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Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy]

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MessageSujet: Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] EmptyJeu 23 Fév - 22:00


19 février 2012
21h



La Saint Valentin ne s’était pas déroulée pour le mieux. Le bal avait tourné au carnage. Amy n’avait pu participer à cet épisode peu glorieux de son université. Elle l’avait éprouvée au bout du téléphone. Standardiste au 911, elle avait reçu de nombreux appels. Des personnes effrayées, des personnes mourantes, d’autres traumatisées avaient composé ce numéro dans l’espoir d’un peu d’aide. Au départ, Amy avait pensé à une mauvaise blague. Elle avait rapidement compris qu’il n’en était rien. Le standard avait été débordé d’appels.

Depuis bien longtemps Amy n’avait plus cueilli de panique ou de peur. L’inquiétude avait sonné à sa porte et c’était d’une main tremblante qu’elle avait du passer dans ses cheveux pour se reprendre. On sous estimait parfois son travail pensant plus encore aux pompiers, flics ou autre personnels conduits à aborder cette catastrophe, à le voir de leurs yeux. Comprenez que parfois, il était pire encore d’imaginer. Amy avait de nombreux amis présents à ce bal, des êtres importants autant que sa jumelle.

Enfin, pourquoi raconter autant de choses ? Parce que le patron d’Amy lui avait laissé sa soirée pour cette fois. Il avait pu noter chez la demoiselle un stress qu’elle n’avait pas coutume d’avoir. Elle avait toujours tout géré avec calme et diplomatie dans son travail. Que se soit des mères en paniques, des vieux à l’agonie, des personnes sur le point de se suicider ou d’autres attaqués, elle avait prit sur elle. Ce soir, elle avait décidé de participer à cette soirée spéciale Cupidon. Pour passer outre sa panique, elle avait choisit de prendre le taureau par les cornes. Une paire de collant noir épais recouvrait ses fines jambes. Une robe toute aussi sombre tombait sur ses genoux, cintrait sa fine taille avant de laisser une vue avantageuse sur son décolleté.

Amy s’était laissée emportée par le tourbillon de la soirée. Alcool, musique, rire, elle oubliait doucement les raisons qui avaient si longtemps tendues ses muscles. Sa tête tournait, ignorant l’imprudence de son comportement. Quelques jours plus tôt, elle avait fini à l’hopital après une bagarre. Vous savez ce que c’est ! Vous êtes admit, on vous place dans un coin et le médecin arrive. Elle secoua la tête refusant de penser à ca aussi. Interdiction de laisser de mauvais souvenir revenir à la surface. Le regard balaya la salle à manger. La villa qui les accueillait était immense et confortable. La gamma s’y sentait bien.

19 février 2012
23h48


D’ailleurs, l’ivresse étalait un sourire sur le coin de ses lèvres rouges. Amy senti un bras s’enrouler autour de son cou et elle redressa le regard sur l’homme qui lui souriait. Son prénom lui demeurait inconnu mais la noirceur, qui tentait toujours de gagner sa place au sein de son esprit poussait, la demoiselle à vouloir rapidement ramener un homme dans son lit. Elle savait qu’elle n’en tirerait aucun plaisir charnelle. Cependant, l’union de deux corps avait le don de la détendre, de la faire se sentir vivante et rien n’avait d’égal à ses yeux. C’est donc sans la moindre difficulté qu’elle se laissa entrainer à l’étage. C’était bien la première fois qu’un garçon l’entrainer dans un coin sans lui jeter un regard gourmand ou échanger des baisers. Amy raffolait des baisers. C’était l’un des rares échanges ou les plaisirs étaient au rendez vous. Il émanait de cette caresse buccale tant de sensualité, tant de délice qu’elle craquait à chaque fois. Pourtant, elle n’eut rien du tout. Son pas maladroit, troublé d’alcool la guida dans une grande chambre douillette. L’homme se planta devant elle, lui attrapant avec douceur son visage.

« Je vais te chercher ton valentin. »

Son quoi ? Il ne voulait pas s’envoyer en l’air maintenant et voir plus tard pour le valentin ? Sincèrement, elle se moquait de tout hormis de son bas ventre se tordant de plus en plus férocement dans l’attente. Rien. L’homme referma la porte. Amy supposa qu’il était parti en quête d’un préservatif aussi, elle pivota vers la petite salle de bain au fond de la chambre. C’était ca le luxe pensa Amy en entrant dans la pièce. Avoir des salles de bain à chaque chambre. Elle entama de se refaire une petite beauté, rafraichissant un peu son maquillage et son haleine. Des rires dans la pièce d’à coté lui arrachèrent une moue surprise. Ils étaient plusieurs ? Elle n’était pas trop tentée par l’idée. Elle attrapa une serviette pour essuyer doucement ses mains et sa bouche. Un bruit de porte suivi d’un silence l’intriguait. C’est bon ? Il était prêt ?

Le pas souple, elle revînt dans la chambre plongée dans la pénombre. C’était presque romantique, tellement qu’Amy en eut peur un court instant. Elle admira le lit recouvert de divers petits objets à connotation sexuels particulièrement marqués. Préservatif, menottes, lubrifiants, des bonbons, un jeu bizarre et divers autres petites activités. Elle traina ensuite sur la musique douce qui manqua de lui arracher un rire. Manqua oui. Car son sourire se perdit rapidement en remarquant la silhouette qui lui tournait le dos.

« SORS DE LA TOI ! C’EST MA CHAMBRE ! VAS T’EN TROUVER UNE AUTRE !»

Les mains posées sur les hanches, le regard droit et sombre, elle était prête à le mettre dehors. Tout le monde aurait bien rit de voir la naine ne dépassant pas le mètre 55 tenter de mettre à la porte un grand garçon comme Max. Il ne manquait plus que lui pour pourrir sa soirée. Réellement, s’il avait pu se prendre une balle durant le bal de la Saint Valentin, elle aurait largement préférée ! Il aurait existé un problème en moins pour Amy. A peine cette pensée formulée, elle le regrettait déjà. C’était dégueulasse de dire un truc pareil ! Si elle savait ! Si elle savait que la porte était fermée à clef, qu’ils étaient en faite au troisième étage et qu’on n’était pas prêt de leur ouvrir. Si elle savait, elle serait bien plus agacée encore !

