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« Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ]

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MessageSujet: « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] EmptyJeu 25 Déc - 22:31

    « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] 276 « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] 277
    « Trois petits tours et puis s'en va ... »

    Il était dans les alentours de cinq heures du matin lorsque les premiers rayons du soleil vinrent percer le sommeil de la Belle, qui s'était une fois de plus endormie dans le fauteuil de la véranda, si bien qu'aux premières lueurs, sentant le soleil réchauffer ses membres endoloris par le froid du mistral ; la demoiselle s'éveilla. L'aurore aveugla notre jeune sigma qui porta machinalement sa mains à ses yeux afin de les préserver de cette agression matinale. Elle les frotta alors dans un élan de courage, avant de poser ses pieds sur le sol glacé. Elle chercha à tâtons ses chaussures ; mais rien. Sortant bredouille de cette quête, elle se résigna et traversa la pièce gelée. Alors qu'elle se dirigeait silencieusement vers la cuisine afin d'apaiser son ventre qui hurlait à la mort, son pied buta dans la table du salon. Stevens tomba, étouffant un petit cris ... Décidemment, c'était bien sa veine ; s'était-elle levé du pied gauche ? Elle se malaxa donc douloureusement le pied avant de se relever et rejoindre la cuisine où elle se lava avant toute chose les mains. Elle ouvrit ensuite un a un tous ses placards pour s'apercevoir qu'ils étaient désespérément vide, seul un kiwi traînait sur le bar. il ne fit pas long feu, et la Belle s'installa sur l'un de ses tabouret club avant de couper en quartiers le kiwi ... Oui, en quartiers ; vous ne m'avez pas mal lu et vous n'êtes pas non plus atteints d'une myopie avancé. Cette demoiselle a des coutumes très étranges si bien qu'elle coupe ses kiwis en quartiers, mange ses orange comme elle mangerait un pamplemousse, elle enlève les pépins de raisins etc ... Le plus comique reste certainement, sa façon de manger un hamburger ; oui mesdames et messieurs, cette jeune fille ayant rarement eut l'occasion d'en manger, utilise un couteau et une fourchette ; il ne lui viendrait ainsi pas à l'esprit de poser ses doigts sur un tel amas de graisse.

    Quoi qu'il soit, ce matin là notre rêveuse avait la tête ailleurs ; certainement à cause des révisions pour les partiels. mais si c'était cela, la Belle serait déjà le nez dans ses bouquins. Non ; quelque chose d'autres semblaient hanter ses esprits et la tourmenter. Quelque chose qui expliquerait peut être pourquoi depuis quelques nuits déjà cette petite fugueuse déserte son lit, pour rester jusqu'au petit matin dans sa véranda, à contempler les étoiles et parfois même y passant toute la nuit, comme hier soir. En effet depuis environ une semaine la belle, songeuse, semble marcher à côté de ses chaussures ; ainsi, elle a par exemple oublier l'un de ses rdv avec son agent. Un rendez-vous avec son agent !!! Cela ne lui était jamais arrivé auparavant, Amely qui aime que rien ne lui échappe et tout maîtriser surtout son temps a oublié un rendez-vous planifier depuis un bon mois déjà . Pourquoi un tel comportement ? Pour comprendre la Belle, il nous faut remonter au début du mois. C'était un lundi pluvieux, Stevens avait du ressortir son trench de son armoire pour vous dire. Alors qu'elle se rendait en cours de russe, elle croisa la route d'un jeune homme brun charmant. Jusque là rien d'alarmant, je vous l'accorde ; cependant une étrange impression de déjà vu envahit notre protagoniste, un parfum familier. Surprise de cette rencontre la demoiselle trébucha sur la fontaine à eau du couloir. Elle se rattrapa heureusement à temps à la fontaine afin de ne pas tomber et attirer les rires et regards moqueurs de ses camarades, cependant ses cours volèrent et s'éparpillèrent un peu partout dans le couloir. Et alors qu'elle allait pour ramasser ses polycopier, son regard croisa celui du jeune Apollon qui l'avait quelques minutes plus tôt éblouit. Son regard d'émeraude sonda le coeur de cet impétrant ; il n'y avait aucun doute, c'était lui. C'est alors que le rythme cardiaque de notre protagoniste s'accélérait, son coeur battait si fort que pendant une seconde la Belle pensa qu'il lui percerait la poitrine. Cet homme qui un an plu tôt avait fait battre son coeur comme personne, envahissant ses rêves comme ses pensées se tenait à quelque centimètre d'elle. Ce n'était donc pas le fruit de son imagination, mais bien celui du hasard s'ils se retrouvaient un an presque jour pour jour à Berkeley, à ramasser un amas de feuilles de cours. Une rougeur prit place au creux des joues de notre ingénue, qui ne savait plus quoi faire, que dire ; l'avait-il reconnu ? Si oui, pourquoi semblait-il si serein ? L'avait-il oublié ? tant de question, si peu de temps ... C'est alors que sans même réfléchir à ce qu'elle faisait Amely avait saisit la main du belâtre qui lui tendait son paquet de copie. Lorsqu'elle se rendit compte de ce qu'elle venait de faire, elle se raisonna, reprit les copies et bredouilla un léger « Merci ! » quasiment inaudible avant de filer à l'anglaise. Troublante rencontre en effet ... Depuis la demoiselle n'avait eut de cesse d'y repenser, analysant le moindre des regards qu'il lui avait porter etc ... Et surtout tentant de comprendre pourquoi il n'avait pas déloger cette main hardie qui s'était emparée de la sienne. A n'y rien comprendre. Quoi qu'il en soit la Belle l'avait dans la peau, ca crevait les yeux.

