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I'm still loving you - Evan

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MessageSujet: I'm still loving you - Evan I'm still loving you - Evan EmptyDim 12 Déc - 21:51

    I'm still loving you - Evan Images?q=tbn:ANd9GcSo0qIggp9wzFS3p4GgdwDa8W4EtNWL9fkvMSQ1ISffRo62tiL0tQ

    « Il a le charme du diable. Elle a la force des anges.»

    Cela fait désormais deux jours que j'ai débarqué sur le sol américain. La promotion de mon dernier film est enfin terminée. Cela fait six mois que je sus parti alors qu'au début je ne devais parti que pour quatre mois. Mais mon producteur a voulu qu'on continue cette promotion qui marchait du tonnerre, résultat je reviens sur Berkeley avec deux mois de retard. Deux mois vous allez me dire que ce n'est rien. Mais pour moi c'est beaucoup. Car il y a maintenant six mois, j'avais fait une promesse à deux personnes : Evan et mon fils. Je leur avais promit que j'allais être plus présent et que je serais prêt d'eux quoiqu'il arrive. Mais encore une fois, ma carrière a prit le dessus et j'ai même raté la naissance de mon fils. Mon petit garçon a maintenant six mois et je ne l'ai jamais vu. Quel genre de père suis-je ? Le genre indigne, à ne pas mériter qu'on lui pardonne. Et j'en étais tout à fait conscient. Evan allait mettre un temps fou à me pardonner et à croire en mes bonnes intentions. Mais je ne peux pas la blâmer. Je connais son caractère et il faut dire que je ne suis pas vraiment vraiment montrer digne de confiance au cours de cette année. Mais avoir un enfant, être père, m'avait fait prendre conscience que désormais j'avais d'autres priorités dans la vie que de ne penser qu'à moi ou à mon producteur. J'ai déjà déçu pas mal de personnes autour de moi, je le sais, mais je ne veux plus décevoir mon fils et je ne veux encore moins qu'il grandisse sans moi. J'ai déjà raté six mois de sa vie, il est hors de question que j'en rate plus.
    Cette après-midi, je suis dans l'appartement que je partage avec ma soeur jumelle mais pour l'instant je suis tout seul. Elle est partie quelques jours en vacances pour se reposer et surtout pour prendre du recul par rapport à sa rupture avec mon beau-frère Nathanël. Je la comprends parfaitement et je ne cesse de prendre régulièrement de ses nouvelles pour voir si elle va bien. En tout cas, aujourd'hui, je n'ai rien de prévu et à force de tourner en rond je vais devenir dingue. Alors j'attrape ma veste, mes clés d'appartement et sort dans la rue. Je me dirige vers le centre-ville histoire de me promener. Pour passer inaperçu et ne pas être harcelé par toute sorte de fans, j'ai mis un bonnet, une écharpe et je baisse la tête pour dissimiler mon visage. Etre célèbre c'est bien, mais ça n'a pas que des avantages comme par exemple le fait de devoir sortir couvert pour ne pas qu'on me reconnaisse. J'arrive à un con de rue et passe devant un magasin de vêtements pour enfant. Mon regard s'attarde sur la vitrine et je commence à continuer mon chemin, mais finalement je me stoppe et rentre dans le magasin. Je me dirige vers les le coin pour bébé et m'engage dans une allée où se trouve des vêtements pour garçon. Je m'arrête devant un ensemble pour enfant de 6 mois tout à fait ravissant et me décide à l'acheter pour Andréa. Je contemple ma trouvaille en me dirigeant vers la caisse quand tout à coup je percute quelqu'un de plein fouet. Je ne l'avais pas vu arrivé en face de moi et quand je relève la tête pour m'excuser, mon coeur fait un bond dans ma poitrine. Evan. Elle se trouve là, devant moi. Elle est magnifique, le rôle de maman l'a encore plus embellie. Je ne sais pas quoi lui dire et je vois ses sourcils se froncer, comme quand elle est en colère. « Salut Evan.. ». Je n'ose rien ajouter, préférant attendre une réaction de la part de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: I'm still loving you - Evan I'm still loving you - Evan EmptyLun 13 Déc - 21:28

    C’était sur une multitude de souvenirs que le voyage d’Evan à Paris, à l’occasion de l’échange avec la Sorbonne, c’était achevé. Elle était revenue à Berkeley depuis quelques jours, peinant à retrouver des habitudes qu’elle avait perdu au profit de ses longues journées dans la capitale française. Pire, elle avait l’impression d’être une totale étrangère à présent à Berkeley. Comme si les autres ne pouvaient la voir, qu’elle était devenue transparente. Et avec son retour était revenus aussi ses anciens démons. Comme il était facile d’oublier ses problèmes lorsque l’on se promenait sur la plus belle avenue du monde, illuminé par les décorations de Noël, emmitouflée dans son manteau. Comme il était facile d’oublier ses problèmes de cœur, ses peurs, ses doutes. Maintenant qu’elle avait fait son grand retour sur le campus, elle se sentait vide, désemparée, ses problèmes ressurgissant avec encore plus de force, pour venir la frapper. La crainte de l’avenir, de ce qui pouvait l’attendre, ne diminuait que rarement, seulement lorsqu’elle prenait ses médicaments, comme elle les appelait. Quiconque l’aurait vue faire aurait tout de suite compris qu’elle était loin de prendre de simples médicaments, mais plutôt des cachets censés l’aider à combattre la fatigue, en d’autres termes, comprenez amphétamines, et pas forcément à dose homéopathique. Mais comme toujours dès lors qu’il s’agissait de faire face à ses problèmes, elle optait pour la politique de l’autruche, préférant se voiler la face. Elle n’était pas dépendante de ses médicaments. A d’autres. Elle se voilait la face de la même façon qu’elle l’avait fait en partant à Paris, de la même façon qu’elle avait rompu, pour une fois, avec William, parce que de toute façon, il était bien plus simple d’être lâche que d’admettre que l’on s’était faite bernée une deuxième fois.

