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You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan

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MessageSujet: You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan EmptyMer 27 Avr - 17:21

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Stop lying to me, and feel that thing with me...
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Ne pas être le seul à commettre des erreurs ou à agir pour telle ou telle raison, c’est toujours rassurant. Bien que Ulrika ne soit pas spécialiste des clichés en tout genre, elle se devait d’admettre qu’elle venait de s’en passionner pour un en particulier. Au départ, en s’inscrivant à Berkeley, elle s’imaginait être la seule cinglée à cacher sa célébrité grandissante. Comme quoi, la folie est contagieuse, ou en tout cas humaine. Etudier à Berkeley ne l’avait pas empêchée de se rendre quelques jours plus tôt à une soirée privée, VIP même, et de croiser à plusieurs reprises un ancien acteur qui avait bercé son enfance. Elle en était presque une groupie et à bien y réfléchir, elle se trouvait ridicule d’avoir tant aimé cette personne sans rien connaître de sa vie. Logan Salaun était un homme discret, inaccessible, et depuis qu’il avait quitté les planches, douze ans auparavant, Ulrika n’en n’avait guère entendu parler. Au départ, elle était comme beaucoup de groupies, elle avait été attristée. Puis elle avait fait son propre bonhomme de chemin, et connu sa propre heure de gloire. La seule différence avec l’acteur, c’est que sa carrière n’était pas terminée, loin de là. Bien évidemment, ce n’était pas le même genre de célébrité, et la jolie brunette était plus que ravie de ne pas être sans arrêt arrêtée dans la rue pour des autographes, comme les stars de cinéma. Mais elle était remarquée, reconnue, et cela ne l’avait pas empêchée d’avoir son appartement saccagé. Il y avait forcément un revers de fortune à un moment donné, et très étrangement, Ulrika était curieuse de savoir ce qui avait bien pu pousser quelqu’un d’aussi doué à quitter subitement le monde de la célébrité. Le hasard s’en était évidemment mêlé, et la jeune femme l’avait croisé le lendemain de ladite soirée dans un couloir de l’université. C’était déjà nettement plus dangereux, pour lui mais également pour elle : Ulrika n’avait pas fait des pieds et des mains pour cacher sa célébrité et finalement tout gâcher en croisant un ancien acteur ! Mais le danger avait cela de formidablement attirant qu’il fait perdre la tête. Elle avait donc fait fi des risques à prendre pour mieux s’intéresser à son cas. Elle avait ainsi découvert qu’il était professeur à Berkeley, de théâtre. L’information lui avait coûté cher, mais ça, c’était une autre histoire. Sans lui filer le train, Ulrika s’était penchée de près sur les amphithéâtres qu’il occupait le temps de ses cours, et en cette fin d’après-midi, elle attendit on ne peut plus patiemment que tous ses élèves aient débarrassé le plancher pour se lancer. Elle se voyait déjà envoyée sur les roses, mais il en fallait bien plus pour la faire plier et fuir…Ulrika était aussi insupportable et odieuse que les autres stars de sa trempe. En cela, elle n’était nullement différente des autres ; mais sans doute avait-elle un avantage : Il ne la connaissait pas, il ne savait sûrement pas qui elle était, et il fallait à tout prix qu’elle en joue. S’il ignorait son nom, elle ne risquait pas grand-chose…

ULRIKA – « Il faudrait vraiment m’expliquer comme la médiocrité peut être intéressante. Vous aviez tout pour vous…Le charme, le talent, et pour quoi ? Pour finir en prof de fac. C’est…Déroutant et pathétique à la fois. »

Certes, la jolie brunette mettait la barre très haute. D’un coup d’un seul, elle pouvait se faire virer de l’amphithéâtre à grands coups de pompes dans le cul, mais c’était pour le faire réagir. Il fallait qu’il sente à quel point le fait qu’il ait quitté les planches l’avait touchée, elle, qui n’était que toute jeunette à l’époque. Il avait été un modèle pour elle, et ce bien qu’elle n’ait aucune intention de se lancer dans le cinéma ou le théâtre d’une quelconque façon que ce soit. Mais il était Logan Salaun…Et rien que de le voir gâcher ainsi ce talent fou la mettait égoïstement hors d’elle. Passer pour une folle était un risque qu’elle voulait volontiers prendre, pour peu que cela paye ne serait-ce qu’un tout petit peu.

