the great escape
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❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞

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MessageSujet: ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ EmptyVen 2 Mar - 12:01

we’d keep all our promise, be us against the world. In another life, I would make you stay so I don't have to say you were the one that got away


« Maman ? Oui, je suis à l'hôpital là. Il y a eu une fusillade à la faculté.. (…) Non je n'ai rien mais Eirik est en chirurgie là. (…) Une balle dans le bas du ventre (…) Non, ne viens pas maman, papa doit dormir et Anaïs n'a pas besoin de passer une partie de la nuit à l'hôpital. (…) Non, je n'ai rien de grave maman. Un médecin va m'examiner dans cinq minutes parce que j'ai reçu un coup sur le crâne, rien de grave. (…) Arrête de pleurer maman, par pitié arrête. Il faut que j'appelle les parents d'Eirik pour leur dire que leur deux enfants sont entrain de se faire opérer... (…) Moi aussi je t'aime maman. Je te rappelle plus tard maman, bisous » Je raccrochais et posais mon portable dans mon sac. Je déambulais dans les couloirs de l'hôpital, robe pleine de sang, à moitié arrachée. Je marchais, je tournais en rond dans la salle d'attente des urgences de la ville. Un bain de sang, voilà ce qu'avait été cette putain de soirée de la saint valentin. Une soirée entre amoureux, une soirée qui avait bien débuté pour être quelque peu étrange puisque James avait refait surface. Je ne savais pas où il était, ce qu'il faisait et je m'en fichais pas mal. Ce qui comptait le plus était Eirik, mon Eirik qui était dans une salle d'opération et qui avait perdu connaissance sous mes yeux. Je venais de sortir d'un événement plus que bouleversant et voilà qu'un nouveau venait croiser mon chemin alors que j'en avais vraiment pas besoin. Tout le monde était touchée par ce drame, il y avait de nombreux blessés, quelques décès, des personnes que je connaissais, d'autres bien moins. Un monde était bouleversé en quelques minutes, en quelques coups de feu. « Mademoiselle Chanel-Stinson, il faudrait que je vous examine, pour votre tête » J'acquiesçais et suivais le jeune docteur qui était devant moi. J'étais pieds nus dans un hôpital, à moitié nue et pleine de sang. Je ressemblais à un monstre et mes boucles blondes ressemblaient plus à une permanente mal faite sur cheveux rougeâtres qu'autre chose. Après un petit quart d'heure d'examen, je quitta la salle d'examen et on me redirigea vers la chambre dans laquelle Eirik devrait arriver d'une minute à l'autre, ou plutôt d'une heure à l'autre. J'avais demandé à Arizona, ma grand sœur, de venir me ramener de quoi m'habiller mais aussi me chausser et me laver. J'étais pleine de sang. Il y avait mon sang, celui de mon petit ami et celui du professeur qui nous avait aidé pendant ces minutes, pendant ce temps qui m'avait semblé interminable. Je tournais en rond dans la chambre qui allait bientôt accueillir Eirik, et quelqu'un d'autre vu qu'il y avait deux lits. Je me souvenais encore de ma première année en médecine à Berkeley, mon stage à l'hôpital le jour de la saint valentin. Ce jour était réputé pour remplir les hôpitaux. Entre ceux qui faisaient brûler leur repas et leur main au passage, ceux qui s'accrochaient en voiture pour rentrer voir leurs dulcinées, ceux qui se retrouvaient dans de drôles d'états pour avoir pratiqués de drôles de jeu sexuel. J'attrapai mon portable, envoya le numéro de la chambre à Arizona puis je pris le portable de mon petit ami et chercha le numéro de sa mère. Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries et des mots en norvégien. « Mme Pedersen, c'est Payson, la petite amie de votre fils. Je vous appelle parce que... il y a eu une fusillade à la faculté. Viktoria est déjà sortie de la salle d'opération mais Eirik y est encore... (…) Une balle dans le bas ventre (…) Je leur dirai que vous prenez le premier avion dès que je les vois. Au revoir madame Peders.. » Se faire raccrocher au nez par sa belle mère, ça n'a pas de prix. Le plus grand de la famille n'avait sûrement pas eu le temps d'appeler avec tout le raffut qu'il y avait eu ici. Je vis la porte s'ouvrir et ma sœur apparut dans le cadran de la porte. Je la pris dans mes bras et éclata en sanglot. J'étais seule au milieu d'un champ de bataille et je commençais largement à regretter d'être sortie ce soir. Arizona ne pouvait pas rester longtemps, elle était avocate commise d'office et on venait de l'appeler. J'attrapai mon sac d'affaires et me dirigea vers la douche. Ma tête me faisait mal et le contact du savon sur ma plaie n'était franchement pas agréable mais je ne voulais pas rester avec ces cheveux rosâtres bien longtemps. Plus je laissais couler l'eau sur moi, plus elle devenait claire. Je me sentais quelque peu mieux, ce n'était pas folichon puisque j'étais toujours seule et je devais aller voir Viktoria mais aussi Callum et tenter de retrouver ce merveilleux professeur qui nous avait aidé à ses risques et périls. Je ne savais même pas si nos agresseurs étaient vivants ou morts. Peut être un blessé par balle parce qu'il devait être neutralisé, je n'en savais rien et n'étais même pas sûre de vouloir le savoir. Je sortis de la chambre et commença à marcher le long des chambres. Mes yeux lisaient les noms présents sur les portes. J'avançais doucement, pour ne rien louper et arrivant à la dernière chambre, je fus soulagée de voir écris Pedersen. Frappant à la porte, je poussa cette dernière et souris en voyant la jeune norvégienne. Elle était plus que fatiguée, je pouvais le lire dans son regard mais elle comprit rapidement que si j'étais là, ce n'était pas pour rien. M'avançant vers elle, je posa mes fesses sur la chaise et lui pris la main « Eirik est en salle d'opération pour le moment. Il a pris une balle dans le bas du ventre mais il va bien, je te le promets. Tes parents prennent le premier avion... mais il faut que tu te reposes avant. » Son temps était encore plus pâle que d'habitude et la jeune femme ne rechigna pas. Un léger merci s'échappa de ses fines lèvres et elle se rendormit plus ou moins aussi vite. Je sortis de la chambre et en sortant, je faillis rentrer dans un infirmier. J'étais prête à pester mais j'attrapai le jeune homme en face de moi pour lui faire un câlin. C'était Callum et il n'avait rien, dieu merci. Il devait sûrement savoir pour son meilleur ami et je n'étais pas trois fois sûre que travailler en ce moment était une chose à faire. « Tu ne devrais pas travailler après tout cela... Tu étais à la faculté encore au moment du drame ? » Le jeune homme m'expliqua rapidement qu'il avait vu une jeune femme se faire tirer dedans sous ses propres yeux et qu'il avait un peu de mal mais on avait besoin de lui. Je ne savais pas comment il faisait pour être si courageux, je n'aurai jamais pu supporter autant et travailler. Il avait cette force que je n'avais pas et que je n'aurais jamais. Après un petit tour par la chambre de la jumelle d'Eirik, le jeune brun se dirigea vers la chambre trente deux et m'indiqua que la personne qui aurait l'autre lit était une certaine Juno Valentyne-Hale, aussi blessée par balle. Passant la porte, je fus surprise de voir déjà un lit occupée par une belle brune inconnue au bataillon. Son visage me disait quelque chose, je l'avais déjà vu, surement une amie à Eirik mais je n'en savais guère plus. « Je me présente parce qu'on va malheureusement devoir passer pas mal de temps ensemble... Enfin, pas que je ne veux pas de vous mais j'aurais préféré ne jamais à venir ici... Enfin bref, je m'appelle Payson et vous c'est Juno ? Ne vous fatiguez pas trop à répondre, il faut vous reposer après un tel événement et une telle opération » Je n'avais plus qu'à espérer qu'elle n'avait pas soif ou faim parce qu'il était tout simplement hors de question qu'elle boive ou mange pour le moment. Le produit anesthésiant était encore dans son corps et aussi difficile que ce soit, c'était les règles. Je n'eus pas le temps d'entendre une réponse que la porte s'ouvra pour amener Eirik juste à côté. Il était là, éveillé, vivant, complètement dans le zig mais tout de même. J'étais heureuse de la voir, même si je savais qu'il avait mal et que la morphine devait l'aider à ne pas souffrir le martyre, comme la jeune brune d'ailleurs. Je déposa un baiser sur le front d'Eirik et attendis quelques secondes avant de dire « Tu m'as fait peur... J'ai cru que... Ne me refais plus jamais ça, même si ce n'est pas de ta faute, je sais bien. Tu n'es pas seul dans la chambre, ça ne te gène pas ? » Je m'enleva du champ de vision de mon petit ami et regarda la jeune brune « Je ne vais pas vous virer, ne vous inquiétez pas pour ça, je ne suis pas comme cela » Non, pas du tout mais si Eirik voulait être seul, je ferai mon maximum pour que ce soit le cas. Personne ne pourrait m'arrêter, ça c'était sûre.
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MessageSujet: Re: ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ EmptyVen 2 Mar - 21:43

      ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ 1145385657
      Now we are safe together, right ?
      J’aurais préféré pour toi juste inverser le cour des choses ; j’aurais aimé, et toi une main tendue, une rose. J’aurais aimé de toi la certitude d’un geste, simplement quand ça n’va pas ne pas se fuir comme la peste...Ils en étaient déboussolés de voir que l’on tenait quand même et nous les premiers étonnés de récolter ce que l'on sème, ce que l’on s’aime...J’aurais préféré ma foi éviter nos sombres démences, et maintes maintes fois oublier d’partir en vacances, en vacances de toi et comme l’amitié nous rattrape, nous rattrape à chaque fois autant tenir quand ça dérape...payson & eirik & maxence &juno.

◂Nom de dieu…Ce n’était pourtant pas le genre de Juno de jurer. Bien qu’elle ne soit pas croyante, elle préférait ne pas jouer avec ces choses là. Sait-on jamais…En tout cas, elle n’aurait jamais imaginé, ne serait-ce qu’une seconde, que cette foutue soirée de Saint Valentin se terminerait ainsi. L’idée du bal était pourtant excellente, et avait remporté un franc succès auprès des étudiants et membres du personnel de Berkeley ! Jusqu’à ce qu’une poignée de fous furieux ne se pointent et ne fassent la loi en plein balle, tirant à vue, impliquant ainsi un nombre impressionnant de blessés et de morts pour cette soirée qui aurait dû être fantastique. Juno n’avait aucun mal à se souvenir des détails, justement. Elle qui aurait préféré que le choc ne lui fasse tout oublier, elle avait en mémoire chaque seconde passée depuis le moment où elle avait posé un pied à l’intérieur de la salle de bal jusqu’au moment où la balle avait transpercé sa chair. En vérité, cette soirée aurait dû être placée sous le signe des retrouvailles avec une très ancienne amie, que la brunette avait connue par le biais du web. C’est « bien connu », le hacker que Juno était avait une fâcheuse tendance à utiliser pour tout et rien ses outils informatiques habituels, allant jusqu’à en favoriser l’emploi pour rencontrer des gens plus facilement…Elle n’était pourtant pas timide pour trois sous, et possédait déjà bon nombre d’amis au sein de Berkeley, sûrement grâce à sa folie. Mais l’informatique avait une place très importance dans sa vie. Ce n’était pas faute de se le voir reprocher souvent par Randy, son âme sœur, qui malheureusement n’avait pas pu être présent pour cette foutue soirée…Et qui n’était donc pas au courant de la blessure de Juno. Une balle sur le flanc droit, qui avait manqué de transpercer plusieurs organes et lui avait valut plusieurs heures sur le billard, dans l’un des blocs opératoires de l’hôpital où la plupart des blessés avaient été transportés. La douleur était très difficilement supportable et pourtant la brunette ne s’était pas plainte une seule fois. Elle avait parfaitement compris le fait que la plupart des chirurgiens et infirmières soient sur le pied de guerre et ne prenne guère de précaution en ramenant son lit dans la chambre lui ayant été attribuée dès son arrivée entre ces murs. Elle patienta même sans piper mot alors que sa famille n’avait pas été prévenue et qu’elle était donc seule pour « affronter » la chose. Ce qu’elle gardait à l’esprit c’est qu’il y avait bien pire qu’elle. Certains pleuraient actuellement la mort de l’un de leur proche, ou n’avaient pas de nouvelles de ceux ayant été admis au bloc un peu plus tôt. Il fallait savoir relativiser…Quant à sa solitude, celle-ci ne dura pas puisqu’une charmante blonde lui fit bientôt face, se présentant rapidement à elle tout en lui accordant la possibilité de ne pas lui répondre si la chose l’épuisait trop. C’était bien mal connaître Juno ! D’ici quelques minutes, elle allait tout faire pour se lever et aller elle-même chercher de quoi manger et boire. Ne jamais oublier à quel point elle pouvait être têtue dans son genre…Et ce n’était pas une balle dans le flanc qui allait l’empêcher de répondre, qui plus est.

« Je m’appelle effectivement Juno, vous avez vu juste. Enchantée, malgré les circonstances ! » La voix de la brunette était douce, chargée d’un sourire profondément sincère afin de ne surtout pas paniquer cette fameuse Payson. Son sourire s’élargit d’ailleurs en rire dès qu’elle vit qui était son voisin de chambrée. Pour sûr, le destin joue parfois de drôles de tours ! Juno n’aurait pas pu imaginer meilleure compagnie, à vrai dire, que celle de son meilleur ami. Évidemment, cela n’allait pas empêcher la brunette de s’inquiéter étant donné qu’elle considérait Eirik un peu comme son frère, mais il n’empêche qu’ils étaient plutôt bien tombés. Malgré le fait qu’ils soient dans un hôpital, tous deux victimes de cette fusillade et relativement diminué par cet état de fait, Juno était ravie. Ne pas oublier non plus que la brunette était folle dans son genre et que même dans la pire situation, elle serait capable de trouver du positif…Faire l’autruche, vous connaissez ? Presque une seconde nature chez elle ! « Je le connais bien celui-là, n’ayez crainte. Mais si tu veux que je trouve une autre chambre Ririk, tu claques d’un doigt et je disparais, je crois que tu me connais suffisamment pour m’en croire capable… » Que Payson n’éprouve surtout aucune inquiétude, elle n’avait pas à craindre la moindre concurrence avec Juno…La brunette était bien trop en symbiose avec Randy pour envisager de le tromper d’une quelconque façon, et ce bien qu’elle ait eu, autrefois, une réputation de demoiselle aux mœurs légers. Seulement voilà, elle n’eut pas la présence d’esprit de le signifier d’entrée de jeu…Juno avait l’esprit braqué sur ce qui s’était passé et le moment atroce qu’elle venait de passer, à ceci près que Sashenka avait été envoyée dans une autre chambre, était soignée par un autre médecin et que par conséquent, dans l’histoire, la brunette était toute seule. Ce fut sans doute pourquoi elle eut plutôt la « présence d’esprit » de s’asseoir sur son lit, sans chercher à se lever, ayant sûrement comme but final de chercher un médecin en vue d’avoir des nouvelles. Chaque chose en son temps, et elle comptait y aller par étape. Folle, oui…Complètement imprudente, non.

