the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez

(hot) all ends with beginnings -r.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

(hot) all ends with beginnings -r. Empty
MessageSujet: (hot) all ends with beginnings -r. (hot) all ends with beginnings -r. EmptyDim 31 Aoû - 16:38

La journée était pluvieuse, comme si tous les astres s'étaient alignés pour faire de cette journée la plus déprimante de toutes. J'étais assise sur le rebord de la fenêtre, avec mon gros chandail de laine ligné noir et blanc et mes shorts de sport noirs, les cheveux emmêlés et vagués qui tombaient sur mon torse. Je ne sais pas pourquoi j'avais pris le temps de me maquiller ce matin. Je pleurais depuis mon réveil. Pacey était à l'université, il préparait ses plans de cours pour la rentrée imminente. Je l'attendais, là, sur le rebord de la fenêtre de notre appartement, depuis que je m'étais réveillée. J'avais le coeur à l'envers, l'estomac noué. Je ne savais pas trop ce que j'allais dire, ce que j'allais faire. J'avais beau me repasser la scène dans la tête une fois après l'autre, rien ne me semblait convenable. Parce que je m'apprêtais à mettre un terme à la relation que j'entretenais avec l'homme qui était sans doute celui de ma vie. Celui de ma vie si j'en avais réellement eu une. Mais une vie avec une famille, un mariage, une vieillesse, je n'en avais pas. Et c'était ce que Pacey pouvait m'offrir : cette vie tranquille dont tous les gens qui vieilliront un jour rêvent. Je ne vieillirais pas. Pas vraiment. Dans dix ans, peut-être quinze, j'allais mourir. M'éteindre, comme ça, sans prévenir. Alors j'avais besoin de vivre le présent comme si je n'étais que ça : une étoile filante. Avec Pacey, je n'avais pas l'impression de vivre comme s'il s'agissait de ma dernière journée. J'avais l'impression de vivre comme une amoureuse normale qui tombera éventuellement enceinte, après s'être mariée bien évidemment, et qui vieillira main dans la main avec son homme. J'étais déjà dans cette routine de vieux couple. Je n'y avais pas droit.

Mes pensées furent coupées lorsque j'entendis une clé dans la serrure de la porte. Ma tête se tourna vers la porte d'entrée qui s'ouvrit. Pacey me sourit d'abord, puis réalisa dans quel état j'étais, et il resta planté là en me demandant ce qui n'allait pas. Mais il le savait. Je le savais aussi. Nous l'avions vu venir, tous les deux. Je me levai, les jambes tremblantes, et cachai mes mains dans les manches de mon gros chandail, croisant ensuite mes bras sur mon ventre. Je reniflai. « Je suis désolée, Pacey. J'ai essayé ... j'ai essayé de te le faire comprendre pour que ça change mais ... ça ne change pas et moi je ... j'en peux plus. » Je relevai finalement mes yeux mouillés et tristes vers lui. Il était tout aussi débiné que moi. « C'est fini, Pacey. » De tous les scénarios que je m'étais imaginés, celui-là était le plus dur, le plus cru. J'aurais voulu m'expliquer davantage, mais à quoi bon faire durer le mal ? C'était fini, voilà tout. C'est tout ce qu'il y avait à dire, au fond. Le reste, on le savait déjà.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(hot) all ends with beginnings -r. Empty
MessageSujet: Re: (hot) all ends with beginnings -r. (hot) all ends with beginnings -r. EmptyLun 1 Sep - 15:56


Au final, notre petit voyage au Brésil ne nous aura pas davantage rapproché. Bien au contraire, Astor avait vu plusieurs fois ses copines. Et de mon côté, voulant la laisser tranquille, j’avais fait le tour de tous les musées. Histoire de me cultiver. Mais surtout de me changer les idées. Avec Astor, tout n’était pas rose. La jeune femme ne comprenait pas mes problèmes intimes. Elle croyait peut être que c’était pour le plaisir que j’avais tenté de prendre du viagra. Quoique…. Dans un sens ce n’était pas vraiment faux. Mais c’était principalement pour elle. Je n’avais jamais été endurant. J’étais si mal à l’aise avec le fait d’avoir des relations sexuelles à cause de mon ex que je les évitais toujours. Et tout cela fut au péril d’Astor. La pauvre n’avait jamais demandé d’être blessée à ce point là. C’était égoïste de ma part de l’entraîner dans mon tourbillant de chagrin. Je n’avais pas pris assez en compte les sentiments d’Astor. Et je savais que tôt ou tard, je le regretteais.