    Elle finit par manger son dernier quartier de kiwi (risible je sais) et lança un regard furtif à la pendule ; il était déjà six heures ... Décidemment, Amely perdait totalement la notion du temps et fonça vers la salle de bain afin de se préparer. Ce matin là, elle enfila une petite robe bleue claire, très simple et mit avec une veste en jean avec sa grosse écharpe grise et les premières bottines qui lui venaient à la main. Elle laissa ses cheveux libres de tout mouvement et se maquilla de deux traits rapide en dessous de l'oeil et d'un gloss transparent. Elle n'eut même pas le temps de dire ouf qu'elle fonça dans la véranda récupérer son sac à main, avant de fermer toute les lumières de la villa. Il ne fallait pas qu'elle soit en retard à la fac. De plus elle détestait commencer la semaine avec une absence, même d'une heure seulement. Le trafic paressait fluide et elle arriva à SF en un temps record pour un lundi matin en heure de pointe. Elle gara sa voiture sur le parking réserver aux élèves et sprinta jusqu'à son bâtiment, elle avait de nouveau cours de russe. Une fois l'entrée du bâtiment E passée, Amely freina la cadence afin de reprendre sa respiration mais surtout paraître présentable si elle venait à e recroiser et non avoir la tête d'une tomate qui sort d'un mixeur (Houla, j'invente des expressions xD).
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MessageSujet: Re: « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] EmptyJeu 25 Déc - 23:40

« Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] Ilmadris-guicon7 « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] Kirsten6

Les réveils d’Arsène Von Gergiovden n’avaient rien de bien poétiques… En effet, il n’était tout d’abord, jamais éveillé par une douce brise d’hiver lui caressant délicatement la joue comme la main d’une maman pour vous annoncer que le petit déjeuner est prêt. Ni par les baisers d’une petite amie éperdument amoureuse de lui (réciproque évidemment), le fruit d’une relation durable, paisible et tellement sensuelle… Encore moins par les rayons lumineux d’un soleil ma foi bien capricieux. Non. Ses réveils se limitaient au tintement atroce d’une vielle machine qui – à l’origine – devait capter la radio mais qui évidemment ne fonctionne plus contraignant son propriétaire à la mettre en mode « réveil pour malentendant ». Autrement dit, une sorte de « BIP » d’abord continu puis saccadé qui vous vrille les nerfs dès la sortie du lit. Chaque fois c’était la même chose, lui, Arsène, enroulé dans ses couvertures de façon totalement désordonnée avec quelques chips par-ci, une Gameboy par-là, trois peluches par-ci encore et quelques livres éparpillés, abattait brutalement la paume de sa main sur le cube d’aluminium qui lui servait de réveil afin de l’éteindre. Mais déjà il avait frôlé la crise cardiaque et déjà il était de mauvaise humeur. Inutile de préciser qu’en plus, en vue du bazar inhumain qui traîne un peu partout il faut toujours qu’il marche sur quelques chose de rond (et alors il tombe) ou de pointu (là il se fait très mal) avant d’atteindre la porte libératrice de tous ses maux : la salle de bain. Une fois à l’intérieur il se sentait plus en sécurité, toutes ses affaires étaient prêtes : rasoir, savon, serviette, déodorant, parfum et vêtements. Il retira tout d’abord avec paresse son tee-shirt woody woodPecker puis son boxer avant d’entrer dans la douche sous laquelle il avait l’habitude de passer au moins 20 minutes… Et oui, déjà enfant, chaque fois qu’il faisait sa toilette son père se moquait de lui en lui faisant remarquer qu’il se comportait en « vraie fille ». Qu’importe… Il avait gardé cette mauvaise habitude pourtant très agréable surtout durant les froides nuits d’hiver. Chaque fois lui donnait la sensation d’une renaissance, au fur et à mesure que l’eau coulait sur sa peau albâtre, il se sentait débarrassé de toutes les impuretés de la nuit et notamment de ses cauchemars incessants… En effet, il dormait mal. Pas une nuit ne passait sans qu’il se réveil en sursaut une ou deux fois suite à un terrible rêve. En général, cela concernait la tête de cette petite brebis qu’il avait vu rebondir sur le sol lorsqu’il n’était encore qu’un tout petit garçon, mais parfois, le Fac elle-même était concernée, elle et ses élèves, ses profs, contribuaient aux nuits agitées du jeune Alpha. Et tandis qu’il se rasait, Arsène repensa à ce qui l’avait tiré du sommeil cette nuit-là. La plupart du temps, il ne s’en souvenait pas, mais… Question d’habitude.

