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shut up and let me go [ zephyr ]

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MessageSujet: shut up and let me go [ zephyr ] shut up and let me go [ zephyr ]  EmptyLun 16 Jan - 16:36

shut up and let me go [ zephyr ]  21230401 shut up and let me go [ zephyr ]  Text_fuck shut up and let me go [ zephyr ]  Icon163hayley
« DONNUUUUUUUUUT !!!! JE SAIS QUE T'ES LA ALORS REPOND !!! » Hurle ma voisine de chambre en frappant sur le bois de ma porte. Sortant petit à petit de mes rêveries je me décide à ouvrir un oeil puis à le refermer aussitôt avant d'ouvrir l'autre. Qu'est-ce qu'elle me veut encore l'autre folle ? Je ne suis pas du genre à être facilement de mauvaise humeur, mais que l'on me réveille aussi brutalement est quelque chose que je déteste par dessus tout. Je ne sais pas si c'était la couleur improbable de ma chevelure qui lui avait tapé dans l'oeil, mais cette fille était tout le temps collé à mes baskets. Je me souviens encore du premier jour où j'ai mis les pieds à l'université. J'étais chargée comme une mule avec mes quatre valises et cette blondinette quelques peu hystérique avait déboulé vers moi comme si nous nous connaissions depuis toujours. Sur le coup je l'ai trouvé plutot sympathique, parce que c'est toujours rassurant de voir que l'on n'est pas mis à l'écart uniquement parce que l'on est une nouvelle tête. Mais plus les jours avançaient et plus cette fameuse Déborah s'incrustait dans ma vie. Un soir alors que je rentrai de mes cours, je l'ai vu dans ma chambre à m'attendre sagement en bouquinant un de mes mangas. MES MANGAS ! Je ne suis pas le genre de fille radine ou quoi que ce soit, mais je n'aime pas franchement que l'on touche à mes affaires personnelles sans que l'on me demande. Bref, histoire de ne pas faire une scène de ménage, je me suis contenue, la laissant bouquiner. A peine mon sac de cours posé, que la voilà partie dans un long monologue sur sa journée, sur le fait que Mathieu le mec à lunettes qui est en cours de sciences avec elle lui a parlé pour la première fois, qu'elle a failli écraser par accident une coccinelle en voulant fermer la fenêtre et patati et patata. Mais à vrai dire je m'en foutais qu'elle me raconte tout ca, du moment qu'elle ne s'intéressait pas à ma vie passée. Bien entendu ce jour que je redoutais tant arriva. Personne ne sait pourquoi je suis arrivée ici et je n'ai franchement pas l'intention que ca se sache. Avoir quitté Houston, ma famille et accessoirement un mariage arrangé, n'était pas quelque chose dont j'étais fier. Alors je me contentais généralement de dire deux où trois choses sur mon compte avant de la dégager poliment, lui affirmant que j'avais des tas de devoir à faire.

La couette remontée jusqu'aux yeux, je reste allongée dans mon lit alors que Déborah continue de frapper et de m'appeler. D'ici dix minutes cette nana aura défoncé ma porte, croyant que je suis morte d'une crise cardiaque dans mon sommeil ou je ne sais trop quelle connerie de ce genre là. Il était donc impératif pour moi que je quitte cette chambre au plus vite sans me faire remarquer. Soulevant ma couette à fleurs, je lève ma carcasse du lit et me dirige dans la salle de bain avec la plus grand discrétion possible. Parfois je me dis que je serai plus tranquille à avoir mon propre appartement plutot qu'à vivre dans la maison des sigmas. Mais bon, je n'avais pas encore les moyens de me payer un logement en ville, donc la chambre étudiante que j'occupais était vraiment très pratique. Et puis hormis Déborah, les membres de la confrérie sont vraiment tous adorables. Je me souviens qu'à Noël ils avaient organisé une petite soirée bien sympathique et ca m'avait permis de connaître beaucoup de personnes. Bref, après m'être rapidement lavée – vive les douches express – je me dirige vers ma commode et enfile le premier jean et le premier T-shirt me passant sous la main. Avoir l'air d'une parfaite bimbo n'est absolument pas mon truc. Je ne comprends vraiment pas pourquoi une grande majorité des filles de l'université se font autant de rivalité pour être belle. Enfin belle... certaines abusent un peu trop du maquillage et le résultat n'est pas franchement concluant. Peu importe, j'attrape rapidement mon sac en bandoulière et fourre mes livres dedans. Une fois mon sac prêt, je me dirige vers la fenêtre et ouvre cette dernière avant de balancer mon sac dehors. Ce n'était pas la premiere fois que j'avais recours à cette méthode pour fuir Blondie. A la guerre comme à la guerre.

