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Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠

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MessageSujet: Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ EmptyMar 7 Fév - 23:16

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« Un fantôme du passé ... »
♠ CEC & Cassy ♠

La journée était fraîche ou devrais-je dire la semaine, même si au final il n'y a qu'aujourd'hui qui m'intéresse puisqu'il n'y a qu'aujourd'hui que j'ai enfin un moment de libre pour vaquer à mes occupations. Depuis le début de la semaine, je n'ai pas un instant à moi. Je me lève, je vais en cours, je danse, je vois mes amis, je bosse un peu & je tente de trouver un moment pour dormir. Avec tout ça, je n'ai pas encore réussi à trouver un petit moment pour faire la fête ou seulement sortir boire un verre en charmante compagnie. Bref c'était une semaine bien remplie mais assez monotone & triste, digne d'une semaine d'hiver en somme. Que je déteste cette période, on est moins en forme, on manque de soleil, on est plus fatigué, plus vulnérable, on a froid, on mange pour compenser & on s'active moins. Non vraiment rien ne pourrait me faire aimer cette saison ... sauf peut être une semaine au ski à la rigueur mais guère plus, après on a plus de chance de se faire mal, ce qui m'était déjà arrivée en une seule semaine me direz-vous ... Non vraiment je n'aime pas cette période.

Mais ne broyons pas du noir aujourd'hui, car pour une fois que j'ai un moment à moi, je veux en profiter. Je sais qu'il fait froid dehors, il y a beaucoup de vent à ce que j'ai compris, mais tant pis, je ne veux pas rester enfermer une minute de plus dans cette chambre, je veux prendre l'air, je veux me sentir libre ou le plus libre que je pourrais. Mais la question importante est de savoir où vais-je aller ? Est-ce que je vais me dégourdir les jambes & me changer les idées à la salle de danse ? Peut être que pour commencer la journée c'est pas mal, il est encore tôt, normalement je ne devrais pas rencontrer trop de gens, je vais pouvoir me défouler sans gêner personne & surtout sans que personne ne me gêne, ce qui au final est le plus important je crois. Après je pourrais me rendre au port, cela fait un moment que j'ai envie d'y faire un tour, même si avec le vent, mon escapade ne sera pas des plus joyeuse, je vais me les geler là bas. Ou alors je vais faire un tour en ville & je claque de l'argent dans des fringues, des chaussures, des sacs, bref tout ce qu'une fille aime & ne manque jamais. Je sais pas je verrais bien, je n'en suis pas encore là, j'ai deux options pour le moment & j'en aurais certainement bien plus en sortant de la danse. En attendant, je dois me hâter si je veux pouvoir trouver une salle de libre pour me faire plaisir.

*********

J'aime vraiment danser, il n'y a pas à dire. Je crois que je ne pourrais jamais me lasser de cet art qui est cher à mon coeur. Cette sensation de liberté que je ressens à chaque pas que je fais, ce sentiment de bien être qui m'envahit quand j'effectue une chorégraphie, la musique qui m'enivre ... non vraiment je prend énormément de plaisir à danser & je crois que j'en prendrais toujours. Je ne regrette pas un instant mon choix d'étude & même si beaucoup me le reprochent, je m'en moque complètement. Oui c'est vrai j'aurais pu faire du droit, des mathématiques ou un truc tout aussi chiant, j'aurais pu avoir un job qui me fasse gagner beaucoup d'argents, certes, mais au final qu'est-ce que j'y gagne en plus ? Mes parents ont de l'argent & mon père l'a placé surement ou en tout cas le plus surement possible, normalement nous ne risquons pas la rue de sitôt. Alors franchement chercher un job où j'aurais envie de me pendre chaque matin, qui ne m'épanouirait pas, qui me ferait taffer de 8h du mat jusqu'à 22h, ça ne me tente pas spécialement. J'ai envie de m'épanouir dans la vie, dans tous les domaines, je cherche mon bonheur avant tout. Je sais je suis égoïste comme personne, je l'ai toujours été & je ne pense pas que cela change un jour, & alors ? Je crois que je peux me le permettre, tout me souris de toute façon ou peu s'en faut, alors pourquoi se prendre la tête. En plus on m'a toujours dis que je pouvais obtenir tout ce que je voudrais dans la vie, alors je laisse le soin à mon futur ou à mes futurs époux le soin de se tuer au travail pendant que moi je prendrais mon pied à danser. Oui mes futurs époux parce que j'ai peur de me lasser vite, alors autant prévoir plusieurs mariages, comme ça aucune surprise, en tout cas pas de mon côté.