Enfin sortit, habillé d’un blue jean clean, d’une chemise blanche par-dessus laquelle il avait ajouté un gilet aux motifs écossais, il se rendit directement vers le salon où il avait laissé reposer ses affaires de classe sur le canapé le soir, sans même passer par la case « cuisine ». Non il n’avait jamais faim le matin, enfin… Soit ça, soit à l’inverse il dévorait tel un boulimique tout ce qui pouvait lui passer sous la main. Que ce soit biscuit, chocolat, reste d’hier, bonbons, yaourt etc… Tout ! Depuis qu’il était universitaire, Arsène n’avait plus les bonnes et saines habitudes de vie qu’il menait avec ses parents en Russie… Il était limite en conflit avec la nourriture (tout le temps faim mais pas l’envie de grossir pour autant ! >_<) et en avait même parlé à son professeur de psycho qui lui avait alors proposé une hypothèse comme quoi ce serait une façon de combler un manque. « Un manque ? Mais un manque de quoi ? » Avait alors riposté le jeune homme, offusqué mais surtout touché en plein cœur. Un manque d’attention… D’amour peut être ? « Non ça doit être autre chose… Je regrette… » Avait-il finalement craché, mauvais et furieux mais en apparence zen avant de sortir de la classe pour venir shooter dans une ribambelle de vélos. N’empêche… Ce que ça pouvait être dur parfois de se sentir aussi seul. La plupart du temps heureusement, il n’y pensait même pas, mais lorsqu’il n’avait rien pour s’occuper l’esprit, c’était toute sa vie qui lui retombait dessus comme un cheveu sur la soupe. Cette légère introspection l’obligea finalement à se laisser tomber sur le canapé ce qui fit rebondir les cahiers et stylos qui se trouvaient dessus. Excellent élève, avenir brillant, bonnes appréciations, une vie plutôt simple… Et pourtant ça n’allait pas. A ce moment précis alors une image lui revint en tête. Non… C’était plutôt une scène… Courte. Il revoyait une main blanche attraper la sienne… Pour la lâcher au moins aussi vite. Cette main, elle appartenait à Emily Stevens, une jolie jeune femme avec laquelle –il en était sûre maintenant – il avait dansé toute une nuit pratiquement il y avait un an de cela. Comment l’avait-il retrouvé ? Son parfum l’avait trahie… Les effluves s’étaient répandues jusqu’aux narines du Parisien qui fut victime de la même hallucination que Proust avec sa madeleine, il avait revu le visage masqué et y avait associé ce parfum. Elle ! C’était elle ! Cette femme dont il s’était attaché superficiellement puis de façon plus intense pour finir à ne plus penser qu’à elle lorsqu’il s’imaginait accompagné… Un jour peut être…

« Tseuh ! Même pas en rêve ! Nan mais tu t’es vu ?? On se moquerait de vous tellement le contraste paraîtrait immense… » Se murmura-t-il à lui-même tandis qu’un camarade effleura ses cheveux bruns encore humides.

« Bah alors ? Tu parles tout seul mon vieux ? »

« Hein ? Ah… Ouai je… C’est pour la psycho. Mais dis-moi, où t’étais passé toi ? Je t’ais attendu une bonne partie de la soirée hier on devait terminer notre partie sur la Wuii ! »

« Arf désolé, y’a eu une embrouille avec ma copine… Finalement j’ai dormi chez elle… ‘fin tu vois quoi. J’me rattraperais t’inquiète ! »

« Mouai… » Soupira l’étudiant Alpha en attrapant la bandoulière de son sac pour la glisser sur son épaule.

L’arrivée dans le bâtiment principal fut assez difficile, les chemins étaient gelés et Arsène aussi. Même son écharpe semblait inefficace tellement le froids lui mortifiait le nez, les lèvres et les oreilles. Son camarade finit par poser sa main sur son épaule et resserra son emprise signifiant à l’intéressé de le regarder.

« Regarde, ça ne serait pas la p’tite Emily là-bas ? »

Le cœur du Dandy fit un bond tellement gigantesque qu’il crut en être projeté 10 mètres en avant. Il parvint tout de même à balbutier :

«O-ouai ? Et alors ?qu’est-ce que tu veux que ça m’fiche ? J’ai… Cours lâche-moi boulet. »

« Cours tu parles ! La prof t’as à la bonne, elle t’en voudra pas d’être en retard pour une fois ! »

« Nan mais oui mais nan mais qu’est-ce que tu veux ?? » Siffla Arsène en direction de son ami, sourcils froncés et griffes sorties.