L'avantage d'avoir fait sept ans de gymnastique : l'atterrissage est tout de suite plus facile. Et puis il faut dire que la fenêtre de ma chambre n'était pas très haute. Sans perdre de temps je cale la sangle de mon sac sur mon épaule et me dirige vers les bâtiments principaux de l'université. Jetant un coup d'oeil à ma montre, je me rends compte que je dispose d'encore une heure avant d'assister à mon premier cours. Je pense que je vais aller m'acheter de quoi déjeuner avant de squatter une sale d'études pour réviser un peu. Les études sont la chose la plus importante dans ma vie. Certains préfèrent enchainer les conquêtes, faire la fête tous les jours, et bien moi je préfère récolter les bonnes notes. D'ailleurs je ne suis pas la première élève de ma classe pour rien. Bien évidemment je ne passe pas ma vie avec mes bouquins. J'ai tout de même une vie en dehors de ca. Moi aussi je vais faire la fête avec mes amis, mais je ne me débauche pas comme certains. J'aime rester maitre de ma vie et je n'ai pas envie de finir en cure de désintox ou de me faire virer de la fac. Après tout ce n'est pas en picolant que je vais réussir à devenir médecin. Alors que je suis encore dans mes rêverie je percute quelque chose ou plutot quelqu'un. Sous l'effet du choc j'atterris sur les fesses. Grimaçant je relève la tête et fixe la personne qui se trouve en face de moi. « Tu pouvais pas regarder où t'allais ? » Je lui cingle tout en me relevant. « Suis-je bête ! Tu ne peux pas te pavaner et regarder où tu mets les pieds. Faire deux choses à la fois est bien trop difficile pour ton unique neurone. »
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MessageSujet: Re: shut up and let me go [ zephyr ] shut up and let me go [ zephyr ]  EmptyJeu 19 Jan - 0:45

Si il y avait quelque chose que Zéphyr aimait par dessus tout, c'était sa liberté et son indépendance, et dieu sait à quel point il serait difficile pour quiconque d'un jour lui retirer celle-ci, et il n'y avait guère qu'une petite amie dont il tomberait amoureux qui pourrait le faire accepter une telle chose, autant dire que ce jour était très loin d'être venu pour le milanais. Si il avait accepté de vivre avec Leïla Carpentier-Greenden, ce n'était que pour deux raisons très simples; la première, vivre avec une fille très hot, ca le faisait et c'était parfaitement un style de vie qui collait avec la personnalité du milanais. Deuxièmement, avoir à domicile une fille avec qui il pouvait coucher à n'importe quel heure du jour et de la nuit, sans avoir à avoir les mauvais côtés d'un 'couple' c'était tout autant une bonne chose. Donc par a+b, vivre avec la bëta était tout sans un problème, bien au contraire. Même si elle était censé avoir un petit ami, bla bla bla, toujours la même rengaine que Zéphyr faisait cocu le sampi et n'avait aucun état d'âme, comme si cela étonnait qui que ce soit. L'italien était connu pour être quelqu'un de ténébreux soit, mais aussi cynique que méchant, il était donc peu probable qu'il ait quelques regrets ou états d'âme à coucher avec une fille qui était la petite amie de quelqu'un dont il connaissait vaguement le nom mais qui ne l'intéressait pas vraiment plus que cela. Ce n'était pas très étonnant de toujours voir le jeune homme avec de jolies femmes au bras, ca ne l'était pas vraiment de savoir qu'il vivait avec une bombe, true story. Enfin, le jeune homme aimait sa liberté, plus que tout autre chose. Il aimait parler et séduire toutes femmes attirant son attention, il aimait pouvoir sortir et rentrer à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, il aimait cette vie, où rien ne lui était imposé, où il imposait ses propres règles à quiconque tenterait de s'immiscer dans sa vie, qu'il l'accepte ou non. Les règles étaient pas bien difficiles, il y avait des choses qui énervaient l'italien, et si l'on ne désirait point arriver à un point de non retour -et dieu sait que c'est quelque chose de mémorable que de voir l'alpha vraiment en colère- il valait mieux les respecter, en commençant par éviter quelques sujets, comme sa mère, son fils ou la mort de son frère adoptif. Même si il aimait le conflit, il ne supportait pas certaines choses et l'énerver était la dernière des bonnes idées que l'on puisse avoir, un jour.