    Pour l’heure, Evan était occupée à faire du shopping. Pas pour elle, quoiqu’une nouvelle garde robe ne lui aurait pas fait de mal. Non, elle était occupée à acheter des vêtements pour Andrea, son fils de six mois. Six mois, déjà. Le temps passait tellement vite, et lui grandissait tellement qu’il avait besoin d’un tas de vêtements qui soient enfin à sa taille. Elle avait fait plusieurs magasins, sans toutefois trouver son bonheur, ce qui l’avait frustrée plus que d’ordinaire. Agacée, elle avait nonchalamment sorti sa boîte de cachets, en prenant un, et ce qui ne devait être qu’un remède contre la fatigue s’était transformé en remède contre tous les symptômes, agacement, frustration, colère, angoisse. Rassérénée, elle entra dans un autre magasin, priant pour trouver ce qu’elle voulait dans celui-là. Elle n’était pas particulièrement amatrice de shopping, même lorsqu’il ne s’agissait pas d’elle. Evan finit par trouver son bonheur, après de périlleuses recherches et se dirigea vers la caisse. Elle n’eut pas le temps de faire trois pas qu’elle fut bousculée par quelqu’un. Elle leva la tête, sur le point de s’excuser automatiquement. La Thêta eut un mouvement de stupeur. William. Foutu destin qui ne pouvait s’empêcher de lui mettre des bâtons dans les roues dès lors que tout était devenu simple. Elle vit qu’il tenait des vêtements dans une main. Probablement pour Andrea. Après tout, il avait un père, bien qu’elle se forçât à l’oublier le plus souvent possible. Il la reconnut au premier coup d’œil, tout comme elle. Il n’avait pas vraiment changé, tout en étant différent. Il semblait plus âgé, fatigué aussi. Trop de promotion, monsieur Carmichael. Il s’adressa à elle et elle fut agacée de voir que la voix du jeune homme ramenait à elle des souvenirs pourtant profondément enfouis. Elle fronça les sourcils, réflexe typique, signe qu’elle n’était pas de bonne humeur. « William. » Elle hésitait à dire quelque chose de plus, craignant d’être trop méchante. « Je te croyais en promotion à l’autre bout du monde… » Et c’était effectivement le cas. Elle n’avait eu aucune nouvelle depuis qu’elle avait lâchement rompu par sms. Elle l’observa, attendant qu’il dise quelque chose, mais il semblait tout aussi surpris, sinon plus, de la trouver au même endroit, au même moment.

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MessageSujet: Re: I'm still loving you - Evan I'm still loving you - Evan EmptyMar 14 Déc - 18:27

    I'm still loving you - Evan Images?q=tbn:ANd9GcSo0qIggp9wzFS3p4GgdwDa8W4EtNWL9fkvMSQ1ISffRo62tiL0tQ

    « Il a le charme du diable. Elle a la force des anges. »


    Mon retour sur Berkeley n'avait pas été une mince affaire. Et comme à chaque fois que je revenais sur ce campus, dans cette université, j'avais du mal à retrouver mes marques. Déjà le décalage horaire me fatiguait plus que ce que je ne l'étais déjà et se remettre dans la peau d'un étudiant lamba alors qu'on vient de passer plus de cinq mois à parcourir différents pays, à rencontrer toujours plus de nouvelles personnes, revenir au petit train train habituel métro-boulot-dodo n'est pas forcément la chose la plus aisée pour moi. Mais ce retour, j'en avais vraiment besoin. Cette promotion est enfin terminée et heureusement, car je ne me sentais pas d'enchainer encore deux mois de plus. Que ce soit physiquement ou psychologiquement, je suis fatigué. Mon cerveau, ma tête, mon coeur sont hors-service. Et mes proches me manquent. Mon fils me manque, j'ai hâte de le voir. Je crois que le fait de devenir père m'a fait évoluer. Maintenant je ne pense plus qu'à moi, mais je pense à lui, ce petit être qui a besoin de moi autant que j'ai besoin de lui. J'ai muri, oui voilà je crois que le mot exact est celui-là, j'ai muri. J'ai muri et je suis fatigué, las, de tout ça, d'enchainer les heures de tournage, les promotions, tout ça. Pourtant j'aime mon métier, je suis fais pour ça, mais après presque 12 ans de scène, maintenant j'ai envie de dire stop et de faire un break. Je veux me retrouver, retrouver ma famille, ceux qui comptent pour moi et essayer de ne plus les décevoir. Et quand je dis cela, bien sur la première personne à laquelle je pense est Evan. Elle doit surement me détester désormais et elle a bien raison. J'ai été détestable. Je n'ai pas su dire non, je n'ai pas su mettre mes envies de côté pour écouter les siennes. J'ai été égoïste. Je ne suis qu'un égoïste.

    Imaginez ma surprise quand je lui ai rentré dedans. Je ne pensais pas que je la croiserais aussi vite. Bien sur, je savais que j'allais devoir l'affronter, tôt ou tard, mais je ne m'attendais pas à la trouver ici, dans ce magasin, cet après-midi là. J'étais venu acheter un petit cadeau pour Andréa et là pouf, je tombe sur Evan. Oui pouf. Le destin me dites-vous ? Je ne crois pas en ces choses-là. Ou du moins, j'essaye de m'en convaincre. « William. » Je m'attendais un flot d'injures après avoir entendu mon prénom de sa bouche mais finalement non. Elle semblait calme, quoique très fatiguée elle aussi. Mais ce n'était pas du tout les mêmes raisons que moi. Car c'était elle qui avait du s'occuper d'Andréa seule pendant mon absence. Et j'imagine que ça n'avait pas du être très simple tous les jours. « Je te croyais en promotion à l’autre bout du monde… ». J'eus envie de lui sourire mais elle ne semblait pas vraiment d'humeur. Quoique je m'étais attendu à pire comme retrouvailles connaissant son caractère. Alors je me contentais de lui répondre, tout simplement. « Je l'étais, mais maintenant c'est terminé. Tout est terminé. ». J'avais volontairement choisi ces mots pour essayer de lui faire comprendre quelque chose. Car désormais tout était vraiment terminé pour moi. J'avais signer la fin de tous mes contrats et m'apprêtais à faire dans quelques jours un communiqué de presse officielle annonçant la mise entre parenthèses de ma carrière. J'avais décidé, après en avoir discuté avec ma soeur, de stopper ma carrière pendant quelques temps pour me reconcentrer sur des choses plus essentielles comme la famille, comme mon fils. Il était hors de question pour moi qu'il grandisse sans son père et j'étais bien décidé à faire partit de sa vie et à le voir grandir. J'étais de retour et cette fois-ci, pour un bon moment.
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MessageSujet: Re: I'm still loving you - Evan I'm still loving you - Evan EmptySam 18 Déc - 17:12

