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❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson

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MessageSujet: ❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson ❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson EmptyJeu 12 Avr - 1:34


serena.and.payson ;; On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver.



Depuis qu'Eirik pouvait se débrouiller tout seul comme un grand, je me sentais mieux, beaucoup mieux, il n'y avait pas à dire. Je n'avais plus besoin de me lever en avance pour tout préparer, pour le dorloter comme un enfant, il était grand et avait deux jambes fonctionnelles. Bien entendu, il avait toujours mal lorsqu'il marchait un peu longtemps mais c'était tout à fait normal pour quelqu'un qui avait reçu une bas dans le bas ventre. En tout cas, maintenant, je pouvais me balader tranquillement sans devoir rentrer le plus rapidement possible pour ne pas le laisser seul. Combiné à cette nouvelle indépendante fraichement retrouvée, Toma, le meilleur ami de mon petit ami, était en ville et il passait donc la majeure partie de son temps avec Eirik, ce qui ne me déplaisait pas, loin de là à vrai dire. Je pouvais donc reprendre des activités plus prenantes et longues qu'un rapide séjour au supermarché du coin ou qu'un tour au SPA avec ma sœur. J'entretenais toujours une très bonne relation avec Arizona et j'espérais que cela n'allait pas changer de si tôt. Il était sept heures du matin lorsque je sortis de mon lit et me dirigea vers la cuisine. Je n'avais pas cours ce matin mais j'avais besoin de me dégourdir les jambes et même si le sport n'était pas forcément conseillé avec mon problème au cœur, j'avais besoin de courir pour me sentir mieux, me sentir vivre et respirer l'air frais n'était pas si mauvais que cela après tout. Ouvrant le frigo, j'espérais y trouver un bon litre de lait que je pourrais avaler d'une traite, ou presque. Il fallait que je me bourre de calcium avant de partir courir d'ici une bonne grosse demi heure. Le soleil se levait sur la magnifique ville de San Francisco et cela me faisait doucement sourire. J'avais l'impression d'habiter dans un château tellement mon appartement était grand et tellement le levé du soleil était sublime à voir de la baie vitrée qui séparait le salon de la petite terrasse que je possédais. Enfin, pour le moment, le soleil resterait là mais les températures allaient augmenter en même temps que ce dernier, je ne devais donc pas perdre une seule seconde de mon précieux temps. Reprendre le sport, d'accord, foncer à tête baisser sous quarante degré, non merci. Après avoir bu mon grand verre de lait et avoir mangé quelque sucres lents, je me dirigea vers mon dressing et quitta rapidement mon pyjama noir et blanc pour une tenue de sport, soit un short molletonné noir et un haut plutôt ample et en coton, blanc. J'aimais être habillée de couleur sobre et cela, personne ne pourrait le changer, absolument jamais. Attachant mes longs cheveux blonds en une queue de cheval haute, je me dirigea vers ma chambre où je pris, avec la discrétion la plus parfaite qui soit, un sac à dos ainsi que mon MP3 et une serviette qui trainait dans le placard. On ne savait jamais, je ne contrôlais plus mon corps comme dans le passé. Doux jésus que la gymnastique à haut niveau me manquait tellement.. Je m'étais promis de ne plus jamais monter sur une poutre lorsque j'avais quitter les iotas il y a six bons mois de cela mais je savais très bien que je ne tiendrais pas longtemps. Avec le retour de James, j'avais décidé de reprendre la gymnastique, petit à petit, en commençant par tout ce qui était danse au sol et toute sorte de saut. La poutre ou les barres asymétriques n'étaient pas encore pour moi, à mon grand regret. Six mois sans pratiquer, cela équivalait à mourir dans le monde de la gymnastique. Bien entendu, je ne pourrais jamais concourir pour ma terre d'accueil, j'étais bien trop vieille, mais j'aimais rêver en me voyant aux Jeux Olympiques de Londres dans quelques petits mois. Attrapant mon portable sur la table de chevet, je me pencha quelque peu pour déposer un baiser sur la joue de mon ami et quitta la chambre sans faire de bruit. Toma dormait juste en face alors autant éviter de se faire insulter en norvégien dès le matin. Déverrouillant mon blackberry, j'envoyais un message à