa main avec une étonnante subtilité. "Vous devriez rejoindre Madame Edgecombe, ma chère, vous allez vous découvrir un grand nombre de points communs avec elle. Dieu merci, le choix des hommes n'en fait pas partie." glissa-t-il malicieusement dans le creux de son oreille, veillant toutefois à ce que le président en chef nommé Cupcake ne rate rien de cette nouvelle pique détournée.

Annie s'esquiva en se mêlant à la foule d'invités, laissant à Joe tout le soin d'admirer cette vision spectaculaire qu'il avait sous les yeux. "Seigneur, quelle chute de reins... l'an prochain, je serai juré au concours de Miss Univers, c'est décidé." lâcha-t-il sans complexe avec un grand sourire de requin. Un brin pervers, n'ayons pas peur des mots. Eh bien quoi ? On a le droit d'apprécier les courbes féminines, non ? Il se voyait déjà passer en revue le casting de ce concours international de beauté, invitant les concurrentes à passer une nouvelle épreuve d'endurance dans son lit. Une par une, ou deux par deux si elles sont nombreuses. Par trois, s'il y a des gourmandes, il n'avait pas peur. Maintenant qu'il se retrouvait seul avec Nolan, il comptait bien en profiter pour le cuisiner sur cette fameuse découverte qu'il avait fait quelques jours plus tôt. "Vous n'aimez pas beaucoup votre compagne, Nolan. Ne répondez pas, ce n'était pas une question. Ca se lit dans vos yeux, votre manque de subtilité vous trompera toujours... ne vous en faites pas, cela n'ira qu'en s'améliorant lorsque vous grandirez." L'Anglais attrapa un petit four dans sa main et le déposa sur une serviette en papier. Corne d'abondance saumon et crème d'estragon. C'est aussi pour ça qu'il appréciait tant les soirées mondaines : on ne mange pas à s'en remplir l'estomac, toutefois les mets y sont rarement de mauvaise qualité. Il se plaça face à son interlocuteur et retrouva une mine parfaitement neutre. "Depuis combien de temps êtes-vous marié ?"
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MessageSujet: Re: « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » EmptyVen 22 Juin - 16:39

Joe & Nolan
« You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » Tumblr_m5v75i6Y3r1ruj2owo1_500Le moins que l’on pouvait dire, c’était que Joe et moi, étions deux hommes totalement différents l’un de l’autre. A commencer par les femmes. Il était de ceux qui cumulaient les très brèves aventures, d’une nuit. Alors que de mon côté, j’étais marié depuis pas loin de quatorze ans et n’avais connue qu’une femme avant Stacy. Certes, depuis peu, je vivais une relation avec une jeune femme. Mais ça n’empêchait pas qu’avec trois femmes que j’avais connues durant toute ma vie, j’étais loin du nombre fou, que devait cumuler Joe. Les compter devait être tout simplement impossible. « C'est là toute l'éducation d'un homme qui sait profiter des plaisirs de la vie au gré d'une compagnie aussi variée qu'agréable. » La façon de vivre de Joe, ne m’intéressait en aucun cas. Je préférais encore ma vie à la sienne, même si j’avais évidemment beaucoup moins de liberté que lui. Au moins, j’avais réussi dans la seule chose qui avait toujours représenté toute ma vie : l’entreprise familiale, devenue bien grande aujourd’hui. « Si vous avez besoin de cela pour avoir l’impression de profiter de la vie, grand bien vous fasse. » Je haussai les épaules d’un air de m’ennuyer profondément. Ce qui n’était pas peu dire. Cet homme avait le don de me taper sur le système. Il était trop sûr de lui et c’était rapidement ennuyeux. Entre autres défauts, dont il était doté. Parce qu’il en avait tout un tas, à mes yeux. Et c’était bien la raison pour laquelle nous nous entendions si peu, pour ne pas dire pas du tout. Lorsqu’il me demanda où se trouvait ma chère épouse, je lui indiquai son emplacement, en priant intérieurement, pour qu’il éprouve l’envie d’aller passer du temps avec elle, plutôt qu’avec moi. « Pourquoi ne pas l'avoir accompagnée, dans ce cas ? Vous brillez un peu sur le front, cher ami. » J’haussai les sourcils en lui lançant un regard plus blasé qu’autre chose. Il semblait prendre un malin plaisir à ses remarques que je trouvais puériles. Il avait au moins le don de faire rire sa poule sans cervelle. L’avait-il payé pour jouer l’idiote comme elle le faisait à l’instant ? J’espérais que oui. Car si elle était aussi stupide qu’elle semblait l’être, il y avait de quoi avoir peur. C’était sans doute le seul genre de femmes, à vouloir de lui. Trop stupide pour réfléchir cinq minutes et pouvoir choisir des hommes, qui avaient plus à leur apporter, qu’une nuit de plaisir. « Oh quel dommage. Si j’avais su … » Je me mordis fortement la langue, pour tenter de ne pas m’emporter. Ca lui ferait bien trop plaisir, si je venais à m’énerver et à lui rendre ses répliques. « Vous devriez rejoindre Madame Edgecombe, ma chère, vous allez vous découvrir un grand nombre de points communs avec elle. Dieu merci, le choix des hommes n'en fait pas partie. » Je réprimai un soupir en songeant que ça volait bien bas, mais qu’il avait au moins le mérite d’être le seul à savoir m’énerver.