ULRIKA – « Je vous ai reconnu, à la soirée donnée par Monsieur Bennett…Ou LE manager que tout acteur voudrait avoir à ses petits soins. Vous êtes Logan Salaun. »


En disant cela, elle ne se mouillait pas vraiment : Tout au plus pourrait-il imaginer qu’elle était une actrice en mal de célébrité…Ou en mal d’autre chose, c’était selon le point de vue. Quoi qu’il en soit, à moins qu’il ne soit passionné de musique ou qu’il ait déjà lu l’un des nombreux articles ne tarissant pas d’éloges sur elle, il ne connaissait pas le phénomène Ulrika Van Eickh, la violoniste la plus en vogue de ce siècle. Pourtant, elle n’était pas méconnaissable dans ce débardeur et ce jean tous simples…Elle avait même les cheveux détachés, preuve qu’elle ne cachait son identité que jusqu’à une certaine limite. Changer complètement d’apparence ne l’intéressait pas…Elle n’aimait pas particulièrement le fait de fuir ce qu’elle était. C’était davantage des vacances, ses études à Berkeley. Rien de plus, rien de moins.

ULRIKA – « Avant que vous ne fassiez votre coup de calgon et ne quittiez subitement les planches, je vous admirais. Maintenant, je ne suis plus tellement sûre que vous soyez cet acteur sexy que n’importe qui aurait envie de connaître en long, en large et en travers. Dommage… »


La piquante brunette aurait pu s’en aller après un tel discours. Mais elle se serait damnée pour connaître sa réaction…Ulrika aimait tester les limites d’autrui au moins autant qu’elle aimait son violon bien aimé. Ce n’était pas pour rien qu’elle était solitaire au sommet…Elle le toisait fièrement, n’ayant cure qu’il soit plus âgé ou plus expérimenté qu’elle. Elle ne s’arrêtait pas à ce genre de détails insignifiants à ses yeux.
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MessageSujet: Re: You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan EmptyMer 27 Avr - 19:26

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Le fait que je sois un artiste à l'époque reconnu n'était un secret pour personne à l'université. Enfin, du moins, mes étudiants le savaient, et d'autres personnes à côté je le suppose. Quand je suis arrivé, on a tout de suite comprit que j'étais le frère de Samuel Salaun, le professeur de philosophie venant de France. Et, comme parmi un groupe d'élèves, il y en a toujours un qui veut en apprendre davantage sur les enseignants, mon nom fut apparemment tapé sur Google. Là, la rumeur – s'avérant pour une fois véritable – circula à l'intérieur de l'université comme quoi je fus, il y a de cela une douzaine d'années, un artiste reconnu en France, faisant un beau chemin dans les plus grands théâtres français, en compagnie d'une troupe d'artistes plus talentueux les uns que les autres. On sut par ailleurs que j'avais pu enflammer les scènes dans des pièces de théâtres, des sketches comiques ou encore des one man show. Puis plus rien. Il était seulement mentionné sur internet que suite à un drame familial – sans en dire plus –, j'avais quitté les planches pour ne plus jamais y revenir. Il fut même écrit que je restais introuvable, comme volatilisé. Pour cause, même ma propre famille fut incapable de dire où j'avais bien pu aller. Ainsi, une partie de mon passé était connu au grand jour. Ça ne me plaisait pas particulièrement, comme je m'en fichais pas mal dans le fond. Tant qu'on ne connaissait pas les raisons de mon départ précipité alors que ma carrière atteignait son apogée, ça m'allait.

Je venais de terminer un cours en amphithéâtre cet après midi là. Je préférais de loin les TDs, où je me retrouvais avec mes étudiants dans une salle de théâtre afin de leur apprendre comment devenir des artistes. Improviser, exprimer des sentiments, ne pas avoir peur du ridicule, occuper toute une scène, avoir une bonne élocution, etc... il y avait tellement de choses à leur apprendre. Et pourtant, dans le programme, j'étais contraint de leur faire quelques cours d'histoire de l'art – chose dont aurait pu se charger en totalité cet irlandais d'Edward O'Malley –. Bref. Les étudiants semblèrent bien plus passionnés que moi pendant le cours. Et je fus bien heureux d'entendre la sonnerie chanter la fin de ces deux heures d'ennui mortel. J'adore l'histoire de l'art, là n'est pas le problème, mais je préfère la pratique à la théorie, j'ai toujours fonctionné ainsi.

