the great escape
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❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson

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MessageSujet: ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson EmptyMer 14 Déc - 0:24





Comme à mon habitude, j'étais debout en avance, bien en avance et je sortis du lit pour ne pas réveiller Eirik qui semblait dormir paisiblement. Un large frisson parcouru mon dos alors que j'étais bien habillée pour ne rien montrer à personne ; pour ne pas montrer à Eirik le bleu qu'il y avait sur ma cuisse depuis plus de quinze jours. Ce fichu hématome ne voulait pas disparaître et cela me faisait mal au cœur de devoir ''repenser'' à ce viol tous les jours de la semaine, même le dimanche. Ces deux hommes avaient brisé quelque chose en moi, ils m'avaient arraché quelque chose mais quoi, je n'en savais rien. Me dirigeant vers la salle de bain, je me déshabilla en pensant bien à fermer la porte derrière moi. Depuis qu'Arizona avait vu mon bleu par pure inadvertance, je faisais attention au moindre de mes gestes. Mes vacances en amoureux avaient été géniales si on enlevait le moment où ce cher Sullivan avait dévoilé à son petit frère que l'on avait couché ensemble et le moment où Bowie et Arizona avaient pensé qu'Eirik me battait à cause de ce fichu bleu. J'avais explosé de rire aux visages des jeunes femmes deux fois d'affilés. Comme s'il pouvait lever la main sur moi, je n'étais même pas sûre qu'Eirik puisse faire du mal à une mouche alors comme ça... C'était un bleu du à la violence mais pas à celle de mon tendre petit ami en abstinence depuis deux semaines, depuis que j'avais été violée. Me douchant, je me demandais bien ce que je pouvais faire à manger pour ce midi. Arizona et Callum venaient dîner à l'appartement et je ne savais pas franchement quoi faire. Peut être quelque chose de tout simple, je ne savais pas trop. Un gratin de pâtes me tentait bien mais j'étais capable de le louper tellement j'étais nulle en cuisine... Sortant de la douche, je m'enroula dans une serviette et sortit de la salle de bain en direction de ma chambre. Voulant embêter mon cher et tendre, je fis exprès de chantonner en entrant dans la chambre. Pour une fois, j'avais plutôt bien dormi et j'étais d'humeur taquine alors il allait devoir me supporter comme ça « The way you make me feel ouh ouh You really turn me on » Bien entendu, avec perfection, j'avais imité la voix de Michael Jackson. Tout en me dandinant devant ma glace, j’enfilai une petite culotte avant de faire glisser ma serviette, comme si de rien n'était. J'étais un peu tordue sur les bords parce que je savais très bien que mon petit ami risquait d'avoir envie de ne faire plus qu'un avec moi alors que je n'en étais pas capable, absolument pas capable et ce n'était pas faute d'avoir essayé. Passant un large t-shirt je me tourna vers Eirik continuant de me dandiner, sourire aux lèvres. Je le voyais qui se surélevait légèrement dans le lit et je me posa à côté de lui, sur le côté libre du lit. « On fait quoi à manger à midi chéri ? J'ai pas d'idée et je suis nulle en cuisine alors monsieur va devoir se lever et plus vite que ça s'il vous plait » Je l'embrassa et sentis sa main glisser le long de ma cuisse. Une grimace se dessina sur mon visage lorsque ses doigts touchèrent mon bleu. Merde. Je le regarda, paniquée et tira sur mon haut pour cacher ce fichu bleu. Il me regarda d'un air interrogateur et me demanda quand est-ce que je m'étais fait ça. Merde, excuse, excuse, excuse. Je me leva et lui tourna le dos, histoire qu'il ne voit pas que je mentais et j'en profitais pour enfiler un pantalon, cette fois. « Hier je me suis cognée avec la table donc du coup j'ai mal mais c'est rien t'inquiète » J'étais meilleure menteuse que cela en temps normal, j'étais déçue de ma propre prestation. Me tournant à nouveau, je lui fis un large sourire, déposa un baiser sur ses lèvres et repartit à toute vitesse dans la salle de bain, que je ferma à clé. En silence, je commença à pleurer et à me laisser glisser le long de la porte de la salle de bain. Tout allait bien, la journée semblait bien partie mais non, j'avais pris peur et lui avait menti. C'était le moment idéal pour tout lui annoncer mais non, je n'y étais pas encore parvenue... Après une grosse demi heure à me morfondre dans la salle de bain, je sursauta lorsqu'Eirik frappa à la porte de cette dernière pour aller se douche. « Oui deux minutes s'il te plait » J'attrapais rapidement un vernis et me pinturlura les ongles en moins de dix secondes. Je secouai mes mains comme si je voulais que mes ongles sèchent plus vite. Je déposa un baiser sur la joue de mon petit ami avant de le laisser pénétrer dans la salle de bain et d'aller m'habiller, pour de vrai. Rapidement, j'enlevais mon ma tenue de combat et enfila un jeans slim avec une tunique à manche longue qui ne laissait voir aucune partie de mon corps. Doucement mais sûrement, je chassais les images du viol de ma tête et je commença à faire cuire des pâtes pour un gratin. Adjugé vendu, ce serait ça le repas de ce midi et puis c'est tout. Après un certain temps de cuisson je ''cria'' « Eirik, tu peux venir goûter si elles sont assez cuites mes pâtes ! » Je commençais à en avoir marre de faire comme si de rien n'était avec Eirik mais je n'arrivais pas à parler de ce moment où j'avais voulu mourir, ce moment où j'avais demandé à Callum de m'achever.. Lorsqu'il arriva, serviette autour de la taille, je me mordilla légèrement la lèvre inférieure. J'étais sérieusement entrain de me demander ce que j'avais pour résister à un homme comme Eirik, je devais vraiment avoir un sacré problème.. Ce viol m'avait pourri la vie c'était clair et net. Alors que je tendais la petite cuillère où se trouvait deux pâtes, j'avais envie de tout envoyer valser et de tout lui dire. J'avais envie vraiment. La cuisson des pâtes était bonne, c'était une chose. Avant qu'il ne reparte s'habiller, je voulais tout lui dire « Eirik ? » Bon allez Payson, maintenant qu'il a ton attention, dis lui tout, avoue lui tout ! J'étais devant lui, à lui sourire et rien ne sortait, aucun mot, j'étais muette. Cherchant un subterfuge je dis « Mais ton haut gris clair, je l'aime bien » Cruche. Cruche. Cruche. Je déposa un baiser sur ses lèvres et repartis dans la préparation de la crème pour le gratin des pâtes.

« Eirik il y a quelqu'un à la porte tu peux aller ouvrir s'il te plait je suis là dans trente secondes ! » J'étais au téléphone avec ma mère pendant que mon petit ami était entrain de mettre la table et de sortir les apéros salés que j'avais dans le placard. Je me sentais tellement mal à l'idée de toujours tout lui cacher surtout que les deux personnes qui venaient dîner savaient tout... Raccrochant avec ma mère qui avait compris qu'il y avait un problème dans ma vie, je me dirigea vers la cuisine où je vis Callum, le voisin. Un léger sourire se dessina sur mon visage. Je n'avais pas revu Callum depuis le jour de notre départ à Narvik où je l'avais remercié de n'avoir rien dit à Eirik. M'approchant de lui, je lui fis la bise et au même moment, on entendit frapper. « Ah ça c'est Arizona ! » Lorsque j'ouvris la porte, je vis ma demi sœur que j'invitais à entrer. Bon, ce n'était pas très dure de savoir que c'était la jolie australienne mais tout de même. Me rapprochant d'Eirik, plus grand que moi -snif- je présenta vaguement Callum à Arizona et vice versa. Je ne savais pas s'ils se connaissaient ou pas, nous n'en avions jamais réellement discuté... J'espérais que le dîner se passerait bien et qu'il n'y aurait ni bourde, ni blanc, chose que je détestais par dessus tout. Tout le monde se dirigea vers le petit salon et la table basse qu'il y avait dans ce dernier. Je m'assis entre Eirik et ma demi sœur, histoire de pouvoir être avec elle mais aussi proche de mon petit ami parce que j'avais énormément besoin de sa présence ces derniers temps. Il était indispensable à mon bien être. « Que voulez-vous boire ? Alcool, soda, de l'eau ? » J'espérais juste que j'avais ce qu'il fallait ici sinon les deux hommes pourraient toujours tapper dans leurs réserves personnelles de l'autre côté du couloir. Attendant que les invités répondent, j'étais quelque peu mal à l'aise de la situation. Nous étions quatre dans cette pièce et trois d'entre eux -moi y compris- savaient ce que j'avais vécu avant de m'envoler pour la Norvège. Tout le monde savait pourquoi j'étais distante avec Eirk, ils m'avaient tous entendu raconter cette histoire, les larmes aux yeux, tous, sauf lui.
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MessageSujet: Re: ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson EmptyMer 14 Déc - 16:02