[HRP: désolée pour la piétre qualité et le temps pour le faire. J'avoue que ma migraine n'arrange rien. ]
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MessageSujet: Re: Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] EmptyLun 27 Fév - 22:52

Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Tumblr_lzzectnGEK1r30y6io1_500

    Une soirée dans une villa où l’alcool allait couler à flot et la compagnie féminine absolument délectable…Comment ne pas succomber à une telle invitation ? Maxwell n’était qu’un homme particulièrement friand de ce genre de moment délicieux, et il fut l’un des premiers à être convaincu que cette petite escapade ne pourrait que lui faire le plus grand bien. S’il excluait en effet sa dernière altercation avec la tristement célèbre Amy, le jeune homme avait perdu deux patients cette semaine. Il avait donc grand besoin de se défouler et de penser à autre chose, comme tout humain qui se respecte. Profiter de son unique jour de repos dans la semaine, et ce après deux gardes épuisantes consécutives n’était que justice. Il s’était donc presque mis sur son trente et un, gardant quelques détails marqués afin de ne pas être pris uniquement pour un fils de riche…Aussi, si son costume aurait fait verdir de jalousie n’importe quel autre invité de sexe masculin, il n’en demeurait pas moins que sa chevelure d’un noir de geai ne ressemblait à rien. Elle était en bataille, partant dans tous les sens, et plutôt que d’avoir l’idée d’y passer un coup de peigne, Maxwell se délectait de ne pas être complètement propre sur lui. Il aimait ce petit côté bad boy qui lui donnait un air énigmatique. On le lui disait souvent, et c’est ce qui faisait tout son charme en plus de son regard d’un joli vert sombre que personne n’avait jamais su sonder en dehors de sa petite sœur de onze ans…Qui ne lui succomberait pas ce soir, par conséquent ? Il était charmant, possédait un humour tout à fait personnel et, par-dessus tout, était futur chirurgien. Un parti tout à fait délectable et il trépignait d’avance de voir à qui il allait être donné en pâture justement. C’était bien là le jeu : S’abandonner à une Valentine qu’on lui aurait choisi en secret, le temps d’une nuit qui devait être merveilleuse en théorie. Mais si son impatience se laissait presque sur les traits mystérieux et fermés de son visage charmant, ce sentiment disparut aussitôt lorsqu’il croisa le regard de la fameuse Amy. Cette nénette serait nettement plus sexy si elle ne criait pas avant d’avoir mal et lui laissait une petite chance de s’expliquer. Au lieu de cela, c’était à peine si elle ne lui avait pas sauté au cou non pas histoire de lui arracher fougueusement sa chemise mais plutôt en vue de le mettre dehors à grands coups de pompes dans l’arrière train. Cette donne aurait évidemment pu le vexer, mais exceptionnellement, il décida de s’en amuser…L’humour face à la bêtise était toujours son arme la plus efficace.

    « Tu ne devrais pas crier ainsi, tu vas te déclencher un saignement de nez… » énonça-t-il avec son habituel sourire narquois sur les lèvres. « D’autant que sans vouloir te vexer, tu ne tiendrais pas une seconde face à moi s’il fallait que tu me foutes dehors ! Laisse-moi rire avec ton poids de mouche… » Il n’osa pas rajouter que la scène qu’il voyait était pathétique, mais c’était pratiquement évident. D’autant que la porte s’était refermée sur lui et qu’il n’avait pas plus le choix qu’elle. Il devait supporter ce qu’il imaginait être la plus longue nuit de sa vie et forcément, cela valait bien le coup qu’il se permette de mettre ses mains dans ses poches. « Je trouve cette chambrette très confortable, si tu n’es pas contente, tu peux toujours te prendre la porte…Pas dans la tronche, ça risquerait de faire mal, mais tu as capté l’idée. » Cette fois-ci, Maxwell avait relégué sa politesse habituelle aux ordures afin d’être aussi naturel qu’il savait l’être. Cela ne voulait pas dire qu’il ne laissait pas son masque de moquerie en état de service, mais plutôt qu’il ne comptait pas faire spécifiquement de cadeau à Amy. Elle beuglait toujours avant d’avoir mal, c’était donc à coup à perdre patience à la longue ! Mais elle était chanceuse, dans cette histoire. Elle était justement tombée sur LE gars avec des nerfs d’acier, difficilement en proie à des crises d’hystérie. Cela lui arrivait, pendant son enfance…Mais il avait heureusement dépassé ce stade. « Tu vas continuer à hurler ou te faire à l’idée que tu vas passer la nuit avec moi ? Ne te fais surtout pas de bile, tu n’es pas du tout mon type, alors je n’aurais aucun mal à garder mes mains chez moi. »

    Alors qu’il levait les yeux au ciel, Maxwell laissa échapper un petit rire narquois. Il était en train d’halluciner. Pourquoi diable fallait-il que cela tombe sur lui ? Il n’avait pourtant commis aucune faute récemment, et avait mis tout en œuvre pour sauver ces deux patients n’ayant pourtant pas survécu. Et le voilà bloqué avec cette demoiselle qui semblait toujours prête à l’égorger…Avait-il commis un crime pour être puni de cette façon ? On pouvait se poser la question ! « Dis-toi que de toute manière, la porte est fermée et qu’on est dans la même galère. Faut savoir se faire une raison dans la vie ! » Ce qu’il l’inquiétait davantage, c’est de ne pas pouvoir prendre son habituel traitement, oublié dans sa magnifique voiture, garé juste devant cette imposante villa. Il sentait que la nuit allait être terriblement longue…Mais cela ne l’empêcha pas de s’asseoir sur le lit, tentant presque le fait de hisser le drapeau blanc en signe de paix. Mais il s’attendait d’ors et déjà à entendre Amy hurler à nouveau. Pour un peu, il regrettait presque qu’il n’y ait aucune boule quiès dans cette armada d’objets de désir !!
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MessageSujet: Re: Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] EmptyMar 28 Fév - 12:16

S’il pensait un seul instant que sa taille ou sa stature empêcherait la brunette de le mettre dehors, il se trompait. Amy n’hésitait pas à s’en prendre à plus gros qu’elle, plus fort ou plus intelligent. Elle n’avait pas la force d’un homme, l’intelligence développé des êtres humains de la faculté ou encore la grandeur des hommes. En revanche, elle possédait une audace et une témérité qui la poussait à des folies parfois payantes. Aussi, qu’il ne s’estime pas à l’abri d’un coup ou d’une tentative de le passer par la fenêtre.

Le regard sombre glissa avec mépris sur la carcasse humaine qui lui faisait face. Il riait. Il se moquait. Un sourire espiègle tira les lippes rosées de la brunette sur un coté avant qu’elle n’émette un petit son railleur. Cette chambre avait la taille de son studio et il parlait de chambrette. Ce type puait le luxe à des kilomètres. Amy secoua la tête négativement prête à lui cracher à la figure s’il le fallait. Pourquoi ? Juste parce qu’il était là. Juste parce qu’il savait trop, juste parce qu’elle se sentait faible et vulnérable face à lui. Il avait toutes les cartes en main pour l’abattre en un seul mot. Pire encore, il avait tout. Une future carrière prometteuse, une belle gueule, de l’argent, l’intelligence et de la répartie faisant de lui un être révoltant pour Amy. Une pointe de jalousie trainait dans son cœur sans l’admettre, sans le remarquer ou le laisser voir. Il était toujours plus simple de cracher son venin que de faire face. Pourtant, quand il eut fini sa phrase, la gamma senti un frisson s’éveiller en bas de son échine. La source de cette émoie n’était en rien un désir commun, elle était du à un défi de taille. Amy ne s’avouait que rarement vaincu. Elle le mettrait à terre comme elle avait pu le faire avec tout les autres.

