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C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James]

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MessageSujet: C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] EmptyLun 14 Mai - 10:44

C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] Michael-michael-fassbender-30669120-100-100 &C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 467597AlexOLoughlinalexoloughlin24621541100100 & C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 961484Sanstitre4
En ville par un lundi ensoleillé,

Un seul message venant de la part de James me demandant de le rejoindre en ce lundi. J’étais partie en mission depuis quinze jours, et donc, je me retrouvais de nouveau à la maison après une dure échappée dans le monde assez brutal de la vie humaine. Shannon m’avait comment dire…Rendue irritable….Ce n’est pas que les irlandais on le sang chaud, mais disons que parfois la pilule a vraiment du mal à passer. Ne comprenant pas trop ce qui c’était passé, je me retrouvais donc dans un lieu remplie de sable et de testostérone gonflé à bloc qui n’acceptait pas que je les replace à leurs places…..Une bataille qui m’avait valu une semaine de plus dans les patates pour avoir eu le manque de tact ! Furieuse, je détestais même mon supérieur qui pourtant avait eu et toujours eu une bonne image pour moi. Mais parfois, j’espérais donc que seule la situation le rende un peu plus « social ». Seule avec ses tonnes d’idiots en uniforme verts qui pensais donc alors avoir la chance de me rendre chèvre. Alors que je réfléchissais à comment m’en dépatouiller de tout ce merdier qui m’avait rendu comme une vache folle enragée. Je passais plus mon temps à courir partout pour ne pas parler de tout avec les autres. Espérant bien entendu que la situation me donne une porte de sortie minable. Faisant donc mes quinze jours dans une puanteur humaine et sociale, j’étais revenue en ce dimanche à trois heures du matin.

Passant donc le drapeau au-dessus de ma porte, je mettais donc toutes mes affaires dans mon petit chez moi. Lester qui dormait chez la voisine ne pouvait pas me casser les pieds. Le calme, le silence comparé à toute cette violence qui était passé par un ou deux petits dégâts par-ci par-là….Comme si finalement, je ne pouvais pas me dire que le « grand n’importe quoi » régissait et surtout faisait pas mal de choses dans une vie qui voulait être rangée. Bien que ce calme dans mon salon m’agaçait fortement, je passais donc dans un lieu plus adéquat. Déposant mes fringues tout en allumant la radio, je m’endormais donc dans un bruit de fond qui changeait celui des rêves et me permettait donc de passer une meilleures nuit.

Alors que le réveil enfin la radio ne faisait plus partie de mes rêves, j’entendais donc le téléphone sonnait. Je ne me rappelais pas l’avoir laissé allumé, puis écoutant attentivement la sonnerie, je remarquais qu’il s’agissait de celui de la maison. Soupirant après avoir eu le temps de me lever, je laissais donc le répondeur prendre le dessus étant donné que je ne comptais pas courir dans toute la maison. Descendant donc pieds nus, je voyais que le répondeur indiquait qu’il y avait bel et bien un message. L’écoutant, j’entendais donc James me demandant de le rejoindre en ville. Qu’il avait envie de me voir, et qu’il me laissait donc le temps de me préparer. Mais que surtout il s’excusait s’il m’avait réveillé. Le supprimant, je me disais bien qu’il avait dû passer devant la maison et que voyant la voiture devant le garage, et surtout le drapeau que je devais être rentrée tard. En général, je n’ouvrais pas le garage vu qu’il faisait un tas de bruits et que je ne tenais pas à réveiller tout le monde. Voyant que le chat était revenu par le jardin, je le voyais devant la porte miaulant fortement, allant l’ouvrir, je le laissais rentrer tout en refermant la porte derrière moi. Le voyant me suivre, il se retrouvait donc avec la porte de la salle de bain sur le coin du nez. Je ne tenais pas à l’avoir dans les jambes sous prétexte qu’il voulait un câlin. Finissant tout en profitant de ce petit moment calme, j’ouvrais la porte et voyais mon chat calme allongé sur la valise en train de passer son corps tout en entier. Il ne restait plus que la tête qui dépassait. Riant en voyant cela, je le sortais donc de ce petit coin de paradis et l’amenant dans la cuisine, je lui donnais son petit déjeuné. Je me doutais que mon réfrigérateur étant vide et débranché que je devrais faire les courses. Trouvant cette excuse des plus convenables, je passais donc mon sac, mon gilet et une écharpe.

Ne sachant pas si je pourrais aller voir James pour mon bon petit plaisir, j’avais une folle envie de voir mon frère filou comme il était, il avait sans doute prévu un truc. Regardant l’heure, je me disais bien que je pouvais donc avoir le temps de passer un peu de bon temps dans les magasins. Souriant un peu, je me préparais à passer un petit moment pour moi. Me dirigeant vers le coiffeur, je passais donc un long moment à me faire chouchouter. Sachant pertinemment, qu’il ne posait pas de questions, je savais aussi qu’il ferait tout pour me remonter le moral. Bien qu’il aime les hommes, il avait toujours eu le don de me faire rire. J’allais dans son salon de coiffure depuis pas mal d’années, et donc on avait eu toutes les conversations possibles et inimaginables sur les hommes. Créant des fous rires des plus étranges. Sortant donc dans la bonne humeur de ce petit changement de coupe et autre coiffure, je me disais bien qu’une petite manucure me fera le plus grand bien. Une simple couche de vernis discret et voilà que je partais donc pour aller rendre une petite visite surprise à James. Ne sachant plus où se trouvait exactement son entreprise, j’indiquais dans le GPS l’adresse de mémoire. Espérant donc le croiser là-bas, je passais au Starbuck pour prendre un dessert sucré histoire de déjeuner un peu. Grignotant en vitesse le muffin aux trois chocolats, je prenais donc le chemin pour aller voir James. L’immeuble où se trouvait son entreprise se situait dans Russian Hill. Trouvant rapidement le truc, je me demandais bien ce qu’il pouvait faire, je ne savais pas si je le croiserais en bas de son travail ou si je devais donc demander à ce qu’il descende.

