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« Les fantômes du passé »

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MessageSujet: « Les fantômes du passé » « Les fantômes du passé » EmptyVen 13 Jan - 22:11


« When someone broke your heart, let him go and don't even look back. »
Adam J. Bennet & Mélanie Beasley

    En général, vacances colle avec ennui. Enfin pour ceux qui ne sont pas assez studieux pour bosser comme des grands malades, ou bien même pour ceux qui n'ont pas vraiment besoin de bosser, comme moi par exemple. Et en général, pendant mes vacances, je me débrouille toujours pour trouver quelque chose à faire, mais en hiver, il s'avère que la chose est beaucoup plus compliquée.. J'adore aller à la piscine, mais c'est même pas envisageable de me mettre en maillot de bain avec une température extérieure pareille. Certes, par rapport aux années précédentes, on a un hiver particulièrement chaud, et les piscines intérieures sont bien évidemment chauffées, mais en grande frileuse que je suis -et oui il ne faut pas oublier que j'ai du sang français dans les veines et il est bien connu que les mangeurs de grenouilles sont très frileux !- je ne tiens pas à me cailler dans l'eau. Il me reste les cinémas, les parcs, les bowlings et la patinoire. Mais aujourd'hui, je savais que je ne pouvais que sortir seule. Mes amis n'étaient, soit pas en vacances, soit trop occupés à réviser comme des malades, ou bien encore mieux, en train de traîner avec leur petit(e) ami(e). Ce dont j'ai horreur bien évidemment ! J'ai une aversion totale envers les petits amis de mes propres amis. Non seulement parce que je suis célibataire moi-même, mais aussi parce que je sais que je n'aurais pas une relation longue durée avant un bon moment. Alors quand mes amis me laissent tomber pour leur copain, copine, je leur fait rapidement comprendre que ça ne me plaît pas franchement.. Même si ça n'a pas vraiment d'effet sur ceux puisqu'il faut se le dire: ils en ont rien à foutre que je sois célibataire.

    Bon en même temps je l'ai bien cherché.. - ou pas d'ailleurs-, et ils me le font bien remarquer.. Disons qu'à une certaine époque -malheureusement bien lointaine..- j'étais une fille qui faisait vraiment beaucoup confiance aux gens. En fait j'avais le principe de donner ma confiance à n'importe qui, et à partir du moment où il la brisait, je ne lui faisais plus confiance. Bon ensuite il y avait plusieurs échelles. Si c'était une personne que j'avais rencontré un lundi et qu'il avait brisé ma confiance le vendredi qui suit, il est certain que je ne vais pas m'attarder à lui pardonner ou quoi que ce soit. A vrai dire, je n'en avais plus rien à faire de ce genre de personnes. Mais si c'était une personne à qui je m'étais attachée ou qui me plaisais, je faisais des efforts et j'essayais le plus souvent de comprendre ce qu'il s'était passé. En général, ce n'était rien d'autre que des petites broutilles de rien du tout qui n'avait pas vraiment d'importance, ça se finissait bien et aujourd'hui, les personnes qui avaient pu briser ma confiance sont mes amis, voire les meilleurs. Oui j'ai de drôles de fréquentations me diriez-vous. Mais c'est en faisant des erreurs, en se trompant et en se pardonnant par la suite qu'une relation entre deux personnes peut le mieux avancer.

    Bref cette confiance innée chez moi qui pouvait toucher absolument tous les gens qui avait le bonheur - ou le malheur, cochez la mention inutile- de me rencontrer, fut complètement détruit par la faute d'une seule et unique personne. Bien évidemment, je n'y étais pour rien. Ou presque. Si j'avais arrêté cette connerie de donner ma confiance à qui veut, je n'aurais certainement pas été blessée comme je l'avais été ! A l'époque, j'étais encore un peu jeune, et je n'avais pas vraiment eu de relations très sérieuses, simplement des amourettes de collège et des pseudo-amours de lycée dont un qui m'avait enlevé ma petite fleur.. Mais j'ai rencontré le garçon parfait. Et quand je dis parfait, c'était le garçon de mes rêves à moi. Pas de ceux de toutes les filles de la Terre, j'en suis parfaitement consciente, mais peu importe. Bref quand je dis le garçon de mes rêves, c'est le genre mignon mais pas non plus bombe atomique qui fait tourner le cœur de toutes les filles. Le genre de garçon avec un charme de malade qui me touche forcement. Bref un garçon charmant gentil et rigolo. Le genre de mec qui me fait craquer dès le premier coup d'œil. Alors autant fou dire que quand ce garçon -que je croyais évidemment inaccessible..- m'a adressé la parole pour la première fois, mon cœur a fait un bon d'au moins un mètre dans ma poitrine. -vous savez comme dans les dessin animé quand le garçon voit une jolie fille passer juste devant son nez...- Et bien moi j'étais tombée sous le charme..