Serena ; « Je serai au terrain dans une demi heure grand maximum, il faut que je passe mettre de l'essence avant de venir, histoire d'éviter de tomber en rade sur le chemin du retour. À tout à l'heure » Je me doutais bien que la jeune blondinette était debout à sept heures trente juste parce que nous avions décidé d'aller nous dépenser ensemble. Je connaissais la jeune femme depuis un petit bout de temps et les sorties avaient été notre premier point commun. À l'époque, j'adorais sortir mais depuis mon viol, tout avait changé, il n'y avait pas à dire là dessus. Du coup, nous avions décidé de continuer de nous dépenser mais autrement que sur la piste, même si deux jolies blondes comme nous deux entrain de courir valait le détour. Certains iotas étaient là de bon matin et j'adorais voir le regard des sportifs se river sur moi. Un point narcissique ? Totalement mais rien dans l'excès non plus, le monde ne tournait pas autour de mon nombril et cela, je le savais depuis bien longtemps, depuis toujours à vrai dire. Attrapant les clés de ma voiture, j'entendis des gémissements derrière moi et me retourna. Je fis face à Eirik, qui se frottait les yeux, me tendant ma bouteille d'eau que j'avais bêtement oublié de mettre dans mon sac. « Va te recoucher mon amour, tu n'as pas cours ce matin, profites en. Je vais courir avec Serena une heure ou deux, je serais de retour vers dix heures et demi, ok ? » Le jeune homme aquiesca et grommela quelque chose d'inaudible en anglais. « Je t'aime ronchon » Je déposa un léger baiser sur les lèvres du jeune homme et me dépêcha de quitter l'appartement avant de prendre trop de retard. Posant mes écouteurs sur mes oreilles, je descendis rapidement – grâce à l'ascenseur – les onze étages qui me séparaient de la terre ferme. En deux temps trois mouvements, je me retrouvais dans ma voiture et à l'essence. En temps normal, j'aurai bien pris mon vélo mais la fatigue du rythme effréné de ma petite vie me faisait m'économiser au maximum. Pollueuse que j'étais, mauvaise exemple de surcroît pour nos amis les sampis. Enfin, ils pouvaient bien comprendre que je n'allais pas me déplacer en transport en commun, en short qui plus est, à sept heure cinquante du matin, il ne fallait pas trop rêver non plus. Croquant dans la pomme que j'avais précédemment enfouie dans mon sac, je repris le volant en direction de la faculté. Qu'est-ce que j'aimais prendre la route si tôt. Avec les beaux jours, les étudiants jouaient les fénéants et n'allaient pas en cours et quand ils le faisaient, ils usaient de cabriolets flambants neufs et étaient à cinq dedans, histoire de se la jouer. Me parquant près de ma confrérie, je marcha d'un pas plutôt rapide vers le lieux où m'attendait la jeune bêtas. Je la voyais de loin, entrain de s'étirer et regarda ma montre. Je n'avais pas de retard, exploit ! Posant mon sac à dos sur un banc, je me dirigea vers la blondinette pour la saluer « Comment vas-tu Serena ? Il fait plutôt beau aujourd'hui, tu ne trouves pas ? » Et c'était peu dire. Tournant la tête, un léger sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je vis la troupe de iotas du coin. Cécil était vraiment pas mal mais il était, comme dire, intouchable. J'avais un petit ami et le plaisir des yeux était la seule chose que je pouvais me permettre. Je fis un léger signe de la main à Timéo, mon coach de tennis lors de nos AES, et commença à m'étirer. Je n'avais rien d'une bêta en temps normal mais j'adorais me pencher bien en avant pour permettre aux sportifs d'avoir une belle vue sur mon postérieur bien musclé. C'était ma façon de leur montrer – en quelque sorte – que je n'avais pas perdu la main depuis que je les avais quitté mais aussi qu'ils ne pourraient rien avoir de plus. Faisant craquer mes – vieux – os, je me tourna vers la belle blonde et dis « On y va ? » Plus vite on commençait à courir et plus vite on était rentré chez nous, ou plus vite on pouvait se poser pour un banc, histoire de faire caraméliser notre douce peau sous les yeux de pas mal d'étudiants de la ville. J'avais une grande chance : Eirik était quelque peu niais et j'arrivais toujours à lui faire croire que mon comportement n'était en rien inapproprié, ce qui était le cas après tout ! J'attendais sur mon amie pour commencer mais elle semblait préférer regarder la gente féminine autour de nous ce qui me fit arracher un léger rire.