Ce matin, contrairement à d’habitude, je n’avais pas préparé de petit déjeuner pour ma petite amie. J’étais déjà trop en retard pour ma pré-rentrée des professeurs. Alors, j’avais juste laissé un petit post it sur la table de chevet. Juste à côté de son téléphone. Disant : Je t’aime ma chérie. A ce soir, gros bisous. Le reste de ma journée fût paperasse et photocopies. Super ! Vivement demain que l’on passe enfin à la pratique ! Après le boulot, je passais vite fait à la boulangerie pour prendre du pain et des viennoiseries pour le goûter. N’ayant pas mangé ce midi, j’avais une faim de loup et savais aussi que ma colocataire aimait prendre son petit quatre heures. Mais bizarrement en montant les escaliers venant droit à l’appartement, j’eus un mauvais pressentiment. J’entrais chez nous avec un sourire aux lèvres. Cachant ainsi mon anxiété. Quand je vis le désarroi d’Astor sur son visage. « Bah qu’est ce qu’il se passe ma puce ? » Ravalant difficilement ma salive, j’avais que trop peur de connaître déjà la raison. Lorsque la miss commença ses explications. Enfin… Plus précisément à rompre directement sans avoir besoin de citer les explications que nous connaissions déjà tous les deux, je fis tomber à terre ma sacoche de cours. Désarçonné. Je me sentais réellement pas bien. J’avançais tout droit vers la table de la cuisine pour y déposer dessus le sac de la boulangerie. Piétinant mes cours de mes chaussures souillées de boue. Ma vue se brouillant faute à mes larmes. Je les séchais d’un revers de manche. Attendant d’être capable de parler pour ouvrir enfin la bouche. « Il y a des pâtisseries dans la boîte pour goûter. » Je m’avançais ensuite vers ma chambre pour me retrouver seul et ainsi faire sortir ma peine. Mais lorsque j’arrivais à côté d’Astor, je m’arrêtais. Me tournant vers elle, je lui pris timidement sa main de la mienne qui demeurait moite. N’osant pas croiser son regard, je fixais lamentablement le sol. Je fis une petite moue, secouant légèrement la tête. Ce ne fût qu’après réflexion dans ma tête que je levais les yeux vers celle qui avait capturé mon cœur depuis ci longtemps. Je la pris brusquement dans mes bras, lui volant un baiser passionné. Sans dire un mot, nous nous dirigeâmes vers le canapé du salon. Où je l’allongeais, me plaçant ainsi sur elle. Je ne cessais pas d’embrasser Astor. Je refusais qu’elle me repousse et me rappelle qu’elle venait de mettre un terme à notre couple. Maladroitement mais plus sûr de moi que jamais, ma main glissait sous son chandail. Caressant ainsi le corps de ma partenaire. Sans réfléchir plus à rien, je voulais lui faire l’amour ici et maintenant. Lui montrer une dernière fois, et cette fois ci espérant y arriver pour de bon, à lui donner du plaisir sans cochonnerie de pilule ou autre. Espérant qu’elle ne rejette pas mes avances. Car il était hors de question de la violer bien évidemment.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(hot) all ends with beginnings -r. Empty
MessageSujet: Re: (hot) all ends with beginnings -r. (hot) all ends with beginnings -r. EmptyMer 3 Sep - 3:26