« T’as un discours de lâche, s’pèce de perdant. J’espère que tu penses pas comme ca au boulot ou tu risques d’en perdre plus d’un de patient avec un discours pareil:" Faut savoir se faire une raison dans la vie !". En tout cas tu ne m’apprends rien. J’étais au courant que tu servais à rien !»

Lui lança t elle persifleuse sans plus un regard pour le garçon. Le pas agile la porta jusqu’à la porte afin de vérifier les propos du futur chirurgien. D’un geste ample, elle tourna la clenche et du admettre la vérité. Pourtant, elle ne s’avoua pas vaincu. N’oublions pas qu’Amy avait toujours plus d’un tour dans son sac. Lorsqu’une idée s’était nichée dans un coin de son esprit, impossible de l’empêcher de tenter, de se briser contre cette perspective jusqu’à ce qu’elle admette, elle-même l’impossible. Ainsi, Amy avait réalisé beaucoup telle que son entrée à la faculté, l’obtention de son diplôme de fin d’étude, un emploi et autres petites choses qu’on l’avait jugé incapable de réussir. Il était vrai en mélangeant les lettres ou en confondant la droite et la gauche, sa scolarité n’était en rien des plus simples. Elle y avait remédié avec persévérance et ténacité. Il fallait juste trouver la bonne solution à chaque problème.

Elle se baissa quelque peu pour admirer la serrure. Un nouveau sourire s’empara de ses traits. Ce n’était finalement pas trop horrible comme situation. Dans une ou deux minutes, elle aurait forcé cette serrure. C’était le genre de serrure ou les clefs ne servaient qu’à lever la partie fermant la porte. N’importe quel levier pourrait en faire de même. Le chemin de la salle de bain fut rapidement trouvé. Gamine, elle devait trouver toute parade pour s’échapper sans le moindre problème de la maison. Les serrures, les fenêtres et autres obstacles ne l’avaient jamais empêché de trouver la sortie, heureusement pour elle. Certainement qu’elle serait morte si elle s’était laissé faire. La clef de la salle de bain de prise, elle se dirigea vers la porte d’entrée.

« Bah t’as qu’à rester là tout seul avec tes mains ca changera pas beaucoup de d'habitude! » Grogna t elle dans sa barbe.

Rapidement, elle bougea la clef adroitement dans la serrure avant d’entendre le petit « clic » de la délivrance ! Un immense sourire triomphant se dessina sur le visage d’Amy ! LIBERTE ! Heureuse d’avoir résolu ce problème de porte en même pas une minute, elle était prête à repartir faire la fête en ignorant le reste et surtout Maxwell ! Elle tira la porte vers elle prête à planter Max dans la chambre. Au lieu de ca, elle resta plantée devant l’entrée comme une idiote. Les épaules s’affaissèrent dépitées alors qu’elle fermait les yeux pour se calmer. Inutile de tout casser.

« Rassures moi. Ils ont au moins pensé à nous laisser de l’alcool histoire d’oublier » Lança Amy blasée.

Si elle avait su ! Connaissant la réputation des gammas, les organisateurs de cette petite farce avaient tout prévu. Ils avaient placé une immense armoire devant la porte afin de prévoir toutes tentatives d’Amy pour s’éclipser. Une chose était sûre, ils la connaissaient bien. Si elle trouvait l’idiot qui avait fait ca… il pouvait dire adieu à son porte feuille, bonjour à un trou dans son préservatif et pleurer les pneus de sa bagnole peut être même qu’elle saccagerait son appartement en vengeance purement méritée. Une voix riait de l’autre coté, la narguant un peu plus.

« Tu peux toujours essayer Amy ! C’est l’armoire de ma grand-mère. On s’y est mit à trois pour la bouger ! »

Rageuse, Amy balança la porte pour la refermer.


[HRP: j'espère que j'ai pas été trop vite. Si j'en ai trop mit, MP moi]
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MessageSujet: Re: Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] EmptyVen 2 Mar - 20:53

Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Tumblr_lzzectnGEK1r30y6io1_500

    Il en fallait décidément bien davantage pour blesser quelqu’un comme Maxwell. Il n’était pas du genre à s’émouvoir pour si peu, surtout en connaissant le tempérament de cette chère Amy. Venant d’elle, n’importe quel venin n’aurait aucun effet, car de toute évidence, elle ne connaissait rien de lui. C’était bien là tout l’avantage qu’il avait sur elle. Aussi demeura-t-il assit sur le lit, les bras croisés, un sourire moqueur sur les lèvres tandis qu’il l’observait s’exciter comme une malade avec la serrure de cette foutue porte. Pour être douée en la matière, il dû admettre implicitement et silencieusement qu’elle l’était. Seulement voilà, si les émotions de la demoiselle transparaissaient toutes facilement sur son visage, Maxwell savait très bien rester aussi impassible et froid qu’une pierre. Elle n’était pas tombée sur le Valentin idéal, mais ça, c’était un détail à mettre de côté pour l’instant. Après tout, la regarder s’énerver toute seule, à beugler contre quelqu’un à qui elle ne faisait même pas face était plus drôle que n’importe quel film comique passant au cinéma. « Dommage que je n’ai pas de pop corn » répliqua-t-il d’un ton on ne peut plus narquois, tout en faisant état de l’amusement qui était désormais le sien. Amy pouvait toujours le descendre en flamme, il serait tout à fait capable d’apprécier la chose…A croire que Maxwell était masochiste, ou complètement fou ; ou les deux, ce qui ne serait pas étonnant vu ce qu’il voyait à longueur de journée en tant qu’interne en chirurgie. Il en avait justement déjà tellement vu depuis le début de l’année qu’une petite crise de nerfs de la part de cette charmante brunette ne pouvait que lui plaire, c’était évident. Ici, il n’y avait ni sang, ni larme, ni pression. Il n’était pas non plus traité comme la dernière des merdes en cas d’erreur de l’un de ses collègues, pour laquelle il n’était nullement responsable. Ici, il n’était personne, aussi discret qu’une brise de printemps et il aurait disparut avant même que sa présence ne prenne une quelconque importance. Ici, il n’y avait qu’Amy pour rendre tragique ladite situation…Et Maxwell pour s’amuser de ses propos tout sauf sympathiques ! « Il faut dire que tu t’excites suffisamment toute seule, si je te donnais un coup de main, ce ne serait plus aussi fun ! » balança-t-il finalement sans l’ombre d’une pitié. Elle l’avait cherché d’entrée de jeu, elle le trouvait désormais. Oh, n’allez pas croire que Maxwell soit énervé d’une quelconque façon…Au contraire, il était d’un calme olympien, et c’était justement le plus angoissant.