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MessageSujet: Re: ❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson ❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson EmptyDim 15 Avr - 15:52




La soirée n’avait pas été des meilleures pour Serena. Après avoir tenté un rapide passage dans une boite de nuit où elle n’avait pas trouvé chaussure à son pied pour se distraire cette nuit là, elle était rentrée, assez tôt il fallait bien l’avouer, et c’était couchée. Elle n’avait pas passé une bonne nuit du tout, décidément ce jour n’était pas le sien. Elle n’avait pas osé appeler Jodie ou Gregory, ses meilleurs amis, en pleine nuit pour leur dire de venir alors elle avait fini par allumer la télévision et mettre un dvd. Elle n’avait fait que de se tourner et se retourner dans son lit sans vraiment réussir à trouver le sommeil jusqu’à se tirer de ce foutu lit vers six heures trente alors qu’elle avait rendez vous avec Payson pour courir qu’à huit heures. Elle n’avait pas pris le temps de déjeuner avant de sortir elle s’était simplement démaquillée de la veille, avait passé sa petite crème de jour et relever ses cheveux à l’aide d’un élastique sans prendre le temps de les coiffer. Bien sûr, elle n’avait pas manqué de s’habiller en vitesse enfilant un débardeur blanc et un bas de jogging rose fushia, elle avait pris une veste de sport blanche et elle s’était dit que le tout irait bien. Son téléphone qui faisait aussi mp3 dans les oreilles elle était sortie sans même prendre de quoi boire ou de quoi grignoter à la pause. Elle avait commencé à courir dès la sortie de son immeuble pour rejoindre l’endroit où elle avait rendez-vous avec Payson. Là, elle avait commencé à courir tout de suite n’attendant pas Payson en même temps elle avait plus d’une heure d’avance alors elle aurait attendu longtemps. Elle avait besoin de courir pour se vider l’esprit et s’épuiser et comme elle avait l’habitude de courir presque deux heures plusieurs fois par semaine elle s’était dit que courir une heure de plus la fatiguerait surement, pas si sûr de cela lorsque l’on savait que la miss Parker-Harrows était une véritable pile électrique. Alors qu’elle courrait depuis déjà quelques minutes, Serena reçue une message de Payson qui lui disait qu’elle arrivait dans trente minute après avoir mis de l’essence de sa voiture. « Pas de soucis Pay. Moi je cours déjà. A huit heures à l’endroit habituel. A toute. » Clair, cet et précis enfin surtout court car ce n’était pas très pratique de taper un sms en courant. Elle remit son téléphone dans sa poche et couru de plus bel sans penser à rien comme elle le faisait auparavant. Elle pouvait courir pendant des heures comme cela, le sport était son exécutoire et cela lui permettait de tenir, de ne pas craquer à n’importe quel moment de la journée et devant n’importe qui. Aux alentours de huit heures moins dix, l’alarme que la blonde avait réglé avant de partir de chez elle sonna ce qui signifiait qu’il était bientôt l’heure de rejoindre Payson et donc qu’il fallait qu’elle se dirige vers le point de rendez vous. Assise sur le banc elle attendait. Elle vit arriver la jeune sampi de loin et lui fit un petit signe de la main. « Ca va bien et toi ? En forme ? Oui c’est sûr qu’il fait beau et le lever du soleil a été magnifique ! Oui oui j’étais levée aux aurores ce matin étonnant pour une fille qui s’est couchée à trois heures du matin !» La jeune femme ne connaissait pas tout sur l’étudiante appartenant à la confrérie des bêtas. Serena s’était confiée à très peu de gens et Payson ne faisait pas partie de ces gens alors elle lui passait bien le refrain sur le reste de sa nuit car elle ne voulait pas lui expliquer qu’elle avait parfois des insomnies et l’origine de celles-ci. Depuis la mort de son mari, même si elle n’avait pas assisté à la scène, on lui