L’accueil se trouvait être chaleureux, je pouvais donc maintenant avoir la possibilité de lui parler. Demandant donc à l’hôtesse de l’appeler, je patientais tout en me demandant bien comment est-ce que je ferais pour lui parler sans y mettre une pointe d’humour. Ce n’est qu’en le voyant que je lui disais amicalement alors qu’il se trouvait à ma hauteur.

- « Alors quoi de neuf dans le monde des affaires Jamesounet ? » Riant de plus bel, j’aimais bien le taquiner pour la simple et bonne raison qu’il était plus âgé que je pouvais donc profiter de ce petit genre de moment pour rappeler qu’il était toujours un frère pour moi. - « Tu vas bien frangin ? En tous les cas tu as bonne mine, cela fait plaisir. » Souriant une fois de plus, je me demandais bien s’il pourrait donc profiter avec moi d’un tout petit moment, je lui demandais donc alors patiemment. - « Un petit encas te dis ou pas ? J’ai juste mangé un muffin, mon frigo étant vide. Et j’ai bien reçu ton petit message sur le répondeur, effectivement cela m’a réveillé mais bon, vu la nuit, ce n’est pas bien grave. » Je ne savais pas si j’aurais ou pas une bonne réponse, je patientais ne doutant pas une seconde qu’il accepterait de passer un petit moment. La réponse ne tarda pas et alors que nous partions pour papoter un peu, je me demandais bien où est-ce que nous irions. Je ne tenais pas non plus à ne pas lui laisser le choix pour la destination.

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MessageSujet: Re: C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] EmptyMer 16 Mai - 6:29

C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] Tumblr26C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] Fassbe12C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] Ol10

En un sens, il n'avait pas menti. James souhaitait réellement revoir son amie après plusieurs semaines sans nouvelles. Dieu sait à quel point il détestait la savoir repartir en mission. Sans doute parce que chaque mission était plus dangereuse que la précédente et que l'armée n'avait rien d'une colonie de vacances. Tombant sur son répondeur, le milliardaire lui donna pour instruction – si on désirait parler comme un militaire – ou plutôt, lui proposa de venir le rejoindre prendre un café le lundi qui arrivait, histoire qu'ils se retrouvent pour discuter. Il faut dire qu'en général, Blaithin était plutôt invitée à la demeure O'Malley. La raison en était d'une petite boule d'énergie prénommée Louna, la fille de James âgée de 6 ans, qui pouvait être considérée comme la nièce de la jeune femme et qui, sitôt sachant qu'elle rentrait au pays, se pressait de demander à son paternel de l'inviter à déjeuner. Ce qu'il faisait la plupart du temps. Il fallait bien qu'elle se repose de temps en temps aussi, non ?! Quoiqu'il en soit, James avait mûrement réfléchi sa décision. L'appeler, ou ne pas l'appeler. Ce n'était pas qu'il ne désirait pas la revoir, simplement que les raisons qui l'avait poussé à la contacter n'avaient pas grand chose à voir avec ce souhait, mais plutôt à lui parler d'un dénommé Shannon. Son compagnon de route pour être plus précis.

Shannon et lui s'étaient rencontrés suite à une course poursuite qu'il avait lui-même provoquée alors que celui-ci était en compagnie de son très cher Edward. Une course poursuite qui avait fini par rapprocher les deux hommes qui s'étaient découvert cette passion commune : celle des courses de moto, et qui s'étaient revus deux ou trois fois depuis. Mais voilà : Blaithin lui avait parlé dernièrement d'un homme qu'elle avait rencontré et qui, s'il avait bien interprêté ses mots, lui plaisait. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant que le fameux bonhomme en question était ce même Shannon avec qui il prenait son pied à chaque nouvelle course ? Et d'apprendre lors de la dernière que les sentiments de la militaire n'étaient peut-être pas partagés ? Il était temps de mettre les choses au clair. Alors certes, certains penseraient que toute cette histoire ne le regarderait en rien. Ils auraient sûrement raison. Sauf qu'en tant qu'ami de longue date, James avait la ferme intention de savoir le fin mot de l'histoire, que Blaith et lui mettent les choses à plat une bonne fois pour toutes. Il n'était pas un romantique – pas en l'apparence tout du moins – mais il détestait tourner autour du pot et la patience n'était vraiment pas son fort.

« Tu sais que je te déteste quand tu m'interpelles par des surnoms aussi ridicules. »

C'était sa façon à lui de lui dire bonjour. Un sourire aux lèvres, attablé à la terrasse du café, l'homme s'était levé à l'arrivée de son amie pour lui faire la bise, avant de l'inciter à s'asseoir à ses côtés.

« Je vais très bien, merci. Et toi ? J'ai appris que tu avais été en mission dernièrement, tout s'est déroulé à ta guise ? Garçon, s'il vous plait. Je meurs de faim moi aussi. »

Ajouta t-il pour répondre à sa question concernant l'encas, avant de s'excuser de l'avoir réveillé en trombe par la mise en marche de son répondeur. Voilà la raison pour laquelle le sien était toujours en mode silencieux. Quoique vu la grandeur du château, il y avait finalement peu de risques pour qu'on l'entende sonner.