    En attendant, bien qu’elle ait ouvert la porte, Amy la claqua finalement alors que les raisons étaient particulièrement obscures pour Maxwell. Pour sûr, la nuit risquait d’être passionnante si elle acceptait finalement sa présence, nettement moins horripilante que celle de la plupart des étudiants de la fête. Au moins, il avait un cerveau qui n’était pas imbibé par l’alcool et de la conversation, c’est le moins que l’on puisse dire…Au pire des cas, elle allait s’en mordre les doigts car justement il avait de la répartie. Mais si elle le giflait, il s’amuserait à la maîtriser et à l’attacher au lit pour le restant de la nuit avant de quitter le chalet, dans le pire des cas. Ne jamais oublier qu’il n’était pas dénué de ressources et que son intelligence était un admirable atout plutôt qu’un défaut, contrairement aux idées reçues. « Perdant, hein ? En attendant, qui vient de faire une tonne de bruit pour rien, s’exciter contre une pauvre porte ne lui ayant strictement rien fait, pour, au final, la claquer ? J’avoue que l’intérêt d’un gaspillage d’énergie pareil m’échappe. Mais après tout, ce n’était pas comme si tu brillais par ton intelligence, ma belle. Manque de bol, on doit se supporter pour la Saint Valentin et crois-moi, ce n’est pas moi le plus perdant des deux. Je sais très bien faire abstraction de la personne la plus inintéressante de la pièce…Mais te connaissant, tu vas nous faire une syncope avant la fin de la soirée alors tu ferais bien de t’asseoir, ça m’emmerderait d’avoir à te réanimer…Je me salirais les mains avec ta robe de seconde main ! » Haussement d’épaules. Décidément, Maxwell n’y allait pas de main morte, en augmentant encore la cadence de leurs amabilités balancées en pleine poire. Pour sûr, le concours de ce soir allait déterminer lequel savait être le plus cruel avec l’autre !

    Sauf que Maxwell s’était levé, ça y est. Voilà qui n’augurait strictement rien de bon pour la suite et qui permettait de craindre le pire. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’Amy n’ait pas justement peur de lui, car il n’avait pas du tout l’intention de lui faire de mal…Jamais il ne ferait de mal à une mouche, surtout si ladite mouche était de sexe féminin. Seulement voilà, il voulait savoir jusqu’où irait le culot de cette charmante brunette gamma. C’était légitime, non ? Elle l’avait insulté la première ! Il se contenta donc de se poster devant elle, tout en relevant un sourcil de défi, ne faisant que la scruter pour deviner ses réactions. Dans le fond, elle était relativement prévisible, et c’était bien ce qu’il appréciait chez elle…C’était tellement reposant ! « Alors ? Tu vas t’asseoir et arrêter de t’agiter dans tous les sens ou il va falloir que je t’attache au lit pour éviter que tu ne me fasses une syncope ? »
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MessageSujet: Re: Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] EmptyVen 2 Mar - 23:39

A écouter, Amy était une hystérique doublée d’une folle furieuse. Heureusement pour tout le monde, la demoiselle n’avait pas virée folle et ne hurlait pas en s’agitant dans tout les sens. En réalité, Amy n’était pas de celle à tout retourner, à hurler et à s’agacer. Ses colères étaient froides, glaciales et mordantes, sans éclat autre que la lueur mauvaise de son regard. Elle se moquait bien plus de son avis et elle ne l’écoutait que d’une oreille distraite !

En effet, Amy avait une chance, si l’on pouvait dire ainsi. Elle avait été assez éprouvée pour savoir maitriser les excès de sentiments ou les propos blessants. Les mots glissaient donc contre sa peau comme l’eau sur les plumes d’un canard. Qui venait de faire une tonne de bruit pour rien ? Qui ? Lui ! Elle lui jeta donc un regard lui signifiant parfaitement le fond de sa pensée.Celui qui parlait trop ici, c'était lui. La suite de ses propos lui semblait si idiot qu’elle s’interrogeait sur son utilité. Si c’était parler pour ne rien dire… Autant qu’il se taise ! Pourtant, il semblait prendre un malin plaisir à la chercher, la provoquer et tenter de la faire sortir de ses gonds. L’envie de lui hurler réellement dessus n’était pas loin. Elle n’avait, cependant, pas la moindre volonté de lui offrir ce joli spectacle. Une petite voix dans un coin de son esprit lui hurlait qu’il ne faisait que jouer avec elle comme avec lui-même. Depuis quand les hommes faisaient ils autres choses de toute façon ? Elle soupira donc, lassée. Ils s’amusaient tous à passer pour le bad boy, comme si tout ceci pouvait les rendre plus digne d’intérêt. Est-ce que ressembler à une caricature de soap était une bonne chose ? Elle s’interrogeait !

« Ouais, enfin y a pas que ca qui t’échappe… » Grogna Amy dans sa barbe en levant les yeux au ciel.

Elle s’était avancée, rejoignant le centre de la pièce afin de jeter un coup d’œil par la fenêtre. Impossible de sortir par ici sans finir paralyser ! Elle n’était pas prête de sacrifier ses jambes pour fuir Maxwell. Lorsqu’elle tourna la tête de nouveau en sa direction, les yeux s’ouvrirent en grands. Depuis quand avait-il bougé ? Elle n’avait évidemment rien entendu. L’oreille avait quelque lacune qui pouvait la couper de l’extérieur. Elle fronça un instant les sourcils baissant son regard sur ses lèvres, s’attendant à le voir parler trop bas. Mais les mots heurtèrent son oreille sans la moindre difficulté.

Elle eut un sourire en coin suivit d’un petit soupir moqueur. Les yeux levés vers lui, sa taille la poussant à relever le nez, elle croisa les bras sur sa poitrine. Evidemment qu’elle acceptait le défis. Sans ces petits chalenges, la vie serait bien ennuyeuse et monotone ! Elle avait alors ce sourire satisfait sur les lèvres. Ces sourires qui prouvaient qu’elle se plaisait dans cette situation.

« Je voudrais surtout pas que tu te salisses les mains sur ma robe de seconde main ! » Souffla t elle moqueuse sur la même densité vocale que lui.

