the great escape
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❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson

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MessageSujet: ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson EmptyDim 15 Avr - 23:43

❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson Tumblr_m4lgjbWw2s1r44b3co1_500Ouvrant les yeux, je me sentais mal, étrange. Tâtonnant à ma droite, puis à ma gauche, je me demandais pourquoi je dormais au milieu du lit, chose qui ne me ressemblait plus depuis que j'étais en couple avec Eirik. Couple, Eirik. Tout revenait en place et ce mal de crâne à s'exploser la tête dans le mur aussi. M'asseyant dans le lit, je pris ma tête entre mes mains et inspira pendant cinq bonnes minutes. Chaque chose en son temps, rien de précipité. Hier, je m'étais pris la tête avec Eirik et l'avait littéralement jeté hors de mon appartement avec son meilleur ami Tomas. J'avais rompu avec lui si brutalement, j'avais du lui arracher le cœur et le mien aussi par la même occasion. Il avait cru que j'avais remis les couverts avec mon ex petit ami, il avait osé croire qu'il y avait plus que de la gymnastique entre James et moi et j'avais cru qu'il avait couché avec Tomas. Leur état alcoolisé m'avait mis le doute, la fatigue me faisait accepter bien moins de chose qu'en temps normal et là, leur connerie avait eu raison de moi. Je le détestais pour avoir douté de moi et m'avoir fais si mal en prenant la décision de ce crétin de norvégien plutôt que la mienne. C'était le monde à l'envers et je le vivais moins bien qu'en temps normal. La bouteille de vodka devait m'avoir accompagné toute la soirée vu l'état de mon crâne mais aussi de ma bouche. J'avais la bouche desséchée et l'idée de boire, ne serait-ce que de l'eau n'était franchement pas envisageable. Me levant, doucement mais sûrement, le constat était là, j'avais éclatée quelques cadre avec des photos d'Eirik et moi, des photos de Narvik. J'étais donc le genre de jeune femme folle furieuse lorsqu'elle avait bu. Ravalant ma salive, je me prépara un aspirine que j'avalais en un claquement de doigt. Aujourd'hui, il était hors de question que je monte sur une poutre ou même fasse un enchaînement au sol, je tenais à ma tête et au peu d'estomac qu'il me restait. Je devais prévenir James que je ne viendrais pas. Au pire, il m'attendrait et s'entrainerait seul, ce n'était pas un problème insurmontable pour lui, loin de là. Regardant l'horloge, je soupira en voyant que j'avais cours dans deux heures, deux pauvres petites – voire minuscules – heures et vu mon état, je ne serais pas franchement productive pour nommer les différents muscles que composaient le corps humain. Fichu corps humain, quand on y pensait. Le moins me jouait un sale coup à ce moment précis et je le détestais, oh que oui je le détestais. Soufflant, je me dirigea sous la douche et laisse l'eau couler une bonne demi heure sur ma peau. C'était mauvais pour l'environnement mais bon pour ma peau glacée. San Francisco s'était levé sous une épaisse couche brumeuse et la pluie allait bientôt pointer le bout de son nez, j'en étais persuadée. Il était neuf heures vingt cinq lorsque je quitta mon appartement, vêtue d'un jeans slim, d'une tunique noire et de converse unie noire. Je déambulais dans les couloirs de l'immeuble que j'habitais tel un zombie dans un cimetière. Respirer, descendre onze étage à pieds puisque l'ascenseur est en panne, monter dans sa voiture, aller à l'école, voir que le professeur est absent et râler. Je venais de faire tant de chose en une demi heure. Je détestais mon professeur de n'être pas là. J'avais une heure et demi à tuer, une heure et demi à combler avant de manger et de partir profiter de mon après-midi avec ma sœur, ma grande sœur, Arizona. À la faculté, je me sentais bien moins étrange, il y avait pas mal de mondes qui semblaient avoir la gueule de bois et je n'avais pas enfilé mes lunettes de soleil pour cacher mes yeux de la luminosité, mon cas était donc moins aggravé que certains de mes camarades de cours ou même de la faculté en général. Passant par le distributeur de nourriture, j'achetais un kinder bueno et me dirigea vers l'espace