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[HOT] Livin' together... (Gemma)

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MessageSujet: [HOT] Livin' together... (Gemma) [HOT] Livin' together... (Gemma) EmptyMer 30 Nov - 18:25

[HOT] Livin' together... (Gemma) 962848AlGem

    La journée avait filé à toute vitesse. Il fallait avouer, aussi, qu’Alcide attendait avec assez bien d’impatience de voir sa collègue venir emménager chez lui. Oh, ce n’était que pour un temps seulement, en attendant que Gemma puisse reprendre pied dans la réalité… A cause ‘un besoin de sincérité, elle avait, en effet, avoué à son mari qu’elle avait un amant. De ce fait, fichue à la porte de chez elle par son cher époux, Mrs Nightingale était réduite à vivre dans un hôtel depuis quelque temps.
    Van Stexhe avait découvert tout cela très récemment… le jour même, en réalité. Deux semaines après que Gemma soit venue passer quelques jours chez lui. Et, ayant une certaine propension à la solidarité, l’homme n’avait pas hésité pour proposer à l’enseignante de venir vivre chez lui. Il ne se faisait pas d’illusion : cette femme resterait là juste le temps de se trouver un appartement potable, peut-être aussi le temps de se poser les bonnes questions avant de décider de ce qu’elle allait devoir faire… bien sûr, ils coucheraient ensemble, il fallait bien profiter des bonnes choses, mais au fond, ils seraient toujours des amants ou des sexfriends, selon la préférence du public pour le choix du terme.

    Tout ce qu’Alcide faisait, c’était rendre service. Il n’y avait rien de pire pour quelqu’un qui se retrouvait complètement seul que d’avoir à vivre dans un environnement neutre et sans aucune émotion. Gemma ne pourrait pas faire face à tout ce qui lui tombait dessus si elle ne se sentait pas soutenue et épaulée un minimum. Et si son amant ne pouvait pas faire cela pour elle, alors qui le pouvait ? Oui, d’accord, il y avait les amis, dans ces cas-là, car les amis, par définition, ce sont les personnes sur qui on pourra toujours compter, quoi qu’il arrive… mais cela sous-entendait que Gemma devait parler de ses infidélités à d’autres gens ce qui, Alcide pouvait très bien le concevoir, n’était pas l’idéal pour conserver une image et une réputation de femme correcte et honnête.

    Bref, van Stexhe était sans aucun doute le moindre mal parmi toutes les solutions possibles et imaginables. Au moins, lui, il était déjà au courant que Gemma n’était pas une sainte – c’était d’ailleurs cela qu’il adorait chez elle, cette capacité à jouer les cochonnes – et il était mal placé pour la juger. Même si, entre nous soit dit, le quinquagénaire était loin d’être le genre de gars à juger les autres.

    Après avoir rencontré sa désirable collègue, donc, van Stexhe avait passé une journée relativement normale. Entre des cours à donner, des tasses de café à se vider dans le gosier en salle des professeurs, des travaux à lire ou à annoter et des conversations plus ou moins intéressantes. En réalité, l’homme avait un peu de mal à rester concentré sur les choses à faire, puisqu’il était quelque peu pressé de rentrer chez lui et de tout préparer pour accueillir sa maîtresse comme il se devait. Après tout, n’oublions pas qu’à ses yeux, c’était avant tout pour lui que Gemma avait rompu avec Danny Nightingale. Même si elle avait parlé d’autres raisons qu’elle n’avait pas développées.

    Soit. Lorsque se termina enfin la dernière heure que le quinquagénaire devait prester, Alcide vécut cela presque comme une véritable libération. Pas la peine de chercher à comprendre plus loin que ce que vous savez déjà. Pour lui, avoir une femme aussi ouverte vivant chez lui, c’était une fameuse promesse de passer d’excellents moments. Après tout, Gemma lui avait déjà bien montré à quel point elle aimait la sensualité et l’érotisme, tout comme elle aimait la sexualité débridée et les petits jeux de toutes sortes, surtout ceux que les autres personnes avaient parfois tendance à trouver pervers.
    Pourtant, entre nous, il fallait reconnaître que c’était bel et bien ces activités « perverses » qui étaient les plus amusantes. Cela allait, entre Alcide et Gemma, du sexe sauvage et un peu violent aux jeux de soumission et de domination en passant par des dégustations gastronomiques sur le corps de l’autre, ou encore le bondage et un tas de positions délurées du Kama Sûtra. En clair, ils en profitaient le plus possible.
    Alors, évidemment, il était évident qu’avoir cette femme-frisson chez lui, ça avait l’air d’être un rêve dans lequel van Stexhe allait pouvoir s’envoyer en l’air comme il le voulait et autant qu’il le voulait avec sa belle collègue. Et comme il avait eu un petit aperçu juste après Halloween, il était certain que ces deux-là ne s’ennuieraient pas.

    Rentré chez lui, donc, l’homme crut bon de passer un peu de temps à ranger son loft, à débarrasser sa propre chambre, à nettoyer, aussi, pour être sûr d’accueillir la belle dans un environnement sain et correct. Qu’elle puisse voir par elle-même qu’il lui avait proposé de vivre ici pas seulement parce qu’il se sentait obligé, mais aussi parce qu’il avait aimé les moments passés avec elle.

    Le professeur de psychologie s’était dit, aussi, qu’il serait sans doute sympathique que Gemma l’accompagne pour aller chercher Elyott à l’école. Après tout, l’enfant n’avait pas eu son mot à dire dans cette décision que son tuteur avait prise très rapidement et le quinquagénaire songeait qu’il était plus que nécessaire que le petit garçon puisse faire connaissance avec Mrs Nightingale le plus tôt possible. Bien sûr, il allait poser des questions… et il allait falloir y répondre. Mais ce qui inquiétait le plus van Stexhe, en réalité, ce n’était pas d’expliquer que Gemma allait vivre avec eux… il craignait surtout que l’enfant ne les surprenne au lit, en pleine action, et qu’il faille ensuite lui parler de sexualité.

    Alcide pensait encore à cela quand il termina de changer les draps du lit d’Elyott et ceux de son lit à lui. C’est aussi à ce moment-là qu’il entendit un moteur s’arrêter, tout proche. Fermant les yeux un instant, il inspira profondément. A partir de maintenant, il fallait être au top pour permettre à Gemma de se reconstruire peu à peu. Il ouvrit la porte avant que sa collègue n’y frappe :


    "Entre et installe-toi, je m’occupe de tes bagages."

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MessageSujet: Re: [HOT] Livin' together... (Gemma) [HOT] Livin' together... (Gemma) EmptyVen 2 Déc - 22:14



Alcide & Gemma
« Rien n'est facile, mais tant que ça vaut le coup, c'est l'essentiel »
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Alcide m'avait si gentiment invitée à vivre quelque temps chez lui, le temps que je trouve un logement adéquat. Jamais je n'aurais cru que je vivrais une telle situation dans ma vie. Danny m'avait foutue à la porte, mon fils va certainement plus me parler pendant un long moment. Il était assez rancunier sur les bords tout comme son père. C'est comme on disait si bien, tel père, tel fils. J'ignorais encore ce que j'allais ou ce que je n'allais pas faire. J'ai déjà fait tellement d'erreurs dans ma vie que je n'avais pas envie d'en commettre d'autres et je pense qu'avoir dit la vérité à mon tendre époux était justifiable. Je ne pouvais plus continuer à lui mentir et de le tromper à tout bout de champ avec les premiers venus ou encore avec Alcide. D'un côté, je me sentais excessivement mal de m'être fait larguer de la sorte, mais d'un autre côté, j'étais contente. Je ne méritais plus vraiment son amour, ni même d'un autre. Tout ce que je touche souffre alors très sincèrement, je préférais largement vivre seule que voir les gens que j'aime souffrir par ma faute. Je ne pourrais pas éternellement vivre chez Alcide, surtout que de plus, il vivait avec un petit garçon. Je ne voulais pas chambouler sa vie plus qu'il en est déjà. Ce petit garçon de 7 ans à perdu ces parents et je pense que voir débarquer une femme dans la vie d'Alcide, lui fera penser que je veux lui voler l'être qui compte le plus à ses yeux alors que ce n'est pas mon but premier. Un enfant peu s'imaginer beaucoup chose, sans forcement qu'Alcide et moi soient ensemble.

Ce matin-là, était l'une de plus affreuse que j'ai bien pu avoir depuis que je suis à San Francisco. Je me suis littéralement humiliée devant Alcide, en pleurant comme une gamine. Je n'ai jamais éclaté en sanglots de la sorte, et maintenant, je m'en voulais. Comment j'ai pu tomber si bas dans ma vie? Et encore plus, je l'ai frappé à plusieurs reprises, mais heureusement, il n'avait presque rien senti. Tant mieux, je m'en serais voulu - si je lui aurais fait du mal. Pour une fois, nous avions discuté sans avoir faire ''l'amour" comme les autres fois. J'ignorais totalement la réaction d'Alcide quand je lui annoncerais ma grossesse, mais cela ne tarde à venir. Plus les heures passaient, plus j'avais une de ses douleurs au ventre ce qui m'empêcher d'avaler quoi ce soit. D'ailleurs, je n'avais strictement rien avaler aujourd'hui. Je n'avais ni la force, ni le courage de m'alimenter - si je m'écoutais, j'irais bien dans un bar pour me saouler au point de plus rien souvenir de ma vie de merde.