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MessageSujet: Re: C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] EmptyMer 16 Mai - 11:12

C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] Michael-michael-fassbender-30669120-100-100 &C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 467597AlexOLoughlinalexoloughlin24621541100100 & C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 961484Sanstitre4
En ville par un lundi ensoleillé,





- « Oui boff……..La testostérone a toujours voulu faire comprendre aux femmes qu’elles ont besoin de je ne sais quoi en plus…Du coup j’ai eu un peu de mal, je me suis même pris une semaine de réquisition en plus. »

Un petit sourire en coin, je me demandais bien commet est-ce que je ferais pour ne pas me laisser aller un peu plus. De toute façon connaissant James, je me doutais parfaitement qu’il se doutait que je n’avais pas été facile du tout.

- « On enlève les troupes d’Irak tu sais bien les journalistes le savent comme tout le monde. C’est un peu chaotique mais dans l’ensemble on peut avancer. C’est juste que pour certains qui sont plus pressés que d’autres de rentrer, il y a donc une tension assez prévisible qui ne va pas tarder à exploser. »

Voyant le serveur venir, je réfléchissais donc à comment est-ce que je devais réagir vu le fait que la situation était assez cocasse. Regardant James, je lui gentiment.

- « Les petits surnoms me rappellent lorsque nos deux familles se voyaient pendant les vacances. Mais si cela te gène, je t’appellerais mon P’tit Filou si tu veux….. »

Riant de plus bel, je me demandais bien en voyant la tête de James si cela me donnerait une expression des plus convenables. Mais riant encore plus en observant son visage surprit par la remarque, je m’arrêtais doucement pour la simple raison, que je ne désirais pas le vexer d’avantage. Commandant donc un thé au serveur ainsi qu’une part de tarte aux pommes, je patientais le temps que mon frère fasse de même pour lui. Tout en me tordant d’impatience sur ma chaise, je ne voyais pas comment arranger le truc à part tout en ne voulant pas aggraver mon cas. Tout en me demandant bien ce que je pourrais lui dire de plus, je posais la simple question.

- « Tout va bien depuis la dernière fois, on s’était quitté sur un petit truc qui m’avait dit que tu étais contrarié. Je me demandais pendant ma mission si tu allais bien tout comme James et Ed, et les autres. C’est vrai que je me suis un peu inquiétée pour vous tous. Enfin tu es en pleine forme donc tout va bien. »

Les commandes arrivèrent donc peu de temps après ma dernière phrase. Je laissais donc de la place devant moi afin de recevoir mon thé et ma part de tarte. Sachant pertinemment que la suite me donnerait des bons points pour comprendre le tout. Goûtant au thé, j’en avais pris un autre, j’aimais bien changer pour ne pas rester sur mes petites habitudes. Reposant le mug, je voyais donc James en face de moi, il avait ce petit truc sur son visage qui me donnait l’impression qu’il me planquait un truc. Alors que je l’observais tendrement, je passais donc à la fameuse question.

- « James….Tu me caches un truc ou pas… ? Je le voie à ta tête. »

Assez stressée, je me demandais bien comment est-ce que je ferais pour obtenir ce que je désirais. Effectivement, je ne voulais pas le presser, mais bon, il avait cet air de fratrie qui me donnait l’impression que j’aurais droit à une de ses quarts d’heures des plus légendaires. Tout en coupant ma tarte avec la cuillère, je ne savais pas si je pourrais alors avoir la chance de ne pas le secouer comme un prunier sous prétexte que je désirais des réponses. Sachant que je risquais aussi de le rendre nerveux, je patientais donc alors qu’il me regardait sans rien dire.

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MessageSujet: Re: C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] EmptyVen 18 Mai - 15:43

C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 181540234fb65147ae682C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 181541054fb651717132eC'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 181542214fb651bdbfe80


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Un baiser sur un cou, la chaleur d'une main qui se pose sur la mienne, des souffles qui s'entremêlent, un hoquet et deux petits mots brisant le silence de cette nuit « je t'aime ».
J'ouvrais les yeux, les rayons du soleil pénétraient dans la chambre, le silence était rompus par le souffle de mon chat. Je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir qu'il dormait paisiblement à côté de moi. Je venais de faire le même rêve qui me hante depuis des semaines, pire qu'un rêve ce sont les souvenirs qui me retiennent et me rappel ce que j'ai fait. J'avais beau avoir les yeux ouverts j'émergeais peu à peu du sommeil et mis du temps à comprendre que cette fois j'étais réveillé. Je n'étais pas le seul à croire que j'étais encore en plein rêve, les souvenirs lui faisaient grandement plaisir alors qu'ils torturaient mon esprit. Je me levais avec difficulté, il y a quelques jours de cela j'avais fait une mauvaise chute en moto, résultat mon genoux droit me faisait souffrir, j'avais du mal à le tendre correctement. Mon avant-bras droit avait une belle ouverture, j'avais gagné un super pansement et ne parlons pas de mon flanc droit qui a été rappé. On a beau dire qu'il faut porter une veste en cuir pour avoir moins de dégât, au moins ma tête n'a rien c'est le principal. J'allais dans la salle de bain faire ce que je fais assez souvent le matin après ce rêve, je me sentais mal de faire cela, je me sentais coupable de penser à Blaithin et de me faire du bien en solitaire. Je chassais ses idées noires de mon esprit pour m'occuper de changer mes pansements, il faudrait que je passe à la pharmacie pour en acheter des nouveaux et en plus je n'avais pas de comprimé pour atténuer la douleur.