    A force de tomber « par hasard » sur William, Evan allait finir par penser qu’elle était le jouet d’un destin particulièrement malicieux. A chaque fois qu’elle pensait réellement qu’elle n’entendrait plus jamais parler de lui, ils se retrouvaient au même endroit au même moment. La cabane abandonnée – remplie de symboles -, le magasin de vêtements, décidément, elle avait la désagréable impression qu’ils n’étaient fait que pour se croiser, jamais rien de plus. Le voir ici ramenait à la surface pas mal de choses. De la rancœur, de l’agacement, de la tristesse, aussi. Triste de voir ce qu’il était advenu de leur couple si prometteur. Même si c’était elle qui avait rompu, cette fois-ci, elle savait qu’au final, c’était comme si c’était lui qui l’avait fait, en étant toujours aussi loin d’elle et en faisant toujours passer sa carrière avant elle. Elle ne pouvait pas l’en blâmer, après tout, si elle aussi avait pu atteindre son rêve, elle n’aurait laissé personne se mettre en travers de son chemin, pas même la personne qu’elle aimait. Plusieurs fois, elle s’était amusée de voir qu’ils avaient passé plus de temps séparés qu’en couple, et que malgré tout, tout semblait toujours vouloir les rapprocher, d’une façon ou d’une autre. Mais à présent, ce n’était plus pareil. Certes, il y avait Andréa, certes une part d’elle serait toujours amoureuse de lui, on n’effaçait pas aussi facilement une relation aussi houleuse, mais elle avait tiré un trait sur leur passé et leur couple. Peut-être parce qu’elle avait quelqu’un d’autre en tête, quelqu’un qui pour une fois serait prêt à la faire passer avant toute autre chose. Liam. L’avoir revu au parc quelques jours auparavant lui avait fait le plus grand bien. Elle ne savait pas vraiment où elle en était – avait-elle déjà su où elle en était une fois dans sa vie ? – mais elle était à peu près sure d’une chose, elle avait tourné la page de son histoire avec William.

    Ou presque. Car le revoir, ici, face à elle, elle ne pouvait pas prétendre qu’elle aurait réagi pareil en tombant nez-à-nez avec un inconnu, ou même avec un ancien petit ami. Elle était plus désemparée qu’autre chose, se maudissant d’être toujours aussi faible dès lors qu’elle se trouvait en sa présence. Mais si dans sa tête tout se bousculait, elle ne se laissa pas démonter, et n’en laissa rien paraître. « Je l'étais, mais maintenant c'est terminé. Tout est terminé ». Elle fronça à nouveau les sourcils, surprise. Plus exactement, elle avait du mal à comprendre ce qu’il voulait dire par là. Tout est terminé. De quoi parlait-il ? Sa carrière ? Elle eut du mal à ne pas rire. Il était incapable d’arrêter sa passion, et en admettant que ce fût le cas, il en aurait été plus malheureux qu’autre chose. « Hum », fut tout ce qu’elle arrive à dire, comme pour lui montrer qu’elle n’y croyait de toute façon pas une seule seconde. Pour être toutefois sûre de ne pas se méprendre, elle ajouta quelques secondes après « Alors, tu es de retour à Berkeley ? Définitivement ? ». Elle se doutait plus ou moins de sa réponse mais elle voulait qu’il le dise lui-même, elle voulait entendre de sa propre bouche qu’il avait enfin mis un terme à ce qu’il aimait le plus : jouer la comédie. Une petite part au fond d’elle ne put s’empêcher de se dire que c’était pour elle qu’il faisait ça. Peut-être qu’enfin il s’était rendu compte qu’il la perdait, ou l’avait déjà perdue. Ou bien peut-être qu’il avait enfin envie d’être un père digne de ce nom, elle n’en savait rien. Elle l’observa d’un œil circonspect, critique même. En admettant qu’il mette sa carrière entre parenthèses, ça ne voulait pas dire pour autant qu’il voulait toujours d’elle, ou qu’elle voulait toujours de lui. Quelque chose entre eux s’était définitivement brisé lorsqu’il était parti en promotion sans donner de nouvelle. Ils étaient probablement l’un comme l’autre passé à autre chose, depuis le temps, bien que la perspective de le savoir toujours amoureux d’elle ne fût pas particulièrement déplaisante.

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MessageSujet: Re: I'm still loving you - Evan I'm still loving you - Evan EmptyDim 19 Déc - 17:53

    I'm still loving you - Evan Images?q=tbn:ANd9GcSo0qIggp9wzFS3p4GgdwDa8W4EtNWL9fkvMSQ1ISffRo62tiL0tQ

    « Il a le charme du diable. Elle a la force des anges. »


    Quand Evan avait rompu avec moi, il y a maintenant quelques mois de cela, je m'étais dit que cette fois-ci c'était définitif. Que plus rien ne pourrait sauver notre couple. Que je devais tourner la page. Oublier ces sentiments qui m'avaient toujours bouffé. Oublier cette culpabilité de toujours choisir ma passion à l'amour. Quand j'avais reçu ce sms de rupture, au début je n'y avais pas cru. Puis je m'étais dit que ce n'était que passager, après tout nous avions l'habitude des ruptures et des réconciliations puisque notre couple avait pratiquement toujours fonctionné ainsi. Je t'aime, je te quitte. Evan et moi c'était ça. Nous avions beau nous aimer plus que tout, mes choix avaient toujours pour conséquence d'une rupture directe avec la jeune femme. Mais quand après plusieurs semaines après la rupture je vis qu'elle ne me donnait plus de nouvelles et qu'elle n'avait pas répondu au seul sms que je lui avais envoyé, alors j'avais commencé à essayer de tourner la page, comprenant que cette fois-ci tout était différent. A force de jouer avec le feu, j'avais fini par m'y brûler. Je savais qu'Evan n'allait pas me pardonner et m'attendre indéfiniment et désormais j'étais seul. Célibataire. Elle m'avait quitté et tout était de ma faute. J'avais tout fait pour essayer de l'oublier, de passer à autre chose. Mais sachant que maintenant un petit être nous liait encore plus pour la vie, je savais que tourner la page sur notre amour, alors que je serais amener à la croiser souvent allait être très difficile. D'autant plus quand je sais que je l'aime toujours.

