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J'ai quelque chose a t'avouer DYLANϟHERMÈS

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MessageSujet: J'ai quelque chose a t'avouer DYLANϟHERMÈS J'ai quelque chose a t'avouer  DYLANϟHERMÈS EmptySam 22 Oct - 4:21

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Dont wanna break your heart

Can you keep a secret ? •• Un secret qu'on est vraiment seul à détenir, un tel secret rendrait malades les plus robustes, et on peut même se demander s'il existe une conscience assez intrépide pour supporter ce tête-à-tête, sans en mourir. Vladimir Jankélévitch.


    Ensevelit sous mon drap, j'essayais de retourner dans mon magnifique rêve que je faisais. Mais les rayons de soleil qui filtraient à travers mes rideaux m'aveuglèrent rendant mon réveil un peu plus que désagréable. N'ayant pas vraiment le choix, je m'extirpais de mon lit d'un pas lasse et jeta un coup d'oeil à mon réveil. Il indiqua qu'il n'était juste 9 h 00. Laissant l'échapper un bâillement je me dirigeais vers la salle de bain en trainant des pieds. Rendu à la salle de bain, je regardais mon reflet à travers le miroir. J'avais une mine horrible et mes cheveux, il ne fallait même pas en parler. J'avais l'impression d'avoir un nid d'oiseau perché en haut du crâne. Je passais de l'eau dans mes cheveux et tentais de les brosser. Mais ça ne servait a rien, rien ne voulait se démêler. Je n'avais donc pas le choix de les laver. Me déshabillant, j'entre dans la cabine de douche et fredonna une mélodie tout essayant de dompter ma crinière.

    Sortant de la cabine toute fraiche, je pris une serviette et m'enveloppa avec. Retournant dans ma chambre je me vêtis d'un simple t-shirt d'un vieux groupe de rock que j'idolâtre avec une vielle pair de jean. Comme simple coiffure je me fis un simple que de cheval. N'étant pas vraiment fan de maquillage, il m'arrivait parfois d'appliquer du mascara sur mes cils ,mais je n'appliquais rien d'autre que cela sur mon visage comme maquillage. Enfin bref, étant d'humeur à ingurgiter un bon gros moka white de chez starbuck, je pris ma veste et mes clés et déposa un bisou sur la tête de mon animal de compagnie , Sybile, une petite chatte de 9 mois que j'avais adopté il n'y avait si longtemps que cela. Elle était vraiment mignonne et affective comme chat, elle n'était pas comme les autres qui passent leur temps à dormir. Sybile me suivait partout où j'allais. Elle était comme mon ange gardien qui veille sur moi. Poussant un petit miaulement, ma petite chatte se recoucha sur mon lit. Je la laissais tranquille dans la chambre et quitta l'appartement en prenant bien soin de bloquer la porte derrière moi. Je marchais quelque kilomètre et arriva devant le café. J'ouvris la porte de celui-ci et fus accueilli par l'odeur alléchante de la caféine qui se dégageait dans l'air . Au comptoir je commandai ma boisson chaude et m'installa près de la fenêtre après avoir été servie.

    Me délectant de ma dose de caféine, je laissais à cour mes pensées sans faire attention à ce qui m'entourait. Je pensais au temps qui commençait à se faire sentir dehors, l'automne se terminait bientôt et l'hiver arrivait à grands pas. Pour certain, cela annonçait que Noël arrivait bientôt. Pour moi cela annonçais une grande période de solitude où je suis sûre que je passerais encore une autre année a passé les festivités ,seule autour d'un pot de crème glacé avec des vieux films de Noël aussi barbant que l'un de l'autre. J'avais pris l'habitude de fêter Noël et le nouvel an chez moi, mais cela ne m'empêchait pas d'envier les familles qui eux passeraient tous ces moments spéciales entre eux. J'aurais tout donnée pour revenir en arrière et profiter à fond des moments que moi et ma mère nous avions passé ensemble lors de la veille de Noël. C'était si agréable et lointain. Pourquoi c'était-elle remarier avec un déchet comme lui ? Comme le dit si bien le dicton, on ne peut pas choisir celui ou celle qu'on aime. Complètement perdu dans mes pensées je n'avais pas fait attention au bruit d'une chaise qu'on tire. Je porte mon regarde vers la personne qui s'était installée devant moi sans demander la permission. La jeune femme brune, qui se trouva devant moi, nacrât son regard au mien comme si elle essayait de découvrir ou savoir quelque chose.