détente non loin de là. En temps normal, il n'y avait personne dans cette salle, les élèves préféraient glandouiller dans l'herbe ou bien rentrer chez eux pour se reposer mais aujourd'hui, il y avait quelqu'un. Qui ? Je n'en savais rien mais la mélodie que cette personne jouait me rappelait bien des choses. La gymnastique, la démonstration au sol avec orchestre autour et non pas un ringard cd. Cette douce mélodie me ramenait bien des années en arrière, lorsque mon rêve était à portée de main. Tout avait changé maintenant, je n'étais plus qu'une vieille croute qui ne ferait plus carrière dans la gymnastique et même si je le savais, je continuais de pratiquer ce sport pour lequel j'étais née, il n'y avait pas à dire. Guidée par le son de la guitare tel un enfant par l'odeur acidulée des bonbons, je passa la porte de la salle de détente et un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Je ne savais pas qui était ce jeune homme qui jouait de dos mais en tout cas, il maîtrisait cette chanson à la perfection. M'asseyant, mon sac dérapa de mon épaule et tomba sur le sol en un léger choc. Faisant une légère grimace, je dis « Excusez moi » A peine je m'étais excusée que j'avais déjà la tête baissée et que je ramassais mon sac à main et les quelques petites choses qui en étaient tombées. Relevant la tête, je sursauta en voyant le visage du jeune brun. Non, ce n'était pas possible. Ce n'était pas Tobias, ce n'était pas le jeune français que j'avais rencontré il y a bien longtemps, celui avec qui j'étais sortie, celui qui avait tué son père par légitime défense. Non, ce n'était pas l'homme qui m'avait brisé le cœur il y a trois ou quatre ans de cela. Mes yeux devaient me sortir des orbites vu le regard qu'il me portait. Avais-je changée et il ne se souvenait plus de moi ? Étrangement, je doutais fortement de cette possibilité ; j'avais le même visage depuis près de dix ans. Avalant difficilement ma salive je balbutia « Tob... Tobias ? » Bien entendu, j'aurais très bien pu l'appeler Simon mais cela m'aurait encore plus fait penser à la France, notre terre d'origine. Passant une main dans mes longs cheveux blonds je me leva et me dirigea vers lui. Ce n'était pas possible, absolument pas possible. L'alcool devait me jouer des tours. « Je dois rêver, ce n'est pas possible que ce soit lui, Tobias a déménagé je ne sais où sur la planète. Il est peut être en Chine à l'heure qu'il est, où en Russie entrain de boire de la vodka, peut être... » J'étais peu bavarde en temps normal mais lorsque de l'alcool coulait dans mes veines, c'était tout autre chose.

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MessageSujet: Re: ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson EmptyMer 18 Avr - 21:09


PAYSON AND TOBIAS
❝ because the last time you saw me, is still burned in the back of your mind. you gave me roses and i left them there to die. so this is me swallowing my pride, standing in front of you saying i'm sorry for that night. and i go back to december all the time. it turns out freedom ain't nothing but missing you, wishing i'd realized what i had when you were mine. i'd go back to december, turn around and make it all right. i'd go back to december all the time. ❞ TAYLOR SWIFT ;; back to december



Je n'avais pas eu de mal à lever mes fesses de mon lit ce matin étant donné que j'étais déjà réveillé depuis de nombreuses heures. J'étais resté là, scrutant le plafond à la recherche du sommeil en plein milieu de la nuit. Je n'étais pas étonné de ne pas pouvoir trouver le sommeil non, c'était quelque chose d'assez habituel chez moi pour ne pas dire tout à fait normal. Depuis des années, je peinais à m'endormir, et lorsqu'enfin je parvenais à rejoindre les bras de Morphée, je me réveillais en sursaut quelques heures plus tard à peine à cause d'un cauchemar. Et c'est ce qu'il s'était produit cette nuit, d'où les cernes que j'avais sous les yeux. Des valises même devrais-je les appeler. Et à cet instant précis, alors que la sonnerie de mon réveil venait de retentir, je regrettais de ne pas avoir pris de somnifères la veille. J'essayais de ne pas en prendre trop souvent histoire que ça ne devienne pas une addiction, mais avec l'approche des