Mais je me perd dans mes pensées & je reste au final sans but précis, que vais-je faire du reste de ma journée ? Le vent à l'air de s'être un peu calmer, autant en profiter pour aller faire un tour au port. J'ai envie d'y faire un tour, de m'y balader, de manger un bout là bas, de croiser des gens que je ne connais pas & que je ne reverrais jamais. Ce n'est pas que je n'aime pas Berkeley ou les gens qui s'y trouvent mais aujourd'hui je veux changer d'air & ce dans tous les sens du terme. Mon trajet ne fut pas long, c'est plutôt une bonne chose parce que certes le vent s'est un peu calmer mais le froid est toujours présent & bien présent. Je pense que je vais ressembler à un glaçon avant la fin de la journée. Tant pis j'assume au moins je me serais fait plaisir, j'aurais eu l'impression de vivre autre chose que mon quotidien. Le froid a fait fuir beaucoup de gens, mais certains, les plus solides ou les plus suicidaires, comme moi, on quand même décidé de le braver pour la journée, alors si eux peuvent le faire, moi aussi. Je commence à arpenter le port, à l'instar des passants, je salue ceux qui me saluent mais sans vraiment les voir, je m'en fous un peu d'eux, ce n'est qu'une simple forme de politesse. Je m'approche du ponton & pose mes coudes sur la rambarde, je sens le vent fouetter mon visage, je le sens rougir un peu, agressé par le froid mais je me dis que bientôt je ne sentirais plus rien. Je m'emmitoufle dans mon écharpe, je me sens beaucoup mieux protégée. Après un moment à laisser errer mon regard vers l'horizon, je décide de faire de même sur les rares passants, tentant de découvrir vainement si je les ai déjà croisé. Bien souvent ce n'est pas le cas, pour les trois quarts se ne sont que des inconnus, mais de ci de là, il y a bien une tête ou deux qui me disent vaguement quelque chose. Par exemple cette demoiselle avec son manteau violet, il me semble qu'on est en cours ensemble, son manteau me dit quelque chose. Lui là bas je crois que je l'ai croisé à une soirée Epsilon, il était complètement rond & parlait à un poteau. Ce simple souvenir me fit rire doucement. Le jeune homme un peu plus loin, son profil me faisait penser à ce jeune homme que j'avais croisé cet été, en Corse. Charles, voilà son prénom ou une partie de son prénom du moins. Charly. Ce souvenir là aussi me fit sourire. Je le fixait encore un peu avant de me tourner à nouveau vers l'horizon, me demandant ce qu'il devenait ? S'il était encore en vie ? S'il avait au moins remarqué que j'étais partie ? S'il se souvenait encore de moi ? C'était assez amusant de voir des gens qui ressemblaient à des personnes qu'on avait connu. Mais quand je me retournais, il n'était déjà plus là, dommage, j'aurais voulu voir à quoi il ressemblait de face.


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MessageSujet: Re: Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ EmptyJeu 9 Fév - 2:51





Cassandra && Charles-Edouard

La vie n’est pas faite comme on le souhaite, c’est une vérité que j’ai apprise il y a peu, et peu importe les promesses faites, les paroles dîtes, il faut savoir les assumer par la suite. Moi qui n’est pas assumé une promesse, aujourd’hui je goûtais à l’amertume de devoir en payer pour ma bêtise, d’avoir cru en ces mots. Je n’aime pas être berné, me faire trahir, et malgré la promesse que j’ai faite par la suite, rie n’a suffi, et aujourd’hui je me laisse aller contre le vent, assis sur un banc bordant le port, et regardant les eaux se déchainés au rythme de l’ampleur du vent et de sa force de portée. Mon regard est vide, ma tête est pleine de pensées, il faut que je les évacue tout simplement, mais ici, par ce temps, rien ne laisse au temps de m’en donner pour effectuer quelconque activité dans un endroit calme et propice au repos, à l’oubli. Cette nouvelle année ne commence pas en douceur pour moi, mais je fais avec. La vie n’est pas douce, alors je me dois d’être encore plus dur avec les autres, à défaut de l’être avec moi-même, je me suis sans doute puni, en allant voir d’autres femmes dès que je l’ai vu s’esquiver, dès que j’ai compris qu’elle ne tiendrait pas, j’ai juste compris et j’ai fait en sorte de ne plus le regretter en me perdant encore une fois entre les jambes d’une demoiselle, ou elle entre les miennes. L’amour ça n’existe que dans les livres, dans la vie s’est autre chose, ça dure moins longtemps, ça fait plus mal qu’un amour fictif d’un livre. Mais la vie est la vie, et je n’ai d’autre choix que de vivre avec ça, à regarder le reste du temps se dégrader, et à me maudire encore et encore d’avoir été si sensible, d’avoir été si enclin à suivre mes sentiments au lieu de ma raison, j’aurais dû et pourtant, ce n’est pas ce que j’ai fait. Il y a tellement de raisons que je m’en veuille, et si peu pour que je ne m’en veuille pas, pourquoi est-ce toujours ainsi de regretter les choses que l’on a aimé, car l’on a cru que ces choses ne changeraient pas, qu’elles resteraient tel qu’on les a connus et surtout, aimés. C’est dans un élan que je me lève pour combattre le vent pour aller chercher quelque chose manger dans un des restaurants du coin, prenant mon temps et me déshabillant de ma veste, d’un bonnet blanc et d’une écharpe noire et blanche. Je pris rapidement place et regarder le menu proposé, je choisis du premier coup d’œil et pris un steack frites, tout naturellement, un peu de d’huile et de viande, de quoi laisser le ventre plein, pour quelques heures à peine mais bon, surtout que ce n’est pas très.. Diététique, mais tant pis, j’ai faim et l’odeur m’a attiré en entrant. Rapidement mon plat arrive, et je ne tarde pas à me réchauffer les mains avant d’attaquer l’assiette garnie qui se trouve en face de moi. Peut-être qu’en mangeant ces quelques frites, je ne dois pas être là. Peut-être que j’aurais dû rester là-bas, loin de tout d’ici, dans ma solitude et le pouvoir que j’avais, même si je n’étais pas tellement seul, physiquement parlant. J’avais de quoi m’amuser avant que je ne coupe tous les ponts et que mon entrainement commence, et aujourd’hui, je suis une arme qui ne reste qu’au silence, qui ne fait que des choses et recherche des choses primaires, basiques, emplis d’illusion : l’amour. Comme si à Berkeley j’avais laissé une part de moi, et qu’en revenant je l’eu retrouvé et que ces deux parties de moi se batte pour avoir le contrôle plein de mon corps et de mon esprit. Entamant le reste des frites et la moitié d’un deuxième steak, je mangeais tranquillement tout en pensant. Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour finir l’assiette, et partir avec une cure dent dans la salle de bain, me rincer la bouche et me savonner, de quoi rapidement faire partir cette odeur.