    Assit dans son lit, Callum avait son ordinateur portable sur ses genoux et il était en train de rédiger une lettre. Il avait passé Noël avec ses grands-parents et ça avait été plutôt tranquille. Evidemment fêter Noël avec eux était toujours très agréable, mais ça finissait assez tôt. Alors après que chacun ait offert son cadeau les autres, Callum était sortit en ville. Il était partit au cinéma et avait traîné un peu en ville. Il faisait froid, mais il avait aimé cette solitude dont il avait besoin parfois. Il était également passé voir ses collègues pompiers et ces derniers avaient posés une question, qu’il répétait sans cesse, si l’amie du jeune homme allait mieux. A vrai dire l’anglais ne le savait pas. Payson n’en parlait pas et il savait parfaitement qu’elle n’en avait pas parlé à Eirik, sinon ce dernier ne serait pas si joyeux. L’étudiant en médecine ne pouvait pas non plus en parler à son ami. Il avait dit à la jeune femme qu’il ne dirait rien. De plus, ça n’était pas à lui de le faire, mais il espérait que Payson le ferait. Elle ne devait pas laisser son petit ami dans l’ignorance de cet évènement grave. De plus l’anglais savait que le norvégien protègerait sa petite amie. C’était également une chose que faisait Callum. En effet, il essayait de passer du temps avec Payson, en faisant quand même en sorte que Eirik ne pense pas qu’il était là pour draguer sa copine. Ca n’était pas du tout le cas. Non, il était là pour l’aider et parler avec elle si elle avait besoin de relâcher la pression. Mais tout seul, Callum faisait ses propres recherches. Il avait suivit l’affaire de Payson et il avait même demandé à la police de le tenir au courant s’ils trouvaient quelque chose. Il savait qu’il n’avait pas à s’immiscer dans tout cela, mais de savoir la jeune femme dans cet état et que son ami ne sache rien, il voulait faire bouger les choses. Il n’était pas de la famille, il n’était pas le petit ami de la Sampi, mais il voulait faire quelque chose. Alors, il écrivait une lettre, pour lui. Ils avaient voulu avoir sa déposition comme les autres pompiers, pour savoir s’ils avaient remarqués quelque chose d’anormal. Alors, préférait tout écrire. Chaque jour, il relisait, tentant de savoir si un élément n’était pas resté bloqué dans son esprit, mais pour le moment rien ne venait.

    Soupirant, il décida de se lever. Les périodes de fête étaient passés et il avait un rendez-vous le midi même. En effet Payson et Eirik l’avaient invité à venir déjeuner avec eux. Allant se doucher, il passa ensuite une serviette autour de la taille et alla se préparer. Un tee-shirt blanc, un caleçon et un jean plus tard, il était près. Passant tout de même ses chaussures, il prit sa veste et commença à lire un nouveau livre. Il avait encore deux bonnes heures devant lui, alors il avait le temps de faire tout ce qu’il voudrait. Les deux heures passèrent finalement et Callum prit sa veste sous le bras et alla voir ses amis. Une fois là-bas, il frappa à la porte et attendit. Entendant la voix de Payson, il ne comprit pas ce qu’elle disait, mais il vit finalement la porte s’ouvrir sur son ami.

    Salut, tu vas bien ?

    A chaque fois qu’il posait cette question, il se demandait si Payson lui avait dit la vérité. Seulement, il ne laissait rien paraître et il devenait souriant, comme à son habitude. Entrant dans la demeure, il alla vers la cuisine et vit quelques minutes plus tard la maîtresse des lieux arriver. Souriant, il la laissa l’embrasser sur la joue et il posa sa main dans le dos de la jeune femme. C’était un geste simple et en même temps, il n’était pas du genre démonstratif. De plus, il ne voulait pas faire un geste qui serait mal interprété par son ami ou qui mettrait mal à l’aise la jeune femme. Du coup il se contentait d’une main dans le dos. Entendant également frapper à la porte, il fut surprit. Il n’avait pas du tout pensé qu’il pourrait y avoir d’autres invités. Entendant le prénom que venait de prononcer l’ancienne Iota, l’anglais eu un temps d’arrêt. Arizona ? Comme la fille avec qui Callum parlait souvent par sms et avait eu du mal à débloquer la situation en parlant en face à face ? En voyant la jeune blonde entrer dans la pièce, il pouvait en effet dire qu’il s’agissait d’elle. Souriant en la voyant, il écouta les présentations se faire et se rapprocha d’Arizona pour lui faire la bise. Puis, tout le monde all vers le petit salon et Callum prit place. Il restait muet comme à son habitude. Quoi qu’en repensant à la soirée karaoké, il n’avait pas été muet face à Payson et Eirik, mais c’était autre chose. Ecoutant la maîtresse de maison parler, il haussa les épaules et sourit.

    Soda pour ma part s’il te plaît.

    Callum buvait de l’alcool de temps en temps, mais pas aujourd’hui. Il préférait quelque chose de non alcoolisé. Regardant alors le norvégien, il savait qu’il ne devait pas trop le fixer sans quoi il poserait des questions. Seulement, il semblait aller bien et ne pas savoir la vérité ce qui mettait mal à l’aise Callum. Il ne dirait rien à son ami, mais il ne voulait pas non plus qu’il soit éloigné de la situation. Mais il ne pouvait pas en parler, en plus de cela, il ne savait pas si Arizona était dans la confidence ou pas, vu qu’il ne savait pas le lien qu’il y avait entre les deux femmes. Alors, gardant un léger sourire sur le visage, il regarda Eirik.

    Comment va Viktoria ça fait un moment que je ne l’ai pas vu.