Je prenais mon petit déjeuner en compagnie de Monsieur Chat qui buvait son lait, pour une fois j'avais accepté qu'il mange sur la table, c'était bien la première fois que j'acceptais ce comportement d'habitude c'est hors de question. Et puis si il commence à prendre de mauvaises habitudes il va finir par faire des bêtises, je ne vais pas devoir le laisser faire ça trop souvent. Je lui parlais comme je le fais tous les matins, j'avais l'impression qu'il me comprenait, qu'il n'y avait pas besoin de me répondre je savais parfaitement en lisant dans ses yeux ce qu'il me répondait. Caresser son doux poil me redonnait le sourire, il venait vers moi et commençait à ronronner tout en demandant des câlins. Je l'aimais bien, on a des hauts et des bas comme tout les gens qui vivent en colocation mais bon on a des terrains d'entente, mon chat adorait venir sur mes genoux pendant que je regardais un film. Je faisais ma petite vaisselle et alla mettre mes chaussures pour sortir à la pharmacie. J'appelais un taxi, je ne pouvais pas conduire avec un genoux en mauvais état et puis mon bras me faisait trop mal. Le médecin m'avait arrêté pendant deux semaines, ça m'embêtais de ne pas pouvoir aller travailler, travailler ça me permettais de faire le vide dans ma tête, de ne plus trop penser et puis je me sentais utile.

Une fois mes petites courses faites mon genoux me relança, je regardais autour de moi et vis un café, je pourrais aller prendre un verre d'eau et me poser quelques minutes avant de devoir repartir. J'avançais sur la terrasse, je vis sur le côté James, je lui fis un signe de la main pour lui dire bonjour. J'aurais pu aller le voir mais il était accompagné, je n'allais pas l'embêter et puis en regardant bien, même de dos je reconnaissais la silhouette de Blaithin. Ça faisait presque trois semaines que la soirée avait eu lieu et que je ne lui avais parlé.
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] EmptySam 19 Mai - 8:04


C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] Tumblr_lpild8sK471qera5d
crédit – tumblr
Commandant un petit-déjeuner tout en écoutant avec attention – et non sans amusement – les paroles de Blaith, James ne pût retenir un soupir en entendant le mot ‘Irak’. God qu’il détestait ce pays. La plupart des pays musulmans en général. Non, il n’avait aucun problème quant à la religion, mais plutôt avec l’interprétation que les Hommes pouvaient en faire. Quoiqu’en général, il s’agissait des hommes avec un petit ‘h’. Les pays musulmans avaient cela de commun qu’ils considéraient, pour la plupart, la femme comme un objet soumis au bon vouloir du sexe masculin. Et coupable quoiqu’il arrive. Combien de fois avait-il été écoeuré de savoir qu’une femme qui n’avait, ne serait-ce que posé le regard sur un homme, se trouvait être déclarée coupable d’adultère ? Et dans ces pays-là, il n’y a pas de procès. Pas d’équité en tous cas. Les condamnations les plus fréquentes étant le jet d’acide, la lapidation, la pendaison ou la mutilation. Bref, des sanctions barbares pour des pays non civilisés. C’était du moins son avis. A chacun le sien.

« Je n’aime pas te savoir en mission dans ce genre de pays. »

Avoua James en fronçant à nouveau les sourcils. Mais elle le savait déjà. Combien de fois avaient-ils discuté du problème ? Combien de fois lui avait-il dit qu’il s’agissait de son boulot ou qu’elle faisait attention ? Pas suffisamment apparemment.

« Pourquoi ‘petit’ ? »

La taquina James en réaction au surnom qu’elle lui avait donné. Il ne lui en tenait pas rigueur. Tant qu’elle ne l’appelait pas ainsi dans le cadre de son emploi, ou devant d’autres personnes, il pouvait bien lui accorder cette faveur. Après tout, il est vrai qu’elle en était friande déjà dans leur prime jeunesse.

« Du moment que tu ne m’appelles pas comme ça quand il y a du monde autour … »

Autant être clair. Quoiqu’il était persuadé que Blaithin ne serait pas aussi puérile de jouer à ce petit jeu avec lui. Leur commande réapparut à ce moment précis. Thé et tarte pour Blaith. Café serré et tartine de Nutella pour James. Ce qu’il y a de bien quand on est milliardaire, c’est que nul ne vous refuse rien. Quoiqu’il en soit, cherchant une façon d’aborder le sujet pour lequel il l’avait faite venir, James goûta une première gorgée de café pour se donner une contenance.

« Tu me connais trop bien. Hum, en effet. Je t’ai demandé de me rejoindre, d’une part pour avoir le plaisir de partager ta compagnie, mais aussi, parce que j’ai fait la connaissance d’un jeune homme il y a quelques mois de cela. On s’est rencontré lors d’une virée en moto et nous avons sympathisé. Nous nous sommes revus il y a une semaine. C’est là qu’il m’a appris qu’il te connaissait. Shannon Turner, tu vois qui c’est ? »

Ajouta t-il d’une voix toute innocente en portant à nouveau son café à ses lèvres. Evidemment qu’elle le connaissait …
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] EmptySam 19 Mai - 14:40

C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 556537Sanstitre1 & C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 176311AlexOLouglinavatar9 & C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 222097Sanstitre22







Quelque chose de puissant venait de se passer, James m’avouait enfin qu’il n’aimait pas me voir là-bas, mais notre cher président lui en avait décidé autrement. Et malheureusement pour les gens, on ne pouvait pas trop se plaindre….Enfin si on le pouvait mais on n’était pas écouté, malgré les manifestations, malgré les actions, personnes ne nous écoutaient. On devait donc prendre le mal en patience, mais il y avait eu cette bonne nouvelle : le retrait des troupes. Oui on allait enfin s’en aller au fur et à mesure du temps. Rare était les gens qui acceptaient cela sans rien dire mais l’idée que tout le monde rentraient au pays suffisait donc à les calmer. Tout en étant assise devant James, je lui disais donc alors gentiment.