avait tellement décrite qu’elle voyait la scène sous ses yeux parfois à chaque fois qu’elle les fermait, c’était ce qu’il s’était passé cette nuit là. Blondie regarda autour d’elle avant de montrer de la tête à Payson l’équipe des iotas qui se trouvaient là comme souvent et de lui souffler en rigolant ; « On doit être un beau spectacle car ils sont encore là aujourd’hui ! Enfin peut être qu’ils n’osent pas venir te demander de retourner parmi eux. »Serena était déjà à San Francisco depuis presque un an lorsque Payson avait changé de confrérie en cours d’année, elle savait donc que même si elle était la présidente des Sampis maintenant elle avait longtemps été une iota avant pratiquant la gymnastique à haut niveau. Elle n’en savait pas plus à ce sujet et cela lui suffisait bien, les deux demoiselles gardaient leurs petits secrets chacune pour elle. « On est parti et tu me dis si je vais trop vite parce que moi je suis déjà échauffée vu que j’ai déjà couru presque une heure ! » En effet elle avait déjà couru mais elle redoutait que le fait de s’être assise quelques instants pour attendre Payson lui coupe les jambes ou lui fasse prendre de nombreuses crampes vu qu’elle ne s’était pas encombrée d’une bouteille et donc qu’elle n’avait pas bu, enfin elle verrait bien et si c’était le cas elle s’arrêterait pour s’étirer ou pour boire à l’une des fontaines qui se trouvaient sur leur chemin.

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MessageSujet: Re: ❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson ❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson EmptyLun 16 Avr - 1:48


serena.and.payson ;; On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver.



« Pas de soucis Pay. Moi je cours déjà. A huit heures à l’endroit habituel. A toute. » Elle courrait déjà ? Mais c'est qu'elle était courageuse. Je me demandais comment Serena avait autant de force pour se lever si tôt, courir pendant deux heures et réussir à s'en sortir avec la faculté et tout ce qui allait avec. Je savais bien qu'avec le temps on se faisait à un rythme de vie effrénée mais je n'étais pas trois fois sûre de réussir à faire tant qu'elle. Ma vie semblait bien monotone à côté de celle de la belle blonde, elle vivait à cent à l'heure et sortait bien plus que je ne sortais. Il fut un temps où elle et moi sortions faire la fête ensemble mais depuis que j'étais en couple avec Eirik, c'était tout autre chose. Je n'étais pas ce genre de jeune femme qui arrêtait de vivre pour son petit ami mais c'était tout comme. De plus, il fallait avouer qu'avec tout ce qui c'était passé ces six derniers mois, j'avais plus de temps la tête au fond du trou qu'en boite de nuit à m'épuiser jusqu'au bout de la nuit. Chaque chose en son temps et maintenant que je retrouvais une pêche d'enfer, je m'épuisais au sport, tout ce que j'aimais. Bien entendu, ma maladie de cœur était sous contrôle, ce qui me permettait, après une batterie de test et quelques essais de traitement sur moi, d'être à ma forme olympienne dès que possible. Être la meilleure était quelque chose que j'avais toujours aimé, voulu et j'avais atteint cet objectif pendant quelque temps. Bien entendu, tout était différent maintenant mais je composais avec, j'écris une toute autre histoire mais une histoire qui me plaisait, et pas qu'un peu. J'avançais vers le lieu où nous nous retrouvions la plus part du temps et la jeune femme était déjà là, assise à m'attendre, mais aussi entrain d'attirer le regard des sportifs de la faculté. J'avais toujours du mal à comprendre leur fonctionnement, n'avaient ils pas assez avec leurs cheerleadeurs ? J'avais toujours considéré ce sport comme un gagne pain ridicule et blessant mais en Amérique, c'était un signe de popularité. Entendant Serena dire qu'elle s'était couchée à trois heures du matin, j'étais sur les