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our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r.

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MessageSujet: our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r. our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r.  EmptyDim 22 Jan - 2:51


no blinding light or tunnels to gates of white, just our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark. if heaven and hell decide that they both are satisfied, illuminate the no's on their vacancy signs. if there's no one beside you when your soul embarks then i'll follow you into the dark.

Les portes s’ouvrèrent devant moi après une heure d’attente auprès des prostituées et des junkies à la recherche d’argent ou de stupéfiants qui allaient leur empoisonner le sang et la vie. Si seulement on pouvait encore l’empoisonner plus qu’elle ne semblait déjà l’être. Préjugés ou faits, je ne saurais trop dire, mais en ce moment ils tenaient fièrement tête à l’opinion que je leur portais. Je rentrai donc dans la boîte de nuit qui était évidemment pleine à craquer en ce jeudi soir qui annonçait la fin des vacances. Dès lundi, dans mon programme du moins, nous recommencions les cours. Du bonheur à l’état pur. Des heures et des heures de plaisir inégalable. Je passai une main dans mes cheveux tout en marchant jusqu’au bar, où j’analysai la piste de danse ainsi que tous les acteurs de ce moment précieux. Comme dans un film. Dans ce genre d’endroits, pas besoin d’inventer de scénarios pour foutre la merde ; les gens étaient capables de le faire par eux-mêmes sans même jouer un rôle. C’est alors qu’on se rend compte à quel point l’humanité peut être une grossière erreur de lui, là. Là-haut. Avec ses drôles d’idées. Je rigolai discrètement en regardant une fille se frotter le derrière contre un étalon complètement bandé en plein milieu de cette marée de monde. Irrespect mutuel et individuel. Je secouai la tête avant de me tourner vers le barman et de lui commander un scotch sur glace – quand je buvais, je ne buvais pas qu’à moitié. Je payai tout de suite, pourboire inclus, dès que je reçus ma consommation, puis je commençai à déambuler entre les banquettes et les tabourets. Je reconnus une jeune femme à la longue chevelure brune qui avait la tête appuyée sur le comptoir comme si elle était au point d’y laisser sa vie. Un gaillard se tenait à ses côtés, une main dangereusement posée au bas de son dos. Il avait la tête penchée vers la sienne et lui murmurait des trucs de merde, genre qu’il allait la ramener chez lui et prendre soin d’elle. Prendre soin d’elle mon cul. Moi, j’avais déjà pris soin d’elle, et certainement pas d’une manière aussi machiste que lui. J’accélérai le pas et sans même regarder l’homme ingrat qui se mit en colère, j’attrapai fortement le bras de Lou et la soulever de son banc. J’attrapai un verre d’eau à moitié vide, ou à moitié plein comme vous le voulez, sur le comptoir, et j’en versai le contenu sur le visage de la brunette. Elle s’exclama et m’insulta. « Non mais toi, qu’est-ce que tu fous ? » Je secouai la tête, visiblement exaspéré par une femme qui se fiche tellement d’elle-même. « Une fois je te ramasse au bord de te jeter dans le vide et là je te retrouve aux bras d’un homme qui te promet probablement le même sort ? » Je replaçai une mèche de sa chevelure rebelle derrière son oreille. Je ne connaissais que son nom, rien de plus, mais j’avais ce besoin incessant et grandissant de la protéger. Ou surprotéger, comme elle le dirait. « Mais qu’est-ce qui passe, Lou ? Pourquoi tu te fais ça ? » Demandais-je calmement. Pour comprendre.
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MessageSujet: Re: our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r. our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r.  EmptyDim 22 Jan - 15:45


La passion est un feu si ardent que même un fois éteint, il nous habite encore longtemps. C’est une pulsion si puissante qu’elle nous pousse dans les bras d’amours improbables. C’est une sensation si bouleversante qu’elle peut briser les murs que l’on avait érigés pour protéger notre cœur. C’est un sentiment si intense qu’il refait surface malgré les efforts déployés pour l’enterrer. Oui, de toutes les émotions, la passion est celle qui nous donne une raison de vivre, et une excuse pour commettre toute sorte de crimes.