- « Ah c’est pour faire revenir au pays nos militaires. Je me doute que tu n’aimes pas lorsque j’y vais, mais je dois y aller pour l’appui aérien, j’y vais en pilote et non en avocat malheureusement. Cela devrait aller plus vite maintenant, mais bon, je dois attendre pour le moment. T’inquiètes pas, je vais revenir en un seul morceau. »

Buvant un peu de mon thé, je reposais donc la tasse dans le but de me calmer un peu. James comme Edward ont toujours été une famille pour moi et le voir là triste et sérieux devant moi ne donnait l’impression qu’il en avait pas mal sur le cœur. Ayant à cœur de ne pas le blesser plus longtemps, je ne souriais pas trop. Je me rendais compte que j’avais dû le blesser fortement. Qu’il n’avait pas pris mes soucis au moins ? En tous les cas, je ne tenais pas à ce que l’on s’inquiète pour moi. Je lui disais donc assez crispée.

- « Allez, on change de sujet, on ne va pas se fâcher non plus. Je n’aime pas lorsqu’on se fâche tous les deux. »

Le regardant dans les yeux, je me demandais bien comment est-ce qu’il était possible pour moi de ne pas Après tout pour une fois, je ne réalisais pas forcément que l’on tenait à moi. Pour ma part, je ne voyais pas comment arranger le truc sauf en disant à James que je m’excusais pour tout. Mais bon, pour une fois, je ne tenais pas non plus à le lui dire….Ce n’était pas que j’avais une fierté, mais parfois, je ne voulais pas accepter le truc tout simplement parce que pour moi il était évident que je n’avais pas à dire des excuses. Chez les marines, on disait que les excuses étaient pour les faibles, donc je ne voyais pas pourquoi est-ce que je devais les dire….Tout un souci chez moi, je mélangeais ma vie et mon travail, ou était-ce plutôt mon travail qui prenait ma vie en étau. Car je ne voyais pas comment est-ce que je pouvais donc alors avoir une phrase pour le rassurer, de toute façon, pour moi je ne pouvais pas ne pas y passer outre.

- « Petit parce que….Hihihih, cela m’est venu comme ça tout seul….Tu sais bien que je ne t’appelle comme ça que lorsque nous sommes en famille. »

Alors que je réfléchissais à une suite, je me demandais bien comment est-ce que je ferais pour lui répondre à propos de Shannon. De toute manière, je pensais donc alors à savoir comment formuler la réponse. Mais voilà qu’il me disait qu’il m’avait fait venir dans le but de me parler de cet homme qui m’avait donné une claque en pleine figure. Alors qu’il avait dit cela, j’avais failli m’étouffer avec un morceau de la tarte aux pommes. Je lui avais dis que je n’aimais pas que l’on se dispute, mais là pour le moment, j’avais une folle envie de lui dire d’aller se faire cuire un œuf ! Le fusillant du regard, je fis une grimace d’insatisfaction fortement prononcé par mon regard noir qui allait bien entendu le rendre chèvre. J’avais le choix, soit je le niais fortement et cela partait en fou rire, soit je ne le niais pas mais j’aurais droit à un interrogatoire digne d’un agent du FBI. Le regardant droit dans les yeux, je lui disais donc aimablement.

- « Ah tu en as une drôle de question dis-moi. Et est-ce que moi je te demande toutes les femmes qui tombent sous ton charme si je les connaissais ? Oh aura tout vu, franchement frangin, tu me fais peur là… »

Lui souriant tout en ayant un regard malicieux, je ne lui avais pas répondu à la question. Mais il savait pertinemment qu’il aurait droit à sa réponse. De toute façon, parfois, il fallait mieux attendre que l’ennemi bouge pour savoir ce qu’il voulait exactement. En tous les cas, je me doutais fortement qu’il avait tendance à se renseigner sur n’importe qui qui traine un peu trop près de son entourage. Comme si finalement, il jouait donc les protecteurs dans le but de savoir si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Me tournant vers lui, je faisais un peu de provocation en lui disant en riant.

- « Et si je le connaissais, tu me dirais quoi… ? De toute façon, c’est un homme sans gêne, alors….. Il se comporte mieux avec ses voitures qu’avec les femmes…»

Le regard qui s’assombrit, la tristesse et surtout la frustration qui me donnait le sentiment que je ne pourrais pas être plus lisible qu’un livre ouvert. Buvant de mon thé, je ne sentais pas trop que la situation était sous contrôle. Me risquant donc de plus bel à ignorer le tout, je sentais un parfum venant avec le vent qui ne m’était pas inconnu. Il me rappelait ce certain garagiste qui avait eu le culot de me faire un truc pareil….Ne voulant pas bouger de ma chaise, je me demandais bien comment réagir. James le connaissait et s’il l’appelait pour qu’il vienne à notre table ? Est-ce que je serais calme ? Est-ce que je laisserais mon sang d’irlandaise lui faire un pied de nez devant tout le monde ? De toute façon avec mon éducation, je ne voulais pas que James ait des soucis à cause de moi. Résistant à l’envie de ne rien dire, je me contentais de regarder James qui avait sur son visage un air qui ne me plaisait guère. Puis à bout de souffle, je lui disais donc patiemment mais nerveusement.

- « Bon ça suffit maintenant, crache le morceau. Tu es bien soucieux à mon égard. Il t’a dit quoi encore ? »

Frustrée, oui je l’étais, je n’aimais pas que l’on vienne se mêler de ma vie comme ça, mais James et Edward et ma famille étaient des exceptions. Alors que je ne voyais pas comment est-ce que je pouvais attendre que la tension redescende. Je n’allais pas partir mais bon, s’il voulait qu’on se dispute, il faudrait donc qu’on aille dans son bureau histoire que personne n’entendent.