Pendant plusieurs secondes, Juno fixa tour à tour et Eirik, et Payson. Quelque part, elle était rassurée de ne pas avoir été envoyée avec n’importe qui, même si elle risquait de ne pas être de tout repos pour ce bon Eirik, blessé également. Sans oublier Payson, dont l’inquiétude se lisait aisément sur ses traits. « Comment tu te sens, Ririk, au fait ? Pas très délicats ces médecins, hum ? Enfin tu es entre de bonnes mains visiblement… » Il n’y avait aucune ironie dans ses propos. Juno était vraiment soulagée et ne pouvait s’empêcher de le signifier. Être égoïste ne faisait pas exactement partie de son tempérament, après tout…
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MessageSujet: Re: ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ EmptySam 3 Mar - 16:43

Ouvrir un œil, puis l'autre, essayait de se rappeler ce que l'on fait ici, dans ce lit d'hôpital. Tout était flou, confus, avec comme vague impression qu'un tractopelle était passé sur le corps. Puis, peu à peu, secondes après secondes des bribes de souvenirs lui revinrent peu à peu. Le bal. Les coups de feu. Les cris. La douleur. Le sang. Payson. Le professeur. Est-ce qu'ils allaient bien ?! Il fallait qu'il voit Sullivan. Qu'il demande de leur nouvelle. Savoir comment se portaient Vik, Juno et Callum. Pour les avoir entraperçu, il savait que les trois se trouvaient là-bas à un moment où l'autre de la soirée, il ne fallait plus qu'espérait qu'ils n'aient pas été touché, ou pire encore qu'ils ne soient pas morts. Surtout pas eux. Les secondes passaient et l'inquiétude grandissait, il pouvait presque sentir son cœur battre la chamade. Tout était flou, si flou... Il avait du mal à réfléchir, à tout éclaircir, ou même à rester éveillé. Il a avait cette sensation désagréable que tout tournait autour de lui, d'être comme dans un rêve -ou un cauchemar-, d'être sur un lit rempli de coton... Au fond, c'était sûrement un des effets de anesthésie, de tout ce sang qu'il avait perdu, un contre-coup de l'opération, ajouté sûrement à la morphine... Tout cela avait plus ou moins raison de lui.

Avant de partir, et d'être emmené dans une chambre, Sullivan vint prendre de ses nouvelles, lui confirma que sa sœur était vivante, et que Callum était en parfaite mais qu'ils étaient débordés, que Payson pourrait lui en dire plus sur la situation... et le voilà parti direct dans ce qui serait sa chambre pour les jours à venir. Lorsqu'il arriva, il eut la joie, l'immense surprise de voir que sa blondinette était là et l'attendait, et que mis à part le choc qu'elle avait dû subir, était en bonne santé, en tout cas en meilleure santé que lui... et sa compagne de chambrée ne serait personne d'autre sur celle qu'il considérait comme sa meilleure amie: Juno. Si lui était encore les trois-quart dans les vapes, la gamma quant à elle semblait totalement réveillée, et comme à son habitude débordant de plein d'énergie et de bonne humeur. Dur, dur, la différence entre les deux. Le sampi écouta ce que sa petie amie lui disait et fit une légère grimace. Doucement, il articula T'inquiètes pas, me faire tirer c'est pas trop mon truc, j'éviterai ça dorénavant. Il se tut quelques secondes avant de répondre Hey Juno ! Bien sûr que tu peux rester ici, j'vais pas te chasser quand même... du moment que t'acceptes, que Payson reste. c'était une petite blague, pas très drôle, mais il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Pour l'instant, il refusait que sa petite amie reparte, il voulait rester avec elle. Près d'elle, ne plus être séparé. Il prit doucement de la main gauche, celle de sa chère tendre avant de reporter plu ou moins son attention sur la gamma. Il avait toujours cet impression d'être lourd, d'avoir envie de dormir, mais il voulait résister, le temps au moins d'échanger quelques paroles avec les deux jeunes femmes. Tu devrais rester couchée Juno ! lui glissa t-il. Elle était folle. Totalement folle d'essayer de se remettre sur pied. En tout cas, lui comptait bien rester coucher sans bouger pendant encore un moment. Il connaissait bien son amie, et se doutait que le repos n'était pas un mot qu'elle connaissait, mais dans de telles circonstances c'était quand même assez effrayant. Il avait peur pour elle, peur qu'elle se blesse, se fasse mal. Il esquissa un vague sourire en entendant la jeune femme reprendre la parole Comment j'me sens ?! Je suppose que dire comme quelqu'un qui vient de se faire tirer dessus est un peu trop basique... alors... je dirais plutôt hum... j'me sens complètement naze et ailleurs, et si je m'endors d'un coup c'est pas que je vous aime pas ou que je m'ennuie. Une fois qu'il se tut, il plongea pendant quelques secondes son regard dans celui de sa petite amie avant de lui faire signe de s'installer à côté de lui. Quand elle fut assez proche de lui, il lui glissa:Si tu veux, tu peux essayer de dormir avec moi, ou sinon prend une couverture, faudrait que t'es froid et que tu sois malade, Princesse. et beaucoup plus bas, de façon à ce qu'elle soit la seule à l'entendre, il lui glissa Je t'aime Pay ! Il lui sourit, avant de regarder à nouveau Juno. Il ne se rappelait plus du tout, si il les avait déjà présenté un jour ou pas, ce qui était certain c'est que la belle brune, avait déjà entendu parler de la sampi... Il savait également qu'il avait déjà parlé de sa meilleure amie à sa petite amie mais sûrement moins souvent que l'inverse. J'suppose que vous vous.. Il se tut.... il avait l'impression qu'il y avait comme un énorme vide à la place du cerveau, et chercher ses mots n'était pas vraiment son fort Vous, vous êtes déjà présentées... non ?! Ça aurait été mieux en d'autres circonstances mais c'est toujours mieux que Il se coupa net, la porte d'entrée de la chambre venait tout juste de s'ouvrir, et le professeur qui les avait aidé apparut... laissant planer un court silence. L'heure des remerciements avait sonné, et si d'habitude dans ce genre de situation le garçon était certainement plus éloquent, la seule chose qu'il arriva à formuler fut un petit Merci à l'encontre du professeur. C'était peu, mais ça venait du fond du cœur, et de toute manière, il ne se sentait franchement pas rajouter autre chose.
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MessageSujet: Re: ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ EmptyDim 4 Mar - 13:54

❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ Tumblr_lpdxu0damG1qcnhhzo1_500

    Donner un coup de main aux autorités, il l’avait fait pendant deux bonnes heures. Les enseignants ayant les clés des salles, il aida à ouvrir toutes les salles pour être sûr de pouvoir retrouver tout le monde. Il n’avait pas eu le temps de penser à ses proches. Cependant, il avait sû que James, son meilleur ami, était partit à l’hôpital, gravement blessé. Pour les autres, il verrait bien après. Du coup, quand les salles furent toutes ouvertes, un policier lui expliqua qu’il devrait aller se faire soigner. Réticent, il se laissa finalement faire, passant d’abord par la salle des professeurs, où il pû trouver des vêtements propres, qu’il gardait en cas d’urgence, avant de monter dans une ambulance et d’être amené aux urgences. Une fois là-bas, il arriva à se faufiler parmi tout le monde pour parler avec une infirmière et savoir où s trouvait les deux étudiants avec qui il s’était retrouvé dans une salle. Il n’avait que leurs prénoms. Payson pour la jeune femme et Eirik pour le jeune homme. Tentant d’avoir des informations, il n’en eu aucune, vu que tout le monde était débordé. Du coup, il fila fouiller dans les dossiers et de voir qu’au moins les deux étaient là. Puis, filant vers le tableau de chirurgie, il vit le nom d’Eirik inscrit et apparemment, il était en train de se faire opérer.