    Pour moi il m'étais impossible d'oublier la jeune femme. Quand vous savez que cette personne est votre âme soeur, la femme de votre vie, jamais vous ne voulez vous résoudre à abandonner et à la lâcher. Même quand vous savez que tout est perdu, que cette personne vous déteste, pire vous méprise. Vous n'êtes devenu plus qu'un inconnu pour elle et cela, je vous assure, c'est le pire. Quand je vois la façon dont me regarde Evan, je me dis que jamais elle ne me refera confiance. En même temps, je sais que je l'ai mérité. Je sais que je n'es été qu'un egoiste et je lui ai juste prouvé qu'elle ne pouvait pas compter sur moi. Et même si tout est perdu pour moi, même si récupérer Evan va relever du miracle, je veux encore y croire. Je veux lui montrer que je suis entrain de changer. Je veux encore croire à notre amour. Je veux qu'elle aussi y croit. Je la veux, elle. Elle, la femme de ma vie. Je me battrais pour elle. Parce que quand elle m'avait quitté, j'avais réalisé que je ne pouvais vivre loin d'elle plus longtemps. Que je ne pouvais vivre sans elle et sans notre fils.
    Et voilà qu'encore une fois, la destin nous avait remis sur le même chemin. Comme pour nous montrer que même si nous faisions tout pour nous éloigner l'un de l'autre, tôt ou tard nous nous retrouverions en face. Et puis maintenant il y avait Andréa, ce petit bout d 'homme qui allait être la cause de nos retrouvailles chaque week end, car je comptais prendre avec moi Andréa tous les week ends, pour m'occuper de lui, faire partie de sa vie, avoir mon fils avec moi tout simplement. Avec Evan, nous étions à nouveau tombés nez à nez alors que j'achetais un vêtement pour Andréa. Et à priori elle ne semblait pas croire le fait que je revienne à Berkeley définitivement. « Alors, tu es de retour à Berkeley ? Définitivement ? ». Je la regardais avant de lui répondre. Après tout, je ne pouvais pas la blâmer de ne pas me croire puisque ce n'était pas la première fois que je lui disais cela. mais c'était la première fois pour moi que j'y croyais vraiment et que je me donnais tous les moyens pour ne pas repartir dans deux, trois, cinq mois. « Oui. Enfin pas encore officiellement. Mais oui, je compte rester ici maintenant. Je veux voir mon fils grandir» . J'aurais voulu ajouter « Et te reconquérir » mais je me suis dit que ce n'était pas vraiment le bon moment à la vue de la façon dont me regardait Evan. J'avais l'impression que si elle pouvait me tuer avec ses yeux, elle le ferait bien volontiers ! « D'ailleurs, Andréa n'est pas avec toi ? ». J'aurais volontiers voulu voir mon fils, le prendre dans mes bras, voir si il avait mes yeux ou si il ressemblait plus à sa mère. Mais à priori, Evan semblait être seule.
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MessageSujet: Re: I'm still loving you - Evan I'm still loving you - Evan EmptyLun 20 Déc - 2:01

    Peut-on oublier la personne que l’on a pensé pendant des mois être son âme sœur ? Posez cette question à Evan et elle vous répondra que oui. Avant de se raviser, dès lors qu’elle retombera sur lui. Non, elle ne pouvait pas oublier tout ce qu’ils avaient vécu, et de toute façon si elle l’avait voulu, Andrea lui rappelait chaque jour que leur histoire avait été solide. A un moment. Un bref moment, quelques mois seulement, qui semblaient pourtant avoir duré des années. Et pourtant, la jeune femme aurait voulu passer à autre chose et ne plus avoir besoin de repenser à William. Depuis quand une fille aussi forte qu’elle n’arrivait pas à tourner la page ? Depuis qu’elle était tombée amoureuse, peut-être. Mais amoureuse ne voulait pas dire stupide. Elle était tombée une fois dans le panneau, une deuxième fois, mais elle avait décidé qu’il n’y aurait pas de troisième. Il avait loupé le coche, c’était trop tard pour rattraper le temps perdu. De leur relation il ne restait plus grand-chose, excepté peut-être la personne qui en quelques mois était devenue la plus importante à ses yeux : Andrea. Elle se découvrait chaque semaine des instincts maternels qu’elle n’aurait jusque là jamais soupçonné. Pour la première fois de sa vie, elle avait un autre intérêt dans sa vie que le sien : prendre soin de son fils, l’aimer, le protéger, l’élever. Elle n’aurait jamais imaginé pouvoir s’en sortir seule et pourtant depuis six mois c’était ce qu’elle faisait, s’occupant de lui, passant des nuits blanches lorsqu’il était malade et toutes ces choses qu’une mère était censée faire. Ainsi, elle qui avait passé toute sa grossesse dans l’optique que de toute façon William ne serait pas là, s’en était tenue au plan, élever seule un enfant, en ayant à peine 21 ans. Le fait de pouvoir compter sur ses amis les plus chers l’avait aussi beaucoup aidé, elle devait l’admettre. Mais ce n’était pas d’amis dont Andrea avait besoin, c’était d’un père. Un père qui semblait avoir lui aussi compris qu’à un moment ou à un autre il devrait prendre ses responsabilités. Mettre une fille enceinte, c’était une chose, assumer, c’en était une autre et jusque là, il avait surtout fui plus qu’autre chose.