    Evidemment, quand je veux quelque chose, la plupart du temps je l'ai. Non seulement parce que j'ai le caractère pour, mais également parce que je sais très bien faire fonctionner mon charme lorsqu'il s'agit de garçons.. Nous nous sommes rapprochés jusqu'à sortir ensemble. Au début c'était un peu timide. Mais au fur et à mesure, les belles paroles commençaient à pointer le bout de leur nez. J'étais en train de tomber amoureuse, c'était clair et net. Et j'avais également l'impression que c'était le cas de ce garçon également. C'était comme un coup de foudre. Je dis "comme" car je n'avais encore jamais eu un coup de foudre pour un garçon auparavant. Mais mes sentiments ne me trompaient pas. Et cette fois-ci, je donnais ma confiance plus que jamais ! C'était évident pour moi, il n'y avait aucune chance que ce garçon me déçoive. Il était absolument parfait, et j'imaginais un bel avenir pour nous deux. Mais j'aurais dû me garder de la donner cette foutue confiance comme une imbécile. Naïve et amoureuse, je me suis fait jeter. Vous allez me dire que ça paraissait évident. Que l'histoire du coup de foudre était bien trop facile.. Et vous auriez raison. De toute façon mes amis me l'ont bien assez dit pour que je l'entende encore d'autres fois. Seulement ce n'était pas une petite rupture de rien du tout. Alors que nous étions ensemble, il me donnait de belles paroles, comme quoi je lui plaisais vraiment, qu'il pouvait tomber amoureux de moi, qu'il était bien dans mes bras, qu'il voulait passer le plus de temps possible avec moi. Et du jour au lendemain, il me disait que je n'étais rien d'autres pour qu'une distraction.

    La rupture entre nous deux, certes. Mais également la rupture de cette foutue confiance qui m'avait entraînée dans un tourbillon de regret et de malheur. J'étais tombée dans le fin fond d'un trou noir qui ne cessait de s'agrandir, et je ne savais comment m'en sortir. Je venais d'être complètement trahie par mon premier vrai amour, et je ne savais pas comment m'en sortir. Jusque-là, quand j'entendais les gens dire que les ruptures pouvaient être très douloureuses, je ne les avais jamais pris au sérieux. Pour c'était de l'exagération. Mais quand je me suis retrouvé dans une dépression post-rupture, j'ai immédiatement compris la connerie de mon jugement. Et je ne demandais qu'une seule chose: sortir de ce cauchemar. Que mon malheur se stoppe et que je ne souffre plus. La présence de mes amis et de ma famille m'aida vraiment beaucoup à remonter la pente, et j'eu même la force d'affronter ce garçon. Ce qui ne servit d'ailleurs pas à grand-chose. Mais j'avais juste besoin de vider ce que j'avais sur la patate, et même si je partis en grand monologue, j'étais soulagée par la suite.. Mais j'ai changé. J'ai beaucoup changé et c'est là que mes amis ne m'ont plus comprise.