Si le réveil se montrait souvent difficile pour le jeune homme, seule la perspective de croiser sa colocataire -qui a un gros penchant pour l'exhibitionnisme, d'un corps parfait cela dit- en petite tenue se montrait alléchante pour l'italien, pour qui l'économie n'avait aucun secret et qui donc n'était pas fort intéressé par les cours qu'il devait suivre normalement, il en ratait donc quelques uns sans voir sa moyenne baisser, bien au contraire. Avec une mémoire absolue et un quotient intellectuel dépassant aisément les cent soixante quinze points, il serait bien étonnant que le milanais n'ait pas été le meilleur étudiant de sa catégorie, évidemment, chez le Princeton, les succès étaient toujours bon à prendre, surtout que les échecs étaient plus que proscris dans la famille. Il ne fallait pas oublier que c'est car son père n'avait pas terminé major de sa promotion qu'il n'avait eu d'autres choix par son père que de s'engager dans l'armée et d'aller combattre le terrorisme au Moyen-Orient, pour la suite que l'on connaît, et que l'on se remémorait chaque année lors de la commémoration, à l'île de Guam. Il était donc évident que le milanais n'avait pas intérêt à décevoir ses grands-parents, sous peine de devoir se raser la tête, porter des uniformes fort peu au goût du Princeton et porter une arme de service, rien ressemblant vraiment au jeune homme en soit, donc il était clair qu'il ne lésinerait pas sur le travail en économie, même si cela lui semblait assez inutile étant donné qu'il avait déja de très grosses bases, et aussi deux grosses entreprises à gérer dans les années à venir. Autant dire que ni Zéphyr, ni Luca, ni la future femme qu'il devrait sans doute trouver un jour, n'aurait de soucis pour vivre dans cette jungle qu'était le monde des affaires.