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MessageSujet: Re: C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] EmptySam 19 Mai - 17:58

James n'avait pas répondu à mon signe de la main, il n'avait pas du me voir ou alors il était tellement absorbé par sa conversation avec Blaithin. Je m'étais aussi placé un peu loin, il m'était donc impossible de savoir de quoi ils parlaient, je me doutais qu'elle devait lui dire du mal de moi vu le visage grave de James. J'allais à une table plus loin pour ne pas les déranger et que ma présence n'indispose pas Blaithin. J'eus un peu de mal à m'asseoir, je devrais calmer mon esprit, me détendre un peu ça ne me ferait pas de mal. Pourquoi j'ai fait cette erreur ? Depuis deux ans j'essaye de ne pas écouter mon cœur, de faire ce que ma raison me dicte pour faire le moins possible de mal aux gens, l'erreur est humaine et c'est des erreurs qu'on apprend la vie. Je vais devoir payé cher mon erreur, je l'ai traité comme jamais je n'aurais voulu traité une femme, comme une … prostituée et encore je ne l'ai pas payé. Mais je n'avais pas envie d'assumer mes actes, je suis parti comme un voleur après une bonne paire de claque, mes joues sont restés douloureuses pendant plusieurs jours c'est bien une femme de l'armée qui a eu un bon entraînement.

Un serveur vint vers moi me sortir de mes pensées en me demandant ce que je souhaitais commander, je lui demandais de m'apporter un café et un verre d'eau. Il partit pour aller me chercher ça, je sortais de la poche de la pharmacie mes médicaments contre la douleur. Le serveur avait été rapide et posa sur la table le verre d'eau et le café, je le remerciais et prenait mon médicaments avec l'eau. Je profitais du soleil, ça faisait du bien en ce moment d'avoir un peu de soleil après les jours de pluie. Je buvais lentement une gorgée de mon café, je n'avais pas vraiment envie de me brûler la langue parce que j'étais trop pressé. En fait je n'avais pas envie de rentre chez moi de suite, je n'allais rien faire, rester dans mon canapé à lire un livre ou regarder un film. De temps en temps je jetais un regard sur la table de James et de Blaithin, j'aurais vraiment voulu savoir ce qu'ils se racontaient, sûrement des choses terribles à mon sujet. Lorsqu'il y a une semaine j'avais à peine dit à James que je connaissais Blaithin il m'avait posé beaucoup de question, il devait être policier ou inspecteur pour savoir comment poser les questions. Je n'aime pas prendre des renseignements sur les gens, je laisse ça aux mafieux. J'ai envie de découvrir les gens avec eux, savoir la moindre chose de leur vie ne m'intéresse guère, je n'aimerais pas d'ailleurs que quelqu'un commence à savoir tous de ma vie. Tous le monde a le droit d'avoir son jardin secret et il faut respecter cela.

Elle devait en effet lui parler de moi, je le voyais froncer les sourcils, ça sentait mauvais pour moi. J'arrêtais de les fixer pour regarder en face de moi la rue, les gens passés. On aurait pu croire que je regardais une personne en particulier mais non, j'avais le regard dans le vague et je ne faisais que voir des masses de couleur passer devant mes yeux. Mon ventre se mit à gargouiller, et moi qui pensait avoir pris un petit déjeuner copieux je m'était lourdement trompé. J'appelais le serveur qui s'occupait d'une table pas très loin de la mienne, une fois devant moi je lui demandais si je pouvais avoir une part de tarte à la pomme. Je ne me doutais pas le moins du monde que je venais de commander la même chose que Blaithin, on dit que les gens amoureux ont les mêmes goûts. C'est vrai, mais mon goût pour la tarte à la pomme me vient de ma mère, elle en faisait régulièrement et j'adorais ça quand elle sortait la tarte du four. Et on dégustait ça avec une boule de glace à la vanille, ça faisait le contraste entre le chaud et le froid. À chaque fois que je rentrais à la maison ma mère faisait une tarte pour moi comme elle savait que c'était mon péché mignon. Je remerciais le serveur et dégusta avec lenteur la tarte, je savourais ce goût qui n'était certes pas celui de celle de ma mère mais néanmoins très appréciable.
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] EmptySam 26 Mai - 15:21

Effectivement, malgré l’influence qu’il avait de par le monde, James n’avait aucune chance de faire changer notre cher président Obama quant à retirer sa très chère Blaith des troupes qui allaient en mission dans les pays d’Orient. De toutes façons, l’aurait-elle sincèrement désiré ce retrait. Il n’en était pas persuadé. Blaith avait toujours eu, comme lui, l’esprit aventurier, amatrice d’adrénaline, le besoin de rendre justice qu’importe son intérêt, sa survie. Un vrai soldat qui faisait la fierté de son pays.

« Tu as intérêt, parce que le jour où tu ne reviens pas, je viendrai moi-même te chercher et je te ramènerai par la peau des fesses, de gré ou de force. »

Enonça James le plus sérieux du monde en avalant une autre gorgée de café chaud. Acquiesçant ensuite suite au petit nom qu’elle lui avait trouvé et qu’il désespérait de pouvoir lui faire oublier un jour, James eut un sourire de dépit, posant sa main sur celle de son amie en signe d’amitié.

« Ne te renfermes pas, c’était simplement une question. Je ne cherche pas à me montrer curieux. Je m’inquiète pour toi, c’est tout. Ca fait longtemps qu’on n’a pas parlé de nos histoires de cœur, tu ne penses pas ? »

L’avait-il vexé ? Il espérait bien que non car après tout, ce n’était pas du tout son intention. Shannon était un ami. Pas un ami qui comptait pour le moment car il ne le connaissait pas aussi bien que la jeune femme, pas suffisamment pour s’intéresser à ce que nos deux tourtereaux avaient prévu pour leur avenir en commun.

« Hum…sais-tu qu’entre la haine et l’amour, il n’y a qu’une infime frontière ? A ta façon d’en parler, j’ai l’impression que tu cherches à me faire croire que tu ne le portes pas dans ton cœur …pourtant, j’ai un peu de mal à me faire à l’idée. »

Ajouta t-il avec ironie en sachant très bien que sa réplique allait l’exaspérer. Ce qui était exactement le but par ailleurs. James savait que Shannon n’était pas aussi anodin aux yeux de Blaith. Sinon, pourquoi réagirait-elle avec autant de violence ? On réagit uniquement envers ceux qui comptent à nos yeux et on est indifférent envers ceux qui n’en valent pas la peine, n’est-ce pas ?