Je sortis quelques minutes plus tard du restaurant, habillé de haut en bas, couvert contre ce vent d’hiver, je n’aime pas le vent, je préfère la pluie au vent, car sans le vent, tout serait calme, c’est lui qui nous joue des tours, nous cloître chez nous et nous enrhume, nous grippes, voire pire, nous tue. Comme chaque année les news des journaux et télévisés indique le nombre de clochards morts, ils ont qu’à faire quelque chose au lieu d’en parler. Mais bon, ce n’est pas mon pays, en Corse aussi il y a des problèmes ainsi, et en France aussi, mais bon, je m’en fiche, on m’a appris à ne penser qu’à moi depuis tout petit, et maintenant à cause de mn stage en tant que mafioso en chef, je le suis encore plus, mais je ne le montre jamais, seuls de rares personnes l’ont vu, des personnes que je ne reverrais surement jamais. C’est là que ce confirme le dicton ‘Que le monde est Petit.’. Moi, contre la rambarde, je regarde encore et toujours les eaux se déchainés alors que je vois cette blonde qui ressemble tellement avec qui j’ai partagé quelques nuits, et quelques journées qui battaient au rythme d’un été passionné, mais totalement surfait de romantisme, et de belles paroles qui aujourd’hui n’existe plus. Rapidement je disparais de sa vue, car si elle ne m’a pas reconnu, moi si. Que faire ? Décamper ? Me présenter à elle ? Elle a connu une vraie facette de moi, que je ne montre à personne ici, mais que fait-elle ici au faite ? Tant de questions qui poussent mes jambes à me diriger vers elle, et alors qu’elle semble me chercher, d’une douceur qu’elle connaît de moi, je me pose tout près d’elle sur la rambarde, posant mon regard sur le sien avec romantisme, un regard chavirant, comme si nous avions rendez-vous ici, et que nous nous attendions, un coup du destin ou simple curiosité ? Je ne crois plus au destin, va pour ma curiosité « Que fait Mademoiselle De Rossi si loin de sa natale Italie. M’as-tu fait suivre après que nous nous sommes quittés après ces jours.. fabuleux ? » Un sourire se perd sur mon visage, cherche à éveiller le sien, de mon regard, je sens la nostalgie de ces jours m’envahir. Quittant sa beauté des yeux, je les plonge dans la mer déchainé, essayant de trouver quelque chose à quoi penser, et pas à cs jours heureux et insouciants qui semble appartenir à un autre.



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MessageSujet: Re: Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ EmptyVen 10 Fév - 0:01

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« Un fantôme du passé ... »
♠ CEC & Cassy ♠

Avais-je rêvé ? Mon esprit me jouait-il des tours aujourd'hui ? J'avoue que si c'est le cas c'est assez amusant car je n'ai pas pensé à toi depuis un moment déjà. Notre séparation fut aussi brutale que douce, je t'ai quitté un matin & je ne suis jamais revenue, te laissant à ta vie de Mafioso sur ton île paradisiaque pendant que je retrouvais ma vie à moi, celle que j'avais quitté en venant ici & que je retrouvais en repartant. J'avais certes un petit pincement au coeur de ne pas t'avoir dis au revoir ou seulement dis que je partais mais je ne suis pas sûre que cela aurait changé quoi que ce soit au final, je crois que notre histoire devait s'arrêtait comme elle avait commencé. Après tout un jour nous nous sommes croisés & nous ne nous sommes jamais quitté, en tout cas durant tout le long de mon séjour. Ma famille n'a jamais réellement su de ce que je faisais pendant mes journées & mes soirées, ils ne me voyaient que de temps en temps, quand on mangeait ensemble ou qu'on faisait une excursion ensemble, le reste de mon temps je le passais avec toi. A bien y repenser c'était des vacances vraiment agréables & je ne t'ai jamais remercié & je crois que je n'aurais jamais l'occasion de le faire, tant pis. Sans toi je n'aurais pas connu ton île comme tu me l'as fais voir, je n'aurais jamais vu autant de choses, aujourd'hui j'ai presque l'impression de la connaître aussi bien que certains habitants, c'est assez amusant en y repensant. Mais même si j'ai passé d'excellentes vacances & que j'ai découvert une part de toi que j'ai su apprécier à sa juste valeur alors que d'autres la craigne ou la déteste, je ne vois pas en quoi je pense à toi aujourd'hui ?