    « Euh hum... On se connait ?» lui-demandais-je curieuse de savoir pourquoi c'était-elle assise devant. Son visage me disait bien quelque chose, mais je n'arrivais pas à le replacer.
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: J'ai quelque chose a t'avouer DYLANϟHERMÈS J'ai quelque chose a t'avouer  DYLANϟHERMÈS EmptyDim 23 Oct - 1:36

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    Première nuit où je reprenais le travail au Manhattan Lounge, et premier matin où je me sentais à nouveau totalement lasse. Je n’avais repris le travail que depuis un soir et me voilà déjà fatiguée de ce travail ! En même temps, qui ne le serait pas ? J’étais strip-teaseuse plusieurs soirs par semaines, y compris certains soirs où j’avais cours le lendemain.
    Certes au début, ce fut difficile de s’habituer au rythme de vie, mais à force de travail et d’endurance, j’étais devenue un élément clé du club, et le patron m’accordait plus facilement des départs « tôt » durant les soirs de semaine – qui se révélaient peu nombreux bien heureusement -. Evidemment, le rythme de vie nocturne ne fut pas tellement la chose la plus dure à laquelle je dus m’habituer en débutant dans ce milieu. J’avais du mettre derrière moi tous mes à priori et affronter les regards obscènes des gens, regards qui me dégoutaient totalement. Je ne connaissais absolument pas ce milieu et ce fut réellement un choc pour moi d’atterrir là dedans. C’était certainement ce milieu qui m’avait encore plus plongé dans la drogue. Fumant avant bon nombres de mes représentations, je me lâchais beaucoup plus, et je n’avais plus réellement conscience de mes actes, de ce que je pouvais faire, dire et cela plaisait aux clients. Plusieurs fois mon patron m’en avait parlé, s’inquiétant pour ma santé mais je lui avais bien dit que je n’étais pas accro – ce qui n’était qu’à demi vrai – et que de toute façon, c’est ce qui me permettait d’être si libérée dès mes débuts. Je n’aimais pas forcément ces choix de vies. Malheureusement, quand on n’a pas le choix, on n’a pas le choix et dans mon cas, il me fallait de l’argent, et vite.
    La chance que j’avais eu été d’être une surfeuse, habituée aux sifflements des hommes sur la plage, et surtout d’être habituée à trainer en petite tenue. Ce n’était pas quelque chose qui me gênait et c’était surement ce qui m’avait convaincu à faire ce job – en plus du salaire plus que bien garni - .
    J’avais pu arrêter ce travail pendant tout l’été, l’ayant exercé depuis plus d’un an. Le patron avait estimé que je pouvais avoir mes deux mois de vacances pleins bien mérités, et je n’avais gardé que mon job de barmaid pour pouvoir avoir un revenu minimum durant les vacances – bien que j’ai malgré tout une certaine somme d’argent de côté -.