partiels, j'avais grand besoin de dormir, et pas qu'un peu. Ainsi, ce matin, j'avais longuement hésité entre rester ici et me bourrer de médicaments, ou alors me rendre tout de même en cours. Je n'avais pas grand chose aujourd'hui, il n'y avait donc pas mort d'hommes si je décidais de ne pas m'y rendre. Et pourtant, avant même que je prenne une décision claire et définitive, j'étais déjà sous la douche. Une minute sous l'eau froide, une minute sous l'eau chaude histoire d'être à peu près en forme, c'était mon petit rituel du matin. Même si bon, ça n'arrangeait pas grand chose à la tête de déterré que je pouvais avoir. La même tête que j'avais un lendemain de soirée. Et j'aurais aimé que ce soit la raison de ma mauvaise mine. À vrai dire, je savais pourquoi je ne faisais que des cauchemars à chaque fois que je fermais les yeux ou presque, et pourtant, je n'étais jamais parvenu à régler le problème. J'avais réellement pensé qu'en déménageant, en recommençant une toute nouvelle vie, j'aurais pu passer à autre chose, tout oublier, mais mon paternel, et ce que je lui avait fait continuait de me hanter, bien que je n'avais aucuns regrets. C'était peut-être pour cela que je parvenais pas à tirer un trait sur toute cette histoire : je ne m'étais jamais repenti. Bien que je ne sois pas très porté sur la religion, au contraire. Je n'étais pas sûr de croire à ce genre de chose. Je ne croyais que ce que je pouvais voir. Et il n'y avait rien dans la religion qui soit réellement concret, mis à part toutes les histoires à dormir debout. Dormir... ce mot était de la vraie musique à mes oreilles. Cependant, ce n'était plus le moment de penser à une nuit de plus complètement ratée. Quittant la résidence où j'habitais depuis près de deux ans maintenant, je monta dans ma voiture afin de me rendre à la faculté, n'oubliant pas au passage ma guitare. Il était vraiment rare que je m'en sépare, tout comme il était rare que je joue en public. Je ne savais pas trop d'où venais ce blocage. Je n'étais pas mauvais, et j'étais loin d'être du genre timide, bien au contraire. Seulement la musique était à mes yeux quelque chose de très personnel, et je n'avais pas à la faire écouter au monde entier pour prouver quoi que ce soit. Je n'avais rien à prouver, à quiconque. Ainsi, il était très rare que quelqu'un m'écoute jouer. Et la première fois que j'avais joué en public, c'était lors d'une compétition de gymnastique. J'en gardais un assez bon souvenir, mais je savais que ce n'était pas fait pour moi. Ainsi, après mes deux heures de cours, j'avais décidé de me rendre dans une des salles de musique. Mais malheureusement, elles étaient toutes occupées. Et je n'étais pas le genre à m’asseoir par terre et jouer n'importe où, n'importe comment. J'espérais donc que la salle de détente ne soit pas occupée. Sans quoi, je n'aurais plus qu'à rentrer chez moi, ce qui n'était dans le fond pas une mauvaise idée. Je ne voyais même pas pourquoi je restais après tout. Peut-être que je n'avais pas envie de tourner en rond, seul comme un idiot. Fort heureusement donc, j'étais bien le seul à avoir eu l'idée de me rendre dans cette salle, et c'était tant mieux. Tout ce que j'espérais à présent, c'était de ne pas être dérangé par qui que ce soit. Sortant donc mon petit bijou de son étui, j'eus de longues minutes de tranquillité avant que quelqu'un n'entre et laisse tomber son sac. Quel manque de discrétion. Je m'arrêta donc net de jouer, levant les yeux au ciel, probablement sur le point de faire un scandale. À vrai dire non, je ne l'excusais pas. Me retournant doucement, et serrant les dents pour ne pas m'énerver donc elle, la pauvre qui était encore en train de ramasser ses affaires tombées au sol, je me contenta de me racler la gorge comme j'avais bien souvent l'habitude de le faire. Aucune surprise là-dedans donc. Ce qui me surpris en revanche c'était le fait qu'elle connaisse mon prénom. Il faut dire qu'avec tout cela, je n'avais même pas regardé son visage avec attention, un visage que je connaissais pourtant bien. J'aurais sans doute dû la reconnaître immédiatement, mais pour dire vrai cela faisait bien des années que nous ne nous étions pas vus. J'avais pris quelques années, et