Elle leva un sourcil, adoptant le même stigmate corporel que son interlocuteur. Elle relevait le défi ! Prenant appuie sur sa jambe droite, elle provoquait un petit déhanchement. Il ne fallait pas douter des facultés d’Amy pour rebondir, hormis contre le sol. Si Maxwell avait des nerfs d’acier, Amy pouvait se plier à la règle. Sa mémoire ne lui faisait jamais défaut. Une chance. De plus, il commençait à l’agacer de parler sans cesse de son cœur ! Croyait il que c’était simple de vivre dans l’attente que son cœur lâche ou lui fasse faux bond ? C’était désagréable de s’entendre rappeler que son cœur demeurait fragile. Tout était réellement plus horrible de se voir « pouponné » ou alors surprotégée simplement parce qu’on était jugée faible ! Elle prenait donc sur elle afin de ne pas lui donner l’occasion de lui rappeler que la colère pourrait lui faire du mal. Elle demeurait donc calme et fière, la tête droite et le port distingué.

« Cependant, je commence à douter de tes facultés à ignorer les autres. Peut être que je ne suis pas si inintéressante que tu le dis. » Souffla t elle avec malice sans quitter le regard du jeune homme.

Les bras se décroisèrent avec lenteur de sa poitrine avant qu’elle ne fasse un pas vers lui. S’il jouait la carte de la provocation, elle décidait d’en faire de même. Elle leva donc son index contre ses lèvres pour les tapoter avec douceur.

« Je m’interroge… Et si ma robe de seconde main venait à toucher l’homme qui devait n’avoir aucun mal à garder ses mains dans ses poches, qu’adviendrait il de sa personne si précieuse ? »

Elle lui lança un regard interrogateur, s’approchant lentement du corps du garçon, rongeant son espace sans la moindre hésitation. Elle n’avait pas lâché son regard, le soutenant avec délice. Ca n’était qu’un jeu auquel la demoiselle devait s’exercer tout les jours. Il n’était qu’un adversaire de plus, un adversaire de taille au vu de ses connaissances à son sujet. Elle se surprit même à espérer qu’il soit un de ses adversaires difficiles à faire plier. Etait elle un brin masochiste ou totalement ivre ? Probablement un peu des deux. Dans son état normal, elle l’aurait craint et se serait tue, peut être même l’aurait elle frappée ou aurait elle tenté de savoir ce qu’il savait. Non, ce soir, elle jouait oubliant toute pudeur, totalement désinhibée. En réalité, elle ne savait pas réellement comment elle aurait réagit autrement. Amy ne fonctionnait jamais de la même façon jour après jour.



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MessageSujet: Re: Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] EmptyMar 6 Mar - 20:36

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    S’il y avait bien une personne sur terre qui ne jugerait jamais Amy comme étant une personne faiblarde, c’était bien Maxwell. Il en avait vu d’autres et s’était ému sur bien d’autres cas. Il ne la traitait pas avec pitié justement, et faisait en sorte qu’elle réagisse pour éviter de se concentrer sur son petit nombril alors qu’il existe bien plus de souffrance dans le monde qu’elle ne saurait l’imaginer. Lui-même avait déjà eu sa part de souffrance, il n’y avait pas si longtemps. Lui aussi avait été récemment à un enterrement, à retenir ses larmes pour ne pas laisser trahir la moindre marque de souffrance face à une assemblée n’attendant que cela. Maxwell pleurait son père, depuis quelques semaines. Enfin, pleurait…C’était un bien grand mot ! Il n’avait pas encore craqué comme l’imaginait tous les psy de cette génération, et n’avait aucune intention de le faire. C’était bien la première preuve qu’il avait des nerfs d’acier, n’est-ce pas ? N’importe quel être humain normalement constitué aurait fini par se planquer on ne sait où, à l’abri des regards, afin de libérer tous les pleurs qu’il cachait bêtement face à ces connaissances assoiffées de potins. Maxwell n’était pas ainsi, il ne pouvait donc pas se permettre de relâcher une seconde son attention de peur d’être considéré comme plus faible qu’il ne l’était. Aussi ne prenait-il pas Amy en pitié. Il la regardait avec défi, d’un air presque narquois, se demandant quelle serait sa réaction si d’aventure elle apprenait qu’il avait été victime d’une leucémie pendant deux ans, de ses dix-huit à ses vingt ans. Serait-elle plus douce, fidèle à cette abominable pitié à laquelle tout le monde s’adonne volontiers par pur esprit de facilité ? Il l’en croyait capable, malgré cette image d’elle qu’elle semblait vouloir renvoyer coûte que coûte. Le fait d’être chez les Gammas ne lui donnait pas toutes les excuses, après tout. Si elle voulait bousiller sa santé, cela la regardait, mais à l’heure actuelle, bien qu’il n’ait pas été des plus sympathiques, Maxwell se contentait d’agir en médecin. Il la regardait du coin de l’œil, sans outrepasser ses droits, sans vouloir l’approcher et encore moins la toucher. Il n’était pas comme tous ces hommes qui cherchent à abuser de la gente féminine sous le fallacieux prétexte qu’elle peut être plus faible physiquement. S’il obtenait la compagnie d’une femme, c’est parce que celle-ci le voulait bien, était dans son bon droit et surtout avait tous ses esprits. Dans le cas contraire, Maxwell traçait son chemin…Il ne manquerait plus qu’il soit emmerdé !

    L’interne en chirurgie qu’il était aurait pu marquer son visage par la surprise face aux propos d’Amy, évidemment. Mais il la connaissait trop bien pour savoir qu’elle ne cherchait qu’une chose : Se prouver qu’elle était encore capable de s’offrir un petit challenge, ou au contraire capable de se mettre dans la poche quelqu’un de plus provocateur qu’elle ne l’était. D’un côté comme de l’autre, Maxwell était passé d’ennemi à proie, et il s’interrogeait encore sur la position la plus enviable. Mais sans laisser entrevoir sa surprise, il ponctua plutôt ses traits par un sourire aussi narquois que moqueur, en se demandant bien comment elle allait se démerder pour le provoquer et le faire craquer. De toute évidence, elle n’y parviendrait pas. Il avait nettement plus d’expérience qu’elle n’en n’aurait jamais en la matière, et ce sans être trop sûr de lui ! « Tu penses vraiment que tu serais plus intéressante ? Erreur. Tu restes quelqu’un qui ne sait pas se maîtriser et qui gâche sa vraie valeur, c’est tout. Non mais tu t’es regardée dans une glace cinq minutes ? » Méchanceté, méchanceté…Maxwell n’en faisait pas preuve parce qu’il avait peur, mais plutôt en vue d’éventer son bluff. Il la connaissait si bien qu’il la ferait craquer avant, c’était chose certaine. Il suffisait de choisir ses mots et de frapper au bon endroit. Alors il reprendrait simplement sa place d’ennemi et non plus de proie…Car tout à fait entre nous, elle était bien l’une des rares personnes qu’il avait peur de briser face à sa séduction spéciale. N’allons pas croire qu’il frappe ses victimes, mais il était du genre passionné, et ne tenait justement pas à devoir lui faire un massage cardiaque ou à être accusé de meurtre si tout tournait mal. Aller au devant du pire, c’était une immense qualité chez lui. « Ton cœur ne tiendrait pas le choc, je peux te le dire. Je ne suis pas du tout à ta portée, fillette. »