    Suite à cette rupture, je me suis mise à ne plus faire confiance à personne. Et encore moins aux hommes, que je considère actuellement comme des briseurs de cœur. Maintenant, je ne recherche plus de relation sérieuse. Juste des coups d'un soir -même si j'aime pas vraiment ça...- ou des relations d'une semaine.. On pourrait me qualifier de prostituée, mais je n'en ai rien à calquer puisque j'ai trop souffert pour que ça m'arrive à nouveau. J'ai cependant un peu de mal avec un certain Bradley Gibbs qui fait légèrement chavirer mon cœur, mais ceci est une autre histoire.. Bref ceci fait maintenant un moment que ça m'est arrivé, et jusque-là, je me porte plutôt bien. Jusque-là..
    Suite à cette rupture, je me suis mise à ne plus faire confiance à personne. Et encore moins aux hommes, que je considère actuellement comme des briseurs de cœur. Maintenant, je ne recherche plus de relation sérieuse. Juste des coups d'un soir -même si j'aime pas vraiment ça...- ou des relations d'une semaine.. On pourrait me qualifier de prostituée, mais je n'en ai rien à calquer puisque j'ai trop souffert pour que ça m'arrive à nouveau. J'ai cependant un peu de mal avec un certain Bradley Gibbs qui fait légèrement chavirer mon cœur, mais ceci est une autre histoire.. Bref ceci fait maintenant un moment que ça m'est arrivé, et jusque-là, je me porte plutôt bien. Jusque-là..

    Donc tout ça pour dire que mes amis m'avaient abandonnée pour leurs petits amis, et je ne savais pas vraiment quoi faire. Il me restait alors la possibilité d'aller à la patinoire. ça faisait un moment que je n'y été pas allée, et comme j’aimais bien patiner seule, je pouvais m'épargner de supplier un ami.. Et puis ça pourrait me permettre de rencontrer de nouveaux garçons.. euh de nouvelles personnes ! Je me suis donc rendue à la patinoire. Ce n'était pas franchement bondé et je n'eu pas de mal à trouver ma pair de patin, de les enfiler rapidement dans les vestiaires et de m'installer dans les gradins. J'aimais regarder les gens sur la glace avant de me lancer. En général il y avait pas mal de gamins et des jeunes qui viennent pour s'amuser un coup. Et la plupart sont de mauvais patineurs. Puis il y a les pros qui viennent patiner régulièrement et qui font des figures de grands malade. Moi je suis entre les deux. Je viens vraiment de temps en temps, et simplement pour me dépenser un peu et me vider la tête.

    C'était un jour plutôt calme, et je ne reconnaissais d'ailleurs personne parmi tous ceux présents sur la glace. Je décidai donc d'enfiler mes patins sans risque de croiser quelqu'un que je ne voulais pas voir. Une fois les lassé bien accrochés, et les gants enfilés, je posais un pied sur la glace. Habituellement, je ne tombe pas. Enfin les premières fois oui, mais à force, j'ai pris la main -ou le pieds d'ailleurs..- et je ne tombe qu'en cas de gros problème technique. Et un problème technique m'arriva cette fois-là.. Alors que je posais mon pied sur la glace, le patin glissa et je fus propulsée sur la glace. A peine n'ai-je eu le temps de me rendre compte que j'étais les autres fers en l'air, que je sentie un coup dans mon dos, puis un gros bruit à côté de moi. « Putain de m.. » J'arrêtais mon propos -certes légèrement grossié mais quand on sait que je viens de me prendre un coup de patin dans le dos et que je suis certaine que demain matin, quand je vais lever et que je vais regarder dans la glace l'état de mon dos, j'aurais une énorme tâche violacée à la place d'une peau pâle, parfaitement lisse, je crois qu'on peut ne pas me tenir rigueur de ce langage certes peu approprié pour une jeune fille comme moi..- soudainement. J'avais relevé la tête et j'avais immédiatement reconnut la personne qui venait de s'entraver dans.. et bien dans moi.. Et ce que je voyais ne me plaisait guère. « A...dam ». La fin du prénom retomba comme un soufflet mal cuit. J'avais le souffle coupé. Non seulement par ma chute, mais également pas cette rencontre. J'étais vraiment aveugle pour ne pas l'avoir vu alors que j'analysais chaque personne qui patinait sur la glace ! Je m'en voulais vraiment à ce moment et je n'avais qu'une seule envie, c'était de partir. Et j'essayais d'ailleurs de me relever tant bien que mal mais sans succès puisque mes patins glissait de partout. 'avais l'air encore plus ridicule que ce que je n'étais déjà, et en plus, je sentais les larmes qui me montaient aux yeux..
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MessageSujet: Re: « Les fantômes du passé » « Les fantômes du passé » EmptyLun 16 Jan - 17:23