Bref, heureusement qu'il avait Alcide même si, il était l'une des plus grosses parties responsables de ma séparation avec mon mari, mais bon, je ne pouvais pas lui en vouloir, car, la seule coupable dans tout ça, c'est moi. Si, je n'aurais pas cédé aux avances d'Alcide - jamais, je serais dans cette situation ... Un peu plus tôt dans l'après-midi, j'avais quitté Alcide pour pouvoir faire mes bagages et me casser de ma chambre d'hôtel. Je ne montrais pas ma joie, mais j'étais contente qu'il m'invitait chez lui. Je pourrais profiter de lui autant que je voulais et surtout, être dans ses bras. Il n’avait aucun autre endroit dans ce monde, que je me sentais bien. Son souffle, son odeur, ses battements de cœur qui résonne dans mon oreille, j'adorais - j'en raffolais même. J'en étais devenue accro, à croire que je suis amoureuse de lui. Est-ce le cas? Je ne sais pas, c'est tellement confus en ce moment ...

Alors que je m'apprêtais à toquer, qu'il m'ouvrit la porte comme si, il attendait depuis des heures derrière la porte. J'affichais un large sourire en le voyant. Il avait l'air d'être heureux de me voir - croyait-il que j'allais m'éclipser et partir loin d'ici? J'aurais pu, mais non. Je veux affronter la réalité, et lui dire droit dans les yeux qu'il allait être père. Je pénétrai dans son appartement tout en lui donnant un tendre baiser sur ses lèvres.

GEMMA ▬ "Les bagages peuvent attendre un peu, non?"

Dis-je en l'attirant vers moi. Je passais mes deux mains par-dessus ses épaules, tout en le fixant dans les yeux pendant un long moment avant de venir coller mes lèvres sur les siennes. Je l'embrassais tendrement, avec un mélange de passion. Doucement, mais sûrement, mes mains descendirent le long de son dos, et ce, jusqu'à ce que j'empoigne ses deux paires de fesses bien fermes entre mes doigts. Sadiquement, je vins claquer une main sur sa fesse avant d'ajouter :

GEMMA ▬ "Va, je te laisse ma crotte".

Je quittais ses bras, et je me dirigeais vers la cuisine pour me servir un verre d'eau. J'avais remarqué qu'il avait tout rangé et même fait les poussières. Un homme qui fait le ménage, il n’avait rien de plus sexy. En tout cas, ce n'est pas Danny qui va faire tout ça et le jour où il le fera, c'est que les poules auront des dents. Il a toujours fait tout avec facilité, d'ailleurs, la seule obstacles qu'on a eu - c'est la morte de notre garçon de 12 ans, il y a un peu plus d'un an. Il ne pouvait pas demander à quelqu'un d'autre de souffrir à sa place, comme il le faisait pour la cuisine, le ménage, et j'en passe. Tout ce qu'il faisait à la maison - c'est ? Pas grand chose en fait. Il avait beau être là mais il n'y étais pas vraiment, ce qui avait le don de m'énerver plus que tout au monde. Quand il est à la maison qu'il en profite de sa famille au lieu de s'enfermer dans son bureau et de chercher des idées plus que loufoque pour ses film à la noix. Si cela tenait qu'à moi, je lui demanderais bien de démissionner et de laisser un homme sûr de prendre sa place en tant que patron mais jamais, je pourrais lui demander une telle chose. Il m'a laissé la possibilité de parcourir ma route dans l'armée, alors maintenant, c'était à mon tour de le laisser faire, et de pratiquer sa passion.



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MessageSujet: Re: [HOT] Livin' together... (Gemma) [HOT] Livin' together... (Gemma) EmptyMer 7 Déc - 16:49

    C’était la première fois depuis pas mal de temps qu’Alcide allait vivre avec une femme. Une femme autre qu’Esmeralda, qu’il considérait comme sa fille, et autre que Gwendoline, sa sœur cadette. En réalité, la dernière nana avec qui l’homme avait vécu, c’était Ana, celle-là même qui l’avait dégoûté de tout engagement envers la gent féminine. Alors voilà, si le quinquagénaire n’hésitait jamais à proposer le gîte et le couvert à des femmes en détresse, c’était surtout dans l’idée de se les envoyer à un moment ou un autre. De ce fait, une fois qu’il avait eu ce qu’il voulait, l’homme se débrouillait pour que ces femmes finissent par partir, car il n’avait pas besoin d’elle et qu’il n’avait pas forcément envie de renouveler des parties de jambes en l’air avec certaines qui, bien que très jolies, s’avéraient être de bien mauvais coups.

    Gemma, c’était différent. Certes, de par son statut de femme larguée par un mari jamais là mais qui n’acceptait pas d’être remplacé au lit, Mrs Nightingale était en quelque sorte une femme en détresse. Quelqu’un à secourir, en tout cas. Et pour cela, Alcide n’hésitait pas. Jamais. La différence, c’était que cette collègue, il l’avait déjà baisée dans tous les sens et qu’il ne s’en lassait pas. Alors, il joignait en quelque sorte l’utile à l’agréable en proposant à cette femme de venir habiter chez lui. Cela pouvait être pour deux semaines, pour deux mois ou pour plus que cela, peu importait, jusqu’à présent, jamais les deux enseignants ne s’étaient vraiment engueulés… tout au plus y avait-il eu une discussion un peu particulière entre eux, le jour de la Toussaint, quand l’homme lui avait dit qu’elle devait se pardonner à elle-même…
    Alors oui, savoir que cette déesse du sexe viendrait vivre chez lui, sachant qu’elle lui faisait assez confiance pour cela, ça avait un petit côté rassurant. C’était peut-être juste de l’amitié améliorée, mais qu’est-ce que ça faisait du bien de se dire que l’on pouvait compter sur une telle femme et qu’elle allait partager sa vie et sa demeure durant quelque temps… Ils pourraient s’envoyer en l’air tous les jours, à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Putain, rien que d’y penser, Alcide se voyait déjà enfouir son visage entre les deux seins magnifiques de sa collègue… après tout, ce matin, ça avait été une des rares fois où les deux enseignants se voyaient sans coucher ensemble. C’était peut-être la preuve que de leur relation charnelle était tout de même née une forme d’amitié. Ils pouvaient discuter ensemble, se soutenir l’un l’autre sans avoir forcément à forniquer aussitôt que c’était faisable.

    En fait, quand il y pensait, c’était l’inverse de la relation qu’il entretenait avec Emy Conway où c’était d’abord l’amitié qui était venue, avant qu’Alcide n’en vienne à se l’enfiler… Et même si c’était vachement excitant de se dire qu’il pouvait tringler cette jeune femme comme il le voulait, van Stexhe mettait avant tout l’accent sur leur amitié.
    Peut-être bien qu’avec Gemma, l’amitié pourrait croître aussi, devenir plus importante, plus forte… avec toujours leur entente parfaite sur le plan sexuel. Gosh, il n’y avait rien de tel pour que les deux collègues puissent être un tantinet heureux ensemble.

    Oui, il attendait l’arrivée de la belle avec impatience, ce qui expliquait qu’il avait ouvert la porte avant même que l’enseignante ne vienne y cogner. Et voir Mrs Nightingale surprise par son empressement à l’accueillir chez lui, la voir sourire comme ça, c’était presque aussi bon que de mordre à pleines dents dans un morceau de moelleux au chocolat… La belle déposa un petit baiser sur les lèvres de l’homme qui se retrouva bien vite enlacé par sa collègue qui s’était mis en tête de l’embrasser bien plus passionnément, avant de venir agripper les fesses d’Alcide fermement, ce qui eut pour effet de rapprocher le bassin du quinquagénaire de celui de la trentenaire. A vrai dire, il aimait ça. Elle le traitait toujours avec ce mélange de douceur et de sauvagerie… et il n’y avait rien qui le faisait bander plus. La claque sur la fesse, il ne s’y était pas vraiment attendu, mais là encore, il ne pouvait qu’apprécier.

    Quand Mrs Nightingale daigna lâcher le professeur de psychologie, ce fut pour le laisser aller chercher les bagages qu’elle avait laissés dans son véhicule. L’homme fronça légèrement les sourcils en s’entendant appeler « ma crotte », ce qui, à ses yeux, n’était pas un surnom beaucoup plus adapté que le « Alcinounet » – ou quelque chose du genre – de plus tôt. Soit. Elle avait bien dit qu’elle était nulle pour les surnoms. Mais tout de même… Remarquez, comme il arrivait à van Stexhe de sortir de l’anus de sa collègue, ça pouvait se justifier un peu… en cherchant loin.
    Tout cela, l’homme y pensa en allant prendre la valise et le grand sac de type sport, mais en tulle et aux couleurs de l’armée, dans la voiture. Alcide n’aimait pas les teintes kaki et terreuses… c’était des couleurs qu’il avait refusé de porter, plus de trente ans auparavant. Il n’avait même pas choisi de faire son service civil, non, il avait carrément opté pour l’objection de conscience. C’était un sujet de conversation que l’homme évitait avec Gemma, car il était clair qu’ils n’avaient pas du tout les mêmes opinions sur le propos et que cela pouvait donc virer au carnage.
    D’ailleurs avec l’enseignante, jusqu’à présent, van Stexhe respectait scrupuleusement les conseils que son père lui avait donnés il y a de cela bien longtemps : pour débuter toute relation convenablement, éviter d’aborder les sujets de l’argent, de la religion et de la politique. L’armée, ça rejoignait la politique. La religion… eh bien, peut-être qu’ils en avaient un peu parlé quand même, avec cette histoire de pardon… mais sans plus. Pour que tout se passe bien, pour qu’ils puissent s’entendre, il valait mieux ne pas parler de tout cela pour le moment.

    Rentrant chez lui avec les bagages, Alcide les posa dans le salon avant d’aller rejoindre sa collègue dans la cuisine. Arrivant derrière Gemma, l’homme l’enlaça aussitôt, enroulant les bras autour de l’abdomen de Gem’, posant le menton sur l’épaule de la belle et se collant contre elle.