Les étudiants prirent leurs affaires et commencèrent peu à peu à quitter le grand amphithéâtre – qui ne m'intimida pas le moins du monde contrairement à plusieurs autres enseignants –. Certains furent plus longs que d'autres. Pour ma part, j'avais hâte de sortir pour fumer une bonne cigarette. Oh oui ! Je méritais bien ça, dans la mesure où j'avais été au bord du suicide quelques minutes auparavant. Je n'arrive même pas à comprendre comment les élèves, eux, ont fait pour ne pas partir. Si j'avais été à leur place, sans aucune hésitation, je me serais enfui en courant. Je rangeais mes affaires, cigarette coincée entre les lèvres, prête à être allumée à peine j'aurais mis les pieds dehors. Quand tout à coup... [strike]paf, paf, paf... le LOUP ![/stike]

« Il faudrait vraiment m'expliquer comme la médiocrité peut être intéressante. Vous aviez tout pour vous… Le charme, le talent, et pour quoi ? Pour finir en prof de fac. C’est… déroutant et pathétique à la fois. » Je tournais la tête vers la personne qui venait de prononcer ces paroles. Je savais très bien de quoi elle parlait et ce, même sans savoir qui c'était. Ce ne fut que lorsque je posais mes yeux sur la jeune femme que je la reconnue. Enfin, je ne la connaissais que vaguement. Je l'avais aperçue dans une de ses soirées où certaines célébrités sont conviées. Je déteste d'ailleurs cela, mais je fus contraint de m'y rendre. Mais cela, c'est encore une autre histoire. Cette demoiselle s'y trouvait. Je l'avait trouvé particulièrement charmante et désirable. Ulrika, c'est son nom. Ou bien quelque chose dans le genre. On m'a dit qu'elle était une grande violoniste en vogue, notamment connue pour son talent malgré son jeune âge. Dans le fond, je n'avais écouté que d'une oreille, car je n'avais eu qu'une hâte, celle de rentrer chez moi.

Elle ne me laissa même pas le temps de répliquer, qu'elle reprenait son discours, m'empoignant de quelques remarques cinglantes mélangées à des compliments. Monsieur Bennett. C'est cet homme qui m'avait poussé à venir. Un grand ami de mon manager, lorsque j'étais encore en fonction, en France. Ainsi, je le connaissais bien. Puis elle termina sur le fait qu'elle m'admirait et ce, avant que je ne quitte les planches apparemment sans raison. Si seulement elle savait ce qui a pu me pousser à partir. Soudain, mes sourcils se froncèrent et je laissais mon index et mon pouce récupérer la cigarette qui s'était installée entre mes lèvres. Je retroussais les manches de ma chemise, et par la même occasion celles de mon pull gris clair juste par-dessus. Cette jeune femme allait me mettre de mauvaise humeur si elle continuait de la sorte. « La célébrité est éphémère, vous vous en rendrez vite compte. J'ai préféré partir avant de me faire oublier. » Enfin, c'est certainement la façon dont j'aurais agi si le drame que j'avais vécu ne s'était pas produit.

Je m'approchais d'elle, les sourcils toujours aussi froncés, marquant davantage ma ride du lion, juste au dessus de l'arête de mon nez. « Et puis, j'ai fait mes preuves, j'ai montré que j'avais du talent. Maintenant c'est terminé. Je n'avais pas envie de connaître davantage de célébrité. » Et puis, pourquoi je lui répondais ? Je n'avais pas de compte à lui rendre.
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MessageSujet: Re: You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan EmptyMer 27 Avr - 22:18

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Il en fallait bien davantage pour faire reculer l’ardente brunette. Certes, ce professeur et ancien acteur était plus âgé qu’elle, plus expérimenté également, mais Ulrika avait le culot pour elle. Elle débordait même de culot, et ce sans faire beaucoup d’efforts. Mais il marquait un point en disant que la célébrité savait être ingrate autant qu’elle n’était éphémère. Sans doute était-ce pour cela qu’elle se « cachait » à Berkeley. Pour se faire oublier, se ressourcer, apprendre à être quelqu’un d’autre. Personne ne savait qu’elle était là, hormis son manager. Elle avait maintenu le secret sous silence sans trop de peine, et ne regrettait aucunement d’avoir fait ce choix. Cela dit, contrairement à Logan, elle avait la ferme intention de continuer à faire des concerts et à partager des moments presque intimes avec son violon. La musique, c’était toute sa vie. Elle ne se voyait pas faire autre chose, ni trouver une autre passion…Tout ne pouvait que lui sembler vide comparée à l’émotion indicible qu’elle ressentait dès lors qu’elle tenait son instrument entre ses doigts fins et habiles. Elle était quasi persuadée qu’il pouvait comprendre cela, aussi, au lieu de reculer comme l’aurait fait n’importe quel étudiant intimidé, Ulrika s’avança afin de s’imprégner davantage de ce beau visage, que les années avaient évidemment marqué. Il restait séduisant, sévèrement attirant et si elle n’avait pas un tel contrôle de ses émotions, sûrement se serait-elle laissée aller. Elle avait été dingue de lui il fut un temps, et il n’était pas forcément écrit que ce dit moment soit terminé. L’amour fait parfois de drôles de choses…Bien évidemment, ce n’était qu’un sentiment factice, monté de toute pièce tel un scénario de film, mais Ulrika était tout de même face à son idole, et ce n’était pas rien. Loin d’elle l’envie de lui demander un autographe, mais si elle pouvait rallonger très légèrement cette entrevue…Elle n’allait pas s’en priver, loin s’en faut.