« T’aider à perdre ton pucelage chéri, s’rait temps ! » Murmura le second Alpha avant de pousser violemment le petit Russe sur Amely qui – de toute évidence – ne l’avait pas encore vu (bah maintenant elle peut pas le louper xD) Le choque eut pour effet de les renverser tous les deux par terre déclenchant par là même quelques rires de bécasses qui passaient derrière.

«Je… Suis… En retard ! » Lança alors Arsène en se redressant en même temps qu’il se rendit compte qu’il n’avait pas prononcé la phrase adéquate. « Euh pardon ! Je suis désolé je veux dire… » Reprit-il précipitamment en remerciant ses parents de lui avoir donné des joues qui ne rosissent pas facilement fasse aux émotions internes.

Toujours est-il qu’il ne pensa pas non plus à tendre la main à la belle et au lieu de ça, épousseta brièvement son manteau, son sac sur l’autre bras.
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MessageSujet: Re: « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] EmptyVen 26 Déc - 1:47

    « Un pas en avant, un pas en arrière, le couple est un tango. L'important est de finir par se toucher... »
    A peine venait-elle d'entrer dans le bâtiment qu'une vague de chaleur vint la percuter de plein fouet. Il faisait plus froid que ce qu'avait annoncé la météo ; c'est alors que la Belle regretta son choix vestimentaire. Il faut dire, on a pas idée de mettre une robe en hiver ! Quoi qu'à l'habitué, les hivers sont plus doux en Californie ... Et alors que la demoiselle évoluait dans le couloir du bâtiment afin de rejoindre l'aile principale, elle s'emmitoufla dans son écharpe. D'un geste maladif, quasi obsessionnel ; elle tira sur sa mini robe comme pour la rallonger, sentant les regards à l'affût des jeunes hommes en mal d'amour. Elle avait l'impression d'être une proie prise au piège entre quatre murs et détestait ça. Elle ouvrait donc son casier d'une main, ce qui était peu pratique je vous l'accorde et tirait de l'autre sa petite robe qui n'allait pas tarder à être déformer à cette allure là. Tout à coup elle eut une pensée compatissante à l'égard des pompoms girls qui devaient subir cela toute la sainte journée. Alors qu'elle saisissait son dictionnaire de russe afin de le glisser dans son sac, son regard croisa celui d'une camarade de classe qui semblait amusée. Amely ne mit pas longtemps avant de comprendre qu'elle était la cause de cette hilarité. En effet, la blondinette tentait désespérément de faire rentrer dans son sac un dictionnaire qui faisait le double de taille, la jeune sigma esquissa don un sourire, se sentant ridicule et feint l'étonnement. Où avait-elle la tête, c'est à se le demander ... Elle arrêta donc de tirer sur ca robe, se rendant compte qu'elle l'avait finalement légèrement déformé. Peu fière, elle referma le loquet de son cadenas et s'approcha de son amie tout en soupirant ... Cette journée lui paressait déjà être interminable et il n'était que o8 et des poussières. D'une démarche chaloupée, propre à la gente féminine, les jeunes femmes se rendaient toutes deux à leur cours de langue qui commençait à la demie. Amely songeuse, repensa à ce stop qu'elle avait grillé, cette prise de risque inutile pour quoi arrivé à l'heure en ours ?! Décidemment il faudrait réellement qu'elle revoit l'ordre de ses priorités pensa-t-elle à haute voix. Se parler à soit-même, c'était presque devenu monnaie courante chez cette petite tête blonde, si bien qu'elle ne comprit pas le regard oblique que lui lança sa camarade avant d'entamer la conversation d'un ton faussement enjoué, histoire de faire comme si elle n'avait rien entendu.

    - Alors, ce week-end ? Comment c'est passé l'entretien avec ton agent ? Tu as le rôle ? dit-elle, excitée comme une puce.
    - Je n'y suis finalement pas allée. dit-elle, comme voulant déjà mettre un terme à cette conversation inutile. Pourquoi tant de verbiage, alors qu'on sait qu'elle s'en fiche comme de sa dernière chemise – quoi que, je suis certaine que la chemise en question a plus de valeur et d'importance que cela – ce n'est pas comme si elles étaient amies. Cependant la demoiselle prenait un air intéressé qu'elle semblait avoir travaillé de longues heures devant son miroir. C'est alors que dans un élan de générosité Amely lui donna du détails, se doutant qu'à peine elle lui aurait soufflé un mot de cette affaire, elle ferait la une du Watch Out. J'ai, plus précisément, oublié de m'y rendre. Son interlocutrice se dressa alors de tout son long, avide de plus de détails, un sourire de satisfaction envahit alors sa triste mine ce qui agaça Stevens qui ajouta pour conclure, écoeurée par le comportement de la jeune femme : Mais, cela n'a aucune sorte d'importance; je le verrais probablement dans la semaine.