    Tout en haussant les épaules avec nonchalance, comme s’il s’en moquait totalement, on devait bien admettre qu’il jouait extrêmement bien le jeu. La preuve, il n’avait pas desserré les bras ni quitté Amy des yeux. Il voulait qu’elle soit la première à baisser le regard, par pur excès de fierté. Mais si d’aventure elle choisissait d’aller jusqu’au bout, il serait toujours temps d’employer une autre carte en vue d’éventer le bluff…Maxwell avait plus d’un tour dans son sac. « Pour un peu, avec ton regard creux, on dirait que t’as sniffé de la colle avant de venir ! » Et bim ! Mais il craignait que ce ne soit pas suffisant, ou qu’au contraire elle finisse enrager…Dans ce cas, il mettrait sûrement un temps considérable avant de la calmer. Tu parles d’une Saint Valentin !
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MessageSujet: Re: Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] EmptyMer 7 Mar - 2:20

Oh et il parlait ! Il parlait comme s’il détenait la vérité, comme si son jugement pouvait l’atteindre, comme s’il pouvait la connaitre sur le bout des doigts. Il se prenait pour Dieu. Il se croyait rempli de sagesse et l’étalait à tout va. Grand Dieu mais qui était il, lui petit homme ? Pour qui se prenait-il sur son grand piédestal ? La pensait il si admirative de sa personne ? La croyait-il prête à boire ses paroles comme l’évangile ? Cependant un sourcil se redressa, presque septique quand il énonça qu’elle se gâchait par son manque de maitrise. Elle rêvait ! Il n’avait pas camouflé un compliment dans cette phrase grotesque ?

Était-il réellement certain des arguments qu’il avançait ? Peut être devrait il revoir sa façon d’analyser les évènements ! Mais dans le fond, l’important n’était en rien son point de vu mais celui d’Amy. C’était ses pensées qu’elle fiait, comme beaucoup de monde ! Elle croisa donc de nouveau ses bras sur sa poitrine, une façon de se positionner qui marquait son opposition.

« Oh écoutez ca, monsieur je sais tout et je suis parfait a parlé ! » Ironisa t elle avec lassitude. « S’il y a bien une chose navrante parmi d’autre chez toi c’est certainement ta maitrise. Ca t’arrive d’être humain ?»

Et les mots fusaient. Les mots perlaient doucement dans une suite alors qu’il argumentait encore. Les sourcils d’Amy se froncèrent. Mais de quoi parlait-il ? Pourquoi son cœur lâcherait il si sa robe touchait Maxwell ? C’était loin d’être épuisant que de venir tout contre lui. Elle n’avait même pas un pas à effectuer ! Un éclat de surprise écarquilla ses orbes sombres avant qu’elle ne pince les lèvres de mécontentement ! Il parlait de sexe ! Les yeux se levèrent aussitôt contre le ciel, roulant dans les orbites. Vraiment, ce type était un prétentieux incroyable ! Il parvenait à rester dans une bulle étrange ou tout le monde tournait autour de sa petite personne. Elle n’avait pas le moins du monde envie de coucher avec lui ! Il l’avait vue nue. Un argument de poids dans la balance pour ne pas tenter de le séduire. Consciente qu’aucun homme ne pourrait désirer son corps bardé de cicatrices parfois épaisses, d’un sexe meurtri jusque dans sa chaire et d’une âme aussi salie, elle ne perdait pas son temps à se montrer sous son véritable jour ou à chercher l’amour. Elle attirait les hommes dans une ruelle, dans les toilettes publics ou ailleurs ou il suffirait de lever sa jupe pour régler l’affaire en cours. Certains avaient le droit à d’autre tour, dans le noir, les yeux bandés ou autres petites dérives qui permettaient de camoufler son buste. Seuls quelques rares spécimens avaient l’autorisation de la voir dans la pénombre.

« J’aurais mieux fait de la sniffer la colle avant de venir tu serais moins saoulant. » Grinça t elle entre les dents.

Les mains glissèrent sur ses hanches pour mieux le toiser de toute sa maigre taille. Le torse se gonfla d’agacement sans pour autant laisser l’occasion à se ressenti et de s’exprimer clairement. La tête se secoua alors négativement. Elle ne savait plus quoi lui dire. Tout lui semblait si pitoyable, si pathétique et peu intéressant qu’elle commençait à s’ennuyer. Ca n’était en rien une joute verbale. Ca n’était pas plus qu’un pauvre type cherchant à se donner des grands airs mais pas capable de balayer devant sa porte.

Finalement, les épaules se décrispèrent alors qu’un rire franchissait ses lèvres. Décidée à prendre cette situation à la rigolade, tant la scène était pathétique, elle répliqua comme si elle était une nourrice grondant gentiment son chaton.

« Petit pervers prétentieux. Tu t’égares. Je n’ai que mentionné une robe contre ta chemise et non plus. C’est presque effarant de voir à quel point les choses te semblent acquises. Rassures toi. J’ai bien l’intention de rester loin de ta portée !»

D’un geste sec, l’une de ses chaussures fut envoyée au loin, suivi de prés par l’autre. Perdant cinq bons centimètres, la donzelle semblait bien plus petite à présent. Loin d’en être perturbée, elle lui offrit un large sourire. C’était parfait. Il soutenait son regard, gardait les bras croisés… Il mettrait beaucoup trop de temps pour réagir à l’attaque. Ils étaient si proches… D’un geste rapide et intrusif, elle lui lécha la joue d’un grand coup de langue. Un petit rire amusé et moqueur franchi sa gorge. Elle ne souhaitait pas rester dans un petit cocon coincée comme une souris qu’un chat jouait à torturer. Après tout, il la décrivait comme une personne inapte au contrôle et à la maitrise de ses sentiments, pourquoi se donner la peine de tout chercher contrôler, à apaiser les pulsions ou délires lui traversant l’esprit. La pointe de ses pieds s’affaissa pour laisser le talon rejoindre le sol. Il semblait tant craindre pour son cœur, il ne pourrait lui faire du mal se disait elle.