ULRIKA – « Je m’en suis déjà rendue compte. Ne partez pas du principe que parce que je suis jeune je suis ignorante…Vous vous méprendriez. J’ai totalement conscience que ce n’est qu’un monde factice, ingrat, qui peut me broyer dès lors que j’aurais fait taire ma prudence. Mais j’aime le risque, dirons-nous. »


Ce n’était pas tout à fait vrai. Ce n’était pas le risque qu’elle aimait, c’était la musique, la fièvre qu’elle lui apportait et c’est tout. Le monde du showbiz ne l’intéressait en rien, la preuve, lors de la soirée de Bennett, l’ardente brunette n’avait adressé la personne qu’à l’organisateur. Elle avait bu une coupe de champagne et s’était dépêchée d’en finir afin de pouvoir quitter ce monde superficiel. La seule chose la retenant, c’était son instrument. Sans lui, elle avait l’impression de ne plus être rien et de n’avoir aucun don particulier. Certes, elle était diablement jolie, mais ce n’était pas un argument suffisant face à une perfectionniste comme elle l’était. Si elle avait dans l’idée de confier de tels états d’âme à quelqu’un, elle était sûre qu’il pourrait comprendre. Mais loin d’elle cette idée saugrenue.

ULRIKA – « Vous n’avez pas du talent…Vous étiez fantastique. Beaucoup rêvaient de vous ressembler, vous savez. C’est dommage que vous ne fassiez plus rêver les gens. C’est ça, être un acteur, non ? Même moi je ne fais pas rêver aussi bien que vous. Vous faire oublier…Mais qui vous dit que les gens vous ont oublié ? Se faire oublier, ce n’est pas aussi facile qu’on le croit, vous pouvez me croire sur parole. »

La preuve, bien qu’elle fasse absolument tout ce qui était en son pouvoir pour se cacher et ne surtout pas être reconnue, il y avait un risque incessant. Ulrika n’était jamais à l’abri, et ce n’était pas avec la sortie prochaine d’un album, plus une nouvelle série de concerts côtés qui allaient arranger les choses, bien au contraire. Mais là encore, elle n’était pas ici pour parler d’elle…Ou presque. « J’aime Berkeley parce que je peux m’y cacher et être quelqu’un d’autre. C’est plus facile pour moi que pour vous j’imagine. » Ulrika avait pleinement conscience de le retarder, à vrai dire. Il n’avait l’air d’avoir qu’une envie, c’était de s’en aller, aussi prit-elle aussitôt la tangente : « Saisissez votre chance de partir, je vous libère de mes discours moralistes. » Et oui…Bien que jeune, elle en avait dans la cervelle, et ce n’était pas peu dire. Mais comme tous les surdoués, elle était seule au sommet, et tantôt fière de l’être, tantôt attristée par cet état de fait. Ce qui ne l’empêcha pas de hocher la tête en un salut respectueux, avant de tourner les talons. « Vous saluerez Bennett de ma part quand vous le croiserez » conclut-elle d’une voix lointaine, presque froide, contrastant avec ses tirades précédentes.
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MessageSujet: Re: You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan EmptyMar 3 Mai - 13:19