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MessageSujet: Re: ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson EmptyMer 14 Déc - 21:10

Après des vacances de Noël assez chargées entre Narvik et Paris et en compagnie de sa petite amie Payson, cette dernière et le norvégien étaient enfin rentrées à Berkeley. Le décalage jouant beaucoup, le garçon s'était endormi comme une massa la veille, et lorsqu'il se réveilla le lendemain matin, la belle blonde n'était plus dans le lit. Il se frotta les yeux mais n'eut pas le temps de se lever que miss Chanel entrait en trombes dans la chambre et en chantonnant gaiement. Rien que cela lui fit plaisir, la voir aussi joyeuse, radieuse presque, lui mettait du baume au cœur. Et pour continuer cette matinée qui commençait si bien, la jeune femme était juste vêtue d'une petite serviette qui était enroulée autour de son corps. Je suppose que tout va bien pour toi ce matin ? dit-il avec un petit sourire. Il n'était pas encore très bien réveillé, enfin à vrai dire il avait toujours la tête dans le cul -pardonnez l'expression-. Pendant qu'elle passait un grand tee-shirt tout en "dansant" lui prit une position semie-assise. Un petit orna ensuite son visage lorsque la demoiselle vint s'asseoir à coté de lui Tu veux que je fasse quoi ?! Un gâteau... Je veux bien mais tu me dis quoi. Après cette longue phrase, il se frotta les yeux. Punaise que c'était dur ce matin d'émerger. J'arrive, j'arrive, laisse moi... disons... cinq minutes le temps de me réveiller totalement. Il lui sourit avant de prolonger tendrement le baiser. De la nuque de la demoiselle, la main du sampi était rapidement arrivé à la cuisse de la jeune femme... et soudain "buta" sur un bleu. Il la regarda assez incrédule. Merde, comment est-ce qu'elle avait bien pu faire ce bleu ?! Il lui jeta un regard qui voulait tout dire mais prit quand même parole Comment tu t'es fait ça ?! C'est vrai un bleu à cet endroit là il fallait quand même y arriver. Maintenant voilà qu'il était inquiet et pas qu'un peu. Il fut encore plus surpris lorsqu'elle se leva et se tourna comme si elle ne voulait pas lui répondre, néanmoins elle lui expliqua qu'elle s'était cognée. Bizarrement il ne la croyait pas vraiment, certes c'était possible mais elle lui en aurait parlé. Il hésita pendant quelques instants à insister. Il ne voulait pas la braquer, si elle ne voulait pas lui avouer quelque chose c'est qu'il y avait une raison... Avant qu'il n'ait pu dire quoique se soit, il avait reçu un autre baiser de la part de sa petite amie et cette dernière était repartie dans la salle de bain. Ok, il y avait bel et bien un soucis mais lequel ?! Eirik était loin, très très loin même d'imaginer ce qui s'était passé et pourtant, avec l'attitude de Payson ces dernières semaines et ce bleu qu'il venait de découvrir cela aurait dû lui mettre la puce à l'oreille... mais non. Peut-être était-ce parce qu'il était un peu trop "naïf", trop gentil pour penser que sa petite amie avait pu se faire violer... Quoiqu'il en soit, il se leva, et alla faire un gâteau puisque la jeune femme lui avait demandé de l'aider... La journée avait si bien commencé et voilà qu'en quelques minutes, elle avait prit un tout autre tournant... Une fois le gâteau fini, et inquiet de ne pas avoir vu la belle blonde refaire surface, Eirik se décida enfin à aller voir ce qu'elle traficotait dans la salle de bain -et également parce qu'il avait besoin de cette pièce-. Il tapa doucement à la porte Tout va bien là-dedans ?! Et après quelques secondes de silence, il rajouta finalement T'en as pour longtemps princesse ?! Deux-trois minutes après cela, la demoiselle sortit et lui en profita pour rentrer dans la salle de bain non sans lui déposer un baiser sur les lèvres lorsqu'elle passa devant lui.
Vu l'heure avancée, le jeune sampi se dépêcha de se doucher, et heureusement qu'il s'était pressé car il ne tarda pas à entendre la voix de sa chère et tendre l'appeler à la rescousse pour la cuisson des pâtes. Un petit sourire aux lèvres il sortit alors de la salle de bain, tout en mettant une serviette autour de la taille pour aller donner son envie à la jeune femme... Après avoir goûté il dit doucement Parfait.... Tu sais faire des pâtes! plaisanta t-il gentiment. Il allait repartir pour s'habiller lorsqu'elle l'appela de nouveau, il se tourna et la regarda avec un air interrogateur, un net sourire s'afficha sur son visage lorsqu'elle lui indiqua de mettre son haut clair. Bien chef, à vos ordres! S'il n'y avait que ça pour lui faire plaisir, alors bien sûr qu'il allait mettre ce haut.
Quelques minutes plus tard, il ressortit de la chambre cette-fois ci totalement près, avec le haut gris comme le voulait Payson, et un jean foncé. Il alla la rejoindre et la prit dans ses bras tendrement avant de lui souffler à l'oreille Tu sais que tu peux tout me dire ?! en sous entendu cela voulait bien dire qu'il n'était pas si con que ça et qu'il avait bien remarqué que c'était un mensonge ce qu'elle lui avait dit tout à l'heure, qu'elle pouvait encore faire marche arrière si elle avait envie de lui parler... et ce quelque soit le sujet. Puis, au bout de quelques secondes, il rajouta un je t'aime Pay', tu le sais ça ?! Dés fois il se posait réellement la question. .. ou alors peut-être qu'elle jugeait qu'il n'était pas digne de confiance.

Un moment plus tard, alors que le couple finissait de tout préparer quelqu'un sonna à la porte. Ouais j'y vais dit-il en réponse à Payson qui lui avait demandé d'aller ouvrir. Posant assiettes et apéritifs sur la table, il se dirigea jusqu'à la porte et l'ouvrit sur Callum. Un net sourire s'afficha quand il reconnu celui qu'il considérait comme son meilleur amie. Il hocha doucement de la tête avant de prendre la parole Ouais, plutôt et toi ?! Allez entre, fais comme chez toi...Je suppose que tu connais déjà les lieux étant donné qu'on a le même appartement à côté... La dernière phrase avait été prononcée sur le ton de la plaisanterie... même si à vrai dire ce n'était pas très drôle en soit. Payson eut à peine le temps de dire bonjour à Callum que l'on frappa de nouveau, cette fois-ci c'était certain, c'était Arizona qui arrivait. Et c'est la belle blonde qui alla ouvrir à sa demie-soeur, elle fit ensuite les présentations... Les quatre sampis se dirigèrent donc vers la table où allait se passer les festivités. Depuis quand t'es au soda toi ?!demanda le norvégien à l'anglais avec un air plus dubitatif qu'autre chose. Callum ne l'avait pas habitué à ça. Après quelques secondes de silence, il répondit doucement Bon bah, pour commencer, ça sera Soda pour moi aussi... je vais aller chercher tout cela... Il se leva avant que Payson n'ait l'occasion de le faire et alla prendre ce que tout le monde avait "commandé". Une fois réinstallé, Callum lui posa une question qui le mit assez mal à l'aise. Après avoir haussé les épaules il souffla doucement Aux dernières nouvelles elle va plutôt, elle est en pleine idylle avec Pacey. Il ne préférait pas en dire plus, mais il n'en pensait pas moins. Il était certain que Viktoria s'était encore engouffrée dans une situation qui allait la faire souffrir et il n'appréciait pas du tout cette idée... Bon et sinon vous racontez quoi..
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MessageSujet: Re: ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson EmptyVen 16 Déc - 13:11