    Seulement, il n’eu pas le temps d’en voir plus du tableau qu’une main s’était posé dans le haut de son dos pour l’attraper par le col et le faire aller dans une salle de soin. Il se fichait pas mal de ce qu’il pouvait avoir, il voulait désormais des nouvelles de ses proches. Cependant, il se retrouva allongé dans un lit, plaqué par un infirmier et deux infirmières. Les fusillant du regard, il tenta de s’en aller quand ils le lâchèrent, mais une infirmière appuya sur sa plaie à la hanche et il cria avant de grogner en la fixant. Du coup, il se calma et les laissa faire. L’infirmier s’occupa de son arcade sourcilière gauche. Pendant que les deux infirmières s’occupaient de sa hanche droite. Cependant, il fut interrompu dans sa contemplation de leurs travaux, par l’apparition de Maria O’Berkeley, la directrice de Berkeley et accessoirement son ex petite amie, deux ans auparavant. Il n’avait pas pensé la voir et franchement au vu de leur conversation, il préférait ne plus jamais la voir. Bref, il se laissa finalement faire. L’infirmier s’était moqué de lui quand il s’était mit à louché à un moment donné et finalement les infirmières lui avaient fait des points de suture pour sa hanche, avant d’ajouter par-dessus un pansement. Cependant, il avait dû enlever son tee-shirt et il s’était retrouvé avec une chemise d’hôpital.

    Pestant contre cette tenue, il réussit à attraper ses affaires pour sortir de la salle. Demandant alors où était Payson et Eirik, une infirmière lui indiqua l’endroit, mais lui demanda avant de se calmer et surtout de faire attention à sa hanche. Continuant alors de pester, il vit l’infirmière qui l’avait soigné venir vers lui et il décida d’être plus rapide. Malgré sa hanche, il chercha du regard la chambre du norvégien, tout en courant pour ne pas être rattrapé par la folle furieuse et il passa devant la chambre, avant de revenir en arrière et de voit l’infirmière lui attraper sa chemise d’hôpital par les lanières. Cependant, il réussit à entrer dans la chambre de l’étudiant et il l’entendit le remercier.

    Ah bah voilà, c’est ça que vous devriez me dire aussi.

    Il avait regardé l’infirmière qui le fusillait du regard et il lui fit au revoir de la main, bougeant bien tous les doigts. Puis, fier de lui, il regarda toutes les personnes présentes et haussa les sourcils en voyant Juno.

    Ne me dit pas que tu t’es déguisé en Watson et qu’ils t’ont prit pour un vrai flic ?

    Oui bon ça n’était pas la meilleure chose à dire, mais tant pis. Puis, il posa son sac sur une chaise pas loin et s’excusa. Retirant sa chemise d’hôpital, il attrapa un tee-shirt et le mit avant de se retourner et de les fixer.

    Ca va mieux les jeunes ?

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MessageSujet: Re: ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ EmptyMar 6 Mar - 20:57

The best thing you can do is to find a person who loves you for exactly what you are. Good Mood, Bad mood, ugly, pretty, handsome, what have you, the right person would still think the sun shines out your ass. That’s the kind of person that’s worth sticking with.