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Être artiste, est à la fois un métier fantastique, comme un tout à fait horrible. En effet, il est très difficile de se faire un nom dans ce milieu, de devenir connu, de gagner de l'argent tout simplement. Comme tous mes « collègues », j'ai commencé bien bas, avec peu d'argent dans les poches, et je ne remercierais jamais assez Samuel ne m'avoir aidé en m'hébergent à Paris, alors que j'avais mon fils, Kilian, dans les bras, et la mère de ce dernier, à côté de moi. Je n'avais pas le droit d'échouer, voilà pourquoi j'ai travaillé durement. Je suivais mes études dans une école des arts de la scène prisée, et chère, m'obligeant donc à enchainer les jobs le soir, après mes cours. Un rythme clairement horrible que j'ai du suivre durant des années. Mon frère aîné m'a peut-être toujours autant soutenu car il sentait bien que je voulais réussir, que je donnais absolument tout. Me tourner les pouces, je ne l'ai jamais fait durant mes études supérieures. Et quand je fus diplômé, j'ai commencé bien évidemment très bas. Artiste de rue, quelques sketchs et shows dans des cafés théâtre parisiens, je faisais mes débuts à Montmartre et, par le plus grand des hasards, je me retrouvais au bon endroit au bon moment, car un homme reconnu dans le métier pu voir mes performances sur scène et ainsi, il me prit sous son aile pour me faire grimper les échelons. Oui, j'ai eu beaucoup de chance. Être artiste, ça ne tient qu'à un misérable petit fil. Le talent ne fait pas tout. Combien y a-t-il d'artistes aussi doués, voir plus que les comédiens mondialement connus ? La seule différence, c'est qu'on ne porte pas assez attention sur eux. Et, le jour où vous devenez célèbre, il n'est pas dit que toute votre vie se simplifiera. Il faut rester au summum, on n'a pas le droit à l'erreur. Un moindre faux pas peut coûter toute une carrière. Quand on devient connu, on est sans cesse observer. On vous reconnaît dans la rue, les journalistes vous épient, vous devenez quelqu'un d'important sans même le vouloir. Personnellement, je n'ai jamais été un fanatique de ce genre de vie. Contrairement à beaucoup de personnes, je n'ai jamais voulu porter cette attention là sur moi. J'aime jouer la comédie, c'est ma passion. Je ne voulais pas la gâcher ainsi, m'en écœurer. Heureusement, je n'ai pas été trop suivi par les gens. On m'a bien proposé de faire de la télévision, j'aurais pu sans doute m'y faire un nom, mais j'ai refusé. Le théâtre, il n'y a que ça de vrai à mes yeux, j'ai besoin d'une scène, d'un public, et non pas d'apparaître derrière un écran, même si ça doit avoir son charme. Et puis sincèrement, les comédiens sont bien moins connus que les acteurs de cinéma ou bien de séries télévisées. Une raison de plus pour me conforter dans mon choix.

La façon dont pouvait s'exprimer cette jeune femme, me montrait bien qu'elle avait une assez grande gueule pour ne pas se laisser faire dans le monde de l'art. C'est un monde de requins, et être timide, introverti et se laisser facilement marcher sur les pieds, n'est pas la bonne méthode pour survivre. Il faut savoir se faire entendre, exprimer ses choix, ses décisions, et ne pas dire Amen à tout. Ulrika semble l'avoir définitivement bien compris, ce qui peut se voir comme rassurant, car elle a donc une bonne arme dans la main pour se défendre. Elle semblait par ailleurs vraiment m'en vouloir d'avoir quitté l'estrade, il y a une douzaine d'années. Mais je ne comptais pas reprendre pour ses beaux yeux ou bien son doux visage. Cette partie de moi est décédée en même temps que ma femme, si je puis dire ainsi. Quand on perd le goût de vivre, que l'on tombe dans une forte dépression, que l'on est victime d'une longue descente aux Enfers, non, on ne se soucie que très peu de ce que les gens peuvent penser. On abandonne nos responsabilités, parce qu'on sait qu'il y a plus grave dans la vie.

« Il y a treize ans, j'ai appris que ma femme était atteinte d'un cancer et qu'il y avait très peu de chances qu'elle s'en sorte. », lui crachais-je presque, alors qu'elle s'apprêtait de quitter la salle. C'était certainement bien la première fois que j'acceptais ainsi de raconter mon passé, que j'enfermais par habitude dans une malle verrouillée à triple tour. Mais je n'appréciais par le regard qu'elle portait sur moi, comme si elle avait besoin d'explications pour comprendre mon geste. « Cette année là, je suis bien moins monté sur scène, j'ai préféré être présent pour elle. On a lutté de toutes nos forces vous savez ? Et pourtant, un an après le diagnostic, elle est décédée. » Je m'approchais d'elle, alors qu'elle semblait retenue par l'attention et la curiosité. « Ce fut le plus gros échec de ma vie. J'ai tout donné, j'y ai cru, mais ça n'a servi à rien. J'ai perdu la femme que j'aimais plus que tout au monde. Nous étions mariés, nous avions un fils. Et... à sa mort, je suis tombé en dépression. » J'eus un petit sourire jaune, nerveux. « Je ne demande pas à ce qu'on me comprendre, mais c'est comme ça, je suis peut-être plus faible que bien des personnes, mais oui, je l'assume, je suis tombé en dépression. Et comme je n'avais plus goût à rien, j'ai quitté la scène. C'est comme si mon talent avait disparu. De toute façon, je ne ressentais même plus l'envie de faire ce métier là. » Je fronçais les sourcils, comme à mon habitude, avant de finir mon monologue par : « Et comme quelques hommes perdus, qui ne tiennent même plus à la vie, je me suis engagé dans l'armée de terre. Il me fallait bien une raison pour continuer d'avancer. Et c'est ce qui explique toutes ses années d'absence. »