J’affichai un faible sourire aimable puis regardai la jeune femme partir. J’ignorais s’il n’aurait pas été préférable qu’elle reste finalement. Quoi que … Non. Qu’elle soit là ou non, Joe allait continuer son petit manège. « Seigneur, quelle chute de reins... l'an prochain, je serai juré au concours de Miss Univers, c'est décidé. » Peu habitué à tant de familiarité, en raison des conditions dans lesquelles j’avais grandis et était éduqué, je tournai un regard éberlué, vers mon voisin. « Et vous leur apprendrait le principe du ‘coucher pour réussir’ ? » Je prenais soin de garder un ton toujours aussi aimable, bien que j’étais de plus en plus dégoûté, par le comportement de cet homme. Il semblait prendre un réel plaisir à être si monstrueux. Par ce que oui, à mes yeux, il l’était clairement. Il n’avait pas le moindre sens moral et c’était à la fois déconcertant et agaçant. A présent que le silence était retombé mais que je me trouvais toujours en présence de Joe, je commençais sérieusement à me questionner sur ce besoin manifeste, de se retrouver seul à mes côtés. Avait-il trouvé un nouveau moyen de m’agacer au plus haut point ? Ou un simple besoin de poursuivre ce jeu qui n’amusait que lui ? Enfin … Lui et sa blonde écervelée. « Vous n'aimez pas beaucoup votre compagne, Nolan. Ne répondez pas, ce n'était pas une question. Ca se lit dans vos yeux, votre manque de subtilité vous trompera toujours... ne vous en faites pas, cela n'ira qu'en s'améliorant lorsque vous grandirez. » Sourcils froncés, je le détaillais du regard, sans rien comprendre à son charabia. Quel était son but au juste ? En quoi ça le regardait, de savoir ce que je ressentais ou ne ressentais pas, pour mon épouse ? J’étais marié à elle et le reste ne le concernait en rien. J’optai finalement pour le silence. Non pas parce qu’il n’avait attendu aucune réponse à ses propos. Mais uniquement parce qu’il n’y avait rien à redire. Et parce que ça ne le concernait en rien. Joe se retrouva à nouveau devant moi et je n’eus d’autre choix que de reporter mon attention sur lui. C’était sans doute son but en se plaçant ainsi. « Depuis combien de temps êtes-vous marié ? » Je demeurais silencieux pendant un moment, avant de rire doucement. « Alors quoi ? Maintenant on va prendre le thé et discuter ? » Demandai-je sur un ton narquois, avant de détourner le regard en soupirant. « Ca fait un peu plus de treize ans. Et je ne vois pas en quoi ça vous regarde. »
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MessageSujet: Re: « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » EmptyVen 22 Juin - 21:08

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Joe était une source de mépris pour Nolan, il en avait pleinement conscience. Cherchait-il pour autant à justifier sa conduite ou essayer de paraître différemment à ses yeux ? Certainement pas, cela aurait été une marque de faiblesse, ni plus ni moins. Joe assumait parfaitement son goût pour les femmes à l'intelligence modèle réduit mais aux seins grandeur nature, puisqu'il faut faire preuve d'un peu d'imagination pour parler de ces choses-là sans choquer. Il n'aimait pas la compagnie des femmes pour leur conversation, mais seulement pour celle de leurs corps. Point barre. La seule femme qui avait eu voix au chapitre pour une réelle relation amoureuse s'était enfuie sans rien laisser derrière elle. Cette histoire était inconnue de tous, même de son meilleur ami, mais Joe ne cessait d'y penser… puisqu'elle était la mère du mioche qui l'appelait « Papa » à longueur de journées. Shark est un sportif et à ses yeux, le corps d'une femme est le plus beau terrain de sport jamais conçu. La remarque que Nolan lui fit sur ses méthodes s'il était juré de Miss Univers lui prêta un sourire alors qu'il penchait la tête sur le côté dans un air profondément détaché et insensible à ces piques sur sa morale débridée. "Si on peut joindre l'utile à l'agréable… j'ose penser que ce n'est pas la seule chose que j'aurais à leur apprendre, soit dit en passant." Son regard s'était fait franchement plus amusé tandis qu'il buvait une coupe de champagne. Non content de se moquer de l'opinion que les autres avaient de lui, il se faisait un plaisir d'en rajouter des tonnes pour continuer d'être aussi insensible et sans scrupules. Par ailleurs, ce n'est pas à lui qu'il allait lui faire : ce chaste Edgecombe avait lui aussi un sacré vice caché et bien qu'il ne soit pas de l'envergure de l'éditeur, disons qu'il cachait plutôt bien son jeu, il fallait lui reconnaitre au moins ça.