fesses. Elle avait une mine radieuse avec aussi peu d'heures de sommeil, je me demandais vraiment comment elle faisait. « Ça va oui ! Couchée à trois heures, levée vers six heures. Comment fais-tu pour être toujours en forme même avec si peu de sommeil ? Je serais entrain de dormir à ta place ! Il faut que tu me donnes ton secret » Je lui souris. J'avais besoin de son secret, j'avais besoin de savoir comment elle faisait pour être à fond la forme tout le temps, cela me permettrait d'être moins vite fatiguée même si je savais que je ne devais pas forcer sur mon cœur et sur tout ce qui allait avec. C'était le sport ou ma vie et même si, par équation, sport = vie, je préférais vivre que mourir d'un arrêt cardiaque sur une poutre en bois. Il fallait donc que j'y aille petit à petit et que je fasse attention à moi. L'échauffement était donc un élément important de ma séance quotidienne de course à pied et de gymnastique, plus tard dans la journée. J'éclatais de rire en entendant la belle bêta dire que les iotas devaient se demander quand est-ce que j'allais revenir chez eux. Franchement ? Jamais. Le sport avait une grande importance dans ma vie mais je n'étais plus à ma place parmi les rouges. « Ou alors c'est le fait que je sois en short et que ça leur manque ! Je n'étais pas une nudiste là haut mais on va dire que les jeunes femmes qui passent les couloirs en serviette, c'est plutôt commun. J'ai gardé un bon lien avec la plus part d'entre eux mais ils savent aussi que je ne retournerais pas chez les Iotas, même si je le voulais » Je voyais mal les deux présidentes iotas accepter une vieille chèvre comme moi. Vingt trois ans, j'avais vingt trois ans et j'étais déjà considérée comme une vieille autruche dans ce métier. En m'étirant les muscles des jambes, je dis « En tout cas si jamais tu veux le numéro de l'un d'entre eux, tu sais où demander. Je garde toujours les numéros des beaux garçons, on sait jamais... Ça peut servir pour une amie ! » Je souris légèrement à la jeune blonde. Bien entendu qu'un numéro de téléphone d'une star du foot surgonflé servait toujours. Pas pour moi, j'étais en couple et la fidélité était une valeur que je prônais trois cent soixante cinq jours sur trois cent soixante cinq. Buvant une gorgée d'eau, je me plaça aux côtés de Serena et lui dis « J'ai fait du sport moi aussi hier soir ! Mais pas le même que toi c'est sur ! Puis, je ne suis pas une mamie alors je vais suivre non mais oh ! » Oui c'est ça, cause toujours tu m'intéresses. J'avais les paupières lourdes et la légère brise qu'il y avait dans le parc me fouettait le visage comme jamais. Aïe ça fait mal. Prenant une légère et douce bouffée d'air, mes jambes partirent pour une légère course. Cent mètres, deux cent mètres, trois cent mètres. Je me sentais toujours bien et courrais à mon rythme, Serena quelques petits mètres devant moi jusqu'à ce que je la vois ralentir puis s'arrêter. « Crampe ou point de côté ? » si elle n'avait rien mangé avant de venir ici, il y avait de forte chance que son estomac lui joue des tours et demande à se remplir. Depuis peu, je combattais cette douleur intestinale à la perfection, mais c'était mon petit secret. Je trottinais sur place, histoire de ne pas perdre le rythme de ma respiration mais aussi d'être proche de la jeune blonde. Serena et moi ne nous connaissions pas tant que cela mais j'avais toujours cette habitude de materner mes proches, de m'inquiéter pour eux. Après tout, je n'étais pas une sampi pour rien. « Si tu veux, j'ai un truc à manger dans mon sac, je prévois toujours, au cas où. » au cas où rien du tout, je prévoyais un petit encas si Eirik venait à me demander si j'avais bien pris quelque chose après le sport. Ce dessert finissait, trois fois sur quatre dans l'estomac d'un de mes collègues de cours de kinésithérapie, sinon dans la poubelle du coin.