    "Juste un verre d’eau alors que le frigo déborde de bonnes choses ? J’espère quand même que tu accepteras de partager le goûter avec Elyott, tout à l’heure…"

    Van Stexhe ponctua ses propos par un baiser déposé délicatement sur la joue de sa collègue. Il avait très envie de la faire sourire, de lui montrer que malgré ce qu’elle traversait au niveau familial, il y avait toujours moyen d’être heureux… bref, il voulait qu’elle garde espoir malgré tout.

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MessageSujet: Re: [HOT] Livin' together... (Gemma) [HOT] Livin' together... (Gemma) EmptyMer 7 Déc - 21:22



Alcide & Gemma
« Rien n'est facile, mais tant que ça vaut le coup, c'est l'essentiel »
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    Être auprès d’Alcide me faisait un bien fou. J’ignorais sincèrement ce que je ferais sans lui en ce moment même. Peut-être que je picolerais comme un trou ou je pleurais toutes les larmes de mon corps. Il avait tellement d’alternatives que je ne savais même pas moi-même laquelle choisir. Je savais juste que je prendrais la plus mauvaise étant donné que j’avais un don pour choisir les mauvais choix. C’était toujours plus fort que moi. Quoi que je fasse, quoi je dise, il faut que cela ce termine mal. Je ne cache pas que j’aurais aimé que Danny me dise de rester et d’affronter nos problèmes ensemble, mais non, il a décidé par un coup de tête de me foutre à la porte. S’en voulait-il ? Je ne sais pas et je ne voulais pas trop savoir. Tout ce qu’il se passe en ce moment, met complètement égal. Ce que je voulais à tout prix, c’est d’oublier quelque instant le monde présent. Je sais que nous ne pouvons pas vivre dans le passé, et qu’il faut continuer notre route quitte à nous faire du mal à nous même. Et franchement, vivre chez Alcide ne me déplait en aucun cas. Il était gentil, serviable et par-dessus tout, c’était un excellent cuisiné.

    Cependant, je vais tout de même suivre mon alimentation équilibrée, je n’avais pas trop envie que dans quelque mois, je fasse cent kilos, le double de mon poids. J’en faisais actuellement cinquante-cinq kilos, mais je savais éperdument que j’allais prendre du poids avec l’enfant que je porte dans mon ventre. Chaque grossesse, j’ai pris au moins dix kilos à tout casser voir plus. Heureusement, j’ai toujours su les perdre avec un régime intensif et du sport tous les jours. J’ignore encore si je pourrais suivre le rythme comme les années précédentes, car la dernière fois que j’ai fait un footing, cela date d’un an un peu prêt. En faite, je n’ai plus fait de sport depuis mon hospitalisation dans ce fameux centre. J’ai bien cru qu’à un moment, j’étais devenue folle pour qu’on m’envoie dans ce centre de tarée. Je savais bien que j’avais quelques problèmes, mais pas au point de prendre une corde et de me pendre dans ma chambre. Durant mon enfermement, j’ai connu deux cas identiques. Deux anciens soldats de l’armée terre qui n’ont pas supportés leurs retours au pays. Il est vrai que ce n’est pas facile de refaire sa vie normalement en sachant toute l’erreur qu’on a vécu en Irak, en Afghanistan, au Paraguay et j’en passe. J’ai également fait énormément d’erreur et de choix crucial, mais, c’était soit eux ou ma peau alors très franchement, je préférais vivre que mourir pour une enflure de première classe. J’ai des remords comme chaque Marine mais je vis avec et je ne me morfonds plus dans un coin, car la vie continue.

    Je n’étais pas fière de tout ce que j’ai fait dans ma courte vie, et pourtant, cela ne m’empêche pas de sourire, de rire, de montrer ma joie même malgré ce que j’ai pu traverser. Je préférais largement montrer une fausse image de moi, que de tirer une tête jusqu’au sol et qu’on est de la pitié pour moi. Moins, je montre mes sentiments, moins les gens me font chier. Je détestais quand on insister sur les choses que cela n’allait pas. J’aime préserver une intimité assez large, quitte à me faire moins d’amies qu’il en faut. De toute façon, je ne suis pas là pour me faire des copines au boulot. Si elles me trouvent froide, tant pis pour elle ou encore pour lui.

    D’ailleurs, c’est ce que j’appréciais chez Alcide, il ne se préoccupait de mon passé ou encore, il ne posait aucune question contrairement à moi. Durant nos trois jours, j’ai appris énormément sur cet homme, surtout, ses qualités. Il en avait beaucoup plus que moi, et ça, il n’avait pas photo. Je suis loin d’être une femme parfaite autant qu’il l’est. Je ne suis pas douée en cuisine, en romantisme encore moins, le ménage oublions totalement, le repassage je préférais éviter à tout prix – en faite, je ne suis presque douée en rien – à part peut être le sexe. Bref, il est évitant que je vais tout donner pour épater Alcide et qu’il ne se dise pas dans sa tête, sur quelle femme , il est tombé. Je savais cuire un steak, c’était déjà ça et les pâtes.

    Alors que je venais à peine de quitter les bras chauds de cet homme si remarquable que j’allais me servir un verre pendant que lui allait en vitesse chercher mes bagages. Contrairement aux autres femmes, je n’étais pas du genre à avoir une dizaine de valises, d’ailleurs, je n’avais qu’une petite valise bleue, celle de Calvin. Je ne m’en suis jamais séparée et je ne le ferais jamais. Elle ne contenait presque pas grande donc elle était très légère Je ne voulais pas labourer tant de choses dans cette petite valise au risque de l’abîmer. Ce n’était que des gros sacs que j’avais. Ceux du bon vieux temps quand j’étais encore chez les USMC. Ils étaient bien plus résistants que les bêtes valises qu’on peut trouver.

    Un instant plus tard, alors que je me trouvais toujours dans la cuisine à boire mon verre d’eau que je m’étais permît de prendre en main un cadre où se trouvait Alcide, Elyott et certainement les parents du petit. L’homme à côté de la femme ressemblait étrangement à Alcide. Cela devait être certainement son frère. Je n’avais jamais fait le rapport entre le petit et Alcide. Le père du garçon était le frère d’Alcide. Perdre un frère doit être horrible à vivre. En tout cas, cela est courageux de la part d’Alcide d’avoir pris en charge cet enfant. Il vint se mettre derrière moi, enroulant ses bras autour de moi tout en déposant sa tête sur mon épaule.

    GEMMA ▬ «Justement, si je mange maintenant, je risquerais de pas manger au goûter. »

    Je tournais légèrement la tête sur le côté pour le regarder tendrement. Par la même occasion, je déposais un baiser sur le coin de ses lèvres. J’adorais sentir son corps contre le mien et notamment sa chaleur qui me réchauffait le cœur. Toujours en ayant la photo en main que je la regardais de nouveau tout en disant doucement :

    GEMMA – « Je pense qu’il n’y a pas mieux que toi qui peut vieller sur Elyott. Là où il est, je suis certaine qu’il est fier de toi et reconnaissant. »

    Quant à mon fils, je ne pense pas qu’il est réellement fier de moi. J’ai trompé son père, et désormais, je suis enceinte d’un autre. C’était comme si, je le remplaçais au fond de moi…




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MessageSujet: Re: [HOT] Livin' together... (Gemma) [HOT] Livin' together... (Gemma) EmptyMer 7 Déc - 22:33

    Il y a toujours des choses indéniables dans tout contexte. Alcide était un homme plutôt serviable et généreux. Des valeurs qu’on lui avait très tôt inculquées et qui ne l’avaient jamais quitté. Il était prompt à défendre la veuve et l’orphelin, quitte à y laisser lui-même quelques plumes. En soi, c’était bien beau, mais là où cela pouvait poser problème, c’était lorsque l’homme faisait passer un peu trop les autres avant lui-même. Cela était déjà arrivé à plusieurs reprises… déjà quand il était encore aux études : Alcide se souvenait parfaitement bien avoir passé, une année, plus de temps à faire des résumés de cours pour quelques amis au lieu de s’occuper de son boulot à lui. Parce qu’il n’avait pas su dire non, tout simplement.
    Cette fois-ci, cependant, il n’y avait aucune raison pour que van Stexhe ait quelque chose à regretter par la suite. Accueillir chez lui une collègue sexy et – mais tout le monde sait cela – particulièrement bonne au lit, c’était rendre service, mais c’était également s’assurer d’avoir à portée de la main une femme qu’il pouvait baiser comme il le voulait. Joindre l’utile à l’agréable, c’était exactement cela.

    S’étant occupé des bagages de la belle, le professeur de psychologie était alors venu enlacer sa collègue qui s’était servi un verre d’eau à la cuisine. Il aimait bien la serrer comme ça contre lui, placer les mains sur son ventre, voire sur son bas-ventre, et poser le menton sur son épaule, ce qui lui permettait de sentir son parfum et de lui parler tout doucement au creux de l’oreille.
    Les seuls mots qu’il avait prononcés étaient une petite remarque sur le fait qu’elle ait préféré prendre un simple verre d’eau alors que le réfrigérateur ne demandait qu’à être pillé. La réponse de la jolie trentenaire ne se fit pas attendre… mais bon, l’homme avait plutôt pensé à offrir un petit quelque chose à boire à son invitée, en tout cas quelque chose ayant plus de goût qu’une bête eau plate.