    C'est alors que son interlocutrice qui avait à présent l'air renfrogné, la jaugea rapidement pressant le pas, tout en ajoutant « Cool, tu me tiens au courant. ». Le pire dans toute cette histoire c'est qu'elle croyait paraître sincère ; elle faisait décidément une piètre amie et une piètre actrice. Alors que les comparses semblaient s'approcher dangereusement de leur salle de cours, le regard d'Amely se perdit dans la masse d'élève qui avançait dans leur direction, autrement dit dans la direction opposée. pour finir par se poser sur le mysterieux brun du bal. Oh gosh ! se dit-elle tout en continuant à faire comme çi de rien était, comme si elle n'avait rien vu, comme si elle ne l'avait pas vu. Lui ; ce il qui lui faisait défaut depuis quelques semaines déjà. Amely espérait alors ne pas se faire remarquer, ne pas faire de bourde. Elle inspira un bon coup tout en accélérant le pas, son amie eut d'ailleurs du mal à se faire à cette nouvelle cadence plus sport. Il faut dire que les talons aiguilles ne sont pas les chaussures les plus adaptés, surtout quand votre amie décide de se lancer dans un marathon. Quoi qu'il en soit, notre protagoniste cherchant à fuir l'objet de son désir en était arrivé au point de calculer quelle serait la meilleure trajectoire pour éviter ce dandy qui lui avait voler son coeur, et sa raison avec. c'était lamentable. Si bien que la belle bifurqua au final à droite se retrouvant à l'opposé de l'Apollon. Cependant, le destin ou l'ami de ce jeune en homme en avait décider autrement, et ne comptait pas laisser Stevens s'en sortir indemne. C'est alors que sans y rien comprendre notre ingénue percuta le damoiseau, se retrouvant à nouveau les quatre fers en l'air, comme plus tôt dans la matinée ... Le choc de l'impacte fut d'autant plus fort, que la belle marchait vite , si bien qu'elle se claqua la tête contre le mur. Tout était devenu trouble. le temps qu'Amely reprenne ses esprits, le jeune homme s'était déjà relever, bredouillant une phrase presque inaudible. Encore sous le choc du traumatisme, Amely dit d'une voix qui se voulait nonchalante « Vous rentrez souvent dans les gens, comme ça ..? » ; avant de s'apercevoir qu'elle s'adressait à Lui. Elle n'osa pas le regarder dans les yeux et se massa la tête, la douleur semblait s'être intensifiée. Lorsqu'elle reposa sa main au sol, tentant de reprendre ses esprits les chuchotements autour d'elle s'amplifièrent, se transformant en un bourdonnement inaudible ; du sang ? Qu'est-ce qu'ils racontaient là ? En effet, la demoiselle en se claquant la tête au mur semblait s'être égratigner et saignait ... Rien de bien grave, mais vous savez certainement mieux que moi, que la simple vu du sang échauffe les esprits ainsi que les sens (je parle de violence attention). Amely ne prit même pas la peine de regarder sa main et ajouta presque aussitôt :

    - Moi aussi je suis en ret... désolée. Etrangement Amely ne sentait pas de chaleur envahire ses paumettes saillantes, Au contraire ; sa peau devenait blème. C'était à n'y rien comprendre. Alors qu'elle tentait de se relever sans l'aide de personne et comme une grande, elle vacilla et manqua de tomber à nouveau. Jugeant plus sage de se rasseoire, elle se laissa glisser contre le mur ajoutant : Ca tourne. Le contre coup de l'impacte et la douleur lui faisait presque oublier à qui elle s'adressait.
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MessageSujet: Re: « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] EmptyVen 26 Déc - 11:51