Ma vie entière se résume aux nombreuses soirées, aux frasques en tout genre mais aussi à l’alcool et la drogue. Le sexe aussi, même s’il était moins présent que le reste. Quand je n’étais pas en cours, je passais mon temps avec la raison dans un endroit de mon corps, enfermés par les vapeurs d’alcools ou enfumée par la drogue. Inutile de voir la vie avec lucidité, elle était encore plus pourrie. Non, je préférais et de loin la voir avec ma conscience embrumée. Oh oui, la vie était plus belle. Sortir en boîte n’existait pas sans une dose dans le sang, ou une bouteille. Non, a croire que je ne savais pas m’amuser sobre. C’était plus ou moins le cas. Disons que j’étais plus ouverte, plus libérée et sans aucune conscience. Lucide, j’avais mes peurs qui me freinaient. Ce soir-là, j’avais décidé d’aller à l’Endup, une boîte de nuit moins branchée que mes habitudes mais j’avais l’avantage de me fondre dans la mase et de fréquenter un endroit sombre pour préparer une ligne blanche. Ce soir, je m’en étais faite deux. Concentrée, j’avais retracée deux fins traits blancs. J’avais enroulé un billet de 100$ et j’avais aspiré par le nez. L’effet est immédiat. Une heure à danser sur la piste de danse, à me déhancher et chauffer plusieurs mecs avant de finalement les laisser en plan pour rejoindre une table de connaissance. Ils me tendent un verre et je le bois avec gourmandise. Un cocktail maison arrangé par eux. Encore une dose. Croyez moi que plus j’en prends, et plus j’en veux. Seulement, ils ont un effet rapide et assez paralysant. Je me retrouve sur une banquette, ma chemise complètement ouverte sur mon soutien gorge, j’avais trop chaud. Ma tête était posée sur le haut de la banquette et je sentais un homme me faire des propositions salaces que je n’écoutais même pas. Non, j’étais très loin d’ici.

A des milliers de kilomètres, foulant le sable chaud. Mon rire se répercutait contre les roches que les vagues fouettaient avec force. Je n’étais pas seule, un homme et une femme m’encourageait, moi l’enfant à courir et aller dans l’eau. Le soleil nous réchauffait, sûrement trop mais cela venait de ma réalité où je débordais complètement sous la chaleur corporelle de mon inconnu qui aventurait ses mains sur moi. J’étais bien trop loin pour lui refuser quoi que ce soit. Seulement, peu à peu les visages de mes parents s’effacent et la musique revient avec force dans mes oreilles ainsi que l’endroit où je me trouve. Debout, face à Jax’. Merde. San voir venir le coup, il me lance un verre d’eau au visage, me faisait complètement atterrir à l’instant présent. Bien qu’encore sous l’effet de mes nombreuses doses, je n’étais plus dans mon illusion. « Non mais qu’est-ce que tu fous là ? » Je grogne en portant mes mains à mon visage par reflex. L’eau coulant dans ma nuque et descendant sur mon buste, rafraîchissant au passage mes bouffées de chaleur. « Une fois je te ramasse au bord de te jeter dans le vide et là je te retrouve aux bras d’un homme qui te promet probablement le même sort ? » Un profond soupire sort de ma gorge alors que je le regarde avec un grand manque de patience. « Bordel, mais combien de fois je vais devoir te dire que je n’allais pas sauter. Merde ! Et puis, qui te dit que je n’ai pas envie de me retrouver avec ce mec là ? » Je me retourne légèrement vers celui à qui il m’avait arraché. Pas mal. Je recule, comme brûlée par le geste qu’il effectue. Me toucher, passant avec douceur une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Non, pas de geste tendre. Sans savoir pourquoi, il avait décidé de me pourrir la vie en m’arrachant à mes nombreux trips. Il était toujours là lorsque mon voyage se révélait être un souvenir parfait dans mon esprit.

« Mais qu’est-ce qui passe, Lou ? Pourquoi tu te fais ça ? » Je le pousse d’une main, l’incitant à reculer et s’éloigner encore de moi tout en parlant avec force pour couvrir la musique. « Je ne t’ai rien demandé. En quoi ça te regarde ? Je fais ce que je veux bordel. Tu ne me connais même pas alors trouve-toi une autre occupation ! » Je n’étais pas amicale, je n’étais pas douce, je ne voulais tout simplement pas qu’il continue à m’ennuyer. A vouloir me surprotéger alors qu’on se connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Je regarde son verre avant de remonter sur ses yeux sombres. « Toi tu bois, et moi je m’amuse. Chacun son truc. Je ne t’empêche pas de t’avaler ton verre alors m’emmerde pas si je veux aller avec ce mec, ou si je veux rester les pieds dans le vide pour observer les étoiles. »
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MessageSujet: Re: our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r. our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r.  EmptyMar 24 Jan - 20:15