    "Alors je compte sur toi pour te rattraper au goûter…"

    Sujet de conversation léger, parce que c’était sans doute le mieux pour essayer de permettre à Mrs Nightingale de se détendre un peu. Car jamais Alcide ne l’avait vue dans l’état dans lequel elle se trouvait ce matin même. Elle avait sans doute une bonne dose de stress à évacuer.
    Cela dit, comme il se collait davantage contre le corps féminin, van Stexhe reçut un petit baiser au coin des lèvres avant que la prof de langues ne parlât à nouveau. Elle tenait à la main le cadre qui présentait une photo où Juliet et Theo Weelsher, avec leur petit Elyott, côtoyaient Alcide, ami de la famille et parrain du petit garçon. Une photo qui datait à peine d’un peu plus d’un an… tant de chose avaient changé depuis que cette photographie avait été prise !
    Des personnes se trouvant immortalisés sur l’instantané, il ne restait plus que l’enfant et son parrain. Theo et Juliet avaient rendu l’âme dans un sinistre incendie et cela avait fait basculer complètement les vies des deux survivants. Van Stexhe avait toujours rêvé d’avoir un gamin, mais il n’avait jamais imaginé que ce gamin dont il aurait la tutelle serait le fils d’un couple d’amis mort dans des circonstances pour le moins tragiques. Quant à Elyott… il était plus qu’évident que ce petit bonhomme vivait cela tant bien que mal, réagissant à sa manière pour s’en sortir. Il ne parlait pas beaucoup de ce qu’il ressentait, de ce qu’il croyait ou de ce qui lui faisait peur, comme s’il craignait que son parrain eût de lui, après quelques confessions, une image ternie… mais cela ne les empêchait pas d’être complices et de s’entendre à merveille.

    Mais en pensant à tout cela, Alcide s’était un peu éloigné de l’instant présent. Il était resté silencieux quelques secondes et, allongeant le bras pour prendre le cadre et le remettre à sa place après avoir relâché son étreinte, le quinquagénaire eut un léger soupir.


    "Ce gosse, c’est tout ce qu’il me reste d’eux…" Toutefois, l’homme ne considérait pas l’enfant comme un souvenir vivant, il ne fallait pas exagérer non plus. Mais, parfois, il ne pouvait s’empêcher de trouver qu’Elyott avait les yeux de sa mère et que dans son rire il n’était pas rare de discerner des tonalités qu’Alcide avait connues dans le rire de Theodore. "Je me débrouille, Gemma, c’est tout… Je fais de mon mieux avec Elyott, mais je reste convaincu que cet enfant a besoin de voir sa famille de temps en temps aussi… il faut qu’il sache encore, dans dix ans, à quel point Theo Weelsher était un type bien."

    Que les parents de l’enfant soient fiers et reconnaissants envers Alcide pour ce qu’il faisait, cela importait peu. De là où ils étaient – s’il y avait vraiment un endroit quelconque où les âmes des défunts pouvaient effectivement observer les vivants qui demeuraient sur terre – tout ce que l’homme espérait pour eux, c’était que ses deux amis puissent être heureux ensemble, d’une manière ou d’une autre.

    L’homme faisait à présent face à sa collègue enseignante. Il avait reposé le cadre là où il était au départ et regardait cette femme avec un air un peu nostalgique tout de même. Ça faisait toujours un peu mal de penser aux personnes auxquelles on tenait et qu’on avait perdues.
    Van Stexhe avait des difficultés à rester serein, mais ce n’était pas le moment de flancher. Pas devant Gemma. Dans cette situation, il était celui qui devait maintenir la barque à flot, celui qui devait faire preuve de rationalité pour pouvoir soutenir sa collègue au mieux.


    "Alors, je t’aide à t’installer ou bien tu as une meilleure idée pour attendre l’heure d’aller chercher Elyott à l’école ?"

    Le ton était plein de sous-entendus, en réalité. L’homme avait lui-même une petite idée derrière la tête et il se serait volontiers envoyé la belle avant d’aller chercher le petit garçon. Mais cette idée-là, il évita de la soumettre à sa collègue, préférant laisser Gemma choisir ce qu’elle voulait faire de la petite heure qu’ils avaient encore devant eux.

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MessageSujet: Re: [HOT] Livin' together... (Gemma) [HOT] Livin' together... (Gemma) EmptyDim 11 Déc - 16:29


    Il peut compter sur moi, j’avais vraiment l’intention de me rattraper au gouter surtout que c’était le moment préféré de ma journée et j’adorais savourer plein de sucreries avec mes enfants quand nous étions encore qu’une belle petite famille unie. Maintenant, tout ce qu’il reste, c’est une famille déchirée avec un fils qui se drogue, un mari qui travaille dans le porno et un fils qui ne vit malheureusement plus dans ce monde cruel qui se prénomme la Terre. Si je pouvais par magie reculer le temps, je le ferais sans hésiter et je pense que je ne suis pas la seule à penser à cela. Alcide devait être dans le même cas que moi. Il avait perdu son meilleur ami ou autre et non pas son frère comme j’ai cru comprendre au début. Décidément, il allait vraiment croire que je suis une blonde teintée. À chaque fois que j’essayais d’avoir une conversation normalement avec ce type, il faut que je me trompe dans ce que je disais. En fait, je ne savais même pas s'il avait des frères ou des sœurs et si ses parents sont encore en vie. Mais bon, je me voyais mal lui poser des questions comme une gamine de seize ans. Ca m’intéressait certes, mais, je ne voulais pas faire le premier pas et lui poser une tonne de questions. Le moment où il voudra me confier un peu plus de choses que des expériences sexuelles alors là, il pouvait compter sur ma présence et mon écoute.

    Je ne m’ouvrais pas aux autres aussi facilement que des autres femmes. J’aimais préserver un petit côté secret de ma vie. D’ailleurs, je me voyais mal raconter toute ma vie à un homme qui ne pense qu’au cul et je ne visais pas personnellement Alcide, mais des hommes en générales. Mes relations avec ces genres de gars se limitaient à très peu de choses. Je ne voulais en aucun cas qu’il pénètre dans ma zone d’intimider seul Alcide avait en quelque sorte réussi a franchir quelque pas dans cette zone, mais sans plus. En fait, il était aussi une exception des autres. Avec lui, je me sentais bien, et je me déconnectais complètement du monde extérieur, ce qui est rare avec mes autres relations.
    En disant que je suis enceinte de lui, j’avais peur qu’il me quitte ou qu’il me fou à la porte tout simplement. Il avait peut-être une envie d’avoir des enfants, mais, est-ce qu’il voulait d’une mère comme moi ? J’écartais les cuisses à la moindre occasion, et je n’étais même pas fichue de protéger mon fils et de le sauver quand il s’est fait tirer dessus. J’aurais dû le protégé comme chaque mère aurait fait, or, tout ce que j’ai fait, c’est mettre à disposition cette putain d’arme. Je m’en foutrais toute ma vie, et cela me rongera jusqu’à ce que mon dernier battement de cœur cesse de battre.

    J’ajoutais avec un large sourire :

    GEMMA ▬ « ne t’en fais pas, je mangerais pour un régiment »

    Surtout que maintenant, nous étions deux donc, j’allais certainement manger pour deux personnes. J’espérais juste une chose, c’est que cet enfant ne me fera pas des caprices à trois heures du matin. Je me voyais mal me lever de nouveau en pleins milieux de la nuit pour manger des cornichons dans la cuisine. Et comme dans chacune de mes grossesses, je ne pourrais certainement plus boire du jus d’orange. À chaque fois que j’en buvais durant mes deux grossesses, je vomissais ou encore avec la sauce à spaghetti. J’espérais que non, car j’aurais beaucoup de mal d’éliminer les spaghettis et manger des pâtes secs ce n'était pas trop mon truc ou encore moins avec du ketchup. Mais bon, peut-être qu'avec Alcide, je n'aurais pas toutes ses complications comme j'ai eu avec les enfants de Danny. Sauf si, Alcide m'a fichu un spermatozoïde le plus pourri et sadique qu'on puisse avoir.

    Je me sentais un peu bête d'avoir cru que cela été le frère d'Alcide. Heureusement pour moi, je n'ai pas prononcé ce mot sinon j'aurais pu me cacher dans le plus petit qu'il puisse exister. Ma tournure de ma phrase pouvait être attribuée à plusieurs personnes proches d'Alcide... Qui est-ce ce type? Son meilleur ami? Oui, cela pouvait être très déstabilisant de perdre son meilleur ami. Pour ma part, je ne l'ai pas perdu, mais j'ai totalement coupé les ponts avec lui à cause des sentiments trop proches vis-à-vis de l'un à l'autre. Je ne disais pas que je l'aimais, mais depuis que j'ai couché avec lui, il m'attirait physiquement et malheureusement, nous ne pouvons pas mélanger amitié proche avec baise - cela causait beaucoup trop de dispute et je n'appréciais en aucun cas.

    GEMMA ▬ « Oui, c'est affreux de perdre quelqu'un qu'on aime et je ne pense pas que la meilleure façon de s'en remettre, c'est de les oublier donc ta façon de voir les choses et de les dires est impartial... En tout cas, c'est courageux de ta part de le prendre sous ton toit surtout en étant un charmeur comme toi.»

    dis-je en souriant. Je ne disais pas cela pour le blesser, mais cela ne doit pas être évitant de ne plus inviter des belles femmes chez lui, et de les sauter, car je présume que depuis que le petit Elyott vit ici, il invite peu de femmes voir pas du tout. Il est clair que si je vois qu'il se sent mal à l'aise ou qu'il n'aime pas ma présence, je quitterais le domicile. Je ne veux pas compliquer la vie de cet enfant surtout qu'il a déjà tant souffert alors pas besoin d'en rajouter une dose.

    J'affichais un large sourire sous le sous-entendu d'Alcide. Il savait éperdument que je n'allais pas refuser un moment d'intimité avec lui surtout que le petit Elyott sera là, et ce soir, je ne pense pas que j'aurais trop la tête à me faire '' baiser ". D'ailleurs, cette soirée, j'allais prendre mon courage à deux mains et tout avouer à Alcide. Je ne pouvais pas passer une nuit chez lui sans lui dire la vérité dès le début. Il a le droit de tout savoir donc, c'était dans mon devoir. Bien sûr, j'attendrais qu'Elyott soit couché pour lui annoncer cette bonne ou mauvaise nouvelle.