« Hum…je te conseille de lui poser toi-même la question… »

Il venait de l’apercevoir, à quelques mètres de là. Assis à l’ombre, les observant de loin. Effectivement, il n’avait pas vu son signe de la main, auquel cas, il lui aurait proposé de se joindre à eux. Ce qu’il fit sur le champ avant que Blaith ne vienne y mettre son grain de sel. Se levant de table, approchant de l’homme en lui tendant une main amicale, le milliardaire l’enjoignit à le suivre, déjà curieux quant à la réaction que ces deux atomes crochus allaient donner une fois mélangés.

« Shannon…Blaith. Blaith…Shannon. Je t’en prie, assieds-toi. Qu’est-ce que tu bois ? »
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] EmptyDim 27 Mai - 13:24

C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 556537Sanstitre1 & C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 176311AlexOLouglinavatar9 & C'est l'histoire des trois petits cochons qui soufflent sur la vérité [ PV Sha et James] 222097Sanstitre22







Alors que j’entendais qu’il viendrait me chercher de grès ou de force je buvais mon thé, et alors que je m’étouffais ou peu, j’essayais de me reprendre lentement. Respirant doucement, je m’étais retenue de cracher tout le liquide qui était contenu dans ma bouche. Ne voulant pas faire le lama, je me reprenais doucement puis voyant la tête. Je lui disais donc sérieusement.

- « James franchement, tu penses que je ne veux pas revenir à chaque fois ? Hihihih, tu me fais rire, nos petits rendez-vous vont me manquer et je ne tiens pas à les louper. Frangin, de toute façon si je ne reviens pas je viendrais vous hanter tous et je vous laisserais des petits mots à longueur de journée. »

Je me doutais bien que cela ne devait pas trop lui plaire, mais il fallait connaître les risques du métier. A chaque fois je revenais en piteux états, j’avais comme la sensation que je me coupais en deux pour ne pas succomber dans une violence douce qui prenait un peu plus mon cœur au fil des années. Tel un tango je jouais avec tout ceci pour le bonheur des gens. Cette petite chose qu’ils récupéraient pour vivre un peu mieux. De toute façon, mes sentiments on s’en fichait bien, il fallait juste faire son travail tout en ayant le recul nécessaire pour ne pas se faire avoir. Même si l’on ne veut pas dire ce que l’on ressent, il va y avoir à un moment donné un souci avec soi-même. D’ailleurs, les êtres humains que nous sommes avaient au fond d’eux une âme. Avec les métiers qui sont comme le mien, on avait toujours la sensation que notre âme s’en allait doucement. Remarquant que mon frangin voulait prendre soin de moi, bien mon indépendance assez explicite, j’avais oublié qu’on avait eu des telles conversations pour notre plus grand plaisir. Buvant un peu plus mon thé, je regardais attentivement mon interlocuteur. Il y avait dans son regard celui que j’avais toujours vus, tout comme Edward, ils étaient tous les deux des personnes qui me tenaient à cœur. Et malheureusement pour moi, je me comportais comme une femme sans scrupules qui ne désiraient pas s’ouvrir pour la simple et bonne raison que l’envie de détester les hommes encore plus me tendait la main. Observant James attentivement, je lui répondais donc alors patiemment.

- « James….Je ne me renferme pas c’est juste que c’est trop frais pour en parler…. »

N’empêche il n’avait pas tort entre la haine et l’amour, il n’y avait peu de choses…Tout comme je ne voulais pas l’admettre mais il restait encore des petits restes de sentiments qui me rendaient aussi molle qu’une éponge. Comme si le fait de voir son regard et son sourire me permettait de ne plus penser à tout ça, de vivre tout simplement. Bien que le fait d’en parler à James me rendait un peu plus nerveuse, je me posais la question sur le fait de savoir si j’avais bien fais ou pas d’aborder le sujet. Mais en y réfléchissant, de toute façon James l’aurait fait, alors je ne pouvais pas y échapper. Il était bien vrai que sa façon de voir était externe à tout cela. Et je me doutais qu’il me permettrait de mieux comprendre. De toute évidence il savait lire entre les lignes, j’aurais beau le nier, je ne pouvais pas le vaincre, même aux échecs, il était imbattable, la seule fois où je l’avais battu c’était que Lou était arrivée et qu’elle en avait profité pour le rendre chèvre. J’avais alors remarqué que si je lui parlais de ma nièce qu’il changeait de tactique. Enfin, j’ai trouvé quand même cela un peu machiavélique de lui infliger cela à chaque fois que l’on faisait une partie. Finalement, James avait raison, je me voilais la face…

- « Heureusement qu’il n’y a pas un dictionnaire pour femme, tu serais le champion du monde des découvertes féminines. D’accord je suis une encyclopédie à moi toute seule, mais ce n’est pas une raison pour me l’afficher sur une immense pancarte de trois mètres sur quatre. Les sentiments sont comme les livres parfois ils réagissent comme les yoyos…. »

Mangeant ma tarte aux pommes, je me contentais de fusiller du regard James qui s’amusait à me mettre en rogne. Décidément, il avait le don aujourd’hui de me rendre chèvre tout comme Lou arrive à faire avec lui. De toute évidence, je n’avais plus le choix, il avait une idée bien en tête et je n’allais pas tarder à la connaître. J’avais suivi la conversation et alors que je ne m’attendais pas du tout à cela, je le voyais que je voyais Shannon appelé par James. Regardant James, je lui disais furieuse comme si finalement il avait forcé tout cela pour son amusement personnel.