Se mêler de ce qui ne nous regarde pas… tout le monde fait ça. Et au fond, tout le monde finit par répondre parce que les gens adorent qu'on vienne fouiner dans leur vie privée. Au plus profond de leur être, cela réveille leur égocentrisme endormi et les poussent à se confier dans le seul but d'être l'unique sujet de conversation. Se mettre en avant tout en repoussant sèchement ceux que nous jugeons parfois trop curieux. Nolan ne répondait rien, ou seulement par bribes… mais au fond, pour une fois que la conversation tournait autour de lui, la curiosité finirait bien par l'emporter tôt ou tard. "N'allez pas croire que je trouve votre vie conjugale passionnante, cher ami. Je cherche simplement un sujet de conversation aussi exaltant que pourrait l'être un débat sur les prévisions météorologiques pour les jours à venir." Lui aussi se montrait particulièrement poli, bien que le fond de chacune de ses paroles soit assaisonné d'un cynisme et d'une moquerie agaçante au possible pour celui qui en faisait l'objet. Prendre le thé et discuter, oui. Avec Nolan, non. C'est ça, la nuance majeure. "Cela dit, si vous me trouvez une tasse de thé au citron, j'avoue que je vous en serai reconnaissant." ajouta-t-il avec un air toujours aussi aimable. Une tête à claques comme on n'en fait plus. Il faut croire qu'en se contentant de regarder Mr Cupcake en personne, Joe y voyait une Muse, une source d'inspiration perpétuelle en terme de railleries et autres humiliations dont il raffolait tant. Il avait vite compris qu'il était l'un des seuls – ou même le seul – à pouvoir lui taper sur le système à peu de frais… il n'en fallait donc pas plus pour qu'il s'en donne à cœur joie dès que leurs pas se rencontraient.

Le businessman prit une bouchée de cette fameuse corne d'abondance, avisant qu'elle portait divinement bien son nom vu la richesse de cet amuse-bouche. Une explosion de saveurs à s'en lécher les babines et à en redemander jusqu'à saturation de l'estomac. "Treize ans de vie commune… et on ne vous décerne même pas de palme. Comme ce doit être difficile à vivre, le manque de reconnaissance pour une telle réclusion volontaire à perpétuité. Quoique vos menottes sont moins tape-à-l'œil que celles des habitués du monde carcéral, je le reconnais." lança-t-il en désignant l'alliance que son interlocuteur portait au doigt. Allait-il attaquer bille-en-tête sur le chapitre de la maîtresse mineure qu'il avait récemment découvert par un pur et heureux hasard ? Non, surtout pas. Ce qu'il voulait avant toute chose, c'était jouer avec lui. Le faire miroiter dans un profond malaise, le faire transpirer, rendre ses mains moites par la culpabilité et la peur d'être découvert… avant d'enfoncer le clou pour la victoire finale. Voilà, ça c'est ce qu'on appelle un véritable enfoiré sur toute la ligne. Et Joe en était particulièrement fier. "Voilà au moins une qualité que vous pouvez vous vanter de me ravir : celle d'avoir le courage de ne vous contenter que d'une seule femme. Quoique dans mon cas, ce n'est guère par manque de courage, mais plutôt par manque de conviction." Toujours aussi neutre dans sa façon d'être et de parler, il se montrait pourtant attentif à chacune des réactions de Nolan. "Je ne crois pas au modèle du mariage. Sitôt marié, un homme se retrouve enchaîné… Et il ne retrouve sa liberté qu'au travail, loin des exigences d'une bourgeoise toujours plus capricieuse qui vous tue à petit feu jusqu'à pouvoir enfin hériter d'une fortune que vous n'avez amassée que dans le seul but de satisfaire son syndrome de dépensière hormonale." C'est plutôt sombre, cynique et dégradant pour la condition féminine, non ? Du pur Shark, ni plus ni moins. "Adieu les folies au lit, tout au plus une baise hebdomadaire. Mensuelle ou annuelle dans la plupart des cas." Oui, vraiment du 100% Shark. "Et vous, Nolan ? Dites-moi, puisque vous serez le mari parfait que je ne serais jamais : n'avez-vous jamais été tenté d'aller voir ailleurs ? Il y a tant de délicieuses tentations autour de nous qu'il semble difficile de ne pas céder au péché, n'est-ce pas ?" dit-il en se tournant vers la salle et en avisant toutes les femmes splendides qui s'y trouvaient.
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MessageSujet: Re: « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » EmptyLun 25 Juin - 13:42