    Je me collais à lui de nouveau, écrasant mes seins sur son torse musclé. Je le regardais droit dans les yeux tout en plaquant ma main sur ses fesses. Je ne voulais pas qu'il s'écarte comme il l'avait fait un peu plus tôt. Aujourd'hui, il est à moi, et non, à une autre femme.

    GEMMA ▬ « Les bagages ne vont pas s'envoler donc ils peuvent encore attendre.» Je l'embrassais tendrement tout en déboutonnant sa chemise. Entre deux baisers, j'ajoutais ▬ « Avoue le, tu attends ce moment-là depuis longtemps, n'est-ce pas? » Je ne cachais pas que moi aussi, j'avais terriblement attendu ce moment-là. Même si, je n'étais pas dans mon assiette depuis deux semaines, il m'avait manqué énormément - plus que mon mari. J'adorais ses caresses, ses paroles, ses petites remarques, sa façon de voir les choses, son petit amusement de jouer au psychologue avec moi, un tas de chose qui m'avait marquée depuis notre rencontre. Il était peut-être qu'un don juan mais, il représentait beaucoup pour moi.

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MessageSujet: Re: [HOT] Livin' together... (Gemma) [HOT] Livin' together... (Gemma) EmptyDim 11 Déc - 16:57

    Ce qu’Alcide aimait beaucoup chez Gemma, c’était cette impression qu’il avait de deviner par avance qu’il ne la connaîtrait jamais par cœur. Il aurait toujours quelque chose à découvrir à son sujet… et ça, c’était génial. Au moins, aucune routine ne s’instaurait entre eux depuis qu’ils se connaissaient. Il devinait, aussi, que sa collègue ne le connaîtrait jamais parfaitement, elle non plus. Tout simplement parce que leur relation était basée sur le sexe, au départ, et que cela se muait seulement, petit à petit, en une amitié un peu particulière. En fait, c’était exactement le contraire de la relation que l’homme entretenait avec Emy Conway. Il avait remarqué cela quelque temps auparavant, mais depuis, van Stexhe s’était bien gardé d’en parler à l’une comme à l’autre, puisqu’apparemment les deux femmes ne s’entendaient pas vraiment bien… allez savoir pourquoi, d’ailleurs… cela échappait plus qu’un peu à Alcide, puisque lui voyait ces deux femmes comme faisant partie de sa vie, chacune à leur manière. Il avait songé, à tort, qu’elles pourraient s’entendre et s’apprécier. N’importe quoi…

    Pourtant, l’une comme l’autre s’intéressaient à Elyott. Emy était presque une sorte de marraine de substitution pour l’enfant, puisque la vraie marraine du petit garçon vivait à plusieurs centaines de kilomètres de San Francisco. Quant à Gemma, elle avait toujours eu l’air d’être intéressée par ce qu’Alcide pouvait raconter de son filleul et puis, quand elle avait passé quelques jours chez lui, elle avait pris l’habitude de beaucoup observer l’environnement dans lequel ils vivaient tous les deux… elle avait écouté tout ce que van Stexhe avait dit à propos de son filleul… Et puis, maintenant qu’elle allait vivre avec l’enfant et son parrain, même si ce n’était que pour quelque temps, il allait falloir qu’elle apprenne à connaître Elyott pour de bon, également, à présent. Cela pouvait commencer par un bon goûter partagé.


    "Parfait ! J’aime qu’on fasse honneur à de la bonne nourriture préparée par mes soins."

    Le hic, c’était tout de même que si Mrs Nightingale mangeait réellement pour un régiment, elle allait vitre prendre quelques kilos… et Alcide aimait beaucoup le corps de cette femme tel qu’il était. Elle était parfaite comme cela, il ne fallait pas qu’elle devienne obèse à cause d’un petit séjour chez van Stexhe. Sinon, très franchement, l’homme risquait fort de beaucoup s’en vouloir.

    Ce qui était terrible, avec sa collègue, aussi, c’était que la conversation pouvait tantôt être légère, tantôt être des plus sérieuses. En l’occurrence, ils parlaient de la mort et ça, c’était plutôt sérieux pour l’un comme pour l’autre.


    "J’ai toujours réagi comme ça face à la mort, Gemma. Que ce soit celle de mon frère quand j’étais gosse ou celle d’amis il y a quelques mois…" Au fond, c’était vrai, Alcide avait toujours réagi de la même manière face à la mort d’un proche. D’abord, il traversait cette phase quasiment dépressive où il n’était capable que de se lamenter… ensuite, il reprenait le dessus et essayait d’utiliser sa peine et sa colère pour veiller sur une personne. C’était ainsi que dès l’âge de huit ans, il était devenu le grand frère protecteur pour Gwendoline… et, plus récemment, le parrain protecteur d’Elyott. Et ces personnes-là, si quiconque osait s’y attaquer, Alcide était prêt à devenir violent s’il le fallait, même s’il était fondamentalement doux et pacifiste. On ne s’en prenait pas impunément aux personnes qui lui étaient chères. "Mais c’est vrai que je préfère qu’Elyott ne soit pas le témoin de mes mauvaises habitudes. Il a besoin d’un modèle, pas d’un tuteur qui baise des femmes différentes à tout bout de champ. Un enfant de cet âge a besoin de stabilité… Alors depuis qu’il vit avec moi, elles sont plutôt rares les femmes qui passent par ici…"

    Et ça, le quinquagénaire ne l’avait jamais caché. Il avait fait de son filleul la grande priorité de sa vie. Il voulait l’élever de son mieux, en faisant de lui un futur mec bien. Et pour ça, il était nécessaire de montrer l’exemple. Cela allait des bonnes manières à la politesse en passant par des sacrifices comme le fait de ne pas avoir chaque nuit une femme différente dans son lit.

    Sa collègue se collant contre lui, pressant sa poitrine contre ses pectoraux, Alcide soutint le regard de l’enseignante. Il appréciait qu’elle lui touche les fesses comme elle le faisait, surtout quand elle y mettait assez de force pour attirer le bassin de l’homme contre le sien.
    Gemma avait choisi. Les bagages seraient pour plus tard… et elle se mit à embrasser van Stexhe tout doucement avant de s’attaquer aux boutons de sa chemise…
    De son côté, Alcide passa les mains sous le haut de la prof de langues, dans son dos, partant à la recherche de l’agrafe de son sous-gorge afin de l’en débarrasser pour libérer sa magnifique poitrine. Et, entre deux baisers, il répondit à la question posée… Elle lui demandait d’avouer qu’il attendait ce moment depuis longtemps… eh bien, en fait…


    "Mmmh, à peu près deux semaines, si je ne me trompe…"

    Attrapant le bord du vêtement couvrant le buste de l’enseignante, Alcide le fit remonter doucement le long des flancs de la belle, caressant sa peau au passage, évidemment, et puis il lui ôta tout à fait son haut, laissant apparaître le soutien-gorge dégrafé plus tôt.
    A vrai dire, eh bien, oui, van Stexhe avait plus qu’envie de se taper Mrs Nightingale. Deux semaines sans se l’envoyer, c’était un peu trop long au goût du professeur de psychologie et de critique. Il crevait d’envie de la prendre par derrière, d’abord doucement, presque avec tendresse… et puis après, il allait y aller franco, peut-être même carrément avec sauvagerie.
    Pour le moment, tout était plutôt doux et calme, mais l’homme ne tarda pas à s’attaquer aux vêtements inférieurs de Mrs Nightingale, déboutonnant son pantalon de stretch et ouvrant sa braguette, afin de pouvoir aisément glisser les mains sous les hanches et sur les fesses de l’enseignante. Il ne cessait d’embrasser la belle, en mettant de plus en plus d’envie et de désir dans ses baisers… Déjà, leurs langues s’entremêlaient, se caressaient, visitaient chacune la bouche de l’autre… faisant glisser le pantalon de Gemma, l’homme la garda contre lui, vêtue uniquement de son dernier sous-vêtement…


    "Je t’emmène, pas question de faire ça dans la cuisine pour le moment…" Tout simplement parce qu’alors, il n’aurait pas le temps de tout remettre en ordre et qu’Elyott risquait d’avoir des soupçons. Le mieux était la chambre d’Alcide.
    Abandonnant donc là les vêtements de Gemma et sa propre chemise, l’homme passa un bras sous les jambes de sa collègue, derrière les genoux, et l’autre dans le haut de son dos. Il la souleva alors, pour la porter jusqu’à son lit, un peu comme on pouvait voir des jeunes mariés faire après la fête et avant la nuit de noces.

    Le professeur de psychologie et de critique déposa doucement sa collègue sur son lit et la suivit dans la descente, accompagnant ce corps qu’il installait sur le dos… Et une fois Gemma installée, van Stexhe revint coller ses lèvres à celles de sa collègue, tandis que ses mains venaient caresser ses merveilleux seins. Oui, en deux semaines, tout cela lui avait pas mal manqué, à vrai dire, et c’était presque une libération que de savoir que l’histoire ne se terminerait pas comme ça.