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MessageSujet: Re: ❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson ❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson EmptyDim 29 Avr - 0:58




Depuis quelques jours Serena était une pile qui n’avait pas besoin de se recharger et qui ne se déchargeait pas pour autant. Elle faisait tout pour utiliser le plus d’énergie qu’elle pouvait au cours de la journée espérant que le soir venu elle trouverait son sommeil, un sommeil calme et sans vague qui lui permettrait d’enfin passer une bonne nuit mais non, rien de tout cela. Au lieu de ça, elle rentrait à des heures peu catholiques le soir, se réveillait aux aurores, faisait des heures de sport et plus particulièrement de course mais il n’y avait rien à y faire, la demoiselle, lorsqu’elle fermait les yeux, voyait toujours les mêmes images qui l’empêchait de s’endormir vraiment. Elle ne savait pas quoi faire pour arrêter cela mais elle espérait une chose : que cela passe très vite ou elle aurait bientôt une tête de morte vivante qui ne lui permettrait plus de sortir de chez elle, et oui la demoiselle Parker-Harrows avait tout de même une réputation à tenir, elle ne voulait pas qu’on la voit dans un mauvais jour. Aujourd’hui, il n’y avait pas d’exception à la règle, Serena tentait de vider les batteries en courant pendant des heures, en commençant même plus tôt que son rendez-vous avec Payson mais c’était un vrai lapin, plus les tours de parc passaient et plus elle se sentait bien, elle aurait pu presque faire un marathon au pas de course à ce rythme-là. Vers les huit heures, elle se dirigea vers le point de rendez-vous qu’elle s’était fixée avec la jeune sampi et elle l’y retrouva. Pour Serena, sa fatigue se lisait sur sa figure comme on voyait une vache en plein milieu d’un couloir mais ce ne fut pas l’avis de sa partenaire de sport. En effet, la blondinette avait bien relevé le peu de temps de sommeil que la bêta avait dormi et pourtant elle la trouvait toujours aussi radieuse, elle voulait même son secret, ce qui fit rire Serena bien sur puisqu’elle n’en avait pas et elle, se trouvait abominable. « La je vais te décevoir Payson mais je n’ai aucun secret, j’aimerais dormir pendant des jours là tu vois tellement je suis fatiguée… Et oui aucun secret puisque moi je trouve que j’ai une mine affreuse, c’est à peine si j’ose sortir de chez moi alors c’est pour te dire ! » L’étudiante en langue ne voulait pas révéler la source de ses problèmes de sommeil et elle ne le ferait pas, tout le monde pouvait avoir du mal à trouver son sommeil à un moment ou à un autre et bien si Payson voulait savoir ce qu’il lui arrivait elle lui dirait tout simplement que c’était à son tour de passer par là… C’était un raccourci mais après tout elle ne savait rien de son histoire et comme ce n’était pas d’actualité pour Serena de lui raconter car elle trouvait qu’il y avait déjà beaucoup trop de monde au courant de son passé, elle n’avait pas besoin de savoir, c’était aussi simple que cela. Heureusement pour elle, les deux jeunes femmes changèrent de sujet et elles se concentrèrent sur les iotas qui les regardaient au loin, décidément, il devait y avoir quelques pervers dans le lot ou alors des puceaux car si deux femmes qui courraient les excitaient ou qu’une simple femme en short attirait leur regard, il y avait du soucis à se faire. « Oula non!! Aucun numéro pour moi! Tu sauras que je n’appelle jamais, on m’appelle, on vient me voir et non l’inverse et ça me va très bien comme ça ! Pour ce qui est de toi en short, si c’est ça qui attire leur regard, il faudra leur dire que l’hôpital pour faire soigner leur tête ce n’est pas très loin parce que quand même une femme en short c’est commun hein… » Les iotas… Serena rigolait en y pensant mais pour le coup elle avait l’impression qu’ils leur manquaient un petit pois dans la tête. Ce n’était pas qu’elle ne les aimait pas mais parfois leur réaction énervaient la demoiselle, tout comme celles de gens d’autres confréries bien sur. Les deux jeunes femmes se levèrent du banc pour partir, Serena était déjà échauffée alors que Payson commençait juste, elle préféra donc lui dire de ne pas hésiter à l’interpeler si elle allait trop vite mais la jeune sampi ne se laissa pas démonter et lui sortit une petite réflexion qui fit bien rire Serena qui ne put s’empêcher de lui dire ; « Je