Je n’avais pas avalé quoi que ce soit de toute la matinée. Probablement étais-je devenue trop paresseuse, trop habituée à ce que Pacey me laisse quelque chose de préparé pour mon réveil. Il prenait soin de moi comme d’une princesse, et malgré cela, je trouvais quand même une raison de pleurer sur mon triste sort et de vouloir en finir avec lui. Quelle égoïste et égocentrique j’étais. En même temps, l’autre côté me tiraillait tout autant : Pacey avait beau me traiter comme une reine, si je n’étais pas heureuse, je ne pouvais pas forcer la relation. Malgré tout ce qu’il donnait pour moi, il fallait que je pense à moi. Mais pensais-je trop à moi, et pas assez à lui ? Lui qui me payait des voyages pour que je vive ma vie à fond, lui qui m’avait hébergé sans rien demander en retour dès le début de notre amitié, lui qui s’occupait de mes exercices en lien avec ma maladie sans jamais s’en dérober, lui qui m’offrait toutes ces belles attentions amoureuses. Lui qui m’aimait comme je savais qu’il n’avait jamais encore aimé. D’un amour pur, bon, sain. Qui étais-je pour tout foutre en l’air pour la simple question de la sexualité ? Mais … la sexualité était vitale, dans un couple, selon moi. C’était un besoin naturel de l’humain, un besoin à assouvir. Pacey et moi étions en couple depuis quelques mois maintenant et ce désir n’avait encore jamais été pleinement satisfait. C’était injuste pour moi. Voyez à quel point j’étais moi-même perdue dans ma tête, coincée entre deux murs, tiraillée entre deux idées aux pôles opposés. J’étouffais. Je n’en pouvais plus. Et je crois que c’est ce sentiment de suffocation qui avait fait en sorte que ce matin, j’avais tout voulu lâcher. Et que j’avais bel et bien lâché prise à l’entrée de Pacey dans notre appartement.

Il en échappa ses documents, les piétinant au passage alors qu’il se rendait jusqu’à la table pour y déposer ce qu’il déclara être des pâtisseries. Voilà tout ce qu’il avait trouvé à dire après cette violente rupture que je venais de lui lancer en plein visage sans prévenir. Je restai plantée là, à l’autre bout du salon, ne sachant même pas ce que je devais répliquer à telle réponse. Le jeune homme se dirigea finalement vers sa chambre et resta dos à moi, en larmes, devant son lit. Je ne savais plus où me mettre. Devais-je partir ? Aller dans ma chambre et attendre ? Sortir mes valises et foutre le camp ? Aller le voir et discuter de tout ça ? Rester plantée là ? Je restai plantée là. Comme une stupide fille qui vient de laisser filer entre ses doigts l’homme de sa vie.

Puis Pacey revint à moi, prenant ma main dans la sienne, moite à cause de cette situation désarçonnante. Il ne me regarda pas pendant de longues secondes, puis daigna finalement lever les yeux vers moi. Moi qui ne le méritais pas. Sa tête se secouait comme dans le déni, la moue sur son visage me faisant comprendre qu’il n’acceptait pas cette décision que je venais de prendre pour nous deux. En fait, je ne l’acceptais même pas entièrement moi non plus. C’est pour cette raison que lorsque le jeune homme me prit brusquement dans ses bras, autant sous l’effet de la surprise que du soulagement, je le laissai m’entraîner vers le divan sans rien dire, répondant même à ses baisers fougueux. Je ne savais pas si c’était la renaissance ou l’adieu. Je m’en fichais pas mal, je voulais vivre le moment à fond, comme si c’était le dernier. Parce que peut-être l’était-il. Pacey agissait comme jamais il ne l’avait fait sexuellement. Il me caressait avec assurance, m’embrassait avec désir et ardeur. Alors que j’étais allongée, à moitié nue, je ne pouvais que le supplier de me prendre : « Vas-y, Pacey … j’ai trop envie de toi … fais-moi l’amour je t’en prie … » Lâchais-je en gémissant, en supplices, le désir étant trop présent, mon corps étant trop stimulé par celui de Pacey. Enfin. Valait mieux tard que jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(hot) all ends with beginnings -r. Empty
MessageSujet: Re: (hot) all ends with beginnings -r. (hot) all ends with beginnings -r. EmptyDim 14 Sep - 23:13



Je n’avais pas spécialement envie d’avoir de rapports sexuels directement en rentrant du travail. Car avec le stress de la rentrée, la fatigue de la reprise, j’avais plutôt la tête ailleurs. Me demandant comment seraient mes étudiants cette année. Si j’allais en retrouver quelques uns que j’avais déjà eu l’une des années précédentes. Ou rencontrais je peut être des fans. Qu’ils soient de ma carrière ou tout simplement de la série qui était toujours en cours de production et dont j’avais des rôles principaux. Qui savait ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, à peine j’avais fermé la porte d’entrée qu’Astor romput avec moi. Je savais que tôt ou tard cela se produirait. Même si au plus profond de mon être, j’espérais que jamais ce moment douloureux vienne…