Depuis noel où Arizona avait découvert par Malheur l’horrible secret de Payson elle ne l’avait pas revu, elle n’avait réussit non plus à ravoir sa mère au téléphone préférant l’éviter pour ne pas craquer et lui dire qu’elle elle allait bien, surtout depuis qu’elle l’avait retrouvé mais que Payson n’allait pas du tout. Cependant on ne pouvait jamais le voir chez Payson quand ça allait ou pas, en effet la demoiselle cachait toujours tout et seul les personnes la connaissant parfaitement ou ayant un peu du même sang qu’elle, parvenaient à le découvrir. D’ailleurs Arizona se demandait bien comment Eirik, le petit ami de sa sœur n’avait toujours pas remarqué cet énorme bleu sur sa cuisse et ne lui avait pas demandé des explications. Sauf qu’Arizona ne savait pas qu’il l’avait déjà fait mais que la demoiselle mettait tous ses talents de menteuse en jeu pour lui cacher la vérité. L’australienne n’aimait pas cela, elle ne devait pas tout garder pour elle, elle devait en parler où elle se détruirait de l’intérieur. Mais c’était à elle de l’annoncer, Arizona ne dirait rien même si c’était pour le bien être de sa petite sœur, sauf si elle venait à faire une bêtise… Bref, aujourd’hui elle était invitée à manger chez Payson et Eirik, sa sœur lui avait indiqué qu’il y aurait aussi leur voisin, Arizona n’avait pas du tout compris pourquoi il était là mais elle s’en fichait, tant mieux elle ne tiendrait pas la chandelle en se sentant mal à l’aise mais elle espérait surtout que la demoiselle ne comptait pas la caser avec elle, elle n’avait pour le moment pas envie d’un homme, du moins pas un homme qu’on choisit pour elle, mais elle faisait confiance à sa sœur pour qu’elle ne lui fasse pas cela. Enfin, la présence de ce voisin était aussi peut être pour faire comprendre à l’australienne blonde qu’elle ne devait pas faire de dérapage aujourd’hui, que ce n’était pas le moment de le dire à Eirik même si cela serait une bonne chose de faite et que ça aurait été une bonne occasion. Payson prévoyait toujours tout mais Arizona allait peut être trop loin dans sa réflexion, le but était tout simplement de passer un bon moment ensemble avant de reprendre les cours. La demoiselle avait mis un petit moment à se préparer, oui car on ne savait jamais si le voisin était mignon cela pourrait peut être faire l’affaire, puis finalement elle s’était habillée assez simplement avec un jean clair, un chemisier blanc assez long coupé par une petite ceinture beige et des bottes un peu haute de la même couleur que la ceinture, elle ne faisait pas plouc cela irait bien pour ce petit repas. Rapidement, elle en avait fini avec le maquillage et le coiffage et elle prit ses affaires pour se diriger vers chez sa sœur. Elle ne prit pas la voiture après tout ce n’était pas trop loin cela lui ferait du bien de marcher. Quelques minutes de marche et l’étudiante blonde arriva devant la porte, elle entra dans la maison de confrérie et monta au troisième étage pour se planter devant la porte de l’appartement du jeune couple et frapper. Très vite se fut Eirik qui vint lui ouvrir et Arizona entra. Avec un sourire elle remarqua que le voisin du couple était une personne qu’elle connaissait par le plus grand des hasards. Effectivement, les deux jeunes gens s’étaient échangés des textos grâce à un mauvais numéro qu’avait Arizona et ils s’entendaient plutôt bien, depuis ils s’étaient même aperçus qu’ils étaient ensemble en cours et se retrouvaient à faire un travail ensemble en médecine. L’australienne fit le tour de la pièce et fit la bise à tout le monde. Elle n’était pas à l’aise face à Eirik mais le sourire de Payson la rassura enfin à moitié car elle arrivait toujours à faire semblant qu’elle allait bien alors Arizona ne pouvait jamais savoir si c’était vraiment le cas ou pas. « Ne t’embêtes pas à faire les présentations, je connais Callum on bosse ensemble pour un cours en ce moment ! » Une fois cela dit tout le monde se dirigea vers le salon pour prendre place dans les canapés. Payson et Eirik se mirent sur l’un d’entre eux et Callum et Arizona sur l’autre, on aurait presque dit deux couples d’amis qui se retrouvaient pour manger ensemble mais non seul le couple recevant était ensemble. Arizona observa un peu son partenaire de travail du coin de l’œil, il n’avait pas l’air très à l’aise lui non plus mais la jeune femme enleva tout de suite de sa tête qu’il savait peut être pour le viol car Payson ne l’avait presque dit à personne et puis elle ne savait pas vraiment quelle relation sa sœur avait avec son voisin, s’ils étaient plutôt proches ou non. « Pour moi ça sera un jus de fruit s’il te plait Eirik! » L’ancienne professeur ne buvait que très peu et les seules exceptions où elle se laissait aller étaient les sorties alors aujourd’hui, même si elle n’avait pas la voiture, elle était raisonnable. Callum demanda ensuite à Eirik comment allait Viktoria, Arizona ne la connaissait que très peu mais elle comprit que c’était la sœur du petit ami de sa sœur. Elle resta donc silencieuse regardant autour d’elle mais épiant sa sœur pour détecter le moindre geste ou signal qui montrerait qu’elle n’allait pas bien. Pour ne pas se faire remarquer par Eirik, Arizona préféra prendre part à la conversation et interrogea sa sœur sur leur mère. « Pay’, tu as eu maman depuis qu’on est rentré ? Moi je l’ai eu vite fait elle n’avait pas l’air très rassurée d’avoir ses deux filles loin d’elle une nouvelle foi s ! » Une manière déguisée de dire à sa sœur que le peu qu’elle l’avait eu au téléphone elle avait compris que sa mère s’inquiétait pour la cadette d’Arizona, une manière de lui dire qu’il fallait qu’elle la mette au courant ou qu’elle la rassure une bonne fois pour toute.




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MessageSujet: Re: ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson EmptyVen 16 Déc - 19:49

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Je n'aimais pas mentir, je n'aimais pas manipuler mais depuis quelques jours j'étais la professionnelle dans ce domaine. J'aurai préféré pouvoir me confier mais j'avais menti un jour, le jour fatidique, je ne pouvais pas aller chez Eirik et taper à sa porte pour tout lui annoncer, ce n'était pas faisable et ça ne se faisait pas. J'avais donc préféré m'enfoncer dans un mensonge où j'aurai du mal à me sortir. J'étais dans la merde jusqu'au cou mais il ne fallait pas que je craque, pas aujourd'hui du moins. Nous avions invité Callum et Arizona et je ne me voyais pas annuler le repas à la dernière minute parce qu'Eirik pétait les plombs de n'avoir rien su avant, de lui avoir caché cela. Je me demandais bien comment il le prendrait, comment il prendrait le fait que je lui avais menti pendant près de trois semaines -pour le moment- voire plus si je n'arrivais pas à tout lui dire sous peu. J'avais honte de moi mais je savais que je n'avais pas été dérangée pendant mes vacances, j'avais pu en profiter sans me sentir étouffer par mon petit ami. Je ne pouvais pas prévoir la réaction d'Eirik mais j'étais intimement convaincue qu'il aurait été protecteur avec moi, sur-protecteur et je n'aurai pas supporté de me sentir surveillée, protégée au moindre de mes pas. Nous avions passé de bonnes vacances et maintenant, il était l'heure de se préparer, de faire tout pour cacher ma douleur et de faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Quelle magnifique comédienne je ferai, il n'y avait rien à dire là dessus. J'étais parfaite dans le rôle de la petite amie super heureuse et j'étais fière de moi, en quelque sorte parce que je commençais à regretter amèrement de ne rien avoir dit le jour de l'agression. J'avais voulu le protéger et voilà où j'en étais. Je me dandinais devant mon petit ami en petite culotte juste pour lui montrer que tout allait bien, que j'étais heureuse ce qui était le cas en quelque sorte. Bien entendu j'allais mal, j'avais l'impression d'être pourrie de l'intérieur mais j'étais bien avec Eirik, il ne me prenait pas de haut parce que je ne voulais pas aller plus loin qu'un câlin ou un baiser, il ne me forçait en rien « Ça va et toi, bien dormi ? » Cela m'intéressait qu'on le veuille ou non. Depuis quelque jours, je ne dormais plus beaucoup mais dieu merci, le maquillage était là pour cacher les ravages des nuits blanches, des nuit à le regarder dormir, des nuits où je sentais son souffle me caresser le visage. C'était une bonne chose que cela existe. Me posant sur le lit, je dis « Au chocolat ça te va ? Ou au yaourt ? Ou une tarte mais bon, je suis pas sûre que les pommes soient mangeables, elles doivent être farineuses » J'avais une technique horrible pour cacher mon mal être : je parlais sans cesse et je savais bien que les membres de ma famille c'en était rendu compte. lorsqu'il vit mon bleu, je pris peur et lui tourna le dos. C'était pas la chose à faire mais bon... Par chance, un des deux bleus avait disparu et il pouvait réellement croire que je m'étais simplement cognée. Il pouvait mais ne le faisait pas, je le voyais dans ses yeux. Après avoir passé un petit moment à pleurer, j'avais décidé de prendre mes qualificatifs de mettre d'hôte en main et de m'atteler au dîner. Bon, je n'étais pas douée aux fourneaux et lorsque j'étais à Paris, nous avions passé plus de temps d'un restaurant à l'autre ou la cuisinière de ma grand-mère venait toujours nous préparer quelque chose. Je tira la langue à Eirik lorsqu'il se moqua de moi pour mes pâtes. « Mais comment t'es moqueur avec moi ! Arrête donc un peu sinon je vais me vexer et te bouder toute la journée ! » Bien entendu, je ne le ferai pas, je n'étais pas bête non plus. Je le retins pour tenter de tout lui dire mais rien n'était sorti. J'étais nulle, nulle et re-nulle. De retour dans la cuisine, je souris en le voyant habillé tout comme j'aimais. « Je le sais bien chéri.. Moi aussi je t'aime tu sais. N'en doute jamais par pitié... » en disant ça, je sentais mes yeux qui se remplissaient de larmes et c'est d'ailleurs pour cela que je déposais mes lèvres sur celle du beau brun, histoire de fermer les yeux et de ne rien voir, de ne pas pleurer.