elle était devenue femme, quoi de plus normal ? En revanche j'en venais à me demander si c'était réellement la première fois qu'elle me voyait ici, ou même qu'elle entendait parler de moi étant donné qu'elle m'avait immédiatement appelé Tobias, et non Simon. Dans un sens, ça me plaisait plutôt pas mal. Quoi qu'il en soit, je me leva avant de sourire légèrement. « Ça n'aurait pas été une si mauvaise idée. » Étant donné le nombre de personnes que j'avais croisé ici et que j'avais connu à Paris. Et puis à vrai dire, l'idée de la vodka qui coule à flot me plaisait plutôt bien. Une personne de plus donc qui savait qui j'étais, ce que j'avais fait, et pourquoi j'étais parti sans aucun doute. Elle était sans doute celle que j'avais le plus marqué avec mon départ. Il ne s'était pas fait en un jour certes, mais disons que je n'avais pas réellement pris la peine d'en discuter avec elle au préalable. Non, je l'avais mise sur le fait accompli. Non pas parce que je ne l'aimais pas, enfin, si je l'aimais, ça je n'en savais absolument rien. Je n'avais jamais ressenti tout ce que l'on pouvait voir dans les films à l'eau de rose et qui me faisait drôlement rire. Je trouvais ça tellement ridicule que pour le moment, ça me passait bien au dessus. Disons donc que j'avais tenu à elle, et pas qu'un peu puisqu'encore aujourd'hui, je me rappelais de notre histoire qui n'avait duré que quelques mois. C'était en quelque sorte mon record, non pas que j'en sois fier mais tout de même. Quoi qu'il en soit, je ne savais pas réellement comment elle avait vécu cette séparation puisque je n'avais jamais repris de ses nouvelles. Mais je n'allais pas tarder à le savoir. « Comment tu vas depuis... trop longtemps pour que je m'en souvienne. » Il fallait bien commencer par quelques banalités, surtout qu'elle savait pertinemment que je n'étais pas un grand bavard.
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MessageSujet: Re: ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson EmptyDim 29 Avr - 3:12

❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson Tumblr_m4lgmdMEWv1r44b3co1_250 Sans Eirik ma vie prenait un drôle de chemin. Je n'avais plus aucune raison de rentrer à la maison, d'être chez moi sur les coups de vingt heures, plus rien ne me motivait à part la gymnastique, mon premier amour. J'avais repris mon sport, ma fierté pour remonter la pente après la fusillade, pour m'aérer l'esprit mais tout c'était retourné contre moi. Je n'étais plus qu'une jeune femme totalement célibataire mais pourtant loin d'être libre. J'aimais le jeune Pedersen, il n'y avait pas à rechigner mais je ne me voyais pas retourner vers lui, pas maintenant, peut être jamais. Il avait douté de moi, de ma fidélité et c'était bien la pire chose sur laquelle il pouvait douter. J'avançais dans les couloirs de la faculté comme un zombie. Mon cœur et mon âme étaient restés à la maison, je trimbalais juste mon corps vide de toute émotion. Si j'avais su ce qu'il allait se passer en reprenant le sport, je me serais abstenu ou alors, en moins grande dose. Je me dirigeais vers la salle de détente alors que j'aurai très bien pu aller à la salle de musculation mais c'était dur, trop dur pour moi. Il n'y avait pas James – vu qu'il était en cours – et je ne me voyais pas m'entraîner seule, j'avais besoin de conseil après m'être arrêtée près de six mois. Seulement, une fois dans l'espace détente, je regrettais presque de ne pas avoir été m'entraîner. La personne que j'avais en face de moi était quelqu'un que je n'aurais jamais cru voir ici même. Partout mais pas ici, à croire que tous mes vieux démons devaient refaire surface maintenant, pendant que tout allait mal. James était réapparu le jour de la saint valentin et voilà que Simon refaisait surface maintenant que j'étais au plus bas de ma forme. Pendant ces années où nous nous étions fréquentés, j'avais eu l'habitude de l'appeler Simon mais je connaissais son second Prénom et je me doutais qu'il préférait se faire appeler par le second. J'avais hésité sur le fait que ce soit vraiment lui puisque je ne l'avais jamais vu depuis le début de l'année. Était-il là depuis longtemps ? Comment allait sa mère ? J'avais tellement de questions à lui poser