« Ca ne m’empêche pas de m’amuser un peu ! »


[HRP: t’inquiète, elle ne le violera pas. Enfin je crois! Rolling Eyes ]
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MessageSujet: Re: Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] EmptyMer 21 Mar - 11:31

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    Saoulant, oui, la description n’était pas trop audacieuse. Le pire, c’est que Maxwell adorait être ainsi…Insupportable, comme un vrai gamin que l’on aurait rêvé de pouvoir pendre par les pieds dans un cachot crasseux. Les mains toujours contre son torse, un abominable sourire contre ses lèvres, le jeune homme savourait pleinement une victoire s’étant avérée aussi simple qu’un bonjour. Amy n’avait pas la force de protester. Elle avait beau appartenir à la confrérie des Gammas, elle n’avait pas plus de répondant qu’une mouche atteinte de strabisme et n’avait pas suffisamment d’expérience en la matière pour espérer pouvoir faire le poids face à lui. Maxwell avait dû se démerder seul, se faire respecter en solitaire et aujourd’hui, s’il inspirait le désir, la colère ou la crainte, ce n’était pas pour rien. Il était médecin d’un côté, connard de l’autre…Deux boulots lui prenant tout son temps, la preuve en était ! Mais Amy l’amusait, à vouloir l’insulter avec ses pauvres moyens. En l’occurrence, elle jetterait l’éponge avant lui, c’était une certitude, et qu’elle soit malade ou pas, le blondinet n’était guère d’humeur à être galant. La preuve, il n’avait pas bougé le petit doigt pour essayer de l’aider à se sortir de ce trou à rat, alors qu’il en rêvait silencieusement. La moindre seconde supplémentaire était à chaque fois une torture de chaque instant…Etait-il claustrophobe ? Prêt à faire un malaise ? Pas du tout. Il n’aimait simplement pas la compagnie de la demoiselle. En soi elle lui était parfaitement indifférente, mais il avait une fâcheuse tendance à vouloir se défouler sur elle à chaque fois qu’elle s’opposait à lui. N’allez pas comprendre par là qu’il avait une furieuse envie de lui refaire le portrait façon puzzle, évidemment que non ! Maxwell n’était pas de la race pourrie de ceux qui osent lever la main sur une femme, si insupportable soit-elle. Mais cette fragilité masquée derrière une colère constante ainsi qu’une fâcheuse tendance à l’autodestruction l’énervait au plus haut point. Sans doute pensait-il ainsi parce qu’il avait été mourant lui-même et se considérait aujourd’hui comme un rescapé, quelqu’un qui n’a plus rien à perdre. Du moins il se permettait de penser ainsi jusqu’à ce qu’elle n’ose lui léchouiller carrément la joue avec un air si satisfait qu’il allait s’employer à le lui faire ravaler avec plaisir. Evidemment, il commença par s’essuyer en prenant stoïquement un mouchoir dans sa poche de jean, avant de se racler la gorge pour finalement se mettre à se marrer, grassement, de manière si provocante que n’importe qui d’autre lui aurait déjà refait le portrait sans attendre la trinité. Mais Maxwell était aussi grand que musclé, aussi imposant qu’impitoyable et, par-dessus le marché, il avait une endurance à la connerie proprement hors norme. De quoi ne jamais le faire flancher…

    « Sympathique » énonça-t-il tout en s’essuyant précautionneusement, avec une maniaquerie presque à se donner la nausée. Un réflexe de chirurgien, sans nul doute. « Mais à ton tour c’est toi qui t’égares. Pour quelqu’un qui voulait rester loin de ma portée, je te trouve bien collante ma vieille…Tant pis, c’est toi que tu ridiculises. Tu peux t’époumoner toute une nuit, tu peux aussi bien te barrer avec tes charmantes gambettes et t’offrir ainsi la liberté dont tu rêves tant ! » Nouveau rire narquois, cynique, insupportable. Maxwell voulait savoir jusqu’à quand elle allait résister à ses attaques. Puisqu’elle l’avait provoqué, il s’était donc avancé, son sourire toujours aussi piquant contre les lèvres, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une mince séparation entre eux. Créer une sensation d’étouffement était sa nouvelle technique…Il savait qu’Amy finirait par flancher, restait à voir si elle allait résister aussi bien que lui ou bien partir dans une colère incontrôlable. Quoi qu’il en soit, il ne manquerait pas de se délecter du résultat de ses petites piques…La preuve, il en jubilait déjà alors qu’il s’était à peine mis en bouche ! « Ce qui me fera toujours marrer c’est ta manière de te la jouer grand dur alors que tu peux à peine gérer ta petite vie…C’est bien de se défoncer dis-moi ? Non parce que quitte à foutre sa vie en l’air, vaut mieux dire adieu à son cerveau en prenant toutes les substances licites comme illicites du monde, hein ? Me fais bien marrer, moi. Ne viens pas te plaindre que tu n’es pas prise au sérieux ou considérée comme une pauvre petite chose ! Tu inspirerais le respect si tu te respectais déjà toi-même. Oh mais j’oubliais ! T’es malade, c’est bien ça ? Toutes mes excuses. Si tu veux flanquer ta vie en passant direct par la case enfer, je te suggère de sauter par la fenêtre, c’est nettement plus radical. » Maxwell haussa les épaules avant de partir dans un fou rire. Il s’était néanmoins suffisamment rapproché pour tapoter l’épaule d’Amy avec condescendance, soupirant à son tour du fait qu’il n’y ait pas la moindre goutte d’alcool pour rendre cette soirée à peu près supportable. Mais le fait est qu’il avait gardé un calme olympien…Il s’était moqué, certes, mais il n’avait pas perdu les pédales. C’était bien la preuve qu’il en faudrait bien davantage pour qu’une telle chose arrive.

    Pour l’instant, il s’était contenté de défoncer la porte à l’aide d’un coup de pied que l’on pouvait qualifier de haineux, offrant comme une porte de sortie à Amy, sans mauvais jeu de mots. Il voulait voir si elle aurait le cran de se barrer sans se retourner pour se rendre sûrement auprès de ses petits camarades gammas, avec qui elle aurait une soirée nettement plus…Perchée que celle à laquelle elle pouvait aspirer ici. « La liberté de mâdâme est avancée. Sachant que si tu restes ici avec moi, c’est que vraiment tu as un grain. Ou que tu es masochiste, à voir… »
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MessageSujet: Re: Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] Un déconcertant cupidon [Maxwell & Amy] EmptyMer 21 Mar - 19:03