N'ayant pas fais psychologie comme études, je ne pourrais pas me pencher sur le sujet, préférant donc l'oublier pour me replonger dans mes pensées, enfin c'est ce que je pensais faire jusqu'à ce que je te revois à nouveau. Tu es là, devant moi, appuyais toi aussi sur cette rambarde mais à quelques centimètres de moi cette fois-ci. La surprise me gagne alors que pourtant je t'avais vu quelques instants plus tôt, mais cela ne change rien, je n'y étais pas préparée, m'étant persuadée que c'était une autre personne ayant ton profil. Mais comment m'en vouloir ? Comment aurais-je pu deviner qu'on se recroiserait un jour ? Ici surtout loin de chez toi & loin de chez moi ? Mon coeur loupe un battement, ce n'est pas très agréable, sache le. Tu me regardes, plongeant ton regard dans le mien & j'ai l'impression une nouvelle fois d'être retournée en été, en Corse, comme si le temps s'était arrêtée, que je n'étais jamais partie, que je ne t'avais pas quitté. C'est étrange mais c'est loin d'être désagréable. Ta voix résonne à mes oreilles une nouvelle fois, chose que je ne pensais pas faisable un jour. C'est bien toi, je la reconnaîtrais entre mille. Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire, est-ce une réponse au sien ? Est-ce le souvenir des temps passés ? La surprise ? ou une toute autre raison qui m'échappe encore aujourd'hui ? Que dois-je répondre à ta question ? Vais-je faire un trait d'humour ? Une réponse bateau ? Je ne sais pas, je suis encore sous le choc de cette douce rencontre, je ne sais plus trop où j'en suis, ni vraiment qui se trouve en face de moi. Je sais que c'est toi, mais est-ce le même toi que j'ai connu sur cette île ou alors un autre toi ? Après tout tu n'assumes peut être pas d'être ce que tu es ? Pourtant moi j'aime ce que tu es, tu ne serais pas ainsi, je doute que tu m'aurais autant plus. Je sais je suis étrange parfois comme fille mais c'est ce qui fait mon charme non ? Et puis à quoi servent les gens communs si ce n'est à rester avec leurs semblables ? Moi je suis exceptionnelle, je le sais, je le sens & tu l'es tout autant, enfin si tu restes toi bien entendu. Mais je vais le découvrir, j'en suis sûre, j'espère seulement ne pas être déçue à l'arrivée, ce qui est moins sûr par contre.

" - Je ne pouvais vivre sans toi, c'est une évidence. J'ai eu du mal à te retrouver mais à force d'acharnement, je suis arrivée à mes fins ... ce qui ne t'étonneras guère !"

*Petit clin d'oeil & sourire en coin, j'aime m'amuser avec les gens, tu es bien placer pour le savoir. Mais c'est un jeu dangereux, il faut connaître son adversaire avant de jouer sinon on a toutes les chances de perdre rapidement la partie. Je tourne à nouveau mon regard vers l'horizon, appréciant encore plus la vue actuellement & n'étant pas mécontente de ma décision de venir, comme si je l'avais pressentie. Comme la vie peut être étrange quand elle s'y met. Mais c'était bien beau de vouloir s'amuser, je ne savais toujours pas la raison de sa venue ici. Avait-il des affaires urgentes à San Francisco ? C'est assez étonnant mais pas forcément impossible rien n'étant impossible avec ce genre de personne. Rendre visite à de la famille peut être ? La découverte d'une passion pour ce pays ? Ou une raison plus obscure ? J'allais vite le découvrir.

" - Et que fais notre cher Castello loin de sa Corse natale ? Un rendez-vous d'affaire ? Une soudaine envie de visiter San Francesco ? L'envie de s'envoyer en l'air dans un pays étranger ?"

Rien n'était impossible avec lui & je le savais parfaitement, maintenant il pouvait encore me surprendre & j'attendais donc avec impatience qu'il me réponde & surtout qu'il joue franc jeu ... pas comme moi en somme.