Joe & Nolan
« You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » Tumblr_m5v75i6Y3r1ruj2owo1_500Loin d’être une personne hautaine qui se pense tout permis sous prétexte qu’elle est riche, je n’avais que peu d’ennemis. Ou plus exactement, je n’en n’avais aucun, en dehors de cet imbécile de Joe. J’ignorais ce qu’il avait contre moi. Mais le fait était qu’il avait une dent contre moi et prenait un malin plaisir à tout faire, pour faire de ma vie un enfer. Du peu de fois où l’on se croisait, il trouvait forcément le moyen de m’agacer au plus haut point. Par je ne savais quel miracle … Tout ce dont j’étais vraiment certain, c’était qu’il s’en donnait à cœur joie, de tout faire pour me faire perdre patience. Heureusement, j’étais très calme et très patient. Du moins, suffisamment pour ne pas m’énerver pour de bon et hausser le ton. Qu’il s’amuse donc à mes dépens, ça n’avait pas de réelle importance … Alors que sa compagne pour la soirée venait de s’éloigner de nous, Joe ne pu retenir une remarque, qui frôlait l’indécence. Quant à sa soit disant envie de participer au concours de Miss Univers, en tant que juré, je ne doutais pas que c’était pour pouvoir profiter de ce statut. Il leur apprendrait le principe du « coucher pour réussir ». C’était bien à sa hauteur ça, en effet … Et je ne me privai pas pour le lui faire remarquer, bien conscient qu’il ne le prendrait de toute façon, pas mal, puisque c’était bel et bien lui. « Si on peut joindre l'utile à l'agréable… j'ose penser que ce n'est pas la seule chose que j'aurais à leur apprendre, soit dit en passant. » Si je marquai un temps d’arrêt devant ses paroles, je finis par hausser les épaules avec l’air de celui qui n’en n’a rien à faire. Après quoi, je détournai à nouveau le regard, en laissant échapper un faible soupir de lassitude. J’avais déjà hâte de rentrer chez moi. Ou plutôt, d’aller m’enfermer dans mon bureau, pour échapper encore quelques heures, à Stacy. A moins que je ne trouve une bonne excuse pour quitter la villa et passer voir Lhoà, sans qu’elle ne se doute de rien. Car c’était bien là la première règle. Que Stacy ne se rende pas compte de cette double vie que je menais. Alors que j’étais en train de penser à cette fin de soirée qui m’ennuyait autant que le moment actuel, Joe me questionna sur mon mariage. En quoi cela l’intéressait ? Je n’en savais rien. Quoi qu’il en soit, je finis par lui répondre malgré tout. « N'allez pas croire que je trouve votre vie conjugale passionnante, cher ami. Je cherche simplement un sujet de conversation aussi exaltant que pourrait l'être un débat sur les prévisions météorologiques pour les jours à venir. » J’étais au moins d’accord sur un point, avec lui, pour une fois. Ma vie conjugale n’avait absolument rien de palpitant. Et je ne doutais pas que, maintenant qu’il savait depuis combien de temps j’étais marié à Stacy, il allait trouver de quoi se moquer, encore un peu. De quoi le ravir au plus haut point en clair. « Cela dit, si vous me trouvez une tasse de thé au citron, j'avoue que je vous en serai reconnaissant. »

Je lui lançai un regard agacé au possible, avant de hausser les épaules. Plus dans le but de montrer un désintérêt complet, qu’autre chose. « Puisque votre vie est plus palpitante que la mienne, pourquoi ne pas en parler ? Je suis sûr qu’en plus de ça, c’est votre sujet de conversation, favoris. Nous ferions ainsi, d’une pierre deux coups. » Rétorquai-je d’une voix tout à fait aimable et faussement sincère, alors que je continuais d’afficher un faux sourire de circonstance. Rester poli était mon seul objectif, en présence de Joe qui semblait tout faire, pour me faire sortir de mes gonds. Or, je refusais plus que tout, de lui faire un tel plaisir. Ca ne serait que lui tendre le bâton pour me faire battre, encore et toujours. Il n’avait, d’ailleurs, pas besoin de ça. « Treize ans de vie commune… et on ne vous décerne même pas de palme. Comme ce doit être difficile à vivre, le manque de reconnaissance pour une telle réclusion volontaire à perpétuité. Quoique vos menottes sont moins tape-à-l'œil que celles des habitués du monde carcéral, je le reconnais. » Il commençait. Il avait trouvé un nouveau sujet sur lequel trouver des attaques toutes plus agaçantes les unes que les autres. Grand bien lui fasse. Il était le seul à s’amuser et c’était, sans aucun doute, ce qui rendait la chose si délectable pour lui. « Voilà au moins une qualité que vous pouvez vous vanter de me ravir : celle d'avoir le courage de ne vous contenter que d'une seule femme. Quoique dans mon cas, ce n'est guère par manque de courage, mais plutôt par manque de conviction. » Je soupirai doucement et songeai que je ne voyais vraiment pas où il comptait en venir. S’il avait un but bien précis, lui seul le connaissait, car moi, j’étais totalement dans le flou. Tout ce que je savais, c’était que je ne le sentais vraiment pas. Je craignais qu’il n’ait trouvé une nouvelle façon de me faire tourner en bourrique et m’ennuyer. « Pour un homme … Normal … Il n’y a pas de problème à s’engager dans un mariage définitif avec celle … Celle … La femme que l’on a choisit. » Que je n’avais pas choisis pour ma part. Mais c’était sans importance. Ca ne le regardait en aucun cas et je plutôt mourir que de lui raconter la vérité sur ma vie conjugale. Il n’avait pas à savoir tout ça … « Je ne crois pas au modèle du mariage. Sitôt marié, un homme se retrouve enchaîné… Et il ne retrouve sa liberté qu'au travail, loin des exigences d'une bourgeoise toujours plus capricieuse qui vous tue à petit feu jusqu'à pouvoir enfin hériter d'une fortune que vous n'avez amassée que dans le seul but de satisfaire son syndrome de dépensière hormonale. » Médusé, j’observais l’homme en face de moi, comme s’il était fou. Ce qui, dans le fond, ne devait pas être bien loin de la réalité. Même si je devais tout de même reconnaître une certaine vérité, dans ses propos. J’étais justement dans un cas de figure, à la fois identique à celui qu’il venait de résumer et à la fois différent. « Vous avez une vision bien sombre, du mariage … » Lâchai-je sur un ton presque blasé. L’envie de lui donner raison d’une quelconque façon que ce soit, était totalement absente de ma petite personne. Plutôt mourir que de lui dire ou lui faire comprendre, que ma vie conjugale n’était qu’une immense plaisanterie. Ce mariage était une blague en lui même. « Adieu les folies au lit, tout au plus une baise hebdomadaire. Mensuelle ou annuelle dans la plupart des cas. » Une nouvelle fois, je choisis le silence. J’étais toujours aussi perdu quant à savoir où il désirait en venir. Tout ce que je savais, c’était qu’il avait un but bien précis. « Et vous, Nolan ? Dites-moi, puisque vous serez le mari parfait que je ne serais jamais : n'avez-vous jamais été tenté d'aller voir ailleurs ? Il y a tant de délicieuses tentations autour de nous qu'il semble difficile de ne pas céder au péché, n'est-ce pas ? » Aïe. Cette fois ci, je me figeai et sentis un frisson d’horreur, parcourir mon échine. Je lui lançai un regard incertain et hésitant, avant de détourner les yeux, par crainte qu’il ne se doute de quelque chose. C’était pur hasard, qu’il en arrive à parler de cela. C’était forcé … Il ne pouvait pas … Savoir. Personne ne connaissait l’existence de Lhoà. Du moins, le lien qui nous unissait tous les deux. « Ce n’est pas parce que la fidélité vous semble impossible, qu’aucun homme n’est capable de cela. » Répondis-je calmement, en espérant être suffisamment bon menteur. Dans le fond, je ne mentais pas totalement. Tout simplement parce que, avant ma rencontre avec Lhoà, je n’avais jamais trompé Stacy. Pas même en sachant que je n’étais et n’avais jamais été amoureux d’elle. Cela pouvait sembler bien étrange en effet … Mais c’était ainsi. C’aurait été prendre le risque qu’elle s’en rende compte. Et si l’envie lui prenait de divorcer, elle embarquait mon entreprise avec elle. Et ça, je ne le voulais vraiment pas. Tout mais pas ça … « Donc, pour vous répondre … Non, je n’ai jamais été tenté d’aller voir ailleurs. »