Quel choc ! C’est qu’il n’avait pas lésiné sur les moyens le bougre ! Et il prétendait être son ami ? D’abord il préférait s’envoyer en l’air avec sa petite amie et poser un lapin à son camarade pour ensuite lui ressortir une excuse bidon le lendemain matin, et cela sans la moindre gène. Arsène en avait par-dessus là tête et c’était évidemment peu de le dire. Ce qu’il aurait souhaité ? Rester dans son lit à dormir jusqu’au soir qu’il aurait passé à jouer à Final Fantasy VII ! Monde de merde… Et comment cet idiot avait-il pu deviner que le jeune homme en pinçait pour cette fille ?? Comment étant donné qu’il n’en avait jamais parlé à personne et qu’il s’arrangeait toujours pour ne pas la croiser. Parlait-il en dormant ? Etait-il moins bon acteur qu’il ne le pensait ? Catastrophe !!! C’est bien ce qu’il pensait… Il aurait dût s’assommer avec son livre de psycho ce matin avant même de se lever de ce fichu canapé. Lui qui détestait par-dessus tout attirer l’intention autours de sa petite personne était pour ainsi dire… Servit. Les deux jeunes gens s’étaient heurtés de plein fouet, l’un avait glissé directement par terre pour s’y cogner douloureusement les genoux et les paumes, l’autre avait eut moins de chance puisqu’elle s’était frappé la tête contre le mur d’en face. Et tous ces gens qui commençaient déjà à s’avancer telles des fourmis qui s’agglutinent autours d’une mouche en perdition ou d’une proie quelconque, prête à la dévorer. Et puis d’abord, en quoi blesser l’élue de son cœur permettait de la séduire ? Le Parisien n’était pas tout à fait convaincu que cela soit inscrit dans le dictionnaire de la drague… Après tout, non seulement il lui avait fait mal mais en plus voilà qu’il passait pour un parfait abruti. Un genre de balourd qui ne fait même pas attention où il va et bouscule qui il veut sur son passage. Un gamin qui court partout et emmerde son monde. Qui plus est, il ne pensait même pas à l’aider à se relever, au lieu de ça il préférait nettoyer son gilet et son jean. Il fallut que son IJHGUFS7DFGI de camarade ALPHA s’en mêle en apparaissant juste à côté de lui, son visage fendu par un trop large sourire pour être authentique. Arsène lui lança un regard meurtrier tandis qu’il replaçait son sac mais l’autre ne sembla pas y prêter attention, au lieu de ça il plaça ses poings sur sa taille et se mit à brailler assez fort pour que tout le monde entende :

« Oh Arsène, t’abuse un peu quand même, quel maladroit tu fais mon Dieu ! C’est ainsi que tu les dragues dis-moi ? Crois-moi c’est pas demain la veille que t…HOUMPH »

Le Dandy venait en effet de plaquer sa main sur la bouche, assez fort pour qu’il la sente passer et avait à l’aide de son autre bras, entouré son cou afin de l’obliger à se cambrer en arrière. Là il lui siffla dans l’oreille…

« A quoi tu joues bordel ?! Tu t’crois drôle peut être ??? Encore UN MOT, UNE PHRASE à ce sujet et j’te fais bouffer tes putain de bouquins un par un… C’EST CLAIR ?! »

Sur ce il la lâcha pour le laisser reprendre son souffle et se dirigea directement vers Emily qui tentait tant bien que mal de recouvrer l’usage de sa tête. Son estomac se serrait, il n’avait qu’une envie : s’enfuir… Après tout, il lui avait assez fait subir pour aujourd’hui non ? Voire pour tout le reste de l’année. C’est ça, il ne voulait plus jamais la revoir, qu’elle ne pose plus ses yeux sur sa personne et qu’elle ne nourrisse pas non plus de rancœur à son égard. Cet espèce de… Et on disait que les ALPHA étaient les plus intelligents hein ? Mon c*l ! Ne pas la toucher… Arsène avait la sensation que s’il la touchait, alors tout le monde pourrait lire en lui comme dans un livre ouvert et y déceler aussi bien ses sentiments que ses pensés douteuses. Non non non non et non ! Il n’avait aucune pensé malsaine !! C’était d’avoir peur qu’on lui en trouve qui lui en donnait ! Oh my Fuckin’ God… Pourtant, une autre partie de lui-même lui ordonnait d’en profiter pour la toucher, caresser son joli visage aux lignes si pures, la prendre dans ses bras et respirer son parfum sucré. A cet instant précis, il était pris dans un dilemme qu’il ne parvenait pas à résoudre… Les yeux dans le vague et ne trahissant aucune émotion, il semblait s’être mis en mode « veille ». « Mais pourquoi il l’aide pas ? » « Quel crétin… » « J’vous l’avais dit qu’il en avait rien à foutre des autres ! » « Bah relève-là quoi ! » « Non mais vous avez vu ? Elle saigne ! » Ça, c’était les quelques phrase que le pseudo dandy parvint à déchiffrer et qui l’obligèrent à se remettre en marche. Il devait l’aider ça c’était clair, ainsi il ne passerait pas pour un total irresponsable mais juste pour un petit con. Ainsi il s’approcha plus encore de l’étudiante blessée et s’accroupis devant elle. Ses longs doigts fins vinrent effleurer un peu du sang qui coulait en petit quantité heureusement pour remonter jusqu’à sa blessure qu’il mesura brièvement.

« Ce n’est pas grave mademoiselle, mais vous avez l’air sonnée… J’vous emmène à l’infirmerie pas d’inquiétude. » Lui souffla-t-il tête baissée et battements du cœur incontrôlables.