Au téléphone avec ma mère, je tentais de la rassurer en lui disant que tout allait bien dans ma vie, qu'il n'y avait pas de soucis à se faire. Je savais très bien qu'elle avait comprit que quelque chose clochait dans ma vie mais je ne voulais rien lui dire, je ne pouvais pas lui annoncer ça par téléphone et en plus Eirik était dans les parages. Autant dire, tous les mauvais éléments au mauvais moment. S'ajoutant à cela, j'entendis frapper à la porte et du couper court avec ma mère. Le coup du gong était plutôt bien choisi et je devrais remercier le premier des deux invités à arriver chez nous parce que cinq minutes de plus et je faisais une gaffe. Devant tout le monde, mon regard triste et détruit disparaissait pour laisser place à un sourire toujours présent sur les lèvres. Une fois ma chère et tendre grande sœur arrivée, je fis les présentations et fut surprise de savoir qu'ils se connaissaient « Oh bah tant mieux ! Heureusement que vous ne vous détestez pas sinon ça aurait été un sacré repas ! » Et pas qu'un peu à vrai dire. Nous n'avions pas invité Vik pour cela parce qu'entre elle et moi c'était toujours tendu et vu que je savais totalement qu'elle préférait voir son frère avec Callum, autant limiter la casse. Une fois assise, tout le monde demanda un soda et moi de même. Je laissa Eirik se lever, je ferai le reste qu'il ne s'inquiète pas pour cela... Ecoutant d'une oreille ce que disait Eirik et Callum, je sursota à moitié en entendant avec qui Viktoria était. Je le savais mais je trouvais cela étrange qu'elle soit avec un professeur, c'était... yeurk, pas mon style du tout mais bon, je savais que ma sœur -ancienne prof- avait fait cette erreur et voilà où elle en était aujourd'hui. Je souriais à Arizona et dis « Elle m'a appelé tout à l'heure oui, enfin il y a cinq minutes quoi mais bon, je lui ai dis qu'elle n'avait pas de quoi s'inquiéter pour nous deux, on allait pas s'entre tuer si on était sans elle » Je ria légèrement en servant les invités un à un. Je pris la main libre de mon petit et leva mon verre devant tous les invités « Je suis contente de vous connaître tous les trois, vraiment. C'est vraiment plaisant de pouvoir compter sur quelqu'un, vraiment. Merci d'être là, tous les trois » Ce n'était pas franchement le speech le plus joyeux qu'il y avait sur terre mais bon, c'était déjà mieux que rien et je me devais de les remercier pour être là, pour m'épauler et je savais que je pouvais compter sur eux et qu'ils comprendront ce que je voulais dire par cela. Tous les apéros devant nous me donnaient envie mais j'attendais sagement, j'étais polie quand je le voulais. Trinquant au soda, j'avais toujours un sourire sur mon visage qui ne disparaissait pas, en aucun cas. Bonne actrice un jour, bonne actrice toujours. J'étais bien ici, avec eux et au bout d'un petit moment, je pris une chips que je mangea rapidement. Je fis un signe de tête à Arizona pour lui faire comprendre qu'Eirik ne savait toujours rien, pas encore du moins parce que j'étais prête à lui dire, cela revenait souvent dans ma tête, je devais me débarrasser de cela et rapidement.
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MessageSujet: Re: ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson EmptySam 17 Déc - 21:19


    Faire semblant que tout va bien et faire croire qu’on ne ressent pas un mal être c’était facile. Facile pour tout à chacun. Callum, lui, l’avait fait face à son père alcoolique et suicidaire. Oui, il disait à tout le monde que ça allait. Que les choses étaient parfaites et que son père allait s’en sortir. Seulement, quelques heures avant le médecin lui avait dit que son père devrait rester en centre, serait bourrer de médicaments et qu’il ne ressortirait pas avant plusieurs mois voire années. Il y a des choses que l’on peut cacher aux autres. On sait que ça nous fait du bien d’avoir cette carapace et cette facilité à avoir des sourires factices. Seulement, quand la vérité vient à éclater, tout le monde est touché, peut importe le sujet. Nous ne sommes plus les seuls à devoir faire face à un malheur, mais nos proches le sont également. Aujourd’hui, Callum savait parfaitement que si Payson venait à dire la vérité à Eirik sur son viol, elle ne serait pas à la seule à en payer les pots cassés. L’anglais était au courant de la situation, vu qu’il avait été là le soir où tout c’était passé et que c’était quand il était de service avec les pompiers qu’il avait été avec Payson jusqu’à l’hôpital et que pendant le trajet dans le camion de pompier, il lui avait dit qu’il n’en parlerait pas au norvégien. Ce dernier étant le meilleur ami de Callum, forcément les choses n’étaient pas simples, mais heureusement les fêtes de fin d’année avaient été une bonne chose. Le jeune étudiant en médecine avait pû faire le point et tenter de trouver de nouvelles parades pour ne rien laisser transparaître, même si ça ne serait pas simple. Alors une fois près, il pû se rendre vers la demeure de Payson, pour la retrouver avec Eirik. Ce fut ce dernier qui ouvrit la porte et souriant à son ami, il commença par les banalités d’usage.

    Merci et oui je devrais m’en sortir.

    Gardant son sourire, il devait avouer que vu que les deux appartements se ressemblaient, ça ne serait pas compliqué de se repérer et puis ça n’était pas si vaste que cela. Puis, Payson fit son apparition et il eu juste le temps de la saluer que l’on frappait à la porte. Voyant finalement l’autre invité arriver, Callum devait avouer qu’il ne s’attendait pas à la voir là. Il s’agissait d’Arizona, une jeune femme qui était dans le même cours que lui et avec qui les choses n’avaient pas tout de suite été simple, mais qui avait finit par s’améliorer. Saluant la nouvelle arrivée, le jeune homme sourit à ses propos et hocha simplement la tête positivement. En effet, ils se connaissaient et Payson avait raison, ça tombait bien pour l’ambiance du repas. Puis, suivant le mouvement pour aller au salon, Callum prit place et écouta alors les propos d’Eirik. Les boissons allaient pouvoir être distribuées et il demanda un soda, souriant par la suite à la réponse de son meilleur ami.

    Depuis que je dois bosser dans l’après-midi à l’hôpital.