mais pour le moment, rien ne sortait, à part mon étonnement. Je commençais à me dire que les quelques fois où j'avais cru le croiser dans les couloirs, c'était bien lui et non pas on esprit qui me jouait des tours. J'étais choquée, perturbée et cela se voyait sur moi, je ne bougeais plus d'un pas et étais assez distante, d'habitude plutôt proche. Simon et moi, une histoire d'amour qui m'avait fait mal au cœur et m'avait quelque peu anesthésiait des histoires d'amour pendant de longues années. Ne jamais se confier et s'accrocher pour ne pas souffrir. Je revivais la même chose avec le président des sampis. Je passa une main dans mes cheveux et dis « Depuis tout ce temps... Ça va et toi ? Ta mère va bien ? » A mes yeux, c'était l'important. Avec tout ce que cette femme avait traversé, elle devait être usée ou alors plus forte grâce à son fils, grâce au bel homme qu'était devenu le petit Simon de l'époque. Plutôt difficilement, je m'approcha de lui, laissant une bonne trentaine de centimètres entre nous. J'inspirais doucement et dis « Je.. Je vais avoir l'air bête mais j'ai l'impression que mon passé refait surface en peu de temps mais... tu es là depuis combien de temps Simon ? Enfin, si tu veux je t'appelle Tobias... tout ce qui te rappelle la France est restée en France je suppose, sauf moi du coup » Le ton de ma phrase était un peu plus joyeux et accompagné d'un léger sourire. J'étais heureuse de le retrouver et tellement effrayée à la fois. Tout se mélangeait dans ma tête, dans mon esprit et je commençais presque à me demander si je n'étais pas folle. Faisant un pas en avant, puis deux, je dis « Je.. Je peux ? » Le jeune homme devait me prendre pour une folle il n'y avait pas à dire mais j'étais mal à l'aise, peur que mon esprit me joue des tours. Je ne laissa pas le temps au jeune homme de répondre que je le pris dans mes bras, du haut de mon mètre soixante dix. La dose d'appréhension et de peur qu'il y avait dans mon corps disparaissait petit à petit et il semblait que je retrouvais possession de mon corps et de mes sentiments, petit à petit. Tout avait tellement changé depuis Paris, depuis les jeux olympiques et tout ce qui allait avec. Je me détacha du jeune homme et lui fit un léger sourire. J'avais les yeux humides, prête à laisser s'échapper la larme qui se logeait au coin de mon œil droit. Qu'est-ce que je pouvais être faible lorsque j'étais fatiguée. Je ne devais pas me laisser dépasser. Retrouver le jeune homme était bénéfique pour moi mais, dans un sens, il me rappelait ma naïveté, mes faiblesses. Tout en un seul homme, il était si bon et si dur en même temps. Un sacré contraste. Je ferma les yeux quelques secondes et je nous revoyais, lui assis à côté de mon père en costume devant le juge de la chambre criminelle de Paris et moi, derrière collée à ma mère en espérant qu'il n'allait pas se retrouver en prison pour avoir accompli ce qu'il avait à accomplir depuis bien longtemps. « Tu m'as manqué en tout cas, c'est agréable de t'avoir à nouveau dans le coin et de savoir que tu es là surtout... » L'université devait vraiment être grande pour que l'on ne tombe jamais nez à nez l'un sur l'autre. Les gens qu'on voulait voir, on les voyait rarement mais les crétins, eux, on ne les loupait pas, jamais. Je détestais mon comportement un peu enfantin que j'avais en ce moment même. Je pensais avoir laissé cette attitude à Paris mais ce n'était pas le cas. Dès que je revoyais des personnes qui avaient été présentes dans mon passé, tout changeait, mon monde changeait et je n'aimais pas cela. Je redevenais la jeune femme insouciante, un peu fofolle, laissant au placard la femme forte et posée que j'étais devenue avec le temps. J'avais grandis, c'était le cas de le dire mais là, tout changeait. « Si on m'avait dit que je te reverrais un jour, je n'y aurais jamais cru vu que tu as disparu de la surface de la planète... » Ce n'était pas un reproche, du moins je ne le formulais pas comme cela parce que j'avais aussi fuis mon pays natal. Tout était si différent, si bleu à l'époque et maintenant, un tsunami était passé sur nos vies, nous étions peut être comme des étrangers l'un à l'autre et c'était sûrement cela qui m'effrayait le plus.