Si les conquêtes étaient ce que le jeune homme collectionnait énormément, il collectionnait tout autant l'excellence de notes à chaque épreuve qu'on lui imposait, réussissant souvent à trouver la note maximale et le cent pour cent de réussite. Cela ne lui donnait plus vraiment de fierté que cette excellence, son grand-père lui avait toujours dit que les grands succés ne pouvaient être vraiment savourés qu'avec l'humilité qui allait avec, sous peine de se montrer trop imbu de sa personne, et dieu sait que Zéphyr l'était déja bien assez. Sortis de sa grande villa après une courte séance de tripotages avec sa colocataire, le jeune homme se rappela que l'absence d'un professeur le faisait commencer un peu plus tard en ce jour ci, ce qui voulait dire que sa hâte avait été d'une futilité sans pareil. Soit, c'était tant pis désormais, il lui faudrait trouver quelque chose à faire pour tuer le temps, durant cette heure de trou. Et il devait bien avouer qu'un café ne lui ferait pas de mal, et c'est donc dans cette optique qu'il se dirigea vers le centre-ville de San Fransisco. Voyant passer non loin de lui Memphis, bien jolie jeune femme qui n'était autre que sa première fois -et aussi une longue histoire- il arrêta de regarder devant lui et ne put éviter une demoiselle qui lui fonca dessus. Même si le choc n'était pas violent, il sentit tout de même un coup sur ses pectoraux avant de regarder la demoiselle qui ne regardait pas où elle allait, et il ne put réprimer un rire narquois quand il reconnut la demoiselle. Soit, elle l'avait recalé lors d'une soirée où il avait légèrement trop bu, mais ce n'était pas lui qui se trouvait assis sur les fesses, par terre. «Je pourrais aisément te retourner la question.» Dit il, froid, avant qu'elle ne se relève et recommence son cinéma. «Je pense que tu pourrais dire de telles choses, jeune demoiselle, si tu avait ne serait ce que la moitié de mon quotient intellectuel.» Lâcha-t-il, cinglant. A vouloir jouer avec le Princeton, on finit par bien rapidement se brûler les ailes, à bon entendeur. «T'as rien d'autre à faire que de crier dans les allées de Berkeley, sérieusement ?» Maugréa-t-il, dans une expression du visage mêlant défiance et indifférence.
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MessageSujet: Re: shut up and let me go [ zephyr ] shut up and let me go [ zephyr ]  EmptySam 28 Jan - 16:25

C'est une chose dont je suis certaine, je n'aime pas que l'on me fasse chier peu importe l'heure de la journée. Oui, je suis pourtant la petite rouquine gentille que tout le monde aime, j'ai tout de même mon caractère. J'aime être en compagnie de mes amis, mais j'aime également avoir ma part d'indépendance. Car même si j'aime passer la plus grande part de mon temps à trainer avec des potes, j'aime aussi rester seule chez moi à regarder des tas de Walt Disney tout en mangeant des Kinder Bueno White. Seulement ma tranquillité s'était retrouvée quelque peu perturbée depuis que je vivais chez les Sigmas. Bien entendu il avait fallu que je me coltine pour voisine de chambre l'hystérique du coin. J'ai toujours eu la poisse alors d'un coté ca ne m'étonne pas le moins du monde. Mais étant donné que je ne peux pas mettre un pied dehors sans que l'autre folle ne me saute dessus, je songe très sérieusement à me trouver mon propre appartement. Non pas parce que comme la plus part de mes camarades j'ai une vie sexuellement active – en tant que vierge c'est très difficile – mais tout simplement parce que je voudrai que l'on me fiche la paix. Je ne pense pas trop en demander au Seigneur. Mais pour cela il faudrait déjà que je me trouve un travail car sans argent je ne vais pas aller bien loin. D'autant plus que de nos jours, trouver un travail est bien plus facile à dire qu'à faire. En sortant des cours tout à l'heure j'irai faire un tour en ville pour voir les annonces de travail. Je crois que je serai prête à prendre le premier job qui me passe sous la main. Enfin non, pas n'importe lequel non plus. Je me vois mal faire le tapin voyez-vous. Premièrement parce que je serai la première pute vierge de la planète et deuxièmement je suis presque certaine de faire fuir les clients avec ma couleur de cheveux repérable à quinze kilomètres à la ronde. A la limite je me vois plutot bosser dans une animalerie ou bien dans une crèche. Ouais, bon j'avoue il y a quand même un monde entre s'occuper de bambins et de petite bêtes à poils ou à plumes. Quoi que je suis presque certaine que certains seraient capable de m'affirmer qu'il n'y a absolument aucune différence entre les deux. Après tout j'avais déjà de l'experience dans les deux domaines. Quand j'avais quelques années de moins, j'avais déjà fait du baby-sitting et tout c'était très bien passé. Ou presque. J'étais juste rentrée chez moi couverte de peinture de la tête aux pieds. Sans compter que j'ai failli perdre le chien de la grand-mère qui vivait en face de chez moi après l'avoir promené. Il faut dire que face à un chien qui est presque aussi gros et grand que moi, je ne fais pas franchement le poids. Limite c'était moi qui était promenée par la bête plutot que le contraire. Alors ouais j'ai failli lâcher la laisse par accident.