Je ne savais pas pourquoi, au lieu d’aller m’enfermer pour pleurer seul dans mon coin, j’avais opté pour une toute autre option. Celle de la dernière fois. De l’adieu. Si réellement Astor restait sur sa décision que l’on se sépare, sachant que je ne saurais plus vivre sans elle, si tel était notre destin que notre route prenne des directions opposées, je mettrais un terme à mon existence. J’avais toujours eu un fond dépressif en moi. Et si j’avais tant eu de difficultés autour du sexe, c’était en grande partie à cause de ça. Jamais je n’en avais parlé àma colocataire. Et bien évidemment, jamais je ne lui dirais mes intentions meurtries. Je refusais que celle dont j’étais éperdument amoureux se sente obligée de me supporter le reste de sa vie. Qu’elle soit malheureuse à cause de moi. Il était clair que jamais elle ne saura la fin de ma vie si elle arrivait avant la sienne. Pour camoufler ma mort, je disparaitrais de la circulation. Je laisserais juste derrière moi un mot d’au revoir à ma douce Astor. Lui souhaitant bien sûr de refaire sa vie auprès d’un homme qui la rendra heureuse. Lui demandant de ne jamais me chercher. Versant sur son compte la totalité des fonds que je possédais…

Je pris Astor tout contre moi. Dans mes bras. Je goûtais à ses lèvres si envieusement que j’en rougissais rien qu’en y pensant. L’entrainant sur ce canapé. La caressant de tout son corps. Passionnément. Ardemment. Elle me demanda de lui faire l’amour. En fait je n’attendais que cela pour la déshabiller. Sentir sa peau chaude contre la mienne. « Je t’aime ! » Lui répondis je entre deux baisers. Ni une, ni deux, l’étudiante se retrouvait déjà nue sous mon être. Elle ôtait mes habits à son tour. Je ne savais pas du tout ce que je faisais. Je ne préférais même pas y penser. Je fonçais la tête la première dans ce dernier espoir. Cet infime espoir de la récupérer avant qu’il se soit réellement trop tard. Nous fîmes l’amour comme jamais nous ne l’avions fait auparavant. Enfin… Peut être qu’Astor avait déjà eu des rapports sauvages de la sorte avec un ou plusieurs de ses ex petits copains. Me concernant, c’était de l’inédit. Je ne savais pas si j’ai été assez bon cette fois ci. Mais pour la première fois de ma vie, je découvris enfin ce que voulait dire le mot plaisir. J’eus mon premier orgasme. Que cela était plaisant. Nous étions au septième ciel. Du moins j’espérais qu’Astor le soit avec moi. Pendant l’acte, nous étions tombés du canapé. Heureusement, plus de peur que de mal. Nous ne nous étions pas fait mal. Ma dulcinée reposait sur moi. Tout contre moi. Je la regardais amoureusement se reposer. Sans me lasser. Je ne pouvais m’ennuyer à l’observer. Elle était si jolie. Lorsqu’elle ouvrit enfin les yeux. Je l’embrassais puis lui demandais. « Veux tu devenir ma femme ? Evidemment, elle était en droit de refuser. Je ne lui en voudrais jamais. Et si finalement, elle décidait qu’on en reste là, je savais ce qu’il me restait à faire dans les jours à venir…

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(hot) all ends with beginnings -r. Empty
MessageSujet: Re: (hot) all ends with beginnings -r. (hot) all ends with beginnings -r. EmptyMar 16 Sep - 23:25