    Faisant une grimace, il tenta de ne pas regarder la jeune blonde et petite amie du norvégien, en parlant de l’hôpital. Laissant Eirik dire qu’il allait lui aussi prendre un soda, Callum ne dit rien et écouta Arizona demander une boisson également sans alcool. Laissant le norvégien s’occuper des boissons, l’anglais demanda à son ami comment allait sa sœur. Il savait que cette dernière, Vicktoria n’était pas devenue la meilleure amie de l’ancienne Iota et il ne comprenait pas vraiment d’abord pourquoi. Enfin Payson lui avait déjà expliqué le pourquoi du comment, mais il trouvait étrange. Enfin bref, ça n’était pas ses affaires et il écouta son meilleur ami répondre. Faisant une légère grimace, Callum se souvenait de sa conversation au centre commercial avec Vicktoria.

    Ah oui Pacey, exact.

    Préférant s’arrêter, là il n’avait pas l’intention de dire qu’il avait eu un coup de cœur pour le cousin de ce dernier, ça n’était vraiment pas la chose à faire. Surtout qu’il n’y avait rien entre eux et que Callum avait un cadeau pour Swen qu’il n’avait pas encore osé lui donner. Ecoutant par la suite la conversation des filles, il sourit à ce que l’ancienne Iota disait. Gardant son sourire, l’anglais prit son verre, le leva pour trinquer avec les autres et le reposa sur la table, avant de hausser les sourcils et de tourner la tête vers les filles ; Il venait uniquement à cet instant, de percuter sur ce que Arizona avait dit.

    Vous ?

    Il pointa Payson, puis Arizona du doigt.

    Vous êtes sœurs ?

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MessageSujet: Re: ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson EmptyDim 18 Déc - 16:05

La patience est une qualité qui est de moins en moins courante de nos jours, mais heureusement pour la demoiselle Eirik en était doté. C'est peut-être grâce à cela qu'il n'était pas plus pressant que cela, qu'il ne voulait pas la forcer à faire quelque chose dont elle n'avait pas envie. Dés qu'elle lui disait de s'arrêter, stop il lui obéissait sagement. C'était normal, tout à fait normal après tout, pourquoi est-ce qu'il aurait agi différemment ?! Quand elle lui demanda si ça allait il hocha doucement de la tête avant de répondre d'une voix assez vaseuse Encore endormi, sinon oui je crois que ça va... On verra ça quand je serai plus réveillé, si tu veux une réponse plus précise. Il se tut quelques secondes avant de rajouter Ca faisait longtemps que tu étais réveillé? N'attendant pas sa réponse, il continua Tu pouvais me réveiller t'sais ?! Après avoir répondu aux banalités, le petit couple continua sur un sujet tout autre: la cuisine. Il acquiesça doucement aux propositions de sa petite amie avant de reprendre Je fais celui que tu préfères manger Princesse, c'est simple. Tu as juste le nom à donner. Il lui sourit, avant de passer doucement sa main sur le visage de la belle blonde. Cette sorte d'harmonie vu très vite rompus quand il remarqua le bleu qu'elle avait à la cuisse, après lui avoir demandé ce que cela était et qu'elle lui avait répondit une grosse connerie, il n'avait pas préféré insister. Mais il était clair, net et précis qu'il ne la croyait pas. Dommage pour elle... Sûrement encore un peu trop dans les vapes pour se rendre compte de tout ce qui se passait, il la laissa aller dans la salle de bain, pensant qu'elle allait finir de se préparer ou quelque chose de ce genre-là. Il décida finalement d'aller se lever pour commencer à préparer le gâteau... sûrement que cette préparation lui réveilla les neurones, car il ne tardit pas à aller voir ce que traficotait sa petite amie toujours enfermée dans la salle de bain. Après un nouveau court dialogue, ils finirent par "échanger" leurs places à savoir ce fut au tour d'Eirik d'aller dans la salle de bain, et Payson fut déléguée en cuisine...
Une dizaine de minutes plus tard, ils s'étaient retrouvés tous deux dans la cuisine, lui avait goûté les pâtes qui étaient assez cuites et avait chambré gentiment la demoiselle en lui faisant bien comprendre que oui, c'est bon, elle avait enfin réussi à faire cuire des pâtes. C'est fou comme certaines personnes n'ont vraiment aucun don pour la cuisine, enfin, c'est cela aussi qui faisait le charme de la demoiselle, et au moins, il était plus facile de lui faire plaisir en cuisinant des petits plats rien que pour elle... ce qui aurait eu moins de charme si la demoiselle avait su cuisiner. Il lui fit une petite moue triste quand elle parla de bouder toute la journée, il la prit doucement dans ses bras et lui répondit Non, je ne veux pas que te vexes, mais je trouve ça tellement mignon que tu viennes ma demander de goûter tes pâtes... Il sourit, avant d'aller partir se changer pour revenir quelques minutes plus tard dans la cuisine. Cette fois-ci, il lui lança une petite perche, lui montrant que si elle voulait lui avouer quelque chose c'était le moment, il était toute ouïe, malheureusement il n'eut pas la réponse tant espérée... Il la regarda avec un petit sourire plus triste qu'autre chose mais ne tarda pas à répondre D'accord... Je te crois... Oui, il était sincère en disant cela, c'est juste qu'il ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'elle lui cachait quelque chose qui avait quand même l'air d'être important, grave aux vues des réactions de la jeune femme. Est-ce que cela avait un rapport avec Callum ?! Peut-être qu'ils avaient couché ensemble un soir, alors qu'ils étaient saouls, et c'est pour cela que l'autre sampi était distant avec lui, parce qu'il était gêné... Oui mais non, ce n'était pas assez cohérent avec le bleu qu'elle avait. Il décida d'abandonner pour l'instant de chercher ce que cela pouvait être... et profita amplement du baiser que Payson venait de lui donner.



Les deux invités arrivèrent l'un après l'autre. D'abord il y eut l'arrivée du meilleur ami du norvégien Callum, ils commencèrent à se parler avec les banalités d'usages. Ce qui était pratique c'est que l'appartement qu'il partageait avec l'autre garçon ressemblait énormément à celui de la française, autrement dit, pas besoin de faire visiter. Puis, il y eut l'arrivée d'Arizona. Alors que les présentations des deux nouveaux arrivants était en train de se faire, le plus jeune appris qu'ils se connaissaient déjà. Ah ?! Premier nouvelle, enfin bon tant mieux, cela aller éviter les conversations de quand on apprenait à faire connaissance. Si lui était surpris, miss Chanel elle aussi avait l'air d'avoir appris quelque chose. Comme l'avait si bien souligné sa petite amie heureusement que ces deux-là s'entendaient bien, sinon il y aurait pu avoir un remake du restaurant Vik Vs Payson. A qui le dis-tu souffla doucement le garçon. Il se doutait qu'elle avait pensé exactement à la même chose de lui ce qui était à tout à fait normal. Enfin bref, la conversation continua donc tranquillement, et ils s'installèrent et le plus jeune prit note de ce que voulait tout le monde, il s'éclipsa quelque instants avant de revenir avec toutes les boissons et de servir les invités d'abord -en commençant par Arizona-, puis ce fut au tour de Payson et il finit par lui-même. Il avait toujours du mal à croire que Callum ne buvait plus du tout à cause de son travail... Humhum... d'accord. Mais ça me fait bizarre quand même. Bon en même temps, c'est vrai que si les deux garçons commençaient à boire, ils ne s'arrêteraient certainement à un seul verre... ce qui pourrait par conséquent nuire au travail du beau brun anglais dans l'après midi. Ce dernier posa ensuite sans doute la question qui ne fallait pas: celle sur Viktoria. Il avait toujours du mal à se faire à l'idée de sa tendre et chère jumelle sorte avec un professeur, elle lui aurait décidé tout fait. Au départ il avait pensé qu'il trouvait ça un peu weird parce qu'il s'agissait de sa sœur et qu'il avait peur pour elle, mais en discutant avec sa petite amie il s'était rendu compte qu'ils étaient sur la même longueur d'onde, et vu la tête que venait de faire Callum il n'en pensait certainement pas moins, mais pour ce dernier c'était à vérifier. Les deux sœurs se mirent à parler de leur mère et c'est à ce moment-là que Gardner capta que les deux demoiselles faisaient parti de la même famille. Hey oui "surprise" mon grand.
La bande de sampis ne tardèrent donc pas de trinquer, mais avant cela, Payson avait prit la main du norvégien. La demoiselle fit un mini speech franchement trop adorable mais qui confirma au garçon qu'il y avait bien quelque chose qui n'allait pas et que visiblement les deux autres étaient au courant ce qui pouvaient déjà expliquer certaines choses. Maintenant il avait l'impression d'être un peu le dindon de la farce or Eirik détestait vraiment ressentir cela; néanmoins ce n'était ni le moment ni le lieu d'essayer de sous-tirer des informations. Restant stoïque, comme s'il n'avait rien remarqué il déposa un tendre baiser sur la joue de sa petite amie et ne sut pas trop quoi dire en retour à part lui souffler à nouveau à l'oreille qu'il l'aimait. Ok... Peut-être qu'il serait également sympathique qu'il fasse quelques phrases pour Arizona et Callum, mais là rien ne lui venait réellement... Pitié que quelqu'un dise quelque chose qui pourrait détendre l'atmosphère et vite... En attendant, lui aussi prit une chips lançant un regard à son meilleur ami pour tenter de voir si l'autre était enfin décidé à lui dire où était ce foutu problème...
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MessageSujet: Re: ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson EmptyDim 18 Déc - 17:20