Les minutes semblaient être des heures. Chaque seconde, je tournais la tête vers l'horloge du couloir, chaque minute, je soufflais, je regardais mon portable et rien, toujours rien. Personne ne me donnait de nouvelles. Kyarah ne répondait pas au téléphone, Dylan ne daignait pas répondre aux SMS que j'envoyais avec le portable d'Eirik. Ils étaient tous injoignables et cela ne m'arrangeait guère, j'avais encore plus peur, peur que quelqu'un de mon entourage soit décédé. J'avais cru voir le corps de Fleur sur le sol de Berkeley en quittant les yeux. Je n'étais même pas sûre que la jeune française était en vie. Nous avions partagé beaucoup de choses, plus négative que positive, mais je me demandais franchement pourquoi nous nous étions autant chamaillées, disputées comme des gamines de CP. Assise, je pensais à tout ce que j'avais vécu dans mon passé, les éléments dits positifs et ceux qui l'étaient bien moins. La prise d'otage, le viol, la mort de tous mes coéquipiers. Tout se dessinait dans ma tête et j'avais l'impression de porter la poisse à chaque personne que je croisais, j'avais cette fichue impression d'être maudite, d'être pourrie jusqu'à la moelle osseuse et de n'apporter que des problèmes. Nous avions tous besoin d'une vie calme, d'un peu de douceur et j'avais trouvé tout cela avec Eirik, mon Eirik mais voilà qu'il était en salle d'opération pour m'avoir protégé. Il s'était interposé et avait pris une balle, par ma faute, je le ressentais comme cela. Une chose était sûre, je venais de mettre un pied sous terre alors que je me remettais de ma précédente agression. Une chose était classée et voilà qu'une autre pointait le bout de son nez. Je n'avais plus qu'à espérer que les péripéties qui peuplaient ma vie allaient s'arrêter là mais, bien entendu, j'avais un gros doute là dessus. J'étais maudite, c'était sûre et je ne pouvais rien faire contre cela. Plus je réfléchissait et plus ma tête me faisait mal. Je bougeais un peu trop vite et ma tête tournait. J'étais censée voir Sullivan pour un petit examen mais j'avais préféré laisser ma place pour le moment. Le premier Pedersen que je voulais voir n'était sûrement pas lui et depuis mon voyage en Norvège, je n'avais pas croisé son chemin, ce qui n'était pas désagréable en quelque sorte. Il avait parlé de notre relation comme on parlait d'un devoir de mathématique et je n'aimais pas vraiment cela. Depuis, je lui en voulais et ne lui parlais plus vraiment. J'évitais l'hôpital dès que je le pouvais et dès que je savais qu'Eirik allait voir son frère, je me débrouillais pour avoir quelque chose de prévu. Je savais bien que mon comportement n'était pas le meilleur qui soit mais j'évitais le plus âgé des norvégiens comme je le pouvais. Il fallait que je me reprenne, il fallait que je change là dessus et je le savais bien mais c'était dure ; trop dure. Regardant Viktoria qui s'endormait, je sortis de la chambre et me dirigea vers celle qui serait ma nouvelle maison pour quelques jours. Je n'aimais pas vraiment les hôpitaux mais je devais me surpasser, avancer et rester forte pour mon petit ami et mes proches. Les jours à venir allaient être insupportable, à la limite de l'horrible et je devrais prendre sur moi. Je savais très bien que je ferais face à des décès, pas mal de décès, des gens qui je connaissais bien, d'autres beaucoup moins mais cela ne changerait rien à la douleur et à tout ce qui s'en rapprochait. Souriant à la belle brune qu'il y avait dans la chambre, je me présenta et m'asseya non loin d'elle. Elle semblait si forte à côté de moi, s'en était presque déconcertant. J'étais encore la seule qui ne subissait rien et je me demandais bien pourquoi. Je n'avais rien fait pour être si chanceuse, absolument rien et je me demandais quand est-ce que mon karma allait tourner et que je serais dans un sale pétrin. J'eus à peine le temps de dire ouf qu'Eirik arriva et je fus soulagée. Soulagée comme jamais puisque s'il était là c'est qu'il n'était pas mort mais aussi que tout c'était bien passé, que l'anesthésie faisait encore effet mais qu'il n'y avait pas eu de complication. Toute ma peur commençait à s'évacuer mais c'était un drôle de sentiment qui commençait à m'envahir. Un mélange de culpabilité et de stress. Il allait avoir mal et je ne voulais pas qu'il soit déranger pendant ces quelques jours au calme mais il semblerait qu'il connaisse la jeune femme. Juno... Juno... Ce nom commençait doucement à me rappeler des choses et je compris rapidement, c'était sa meilleure amie. J'étais heureuse de la rencontrer même si j'aurai préféré que ce soit autour d'un café ou d'une part de gâteau aux fruits rouges. Entendant Eirik dire qu'elle devait rester assise, je me tourna vers la jeune brune et fis de gros yeux. Elle était totalement barge de vouloir s'asseoir et je me demandais ce que les médecins lui avaient injecté lors de l'anesthésie. Son corps filiforme aurait du bien recevoir les calmants et elle devrait être dans le même état qu'Eirik et non pas toute motivée comme elle l'était. Peut être était elle habituée aux anti douleurs et il lui fallait une dose d'éléphant pour la calmer... « Demande moi si tu veux quelque chose parce que si tu bouges trop, j'ai peur que ta cicatrice éclate et que tu te vides de ton sans sous nos yeux » J'étais fatiguée, épuisée et je ne voyais pas pourquoi y aller par quatre chemin, autant lui faire peur tout de suite qu'elle se calme le plus rapidement possible. À mes yeux, elle frôlait l'inconscience mais je n'étais pas sa mère, ni quelqu'un de sa famille alors, elle faisait ce qu'elle voulait, en quelque sorte, tant que cela ne faisait pas trop de mal à Eirik. Tout ce qui comptait, c'était que l'un comme l'autre aille bien et se repose. Me tournant à nouveau vers mon petit ami, j'écoutais ce qu'il disait et souris lorsqu'il parla de s'endormir comme ça. L'anesthésie ferait effet encore un peu et ce n'était pas moi qui allait lui en vouloir, bien loin de là à vrai dire. Posant mes fesses sur le bord du lit, je lui souris lorsqu'il me dit de prendre une couverture ou quelque chose pour ne pas attraper froid. « Ne t'inquiète pas pour moi... J'ai été voir ta sœur tout à l'heure, elle a subit une petite chirurgie pour lui enlever une balle de l'épaule mais elle est tombée dans les escaliers lors de la fusillade, après s'être fait tiré dessus. Du coup, elle a la jambe et le bras dans le plâtre... J'ai prévenu tes parents et ta mère m'a raccroché au nez pour aller faire ses bagages. Ils seront ici d'ici demain je pense... Et j'ai vu Callum... Il va bien et n'a pas été touché par une balle ou quoi que ce soit. Il aide un peu à l'hôpital là... » J'avais dis tout cela à voix haute, peut être que Juno connaissait un des protagonistes de cette fusillade et de ce que je venais d'énumérer. Déposant un baiser sur son front, je dis « Moi aussi.. Et désolée pour la gifle tout à l'heure mais c'était ça où tu ne te réveillais pas... » Je lui fis un petit sourire en coin et j'étais persuadée qu'il ne m'en voudrait pas pour si peu. Il avait beau avoir été traversé par une balle, mon cher et tendre petit ami se souciait toujours de tout et il était entrain de se demander si nous avions été présentées. Je souris et dis « J'aurai préféré aussi la rencontrer dans d'autres circonstances mais bon, on fait avec ce qu'on a, n'est-ce pas ? » Je m'adressais aux deux patients en même temps. Je souris et en même temps, le professeur qui nous avait aidé pendant la fusillade venait de passer la porte après une certaine course avec l'infirmière. C'était un sacré phénomène, tout comme la jeune brune et à les entendre, ils se connaissaient. Me levant du lit doucement, je me dirigea vers le professeur et le pris dans mes bras, faisant attention à sa plaie parce que je savais où il avait été blessé. « Merci pour tout » Voilà que je devenais sentiment, si ce n'était pas le comble. Desserrant l'étreinte, je me tourna vers mon sac à main parce que j'entendais mon portable – ou celui d'Eirik – vibrer. Attrapant ce dernier, c'était un message de la mère du jeune norvégien qui me demandait dans quelle chambre étaient logés leurs deux enfants. Je répondis rapidement et me tournant vers les deux amis, je dis « Quelqu'un a prévenir ? Vous voulez que j'aille demander pour quelqu'un? » Entre temps, le professeur avait arboré un autre haut et venait de demander comment nous allions. Répondre bien serait un mensonge et je préféra cacher ma réponse derrière un sourire. J'attendais que Juno et Eirik répondent mais, me relevant trop vite après avoir posé mon portable sur mon sac à main, ma tête se mit à tourner et je me rattrapa au chambranle de la porte. Je ferma doucement les yeux et inspira. Que personne ne s'inquiète, c'était tout à fait normal après le coup que j'avais pris sur la tête. Les yeux encore clos, je dis « Ce n'est rien, j'ai juste besoin de m'asseoir » Et d'aller trouver Sullivan pour qu'il regarde ma tête et peut être me fasse un examen mais ça, ce n'était pas pour le moment. Ouvrant les yeux, les trois paires d'yeux de la salle étaient braquées sur moi. Stop, par pitié. Je posa mes fesses sur le siège aux côtés d'Eirik et dis « Ce n'est pas moi qui me suis fait tirer dedans alors pas d'inquiétude, vraiment. » Rien d'inquiétant mais je n'aimais pas me senti aussi pâteuse que cela. Je pris la main de mon petit ami dans la mienne et dis, en regardant Juno et le professeur à l'autre bout de la pièce « Comment vous appelez vous ? Parce que c'est pas tout mais avec tout cela, on ne sait même pas votre prénom, ou votre nom... Et Juno, comment vous vous êtes rencontrés avec Eirik ? » J'étais la reine pour changer de sujet de conversation mais Eirik semblait vouloir que je consulte un médecin. Je le regardais et du regard, telle une télépathe, je lui fis comprendre que ce n'était rien, j'allais très bien, il ne devait pas s'inquiéter pour moi, absolument pas. J'étais en vie et franchement, c'était tout ce qui comptait à mes yeux en ce moment même. Il était en vie, moi aussi et nous pourrions continuer à vivre notre histoire ensemble, il n'y avait pas de problème là dessus. Enfin, une chose était sûre, il allait avoir besoin de quelqu'un pour l'aider pour les pansements et tout ce qui allait avec et il devrait donc venir emménager avec moi, temporairement ou non, ce serait à lui de voir...
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MessageSujet: Re: ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ EmptyMer 7 Mar - 20:05

❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ 1145385657
•• J’aurais préféré pour toi juste inverser le cour des choses ;
j’aurais aimé, et toi une main tendue, une rose.