Ce n’était carrément pas dans mes plans, tout ça. J’avais voulu vite en finir pour que la douleur soit la moins vive possible, et voilà que ce moment devenait flou. Je ne savais même plus ce que je faisais, je ne savais même pas ce que tout cela voulait dire. J’étais perdue, déconcertée, déboussolée, débalancée. Pacey ne m’avait jamais autant prise au dépourvu. J’avais tellement souvent et longtemps souhaité qu’il me décontenance de cette façon, qu’il laisse son instinct animal prendre un peu le dessus sur sa personne, qu’il me prenne par surprise et ne me ménage pas. Et voilà qu’il se décidait à le faire au moment où je prenais mon courage à deux mains et que je pensais à moi, pour une fois. J’étais à la fois fâchée et ravie. Fâchée d’être ainsi ignorée dans ma décision, mais ravie parce que j’avais finalement ce que je voulais. Alors voilà pourquoi j’étais autant tiraillée. Sauf que dès que Pacey me pénétra, plus dur que jamais, tout sembla s’évaporer de ma tête. Je perdais la carte tellement c’était différent, et mieux que tout ce que j’avais vécu. Avec Jon ça avait été aussi intense, mais les sentiments n’y étaient pas aussi forts. Avec Pacey, l’amour avait toujours été passionné, mais pas les actes sexuels. Maintenant que les deux étaient réunis, j’étais aux anges.

J’avais gardé la bouche fermée lorsqu’il m’avait dit qu’il m’aimait. Je l’aimais aussi, mais après la déclaration faite cinq minutes plus tôt, je doutais que de lui répondre positivement était la chose à faire. Qu’il ne pense pas qu’une bonne baise allait tout régler en trente minutes. Une discussion s’imposait pour après. Là, je prenais mon pied, et lui aussi. Le reste, ça pouvait attendre. Je n’avais pas envie de penser à si c’était vraiment la fin, ou le début, ou le début de la fin ou la fin du début, je me fichais de tous ces concepts vagues et lourds. Là, j’aimais Pacey dans son intégralité et même si je ne le lui disais pas, nous étions unis dans nos cœurs, nos âmes et nos corps, et je savais qu’il pouvait lui aussi le ressentir. Au bout d’un moment, j’eus un orgasme, et il ne mit pas de temps à me rejoindre dans cette extase. Un rire joyeux mais essoufflé s’échappa de mes lèvres alors que mon corps retombait sur celui de Pacey, exténuée. Je n’avais même pas vraiment pris le temps de réaliser que nous étions maintenant sur le plancher. Je me laissai tomber sur le côté, laissant ma tête sur le torse de Pacey. Les yeux fermés, je reprenais doucement des forces. J’ouvris les yeux, et Pacey me vola un baiser comme il avait toujours eu l’habitude de le faire. Je ne voulais pas casser le moment tout de suite, alors je le laissai faire.

Et là, il me demanda de devenir sa femme. Mon sang se glaça, mon visage resta immobile un moment, et je me sentis tout d’un coup très mal à l’aise, trahie même, et en colère. J’attrapai la jetée sur le divan et me couvrit avec, me relevant. « Tu te fous de moi, Pacey ? » Demandais-je sur un ton de voix plus agressif que je ne le voulais. Je me calmai et m’assis sur le fauteuil. « Désolée, c’était pas … supposé sortir comme ça. » M’excusais-je. « Je … Reste que … Merde, Pacey, y’a pas trente minutes j’ai rompu avec toi, tu te souviens ? Oui, le moment qu’on a passé a été … wow … franchement, intensément bon. Mais ça n’enlève rien au fait qu’on marche dans le brouillard, toi et moi, en ce moment. Tu peux pas me lancer une bombe comme ça après que j’aie passé la matinée à penser à comment te laisser. Ce qui vient de se passer m’a juste encore plus mélangée, alors me demander en mariage … ? Faut pas ambitionner non plus … » Dis-je en laissant tomber ma tête dans mes mains. Me marier. Il savait déjà à quel point ce sujet était délicat pour moi, connaissant mon état de santé, alors de me le demander à ce moment-ci, c’était presque cruel de sa part.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(hot) all ends with beginnings -r. Empty
MessageSujet: Re: (hot) all ends with beginnings -r. (hot) all ends with beginnings -r. EmptyMer 17 Sep - 14:54