La vérité c’est qu’il en avait presque envie de vomir. C’était comme si son cœur frappait contre son estomac qui se contractait assez fortement pour risquer d’en extraire le contenu. Mais non… Il ne s’agissait que d’une impression. C’était ça être amoureux ? Vous êtes sûre ? Non parce s’il était incapable de rester 5 minutes en face d’elle sans la peur de déverser son petit dej’ par terre, ça pouvait être gênant. Prenant son courage à deux mains et essayant de ne pas prêter attention aux commérages d’à côté, il enroula son bras autour de la taille de la belle et allait la soulever quand toujours ce même camarade encombrant intervint en se penchant au dessus de lui :

« Tu devrais la prendre dans tes bras sinon tu ne vas jamais y arriver, elle est sonnée quand même… Pis tu lui dois bien ça ! »

La figure d’ordinaire aussi pâle qu’un marbre blanc d’Arsène vira écarlate et il explosa littéralement :

« Bon alors écoute toi ! Oui toi ! toi ! toi !!!! Si j’en suis là c’est bien parce que tu as trouvé drôle de me bousculer ! Je ne sais pas à quel jeux tu joues mais t’as tout intérêt à arrêter et TOUT D’SUITE !! J’en ais marre d’accord ? Fiche-moi la paix toi et tes conneries, va conseiller quelqu’un d’autre et ne m’emmerde plus ! Tout cela te semble-t-il clair ou faut-il que je répète pour que ta cervelle de moineau imprègne ??? Si pour toi bousculer quelqu’un c’est répandre ses phéromones à tout va alors tu m’étonnes que ta copines en ais ras la couette de tes conneries. Maintenant dégage !!! »

L’autre sembla plus que déboussolé encore et ne pipa mot. C’était tellement rare que le Parisien s’énerve qu’il n’en croyait pas ses oreilles. Sur ce, le donneur de leçon lui tourna le dos pour prendre du même coup Amely dans ses bras et la transporter [version princesse] vers l’infirmerie… Silence absolu de la part de tous jusqu’à ce que les deux ‘tourtereaux’ ne soient plus en vue. C’est seulement arrivé devant la porte de l’infirmerie qu’Arsène se rendit compte de ce qu’il venait de faire. Tétanisé il ne pensé pas immédiatement à ouvrir la porte et resta coincé sur la vision de la belle entièrement en sa possession en cet instant même. Si on avait été dans un Tex Avery, c’était le moment où de la fumée devait lui sortir par les oreilles… Sous le coup de la surprise, il aurait même été capable de la lâcher d’un seul coup en exprimant un grand « Ah ! » mais…. Non xD Au lieu de ça il poussa la fameuse porte à l’aide de son pied et l’infirmière les accueillit, toujours radieuse et souriante. Elle lui recommanda de poser la jeune femme sur la table d’auscultation et d’attendre qu’elle revienne. Moment pénible puisqu’ils n’étaient plus que tout les deux. L’étudiant n’osait même pas s’assoir et restait debout, adossé contre le mur, les yeux fixés sur la lampe du plafond qui avait parfois tendance à s’éteindre…
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MessageSujet: Re: « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] « Trois petits tours et puis s'en va ... » [ Arsène ] EmptyLun 5 Jan - 13:30

    « La vie est un rêve, mais rêver n'est pas vivre. »


    Avant que la belle ne s'engorge de remords pour avoir franchi ce hall, pour l'avoir croisé, pour avoir accéléré le pas, pour avoir tout simplement baissé sa garde ne serait-ce qu'un instant, pour avoir laissé une rougeur assaillir ses pommettes saillantes, pour être émerveillée devant cet homme aux courbes sinueuses et pourtant parfaites ... Avant tout cela, à l'instar de cet afflux d'émotion ; elle semblait profiter de l'instant. Une stase éphémère et pourtant agréable. Ses joues s'empourprèrent davantage avant qu'elle ne saisisse qu'ils étaient à présent au centre de tous les regards. Amely prit un air pincé, ses pupilles plongées dans la quiétude de celles d'Arsène. Chevrotante, elle allait se lever lorsqu'elle sentit le sol tangué sous ses pieds. C'est ainsi qu'elle prit la sage décision de se rasseoir, se laissant glisser contre la paroi glaciale du mur en granit. Ce contact eut le don de la ramener à la réalité ne serait-ce qu'une micro seconde. Loin d'être désagréable, il semblait refroidir les ardeurs de notre petite ingénue, qui les yeux toujours plongés dans ceux d'Arsène cherchait à atteindre sa main, comme pour l'étreindre, lui faire comprendre, lui dire ... Elle déraisonnait, c'est le moins que l'on puisse dire. S'enticher de pareil Dieu, quelle abrutie ... Comment osait-elle seulement soutenir son regard, pareil diamants, sans s'aveugler. Le coeur lourd, elle feint l'étonnement lorsqu'il apeçcu sa main à moins d'un centimètre de la sienne ... C'est alors que machinalement, elle se concentra sur le bourdonnement qu'émettait la foule. "Comment ose-t-il ?", "Pourquoi ne se remue-t-il pas ?", "Elle est blessée." ... D'instinct, Amely porta sa main vers la source de cette inexorable douleur pourtant moins dru que celle que provoquait son coeur papillonnant. Du sang ?! Tout avait été si vite, était si confus, que la Belle n'avait pas pris la peine de vérifier si elle était entière ; je veux dire par là deux bras et deux jambes en état, s'entend. Elle se malaxa douloureusement la plaie, tentant d'arrêter l'hémorragie pourtant partiel ; en vain. L'odeur du sang, semblable à du cuivre que l'on faisait fondre s'empara de notre jeune blessée. La bouche pâteuse, prise d'une irrésistible envie de rendre ses quartiers de kiwi ; Amely serra les dents. *Pourvu qu'il ne s'approche pas, qu'il parte.* pensait-elle, serrant des poings ...