◂ Le fait est que Juno n’avait aucune envie de rester sagement allongée alors que d’autres nécessitaient probablement un lit à sa place. On pouvait toujours la mettre dans un fauteuil roulant et lui permettre ainsi de voyager à l’intérieur de l’hôpital à sa guise, n’est-ce pas ? En tout cas, dans sa grande naïveté digne d’une demoiselle d’à peine cinq ans, la brunette était persuadée qu’une telle chose soit possible. Elle n’entendait pas être contredit mais n’entrerait probablement pas en guerre contre le personnel médical pour si peu. A la place, elle découvrit avec plaisir qui était la tendre moitié de son meilleur ami, et qu’elle n’avait pas encore eu l’honneur de connaître. Juno était persuadée qu’elle ne pouvait qu’être formidable. Eirik n’aurait pas choisi n’importe qui et n’aurait probablement pas mis autant de temps avant de la lui présenter s’il n’avait pas été sûr…Sinon, Juno pouvait prendre en compte le fait que Maman Pedersen lui raccroche au nez comme argument choc. Celle-ci n’était jamais aimable avec les petites amies de ses fils et par conséquent, Juno ne pu s’empêcher d’éclater de rire face à cette nouvelle. Il ne fallait pas lui en tenir rigueur, car cette demoiselle ne pleurait jamais. Elle n’avait pas versé une larme depuis l’abandon de sa mère quand elle avait huit ans et bien qu’elle soit loin d’être un cœur insensible, elle riait facilement lorsque la situation était tragique…Aux enterrements tout particulièrement. La brunette haussa cependant les épaules pour que Payson pardonne son comportement peu approprié et ne lui tienne surtout pas rigueur vis-à-vis de son rire facile…Il faisait partie intégrante de son tempérament et malheureusement, elle ne le contrôlait pas toujours très bien. « Si Maman Pedersen vous a raccroché au nez, c’est que Ririk tient à vous, je n’ai aucun souci à me faire…Vous devez être le couple de l’année ! » Et Juno énonçait de tels mots sans l’ombre d’une moquerie. Elle était aussi nature peinture que savait l’être le norvégien…C’était sans doute ce qui les rapprochait tant. Quant à leur demander les circonstances de leur rencontre, c’était prendre un gros risque. Il n’y avait pas plus farfelue que leur première soirée et bien que folle soit la deuxième appellation de cette charmante étudiante en Physique…Elle se devait d’admettre que le jeune homme était le premier responsable de leur entente. Il était venu en premier ! « Il m’a fait un câlin à une soirée super arrosée. Après coup, nos câlins ont été jugé d’extrême qualité et depuis, on est un peu comme Tintin et le Capitain Haddock…Les disputes en moins puisqu’on est assez semblables, lui et moi. Je crois que je n’ai oublié aucun détail Ririk ? Oh et aucune crainte Payson, ta présence ne me dérange pas du tout au contraire, je suis contente qu’il y ait du monde, j’ai un peu moins l’impression de me retrouver…Je ne sais pas moi, dans un lieu sinistre comme un hôpital par exemple. » Juno n’aimait pas ce genre d’environnement. Certes, personne n’aimait, mais si l’étudiante les détestait, c’est parce qu’il lui rappelait à quel point son petit frère devait s’y rendre souvent…A cause de la défaillance de son système immunitaire.

Cela étant, elle n’était pas au bout de ses surprises, car bientôt un enseignant ne lui étant nullement inconnu fit son apparition, sans crier gare, et alors que Juno n’était pas au courant de ce qu’il avait fait pour Eirik, Payson et d’autres élèves lors de la fusillade. Un vrai héros, semble-t-il. Enfin, le simple fait qu’il ne lui épargne pas la sempiternelle provocation sur leurs déguisements la rassura : Il avait encore toute sa tête ! « Manqué ! J’ai opté pour un déguisement trop féminin et du coup…J’ai fais sensation. Ca ne se voit pas ? Attendez quelques instants, quand j’aurais réussi à me lever, vous pourrez contempler les magnifiques bandages rose fluo que l’on m’a mis. Du tonnerre ! » Payson lui indiquait de ne pas se lever, suivie de près par Eirik et Maxence en personne, pourtant il n’était pas né celui qui la ferait rester assise. A vrai dire, si elle ne s’était pas encore levée, c’était justement à cause de la douleur lancinante qu’elle ressentait sur tout le flanc droit, et qui était suffisamment insupportable pour que sa volonté n’en vienne pas à bout. Mais cela viendrait. « Ne me regardez pas comme si je sortais tout droit de l’asile ! Premièrement, il est hors de question que je fasse pipi dans ces abominables bassins, engins de torture crées par une armée de sadiques. Deuxièmement, je serais très bien dans un fauteuil roulant et il pourrait donner ce lit à un blessé qui en aurait bien plus besoin que moi ! » Haussement d’épaules. Juno savait que le fait de LEUR faire entendre raison n’allait pas être une mince affaire…Mais qu’importe, elle y parviendrait à un moment donné, y compris s’il fallait qu’elle attende le beau milieu de la nuit.

Ce qu’elle n’imaginait pas, c’est que Payson demande s’il y avait quelqu’un à prévenir, notamment pour elle. Juno n’avait pas exactement prévu la chose, étant donné qu’elle ne voulait inquiéter personne. Ce n’était pas son genre d’annoncer des mauvaises nouvelles de ce type à moins qu’elle n’y soit vraiment contrainte. Or, pour l’instant, rien ne pressait. A moins que son père ne soit devin, il n’était sûrement pas au courant ! « Je crois que rien ne presse. Mon père est en plein congrès et je ne suis pas sûre que l’on puisse le déranger. D’autant qu’il remuerait l’hôpital en créant un foutoir monstre s’il le savait…Quant à ma tendre moitié, il est justement en train de négocier pour un contrat dont va dépendre toute sa carrière. Je pense que je peux attendre avant de lui provoquer un souci supplémentaire. Je suis en un seul morceau, ma blessure n’est pas grave et je ne suis pas toute seule…Si je peux éviter que l’on ne se fasse du mauvais sang pour moi, je crois que ce serait l’idéal ! Mais merci de cette délicate attention. » Décidément, elle l’appréciait cette Payson. Cela ne l’étonnait pas du tout qu’elle ait autant plu à Eirik !
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MessageSujet: Re: ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ EmptyMer 14 Mar - 17:30