    Il était à peine dix heures du matin, nous étions samedi et j’avais travaillé de vingt-trois heures à quatre heure du matin. Autant dire que j’avais eu une première nuit plus que remplie. Mais qu’importe. L’argent, comme d’habitude avait été au rendez vous et il allait déjà me payer mon premier mois de scolarité à Berkeley. Une soirée, un mois à Berkeley… C’était plutôt un joli coup.
    Il avait beau n’être que dix heure du matin, je n’avais beau avoir dormi que cinq heures cette nuit, impossible de me rendormir. Un message de Victoire m’avait réveillé et m’avait totalement empêché de me rendormir. Alors au lieu de trainer au lit, je me préparais rapidement. Après avoir prit une petite douche, j’enfilais rapidement une petite robe noire fluide, sur laquelle j’avais posé une ceinture beige au niveau de mes hanches. Ce n’était certes pas mon style vestimentaire habituel, mais à force de trainer avec Elena ou avec Bowie, j’étais bien obligée de m’intéresser un minimum à la mode, et aux tenues quelques peu féminines. Apparemment, je ne m’habillais pas assez comme une fille, même pour une sampi. Je m’en fichais un peu mais bon. Si je croisais ma filleule dans la rue et qu’elle me voyait encore une fois avec mon petit short en jean fétiche, elle me fusillerait sur place.

    Ecouteurs d’iPod dans les oreilles, livre dans mon petit sac en bandoulière, headband sur la tête, j’étais fin prête à sortir et à me poser au Starbucks Coffee comme j’en avais pris l’habitude les lendemains de nuit mouvementée. Je sortis donc de ma chambre de la résidence Milky Way, bien plus proche du Manhattan Lounge que ma chambre à la maison des Sampi. Je pris la direction de la célèbre enseigne de café et mit à peine dix minutes avant d’atteindre ma destination. Je rentrais dans le café rapidement et pendant que je faisais la queue, je remarquais une personne à l’extérieur du café, installée à la terrasse, sirotant tranquillement un café.
    Ce fut à mon tour de commander, et comme à mon habitude, je pris un latte machiatto caramel. Une fois ma commande payée, je retournais en terrasse, et hésitais à m’assoir devant la table de celle dont je ne connaissais que le nom : Hermès. Je ne savais pas grand-chose d’elle, seulement qu’elle était une Alpha, d’un an plus vieille que moi. Le reste de ce que je pouvais ou non savoir sur elle n’était que pur supposition puisque ce n’était que des rumeurs de la part de Jasmine. C’était ces fameuses rumeurs qui faisaient que je m’étais retrouvée debout, face à Hermès. Inconsciemment, je pris la décision de m’installer à sa table, sans que celle-ci ne me l’ait proposé. Malpolie me diriez vous. Ce à quoi je répondrai : Sampi Tau Nu pardi !
    La jeune Alpha me regarda, me dévisagea même pour être exacte et me demanda si l’on se connaissait. En effet, cela ne devait pas être très commun que quelqu’un s’assoit comme ça à votre table sans y avoir été invité !

    _ « Non je ne pense pas que l’on se connaisse personnellement. »
    Eu-je pour simple réponse.

    Bon, je devais bien en convenir, ma réponse était un peu trop simple et devait peut-être même carrément agacer l’Alpha. Alors au lieu de l’embêter encore plus, et avant même qu’elle n’ait eu le temps de répliquer, j’expliquais un peu la chose.

    _ « Je sais que ma démarche peut sembler un peu étrange mais je t’avoue qu’une amie m’a beaucoup parlé de toi ces derniers temps, et m’a dit beaucoup de choses étranges qui me triturent l’esprit. »

    Bon, ce n’était pas la réponse la plus claire, j’en convenais. Mais comment dire à cette fille que l’une de mes amies – qui au demeurant commencer à me fuir – était persuadée que nous avions un lien de parenté. Apparemment, Jasmine et Hermès se connaissaient plutôt pas mal et Jasmine, intriguée par le passé de l’Alpha avait commencé des recherches sur elle. Et d’après ce qu’elle m’avait dit, elle aurait déniché une information des plus croustillante, qui me concernait mais qu’elle ne m’avait pas clairement révélé. Cela m’agacait quelques peu d’ailleurs mais connaissant Jasmine, il allait falloir que je m’arme de patience avant qu’elle ne crache le morceau si facilement.

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MessageSujet: Re: J'ai quelque chose a t'avouer DYLANϟHERMÈS J'ai quelque chose a t'avouer  DYLANϟHERMÈS EmptyVen 28 Oct - 21:43

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