    Petite nature ; s'était peu dire. La demoiselle n'avait en effet jamais apprécié l'odeur ou la vu du sang. Fuyant les hôpitaux comme la peste, fermant les yeux et se bouchant les oreilles au cinéma devant une scène un peu trop sanguinolente ; la Belle avait pris la fâcheuse habitude de tomber dans les pommes quand par malheur elle tombait sur une scène d'accident (du carambolage à l'infime coupure). Elle luttait donc contre son envie et tentait de déglutir sans trop se poser de question. S'ankilosant, contre ce mur de glace, impassible, elle fixait le vide ... Perdant peu à peu ses couleurs, se forçant à ne montrer aucun signe de faiblesse, pas même un soupir qui aurait trahi son malaise ; une sensation de douceur, tiède, à l'instar de sa douleur vint caresser la plaie béante. S'efforçant de ne pas tourner de l'oeil, elle plongea son visage sinueux, dans celui du dandy, tachant de ne rien laisser paraître, ni sa douleur, ni la vague de bien être qui venait de s'emparer d'elle au contact de ces doigts experts. Troublée, elle finit par rendre les armes, peu soucieuse de la scène qui se déroulait sous les yeux agacés des témoins. ; elle sombrait petit à petit dans le néant. Elle tentait cependant à s'accrocher, ne serait-ce qu'à ce visage angélique dont elle ne pouvait détourner son regard ; s'était peine perdue. La vue du sang, le malaise, la chute, plus le peu de nourriture qu'elle avait ingurgité ; aucun doute, elle nous faisait une petite crise d'hypotension ... Un sucre, une vitamine, du repos et elle serait remise sur pied ... Cependant qu'en serait-il de son beau prince, avait-elle la certitude de le revoir, le recroiser ? Non, hélas. Elle s'accrochait donc à cette idée, à demi consciente. Des sons stridents parurent irrités son ouïe meurtrie ... Où était la voix cristalline de son bel amant ? Elle semblait avoir laissé place à un grondement étranger, irrité qui cachait une incommensurable douleur ; celle de la trahison, d'avoir été dévoilé ... Heureuse, d'être à demi consciente, Amely sourît ; hébétée. Le sang avait dû lui monter à la tête (c'est le cas de le dire). Elle semblait cependant ravie de la discorde qui opposait son preux chevalier avec l'inconnu, il lui en voulait de l'avoir poussé sur Amely, il s'en voulait de l'avoir blessé. Un espoir voilà le regard de la belle, à demi ouvert ; peut être était-il minime, mais il valait la peine qu'on s'y attarde.

    Ses joues s'empourprèrent à nouveau malgré elle. Puis elle se sentit quitter le sol, que se passait-il donc ??! Elle n'avait rien entendu de la demande du bel Alpha .. Peut être n'avait_il pas pris la peine de s'assurer que la belle était d'accord. L'infirmerie ??! Pourquoi ? Il en était hors de question, elle devait se rendre en cours, filer ... Ne pas étirer ce rêve de peur qu'il tourne au cauchemar. Soudain tout se troubla et un frisson parcouru notre ingénue, longeant sa colonne vertébrale pour mourir dans les arrêtes de ses pieds endoloris. Le souffle d'Arsène venait percuter la nuque de la Belle en un rythme saccadé, irrégulier, comme s'il courrait le marathon, comme s'il avait peur ... De quoi, de qui ? Tant de question que la Belle tenta d'éluder sur la route les séparant de l'infirmerie. Puis, petit à petit, la raison semblait regagner la jeune sigma, alors que l'odeur du sang se dissipait pour n'être plus qu'un mauvais souvenir. Alors qu'elle tentait de retrouver l'usage de ses jambes, de se relever ; Arsène la calma d'un geste qui eut le don d'apaiser la Belle, même si ce n'était pas forcément l'effet souhaité ... Encore dans le gaz, Amely profita de cette occasion pour caresser le visage de son sauveur, comme pour s'assurer qu'elle rêvait encore, se rassurer qu'elle n'avait pas été assez sotte ... Puis, au contact de sa peau d'asphalte, la main de la belle se brûla et Amely déglutie à nouveau, horrifié ... Tout était ré- réel ..

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