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MessageSujet: Re: Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ EmptyMer 15 Fév - 2:15





Cassandra && Charles-Edouard

Le monde est petit, et quoique l’on fasse, plus l’on désire une personne et plus elle s’éloigne, alors ce qu’il faut faire s’est de désirer ses ennemis et pas les proches que l’on a, pour toujours les avoir près de soi et ne jamais à avoir à s’e séparer, c’est ainsi que je vois la chose, et comme je l’ai dit et que je pense que le monde est petit. Nous nous sommes désirés, nous avons joués et pourtant je ressens de la nostalgie de ce temps où je n’étais qu’une partie de moi, celle qui t’a conquise et t’a fait accepter de passer des jours avec moi. Aujourd’hui je te retrouve aussi, agréablement surpris mais aussi gêné, car je sais d’avance que tu me verras d’un autre œil, toi qui aime la partie que je cache à tous, tu es celle qui arrive à me comprendre et qui sait que je ne peux faire autrement. Le pouvoir est une chose et ne pas y prendre goût en est une autre, je n’arrive pas à m’en défaire, mais une chose est certaine, c’est qu’un jour, je m’en déferais, pour ma mère. La seule femme qui mérite pour qui je fasse tout, en ce bas monde, mais elle est partie bien trop tôt, aujourd’hui je cherche une femme qui en sera l’équivalente, du moins, sentimentalement, et je suis bien vite rattrapé par la réalité : l’amour d’une mère est irremplaçable. Il ne faut pas chercher à le remplacer, c’est une insulte à la mémoire de la première et l’unique. Je cherche tout simplement l’amour, un amour sincère et unique, un amour qui dure. On rêve tous de ça au moins une fois mais les échecs rendent la vie fade et nous désillusionne, alors on met la barre de plus en plus haut, jusqu’à faire croire que l’on est inaccessible, hors d’atteinte. Selon moi, quand l’on veut, l’on peut, alors dans cette optique, dans cette vision l’on peut tout avoir tant que l’on met tout en œuvre pour l’avoir. Les épreuves, les obstacles ne m’effraie pas, ce sont plutôt les doutes qui mettent en déroute mes actions, les réduisant et me mettant dans l’embarras, un embarras dont j’aime me dépêtrer par mes propres déductions, mes propres envies aussi tordues et évasives sont-elles. Au fond de moi sommeille deux personnes, l’ange & le démon, le gentil & le méchant. Un jour, une des deux foutra le camp, l’autre la suivra aussi. Les deux doivent apprendre à coexister et pourtant, à l’heure d’aujourd’hui, je n’ai toujours pas trouvé comment, je n’y arriverais sans doute jamais. Mes proches ne connaissent pas le démon en moi, et d’autres ne connaissent pas l’ange en moi, je dois faire attention pour ne pas tomber de nu devant eux, pour ne pas disparaître de leur regard, de leur cœur, je dois savoir jouer des deux sans avoir la liberté de jouer qu’un seul. C’est triste d’un côté, mais amusant de l’autre, le jour où cela me laissera il va falloir que je fasse un choix, ou bien apprendre à coexister et me supporter malgré tout. Peut-être que je ne serais plus le démon mafioso ce jour-là, ou peut-être que je ne serais plus l’ange qui essaie de se racheter une auréole avec tous les efforts du monde. On ne sait rien du futur, tant que l’on ne vit pas son présent, et mon présent à moi, c’est cette blonde devant moi. Un regard exquis, des lèvres attirantes, un sourire attendrissant, de quoi attendrir le plus grands des bandits et le rendre mielleux. Mais ce n’est pas de ça que je sois attendri, mais plutôt la mélopée de nostalgie qui m’envahit soudainement, je me rappelle nos corps l’un contre l’autre, les plaisirs charnels auquel nous nous sommes adonnés, le plaisir que nous avons ressenti l’un pour l’autre, ce n’était que des vacances après tout, mais la magie de l’instant est bien là. La brise souffle sur nous, le soleil va bientôt se coucher, et nous sommes tous deux-là, si près l’un de l’autre, comme là-bas. Sa réponse m’arrache un sourire, et je me rapproche encore, de quelques centimètres, osant toujours « J’admire ton dévouement, et je suis tout à fait surpris que tu es réussi, un avenir de détective t’attends.. à moins que tu travailles pour un quelconque service de police. –Dis-je avec une peur feinte – Dois-je me rendre de suite où ai-je le droit de te kidnapper pour un dîner avant ? » Une certaine romance criminelle que l’on discerne ici et là, cela à l’air d’un jeu mais ce n’en est pas un, alors comment définir une relation qui nous échappe. L’un comme l’autre ne pensaient pas nous revoir, mais dans un futur ou l’impossible devient possible, que doit-on faire de tout cela ? Reconsidérer les choses et voir si un quelconque présage ne se dessine pas par-là ? Je n’y crois pas, mais elle est bien là, en face de moi, alors peut-être est-il temps de commencer à y croire. Une nouvelle question brûla ces lèvres et le rythme des suppositions ne fit qu’agrandit mon sourire, et alors sans que je lui laisse le temps de me regarder et ni que je me perdes dans son regard, je passe derrière elle, passant mes bras et mains sous ces bras pour l’encercler de mes bras, tel un cocon protecteur, et doucement d’apposer ma bouche près de son oreille dans un frôlement tout en répondant dans un murmure « Quand vas-tu finir par croire que je viens te kidnapper ? – Je ne pus retenir un pincement de lèvre pour me retenir de rire, avant de rire légèrement – Non, je ne viens peut-être pas pour ça.. Mais peut-être bien qui sait, un jour. Mr. Castello revient de vacances avec un léger retard pour reprendre une année en Politique à l’Université de Berkeley. Bonne couverture, tu dirais, mais je t’avoue avoir entamé ces études bien avant que la machine criminelle ne soit mise en marche. Et vous Mademoiselle De Rossi ? » Une franchise qui casse peut-être le mythe, mais je ne peux faire autrement, lorsque le flot de ma bouche s’arrête, je pose délicatement ma tête dans le creux de son épaule, perdant mon regard dans le soleil couchant et son reflet sur l’océan. La vision de nous deux, tel un couple m’apparaît profondément dans la tête, comme dans les films où le gentil couple partage un moment romantique avant que les ennuis ne commence, mais les ennuis sont derrière nous.. du moins, peut-être pas tous. Là où je vis, deux personnalités différentes y sont, ainsi que deux visages différents, qui ont des ami(e)s différents, et même plus. Cela ne fait que commencer, mais restons dans l’image idyllique du couple transit dans un coucher de soleil, où pour l’instant, rien ne nous désunis.