Les soirées et moi, nous ne faisons pas qu'un, mais ni deux non plus. Je ne suis pas un rebelle ou un fêtard qui passe sa vie à errer au plus profond de la nuit, vagabondant de bar en bar. Ce n'était pas un rythme que je désirais. Me réveiller l'après-midi en ne me souvenant pas des dernières heures de ma journée. Avoir toujours l'envie de régurgiter les erreurs de la veille. Je ne savais pas comment ils faisaient, ceux qui se piquaient et qui trinquaient à chaque bonne ou mauvaise occasion. Ça me tuerait à petit feu. En fait, ça les tuait à petit feu eux aussi ; certains le savaient et l'assumaient, d'autres ignoraient encore qu'ils s'approchaient par eux-mêmes de la fin. C'est pour cette raison que je me sentais si protecteur envers Lou. Je ne la connaissais pas, mais j'avais l'impression, juste par la lueur de ses yeux, qu'elle voulait encore vivre. Longtemps même, pour pouvoir profiter. Qui étais-je pour ainsi croire tout savoir ? Personne. Toutefois je savais reconnaître un suicidaire d'une simple âme perdue. Lou avait seulement besoin d'un peu d'aide et je ne sais trop pourquoi, je me croyais capable de la lui apporter. Naïvement, sûrement. J'allais tout de même tenter. Après tout, je n'avais absolument rien à perdre si ce n'était que d'un peu de temps bien investit.

Bref, après qu'elle ait reçu mon verre d'eau en plein visage, Lou porta ses mains à son beau visage symétrique mais gâché par la fatigue et la drogue. Elle s'essuya d'un revers de main et se mit à m'engueuler sans trop tarder, me demandant ce que je foutais là, de quel droit, et tout le reste qui vient avec, vous voyez le genre. Je ne l'écoutais qu'à moitié me débiter ses insultes. Mais là, elle perdait patience, et elle continuait à dire des conneries. « Bordel, mais combien de fois je vais devoir te dire que je n’allais pas sauter. Merde ! Et puis, qui te dit que je n’ai pas envie de me retrouver avec ce mec là ? » J'haussai les sourcils en regardant le mec dont il était question. Lou semblait convaincue qu'il était pas mal ; elle devait en avoir trop reniflé ce soir, des lignes. Il avait l'air d'un meurtrier en série et en plus de tout cela, il n'avait pas du tout l'air propre. Je soupirai en croisant les bras sur ma poitrine. Maintenant que nous étions partis sur un sujet qui l'enrageait, j'étais certain qu'elle n'allait pas s'enfuir ; elle était bien trop occupée à me remettre à ma place. Elle avait reculé légèrement, mais sans plus. « Et qu'on te retrouve morte dans le coffre de sa voiture demain matin ? Non, je ne croirais pas, Lou. » C'était direct et c'était un peu dégueulasse à dire, et à imaginer, mais avec elle valait mieux y aller avec des images et des mots qui percutent, sinon elle ne comprendrait jamais quoi que ce soit. Je lui demandai finalement pourquoi elle agissait ainsi, pourquoi elle se faisait autant de mal. Elle me poussa d'une main. Je ne reculai que d'un pas. Elle était tellement ivre et intoxiquée qu'elle n'avait plus aucune force. « Je ne t’ai rien demandé. En quoi ça te regarde ? Je fais ce que je veux bordel. Tu ne me connais même pas alors trouve-toi une autre occupation ! » Peut-être que je ne la connaissais pas, mais ce n'était pas une raison pour être égoïste et la laisser pourrir dans sa merde. Elle ne s'en rendait pas compte, mais je lui rendais service. « T'es constamment pétée, comment tu peux savoir ce que tu veux ? T'es même plus toi-même ! » C'était l'opinion que j'avais de la drogue et de ses effets sur les humains. C'est tout. « Toi tu bois, et moi je m’amuse. Chacun son truc. Je ne t’empêche pas de t’avaler ton verre alors m’emmerde pas si je veux aller avec ce mec, ou si je veux rester les pieds dans le vide pour observer les étoiles. » Je ricanai légèrement, parce que bon dieu, je n'en revenais pas qu'elle puisse être aussi bornée. En même temps, en m'embarquant là-dedans, je n'en imaginais pas moins. Elle était toxicomane ; évidemment qu'il serait difficile de la raisonner. C'est l'un des pires enfers. « Il y a une différence entre boire un seul verre et en boire dix avec en plus de ça une ligne de cocaïne dans le sang ou je-ne-sais-quelle-pourriture-toxique. Tu vas te tuer si tu continues comme ça, Lou. » Elle allait probablement me lâcher un "laisse-moi mourir, alors". C'était triste.
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MessageSujet: Re: our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r. our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r.  EmptyMer 25 Jan - 15:15


La passion est un feu si ardent que même un fois éteint, il nous habite encore longtemps. C’est une pulsion si puissante qu’elle nous pousse dans les bras d’amours improbables. C’est une sensation si bouleversante qu’elle peut briser les murs que l’on avait érigés pour protéger notre cœur. C’est un sentiment si intense qu’il refait surface malgré les efforts déployés pour l’enterrer. Oui, de toutes les émotions, la passion est celle qui nous donne une raison de vivre, et une excuse pour commettre toute sorte de crimes.