    Il fallait avouer que ça aurait été dommage, après tous les bons moments passés ensemble, que tout doive prendre fin comme cela, sans raison apparente… mais van Stexhe était plutôt content de pouvoir passer du temps avec sa collègue, parce qu’il avait la très nette impression qu’elle en valait la peine, parce qu’il avait appris à l’apprécier quand avait pris fin ce petit jeu du chat et de la souris durant lequel elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs… Une nouvelle vie semblait être sur le point de commencer et, à vrai dire, ce n’était pas pour déplaire au quinquagénaire : tout commencement – ou recommencement – avait du bon, puisqu’il était toujours possible de choisir et de faire un bout de chemin ensemble…
    Avec Gemma Nightingale… pourquoi pas ? Elle était bonne au lit, elle pouvait être marrante, faisait preuve de bon goût et d’un bon sens de l’humour… et puis elle n’avait que très peu de tabous, avec elle le professeur de psychologie et de critique se sentait plutôt à l’aise : pas question de se cacher derrière un masque, il pouvait être lui-même et ne rien changer à ce qu’il pensait, à ce qu’il désirait ou à ce qu’il ne voulait pas. Et maintenant qu’elle n’était plus avec son mari, à la vérité, il n’y avait plus non plus ce fossé de culpabilité qui, au début, constituait un frein tout à fait relatif à leur épanouissement sexuel… même si, faut-il le dire, Alcide van Stexhe n’avait jamais été réellement freiné par cette situation, c’était plutôt de Mrs Nightingale que venait le refus, de temps à autre, quand Danny Nightingale avait prévu de revenir vers les siens… Cette fois, c’en était fini de cela et ce n’était pas plus mal aux yeux de l’enseignant européen, puisque cela signifiait bien que sa collègue à la poitrine d’enfer serait certainement beaucoup plus disponible pour lui. Surtout si elle vivait chez lui durant quelque temps… au final, tout le monde y gagnait, en quelque sorte, sauf peut-être Danny Nightingale, puisqu’il avait choisi de se défaire d’une véritable déesse du sexe. Quel idiot, ce type, franchement ! Comment pouvait-il décemment quitter une femme qui suçait comme une reine ? Il fallait être complètement dingue ou bien carrément aveugle. En tout cas, Alcide ne voyait aucune raison de foutre Gemma à la porte de chez lui, pour sa part. Il comptait bien profiter de la présence de sa collègue à ses côtés… et ce, au maximum.
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MessageSujet: Re: [HOT] Livin' together... (Gemma) [HOT] Livin' together... (Gemma) EmptyLun 19 Déc - 17:43

    Goûter ses plats étaient l'une de mes passes temps favorites. Il était doué en cuisine, et ça, bien plus que moi. Faut dire qu'avec ma carrière dans l'armée, je n'ai pas trop pris le temps de suivre des cours de cuisine ou encore, ma mère ne m'a jamais appris à faire quoi ce soit. J'ai dû me débrouiller seule, et j'avoue que les repas préparer ne me dérangeaient pas. Je préférais manger quelque chose de bon qu'un truc infâme, préparer par moi. De temps en temps, je piquais des recettes sur le web, mais le goût n'y était pas. Heureusement, je savais faire des petits cakes, la seule chose de délicieux que je faisais. Je le faisais cela pour mes enfants, mais depuis la disparition de Calvin, je n'ai plus jamais refais. Ni même pour Danny ou pour Marvin.

    Bref, Alcide a connu beaucoup de moments douloureux quand je l'écoutais attentivement. Il n'avait que des morts chez lui, son meilleur ami, la femme de son meilleur ami, son frère. Rien de pire que de perdre une personne qu'on aime de toute notre âme. J'ai connu cela, et nous avons l'impression que nous sommes anéantis et que rien ne pouvait nous faire sourire. Quand mon garçon est décédé, je ne faisais strictement rien de mes journées, je tournais en rond à ne rien faire. J'aurais pu me saouler avec des bouteilles d'alcools, mais je ne l'ai pas fait. Je ne pouvais pas mener la vie impossible à mon autre garçon. Il méritait tout de même une vie stable même si celle-ci était tragiquement bouleversée suite à la mort de son petit frère. Je sais qu'il m'en veut et ça, plus que tout - d'un côté, je pouvais le comprendre. À sa place, je pense même que je ne parlerais plus à ma famille et que j'aurais trouvé refuge ailleurs. Loin de tout ce qu'il me rappelle de Calvin. J'étais une mère de famille, une femme d'un homme, je n'avais pas le droit d'agir de cette manière donc, j'ai pris mon courage à deux mains et je suis restée jusqu'au moment que j'ai décidé de quitter le pays pour servir mon pays. Je préférais servir que glander et pleurer toute la journée.

    • GEMMA ▬ "Tu es bien plus fort que moi dans ce domaine. Je ne les oublie pas, mais moi j'ai fui de l'autre côté de l'atlantique. J'aime faire mon deuil seule, et cela évitait d'entendre les gens te demander ce qu'il s'est passé."


    J'avais l'air douce mais je ne l'étais pas du tout. Je n'étais pas ce genre de femme qui prenait une tasse de thé en groupe le dimanche, et qui discutait de tout. Je détestais cela - d'ailleurs, la seule amie que j'ai: c'est Cheyenne. Et encore, le jour où j'apprendrais qu'elle a couché avec mon fils, elle aura ma main dans sa face et notre amitié se terminera là. J'accepte tout ce qu'elle veut, mais pas cela. Je ne pourrais certainement plus la regarder en face si je l'apprenais et quant à mon fils, je l'interdirais de fréquenter mes peu de copines que j'ai.

    Alors ainsi, il avait perdu son frère quand il était jeune? Décidément, il n’avait pas une jeunesse toute rose; c'est peut-être à cause de cet événement que ses parents l'ont envoyé en pensionnat? Bientôt, je connaîtrais toute sa jeunesse, voire sa vie, en ayant à chaque fois des morceaux de sa vie. C'était comme un puzzle qui, fallait les rassembler. En quelque sorte, tant mieux pour moi. Sa vie, sa passion, ses hobby's, ce qu'il aime, ce qu'il n'aime pas - cela m'intéressait plus que tout même si parfois, je ne le montais pas et que la plupart du temps, on pourrait croire que je voulais seulement de son corps. Au début, c'était le cas, mais maintenant depuis que j'ai une part de lui dans mon ventre, j'ai totalement changé d'opinions. Je ne le voulais pas seulement en tant que '' baiseur". Je ne cherchais pas non plus qu'il ne tombe amoureux de moi - même si, cela m'aurait fait plaisir, mais connaissant Alcide, je le voyais mal venir avec une femme; Il les aime de trop pour ça.

    • GEMMA ▬ "Wouah, tu m'épates là dit donc. Dommage que tu n'as pas d'autre enfants à toi et une femme. Une famille quoi, je pense que tu aurais fait un excellent père. Par contre un mari ça.... Elle aurait eu les cornes aussi grandes que des cornes d'éléphants. "


    Ajoutais-je pour rire. Je ne disais pas cela pour être méchante. Mais jamais, je verrais Alcide fidèle, c'était dans sa nature d'être un don Juan, un baiseur de femme. Personnellement, je préférais voir un mari combler et heureux qu'un mari triste et en manque. Faut dire que j'avais un esprit assez large donc cela ne me choquait pas. Dommage que mon mari ou plutôt mon ex-mari n'était pas du même avis quoique, je ne pense pas que je supporterais de voir mon mari dans les bras d'une autre femme. Cela fait des années que j'étais avec lui, et j'avais donc pris l'habitude de mettre mes empreintes sur son corps. Il m'avait peut-être rendu cocu un jour quand je servais en Irak ou autre pays arabe, mais tant que je n'étais pas au courant c'était le mieux.

    • GEMMA ▬ " C'est long deux semaines hein ma petite biroute mais ne t'en fait pas, on va rattraper tout ce temps perdu"


    Je l'embrassais tendrement. Il m'avait dégrafé doucement mon soutien-gorge, avant de venir ôter mon haut. Je me retrouvais donc très vite les seins nus sous le regard coquin de futur père de mon enfant. J'aurais pu lui annoncer cela maintenant, mais j'avais bien trop peur de gâcher ce moment d'intimité et sentir ses mains sur moi me propulsait toujours dans un autre monde. J'avais toujours l'impression d'être libre, qu’aucun souci ne viendra me pourrir mon moral -, que la vie est rose en quelque sorte. Il trouvait toujours le petit truc pour me faire sourire et c'est ce que j'adorais. Alors qu'il continua sur sa lancée, il défit mon pantalon tout en ne cessant pas de m'embrasser. J'avais passé mes bras autour de son cou de façon à prolonger ce doux baiser à la fois tendre et langoureux.

    Pourquoi ne souhaitait-il pas me faire l'amour dans sa cuisine? Nous étions seules et le petit Elyott était encore à l'école donc il avait aucune craindre à ce faire prendre. Cependant, je ne protestais pas et j'approuvais son choix. Je n'allais pas l'obliger à faire quelque chose qu'il n'apprécierait pas et de plus, il était chez lui donc, il avait le dernier mot de l'endroit où il pouvait me prendre.

    • GEMMA ▬ " Je vous suis patrons. "


    D'un coup, il me souleva. Instinctivement, j'enroulais mes jambes autour de sa taille et m'emmena doucement vers sa chambre à coucher. Doucement, mais sûrement, il me déposait délicatement sur le lit. Un peu plus tôt dans la cuisine, il avait défait son chemiser, il ne manquait plus que son pantalon que je prendrais certainement un malin plaisir de lui enlever. Il se mit à embrasser mes seins chacune à leurs tours. Tandis que moi, l'une de mes mains, avait glissé dans son pantalon ainsi que son caleçon. Je pouvais enfin sentir son début d'érection entre mes mains - il devait certainement souffrir d'avoir son gros engin emprisonner dans ces tissus. De l'autre main, je déboutonnai son jean et je glissais doucement sur ses cuisses. Son caleçon alla très vite rejoindre le bas de son pantalon. Tout en fermant les yeux, en sentant la langue d'Alcide sur mon corps que je me mis à le masturber sensuellement sans provocation.