[HJ : vraiment pas top, désolée :s]
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MessageSujet: Re: « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » EmptyMer 27 Juin - 22:05

« You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » Tumblr_m4o5uacGu81r64qpao1_500

"Vous semblez déjà choqué à la simple mention de l'anatomie de ma cavalière... je n'oserai vous choquer davantage en étalant une série de péchés qui ne ferait qu'offenser votre chaste écoute, mon ami." lui fit-il remarquer avec un sourire égal au sien. La vie de Joe Shark est faite de mensonges, de manipulations, d'égoïsme, de luxure et d'une absence quasi totale de morale, il ne mentait donc pas sur les répercussions qu'aurait une telle discussion entre les deux hommes. Il se fichait assez de l'avis des autres pour qu'il daigne accorder du crédit à d'éventuelles critiques sur sa vie rythmée entre le luxe, le plaisir et le travail. Par ailleurs, nul n'était assez fou pour oser se moquer ouvertement d'un homme tel que lui, nombreux sont ceux qui se sont ensuite mordus les doigts après avoir tenu des paroles déplacées à son égard. Qui plus est, parler de cela avec Nolan ne l'intéressait que peu, pour le moment. Malgré une intéressante découverte qui l'amenait à revoir sa position sur le chef d'entreprise, il n'en restait pas moins un débutant à ses yeux, un homme trop effacé qui manque de conviction pour pouvoir être digne de sa pleine attention. De la vantardise ? Du réalisme, vous répondrait l'Anglais.
Celui-ci nota précisément chacune des réactions de son interlocuteur tandis qu'il tâchait d'entretenir la conversation sur un sujet d'agrément, à savoir celui du mariage. Un sujet commun d'apparence, mais qui avait été soigneusement choisi par l'éditeur pour mieux attaquer la façade de Nolan. Il suffirait de quelques habiles passades verbales afin de rompre la défense adverse, mais d'ici là, il préférait se délecter de l'effet qu'allaient avoir chacune des paroles qu'il prononcerait. L'art de manier le verbe est essentielle quand on souhaite percer dans le milieu des affaires... encore davantage dans celui de la littérature, comme c'était le cas pour Joe. Il remarqua d'ailleurs l'hésitation dont fit preuve son vis-à-vis de l'absence de regret que peut avoir un homme à s'engager avec la femme qu'il avait choisi. Amusant de voir jusqu'où le mensonge peut pousser le plus droit et honnête des hommes. On pouvait lire ces remords, cette réticence au mariage qu'éprouvait Edgecombe en compagnie de son actuelle - et officielle - femme. Tiendrait-il encore le coup longtemps face aux assauts détournés d'un requin toujours plus avide de pousser sa proie dans ses derniers retranchements ?