En parlant d'animal, je me demande si cette fameuse Déborah n'est pas finalement une sorte de bestiole folle qui saute partout. Une sorte de petit toutou qui suit son maitre partout où il va en lui faisant la fête. Et en l'occurrence c'est moi le maitre. Tout le monde sait que j'aime les animaux mais pour le coup je préfèrerais avoir un colocataire et renoncer à ma petite vie tranquille plutot que d'avoir quelqu'un qui me colle du matin au soir comme le fait ma voisine de palier. Remarquez, je pourrai très bien tomber sur un gros malade. Un mec – ou une nana – aux allures angéliques et qui se révèle etre en réalité un vrai con psychopathe qui m'espionne quand je vais prendre ma douche. A vrai dire pour le moment j'avais d'autres choses bien plus préoccupante que ces petits soucis de voisinage. J'étais bien plus inquiète à l'idée que mes parents retrouvent ma trace et me force à retourner au Texas pour me marier avec l'autre gringalet que je ne connais même pas. Je crois que si je me réfugiais autant dans les études, c'était pour oublier ce genre de tracas. Certains jouent aux jeux vidéos, s'amusent à collectionner les coups d'un soir ou bien font la fête du matin au soir pour se changer les idées, et bien moi je travaille avec acharnement. Ce réveil aussi brutal soit-il, allait me permettre de réviser tranquillement à l'université. Tout du moins fallait-il déjà que j'arrive en un seul morceau là-bas. Car ce n'est pas en finissant sur les fesses après avoir foncé dans quelqu'un, que je vais aller bien loin. Bien entendu il avait fallu que je percute cet imbécile de Princeton. Tout le monde lui passe dessus. Hormis le train. Ce mec a du se taper les trois quarts de la fac. Un vrai tombeur. M'enfin, moi il ne me fait pas grand effet ce type. D'ailleurs je ne vois même pas ce que les gens peuvent lui trouver. Ca me fait tellement marrer de voir toutes ces nanas les yeux brillants et la bouche en coeur lorsqu'il passe dans un couloir. Quand ces mêmes filles ont su que je l'avais envoyé bouler lorsqu'il a voulu coucher avec moi, elles m'ont traiter d'inconsciente. Alors que justement, je suis parfaitement consciente de ce que je fais. « Je pourrais aisément te retourner la question.  » Face à cette réponse je me contente de lever les yeux au ciel avant de me redresser. « Je pense que tu pourrais dire de telles choses, jeune demoiselle, si tu avait ne serait ce que la moitié de mon quotient intellectuel.  » Je laisse échapper un rire. « Si j'avais la moitié de ton quotient intellectuel je viserai une réorientation. Navrée de te dire les choses telles qu'elles sont, mais tu devrais grandement y songer. Escort boy te conviendrai j'en suis certaine. » Dis-je avec un sourire narquois. « T'as rien d'autre à faire que de crier dans les allées de Berkeley, sérieusement ?  » Je garde ce même sourire ravis sur les lèvres et le toise de haut en bas. « Et toi t'as rien d'autre à faire que de débiter autant de conneries à la seconde ? »
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MessageSujet: Re: shut up and let me go [ zephyr ] shut up and let me go [ zephyr ]  EmptyMer 8 Fév - 22:27