    Si l’Epsilon désirait revenir dans la vie de leur fils, elle ne s’y opposerait pas. Elle l’avait toujours dit, et elle trouvait normal qu’il soit élevé par ses deux parents, fussent-ils séparés. Quoique ça lui en coûte de se séparer de lui ne serait-ce que quelques jours, elle ne protesterait pas, parce qu’après tout c’était bien tout ce qu’elle avait voulu, tout ce en quoi elle avait cru durant des mois. Mais il ne fallait pas voir là le signe qu’elle était prête à pardonner et à oublier. Certainement pas. Se rapprocher de son fils, elle l’acceptait, se rapprocher d’elle, c’était peine perdue. La jeune Callaway était rancunière, et il le savait parfaitement, du moins elle espérait qu’il le sache depuis tout ce temps. Evan trouva une réponse à la question qu’elle se posait. « Oui. Enfin pas encore officiellement. Mais oui, je compte rester ici maintenant. Je veux voir mon fils grandir.» Pas encore officiellement. Ben voyons. Combien de fois elle avait entendu ce discours. Il était comme un alcoolique qui s’obstinerait à garder une bouteille de vodka dans son bar en promettant de ne pas y toucher. Elle n’y croyait pas vraiment. La jeune femme se retint de sortir une remarque acide, mais jugeant qu’elle ne ferait qu’envenimer une situation déjà complexe et voulant éviter de se faire remarquer dans le magasin elle opta pour une réponse pas tout à fait sympathique, mais moins méchante. « Ah, oui, rester ici comme la fois précédente? Et celle encore avant ? Allez, cette fois-ci ça sera peut-être 2 mois, au lieu d’un, avec un peu de chance. Tu veux voir ton fils grandir ? Il serait temps, au bout de six mois. » Elle n’ajouta rien à cela. Elle ne voulait pas vraiment l’accabler de reproches mais le voir revenir ici comme une fleur après tout ce temps l’énervait. « D'ailleurs, Andréa n'est pas avec toi ? » Elle leva les yeux au ciel. « Si, si, il est là, tu ne le vois pas ? » Elle soupira. « Non, il n’est pas là, il est avec Liam au parc. » En réalité il était avec Catahleen, mais au moins elle serait fixée quant à ses intentions, même si elle doutait fortement qu’il sache qui était ce Liam en question. « Tu es venu lui acheter un cadeau ? »

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MessageSujet: Re: I'm still loving you - Evan I'm still loving you - Evan EmptyLun 20 Déc - 12:07

    I'm still loving you - Evan Images?q=tbn:ANd9GcSo0qIggp9wzFS3p4GgdwDa8W4EtNWL9fkvMSQ1ISffRo62tiL0tQ

    « Il a le charme du diable. Elle a la force des anges. »


    Apprendre que l'on va être père à même pas 21 ans a de quoi foutre la froisse à plus d'un. Et cela avai été mon cas. La fois où j'étais revenu à Berkeley dans l'espoir qu'Evan me pardonnerait, je ne m'étais pas imaginé que je la retrouverais enceinte jusqu'au yeux. Alors oui sur le coup, j'avais eu peur et j'avais paniqué. J'avais eu peur de ne pas être à la hauteur. Peur que ce rôle ne soit pas fait pour moi. Peur que cela brise ma carrière et mon rêve. Peur que ça ne gâche ma vie à jamais. Toutes sortes de pensées avaient traversé mon esprit, plus ou moins bonnes je vous l'avoue. Mais après avoir discuté avec Evan, j'avais compris que je ne voulais pas être le genre de mec à abandonner sa petite amie enceinte et surtout, même si ce petit bout n'était pas prévu dans mes plans, j'avais fini par m'attacher à lui. Le peu de temps que j'étais resté avec Evan alors qu'elle attendait notre fils, j'avais adoré la sensation de le sentir bouger dans son ventre, la main d'Evan posée sur la mienne. Lui caresser le ventre, parler au bébé, lui trouver un prénom, tout ça partagé avec Evan m’avait conforté dans l’idée que oui, je voulais cet enfant, notre enfant. Et puis, savoir qu'il s'agissait d'un petit garçon, de notre petit garçon, m'avait encore plus comblé de joie. Je me voyais déjà, lui apprenant le basketball, l'incitant à regarder des matchs à la télévision avec moi. Je me voyais aller le chercher à l'école, lui faire faire ses devoirs, toutes ces sortes de choses qu'un père est censé faire avec son enfant. Et puis, encore une fois j'étais reparti. Et j'avais manqué la naissance d'Andréa, chose que je ne me pardonnerais jamais. Mais cette fois-ci, même si c'était trop facile, j'avais une excuse d'être parti. J'avais l'excuse d'aimer Evan et mon fils. Mais ça, j'étais le seul à le comprendre. Parce que tout le monde ne connaissait pas l'envers du décor. Sauf moi.