Il avait peur. Si peur qu'il n'osa plus croiser son regard. Et l'ombre d'un sourire victorieux semblait déjà prendre empire sur le coin des lèvres de Shark. "J'ai au moins la franchise de reconnaître que l'engagement indéfectible et sans trahison aucune n'est pas fait pour moi. J'imagine que d'autres hommes préfèrent se confondre dans la lâcheté de penser qu'ils ne seraient pas les premiers à commettre le péché d'adultère." Aussi surprenant que cela puisse paraître, Joe était chrétien. Il croyait en Dieu. Il adoptait une vue très particulière de la religion... une vision pour le moins opportuniste, en ce sens qu'il s'accommodait à sa manière des exigences de l'Eglise. Quant aux visites et aux célébrations dans les lieux saints, il les trouvaient dépassées et trop peu confortables pour qu'il se prête à cette éreintante gymnastique du "assis - debout - à genoux". Néanmoins, jamais il n'avait commis d'adultère lui-même. Il était homme de péchés, mais pas celui-ci, dans la mesure où il n'avait jamais été marié. Sachant pertinemment que Nolan se complaisait dans une relation extra-conjugale avec une mineure, le jeu n'en devenait que plus palpitant pour lui. "En tout cas, votre fidélité est tout à votre honneur, à plus forte raison si les sentiments à l'égard de votre actuelle compagne sont aussi moindres que votre regard ennuyé et las semble le laisser croire." Il en voyait passer, des couples au regard passionné. Et même après quarante ans de mariage, ces petits couples octogénaires qui se tiennent la main pour marcher ensemble vers un crépuscule qui s'approche de jour en jour. Nolan, lui, semblait regarder sa femme avec une contrainte particulière. "Vous avez tout de même raison. Il existe bien des mariages sans amour qui sont faits pour durer... les mariages d'intérêts. Deux familles qui s'unissent pour un bien commun, jetant les sentiments ou l'avis de leurs enfants aux oubliettes pour mieux satisfaire une ambition commerciale, financière ou une recherche de célébrité." Ce fait existait depuis déjà des siècles. Et malgré tout, c'est une pratique encore courante aujourd'hui. Si Nolan se bornait à rester avec une femme dont il n'était pas amoureux, ce n'était que par intérêt. Joe en était maintenant convaincu. "Nous en croisons si souvent, dans ces soirées, mon cher Nolan. Tenez, vous voyez cet homme, là-bas ? Sa femme détient la propriété de l'entreprise qu'il gère, un vice de forme dans le contrat de base si mes souvenirs sont bons. Aujourd'hui, il doit donc faire perdurer ce mariage malgré sa réticence à fréquenter une aussi acariâtre compagne." dit-il en désignant un couple de sexagénaires avec sa coupe de champagne. "Mais cela ne l'empêche pas de combler certains besoins d'une autre façon. Selon une proche amie, ce monsieur aurait un goût très prononcé pour les douceurs exotiques au grain de peau bronzé et aux longues jambes fines..." Un sourire carnassier et amusé étira les lèvres de ce suppôt de Satan en personne, s'amusant de la luxure de ses semblables plus qu'elle ne le dégoûtait. Au contraire. "Vous voyez, Nolan, même nos aînés savent comment mener deux vies à la fois. Une vie d'intérêt et une vie de plaisir. Serait-ce par peur que vous vous refusez une telle existence...?" Dernière provocation. A voir comment Nolan allait réagir, maintenant qu'il appuyait encore davantage sur ses points faibles pour le pervers plaisir de le voir se débattre avec sa mauvaise conscience pour arriver à esquiver l'embarrassante curiosité de Shark.

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MessageSujet: Re: « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » « You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » EmptyMar 3 Juil - 1:52

Joe & Nolan
« You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » Tumblr_m5v75i6Y3r1ruj2owo1_500 « Vous semblez déjà choqué à la simple mention de l'anatomie de ma cavalière... je n'oserai vous choquer davantage en étalant une série de péchés qui ne ferait qu'offenser votre chaste écoute, mon ami. » Je n’aurais su dire ce qui m’irritait le plus dans ses propos. Qu’il se sente obligé de m’écraser un peu plus, dans chacune de ses répliques ? Ou peut être bien le fait qu’elle m’appelle « son ami ». En quoi l’étais-je ? Ce n’était absolument pas et, Dieu merci, ça ne tendait pas à changer. Quoi qu’il en soit, je choisis de garder à nouveau le silence. Il semblait tellement persuadé de me connaître sur le bout des doigts, que le détromper pourrait laisser place à la troisième guerre mondiale. Il était bien ce genre de type trop sûr de lui et constamment persuadé d’avoir raison sur tous les points. Exactement un type à éviter en clair. Et qui n’était tout simplement pas supportable, qu’on se le dise ! Du moins, vraiment pas pour moi, parce que j’étais son opposé parfait. Tout le contraire de lui ! Et plus le temps passait, moins je l’appréciais. A l’instant présent par exemple, il semblait prendre un malin plaisir à me tourmenter. Parler sexe, mariage et fidélité. Je ne comprenais pas tout à fait pourquoi. Quel était son but au juste ? Tout ce que je savais, c’était qu’il me faisait sacrément tourner en bourrique et que ça m’ennuyait de plus en plus. Avait-il seulement un but ? Il n’avait pas besoin de cela, pour s’amuser ainsi, à mes dépends. Et je ne le savais que trop bien. J’aurais du conserver mon masque de faux calme et de gentillesse plate et aussi fausse que le reste. Mais il avait le don de faire en sorte que je perde ces airs de type gentil et bon sous tous rapports. Il était vicieux au point de trouer la faille et de s’y engouffrer avec un plaisir évident. Incapable désormais, de croiser son regard, tant la crainte qu’il puisse y lire la vérité était présente, je détournai la tête en tenant de garder un air tout à fait naturel toutefois. « J'ai au moins la franchise de reconnaître que l'engagement indéfectible et sans trahison aucune n'est pas fait pour moi. J'imagine que d'autres hommes préfèrent se confondre dans la lâcheté de penser qu'ils ne seraient pas les premiers à commettre le péché d'adultère. » D’un air totalement détaché pour continuer de faire mine de rien, je posai à nouveau le regard sur mon interlocuteur. « Et je suis certain que ce n’est pas le seul vœux que vous ne seriez pas capable de tenir. » Enchainai-je sur un ton toujours aussi calme mais dans lequel l’on percevait nettement, une note de sarcasme. Joe n’était pas homme à marier et ferait un piètre gendre. C’était évident ! Et il le savait. Donc tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Non ? « En tout cas, votre fidélité est tout à votre honneur, à plus forte raison si les sentiments à l'égard de votre actuelle compagne sont aussi moindres que votre regard ennuyé et las semble le laisser croire. » Ainsi donc, le manque d’amour flagrant que j’éprouvais pour ma femme, crevait les yeux. D’un côté, je ne pouvais pas nier que j’avais cessé de faire de véritables efforts, la concernant. A quoi bon ? Juste pour sauver les apparences ? Ca n’avait pas d’intérêt pour moi, contrairement à elle qui ne vivait que pour et par ça.