- « James tu fais cela, je te boude pendant une semaine…. »

Rancunière oui je l’étais et je ne tenais pas non plus à me laisser prendre dans une toile d’araignée qui avait naquis du moment où James avait abordé le sujet. Comme s’il avait alors essayé de me rendre à l’évidence en me faisant violence. Tout en voyant Shannon venir vers nous, et le voyant serrer la main de James, je me disais que j’allais bel et bien bouder James pendant au moins quinze jours ! Voyant mon ami qui s’était levé, je me demandais bien comment sera ma vengeance…..Est-ce qu’elle sera froide et sans scrupules ou est-ce que je prendrais mon temps pour lui rendre la monnaie de sa pièce ? Le revoyant venir en compagnie de ce goujat, je disais donc alors rapidement. Tout en sentant mon sang d’irlandais ne faire qu’un tour dans la tuyauterie, je me levais tout en disant sèchement.

- « Lut….Je reviens. »

Pas un regard, pas un mot, juste une haine qui ne ferait que grandir si je n’avais pas ses excuses. Me levant lentement, je prenais mon sac, et allant dans la direction des toilettes, je soupirais alors que je passais furtivement entre deux serveurs. J’en froissais un de plus qui avait eu une main baladeuse. Le giflant fortement alors que son patron ne se trouvait pas loin. Il me glissait un simple « Depuis le temps que j’attendais cela. », me laissant passer, je passais donc la porte des toilettes avec une frustration telle que j’aurais eu plus l’envie d’aller au stand de tir que de me comporter en femme convenable. Posant mon sac sur l’évier à côté de moi, j’en voyais une de femme sortir des toilettes. Ne disant rien, elle me disait alors en riant « Les hommes ne sont pas fait pour être avec les femmes. », l’observant doucement, je souriais et la laissant partir, je me redonnais un coup sur le visage. Je tenais à laisser ces deux hommes entre eux, de toute façon à ma réaction James verrait bien qu’il avait été un peu loin. Il fallait que je trouve un truc pour le retour. Il me fallait trouver un petit truc sympa que je pourrais donc lui envoyer par la poste histoire de lui donner mon point de vue. Réfléchissant un peu, je m’essuyais donc mon visage pour voir que la fatigue avec toute cette pagaille m’avait rendue assez susceptible….Prenant mon sac, je sortais donc en poussant la porte, trouvant une autre dame derrière elle, je lui souriais tout en ignorant « son pardon » pour pouvoir entrer dans la pièce. Arrivant donc dans la salle intérieure du café, je me dirigeais vers la terrasse où se trouvait mes deux zigotos préférés. Les gens qui avaient vus que le serveur s’était pris une claque pour sa main baladeuse, les gens me regardaient puis alors qu’ils applaudissaient, je me trouvais donc alors sur la terrasse. Soupirant légèrement, je croisais le regard de James, il était fier de lui et de son action. M’asseyant sur ma chaise, et posant mon sac sur la table pas loin de moi, je prenais donc une bouchée de ma part de tarte pour ne pas parler. Mais vu la tête de mon frangin, je ne pouvais pas me dire que ma vengeance serait bien plus terrible que je ne l’avais pensé. Le voyant alors attentivement, je lui souriais, mais celui que je prenais lorsque je n’appréciais pas tout cela. Appuyant mon regard, je me trouvais frustrée, en colère, non, mais bon, cela m’avais suffisamment vexée pour ne pas me dire qu’il fallait que je sois modérée. Buvant mon thé, je me demandais bien comment est-ce que je ferais par la suite pour me contenir. Le parfum de Shannon et sa tenue, là qu’il soit là, ne me plaisait guère. De toute façon, il fallait bien que je m’y fasse….Me disant que James était l’auteur de cette pagaille qu’il fallait qu’il se débrouille avec. Alors qu’il m’observait je le regardais avec un air du genre « débrouilles toi tout seul ». Il ne fallait pas non plus me prendre pour une cruche, maintenant, que la moutarde avait monté au nez, je lui demandais franchement.

- « Et maintenant, hein ? On va manger des icebergs ? Parce que si tu continues à continuer dans cette voix, je peux t’en donner y a pas de soucis. A moins que tu ne préfères un petit panier de fruit que tu savoures le plus….»

Je me souvenais qu’il n’aimait pas un certain fruit et lorsque que je ne sentais vexé, je lui en envoyais un fruit ou plusieurs. Vous savez ses fruits que l’on envoie pour les naissances ou autres bonnes nouvelles. Puis me contentant de lui dire cela, je me tournais vers Shannon et je lui disais le plus froidement possible.

- « Les excuses ne sont pas en option….. »

Maintenant qu’il était là, il ne fallait pas croire qu’il pourrait donc s’éclipser aussi facilement qu’il le pensait. Quelque chose venait telle une bombe nucléaire que je venais d’amorcer sur un sous-marin qui était au départ dans ma frustration. Néanmoins, je remarquais sa part de tarte aux pommes et sa boisson. Il y avait quand même une petite chose qui m’agaçait. Est-ce qu’il avait copié ? Ou est-ce qu’il aimait tout simplement les tartes aux pommes ? De toute façon bien que je me sois fait avoir, je ne tenais plus à l’être pour de bon. Alors que je ne voyais pas comment appréhender tout cela, je lui disais quand même toujours aussi froide que le pôle nord.

- « Bon appétit. »

Puis me tournant sur mon thé, je le finissais, et remettant un peu d’eau dans mon mug, je patientais donc que la gente masculine agisse. Attendant donc alors patiemment, je voulais que James et Shannon répondent bien que je connaissais donc la réponse par avance, l’un et ne l’autre ne voulant pas avouer tous les deux leurs trucs. Il me faudrait donc alors me rendre à l’évidence : les hommes sont NULS !

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