    Je connaissais le caractère d'Evan et je savais pertinemment qu’elle ne me pardonnerait pas de sitôt de ne pas avoir été encore une fois présent et surtout d’avoir loupé la naissance d’Andréa. La jeune femme était très rancunière et ne donnait pas facilement de deuxième chance. Elle avait son caractère à elle et c’est ce qui m’avait fait craquer chez elle quand j’étais tombé amoureux d’elle. Elle sait ce qu’elle veut et quand elle a une idée derrière la tête, elle ne l’a pas ailleurs. Elle peut se montrer très froide quand elle veut aussi, ça je le sais puisqu’avant qu’on sorte ensemble, la jeune femme me détestait, pire elle me méprisait. Et puis nous avions eu ce devoir à faire ensemble et j’avais pu lui montrer une autre facette de moi que celle d’un célèbre chanteur arrogant, hypocrite et prétentieux. Parce que ce n’est pas ce que je suis. J’ai une image, j’en suis conscient, mais il y a deux William, le William célèbre et le William lamba, qui est désespérément amoureux de la mère de son fils.
    Donc en connaissant le caractère d’Evan, en la recroisant dans ce magasin, je ne m’étais pas attendu à de chaleureuses retrouvailles. Bien au contraire, j’étais même surpris qu’elle ne me gifle pas dès mes premières paroles. Mais je savais que je n’étais pas au bout de mes peines. Evan était très forte pour toucher là au ça fait mal, rien qu’avec des mots. Et vu la façon dont elle pensait que je l’avais abandonné, j’allais en prendre pour mon grade. « Ah, oui, rester ici comme la fois précédente? Et celle encore avant ? Allez, cette fois-ci ça sera peut-être 2 mois, au lieu d’un, avec un peu de chance. Tu veux voir ton fils grandir ? Il serait temps, au bout de six mois. ». Bam. Et voilà, qu'est-ce que je vous disais. Mais je ne lui en voulais pas, je ne pouvais pas lui en vouloir. Si j'avais été à sa place, je réagirais de la même manière. « Je sais que tu ne me crois pas. Et si j'étais à ta place, moi non plus je ne me croirais pas. Alors, s'il te plait, dans deux semaines, le vendredi soir, allume ta télé, et tu verras que cette fois-ci c'est pour de bon ». Je fis une pause avant d'enchainer. Je voulais répondre à sa remarque sur mon absence de la vie d'Andréa ces six derniers mois, je voulais qu'elle sache, même si encore une fois, elle n'allait pas me croire.« Quand tu attendais Andréa et que je t'ai promis que désormais je serais présent pour toi et notre fils, j'étais sincère. Et je le suis toujours. Seulement on coupe avec les ponts avec ce milieu du jour au lendemain ! J'avais des contrats pas encore terminé, je ne pouvais pas me permettre de tout abandonner comme ça. Alors oui je suis reparti et je vous ai abandonné, encore une fois. Mais c'était pour en finir avec tout ça et pouvoir être entièrement à vous, à Andréa pour de bon. Je ne regrette pas d'avoir pratiqué ma passion. Je regrette seulement de ne pas avoir su concilier ma vie professionnel avec ma vie privée ». Je la regardais, ne relevant pas et surtout ne répondant pas à sa remarque sarcastique qui avait suivi ma question, certes idiote. Tout ce que je retins était que mon fils était avec un autre homme que son père. Evan aurait-elle définitivement tourné la page avec quelqu'un d'autre ? Non, je ne pouvais pas le croire. La question me brûlait les lèvres et ma conscience me jurait qu'il fallait que je me taise. Mais c'était plus fort que moi. « Qui est Liam ? ». Ton nouvel amant ? No, tais-toi William, tais-toi. « Tu es venu lui acheter un cadeau ? ». Pendant quelques instants, tellement pris dans mes souvenirs et ma discussion avec Evan, j'avais oublié qu'on était dans un magasin de vêtements pour bébé et que j'étais venu là dans l'intention d'acheter un petit quelque chose à Andréa. Je baissais la tête vers l'article que je tenais entre les mains avant de faire un micro sourire à Evan. « Oui, enfin c'est pas grand chose. Je voulais lui trouver un petit truc en plus que son cadeau de Noël ». Cadeau de Noël que je n'avais toujours pas trouvé, mais ça, ce n'était pas mon premier problème pour l'instant.
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MessageSujet: Re: I'm still loving you - Evan I'm still loving you - Evan EmptyLun 20 Déc - 15:27

    L’éternel choix entre la facilité et la responsabilité. Etre lâche ou aller jusqu’au bout de ce que l’on veut, même si ça doit être compliqué de l’obtenir. Evan faisait partie de la deuxième catégorie, de ces personnes qui ne lâchent jamais rien et préfèreront toujours, ou presque, la voie la plus compliquée mais qui en éprouveront aussi un grand sentiment de contentement. Elle avait réalisé de nombreuses choses à Berkeley, dont elle était fière, mais la plus belle resterait sans aucun doute Andrea. La chair de sa chair et sa raison de vivre à l’heure actuelle. Avec ou sans William. Avec, évidemment, serait la meilleure option, pour l’intérêt du bébé. Elle ne supporterait pas que celui-ci se sente abandonné par l’un de ses deux parents. La jeune femme avait déjà connu trop de problèmes avec sa famille pour avoir envie de faire vivre la même chose à son fils. Aussi, même si cela lui en coûtait beaucoup, elle était prête à faire quelques efforts avec l’Epsilon, à commencer par se montrer un peu moins désagréable que maintenant, ce qui n’était pas chose facile. Très méfiante à la base, elle n’accordait sa confiance qu’à très peu de personnes, car elle s’était bien trop fait avoir par le passé, et ne voulait pas courir le risque que cela se reproduise. Pourtant avec William, même si ça avait pris du temps, elle avait réussi pour une fois à mettre de côté sa méfiance naturelle, et lorsque l’on voyait comment cela s’était terminé, on pouvait aisément comprendre pourquoi la jeune femme était très peu encline à lui accorder à nouveau. Il avait réussi à l’apprivoiser, comme peu de gens avaient réussi jusque là, mais il avait définitivement perdu sa confiance en repartant en promotion. L’éternel dilemme. Carrière ou amour. Et pour William le choix restait toujours le même, laissant une Evan en plein désarroi, complètement désemparée face à ses abandons.