La réaction d’Astor sur ma demande en mariage fut immédiate. Elle me cria dessus. Recouvrant sa nudité et s’installant sur le canapé, elle s’excusa. Extrêmement peiné de la situation, je me rhabillais tout en évitant le regard de ma copine. Enfin… De mon ex copine dois je dire à présent.Elle me rappela notre très récente rupture. Je la laissais parler sans dire un mot. De toute façon, j’étais dans l’incapacité de dire quoique ce soit. Avec la boule qui s’était formée dans ma gorge, mes lèvres auraient légèrement bougé sans qu’aucun son n’en sorte. Je savais que tôt ou tard on en arriverait là. Au terme de notre histoire d’amour. Espérant cependant qu’il restera au moins de l’amitié entre nous. Quand je trouvais enfin le courage de pouvoir répondre à sa première question, j’humidifiais mes lèvres avec le bout de ma langue. Je me rendis compte que j’avais encore un peu du gloss d’Astor sur la bouche. Instinctivement, je touchais le reste de maquillage avec mes doigts. Je n’avais jamais trop aimé le gloss. C’était gluant. Je ne comprenais pas comment les filles pouvaient se mettre ça sur les lèvres. Seulement ici, en fixant le produit légèrement brillant et collant sur mon index et mon majeur, je me rendis compte que c’était la dernière fois que ça arrivait. Et que finalement, même ça, même ce fichus gloss, allait terriblement me manquer. «  Non. » Soupirais je enfin. «  Je… Je ne me suis jamais foutu de toi Astor… » Je fermais hermétiquement les yeux le temps de tourner la tête vers la fenêtre. Laissant glisser une larme sur ma joue, je contemplais les feuilles jaunâtres tourbillonnant des arbres pour aller s’écraser sur le sol. «  Je suis juste désespéré… » Je soupirais encore, faisant de nouveau face à ma colocataire. « Désespérément fol amoureux de toi. » Cela m’était d’une dureté inimaginable de lui déclarer tout cela maintenant alors qu’il était trop tard. «  Décidément je ne suis bon qu’à tout gâcher. Nous deux c’est ce qui m’était arrivé de plus beau dans ma vie. Toi, tu… Tu es un cadeau tombé du ciel… Je ne te mérite pas… Je ne t’ai jamais mérité. » Je n’arrivais pas à m’exprimer comme je le souhaitais. Cela en était frustrant. « C’est entièrement de ma faute si l’on en est là. Je n’ai pas été capable de te rendre heureuse. » Toutes les deux phrases, je devais m’arrêtais de parler un instant pour ne pas me montrer encore plus pitoyable face à elle en fondant en larmes. «  Je comprends pourquoi tu ne veuilles pas m’épouser. Il n’y a pas de soucis. » Je prenais une grande inspiration, zieutant une nouvelle fois dehors. Des enfants s’amusaient sur le tapis de feuilles mortes. Elles étaient mortes oui. Comme notre histoire. «  Enfin je veux que tu saches que c’était pas une question à la légère. Ça… Ça fait longtemps déjà que j’y pensais. Que j’espérais minablement que tu… » M’aimes assez pour m’épouser. «  Que tu accepterais… » J’étais tombé sous son charme dès le premier regard. Mais comme me disais si bien Astor, j’avais été trop ambitieux envers elle. Je m’étais lamentablement trompé. Encore une fois. Pourquoi faut il qu’il y ait rupture lorsque je demande la main d’une femme ? N’étais je pas un homme assez bon à marier ? Je faisais ce que je pouvais pour tenter de rendre une vie agréable à mes partenaires. Sauf qu’en fait je finissais pas tout foutre en l’air. Je n’étais en fin de compte qu’un homme misérable et égoïste. Sur ce malheureux constant mental, je me levais du rebord de la fenêtre, alla ramasser mes cours qui demeuraient à terre dans la cuisine depuis qu’Astor m’avait jeté. Le cœur brisé, ma vue commençait à s’embrouiller. Reniflant le plus discrètement possible, je séchais mes yeux humides du revers de la main. Pendant que l’autre empilait mes feuilles. Une fois le tout ramassé, je me levais et me rendais dans ma chambre. Fermant sans verrouiller pour autant la porte. Je posais mes documents soigneusement sur le bureau. Et vint m’allonger sur notre ancien lit commun qui allait à partir de maintenant demeurait désespérément vide et grand sans Astor à mes côtés. Me recroquevillant sur moi-même, je laissais, le plus silencieusement possible, parler ma peine…