    Nous étions enfin tout les deux nus à la tête au pied, et je ne me gênais pas quand il se redressa doucement de venir déposer des multitudes de baisers tendre sur son torse avant de venir capturer ses belles lèvres savoureuses. Mes mains avaient quitter son sexe, pour venir caresser tendrement les fesses, le dos, la nuque, les cheveux, puis son visage, son torse, ses cuisses - tout son corps y passait. Que j'aimais ce corps pervers même malgré son âge. À bout de souffle, je quittais ses lèvres pour venir lécher la peau de son cou, puis je remontais progressivement vers son oreille et lui mordillai son lobe. Je pouvais nettement entendre les petits gémissements d'Alcide contre mon oreille. Il avait l'air d'apprécier cette tendre caresse et tant mieux. Cela changeait vachement de la brutalité qu'on connaissait à chaque fois. J'ignorais exactement le temps qu'on avait, mais je comptais bien prendre mon temps, et non comme les fois passer où j'avais déjà son engin en bouche pour lui pratiquer une fellation digne de ce nom. Il aimait ça, j'aimais ça, mais des changements de temps à autre, ne feront pas tort à nous deux. Bien sûr, il est évitant que je l'aurais tôt ou tard son sexe en bouche sauf par manque de temps. J'ignorais complètement ce que Alcide me réservait et je comptais bien le suivre. Cette partie de jambe en l'air, c'était lui, et seul lui qui avait les commandes. En quelque sorte, j'étais comme sa petite prostituée priver, son esclave. Être la pute d'Alcide ne m'avait jamais traversé l'esprit jusqu'à aujourd'hui. Je me voyais bien lui procurer du plaisir et en échange, il payait les factures. C'était les frais de mes pratiques. La vie est chère de nos jours. Quoique jamais, je pourrais vivre chez quelqu'un sans mettre la part du loyer - je n'étais pas ce genre de femme qui ''suce'' l'argent des mecs. Et je ne pense pas que c'est le bon moment de faire des coups si bas à Alcide surtout que j'attends un gosse de lui. Je n’en revenais toujours pas.

    D'ailleurs, à chaque instant, chaque caresse, chaque baiser, je ne cessais pas de penser à cet enfant. Cela me déconcentrait plus que tout que si je ne décidais pas à reprendre le contrôle de mes pensées, je risquerais fortement de faire attirer l'attention d'Alcide, et je ne souhaitais pas lui mentir si, il venait à me poser la question "si j'allais bien". Je ne lui ai jamais mentir, du moins, pas à ma connaissance alors ce n'est pas maintenant que je vais commencé à lui faire des mensonges.

    • GEMMA ▬ " Que j'aime ton odeur"


    Dis-je en donnant un coup de langue sur son lope.
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MessageSujet: Re: [HOT] Livin' together... (Gemma) [HOT] Livin' together... (Gemma) EmptyLun 19 Déc - 20:42

    Les deux amants se retrouvaient à présent dans le lit d’Alcide, là où l’homme venait de déposer délicatement la prof de langues dont il connaissait par cœur les moindres recoins du corps. Ils n’avaient pas énormément de temps devant eux, mais ils n’étaient pas obligés de faire les choses trop vite pour autant…

    Van Stexhe avait envie de prendre son temps avec Gemma. Un peu comme ils avaient pu prendre leur temps durant le congé, quand la belle était venue passer quelques jours chez lui. Ils avaient alors pu se découvrir un peu plus longuement, ils avaient appris à connaître certaines facettes de leurs personnalités qu’ils n’auraient jamais eu l’occasion de découvrir s’ils avaient continué à se voir uniquement à l’université, pour coucher ensemble et se séparer juste après.
    Dans la salle des profs, ils n’étaient pas forcément proches, disons que les collègues pouvaient penser qu’ils s’entendaient bien, vu qu’ils se charriaient de temps en temps, mais c’était tout. Alcide avait toujours respecté la clause de discrétion qui se trouvait entre eux, dans le contrat tacite qu’ils avaient tous les deux accepté en se livrant l’un à l’autre.
    Et puis, durant le bref mais intense séjour de Mrs Nightingale chez van Stexhe, le professeur de psychologie et de critique avait tenu à prendre soin d’elle, à mettre les petits plats dans les grands, que ce soit en cuisine ou dans d’autres domaines. Il avait fait en sorte que la belle ne puisse absolument rien regretter de ce petit séjour… c’était peut-être sa manière à lui de la remercier pour chaque fois qu’il avait pris son pied avec elle et pour le fait qu’elle lui ait demandé de l’accompagner à la soirée d’Halloween, ce soir-là… ça avait les avait plus rapprochés que jamais, en fait, tout cela, et Alcide était heureux d’accueillir de nouveau cette charmante trentenaire dans son antre.

    Suite à leur rencontre de ce matin, à vrai dire, l’homme avait cru pendant un moment qu’il ne fallait plus compter sur Gemma pour lui vider les couilles régulièrement. Pendant deux semaines, il s’était posé quotidiennement – et plusieurs fois par jour – la question du « pourquoi ? » et celle du « pour quoi ?». Une curiosité bien placée, visiblement, puisque la ténacité du quinquagénaire avait abouti sur un retour de la belle dans ses pénates à lui.
    Et là, eh bien, après avoir parlé ensemble de la mort, un petit peu, Alcide lui avait touché un mot de la perte de son frère, un décès qu’il préférait taire, la plupart du temps, et dont seules quelques personnes, parmi les plus proches d’Alcide, étaient au courant. L’homme n’avait pas posé de question à la belle, elle avait parlé de sa fuite de l’autre côté de l’océan, elle avait dit qu’elle faisait son deuil en solitaire… en réalité, il n’y avait aucun mode d’emploi dans le domaine et chacun réagissait à sa manière. Van Stexhe avait sa méthode, Gemma avait la sienne.


    Flash-back

    Un dimanche soir de mars avec la tristesse qu’il ne connaissait que trop bien : celle de la fin d’un week-end d’enfance. La perspective de l’école du lendemain matin – éloignement de la vraie vie ! – lui semblait être une punition, une malédiction. Sur son banc de classe, il les entendait si bien, les bruits de la vie quotidienne : des promeneuses qui s’interpellaient d’un trottoir à l’autre, les livreurs de lait, de bière, de légumes, les véhicules sur le pavé… Il les sentait si bien ces senteurs étranges de la torréfaction du café, des soupes de poireaux, du chocolat remué dans la grande cuve du pâtissier. Alcide calculait le nombre d’années qui restaient à passer dans l’emprisonnement et il désespérait. Comme pour fuir la réalité (qu’avait-il fait d’autre ?), en attendant que ses parents ne prennent congé de la famille, il s’était installé au fond d’un haut fauteuil de velours grenat. Il s’était mis la tête dans les coussins de soie rose et verte, au milieu d’eux, de manière à n’entendre de la réalité que des chuchotements. (De là lui était venue cette manie ridicule de dormir parfois avec un oreiller sous la tête et un deuxième par-dessus, pour étouffer les bruits parasites.) Il était ailleurs. Dans une autre sphère. Son esprit semblait évaluer la scène et il se regardait prendre ses distances avec l’existence. Tant et si bien que lorsque son père, Philippe van Stexhe, lui avait secoué l’épaule, irrité parce qu’il ne l’avait pas vu tout de suite et avait dû chercher son fils dans la pièce, Alcide avait été vraiment saisi et avait poussé un cri. S’était-il endormi ? Il se retrouvait sur le trottoir devant la maison. En attendant que les autres les rejoignent, il avait fait quelques pas jusqu’à la devanture voisine d’une chapelière. L’éclairage électrique diffusait un jaune fané sur les coiffures de feutre et glissait sur les têtes de celluloïd des mannequins. Les yeux fixes étaient peints avec délicatesse mais ne les animaient pas pour autant. Lorsque cela avait commencé à faire un peu peur à l’enfant, par chance, on était venu le tirer par la manche…

    Fin du flash-back

    Ils avaient aussi parlé d’Elyott, évidemment, et Alcide avait expliqué son point de vue à sa collègue, précisant qu’il ne recevait pas souvent de femmes ici pour ne pas donner à l’enfant un mauvais exemple pour plus tard… c’était à ce moment-là que Mrs Nightingale avait eu l’air vraiment impressionnée, elle lui avait dit qu’elle pensait qu’il aurait fait un excellent père, même s’il n’était pas du genre à être le mari parfait… Ouais, la fidélité, ce n’était pas son truc, la tentation était trop forte et il était clair que lorsqu’il se forçait à essayer d’être fidèle, Alcide perdait pas mal de sa joie de vivre. Et puis, de toute façon, il finissait toujours par craquer. Il avait souri, à ce moment-là. Peut-être que Gemma avait, finalement, très bien cerné qui il était derrière ce comportement excessif de serial baiseur.

    "Je ne sais pas si j’aurais pu être un bon père… mais je suppose que ton intuition de femme perçoit mieux que moi ces choses-là…"

    Ou alors elle avait dit cela pour lui faire plaisir, mais ce n’était pas vraiment le genre de la prof de langues de dire des choses qu’elle ne pensait pas. Du moins, Alcide n’avait jamais eu l’impression que Gemma soit fausse ou qu’elle lui mente.

    Et puis elle avait eu cette attitude de coquine qu’il aimait tant, elle l’avait embrassé après lui avoir promis qu’ils allaient rattraper les deux semaines qu’ils avaient perdues… Lui, il avait à nouveau souri : il ne demandait pas mieux. C’était ainsi qu’il n’avait pas hésité à commencer à la déshabiller, révélant sa superbe poitrine, ces deux seins magnifiques où il aurait rêvé pouvoir être enterré vivant. Après le haut, il s’était attaqué au bas et puis avait emmené la belle dans sa chambre, en la portant, étroitement serrée contre lui.
    Dans la chambre, le quinquagénaire avait déposé doucement sa collègue sur son lit, l’accompagnant dans cette descente, et il s’était mis à l’embrasser, sur les lèvres, sur les seins… et Gemma avait alors glissé la main sous les vêtements de van Stexhe pour caresser doucement son sexe. Après, eh bien, la belle eut tôt fait de libérer Alcide de ses vêtements, pantalon de jean et caleçon, pour avoir le champ libre… et elle commença à s’activer manuellement, avec une certaine douceur et une sensualité non feinte qui encourageait l’homme à continuer de jouer de la langue et des lèvres sur la peau de la belle.