    Tout le monde n’était pas prêt à sacrifier son avenir pour une seule et même personne et pourtant, elle, elle en aurait été capable. Elle avait un tas défauts mais avait toujours eu le mérite d’être une personne entière. Et voilà que William refaisait son apparition, comme si de rien n’était, comme s’il ne lui avait pas brisé le cœur maintes et maintes fois. Et elle restait telle une gamine devant un mirage, se demandant s’il fallait y croire. Sa tête lui criait que non, son cœur lui criait de ne pas écouter sa tête, elle était prise dans un chaos d’émotions dont elle n’arrivait pas à se sortir. Et pourtant, elle restait exactement la même, personne, pas même lui, ne pouvait se douter de toute la confusion qui régnait chez elle. Et les paroles de son ex petit-ami n’arrangèrent absolument rien à ce désordre. « Je sais que tu ne me crois pas. Et si j'étais à ta place, moi non plus je ne me croirais pas. Alors, s'il te plait, dans deux semaines, le vendredi soir, allume ta télé, et tu verras que cette fois-ci c'est pour de bon. Quand tu attendais Andréa et que je t'ai promis que désormais je serais présent pour toi et notre fils, j'étais sincère. Et je le suis toujours. Seulement on coupe avec les ponts avec ce milieu du jour au lendemain ! J'avais des contrats pas encore terminé, je ne pouvais pas me permettre de tout abandonner comme ça. Alors oui je suis reparti et je vous ai abandonné, encore une fois. Mais c'était pour en finir avec tout ça et pouvoir être entièrement à vous, à Andréa pour de bon. Je ne regrette pas d'avoir pratiqué ma passion. Je regrette seulement de ne pas avoir su concilier ma vie professionnel avec ma vie privée ». Elle l’écouta, attentive, ne pouvant s’empêcher de commenter dans sa tête ce qu’il lui disait. Lorsqu’il l’eût fini, elle l’observa, de son air toujours aussi impassible avant d’enfin se décider à lui répondre. « Non je ne te crois pas William. Tu ne peux pas me demander de te croire sur parole pour la troisième fois, après m’être faite avoir déjà deux fois. Et que tu le prouves en l’annonçant à la télé n’y changerait rien, je n’ai plus aucune confiance en toi. Tu étais peut-être sincère mais tu n’as pas été là ! Quand j’avais besoin de toi tu n’étais pas là, et toutes tes belles paroles ne changeront rien au passé, tu nous as abandonné, une fois de plus, tu as encore choisi ta carrière avant moi, et avant Andrea. On ne peut rien y faire, ça sera toujours ainsi, tu la feras toujours passer avant nous. Et ne me dis pas que c’était pour être avec nous que tu as fait tout ça ! Tu n’es qu’un égoïste William, tu l’as fait parce que c’était ce que tu voulais, pas pour pouvoir être avec nous, aie au moins l’honnêteté de l’admettre ! ». Elle se tût, surprise de voir qu’elle s’était mise à crier dans le magasin. Tout le monde l’observait, se demandait d’où pouvait bien débarquer une folle comme elle et surtout pourquoi elle s’en prenait à l’Epsilon. Elle tenta de se calmer, avec difficulté toutefois. « Qui est Liam ? » Quelques minutes auparavant elle aurait été ravie d’entendre cette question, mais maintenant qu’elle était sortie de ses gonds, la question ne fit que l’agacer davantage. « Peu importe qui est Liam, ce n’est pas le problème. » Une réponse assez évasive, aussi évasive que n’était sa relation avec lui, en fait. Elle aurait voulu pouvoir classer sa relation avec lui dans une case prédéfinie mais ça ne marchait pas ainsi. Ils n’étaient ni amis, ni amants, ni trop ambigüe, ni trop clair, ils étaient au milieu de quelque chose, une sorte d’équilibre précaire qui finirait bien par pencher d’un côté un jour ou l’autre. Le sourire timide que lui adressa William eut pour réponse un regard plein de mépris. « Oui, enfin c'est pas grand chose. Je voulais lui trouver un petit truc en plus que son cadeau de Noël ». Elle soupira, fermant les yeux quelques secondes. Il semblait vraiment vouloir bien faire, ne serait-ce qu’en lui faisant un cadeau, et si elle voulait que son fils ait une chance de connaître son père, elle devrait lui laisser la possibilité de le faire. Son ton s’était légèrement adouci lorsqu’elle lui répondit. « Ah. C’est…gentil, de ta part. »
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MessageSujet: Re: I'm still loving you - Evan I'm still loving you - Evan EmptyLun 20 Déc - 18:06

    I'm still loving you - Evan Images?q=tbn:ANd9GcSo0qIggp9wzFS3p4GgdwDa8W4EtNWL9fkvMSQ1ISffRo62tiL0tQ

    « Il a le charme du diable. Elle a la force des anges. »