Si la gêne était belle et bien de la partie aujourd’hui chez Eirik et Payson, l’heure était aussi à la découverte. En effet, ni Payson ni Eirik ne savaient que Callum et Arizona se connaissaient et Callum ne savait pas que les demoiselles étaient sœurs. En même temps toutes ces choses ne s’étaient faites et découvertes que récemment alors cela expliquait la confusion générale, seule Arizona n’était surprise par rien de tout cela et ça lui allait bien, elle n’aimait pas les surprises, elle n’aimait pas apprendre des choses à la dernière minute et se retrouver perdue au milieu d’une conversation en ne sachant pas de quoi cela parle. Bref, Arizona savait aussi ce qui rendait l’atmosphère aussi tendue et elle aurait préféré ne pas le savoir car elle se mettait à la place d’Eirik et il devait bien sentir qu’il y avait un malaise dans la pièce mais il ne savait pas quoi ni pourquoi Callum et Arizona ne semblaient pas ressentir la même chose que lui. La situation était donc assez inédite et chaotique, la jeune australienne ne savait pas où se mettre et elle espérait vraiment que le repas allait passer vite et que tout le monde aurait beaucoup de choses à se dire, beaucoup plus de choses à se dire qu’en ce moment car pour le moment ce n’était pas les idées qui se bousculaient. Callum et Eirik parlaient vaguement de la sœur du jeune homme et Payson et Arizona parlaient de leur mère, rien de bien folichon et à ce moment même la jeune blonde aurait aimé leur sortir une grosse blague du genre que Callum et elle étaient ensemble pour faire rire tout le monde et que la discussion autour d’eux repartent mais non elle n’allait pas le faire tout simplement car elle ne savait pas mentir, parce qu’elle ne connaissait pas assez Callum et parce qu’elle savait que le jeune homme serait extrêmement gêné si elle le faisait, elle le connaissait peu mais elle le connaissait assez pour savoir cela. Enfin, c’était une mauvaise idée, juste une pensée farfelue qu’elle avait dans ce genre de situation, oui Arizona était parfois assez dérangée dans sa tête mais il ne fallait pas lui en vouloir. Bref, la jeune australienne décida donc de demander au jeune couple pourquoi ils étaient soulagés que Callum et elle se connaissent après tout cela ferait du temps de gagner et c’était toujours ça ! « Pourquoi êtes vous si contents qu’on se connaisse déjà? Vous avez pas pour idée de nous coller ensemble hein ?» Le naturel d’Arizona lui faisait dire n’importe quoi mais cela avait au moins le bon point de détendre tout le monde car sa réflexion fit rire le jeune couple, apparemment ce n’était pas leur idée et tant mieux, non pas qu’elle ne l’aimait pas bien, simplement qu’elle ne voulait pas qu’on lui arrange les choses de la sorte. Ne voulant cependant pas blesser son nouvel ami avec ses paroles alors qu’ils commençaient tout juste à savoir se parler l’un en face de l’autre en posant sa main sur son bras et en souriant elle lui dit tout doucement alors que les deux jeunes gens d’en face rigolaient toujours entre eux. « C’est pas contre toi cette réflexion ! Ne le prend surtout pas mal !» Le jeune sampi n’était pas bête il comprendrait bien et puis si il ne voulait pas que leur coopération pour leur devoir de médecine se passe mal il avait plutôt intérêt à comprendre et ne pas le prendre mal à en faire un scandale. Mais très vite la conversation revint sur Payson et Arizona, après un moment de réflexion le jeune homme assis à côté de la blonde venait tout juste de comprendre qu’elles étaient sœurs ce dont il n’avait pas été mis au courant. Eirik lui avait fait un petit signe de la tête pour lui confirmer qu’il avait vu juste mais Arizona reprit la parole. « Euh… Oui oui on est sœurs, enfin demi sœurs mais ça ne compte pas bien le demi, enfin pour moi…» L’ancienne professeur s’arrêta et regarda Payson, elle ne savait pas si la jeune femme préférait garder la distinction de demi ou pas mais elle elle s’en fichait, cependant elle ne voulait pas la froisser pour cela alors elle préférait y aller avec des pincettes comme toujours afin d’éviter les boulettes ce qui était sa grande spécialité. Elle reprit ensuite à s’adressant à Callum à qui elle n’avait plus peur de parler en face. « Tu ne le savais pas ? Il me semble que ça a été un peu un scoop dans la maison sampi donc que pas mal de monde en ont parlé ! Tu dois être le seul à ne pas l’avoir écouté ou alors t’es une personne bien qui se fit pas aux rumeurs !» Arizona détestait les gens qui colportaient les rumeurs, même si le fait qu’elle et Payson n’en soit pas une elle n’aimait pas cela. La réaction de Callum montrait bien qu’il n’avait pas du tout entendu de rumeur car il avait l’air trop surpris, si il avait ne serait ce qu’entendu un petit peu parlé de cela il aurait été moins stupéfait devant la révélation donc cela ne voulait pas spécialement dire que c’était un homme très bien qui n’écoutait pas les rumeurs parce qu’après tout, chaque personne est un peu trop curieuse et ne peut pas s’empêcher de s’y intéresser un minimum.