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MessageSujet: Re: Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ EmptyDim 26 Fév - 17:59

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« Un fantôme du passé ... »
♠ CEC & Cassy ♠

J'ai dû mal à réalisé que tu es bien là, devant moi. Je sais que c'est stupide mais j'étais vraiment persuadée de ne jamais plus te revoir sauf si peut être je retournais en Corse pensant des vacances & même là encore je ne me faisais pas trop d'illusion. Pourtant tu te trouves à quelques pas de moi, un pas de moins d'ailleurs puisque tu viens encore de te rapprocher de moi. Je n'arrive pas à savoir si je suis vraiment heureuse de te voir ou pas ? C'est assez étrange en fait, je n'ai quasiment que de bon souvenirs de toi mais je ne sais pas si c'est vraiment une bonne chose de te croiser ici & maintenant. Ma vie est déjà compliquée, ne sachant plus trop où j'en suis vraiment & ta présence à mes côtés actuellement ne fait que continuer à me faire douter de tout & de rien. Ce que j'aime en toi c'est ce que je devrais ne pas aimer. Tu as une part sombre dans ta vie qui devrait m'effrayer & pourtant cette part m'attire comme un papillon est attiré par la lumière. C'est dangereux, je m'en rend bien compte, je ne risque que de me brûler les ailes, à l'instar du papillon mais je ne peux me résoudre à t'ignorer, à oublier tout ce qu'on a vécu. Sans dangereux, c'est mal, Andrea ou même ma famille en générale ne me soutiendrais pas dans cette voie mais pourtant je m'y engouffre, contre toute attente. Je ne devrais pas être heureuse de te voir pourtant je le suis, je suis ainsi faite, je dois aimer me faire du mal, allez savoir.

J'ai toujours aimé jouer avec les gens, quitte à me perdre moi même, au moins j'aurais joué jusqu'au bout. J'ai déjà joué avec toi, je me suis perdue une fois mais mon temps à tes côtés ne fut pas suffisamment long pour me perdre complètement. J'ai mis mon comportement avec toi sous le compte des vacances même si je sais que ce n'était pas la seule raison. Je n'ai pas été raisonnable que parce que j'étais en vacances dans un pays étranger, je n'ai pas été raisonnable tout simplement parce qu'au fond je ne le suis que très rarement. Ce n'est pas bien, parfois j'essaie de me contenir mais comme le faire en face d'une personne comme toi. Nous jouons dans la cours des grands tout les deux, c'est agréable de rencontrer un adversaire à sa taille, je n'allais tout de même pas laisser passer l'occasion. Aujourd'hui je te revois & je me replonge dans le passé, nous le faisons tout les deux, continuant notre petit jeu que nous avions abandonné il y a quelques mois déjà. Y a-t-il un risque que je me perde à nouveau ? Après tout tu dois être ici que pour un temps limité, je ne cours pas grand chose ... en tout cas je l'espère.


« J’admire ton dévouement, et je suis tout à fait surpris que tu es réussi, un avenir de détective t’attends.. à moins que tu travailles pour un quelconque service de police. Dois-je me rendre de suite où ai-je le droit de te kidnapper pour un dîner avant ? »

Humour & ironie quand tu nous tiens. Je vois que tu n'as pas changé, j'aime ça. Travailler pour la police ? Remarque si cela avait été le cas j'aurais pu me faire plaisir avec toi, tu es une prise de choix mon ami. Peut être que je vais me réorienter juste pour toi, le temps de te prendre dans mes filets & de goûter à la gloire de ton arrestation. Grâce à moi on démantèlent toute la mafia en Corse et le tour est joué. Sauf que je ne suis pas irréprochable dans cette affaire & cela pourrait jouer contre moi. Après tout tu n'es pas le premier mafioso avec qui j'ai une aventure, je ne serais donc pas vraiment crédible dans le rôle de la gentille. Tant pis j'abandonne l'idée même si elle me plaisait beaucoup je dois avouer, je resterais simplement Cassandra, la belle danseuse. J'aime ta façon de t'adresser à moi, j'aime ta façon de me répondre, de jouer. J'aime cette inquiétude feinte de te faire prendre alors que tu sais que tu ne risques rien avec moi. Me kidnapper ? Voilà une bien douce punition que je serais prête à subir si cela venait de toi. Mais je crois que nous n'aurons pas à en arriver là pour un simple dîner, j'aime le jeu mais ne nous perdons pas tout de suite, c'est bien trop tôt à mon goût !