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MessageSujet: Re: ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson EmptyDim 6 Mai - 15:29


PAYSON AND TOBIAS
❝ because the last time you saw me, is still burned in the back of your mind. you gave me roses and i left them there to die. so this is me swallowing my pride, standing in front of you saying i'm sorry for that night. and i go back to december all the time. it turns out freedom ain't nothing but missing you, wishing i'd realized what i had when you were mine. i'd go back to december, turn around and make it all right. i'd go back to december all the time. ❞ TAYLOR SWIFT ;; back to december



Décidément, emménager à Sacramento, puis San Francisco par la suite n'était peut-être pas une si bonne idée au final. Le jour où je l'avais eu, ça m'avait semblé être ma meilleure trouvaille. Aujourd'hui, je n'en étais plus si sûr. J'avais décidé de venir ici, accompagné de ma mère bien évidemment pour tout oublier, changer de vie, et recommencer tout à zéro en quelque sorte. Dans ma tête, tout allait être parfait. Mais finalement, ça ne l'avait pas été. Les premiers mois avaient été bons, étant donné que je ne connaissais personne à Sacramento. Mais depuis que j'avais décidé de m'inscrire à Berkeley afin de poursuivre mes études, mon passé ne cessait de me rattraper, peu importe ce que je fasse. Dans toutes les situations, il y avait toujours un détail, ou dans ce cas précis une personne pour me rappeler ce que j'étais auparavant, ce que j'avais fait, et ce pourquoi je fuyais de la sorte. J'étais loin d'être le même aujourd'hui, et j'allais sans aucun doute étonner la jeune femme. Moi qui me fichais même d'être battu autrefois, pensant que tout allait s'arranger un jour ou l'autre, j'étais devenu froid, incapable de ressentir quoi que ce soit pour quiconque, et très bien enfermé dans ma petite bulle. Et loin de moi l'envie que l'on me plaigne. C'est souvent l'impression que j'avais lorsque je croisais des personnes que j'avais connu il y a des années de cela à Paris. Et la jeune Payson venait de me lancer ce même regard. Cela partait d'une bonne intention, dans le fond j'en étais conscient, seulement ça serait mentir si je disais que ça me plaisait. Je m'étais donc forcé à lui sourire. J'étais en réalité partagé entre le fait d'être plutôt content de la revoir, ou tout au contraire plutôt mécontent et mal à l'aise. Il ne fallait pas oublier comment les choses s'étaient terminées entre nous. Et je n'en étais pas très fier, même si cela ne se voyait pas. Cependant elle semblait plutôt bien prendre la chose. Au fond, peut-être ne m'en voulait-elle pas d'être parti sans un mot et de n'avoir jamais, ô grand jamais donné de nouvelles. Peut-être que comme pour moi, cette histoire n'avait été qu'une amourette de vacances en quelque sorte, et rien de plus à ses yeux. Et encore une fois, c'était assez étrange comme je trouvais cela vexant. En même temps, j'avais un ego démesuré, et ça c'était bien connu ici. En gros, j'avais le droit de la traiter n'importe comment, mais pas elle. C'était dans le fond un peu injuste, mais qu'importe. Ça n'avait plus d'importance aujourd'hui. Comme un peu tout puisque je ne me souciais de rien. « Ça va. Elle va... mieux. » Bien évidemment qu'elle allait mieux depuis que l'autre ordure n'était plus de ce monde. Cependant, elle m'en avait voulu pendant un certain temps pour ce que j'avais fait. Quoi de plus compréhensible étant donné qu'elle l'aimait toujours et qu'elle avait toujours espéré qu'il change, même lorsqu'elle se réveillait couverte de bleus. Y repenser avait le don de me mettre dans tous mes états, et pourtant je parvenais à me contrôler. Si bien que mon interlocutrice ne devait sans doute y voir que du feu. J'étais devenu très doué avec le temps pour masquer mes émotions et mes sentiments. Les exposer me faisait me sentir faible, impression que je ne voulais plus avoir. Le fait qu'elle demande des nouvelles de ma mère m'avait tout de même surpris. Surprenant, mais gentil tout de même. Ma mère était sans doute la seule personne qui comptait réellement pour moi, même si j'évitais de le crier sur tous les toits. Pourtant, ces dernières années, je lui en avais fait voir de toutes les couleurs. À vrai dire, je prenais plaisir à faire n'importe quoi, avec n'importe qui, et j'aimais cela. Oui, j'étais une personne totalement différente depuis que j'avais laissé la France et tout ce que ce pays me rappelait derrière moi, et c'était bien mieux ainsi. J'avais