« Que savez-vous de mes sentiments au juste ? Peut-être n’est-ce qu’une étape parmi tant d’autres ? Celle durant laquelle on éprouve de la lassitude dans un mariage, qui dure depuis plus d’une décennie… » Et qui était bien parti pour continuer encore quatre ou cinq bonnes décennies au moins. Pour mon plus grand malheur, je n’étais pas encore prêt de me débarrasser de Stacy. A m’entendre, l’on pourrait penser que je m’apprêtais à la tuer. Grand Dieu non, je n’en n’étais pas à un tel point. Quoi que … Penser à Lhoà à cet instant précis, me fit presque hésiter. J’étais horrible … « Vous avez tout de même raison. Il existe bien des mariages sans amour qui sont faits pour durer... les mariages d'intérêts. Deux familles qui s'unissent pour un bien commun, jetant les sentiments ou l'avis de leurs enfants aux oubliettes pour mieux satisfaire une ambition commerciale, financière ou une recherche de célébrité. » Cette fois ci, je posai un regard soupçonneux sur l’homme qui me faisait face. A l’entendre, j’avais l’impression qu’il savait déjà tout de mon mariage et des raisons de celui-ci. Etait-ce bel et bien le cas ? Non, c’était tout bonnement impossible. Comment pourrait-il être au courant ? C’était sacrément idiot tout de même, de penser qu’il puisse tout savoir de mon mariage avec Stacy. Personne n’était au courant à part notre propre famille. « Nous en croisons si souvent, dans ces soirées, mon cher Nolan. Tenez, vous voyez cet homme, là-bas ? Sa femme détient la propriété de l'entreprise qu'il gère, un vice de forme dans le contrat de base si mes souvenirs sont bons. Aujourd'hui, il doit donc faire perdurer ce mariage malgré sa réticence à fréquenter une aussi acariâtre compagne. » J’observai de loin, le couple qu’il me désignait. Etait-ce vrai ? En fait, je m’en fichais bien. Ca ne me regardait en rien et je ne tenais pas à m’occuper de ce qui ne me regardait pas. Il ferait sans doute mieux de faire de même d’ailleurs. « Mais cela ne l'empêche pas de combler certains besoins d'une autre façon. Selon une proche amie, ce monsieur aurait un goût très prononcé pour les douceurs exotiques au grain de peau bronzé et aux longues jambes fines... » Exotique et longues jambes fines. Pourquoi Lhoà trouvait-elle encore le moyen de s’immiscer dans mes pensées, au plus mauvais des moments ? Justement quand cet homme semblait avoir trouvé un nouveau terrain de jeu à exploiter, me concernant. Sans trop réfléchir, je m’emparai d’une coupe de champagne qui passait par là sur un plateau et la portai à mes lèvres, pour la boire cul sec et la reposer, vide, sur la table non loin de moi. Je n’étais pas alcoolique … Mais j’avais tendance à tomber là dedans quand je n’étais pas à l’aise ou que je traversais une mauvaise passe. Il suffisait de savoir que j’étais ivre mort quand j’avais fais la rencontre de celle qui était aujourd’hui ma maîtresse, pour le comprendre d’ailleurs. « Vous voyez, Nolan, même nos aînés savent comment mener deux vies à la fois. Une vie d'intérêt et une vie de plaisir. Serait-ce par peur que vous vous refusez une telle existence...? » Prêcher le faux pour connaître le vrai. C’était une tactique souvent utilisée et qui fonctionnait à ravir. Mais était-ce vraiment ce qu’il était en train de s’amuser à faire ? Ou était-il déjà au courant ? Dans les deux cas, je pris conscience que ma chemise était en train de se coller à mon dos, alors que le stresse faisait monter la température de mon corps, de façon considérable. Si je ne prenais pas garde à conserver une respiration profonde et régulière, j’allais faire une crise d’asthme … Et Joe l’emporterait, en comprenant ce qui clochait. « Pourquoi je suis fidèle hein ? » Court silence le temps de respirer un bon coup et d’humidifier mes lèvres avec lenteur. « Stacy est ce que l’on peut appeler, une femme de caractère. Si j’avais le culot de la tromper, qu’elle venait à l’apprendre et qu’elle demandait le divorce … les torts seraient évidemment sur moi. Je perdrais les trois quart de ma fortune et mon entreprise. » Je laissai échapper un faible rire sans joie. « Je pense que c’est une excellente raison pour ne pas tenter une chose pareille. » Ou pour ne pas prendre le risque de l’avouer à qui que ce soit. Encore moins à un homme tel que Joe.
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« You know what they say ? Ugly plus money equals handsome ! Well... you shouldn't take it personnal, I don't think you're that handsome. » Tumblr_m4o5uacGu81r64qpao1_500