" - Merci ! Je trouve aussi que j'ai un grand avenir de détective qui m'attend, j'y penserais si je veux faire une reconversion. Pour la Police, soyons sérieux, leur uniforme ne siérait pas à mon teint, j'ai trop de classe pour eux !"

Non la modestie n'a jamais été mon fort, tu le sais autant que moi. Un jour cela me perdra je veux bien l'avouer mais pour le moment cela me réussit plutôt pas mal. Et puis pourquoi être modeste entre nous, nous nous connaissons suffisamment pour ne pas jouer sur les apparences, restons nous même. Je fais semblant de réfléchir à ta proposition de dîner même si je connais déjà la réponse, j'aime te faire languir, je trouve ça amusant. Je glisse mon regard dans le tien, un air taquin peut s'y lire.

" - Même si j'ai toujours rêvé de te passer les menottes, je ne serais pas contre un dîner avant. Je travaille toujours mieux le ventre plein !"

Petite taquinerie gratuite, pourquoi se gêner on est entre nous voyons. Pendant que je m'amuse toi tu profites de cet instant pour passer derrière moi & sans que j'ai eu le temps de réagir ou même de comprendre tes intentions, tu passais tes bras autour de ma taille & tu posais ton manteau dans le creux de mon cou. Cela faisait combien de temps que l'on ne s'était retrouvé ainsi ? Des mois pourtant j'avais l'impression que cela ne remontait qu'à hier. Comme c'est étrange n'est-ce pas ? Aux yeux des autres, nous étions un couple banal qui prend l'air en amoureux & admire le beau couché de soleil, mais nous étions bien plus que ça. C'est le passé qui vient à la rencontre du présent & l'avenir de ces deux moments se transforme mais aucun des deux n'en connait la finalité. Tu me glisses quelques mots à l'oreille, je frissonne tout en t'écoutant.

« Quand vas-tu finir par croire que je viens te kidnapper ? Non, je ne viens peut-être pas pour ça.. Mais peut-être bien qui sait, un jour. Mr. Castello revient de vacances avec un léger retard pour reprendre une année en Politique à l’Université de Berkeley. Bonne couverture, tu dirais, mais je t’avoue avoir entamé ces études bien avant que la machine criminelle ne soit mise en marche. Et vous Mademoiselle De Rossi ? »

Petite rire à sa plaisanterie, je n'y crois pas un instant mais c'est plaisant de le faire croire. Surtout quand j'apprend les vrais raisons de ta présence ici. Alors tu suis des études ici ? .... tout comme moi. Cela veut dire que je vais te croiser bien plus souvent que je ne le pensais. Non pas que la nouvelle ne me réjouisse pas mais je me rend compte que le jeu auquel je suis en train de jouer risque de me perdre bien plus que je ne le pensais au début. Un simple séjour ce n'est pas la mer à boire, mais des études ... un long séjour, de multiples occasions de se revoir, dans des circonstances bien différentes, avec des gens différents. Je suppose & à raison, que tu vas être complètement différent que la personne que j'ai connu sur ton île. Tu seras un simple agneau ici alors que là bas tu était tellement plus. Je ne sais plus trop quoi penser ni vraiment quoi dire ? Pourtant je ne peux pas vraiment garder le silence, ce serait impoli de ma part & je déteste l'impolitesse.

" - Je ... je suis aussi un cursus ici, en danse & expression corporelle. C'est étrange de ne t'avoir jamais croisé jusque là alors que nous aurions du avoir de multiples occasions de nous revoir. A moins que ta couverture soit encore plus poussée que je ne le pense & que tu sois devenu un garçon sage qui ne sort jamais, ne boit pas & n'aborde pas les jolies filles qu'il croise ..."

Ennuyant en somme, tout ce que je déteste & évite. Je plonge mon propre regard vers l'horizon, me demandant quelle sera la finalité de cette rencontre dû au hasard. Vais-je aimer ce que je vais découvrir ? Aurais-je envie de le voir devenir un être insignifiant ? Je n'en suis pas sûre ...


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MessageSujet: Re: Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ EmptySam 31 Mar - 22:11