même été jusqu'à changer mon prénom après tout. La question de la demoiselle me fit doucement rire. Autant dire que ça n'arrivait plus très souvent, mis à part probablement lorsque j'étais sous l'emprise de l'alcool. Cela voulait donc bien dire qu'elle ne m'avait sans doute jamais croisé ici. J'avais changé à ce point ? J'en doutais, étant donné qu'elle m'avait immédiatement reconnu. Enfin, c'était compréhensible, étant donné que je ne faisais pas attention aux gens qui m'entouraient moi non plus. « Depuis un an et demi maintenant. C'est dingue qu'on se soit jamais croisé d'ailleurs. » Il faut croire que Berkeley était bien plus grand qu'on ne le pensait. Et je n'avais pas fait que rencontrer de nouvelles têtes ici, alors pourquoi pas elle ? Finalement, nouvelle surprise lorsqu'elle me prit dans ses bras. Elle m'avait bien demandé ma permission au préalable, mais elle ne m'avait pas vraiment laissé le temps de répondre. Et puis je ne me voyais pas franchement lui dire « non merci, je passe. » Je tenta donc de cacher ma surprise, et le fait que je n'étais pas très doué pour les marques d'affection dans ce genre. Pour les marques d'affection en général d'ailleurs. « Fais comme chez toi. » Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire d'autre en même temps, elle était déjà en train de faire comme chez elle justement. Ce n'était pas un reproche non, simplement je n'étais pas habitué. Et ça, c'était difficile à cacher. Tout comme le fait que j'étais très surpris qu'elle ne soit pas rancunière, même pas un tout petit peu. « C'est... gentil. En espérant que ça ne soit pas une ruse pour me faire d'autant plus la misère prochainement. Disparaître de la surface de la planète. Quelle bonne idée. Que j'aimerais réaliser en ce moment même.[/color] « En fait c'était un peu l'idée, mais ça n'a pas vraiment marché. »[/color] Pour ne pas dire pas du tout. Je lui souris doucement. Et sans vouloir être désagréable à peine les retrouvailles passées, je devais bien avouer qu'elle avait vraiment mauvaise mine. Je pencha donc légèrement la tête sur le côté après m'être racler la gorge. « T'es sûre que tout va bien ? Parce que je voudrais pas avoir l'air de dire que t'es pas agréable à regarder mais... t'as l'air bizarre. » Je restais Tobias après tout, et il faut dire que si son physique était plutôt intéressant dans le passé, il l'était d'autant plus à présent. Sauf aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson EmptyJeu 10 Mai - 23:51

❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson Tumblr_m4p1jljOaQ1rx2954o1_500 Tous les hommes qui avaient compté pour moi avaient tous fini par me fuir : James, Tobias, Esteban et maintenant Eirik. Quatre hommes avaient réussi à mettre un sourire sur mon visage et ils étaient tous partis, la moitié avec mon aide mais tout de même. Revoir un de ses amour d'adolescente était une chose qui me faisait tellement sourire, de bien mais en même temps de mal. Paris. J'avais beau faire mon maximum pour oublier tout ce que j'avais vécu là haut, c'était en vain. Ne plus penser à la souffrance de l'abandon, à multiple reprises, ne plus penser à ma grossesse, à cette enfant que j'avais décidé de 'tuer'. Il – ou elle – aurait eu sept ans le mois prochain et c'était tellement douloureux d'y penser. Oublier son passé était mission impossible et Simon devait le savoir. Je tentais de faire le maximum pour ne pas rendre tout cela étrange mais c'était tellement difficile. Comment réagir devant un de vos ex petit ami qui avait failli passer quelques années en prison pour homicide volontaire. J'essayais d'oublier tout cela, les heures qu'il avait du passer en détention provisoire, avec mon père et dans un tribunal. J'avais été là au maximum mais des fois, c'était trop pour moi. Nous n'étions que des gosses à l'époque, bien que majeur pour l'État français. J'étais content d'apprendre que sa mère allait bien, mieux depuis le temps que je ne l'avais pas vu. Pendant longtemps, je m'étais demandée comment une mère pouvait réagir au fait de savoir que son fils, son bébé, sa chair, avait tué son mari, sa moitié, l'homme qu'elle avait aimé. Cette question m'était longtemps revenu en tête, j'avais longtemps pensé qu'on ne pouvait pas faire de mal à autrui, comme ça, délibérément et encore moins trouver des excuses à l'homme qui nous faisait mal. J'avais tellement réfléchis et au final, je n'avais trouvé aucune réponse. Chacun gérait sa vie à sa façon et la famille Lacombe l'avait fait, à sa façon, en quittant la France et en