"Vous semblez si bien me connaître, Nolan, c'est presque effrayant." ironisa Joe avec un aimable sourire en direction de son interlocuteur. Effectivement, combien de promesses ou de voeux était-il capable de rompre dans son propre et égoïste intérêt ? Des centaines. Des milliers, peut-être. Joe n'avait qu'une parole d'honneur en matière de business ou dans certaines situations... néanmoins, il n'en restait pas moins un homme presque impossible à suivre vu sa fiabilité miniature. Énigmatique, versatile, changeant, secret, menteur et manipulateur. N'ayant de sympathie pour presque aucun être vivant en ce bas-monde, rares étaient les occasions pour lui de prouver qu'on pouvait lui faire confiance... et il ne s'en plaignait pas pour autant.
Pensait-il sérieusement que ses sentiments pour sa femme allaient changer du jour au lendemain ? Non, il ne le pensait pas. Nolan ne cherchait qu'à faire bonne figure, à rebondir pour mieux esquiver la gêne provoquée par cette conversation pour le moins étrange. S'il n'avait jamais été amoureux de sa femme, il ne le serait pas maintenant ou même à l'avenir. L'Anglais l'observa se débattre avec sa culpabilité avec un amusement parfaitement dissimulé. "Quelle descente..." nota-t-il sur un ton innocent. L'alcool l'aiderait-il à faire passer la bouffée de chaleur qui semblait l'envahir ? Vu la manière qu'il avait eu de boire cette coupe de champagne à vitesse grand V, Joe jugea que sa victime était suffisamment mûre pour qu'il prépare un coup de grâce mémorable. Cela lui fit réaliser qu'il prenait un plaisir à la fois malsain et pervers à tourmenter les autres. Au fond, qu'est-ce qu'il en avait à faire qu'Edgecombe s'envoie en l'air avec une minette dont il pourrait presque être le père ? En quoi cela l'intéressait de savoir que ce type trompait sa femme, puisqu'il n'avait pas l'intention de lui nuire sciemment ? La réponse est simple : Joe était un fouteur de merde légendaire. Semer la discorde et le chaos étaient deux choses qu'il maitrisait si bien qu'il avait fini par y prendre goût. Un peu comme l'odeur du sang : la douce effluve de la peur et de la moiteur des mains d'un coupable est un délice absolu.

Joe releva doucement la tête puis l'écouta très attentivement. Et voilà maintenant que le président Cupcake lui livrait presque sa tête sur un plateau d'argent, confiant sans pudeur aucune que les retombées d'une telle nouvelle pourraient lui coûter sa carrière et sa fortune. La franchise est une qualité à double tranchant dans le monde aristocratique. A cet instant, l'instinct malfaisant de l'éditeur fut pris d'une furieuse envie de démolir définitivement Nolan. C'était tentant, évitons de le nier. Quand on est un homme de pouvoir et égocentrique au possible, une telle occasion ne ferait que gonfler un orgueil déjà blindé d'auto-suffisance. Écraser un adversaire dans le business, c'est presque aussi jouissif qu'un orgasme dans les bras d'une sirène comme celle qu'il avait amené ce soir. L'Anglais s'était même surpris à passer le bout de sa langue sur sa lèvre inférieure, comme une prédateur se léchant les babines avant d'attaquer sa proie. Curieux tic de comportement. "Vous avez parfaitement raison. J'apprécie votre pragmatisme et votre sens des... affaires, mon cher Edgecombe." se contenta-t-il d'annoncer calmement. Doucement, l'adrénaline gagnait son cerveau, distillant en lui un plaisir incroyable. "J'imagine donc qu'il serait malvenu de citer votre intense attrait pour Mademoiselle Bartholomew dans une conversation avec votre femme, n'est-ce pas ?"
Voilà, c'était dit. Shark, t'es qu'une ordure... et le pire, c'est que tu prends ton pied à pourrir la vie des autres. Tu portes ton nom mieux que personne. Avec ce détachement et cette maîtrise qu'on reconnait tellement bien aux Britanniques, il regarda Nolan en captant chacune de ses expressions avec un plaisir lisible dans le fond de ses yeux bleu lagon, derrière un rempart de répression émotionnelle. "Figurez-vous que j'ai récemment découvert un petit café très sympathique dans lequel je viens régulièrement pour lire un journal. Leur cappuccino est une véritable merveille, vous devriez l'essayer. Toujours est-il qu'au hasard d'un saut de page, j'ai cru vous apercevoir partir en compagnie d'une ravissante serveuse... et j'ai ensuite vu - ou plutôt compris - que vous étiez un consommateur si consciencieux que vous préfériez donner un « pourboire » un peu particulier à cette demoiselle dans un lieu plus... disons, intime. Si tous les clients étaient comme vous, Nolan, je gage que le secteur de la brasserie et des petits commerces de ce genre fleurirait bien plus malgré la crise économique." L'humour anglais, inimitable. Et le tout servi sur un ton serein, posé... presque stressant, sinon horripilant. Cette fois, il persistait et signait. Voilà le coup de grâce. "Toujours aussi peu disposé à quelques petits vices...? Ou dois-je ajouter le mensonge à la liste de vos actuels défauts ?" Vas-y, montres un peu ce que tu as dans le ventre, Edgecombe... et sois prudent.
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