✿✿ Attention ! Ça glisse ...
♦ mélanie & adam


Adam avait été élevé dans une famille de la haute société, il avait toujours était quelqu'un de respectable. Mais une seule chose peut changer un homme. Une femme. Il avait abandonné ses études se laissant aller dans les déboires, voir sa vie se faire dictée et rythmée au tour d'une femme et de tout ce qu'elle lui avait fait connaitre, la drogue entre autre comme pour le garder. Adam n'était plus le même renfermé, il se tourna contre ses amis, avec cette jeune femme qu'il disait tombé du ciel comme un ange, n'était autre qu'un poison qui le consumé lui et son argent, qui l'éloigné de toutes les personnes qui avaient une bonne influence sur lui. Il aurait était capable du meilleur comme du pire pour elle. Il en était aussi dépendant que de la coc' ou de l'héro ... C'est alors qu'un soir ayant finis sa journée plus tôt, il rentra dans l'appartement. Et vu quelque chose qui le dégouta. La noirceur de la haine s'empara de son corps, et lui dicta ses gestes. Est-ce-que vous avez déjà eu ce sentiment en vous ? Cette impression que tout votre monde s'écroule et que si vous tuer quelqu'un ce n'est pas tomber si bas ... Tirant ce type par les brailles qu'il avait réussit à se remonter lui collant autant de coups qu'il le pouvant le lançant contre le mur du couloir, le éclatant la tête contre le sol. C'était au tour d'elle ... Elle l'avait bien pris pour un con depuis ses deux années, elle l'avait bien fait tombé bas ... Il voyait tellement clair, il était sorti des banlieues chics pour ce retrouver dans un appartement minable, qu'il pensait tout bêtement être leur petit paradis ... Il n'eut aucun geste violent envers elle, il lui déclara : « écoute moi bien, parce que je ne me répèterais pas deux fois. je te fais la promesse de ne me plus me laisser avoir comme je l'ai fais avec toi ! maintenant tu te casses, je ne veux plus jamais te revoir, et tampi si t'es obligé de faire les trottoirs pour te trouver ta came ! j'en ai plus rien à faire, casses toi avant que je te fasse ton portrait ! » jetant ses affaires par la fenêtre, elle claqua la porte et ils ne se revirent plus.

Vous avez donc l'explication de la cruauté qu'il faisait subir aux jeunes femmes à présent. Bien sûr ce n'était pas une bonne excuse, et ça ne servait à rien de faire subir des peines de cœur, elles n'y étaient pour rien dans l'histoire. Mais cette rencoeur il l'avait toujours en lui. Il y eu beaucoup de nos qui ont défilé entre ses lèvres, il avait prêché de bonnes et belles paroles. Mais Adam avait toujours eu du mal à regarder son reflet dans le miroir, cela n'était pas une consolation pour toutes ses jeunes femmes dont il s'était servit non ... Poussant le pas de la porte en ce début de soirée, il n'avait aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir faire de sa soirée. Bien entendu le jeune homme avait changé, il avait pris de nouveau cette confiance en lui, surprenante. Ayant presque l'impression d'être invincible, non c'était peut-être toujours les effets de la drogue dont il n'arrivait pas à se défaire malgré les tentatives ... Adam prit le chemin de la douche et y resta une longue heure. Prenant une serviette qu'il mit au tour de sa taille, passant sa main dans ses cheveux qu'il mit en arrière, passant un cou de main sur la glace, baissant les yeux en voyant son reflet. Il tentait toujours de paraitre quelqu'un de souriant, de drôle. Mais tout était différent à l'intérieur, en souffrance perpétuelle. C'est ridicule, allez-vous me dire et pourtant ... Comment décrire ce sentiment, cette impression de n'être rien pour personne, de se demander que si l'on meurt, est-ce-que quelqu'un s'en rendra compte ? à qui il pourrait manquer ? Oui, sa famille, ses amis, mais qui d'autre ? pas de petite amie, de compagne, ou bien de femme ... Il y avait eut cette jeune femme Belinda qui l'avait touché en plein coeur, qui avait sut voir autre chose que son image de play boy, elle avait su voir cet écorché vif ... Mais avait du partir pour diverses raisons.