cherchant un autre pays pour y vivre, un endroit où ils pourraient faire table rase du passé. Je savais que j'étais un mauvais souvenir pour le jeune homme mais je ne pouvais pas passer mon chemin sans être là, lui parler, tenter d'en apprendre un peu plus sur sa nouvelle vie même si je savais qu'il n'était pas de nature très bavard. Il avait du changer, énormément mais là dessus, c'était toujours le même Simon, qui répondait au question de la manière la plus concise. Je fis les gros yeux lorsqu'il énonça que cela faisait un an et depuis qu'il était là. Dieu que c'était loin et tellement vieux... « Autant ? Oui étrange même si j'ai passé un an dans une salle de gymnastique et mes six derniers mois à tenter de m'intégrer chez les sampis. Ne change jamais de confrérie, c'est un conseil que je peux te donner ! » Parce que devoir retrouver ses marques ailleurs, c'était franchement difficile et compliquée. Je ne regrettais absolument pas mon choix de migration vers la confrérie des peace and love mais les débuts avaient été difficile et c'était peu dire. Des tas d'émotions me submergeaient, je commençais doucement à plonger dans les souvenirs et je savais que c'était mauvais, surtout vu ma condition actuelle. J'étais bien faible, j'avais perdu un bon nombre de kilo et ce n'était vraiment pas bon pour mon moral. Seulement, plutôt que d'éclater en sanglot devant le jeune homme, je préférais le prendre dans mes bras, histoire de rendre réel tout cela mais aussi de me contenir. Faire face à l'émotion n'était vraiment plus mon fort et j'étais une mauvaise, que dis-je, très mauvaise menteuse à ce sujet. Me détachant de lui, j'inspirais un bon bol d'air pour faire disparaître les larmes qui étaient logés au bord de mes yeux et dis « Tu remarqueras que tenter de fuir son passé ne fonctionne absoluuuuument pas, ce qui est bien dommage je dois te l'avouer. Enfin, il semblerait que la Californie soit une terre d'accueil pour les anciens parisiens comme nous » et bien d'autres à vrai dire. La vie à Paris me manquait mais je savais que, là haut, j'étais encore l'ex championne olympique qui avait du surmonter le décès de tous ses coéquipiers. Les gens n'oublieraient pas cette partie de ma vie, du moins pas les fans de gymnastique et à l'approche des jeux olympique,s j'étais devenue un sujet de discussion comme aimait bien le montrer ma chère grand mère. Surprise par la question du jeune homme, je lui fis un sourire et dis « Juste le manque de sommeil mêlé à la reprise de la gymnastique, rien de bien grave en somme ! » Et les heures passés à pleurer mon cher petit ami qui avait pris la poudre d'escampette par la même occasion. Je détestais être si faible sur le plan sentimental surtout quand cela se répercutait sur mon visage. J'avais perdu pas mal de poids à cause du sport, et le fait que je n'avais plus goût à rien. Cela n'arrangeait rien à ce physique fort peu agréable et plutôt osseux. J'avais les joues quelque peu creuses et je le savais bien. Seulement, je ne pouvais rien faire à part tenter de prendre du poids mais avec tout le sport que je faisais, c'était mission impossible. Nier était quelque chose que j'adorais faire, histoire de ne pas laisser apparaître mes faiblesses et il devait le savoir. « Enfin, ne parlons pas de moi mais plutôt de toi ! Je veux tout savoir, si tu as le temps bien sûr : petite amie, confrérie, étude, tout. Je suis toujours aussi curieuse, on ne me changera jamais ! » Et c'était peu dire. J'aimais tout savoir sur tout le monde et cela était un sacré défaut lorsque je n'arrivais pas à me contrôler. Seulement, la vie présente du jeune homme m'intéressait vraiment, histoire de voir si nous avions toujours des atomes crochus ou pas. Refaire le monde avec des 'si' n'était tellement pas raisonnable et pourtant... S'il n'avait pas quitté la France comme il l'avait fait, peut être serions nous toujours ensemble. Si je dormais, je serai sûrement moins repoussante et quelque sorte serait possible. Si... J'étais de plus en plus faible et divaguais totalement. Tobias était de l'histoire ancienne et je ne voulais qu'une seule et unique chose : retrouver Eirik. J'attendais un très court récit de la vie présente du jeune homme mais ce n'était pas pour maintenant, bien dommage.

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MessageSujet: Re: ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson ❝ it's been a long time since i came around ❞;; tobias.&&.payson EmptyMer 4 Juil - 8:09

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