Je passais mes mains dans mes cheveux, comme un homme torturé par les images du passé. « Vous pouvez restée sur vos positions, penser que je suis un raté, que j'ai gâché un talent certain et une belle renommée. Mais c'est comme ça. Aujourd'hui, je n'ai toujours pas cette envie de remonter sur scène. Cette partie de ma vie là appartient à mon passé. C'est ainsi. Ceci dit, je vous souhaite toute la réussite que vous méritez. »
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MessageSujet: Re: You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan EmptyLun 16 Mai - 22:53

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« Un raté ? Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Pour faire pleurer le cœur insensible que je suis, il ne faut pas en être un. » Ulrika était sincère, comme depuis le début de leur conversation. C’était une jeune femme dure, glaciale, mais elle n’était pas stupide : Elle se doutait bien qu’une raison tout à fait véridique se cachait derrière cet abandon de carrière si soudain. Mais face à ce discours, elle demeura néanmoins interdite : Pourquoi diable lui confiait-il des éléments aussi personnels de sa vie privée ? Ulrika lui était totalement inconnue, et elle venait de le rabaisser plus bas que terre. Il ne devrait pas faire preuve d’autant de franchise, lui permettant ainsi de l’atteindre on ne peut plus facilement. L’ardente brunette savait parfaitement faire preuve d’une infinie cruauté, pour peu qu’on lui en donne l’occasion. Mais elle se devait d’avouer qu’au lieu de quitter l’amphithéâtre comme elle l’avait précédemment souhaité, elle s’approcha davantage de Logan, au même titre qu’il s’approchait d’elle. Une étrange proximité se glissa entre eux et Ulrika ne pu s’empêcher de laisser échapper un petit rire amusé. Aucun des dires de cet homme n’était risible, et ce n’était pas de lui qu’elle se moquait, ou de son passé résolument sombre. Au contraire, elle se devait même d’admettre qu’il avait fait en sorte qu’elle éprouve un respect supplémentaire à son égard. Si elle n’était pas partie, c’était bien par respect. Personne ne peut être suffisamment insensible pour prendre la poudre d’escampette après de tels aveux. Cela dit, elle n’était pas ici pour faire office de journal intime, ou de psychologue. Si elle n’avait pas passé la porte, c’était pour connaître mieux cet acteur qui l’avait tant fait rêver étant plus jeune. Ulrika avait été emplie de rêves, il fut un temps. Pour cette fois, elle n’avait pas envie d’oublier cette personne qu’elle avait été, mais plutôt de s’en souvenir. Mettre de côté cette carapace de glace pour faire un pas vers un être humain était un effort considérable, et le pire, c’est que Logan Salaun n’en n’avait sûrement pas conscience. Qu’importe…Il était là, elle restait, pourquoi ne pas en profiter ? Ils pourraient se sentir mieux l’un comme l’autre, à leur niveau. Ce fut sans doute la raison pour laquelle Ulrika s’avança vers l’homme sans un mot, prenant non pas sa main mais son bras, afin qu’il ne soit surtout pas tenté de la repousser en pensant qu’elle lui faisait du charme. Dans la minute, ce n’était nullement le cas. Elle essayait plutôt de lui faire oublier ses aveux, même si ce n’était que pour quelques instants, peu importe. L’ardente brunette le força à s’asseoir sur la chaise qu’il avait précédemment quittée, avant de rester derrière lui, ses mains contre ses épaules, qu’elle commença à masser. Elle était plutôt habile, au niveau d’un massage classique, si bien qu’elle sentait peu à peu ses muscles se détendre sous ses doigts. C’était bien la première fois depuis très longtemps qu’elle s’adonnait à un peu d’altruisme avec quelqu’un. Logan ferait bien d’en profiter…Il n’était pas dit qu’une telle chose se reproduise de sitôt.