Cassandra && Charles-Edouard

Être un bad boy, un obscur personnage et faire aussi preuve de romantisme, de savoir vivre et ne pas se comporter en simple brute sans cervelle, c’est à qui fait chavirer les filles. Ajouter des zéros derrière un bon chiffre à votre compte, et la sécurité dont elle a besoin dans un future proche ou à venir, est là, les attendant. Bien sûr, dans la vie, aujourd’hui, et surtout dans mon cas de criminel qui a une bonne couverture, et bien sûr, l’on ne pourrait croire à un chef mafioso aussi jeune. Alors, je n’ai pas réellement à me cacher, j’ai juste à faire gaffe à ne pas me montrer aussi fort que je l’étais sur mon île, tout change dans un pays qui n’est pas le vôtre, dans un territoire ennemi, mais c’est le jeu, et ils m’en ont donnés l’ordre, je n’ai pas encore le choix de ne pas écouter leur désir de conquête. La mafia corse est certes beaucoup moins impressionnante que les autres mais elle est quand même à redouter. Toute mafia est à redouter, de toute façon, et quand je laisse cette obscurité prendre contrôle de ma vie, la laisser libre et vivre réellement qui je suis, mais je n’ai pas le choix de cette vie, il faut savoir cacher sa réelle personne par moment, et je sais que c’est ce que je dois faire, et même si Cassy voit en cela un manque de couilles, oui, soyons clair, je le fais pour ma couverture, pour mon plan et désir le plus profond, me débarrasser de cette mafia, elle me donne une sorte d’aura magnétique et surtout maléfique, mais je ne veux pas vivre de ça, je ne pourrais le supporter longtemps. Bien qu’elle soit jolie, je ne pense pas qu’elle puisse comprendre tout ce que j’ai traversé pour en arriver là, et même si nous avons passés de bons moments, nous ne sommes pas ouverts l’un à l’autre aussi purement que l’on aurait dû le faire, mais ainsi est la vie, alors je ne peux faire autrement que l’apprécier comme j’ai pu l’apprécier lorsque nous étions qu’elle et moi, sur mon île, l’un contre l’autre et beaucoup moins habillé que nous le sommes aujourd’hui, mais ce ne sont que des détails qui n’ont pas encore leur importance, pour l’instant, ce sont des retrouvailles tout à fait normale que je viens de ponctuer d’une offre à un dîner, qu’elle acceptera surement, pas si facilement, mais, je la connais. Le sujet de la police lui tapait dans l’œil, et même si elle est diablement sexy, elle a raison, le noir des uniformes n’irait pas avec son teint halé et sa blondeur qui la rend brillante, peut-être qu’on l’a verrait plus de cette façon, mais d’une autre façon l’on pourrait aussi moins la voir. Question de goût, et ce n’est pas à moi de lui en donner, et elle a un très bon goût, et moi aussi, pour être aussi collé à elle. Nos vacances ensembles ont été magiques, elle a su me donner un espoir de construction, que je n’étais pas un monstre, même si au fond, je le suis, un connard égoïste. En tout cas, selon moi elle ferait une magnifique policière, mais elle vaut mieux que cela, et je resserrais l’étreinte que nous avons, la garde un peu plus contre moi, me rapprochant un peu plus de son cou, pour que mon souffle l’a fasse frissonner. « Toi policière, sexy, mais ils ne pourront plus se concentrer à attraper les méchants criminels comme moi.. – Prenant doucement sa main et l’entremêlant à la mienne – Je pense que ce sera moi qui te menotterai, si je me rappelle bien, c’est moi qui dominais… . » Un mince sourire sur mon visage, rappelant des souvenirs ardents de nos vacances sur l’île corse. Je finis par poser mes lèvres dans son cou, y déposant un léger mais ardent baiser, ravivant les flammes d’un passé commun, le regard toujours rivé sur l’horizon du soleil couchant, alors qu’elle me raconte ce qu’elle fait ici à son tour. Je l’écoute, une belle coïncidence me diriez-vous. Peut-être même le destin, mais c’est encore à voir, ma vie n’est pas prête à y accueillir le destin et toute ces blagues pas drôles. Je sens la déception dans sa voix, elle s’attend surement à voir celui qu’elle a connu, mais je ne peux pas toujours l’être, j’écoute donc ces suppositions et je ne peux m’empêcher de sourire en comprenant que j’ai raison, cette fille est spéciale, et elle n’attend que des mauvaises personnes, j’ai l’impression. Doucement, je la tourne face à moi, l’envie de poser mes lèvres sur les siennes est bel et bien là, mais ce sera à elle de faire ce pas, elle en a envie autant que moi, mais je veux savoir si elle me veut vraiment ou pas. « Ma couverture n’est pas poussée à ce point. Ici ce n’est pas chez moi, je suis en territoire ennemi, et je ne peux pas user de la force ici, il faut user de la ruse, savoir tromper avec des beautés tel que toi, rendre les gens influents et qui ont du pouvoir assez confiant pour croire avoir la mainmise sur les trésors que je cache. Je suis toujours le même, mais ici, je ne suis pas tout le temps celui que tu as connu. Je ne le cache pas, mais si je vais réussir mon entreprise, il faut savoir cacher qui l’on est véritablement pour le montrer après. Je suis toujours le même, je ne suis pas sage, je suis un véritable Gamma, tout ce qu’il y a de plus rebelle, ça me va bien tu ne trouves pas ? Et pour les filles.. maintenant que je t’ai en face de moi, je n’ai pas envie d’en draguer une autre, à moins que je ne te plaise plus autant habillé qu’en short de bain ? » Dis-je avec un sourire espiègle, mon regard dans le sien, j’ai mis les choses au clair en espérant qu’elle n’entache pas la fierté obscure qui se cache en moi, et qui je connais assez, réagirai bien trop vite face à cette jolie blonde qui sait comment je marche.

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MessageSujet: Re: Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠ EmptyVen 11 Mai - 20:01

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