La n'était pas la question. Adam soupira un bon coup et s'habilla rapidement, allumant une cigarette au passage, tirant dessus comme s'il s'agissait de la dernière. Regardant ses toiles, cherchant ce qu'il pouvait bien leur manquer. Même si son professeur d'art les trouvaient tout simplement magnifiques et tout le blabla habituel, pour lui il n'en était rien, perfectionniste ? oui, malgré tous les défauts qu'il avait, on pouvait lui reconnaitre cette qualité grandissante. Il écrasa cette foutue cigarette fumée jusqu'à la mort, et en alluma une autre alors qu'il recevait un message, il prit son IPhone en main et ouvrit ce message, un ami qui lui demandait de le rejoindre à la patinoire pour cette soirée. Ce n'était pas une mauvaise idée, et puis Adam n'était pas un amateur sur la glace ! Il se débrouillait pas mal du même ! Le seul soucis c'était l'arrêt d'urgence qu'il ne maitrisait pas encore très bien, mais vous le comprendrez après ...

Adam prit sa veste en cuir, ses clés et son paquet de cigarettes, tout en répondant au message élança la porte avec son pied, la claquant. Il monta au volant de sa voiture et se trouva à l'endroit indiqué. Il ne perdit pas une minutes et rentra dans l’enceinte. Retrouvant ses amis, claquant les mains et les épaules. Ils enfilèrent très vite leurs patins et s’élancèrent avec allure sur la glace, il n'y avait pas grand monde, mais il n'était pas question de faire de belles figures, ils étaient là pour s'amuser. D'ailleurs, un de ses amis lui demanda de la regarder le temps de faire le pitre, Adam rigola mais regarda devant lui et vit une jeune femme devant lui tomber .... On en vient donc à sa grande faiblesse sur la glace, le freinage d'urgence ... Adam ne pu éviter le choc et se cognant la jeune femme et atterrissant la tête la première contre la glace. Il fronça ses sourcils, posant sa main sur son arcade douloureuse, et qui saignée en plus de ça ... Il entendit son prénom et ouvrit alors ses yeux : « Mélanie ... » la une femme se débattait sur la glace pour se relever. Non, Adam n'avait pas était correcte avec la jeune femme, elle l'avait connu dans sa mauvaise période. Il réussit à se lever et lui prit le bras pour l'aider ... « je ... enfin ... tu ... j'ai du te faire mal, je suis désolé, mais le freinage n'est pas ma tasse de thé .. tu devrais aller t'asseoir ! »

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MessageSujet: Re: « Les fantômes du passé » « Les fantômes du passé » EmptyVen 3 Fév - 20:40


« When someone broke your heart, let him go and don't even look back. »
Adam J. Bennet & Mélanie Beasley

    Dans ce genre de situation, en général tu ne sais pas où te mettre. Tu ne trouves plus rien à dire, et tu n'as qu'une seule et unique envie, c'est de creuser un trou bien profond où aller te cacher et ne plus jamais en ressortir. Bon à la patinoire, ça va être légèrement compliqué. Parce que bon allez creuser un trou dans la glace hyper dur de la patinoire et ensuite rappelez-moi ! Une horreur. J'avais l'impression que je mourrais. Mis à part la glace qui faisait que mes patins ne voulaient pas rester stable ce qui m'empêchait de me relever correctement, il n'y avait rien d'autre qui existait. Et j'étais là, à me débattre comme une malade pour essayer de me relever tant bien que mal. Et les gens autour de nous avaient rigolé une fois, mais étaient tous repartis vaquer à leurs occupations. Mais je m'en fichais un peu de passer pour une idiote. Ce qui me gênait plus, c'est que j'avais un énorme bleus sur tout le dos, et que ce bleu avait été causé par une personne que je pensais ne plus jamais revoir de toute ma vie. Et en plus de le revoir, il m'avait ruiné le dos en se prenant les patins dedans, et m'avait foutu la honte.