« Et qu'on te retrouve morte dans le coffre de sa voiture demain matin ? Non, je ne croirais pas, Lou. » Je lève un sourcil, croisant les bras sous ma poitrine. Me retrouver morte dans son coffre ? Et pourquoi cela arriverait ? Parce que j’allais probablement coucher avec lui ? Ils n’étaient pas tous des fous furieux, et je ne vois pas pourquoi je me ferais tuer si je disais oui pour une partie de jambe en l’air. Il voulait me faire peur, me montrer que je jouais à un jeu dangereux. Qu’un jour, j’allais véritablement tomber sur quelqu’un de complètement immonde et cruel. Et bien, advienne que pourra. Si mon destin était de finir violée, étranglée et retrouvée dans un coffre de voiture, je ne pouvais pas aller contre. Si je vivais à me poser des questions sur chaque chose que je faisais, je finirais dans mon appartement, cloué dans mon lit, protégé par ma couverture. Non, je ne voulais pas vivre dans la peur de ce qui pouvait m’arriver si j’agissais ainsi. Je voulais vivre, profiter de ce qu’on m’offrait et tant pis si je provoquais des catastrophes, que je me mettais en danger. Pas de question, juste profitée. « T'es constamment pétée, comment tu peux savoir ce que tu veux ? T'es même plus toi-même ! » Je tape du pied sur le sol, assez enfantin comme réaction, mais il m’agaçait au plus haut point. Je savais très bien ce que je voulais, et ce n’était pas d’une aide. Je m’en sortais très bien toute seule. Est-ce qu’il n’avait aucun ami pour s’intéresser à ce qui pouvait bien m’arriver ou non ? Je rage entre mes dents, lançant un regard sombre. «Et toi, tu le sais ce que je veux? Tu ne sais même pas qui je suis, alors comment tu peux savoir si je suis, ou non, moi-même quand je bois et que je me drogue, hein ? Comment tu peux savoir ? T’es devin ?! » Je soupire, reculant d’un pas pour m’éloigner de lui. J’avais envie de partir, de quitter cette soirée où il avait décidé de faire acte de présence. Aller ailleurs, là où je pourrais enfin m’accorder mon petit plaisir personnel. Mes privilèges, mes voyages au fond de moi-même. Le seul endroit attrayant et où, je me sentais bien.

« Il y a une différence entre boire un seul verre et en boire dix avec en plus de ça une ligne de cocaïne dans le sang ou je-ne-sais-quelle-pourriture-toxique. Tu vas te tuer si tu continues comme ça, Lou. » Je baisse la tête, me passant une main dans la nuque en soupirant. Durant un instant, j’avais envie de le laisser gagner ce soir. Lui donner raison et quitter cet endroit. Mais non, je n’aimais pas qu’on me contredise, qu’on cherche à avoir raison sur moi. Qu’on me contrôle, non, je ne veux pas. Je n’ai aucune limite et je ne veux pas qu’on m’en impose. Ma tête se relève et mon regard froid se plante dans celui de Jax. « Et alors ? Peut-être que c’est ce que je recherche ? Me tuer ? Me laisser tomber dans les enfers et pourrir complètement ? Ou alors, j’ai juste envie de m’amuser. Que ce soit l’un ou l’autre, dans les deux cas, ça ne te concerne pas. C’est gentil de vouloir apporter une aide, ça montre que tu es quelqu’un de bien certainement. Seulement, prends les mains qui sont tendues vers toi, et pas celle qui ne demande rien. Je ne te demande rien, si ce n’est de me lâcher et de croire ce que je te dis. Je vais bien. Je ne veux pas sauter du toit, et encore moins mourir d’une overdose. Je maîtrise parfaitement la situation. » Ce qui était vrai. Je savais ce que je faisais lorsque je m’injectais une dose. Je savais que mon corps pourrait en supporter une autre, mais pas une troisième. Je savais à quel moment il fallait que je m’arrête de boire avant de vider mes tripes. Je savais aussi quand il fallait que j’accepte ou non, de coucher avec quelqu’un. Il arrivait que parfois, je ne me contrôle plus. Mais, en général, j’avais toujours une minime maîtrise de moi-même. Durant une seconde, j’esquisse un sourire alors que le calme s’était emparé de mon être. Mes yeux verts bifurquent sur la salle et je montre d’une main une fille entre deux mecs, complètement bourrée. « Tu vois, c’est elle qui aurait besoin d’aide. Elle qui va se faire emporter dans un coin par un des deux mecs, ou même les deux. Elle qui va probablement les chauffer, puis regretter et vouloir partir. Elle qui va se faire violer. Moi, je sais ce que je fais. Tu vois ? »
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MessageSujet: Re: our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r. our hands clasped so tight waiting for the hint of a spark -r.  EmptySam 25 Fév - 17:49

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