Quel que soit la personne en face, Zéphyr ne savait pas ce que c'était que de s'écraser, de laisser à l'autre la grande et énorme satisfaction d'avoir raison, ce que toute personne, qu'il se l'avoue ou non, désire au plus profond de soi, avoir raison, toujours et toujours. Zéphyr était de ces personnes, qui, en plus de toujours faire le possible et le maximum pour être celui qui a raison, ne pouvait pas, ne serait ce qu'un petit instant, admettre qu'il avait tort, c'était pour lui tout simplement inconcevable. Il fallait dire que le jeune homme n'était pas souvent pris à dépourvu par une quelconque personne, que ce soit Cadence ou Alaska, que ce soit Nattéo ou qui que ce soit en fait. Il avait toujours raison, il était toujours le plus beau, le plus fort et le plus intelligent. La modestie façon Princeton, cela ressemble plus ou moins à cela. Si ce qu'il aime à faire depuis toujours n'est rien d'autre que de se disputer verbalement avec tout le monde, tout le temps, que ce soit son frère adoptif lorsqu'il était en vie, avec son meilleur ami ou avec un ex petite-amie; il ne désirait rien d'autre que d'avoir le dernier mot, c'était son éducation qui l'avait rendu comme cela, à toujours vouloir à ce que le jeune homme devienne le meilleur, sans avoir de sentiments, sans en faire pour les possibles concurrents. C'était ce que lui répétait sans cesse son grand-père, que si aujourd'hui il avait des centaines de voitures de collections dans son garage, des maisons dans tous les plus beaux endroits du monde, ce n'était pas en étant gentil avec les gens qui étaient ses concurrents sur le marché du pétrole puis ensuite dans tous les secteurs d'investissements qui connaissaient maintenant le nom de Princeton, et c'est donc dans l'optique de devenir aussi tyrannique que son grand-père que le jeune homme avait grandi. Pourri gâté, ayant le droit tout faire et de tout dire, il ne devait qu'à sa famille et son entourage la personne qu'il était, et il ne pouvait pas leur en vouloir, être méchant, c'était quelque chose dans lequel il se complaisait, pourquoi dire le contraire alors que c'est dénué de sens. Il n'avait aucun honte à dire qu'il était méchant, et aimait être vu par les autres comme le grand méchant loup, c'était quelque chose qu'il aimait. A peine avait il montré les crocs qu'on le voyait déja comme un loup.

Le matin n'était pas le meilleur ami de Zéphyr, loin de là. Seul une situation l'avait jusqu'ici permis d'apprécier une matinée. Dans cette situation, prenons d'abord une très grand villa californienne dans un quartier très huppé de San Fransisco. Ensuite, rajoutons y une colocataire on ne peut plus hot et dont la vertu n'est point la première qualité, sans oublier que les vêtements ne sont point ses plus grands amis. Admettons que celle ci ait préparé un bon café dés le matin, pour bien réveiller le Princeton. Et pour terminer, que la demoiselle l'invite à la rejoindre dans la douche. Dans cette situation là, le jeune homme appréciait les matinées, disons que 'importe qui l'aimerait, à vrai dire. Mais autrement, il n'était pas vraiment une bonne idée de le déranger tôt le matin, il n'était pas plus agréable avant midi qu'après, bien au contraire. Déja que de chercher des poux dans la tête du jeune homme n'était pas une bonne idée, mais le faire alors qu'il n'est pas sorti depuis longtemps de son lit, c'est loin d'être une bonne idée, très loin d'être une bonne idée. Nattéo le sait, Thaïs l'a comprit -même si tout le monde sait que c'est assez différent pour elle vu sa relation avec le milanais- et toute personne désirant passer un bout de temps avec l'italien devait l'apprendre assez rapidement pour ne pas arriver au point de non-retour du jeune homme, qui n'était ni très tolérant, ni très adepte d'un quelconque pardon. La seule pouvant avoir du jeune homme quelques jokers, quelques chances de voir le jeune homme ne pas s'énerver comme il le ferait avec le commun des mortels, était une demoiselle en fauteuil roulant, une sampi aux beaux et longs cheveux blonds, mais il était clair que cette chance n'était pas donnée à la rouquine qui se trouvait devant le jeune homme à cet instant, et qui montait sur ses grands chevaux à ce moment là.