Elle sentait que la soirée allait être longue en sa compagnie. Il était d’un ennuie presque mortel. Aucun sens de l’humour, aucun moyen de s’amuser, de se détendre ou encore d’avoir un peu de tranquillité. Il revenait continuellement à la charge pour la rabaisser, lui dire à quel point sa vie était mal gérée. Aussi, elle écouta son petit discours d’une oreille distraite. Les doigts se saisir d’un petit sachet de bonbons qu’elle ouvrit avec gourmandise. Hormis leur forme de cœur, ils semblaient parfaits, avec un petit goût de fraise. Plus occupé à jouer avec les sucreries qu’écouter Maxwell, elle n’entendit rien de sa première réplique. Elle supposait qu’il lui avait craché son venin à la figure comme la majorité des autres personnes qu’elle pouvait connaitre. Il ne changeait pas la donne et ne relevait pas le niveau des hommes qu’elle pouvait fréquenter. L’un des rares amants à qui elle avait dévoilé son corps l’avait ensuite traité de défiguré devant tous les bêta et gammas réuni, l’une des pires humiliations qu’elle avait pu subir cette année. Même Sky qui lui avait coupé les cheveux comme à une folle furieuse n’avait pas réussi à l’ébranler. Elle avait été à bonne école. Elle devait l’avouer. Sa mère avait passé ces cinq premières années à lui parler de la sorte. Alors, c’était presque la même ritournelle que lui servait Maxwell. Une musique qui ne la touchait plus. Elle avait dû se blinder pour avancer et ne pas tomber. Finalement, le silence la surprit, la poussant à redresser le regard sur le jeune homme. Un éclat de rire ne put être contenu. Il s’essuyait la joue pire que si un chien enragé venait de lui cracher à la figure. Ah ! Enfin une réaction amusante ! Elle se serait presque ennuyée avec lui. Elle retenait que sa compagnie n’avait rien d’amusante.

« La vie n’est qu’égarement mais pas pour toi bien sûr. Non, tout est trop sérieux pour monsieur le futur chirurgien. Monsieur sait parler sur les gens. Monsieur sait tout et sur tout. C’est vrai que depuis que tu es là tu illumines par ton propos remplis de bon sens et de sagesse. C’est presque si tu ne radotes pas dis donc. Est-ce que tu sais faire la même chose avec un peu d’humour ? Non ? T’es toujours coincé ou ca t’arrive de craquer ton string ? Est-ce que dans ta tête c’est « il faut que je fasse la leçon de moral aux gens et surtout que tu je le fasse avec le plus de termes mauvais et puis surtout je vais prendre une fille que je ne connais pas. C’est encore plus marrant. » Surt… »

Mais Amy n’eut pas l’occasion de terminer sa phrase. L’homme s’avançait comme un prédateur cherchant à étouffer sa proie. Et si Amy ne flanchait pas, gardant son dos droit et fière, le regard planté sur celui de Max, le seul traite demeurait son cœur battant plus violemment contre sa poitrine. Pourquoi était-il si proche ? Avait-il envie d’obtenir vengeance pour le coup de langue ? Garder son calme semblait facile en apparence contrairement à la réalité. Il reprenait.

« Ce qui me fera toujours marrer c’est ta manière de te la jouer grand dur alors que tu peux à peine gérer ta petite vie »

Certes… mais il n’était pas mieux dans ce genre-là. Amy souffla alors, douce puisqu’il était assez proche pour entendre.

« Et bien il y en a au moins un qui se marre ici. »

Sûre qu’elle ne prenait pas son pied ici même. C’était à croire que Maxwell se donnait toute la peine du monde pour parvenir à pourrir l’ambiance. Il ne rebondissait sur aucun de ses propos, ignorant ce qu’elle pouvait lui reprocher. Ce n’était pas du jeu, pas fair play. Elle redressa un sourcil en entendant la suite. Réellement, il ne la connaissait que trop mal.

« C’est bien de se défoncer dis-moi ? »

Elle manqua de lui cracher un rire moqueur pour sa parfaite maitrise des clichés. Oui, les gammas se droguaient en majorité mais elle ne comptait pas sur les doigts de la main le nombre de toxicos membres d’autres confréries. Alors, il pensait réellement qu’elle passait son temps à se droguer ?

« Tu devrais peut être tenter le coup. »

Amy ne bougeait toujours pas, sans perdre de calme ou de tranquillité. Elle avait sa fierté, son orgueil à respecter. Elle aurait probablement dû partir mais elle ne le pouvait pas. L’armoire dans l’entrée l’en empêchait. Maxwell semblait intarissable et elle devait évidemment s’en prendre plein la tête. Il fallut que dans le flou Max touche la corde sensible. L’enfer. Il aurait pu parler de tout et n’importe quoi mais il choisit l’enfer. La chose qui terrorisait Amy dans le fond, le point noir qui la poussait à courir à sa perte n’était autre que l’enfer. Aussi, lorsque la main de Max s’abattit sur Amy sans violence, la demoiselle resta immobile, stoïque et le regard vide. Sans un mot, elle s’avança vers la fenêtre, ignorant Maxwell ou ces actes. Il était parfaitement stupide d’inciter une suicidaire ivre au suicide. Ce ne fut en rien difficile d’ouvrir la fenêtre. Le reste fut plus laborieux. Posant les mains de part et d’autre de l’encadrement, elle essaya de se hisser. Ivre, le tout n’était pas simple.

Heureusement, de violents coups sur le côté la perturbèrent assez pour la forcer à analyser la provenance du bruit. Max. C’était encore lui le perturbateur. Panique. Le corps entier d’Amy se mit à trembler alors que ses yeux s’humidifiaient sans le moindre contrôle de sa part. Pourquoi devenait-il violent ? Pourquoi frappait-il ce truc ? Elle était coincée dans la chambre avec le remake de Hulk miniature. Après avoir brisé cette armoire, il n’aurait plus rien pour canaliser sa violence. Il viendrait la frapper elle. Il la casserait en morceau comme une brindille et ferait du petit feu pour faire la danse de la joie autour ! Elle devait se défendre avant qu’il n’attaque. Coincée, prise au piège, elle pensait que l’attaque serait bien plus utile que la défense. Sans réfléchir, elle sauta sur le dos de Maxwell. Les jambes s’enroulèrent autour de la taille alors qu’un bras passait autour du cou et que l’autre main tapait la tête du plat de la main. Nul besoin de préciser qu’elle donnait toute sa maigre force dans ces coups. Certes, l’attaque n’était en rien fair play ou glorieuse mais Amy n’avait aucun orgueil lorsqu’il était question de combat. Tout ce qui importait : gagner. Attaquer de dos ne lui posait aucun problème. Surtout lorsque la cible mesurait trois tête de plus qu’elle et qu’il avait la carrure d’un joueur de football américain. S’il le fallait, elle mordrait ou le grifferait sans hésitation. La violence c’était mal !

« TU VAS TE CALMER ! TU VAS TE CALMER ! » Lui hurla-t-elle dans l’oreille droite prête à la mordre.

Evidemment, c’était à lui de se calmer ! Ca allait de soit ! C’était lui Hulk dans l’histoire et non elle l'hystérique ou furie ! Il voulait la voir perdre son calme, il avait gagné!

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