ULRIKA – « Vous feriez bien de lâcher du lest. Je ne suis pas ici pour vous juger. Je crois…Au départ si, mais n’importe lequel de vos anciens fans aurait réagit de la même manière, j’imagine. Ne prenez pas mon geste pour de la pitié…Je ne suis pas capable de ressentir une telle chose, et je vous déconseille de ne pas faire de même vis-à-vis de ce que je vais vous dire. »

Marquant une brève pause, l’ardente brunette regretta ses paroles avant même de les avoir dites. Ce n’était pas humain de vouloir se confier sur l’évènement le plus traumatisant de sa vie, en réponse à la confidence qu’il venait de lui faire. Pire, c’était stupide de sa part…Fondamentalement, elle ne le connaissait de nulle part, et n’avait cette image de lui en tête que celle qu’elle avait vue dans les films, ou lue dans les magasines. Ce n’était qu’un miroir factice, un tissu de mensonges sans doute. Mais cela ne l’empêcha certes pas de prendre une grande inspiration et de déclarer, d’une voix légèrement plus glaciale que précédemment :

ULRIKA – « Il y a trois ans, je suis sortie seule, je voulais m’amuser et oublier un peu que je n’étais qu’une joueuse de violon. Je voulais oublier la célébrité, absolument tout ce monde factice qu’il m’arrive souvent de détester. Résultat ? Une dizaine d’hommes me sont tombés dessus, et j’ai finis à l’hôpital, les membres dévastés. Je ne ressemblais plus à rien…Juste à une femme violée comme il en existe bien trop. J’aurais pu refuser de monter à nouveau sur scène ; mais contrairement à vous, la musique m’a sauvée. C’est la seule chose au monde qui fasse de moi quelqu’un d’à peu près bien. Le reste…Ce n’est qu’un mensonge ou une idée factice. Ma musique, c’est tout ce qui me représente. Vous avez trouvé autre chose, alors vous n’êtes pas un raté, c’est l’unique conclusion que je puisse tirer. »


Logan pouvait se sentir flatté qu’elle s’ouvre ainsi à lui, car les magasines donnaient une image on ne peut plus secrète de sa personne. Ulrika n’était connue de personne, et c’était parfait ainsi. Après tout, ce n’était pas à cause de son viol qu’elle allait devenir plus exubérante, bien au contraire. La seule chose que son cœur sinistre désirait, c’était s’enfermer davantage dans un mystère dont elle seule détiendrait la clef. Elle cessa là son massage, contournant la chaise où Logan était toujours assit pour mieux s’asseoir contre son bureau. Ainsi, elle lui faisait face tout en ayant un petit sentiment de supériorité n’ayant strictement rien de désagréable. Si cela se trouvait, il avait une image si déplorable de la violoniste qui allait la pousser vers la sortie dans la seconde…Il n’aurait pas nécessairement tort. Contrairement à lui, elle n’avait strictement rien d’une belle personne à l’intérieur. Elle n’était rien d’autre qu’une enveloppe vide que rien ne semblait pouvoir remplir.

ULRIKA – « Je ne m’explique pas du tout pourquoi vous vous êtes livré à moi alors que je vous ai insulté, mais soit…Quand vous le souhaiterez, si vous voulez que nous jouions un rôle vous et moi, faites-moi signe. Je suis une très mauvaise actrice…Mais vous pourriez sûrement m’apprendre quelques uns de vos tours. D’une part, parce que ça vous aiderait sûrement à éviter d’être une personne renfermée vers son passé, et d’autre part parce que très égoïstement, j’en ai peut-être besoin également. Je suis persuadée que vous êtes certainement plus séduisant quand vous vous lâchez et que vous souriez. »

Rien que pour ponctuer ses paroles, l’ardente brunette aurait pu faire une sortie théâtrale…Mais au lieu de cela, elle ne bougea pas d’un millimètre, attendant une réponse, même si celle-ci devait être négative. Après tout, Logan était bien sur son territoire…
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MessageSujet: Re: You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan EmptySam 28 Mai - 18:11