C'était quand même fou la différence qu'il pouvait il y avoir entre Eirik et Juno, comme toujours la jeune femme est pimpante d'énergie, à croire qu'elle n'avait jamais eu d'opération ou qu'elle n'était pas sous calmant. Ça en était presque fatiguant de voir à quel point elle pouvait être elle, tendis que lui avait l'impression d'être un vieux déchet ambulant -et encore en étant très poli-. Pay', tu devrais te reposer un peu souffla le garçon à sa petite amie. Il lui conseilla de se caler près de lui afin de se reposer réellement de toutes ses épreuves. Il s'inquiétait pour elle et vu la tête qu'elle avait actuellement il y avait de quoi, la pauvre était toute pâlotte et donnait l'impression de pouvoir défaillir à tout instant. Lorsqu'elle parla de Viktoria et du fait qu'elle avait été opéré, il blanchit un peu plus si c'était possible.... Enfin si elle allait bien s'était l'essentiel, visiblement elle était sortie de la salle d'opération avant lui et, les deux jeunes femmes avaient pu parler en peu. Il fit une légère grimace en entendant que ses parents allaient venir, ça, il s'en serait parfaitement passé. Avec un peu de chance, ce coup-ci ils ne sous-entendraient pas que Sullivan irait mieux avec Payson. Dans une telle situation ça serait quand même réellement trop indécent. D'accord, merci pour toutes ces infos... Et désolé pour l'attitude de ma mère. Il soupira doucement. Callum qui allait bien était certainement une des meilleures nouvelles qu'il avait eu à cette soirée! Il jeta un coup d'oeil plus ou moins amusé à Juno par rapport à ce qu'elle venait de dire. Bien sûr que je tiens à elle ! Qu'est-ce que tu croyais toi ?! lui répondit-il d'un ton faussement offusqué. T'es gentille de penser que l'on ferait le couple de l'année, mais pas forcément très partiale sur ce coup-là... mais ça me.. nous.. va droit au cœur, hein princesse ?! Le couple de l'année. C'était un gros compliment, très gentil, adorable même... mais bon si élections il y avait, jamais ils ne seraient élus. Genre des gens allaient voter pour deux sampis en couple depuis seulement quelques mois. La blague. Payson ne tarda pas ensuite à s'excuser pour la gifle qu'elle lui avait donné un peu plus tôt dans la soirée. Il lui fit un sourire avant de dire pour rigoler Une gifle... Quelle gifle ?! Autrement dit, on s'en fout de la gifle.
Bientôt un quatrième protagoniste et pas des moindres apparu dans la pièce: le professeur qui les avait aidé. La première chose que fit Eirik -ce qui était tout naturel- fut de le remercier le plus chaleureusement qu'il pouvait -autant dire pas beaucoup vu son état-. L'homme semblait connaître très bien sa meilleure amie à la vue de ce qu'il venait de lui dire... Hum étrange façon, étrange entrée en matière. Quant à Payson, elle était carrément aller le prendre dans ses bras mais elle arrêta vite quand le portable du norvégien se mit à vibrer. Sa petite amie se chargea de répondre à sa place. Non, je crois que ça ira... Tomas est à New-York, donc je pense pas que mes parents l'ait appelé, je le préviendrais plus tard. Sinon, comme ça, j'vois personne. Ses deux meilleurs amis ainsi que sa famille, et Payson étaient sains et saufs c'était réellement le plus important pour lui, du moins pour l'instant. Lorsque Maxence demanda des nouvelles des étudiants, Eirik s'abstint d'un "comme quelqu'un qui vient de se faire tirer dessus" et eut une vision plus... plus positive -pour une fois qu'il n'était pas défaitiste il fallait en profiter- J'ai connu mieux, mais ça aurait pu être largement pire, merci. La seule blonde du groupe se releva soudain, mais manqua de tomber comme si elle avait eut un vertige. Et voilà, que le sampi était à présent de nouveau inquiet, très inquiet même. Il n'eut pas le temps d'articuler le moindre mot qu'elle avait déjà dit qu'elle allait bien. Eirik doutait qu'elle allait aussi bien qu'elle le prétendait mais ce n'était pas vraiment le moment de dire cela tout haut... néanmoins, lorsqu'elle reprit la parole, il glissa doucement Mais tu t'es pris un sacré choc sur la tête Pay'... Il était fatigué et n'avait aucune envie de se battre avec elle parce qu'elle ne voulait pas partir de la chambre maintenant. Après tout, elle savait très bien ce qu'il pensait, elle savait ce qu'elle avait à faire et était une grande fille, il n'avait pas trop son mot à dire. La demoiselle ne tarda pas à lui prendre la main et il la serra doucement et écouta ce qu'elle avait à dire. Hum.. comment ils s'étaient connus avec Juno... Cela allait lui rappeler comment il pouvait être... étrange quand il avait bu. Sachant que la gamma répondrait avec plaisir, il la laissa tout dire d'un trait sans l'interrompre, c'était un joli résumé. Non, non c'est parfait Juno. Bien résumé, je n'ai plus rien à dire.... Il regardait de temps en temps la jeune se demandant ce qu'elle allait encore bien pouvoir inventer pour tenter de bouger... Remarque depuis que Maxence était là, il lui semblait que la demoiselle était quand même un peu plus calme, à moins que se soit lui qui commence sérieusement à s'endormir... qui sait. Finalement, il regarda de toute Maxence, heureusement que le Workers avait été là, sinon, il serait certainement six pieds sous terre à l'heure actuelle et le norvégien le savait pertinemment. Heureusement également que le plus vieux n'avait rien de grave sinon, il s'en serait voulu pendant un très long moment, ça aurait été en quelque sorte de sa faute. Le Workers avait voulu les protéger... Le norvégien ferma quelques instants les yeux, puis en les rouvrant glissa doucement à sa petite amie T'es sûre que tu ne veux pas t'allonger.... ou voir Sullivan ou Callum ?! Ok, niveau délicatesse ou diplomatie, il y avait encore du chemin à faire, mais c'était du Eirik tout craché. Il ne voulait pas la forcer mais tentait de temps en temps sa chance en cas qu'elle change d'avis.


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MessageSujet: Re: ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ EmptySam 17 Mar - 21:53

❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ Tumblr_lpdxu0damG1qcnhhzo1_500

    Ayant pû échapper aux griffes de l’infirmière, le français cherchait la chambre de l’étudiant qui avait été blessé sous ses yeux. Une fois que la chambre fut trouvée, il fut accueillit par le jeune étudiant, allongé dans son lit, qui le remercia. Faisant la remarque à l’infirmière qui le fusillait du regard, il réussit à s’en débarrasser et du coup à se retrouver avec Eirik, sa petite amie Payson et une autre personne qu’il n’avait pas encore identifié. Cependant, il la reconnue rapidement et se mit à lui parler après s’être changé. L’écoutant parler, il se mit à sourire.

    Montrer ton physique les a fait réagir bêtement. Enfin non comme des hommes sexuellement peu actif pour ne pas dire des puceaux.

    Souriant, il préférait dédramatiser la situation, cependant, il fut surprit que la jeune blonde le prenne dans ses bras. Restant bête, il tapota doucement son dos et la laissa partir, mais elle sembla tanguer et il était près à aller vers elle avant qu’elle réagisse plus vite en parole. Avec le jeune Sampi qui lui avait dit un peu plus tôt que ça pouvait aller au vu de son état et cette jeune femme qui ne semblait pas particulièrement à l’aise sur ses jambes, il se demandait si elle avait été auscultée comme il le fallait. Du coup, il ne faisait pas attention sur le fait qu’elle demande s’il y avait du monde à appeler. De toute façon, il n’y aurait personne à contacter. Ses parents étant en France, il n’avait pas envie que sa mère se fasse du souci pour lui et puis pour les autres, il verrait plus tard. C’est alors qu’il fut sortit de ses pensées par la question de la jeune femme.

    Maxence Delacre.

    Esquissant un sourire, il laissa ensuite Juno parler et écouter les trois jeunes échanger, avant d’entendre Eirik dire à sa petite amie de faire vérifier sa blessure par quelqu’un.

    Je vais regarder vôtre tête, dès que mademoiselle casse cou aura pû se rendre compte qu’elle doit rester allongée.

    Il s’était retrouvé à côté de Juno et il lui disait de se rallonger, mais elle ne semblait pas particulièrement coopérative. Du coup, il fronça les sourcils, comme si ça pouvait l’aider à la persuader, mais ça n’était pas du tout le cas. Croisant les bras, il la fixa dans les yeux.

    Je vais te chercher à manger, si tu restes allongé dans ce lit, pour te reposer.

    Il avait évité d’être trop méchant, mais il savait que la jeune femme avait de l’humour, cependant, il resta la fixer dans les yeux, attendant une quelconque réaction qui finit par venir. Cependant, elle lui demanda une bonne compensation niveau nourriture et il sourit, avant de se concentrer sur l’autre patiente du jour. Sortant de la chambre, il croisa le regard de l’infirmière et il sourit, avant de parler à l’infirmière d’à côté et de lui demander des gants. Une fois qu’il en eu une paire, il fila dans la chambre et amena un tabouret près de Payson. Regardant sa tête, il remarqua que ça semblait propre et qu’il n’y avait pas grand-chose à dire, mais ça ne voulait pas dire que ça allait pour autant.

    Il n’y a rien de spécial, mais votre copain à raison, il faut que vous fassiez le moins d’efforts possibles, que vous vous reposiez et ça, ça vaut pour vous trois.

    Se tournant ensuite vers Juno, il parla d’aller sa compensation et sortit donc de la chambre, allant à la cafétéria de l’hôpital. Il y avait également beaucoup de monde là-bas. Les familles qui venaient attendre là ou les gens qui venaient décompresser. Mais, il trouva ce qu’il voulait et il avait fait en sorte d’en prendre pour tout le monde. Une fois de retour dans la chambre, il donna une part de gâteau au chocolat pour Juno, il donna trois bouteilles d’eau pour que chacun puisse boire et pour le couple, il avait également une part de gâteau soit chocolat, soit au poires. Lui en piqua une au chocolat, avant de s’installer dans un fauteuil et de voir une infirmière arriver pour voir la tête de Payson, qui ne semblait pas très pour.