ne veux pas connaitre ta vie sexuelle hein, tu fais du sport quand tu veux où tu veux et avec qui tu veux bien sur même si je ne pense pas du tout que tu sois quelqu’un qui va voir ailleurs lorsqu’elle sort avec un jeune homme ! » Payson n’avait pas l’air d’être le genre de femme infidèle et Serena ne pensait pas se tromper en disant cela, enfin elle verrait bien ce que sa copine de footing lui répondrait à ça, après tout certaines personnes savaient très bien cacher leur jeu, pourquoi pas elle. Les blondes partirent au pas de course mais à peine quelques minutes après avoir commencé Serena fut prise d’une violente crampe dans toute la jambe gauche allant du haut de la cuisse jusqu’au bas du mollet. Elle fut obligée de s’arrêtée et ce fut là que Payson lui propose de manger quelque chose. Elle fit non de la tête, manger, elle n’en avait pas envie du tout, au contraire, si elle avalait la moindre chose à ce moment même elle renverrait surement tout. « Tu n’as pas de l’eau plutôt? Je mangerais un bout en rentrant chez moi mais là je dois dire que même si je n’ai pas déjeuné je n’ai pas faim du tout ! » Mais surtout si des fois le fait de ne pas manger pourrait la faire être molle, fatiguée, elle gagnerait peut être quelques minutes de prévieux sommeil. Ce n’était pas dit mais bon. Payson lui tendit rapidement une bouteille d’eau qu’elle sortit de son sac à dos et une fois l tout rangée elle repartir au pas de course. La jambe de Serena allait bien mieux et cela se sentait elle était repartie à courir assez vite sans être vraiment fatiguée de courir à ce rythme se souciant toujours de savoir si la blondinette des sampi était toujours derrière elle et si elle arrivait à suivre.





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❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson Empty
MessageSujet: Re: ❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson ❝ good mood, bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass ❞;; serena.and.payson EmptyLun 30 Avr - 22:25


serena.and.payson ;; On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver.


Mes yeux ne quittaient pas le visage de ma partenaire de sport et j'étais de plus en plus dégoutée de son teint radieux. Je ne dormais pas une nuit et le lendemain c'était la fin du monde mais en ce qui concernait la jeune bêta, ce n'était absolument pas le cas. Elle avait toujours ce teint hâlé et un sourire était toujours sur ses lèvres, ou presque. Je ne la connaissais pas tant que cela en y pensant mais nous nous entendions si bien, ce qui était tout de même étrange parce que je n'étais pas facile à suivre et à supporter, surtout en ce moment. Avec Eirik les choses n'étaient plus comme avant et j'étais loin d'être un modèle de sagesse et ça, personne ne pouvait le dire. Si elle trouvait qu'elle avait une mine affreuse, elle n'avait jamais vu quelqu'un d'affreux. Le jugement et la critique étaient des qualités essentielles pour avancer dans la vie, s'améliorer mais là, la jeune Parker-Harrows avait faux sur toute la ligne. « Un jour je te montrerais quelqu'un avec la mine affreuse alors si tu penses que tu n'es pas radieuse et que tu as honte d'être dehors ! Par contre, tu risquerais d'être traumatisée pour un bon bout de temps... Je préviens » Perdre le sommeil était toujours quelque chose qui m'avait effrayé et je me demandais si le cas de Serena était différent de celui des autres étudiants ou pas. Était-ce le bal de la Saint Valentin qui l'avait autant touché ou était-ce autre chose ? Trop de fêtes, trop de caféine, trop de folies ou je ne sais quoi. Je me demandais bien ce qui ce cachait derrière ce bout de femmes mais elle ne semblait pas très encrée à la discussion, ce que je pouvais comprendre. Il fut un temps où j'étais aussi comme cela et je savais, aujourd'hui, avec du recul, que j'avais vraiment fait le mauvais choix en fouissant tous mes souvenirs, mes peines et mes cauchemars. Je savais que c'était mauvais et que cela pouvait tuer un homme ou une femme mais elle faisait comme elle voulait, chacun avait son exutoire et le sport était le notre. Je n'étais pas psychologue ou rien mais j'avais l'impression que la cause des insomnies de la jeune bêta n'était pas une simple fusillade, qui avait couté la vie à quelques étudiants, c'était bien plus profond et je commençais à croire que les théories que montaient ma grand mère étaient