Escort boy, elle était bonne celle là, l'école du rire pourrait surement lui être conseillé si on y réfléchissait bien, elle y serait mieux que dans une université comme Berkeley, c'est ce que pensait l'alpha en tout cas. Mais soit, cela ne semblait malheureusement pas être à l'ordre du jour, c'était bien dommage, le jeune homme aurait même pu accepter de lui payer les frais de scolarité pour qu'elle devienne un clown ou quelque chose comme cela. Puis, vu le nombre très elevé dans le quotient intellectuel du jeune homme, avoir la moitié de cette somme n'était pas honteux, loin de là. «Ne soit pas aussi langue de vipère ginger, tes mots sont aussi dénués de sens que de vérité, tu le sais aussi bien que moi mais soit, dis ce que tu désires, je ne m'en offusquerais point.» Le jeune homme se demandait ce qui lui était passé par la tête lorsqu'il avait voulu mettre cette demoiselle dans son lit, il se le demandait sincèrement à chaque fois qu'il croisait celle-ci, et malheureusement pour lui, il ne connaissait toujours pas la réponse, c'était bien dommage mais soit, ce n'était pas une chose très importante que de savoir pourquoi il avait voulu mettre une rousse dans son lit, parfois, il n'y avait pas vraiment besoin de raison. «Si, il doit y avoir environ une infinité de choses plus intéressantes à faire que de te parler, chère Dawn. Mais soit, pendant qu'on y est, comme cela semble te plaire...» dit il, sourire narquois sur le visage. «Bon, qu'est ce que tu veux Dawn ? Que je te dise que je suis désolé pour la soirée où je voulais te mettre dans mon lit ? Si c'est que ça, je peux toujours te faire un petit mensonge et tu me laisseras tranquille.»
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MessageSujet: Re: shut up and let me go [ zephyr ] shut up and let me go [ zephyr ]  EmptySam 11 Fév - 18:53

En temps normal je ne m'énerve jamais. D'ailleurs je ne vois franchement pas quel est l'intérêt de hurler toute la journée après tout le monde pour tout et n'importe quoi. Personnellement je ne sors de mes gonds qu'en cas de force majeure. Ma patience a des limites plutot hautes, mais il y a des personnes avec lesquelles ca ne passe tout simplement pas. Les gens sur lesquels je m'énervent sont à compter sur les doigts d'une main. Généralement j'essaie de prendre sur moi et d'ignorer la personne. C'est bien simple, je déteste les conflits. Mais apparemment ce n'est pas le cas de tout le monde. Depuis que je suis arrivée à Berkeley, j'ai eu le plaisir – ou plutot le déplaisir – de constater qu'une bonne partie des gens prenaient un malin plaisir à rabaisser les âmes les plus faibles, sensibles ou bien les personnes jugées « différentes » que ce soit par leur façon de penser ou bien par leur style vestimentaire. Jusqu'à aujourd'hui j'avais eu de la chance, personne ne m'avait vraiment critiqué sur ma façon de m'habiller ou bien de me coiffer. Tout du moins, rien ne m'avais été dit en face à face. Peut-être que les gens ne me disaient rien, mais je n'était pas aveugle non plus. Lorsque je déambulais dans les couloirs de l'université ou bien même sur le campus, les regards insistants de quelques étudiants ne passaient pas inaperçus. Mais l'avantage c'est que moi je m'en fiche que l'on me juge sur mon physique. A notre époque, les gens jugent trop par rapport aux apparences et non pas en fonction de la personne elle-même. Alors non, écraser les plus faibles et avoir une réputation de grosse garce sans coeur ne faisait pas partie de mes futurs projets professionnels. En fait je n'étais ni la fille la plus gentille de la planète, ni la plus méchante. Si on me cherchait on me trouvait voilà tout. De toute façon mes parents ne m'avaient pas élevé de façon à ce que je devienne comme tous ces filles et fils de riches, hautain et qui se croient absolument tout permis. Moi aussi je venais d'une famille très aisée et je n'étais pas pour autant le genre de personne à me prendre de haut. Je crois d'ailleurs que c'est la chose que je déteste le plus au monde. Ceux qui se prennent pour les rois du monde ont tendance à me rebuter. Mes parents étant des catholiques très croyants – même si je dois reconnaître que c'est légèrement barbant de se retrouver tous les dimanche le cul assis sur un banc à écouter un curé pendant deux heures - il était parfaitement hors de question que j'agisse n'importe comment. Sous peine de subir les foudres de l'Etre Suprême en fait. Alors imaginez un peu quand j'ai déboulé chez moi avec mes cheveux oranges et mes piercings ce fut en quelques sortes le drame familial. Ma mère était persuadée que Dieu allait me punir pour ca.