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(hot) all ends with beginnings -r. Empty
MessageSujet: Re: (hot) all ends with beginnings -r. (hot) all ends with beginnings -r. EmptySam 20 Sep - 4:08

Ça me tuait de voir Pacey dans cet état. Je l’aimais, putain, du plus profond de mon cœur je l’aimais. Alors de le torturer de cette façon en rendant ce moment interminable, en refusant sa demande, en replantant le couteau à la même place qu’une heure plus tôt. Ça me tuait. Je n’étais pas faite pour faire pleurer les autres. Cela ne m’apportait rien d’autre que de la colère envers moi-même, de la honte et des remords. Après ma crise et mes cris, je repris un peu mon calme et expliquai le tout à Pacey d’une voix moins agressive. Il me laissa parler jusqu’au bout, pour ensuite reprendre mes points un par un. Un vrai professeur, mon Pacey. Méthodique et tout. Et c’est à la fois pour ces raisons que je l’aimais, à la fois celles pour lesquelles je le laissais. Le jeune homme se tournait de dos à moi, puis me refaisait face, pour se dérober de nouveau. Il ne savait plus où se mettre et moi non plus.

À mon tour, je l’avais laissé terminer. Mais la conversation ne menait à rien. C’était le même disque, encore, et encore, et encore et encore ! Pacey ne changeait jamais de discours. Il m’aimait à la folie, ne me méritait pas, gâchait tout et ne me rendait pas heureuse. Il restait bloqué sur ce qu’il ne faisait pas plutôt que de penser à ce qu’il pourrait faire pour changer notre relation. J’en avais marre, qu’il se morfonde dans son coin, qu’il broie du noir en maudissant son existence. S’il m’aimait tant que cela, il comprendrait que ce qui me tuait, c’était qu’on tourne en rond autour des mêmes problèmes sans jamais les régler. Alors pendant que nous y étions, je lui parlai de tout ça, de tout ce que j’avais sur le cœur : « Pacey. Je ne peux plus supporter le fait que tu te rabaisses constamment. C’est ça, c’est exactement ça, qui m’a poussé à bout. C’est toujours la même chose, avec toi. Dès qu’il y a un problème, tout est ta faute, parce que t’es nul, t’es pourri, tu gâches tout, t’es bon à rien. Tu sais, c’est à force de te le dire que ça devient vrai. Et ça c’est dans toutes les sphères de ta vie, même sexuelle. Ne te demande pas pourquoi cette baise a été la meilleure de notre vie … t’as été tellement brusqué par ce que je t’ai dit avant que t’as même pas eu le temps de penser à être nerveux. »

Je marquai une pause, me demandait si je devais continuer ou pas. Parce que je ne savais plus ce que je voulais. Je continuai quand même, par amour pour Pacey. Il devait savoir comment je me sentais exactement, même si ça allait encore plus brouiller la situation. « Tu ne devrais pas comprendre pourquoi je ne veux pas t’épouser. Parce que moi-même je ne le comprends pas très bien. Parce qu’à part le fait que tu ne crois pas en toi, t’es mon homme idéal. Mais voilà. Tu ne crois pas en toi. Et ça t’enlève tout le reste. » J’étais un peu dure, mais les manières douces ne semblaient pas fonctionner avec Pacey. Je soupirai. « Je pense qu’on a besoin de faire une pause. De nous retrouver seuls avec nous-mêmes et de réfléchir à qui on est séparément avant de penser à qui on est ensemble. Tu comprends ? » Peut-être y verrais-je plus clair alors …
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

(hot) all ends with beginnings -r. Empty
MessageSujet: Re: (hot) all ends with beginnings -r. (hot) all ends with beginnings -r. EmptyMer 12 Nov - 16:28

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

(hot) all ends with beginnings -r. Empty
MessageSujet: Re: (hot) all ends with beginnings -r. (hot) all ends with beginnings -r. Empty

Revenir en haut Aller en bas

(hot) all ends with beginnings -r.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Like the legend of the phoenix all ends were beginnings - harper & eileen
» « Some friendships never ends. »
» This is the way it ends between us? [Ebony]
» friendship never ends • j o d i e
» It never ends [ Aryelle ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-