    Combien de fois mon cœur avait balancé entre l’amour et la passion. Combien de fois je m’étais dit que je faisais la plus grosse erreur de ma vie. Mais combien de fois je l’ai répété cette erreur. Combien de fois je n’ai pas su concilier ma vie privée avec ma vie professionnelle. Combien de fois ai-je déçu mon entourage. Par mes absences, mes promesses et j’en passe. Pourtant, pour moi la famille et les amis ont toujours énormément compté. C’est toujours pour eux que je reviens car si cela ne tenait qu’à moi et si j’étais seul, cela aurait fait longtemps que j’aurais véritablement déserté Berkeley, les Etats-Unis, pour voyager à travers le monde et ne pas avoir de point d’attache. Mais c’est impossible pour moi. J’ai toujours besoin de revenir ici, pour y retrouver les personnes qui me sont chères à mon cœur et sans lesquelles je ne saurais vivre. Comme Evan par exemple. Et Andréa désormais. Petit être qui me donne envie de me battre et de rester à Berkeley. Il est mon fils, et je crois que je serais capable de faire n’importe quoi pour lui. Même si souvent, j’ai l’impression qu’il ne mérite pas un père qui préfère sa liberté à l’amour. Mais ce n’est pas de ma faute, je suis comme ça. J’ai toujours eu le désir d’évasion, de liberté, de voyages. Depuis que je suis tout petit. Et c’est plus fort que moi, ma passion, c’est ma liberté. Et pour moi, renoncer à ma liberté est un énorme sacrifice et une énorme preuve que je suis prêt à changer. Car c’est ce que je fais pour mon fils, je renonce à ma liberté pour être avec lui. Mais je sais que lui m’offrira une autre forme de liberté, pas celle dont j’ai l’habitude certes, mais une liberté tout aussi belle. Si seulement Evan pouvait essayer de me comprendre et de me pardonner. Encore une fois. Mais cela n’allait pas être une mince affaire et je préférais croire au Père Noël plutôt que de croire qu’elle allait savoir encore une fois me pardonner. Il allait falloir que je m’arme de patience et de bonne volonté pour qu’elle puisse au moins croire que j’étais définitivement de retour. Après me pardonner et me faire confiance à nouveau, ça je n’en avais plus vraiment l’espoir. Mais je ne pouvais pas et n’avait pas le droit de la blâmer. Je l’avais tellement déçu que c’était tout ce que je méritais. J’étais le seul fautif et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même.
    Mais quand vous savez que la personne qui vous déteste est la personne faite pour vous, votre âme sœur, la mère de vos enfants, il est difficile de renoncer et d’abandonner. J’en étais incapable d’abandonner. J’avais enfin réalisé que la seule personne qui saurait me rendre heureux à jamais était Evan et il était impossible pour moi et mon cœur de renoncer à elle et de l’oublier. De toute façon je ne pouvais pas l’oublier. L’espace de quelques mois, de courts mois, nous avions vécu tellement de choses fortes qu’il m’était impossible de faire une croix dessus et d’oublier tout ça. Je ne le voulais pas. Je ne voulais pas oublier à quel point nous avions été liés et à quel point nous comptions l’un pour l’autre. Avant que je ne foute tout en l’air, comme d’habitude. Je ne sais faire que ça de toute manière, décevoir les gens. Et savoir qu’Evan me déteste désormais me brise le cœur. J’ai peur qu’elle ait quelqu’un d’autre et qu’elle ait définitivement oublié notre couple. Si cela devait arriver, je ne sais pas comment je réagirais. Si Andréa n’était pas là, je serais sans doute reparti illico presto pour d’autres tournages et noyer ma tristesse et mon cœur brisé dans le travail mais maintenant il y a avait ce petit bout d’homme qui nous liait à jamais, Evan et moi et même si je le voulais, désormais il m’était impossible de repartir nulle part. Parce que mon fils comptait plus que tout pour moi désormais, même si j’avais mis du temps à me l’admettre et à clarifier les choses. J’étais père désormais et ce rôle prenait la première place pour moi. Les décisions que j’allais prendre maintenant n’allaient plus seulement influencer ma vie, mais la vie de mon fils aussi et ça, plus jamais je ne l’oublierais. Qu’Evan de veuille plus de moi, d’accord, mais maintenant j’avais Andréa et je comptais essayais d’être un bon père à défaut d’être un petit ami exécrable.
    Ma sincérité n‘avait pas l’air d’émouvoir pour le moins du monde Evan. Je comprenais tout à fait qu’elle ne veuille plus me croire. Je ne savais plus quoi faire ni quoi lui dire pour qu’elle change d’avis à mon sujet. Enfin si, je savais que la patience et de rester présent allaient surement jouer en ma faveur au bout d’un moment, mais malheureusement pour moi, la patience n’était pas ma première qualité. Mais j’étais tellement prêt à tout pour Evan et pour la reconquérir que s’il fallait que j’attende des mois voir des années pour qu’elle veuille bien essayer de changer d’avis à mon sujet alors je le ferais. « Non je ne te crois pas William. Tu ne peux pas me demander de te croire sur parole pour la troisième fois, après m’être faite avoir déjà deux fois. Et que tu le prouves en l’annonçant à la télé n’y changerait rien, je n’ai plus aucune confiance en toi. Tu étais peut-être sincère mais tu n’as pas été là ! Quand j’avais besoin de toi tu n’étais pas là, et toutes tes belles paroles ne changeront rien au passé, tu nous as abandonné, une fois de plus, tu as encore choisi ta carrière avant moi, et avant Andrea. On ne peut rien y faire, ça sera toujours ainsi, tu la feras toujours passer avant nous. Et ne me dis pas que c’était pour être avec nous que tu as fait tout ça ! Tu n’es qu’un égoïste William, tu l’as fait parce que c’était ce que tu voulais, pas pour pouvoir être avec nous, aie au moins l’honnêteté de l’admettre ! ». Elle venait de se mettre à crier, pas bon signe pour moi. Les gens nous regardaient et je m’approchais d’elle pour chuchoter et essayer de calmer la situation. « Calmes-toi Evan, tout le monde nous regarde là ». Je vis qu’elle jeta un coup d’œil autour d’elle et sembla soupirer. Je n’avais pas perdu une miette de tout ce qu’elle m’avait dit et je devais bien avouer que moi aussi j’avais envie de m’énerver. Mais j’essayais de lui répondre en chuchotant. « Si c’était vraiment ce que je voulais, tu crois que je serais là devant toi, à essayer de m’excuser. Non, j’aurais accepté toutes les nouvelles propositions de films qu’on vient de me faire, ça m’aurait épargné de me mettre à dos mon producteur et mon manager. Si j’étais qu’un égoiste comme tu dis, tu crois que j’en aurais eu quelque chose à foutre de toi, de mon fils ? Non, j’en aurais rien eu à foutre et j’aurais fait comme si vous n’existiez pas, le seul problème c’est que ce n’est pas vrai et je n’y arrive pas ! Je n’en ai pas rien à foutre de toi, je n’en ai pas rien à foutre d’Andréa et j’ai mal là …». Je plaçais ma main sur mon cœur. « … d’avoir raté sa naissance et d’être un père si déplorable. Des fois je me demande si ça ne serait pas mieux qu’il vive sans moi, qu’il vive avec un autre père qui le mériterait plus. Mais de toute façon, à quoi ça sert que je te dise tout ça, comme tu dis mes belles paroles n’y changeront plus rien ». Pourtant, j’aurais tellement voulu qu’elles changent quelque chose. J’aurais tellement voulu qu’Evan croit en moi et en notre amour. Mais tout était fini désormais et j’avais l’impression que tout ce qu’il me restait à faire était de tourner la page, une bonne fois pour toutes. « Peu importe qui est Liam, ce n’est pas le problème ». Pour moi c’était un peu un problème. Qui était-il pour Evan ou pour mon fils ? Enfin, Evan semblait déjà bien assez énervée comme ça alors je préférais me taire plutôt que d’ajouter autre chose qui ferait sortir de la jeune femme de ses gonds. Elle changeait de conversation. Je reconnaissais Evan en mille là. Pour éviter de trop s’énerver, elle détournait la conversation et sembla pendant quelques secondes s’être adoucie. « Ah. C’est…gentil, de ta part ». Enfin, à mon avis ce n’était qu’une impression. « Je ne fais pas ça pour être gentil, je fais ça parce que ça me fait plaisir et que maintenant tu pourras compter sur moi pour subvenir aux besoins d’Andréa ». Je ne savais pas si dire ça allait jouer en ma faveur ou énerver encore plus la jeune femme. De toute façon, quoique je dise, je n’étais pas à l’abri d’une gifle qui me semblait imminente.

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