vraies. Je me souvenais d'elle prôner qu'une femme qui couche à droite à gauche était soit une femme en manque, soit une femme blessée. Pourquoi réagir comme cela, je n'avais jamais compris puisque je ne réagissais pas comme cela... En tout cas, il semblerait que les hommes fassent partis de l'équation de la jeune Serena vu la façon dont elle parlait d'eux. Une femme en short c'est commun, un ex iota violée et qui a fait une grossesse nerveuse, bien moins. J'avais vraiment un passé sombre et cela me faisait tellement mal au cœur. Seulement, il fallait aller de l'avant et je comptais bien avancer, même maintenant que je devais faire face aux regards de plusieurs dizaines de sampis dégoutés lorsque je me pointais à la confrérie. J'avais mis Eirik à la porte comme un moins que rien et je m'en voulais mais c'était ainsi. Chassant ces images de ma tête, je dis « Madame aime se faire désirer à ce que je vois ! Mon postérieur n'est pas commun ! Non mais ils sont un peu... Limités va-t-on dire. Puis ils aiment bien les femmes, hors iotas, qui font du sport. Ce sont des hommes, pas très futés quoi.  » Je n'avais rien contre la gente masculine mais des fois on se demandait avec quoi ils agissaient mais surtout réfléchissaient. Nous étions entrain de partir pour la course lorsque la réflexion de Serena me pinça le cœur. Je parlais de gymnastique et non pas de sport nocturne, cela faisait bien longtemps que nous n'avions rien fait avec Eirik. Entre le viol, la fusillade, la rééducation de sa hanche et tout ce qui allait avec, j'avais l'impression d'être usé et d'avoir perdu la maîtrise mais si ça, ça ne se perdait jamais. « Serenaaaa ! Pas de sport de chambre mais de la gymnastique ! Mais tu as vraiment l'esprit mal placé toi dis moi ! » Ça c'était peu dire parce que personnes, ou presque, n'aurait pensé à cela surtout connaissant l'état physique de mon petit ami. Je savais très bien que si jamais nous voulions passer à l'acte avec Eirik, il n'y aurait aucun problème mais je ne me voyais pas lui 'infliger' cela. Il avait encore mal à la jambe en marchant alors autant éviter la catastrophe et les douleurs. De plus, ce n'était pas quelque chose de vital à mes yeux et tant que tout le reste allait bien, je n'étais pas contre. Je courrais et pensais à plusieurs choses en même temps. Eirik, James, la gymnastique, ma famille, mon nouveau rôle au sein de la boutique Chanel du Diamonds Height shopping Center. Tellement de choses se passaient ces derniers moments, c'était tellement bénéfique pour moi mais je savais qu'une tempête se préparait. Dans mon couple mais le premier orage à l'horizon était Serena qui s'arrêta. Elle ne voulait pas manger soit, mais elle devait boire et pas qu'un peu parce que si ses muscles lui faisaient mal c'était qu'elle était déshydratée et pas qu'un peu. Je connaissais pas mal de choses sur le sport, mon enfance avait été pleine de remontrance sur le fait de boire de l'eau, beaucoup d'eau et pas de soda. Inspirant un bon coup, je rangea la bouteille dans mon sac et dis « Hydrate toi bien, évite les saunas et surtout, prends des bains, ça aide pour les crampes, même si on croirait pas dis comme ça » Les bains qui duraient des heures ça me rappelaient vaguement quelque chose. À peine repartie, je commençais à reprendre un bon rythme et rattrapa rapidement Serena. Le tout, c'était de se mettre dans le bain et là, j'étais lancée pour courir quelques temps. Bien entendu, lorsque je courais, j'étais concentrée et ne parlais pas, à personne, pour ne pas être dérangé de mon but mais aussi, voir surtout, pour ne pas avoir de point de côté. C'était le changement de rythme de respiration qui faisait mal. Après une demi heure à courir, d'un commun accord, nous décidions de s'arrêter et de s'étirer. Me penchant en avant pour atteindre mes chevilles avec mes mains, je vis la silhouette de James au loin. Pourvu qu'il ne me voit pas, ou fasse comme tel sinon c'était la fin du monde et il allait me prendre la tête devant mon amie pour ma perte de poids. Je restais bien de dos aux gens homme et dis « Sinon ça va bien les cours de langues ? » Question banale mais bon, sait-on jamais, peut être que le Iota ne débarquerait pas et qu'elle apprendrait à connaître la jeune australienne.
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Zachariah La Tour Dubois
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