    C’est moi qui lui ait demandé de venir voir votre tête.

    Oui, il préférait quand même l’avis d’une infirmière pour être sûre que tout allait vraiment bien. Attrapant ensuite sa bouteille d’eau, il en but un peu, toujours affalé dans son fauteuil, attendant que l’infirmière fasse son travail.

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MessageSujet: Re: ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ ❝ la vie ne tient qu'à un fil, un seul fil ❞ EmptyLun 26 Mar - 20:21

Sometimes when you're young you think nothing can hurt you. It's like being invincible. Your whole life is ahead of you and you have big plans. Big Plans. To find your perfect match, the one who completes you.



« Un câlin lors d'une soirée très arrosée, ça me rappelle quelque chose, étrangement » Je souris largement et fis un clin d'oeil à mon petit ami. Nous nous étions embrassés dans le même cadre que les deux meilleurs amis c'étaient rencontrés : lors d'une soirée bien plus qu'arrosée. Eirik et moi avions eu rendez vous dans un bar de la ville pour une soirée marraine/filleule au sein de la confrérie et voilà qu'avec quelques verres d'alcool et quelques heures de conversation, nous avions fini par nous embrasser. J'avais un très bon souvenir de cette soirée et je ne voyais vraiment pas pourquoi cela changerait aujourd'hui ou même demain. C'était notre deuxième soirée ensemble mais je préférais oublier la première fois où j'avais vu le jeune homme, tombant devant moi. Souriant à la jeune femme, je dis « Ça va, ça me rassure que tu veuilles bien de moi alors. Oui, sinistre lieu, ça c'est clair... on aurait tous du rester devant notre télévision et un film du style les jumelles Olsen à New York. Vous croyez pas ? » Je commençais amèrement à regretter notre sortie de la semaine pour la saint valentin. Quel couple digne de ce nom avait besoin de cette fête à deux francs pour se prouver son amour ? C'était la question du siècle, il n'y avait pas à dire. Je tentais de me convaincre que j'avais fait le bon geste, ça avait été amusant jusqu'à ce que l'on croise James et les tireurs, bien entendu. C'est fou comme une soirée pouvait tomber à l'eau en quelques secondes. J'écoutais Juno parler et son énergie me déprimait presque. Venait elle vraiment de se faire ouvrir sur une table d'opération ou pas ? La jeune brune était d'une énergie débordante, prête à bondir de son lit et à danser la macarena alors que moi j'étais déprimée, cloitrée dans un lit qui n'était même pas le mien. Je n'avais rien eu, pas de balle dans le corps et j'étais aussi vivace qu'un mort, il y avait un problème. Toutes ces épreuves m'abattaient un peu plus chaque jour et je devais me relever, avancer mais surtout prévenir les proches d'Eirik mais aussi ceux de sa meilleure amie, je pouvais bien faire cela pour eux, moi qui n'était pas coincée dans un lit pour les vingt quatre heures qui allaient arriver. Je me retenus d'éclater de rire en entendant parler la jeune brune des bassins pour uriner. C'était vrai, il n'y avait pas pire que cela et c'était presque infaisable de faire ses besoins là dedans sans en mettre partout dans le lit. « Dire que c'est barbare, c'est bien gentil... Les hommes ont bien plus de faciliter sur ce point, il n'y a pas à dire. Seulement, ça m'étonnerait que l'on vous autorise à quitter le lit tout de suite... » Je regardais aussi bien la brune que le norvégien. Bah quoi, je les voyais déjà venir les deux là à vouloir aller aux toilettes où je ne sais où. Surtout Juno en fait parce qu'Eirik semblait être dans une autre dimension, un monde parallèle inconnu et plein d'embuche : il ne voulait qu'une chose, dormir. J'avais répondu à qui je devais et ma tête tourna, ce qui me valu pas mal de regard inquiet et de remarques. J'allais très bien et mieux valait qu'ils me laissent tranquille avec ma tête sinon je n'allais pas être toute douce. « Mais ça va je vous dis, je ne vais pas mourir non plus. Pas d'hémorragie rien, faut juste que je me repose et me désaltère mais bizarrement, je ne suis pas trois fois sûre que ce soit l'endroit et le moment pour jouer à la petite chochotte, regardez moi Juno, j'ai l'air de quoi à côté d'elle, c'est elle la blessée de guerre » C'est ça Payson, joue sur la dérision et écroule toi sur le sol au prochain faux pas. Maxence venait de me regarder la tête et, fière, je dis « Vous voyez, je vais bien, merci de ne pas me faire confiance » Quand je le voulais, je pouvais être une peste à la limite de la chiantise extrême. Je ne supportais pas être couvé et j'étais tombée sur la tête de nombreuses fois lorsque j'étais une pro de la gymnastique artistique. Tout ne rentrait pas en un jour comme on pouvait le voir dans de nombreux films ou séries télévisées. Seulement là, tout allait bien et ce n'était pas la peine de crier au loup, j'étais vivante en un seul morceau et fière de ma résistance à la douleur. Me posant à côté de mon petit ami, je regarda le professeur quitter la pièce et dirigea mon regard vers les deux blessés de la pièce. « Si vous voulez dormir, vous gênez pas hein... La journée a plutôt été chargée en émotion et du repos ne ferait de mal à personne à mon avis. Je dis ça, je dis rien. Sinon on peut toujours faire la fête toute la nuit mais je suis pas trois fois sûre que vous arriverez à me suivre » Je leur fis un clin d'oeil avant de reprendre mon sérieux « Mais sinon Juno, que fais-tu comme étude ? Je sais, je suis curieuse, c'est ma façon à moi de dire que je t'apprécie » Oui parce que lorsque je n'apprécie pas quelqu'un, je ne me fais pas prier pour lui dire, ou lui faire comprendre. Voyant le professeur passer la porte avec des victuailles, un sourire se dessina sur mes lèvres et bus une gorgée d'eau. Tout semblait parfait jusqu'à ce qu'une infirmière ne passe la porte. Mon sang se glaça, elle me rappelait mon dernier séjour ici pour mon viol. La regardant de haut en bas, je me recroquevilla sur le siège et ne bougea pas. Elle était là ''grâce'' à Maxence, c'était une chose, mais c'était hors de question qu'elle me touche aujourd'hui ou dans trois ans. « Sortez madame, on a pas besoin de vous et si vous voulez qu'un professionnel voit ma tête, appelez le docteur Pedersen. C'est le seul et unique qui aura le droit de regarder ce que j'ai, est-ce bien clair ? » J'avais un ton quelque peu hautain et mes phrases m'avaient donné un courage que je n'avais pas eu depuis bien longtemps. Je ne supportais pas me faire ausculter et cela ne changerait pas. De plus, mon visage et toute ma tête était assuré un bon paquet grâce à ma grand mère alors autant éviter que l'hôpital se fasse sermonner et trainer en justice par ma famille. Je regardais intensément l'infirmière qui ne daignait pas bouger et lança « Il faut vous faire un dessin ou bien ? » Je sentais les regards appuyés des trois personnes autour de moi et lorsque la jeune infirmière quitta la chambre, mon corps trembla d'un coup d'un seul avant de se stopper. « Cette bonne femme est une brute, elle m'a fait mal la dernière fois, elle recommencera pas » Il fallait dire que la dernière fois, j'avais des cailloux dans la plaie, ce qui n'aidait pas. Je commençais à être mal à l'aise et enfourna un bout de gâteau à la poire dans ma bouche. Tais toi Payson et engrosse toi, ça vaut mieux.
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