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❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson Tumblr_lvoxfuwL5u1qkq2loo1_500



« Mais ne t'inquiète pas, j'ai pris ma douche pendant que tu dormais comme ça j'ai pris de l'avance c'est bien » Je fis un sourire à Eirik qui venait de dire que j'aurais très bien pu le réveiller. Il n'avait pas tord mais je n'en voyais pas trop l'intérêt. Je préférais le laisser dormir et ne pas chercher x subterfuges pour qu'il ne passe pas sous la douche avec moi. Je n'avais rien contre cela en temps normal mais là, c'était un peu différent surtout que je serai dans une belle merde s'il voyait mon bleu sur la cuisse. Je lui demandais de m'aider pour le repas parce que j'étais vraiment nul en repas, une vraie quiche et je ne voulais pas tout foirer. Souriant je dis « Chocolat et j'espère que j'aurai le droit de manger le surplus de chocolat sur la cuillère hein » Je le taquinais un peu avant de l'embrasser et qu'il découvre, tout seul, mon bleu sur ma cuisse. Merde. J'étais mal à l'aise et plutôt que de me confier à lui, d'enfin tout lui dire, je fis comme si je m'étais cognée la veille. Je préféra partir me cacher dans la salle de bain et pleurer pendant une bonne grosse erreur et louper la cuillère chocolatée plutôt que de lui faire face maintenant. J'avais une chance : lorsque je pleurais, mes yeux n'enflaient pas et on avait du mal à voir que je venais de verser des litres de larmes. De plus, avec mes talents de comédiennes, je parvenais totalement à cacher mes émotions, à cacher ce que je ressentais et Eirik ne vit absolument rien lorsque je quitta la salle de bain, chantonnant alors que je n'avais qu'une seule et unique envie : pleurer et me cacher sous mes draps toute la journée. Cuisant mes pâtes, j'espérais fortement que je ne me planterais pas sur la cuisson parce que sinon je passerai pour une imbécile totale et je voyais déjà la blague sur les blondes arriver à cent à l'heure. Faisant gouter mes pâtes à mon petit ami, j'étais contente d'entendre que je ne mettais pas plantée magistralement sur la cuisson et même s'il me taquinait, je savais que ce n'était pas bien méchant, je le connaissais à force. « Bon bah si tu trouves ça mignon alors... Je préfèrerai être douée en cuisine, ça éviterai que tu viennes goûter mes pâtes et tout ce que je cuisine, quand je ne mets pas un sachet de riz dans de l'eau pour ne pas avoir à cuisiner » Cet épisode se rapportait à notre premier repas ensemble lorsque nous avions plus que bu et que nous avions fini totalement ivre mort dans mon lit, sans rien faire s'il vous plait ! Après l'avoir rassuré, je me dirigea vers ma chambre pour finir ce que j'avais à faire et répondre au téléphone avec ma mère. Cette dernière s'inquiétait de mon état et j'espérais que ma sœur, Arizona, ne lui avait rien dit sur mon état moral et pourquoi j'étais quelque peu distante avec tout le monde, y comprit elle. Je savais très bien qu'elle le vivait mal mais je tentais de ne pas trop l'inquiéter. Je voulais la rassurer à vrai dire mais cela ne semblait ps trop fonctionner.

Arrivant dans l'entrée pour saluer Callum, j'étais contente d'entendre frapper à la porte quelques secondes après, je ne serai plus la seule fille de la soirée et j'étais persuadée que cela ferait du bien à ma chère et tendre sœur de rencontrer quelqu'un. Enfin, je pensais que c'était une rencontre mais elle connaissait déjà Callum ce qui me surpris mais me fis plaisir. J'avais vécu une fois un dîner catastrophe où deux personnes ne se supportaient pas -je faisais d'une des deux protagonistes- et je ne me sentais pas prête pour une seconde édition. Je ria légèrement à la remarque d'Eirik et en me tournant vers lui, je dis « Peut être qu'on va avoir un remake entre toi et Arizona au sujet de Callum » J'avais dit cela tout bas pour qu'il n'y ait que lui qui entende. Je n'étais pas une petite cachotière mais je voyais bien Arizona me dire que je racontais n'importe quoi et de même du côté de l'anglais. Pourtant, j'étais persuadée qu'ils s'entendaient pas mal vu qu'ils n'avaient pas soufflé en ce voyant. Une fois assise, je commença à discuter avec Arizona tout en écoutant la conversation du côté des garçons. J'avais très mal perçu le fait que Viktoria sorte avec un professeur puisque c'était interdit et que je ne voulais pas qu'elle ait de nouveaux des problèmes à Berkeley. Il y avait assez eu de drames autour d'elle pour une bonne dizaine de mois. Arizona reparla de ce que l'on avait précédemment dit avec Eirik et je répondis « Oh non, ce n'est pas dans mon intention de te mettre en couple avec Callum. Peut être celle d'Eirik mais pas la mienne en tout cas. On disait ça parce qu'avant de partir en vacances, on a diné avec sa sœur et ça c'est... très mal fini » Le petit rire que j'avais eu c'était vite estompé et je regarda Eirik qui avait du mal à encaisser tout ce qu'on disait à ce moment même. Sa jumelle était le centre des sujets de conversation de pas mal de personne et je comprenais totalement son malaise. Ma main ne quittait pas la sienne et pendant mon petit speech, je sentais qu'il comprenait, petit à petit, ce qu'il se passait ici. J'avais plus qu'à espérer qu'il ne demande rien, pas maintenant. Entendant la question de Callum, j'en profita pour dire, tout bas, à Eirik « Il faudra qu'on parle d'un truc ce soir mais ne t'inquiète pas, ce n'est rien de grave. Profite et mange bien tes chips » Je mordilla le lobe de son oreille, très discrètement avant d'enchaîner « Le demi ne compte pas non, tu es entière donc... » Je lui fis un petit sourire avant de regarder Callum qui semblait vraiment perplexe et sur le cul par la nouvelle. Pas mal de monde en avait parlé parce qu'entre Viktoria et moi, on avait vraiment fait la une des conversations de la confrérie. Je grignotais quelques petits gâteaux apéritifs en sentant le regard d'Eirik sur moi. Je n'aurai pas du lui dire qu'il fallait qu'on discute plus tard dans la soirée parce que je le sentais mal à l'aise, à se demander de quoi je pouvais bien lui parler et autre... Je n'avais plus qu'à espérer qu'il ne se fasse pas trop de film parce qu'à cette allure, j'allais finir par exploser. Après que mon cher voisin et pompier volontaire ait répondu à ma sœur je dis « Ça a été tes vacances ici Callum ? Il a fait bon ? » Sûrement meilleur qu'en Norvège et qu'en France, en même temps ce n'était pas franchement difficile. Je n'étais pas sûre que de m'intéresser à Callum était une bonne chose mais bon, c'était ainsi. Au bout d'un certain moment, je sentis un petite odeur venait de la cuisine et je dis « Chéri, tu viens avec moi s'il te plait ? » C'était le moment de clarifier les choses avant qu'il ne devienne dingue parce que le connaissant, il devenait fou intérieurement. Se déplaçant dans un coin de la cuisine où personne ne pouvait nous voir je lui dis « Pour ce que je t'ai dit tout à l'heure, ne t'inquiète pas, ce n'est rien de grave, vraiment rien. Je ne suis pas enceinte, je n'ai pas couché avec Callum, je dis ça parce que je te connais, défaitiste comme tu es et vu qu'il n'est pas moche à regarder... Enfin, tout va bien ok ? » Je voyais très bien qu'il était mal et je commençais littéralement à m'en vouloir et pas qu'un peu... Je sortis le plat du four, le posa sur la table et embrassa mon petit ami tout en me collant à lui. Je l'aimais et j'espérais qu'il le comprenait. Timidement je dis « Jeg elsker deg » Je lui fis un sourire avant de retourner dans le petit salon et de me rasseoir sur le canapé. J'avais toujours un léger sourire sur le visage et je dis, comme si de rien n'était « Ça a été vos partiels ? Vous êtes ensemble en cours alors ? Tu aurais pu me le dire Arizona voyons. En tout cas, si l'un d'entre vous à des problèmes n'hésitez pas, je suis passée par là aussi... » Oui et cela était un bon souvenir bien que maintenant les cours m'agaçaient plus qu'autre chose. Je voyais Eirik, debout, s'appuyant sur le mur et je lui fis un sourire. Il fallait que je lui dise tout avant de partir demain pour Miami et de le quitter pour une semaine. J'étais mal à l'idée de le laisser ici mais il ne pouvait pas venir avec, tout était un grand secret et personne n'était accepté, absolument personne, même pas Arizona qui faisait pourtant partie de la famille. Ma grand-mère avait été claire sur les ordres à suivre et toute cette campagne promo était un secret.
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