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Il faut savoir que je ne suis pas le genre d'homme à dévoiler ainsi mon passé et les éléments traumatisants qui se sont déroulés au cours de ma vie. Le fait est que là, ce fut différent. Pourquoi ? Je n'arrivais pas vraiment à en saisir la raison. Peut-être parce qu'au fond de moi, j'estimais ne pas avoir le droit à autant de représailles parce que j'avais quitté la scène, parce que j'avais abandonné mon métier de comédien. Il lui fallait un argument valable pour qu'elle comprenne mon choix ? Très bien, alors je pouvais la lui donner, dans un élan de douleur et de désir à défendre ma cause. Oui, en somme, c'était bien une des première fois que je disais à voix haute les moments difficiles de ma vie qui ont affecté mon caractère et ma vie professionnelle également, en somme. Je ne parlais même pas de cela à ceux qui me sont chers – en admettant uniquement qu'ils ne sont pas nombreux –. En fait, il n'y a que Samuel en somme, à qui je tienne vraiment encore aujourd'hui. Et mon fils, bien sûr. Sinon, mes parents, je m'en fichais. Ils pouvaient bien crever, je ne serais même pas sûrs de venir à leur enterrement. Enfin cette haine, je la ressentais davantage pour mon père, et en partie pour ma mère. Bref. Ce n'était pas le moment de penser à cela. Ce que je souhaitais, c'est que Ulrika comprenne que je n'avais pas quitté les planches uniquement sur un coup de tête, dans un élan de stupidité. Et à peine j'eus prononcé mes paroles que je le regrettais. Je ne la connaissais même pas, et lui donnais la possibilité de me traîner plus bas que terre en lui dévoilant ainsi mes faiblesses. Qu'est-ce qu'il m'a prit ? Qui est-elle pour mériter ce pseudo traitement de faveur ? Et qu'on ne me dise pas que j'ai uniquement fait ça pour ses beaux yeux.

Et là, sans que je ne puisse en expliquer la raison, la jeune femme arriva vers moi, m'obligea à m'asseoir sur la chaise de mon bureau, et commença un massage au niveau de mes épaules. Je ne sus pas comment réagir face à ce genre de geste, si bien que je restais comme frustré et finis par me laisser faire. Et, quand elle commença à s'exprimer, à me raconter ce qui devait être l'évènement le plus traumatisant de sa vie, je ne cache pas que j'ai eu envie de la stopper, de lui faire comprendre que je n'avais pas envie d'entendre quoi que ce soit de ce genre, comme si nous étions deux bons amis qui se confient l'un à l'autre. Je ne suis pas ce genre d'homme. Du moins, je ne le suis plus. Néanmoins, je n'eus pas la force d'ouvrir la bouche. Pourquoi ? J'imagine parce que je venais, quelques minutes auparavant, de lui avouer l'un des plus durs moment de ma vie. Donc cela nous permettra d'être quitte. Je ne répondais donc rien, me contentant de l'écouter, sans imaginer une seule seconde à lui couper la parole. Qui sait, peut-être se sentirait elle mieux après. Je ressentais néanmoins un petit pincement au cœur quand elle vint s'exprimer, même si de face, mon visage restait totalement neutre. J'avais un don à présent pour ne pas montrer ce que je ressens. Ce qui me faisait certainement le plus mal dans cette histoire là, à côté du fait qu'elle se soit faite violer, c'est qu'en plus, elle restait jeune, et trois ans auparavant, elle était peut être encore vierge. De quoi être dégoûtée à vie des hommes.

Elle cessa son massage et j'en fus presque déçu. J'arrivais un minimum à me décontracter, même si je restais bien trop sur la défensive. Mes yeux suivirent chacun de ses gestes, et la regardèrent s'asseoir sur le bureau, lui donnant ainsi une position inférieure, alors qu'elle continuait de parler. Cette fois ci ? Elle me proposait de lui donner comme des cours de théâtre. En plus de ça, elle semblait persuadée que ça m'aiderait également à me remettre là dedans, à ne pas continuer à me bloquer en regardant trop en arrière, dans les passages sombres de mon passé. Elle me connait bien mal. Je me relevais donc de ma chaise, et m'approchais d'elle. J'étais de nouveau tendu avec ses paroles, si bien que je plaquais mes mains contre le bureau, de part et d'autre d'Ulrika. « Jamais, je ne remonterais sur scène. Je ne fais que donner des cours à mes élèves, c'est tout, ça n'ira jamais plus loin. Après, si vous voulez des cours, vous vous inscrivez aux miens, et basta. » Mes sourcils se froncèrent alors que je me trouvais proche d'elle, le regard perçant, insistant. Ce même regard qui a le don de déstabiliser la grande majorité des gens.

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan EmptyLun 26 Sep - 21:57

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