Zephyr était en réalité un concentré de tout ce que je détestais le plus au monde. A commencé par sa façon de se prendre pour le maitre de l'univers. Peut-être que les autres sont assez cons pour se plier à ses moindres désires, à lui obéir au doigt et à l'oeil, mais il est parfaitement hors de question que je me rabaisse tout ca parce qu'il s'agit de Monsieur Princeton. Je préférai encore aller au Diable. Une chose était sure et certaine, lorsque j'avais la chance – enfin si on peut appeler ca comme ca – ce croiser la route du jeune homme, je pouvais librement passer mes nerfs sur lui sans en avoir le moindre remords. Nos petites joutes verbales étaient un véritable divertissement à mes yeux. Alors je ne perds pas une seule seconde pour oser lui rentrer dans le lard à ce cher alpha qui se croit supérieur à tout le monde. « Ne soit pas aussi langue de vipère ginger, tes mots sont aussi dénués de sens que de vérité, tu le sais aussi bien que moi mais soit, dis ce que tu désires, je ne m'en offusquerais point.  » Je laisse échapper un léger rire d'entre mes lèvres. Oui ce cher Princeton me fait plus rire qu'autre chose. « Langue de vipère et dénuée de sens ? Que veux-tu, j'essaie de me rabaisser à ton niveau. » Lui dis-je avec un sourire en coin. « Et puis je ne veux absolument rien de ta part. Si je veux quelque chose je sais me débrouiller pour l'obtenir ne t'en fais pas pour ca. » A vingt ans passés je pense être largement en mesure de me débrouiller seule. « Si, il doit y avoir environ une infinité de choses plus intéressantes à faire que de te parler, chère Dawn. Mais soit, pendant qu'on y est, comme cela semble te plaire...  » J'affiche un sourire en retour. En fait nos engueulades sont plus une sorte de jeu j'ai l'impression. A savoir lequel de nous deux aura le dernier mot. « Oui c'est vrai que j'aime bien m'abrutir en t'écoutant parler. » Affirmais-je avec ce même air ravis accroché au visage depuis cinq bonnes minutes maintenant. « Bon, qu'est ce que tu veux Dawn ? Que je te dise que je suis désolé pour la soirée où je voulais te mettre dans mon lit ? Si c'est que ça, je peux toujours te faire un petit mensonge et tu me laisseras tranquille.  » Face à cette réplique je reste les bras croisés, le fixant d'un air perplexe. « Des excuses de ta part ? » Dis-je l'air surpris avant de sortir mon téléphone portable. « Il faut que j'enregistre ca. Des excuses de ce cher Princeton, c'est un moment mémorable. » Affirmais-je le pouce prêt à appuyer sur le bouton d'enregistrement sonore.
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MessageSujet: Re: shut up and let me go [ zephyr ] shut up and let me go [ zephyr ]  EmptyJeu 15 Mar - 22:59

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