    La température croissait, lentement, en prenant bien son temps, et ce n’était pas plus mal. Alcide aimait lorsque tout était parfait, et quand le sexe était doux, il avait une tout autre saveur. Certes, il n’avait rien contre la sauvagerie et la bestialité, il aimait cela aussi, mais de temps à autre, prolonger ce qui pouvait l’être, notamment les préliminaires, c’était conférer une tout autre dimension à l’acte sexuel qui allait suivre. Alors pour le moment, il en profitait, couvrant le corps de Gemma de baisers et de caresses, la laissant faire de même avec lui, comme s’ils découvraient chacun le corps de l’autre pour l’une des premières fois… Elle lui mordillait le lobe de l’oreille, tout doucement, tandis que lui, il laissait ses mains se perdre, une énième fois, sur les seins de la prof de langues… des seins qui lui semblaient être des fruits de paradis, des seins dont il aimait chaque centimètre carré, des seins dont il adorait emprisonner les tétons entre ses doigts pour les faire ensuite rouler tout doucement, les sentir se durcir entre le pouce et l’index, puis y porter la bouche, comme s’il voulait la téter…

    Et soudain, elle parla à nouveau, affirmant qu’elle aimait son odeur… Alcide passa la main sous le menton de sa collègue pour qu’elle le regarde, et il lui adressa un petit sourire.


    "Et moi j’aime ta saveur…" Chaque fois qu’il se laissait descendre entre les cuisses de sa collègue, pour la goûter, il avait le sentiment qu’en se penchant sur l’intimité de Mrs Nightingale, c’était comme s’il embrassait la terre, pour reprendre une expression de Pablo Neruda, en la détournant légèrement. Il aimait sentir sur sa langue, puis avaler ce liquide qui trahissait l’excitation croissante de sa collègue, il aimait la pénétrer des doigts, puis les lécher un par un, sans quitter des yeux le visage de la belle…
    Pensant à tout cela, tandis qu’elle lui léchait le lobe de l’oreille, van Stexhe bougea lentement la tête, se tournant pour que son visage vienne se superposer à celui de sa collègue, face à face, et là, prenant appui sur ses avant-bras, l’homme la regarda dans les yeux durant quelques instants avant de se pencher pour l’embrasser, langoureusement, comme s’il attendait depuis des siècles le moment de pouvoir à nouveau s’unir à elle…


    Flash-back

    Ana n’écoutait pas ses explications et elle tenait toujours à exprimer ses récriminations jusqu’au bout, d’une voix de plus en plus suraiguë parfois. Elle prenait le calme apparent du travail d’Alcide pour de la nonchalance, ses recherches pour de l’hésitation. Elle le voulait plus combatif. Il l’était, pourtant, mais elle n’en savait rien. Van Stexhe lui laissait le bénéfice du doute : elle le provoquait pour son bien.
    Ayant la même attitude dans ses gestes d’amour et dans les commentaires qui les soulignaient, Ana pensait inventer ce contraste entre la verdeur de ses incitations à l’amour et à l’intimité chaude – pudique ? – du sexe. Homme de mots, Alcide y était sensible plus qu’un autre. Elle déliait ses désirs. Il aurait dû se rendre compte qu’il y voyait une récréation plutôt qu’un enrichissement de leur relation amoureuse. Cependant, il ne boudait pas son plaisir, jamais, littéralement. Même si Alcide croyait qu’elle faisait fausse route avec ses défis, au moins avait-elle cette intuition d’éviter toutes les questions, quand elle soupçonnait des réponses incertaines. Elle ne lui demandait plus s’il lui était fidèle.

    Parfois il quittait son siège, plongeait au hasard dans une caisse et faisait mine d’en retirer quelques livres qui, aujourd’hui, lui paraissaient moins indispensables. Mais il ne le faisait guère plus car chaque ouvrage était mêlé à son histoire : un achat impulsif, un cadeau, un complément d’information, des phrases qui avaient assouvi sa curiosité. Dans la plupart d’entre eux, il retrouvait ces petits ronds dessinés, bien nets, en haut des pages et qui l’avertissaient d’un passage coché dans la marge. Alcide possédait un exemplaire de « A la recherche du temps perdu », dont les feuilles étaient encombrées de signes au point d’en gêner la lecture. « On a dit que la beauté est une promesse de bonheur. Inversement la possibilité du plaisir peut être un commencement de beauté. » Plus loin : « J’étais pour longtemps encore à l’âge où l’on n’a pas encore abstrait ce plaisir de la possession des femmes différentes avec lesquelles on l’a goûté, où on ne l’a pas réduit à une notion générale qui les fait considérer dès lors comme des instruments interchangeables d’un plaisir toujours identique. »

    Pourquoi le soleil illuminait-il ce lieu de travail et de réflexion, alors que van Stexhe aurait aimait le quitter sans regret ? Il l’aurait préféré triste, dévasté, comme une femme au visage déformé par la haine et dont on se sépare enfin. Il se souvenait de son enthousiasme en découvrant sa nouvelle table de travail et la profondeur de ses tiroirs, le velouté du tapis où il allait volontiers sans chaussures. Il prenait plaisir à considérer les livres en attente de classement, empilés, pêle-mêle, empêchant le figer le décor comme le fait une photo destinée à une revue d’architecture d’intérieur. Il manipulait les souvenirs, les objets : Alcide aimait les soupeser, les caresser, les examiner sous toutes leurs faces, les épousseter de son souffle, les déplacer pour que la lumière les lui fasse apparaître d’une toute autre manière. Il en élisait parfois un, qui prenait place sur son bureau en guise de presse-papiers : une pierre, une statuette, un trophée en cuivre. Sa mémoire, qui perpétuait sans doute ses sensations, faisait apparaître les circonstances de leur présence. Encore Marcel Proust : « Notre « moi » est fait de la superposition de nos états successifs. Mais cette superposition n’est pas immuable comme la stratification d’une montagne. Perpétuellement des soulèvements font affleurer à la surface des couches anciennes. »


    Fin du flash-back

    "J’ai envie de continuer à te regarder tout en te prenant…" Ou, plus clairement, van Stexhe venait de demander à sa collègue si cela lui convenait qu’il la baise en position basique du missionnaire. Non, c’est vrai, ça n’avait rien d’original… et c’était même peut-être la première fois que ça leur arrivait, à tous les deux, de coucher ensemble dans cette position-là… mais ils avaient le temps, ça changeait du quick- sex… et même lors du dernier séjour de Gemma ici, ils avaient chaque fois essayé des choses différentes, des positions, des lieux, des accessoires… dans la simplicité, ils n’avaient encore jamais donné. Pas ensemble en tout cas.

    L’homme observait le visage de la belle. Comme s’il en étudiait les moindres détails, comme s’il voulait retenir par cœur chaque trait qui formait cette figure. La prendre tout naturellement, en toute simplicité, c’était sans doute la demande la plus étrange qu’Alcide ait jamais formulée auprès de Mrs Nightingale, mais il ne voyait pas d’autre envie pour le moment. Il la prendrait par derrière quand ils auraient plus d’intimité et plus de temps devant eux, pas quand le rappel habituel pour se mettre en route et aller chercher Elyott pouvait sonner moins d’une heure et demie après… Pour le moment, ça n’avait pas d’importance, ils avaient tout de même plus d’une heure devant eux, mais le professeur de psychologie et de critique se disait tout de même qu’il n’y aurait rien de surprenant à ce que Gemma prenne un peu de temps pour se recoiffer avant d’aller chercher le petit garçon à l’école. Après tout, la première impression était importante, surtout avec les gosses…
    "Ça ne te dérange pas si on fait dans le classique ?"

    Une fois n’était pas coutume. Et puis, il y avait quelque chose de très différent, aujourd’hui. Gemma Nightingale – en fait, Alcide ne connaissait même pas son nom de jeune fille – venait habiter chez van Stexhe. Vivre chez lui, avec lui, pour une durée indéterminée. Le temps qu’il faudrait, en réalité. Cela ne dérangeait pas du tout l’homme qui était plutôt du genre à voir le positif dans l’affaire. Son amante et lui seraient réunis pour quelque temps, ils pourraient faire ensemble plein de choses qu’il ne leur aurait jamais été possible d’envisager faire si Gem’ n’avait pas fini par avouer à son mari qu’elle avait un amant – car, oui, n’oublions pas, bien sûr, que pour Alcide c’est cela, la raison qui a poussé Danny Nightingale à foutre sa femme à la porte – au final, il était tout à fait possible de s’accommoder d’un tas de petits détails du genre.

    Peut-être qu’Elyott apprécierait cette femme, aussi. Peut-être que, tous les trois, ils pourraient être un peu heureux, ou au moins espérer être heureux un peu avant de mourir… A son âge, Alcide van Stexhe rêvait encore d’un bonheur relationnel résidant dans une vie de famille ou dans quelque chose qui y ressemblerait.
    Il avait tout foiré avec Brooke. Il avait tout foiré avec Pacey. Peut-être fallait-il juste se contenter de ce qui était encore possible, sans chercher plus loin, sans essayer de réparer des erreurs passées ou de renouer avec une époque révolue… L’instant présent, encore et toujours. C’était là et seulement là que pouvait se trouver le bonheur. Dans l’ataraxie, l’absence de souffrance… et pour l’instant, au lit avec Gemma, en la regardant comme il le faisait, Alcide n’avait pas à penser à qui ou à quoi que ce soit d’autre. C’était peut-être cela, être heureux, simplement.

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