    Adam, j'avais priais pour ne plus jamais le revoir. Le jour où il m'avait jetée, j'étais tellement sous le choc, que je n'avais pas su quoi lui répondre. J'étais donc resté plantée là comme un piqué, la bouche ouverte. Et pendant quelques minutes, je suis resté ainsi. Même alors qu'il s'éloignait. J'avais vraiment beaucoup de mal à y croire. Au final j'ai fais toutes les étapes de la dépression post-rupture. En premier, j'étais tellement triste que je ne pouvais voir personne. Je devais rester seule, à réfléchir et à pleurer toutes les larmes de mon corps. Pendant cette période, je ne prenais même plus la peine de m'habiller correctement. Tout ce que je faisais c'était rester allonger dans mon lit, un paquet de mouchoir et un autre de cookies sur la table de chevet, à dormir. Et quand je ne dormais pas, je regardais des films. Tous les films les plus tristes que je trouvais, je me les passais. Et je pleurais. Encore et encore. Une vraie loque. Mes amis tentaient cependant de m'appeler de temps en temps histoire de ne pas me laisser seule, mais la plupart du temps, je les envoyais balader. Puis une fois cette phase quelque peu minable passée, je me consacrais alors à la phase colère. C'était certainement la meilleure phase à vivre après une telle rupture. Tu te sens invincible, dans tous tes droits. Tu peux faire ce qu'il te plaît quand il te plaît, et en général tu es pardonné. Personnellement, je choisis cette colère afin d'exprimer mon ressentiment envers Adam. Quand il m'avait larguée, je n'avais pas eu l'occasion d'ouvrir la bouche, mais à présent j'étais clairement en capacité de lui expliquer ce que je ressentais. Et il l'entendis bien ce que je ressentais. Ou alors il était complètement sourd pour ne pas l'avoir entendu, mais je mis du mien pour.

    Une ou deux semaines étaient passées, et j'avais passé mon temps dans mon lit à chialer telle une âme complètement brisée qui ne pouvais plus rien faire pour vivre. Et quand je m'étais enfin relevée de mon lit, j'avais eu la tête qui tournais fort. C'était assez violent, et je cru que je ne tenais pas debout. J'étais cependant dans une telle colère que je trouvais la force de rester debout. De plus, j'avais un but précis en me levant et en marchant. J'avais l'intention de trouver ce minable et de lui exposer mes quatre vérités. Et il était hors de question que j'échoue dans cette tâche. De toute façon, personne ne pourrais m'en empêcher. Je le ferais coûte que coûte. Je m'étais donc levée, et sans vraiment prendre le temps de me débarbouiller et d'enfiler une tenue descente, je partis de la maison, les cheveux en bataille, de lourdes cernes pendant sous mes yeux et un survêtement sur le dos. J'avais attrapé les clés de ma voiture et avais conduis comme une dingue jusqu'à chez lui. J'avais sonné sans même réfléchir. De toute façon, j'avais mon discours en tête, et quoiqu'il arrive, je lui dirais ce que j'avais à lui dire. Une jeune femme seulement habillée d'une chemise d'homme avait ouvert la porte et j'étais sur le cul. Sérieusement. Il avait osé. J'avais alors bousculé la fille pour entrer dans l'appartement et j'avais trouvé Adam, dans sa chambre, torse-nu en train d'enfiler un pantalon. En me voyant, il sourit et commença à amorcer une phrase du genre "Tiens chérie tu es revenue ?" Je ne lui laissais même pas le temps de finir sa phrase. « Ta gueule Benett ! Tu vas me laisser parler. D'abord j'tiens à te dire que t'es un gros connard. Deuxièmement t'es un gros connard, et troisièmement je ne veux plus jamais te revoir c'est clair ? J'espère que tu brûlera en enfer. » Et je m'été cassée de l'appartement, en lançant un regard de feu à la nana qui m'avait précédemment ouvert la porte et qui avait l'air quelque peu étonnée.

    Et à présent, il était en face de moi. J'avais tellement espéré de ne plus jamais le revoir, que j'avais du mal à y croire. Je ne m'étais encore jamais imaginé quelle serait ma réaction le jour où je le reverrais. Et la colère qui animait mes pensées lorsque j'étais venu le voir se réveillait à nouveau en moi. Mais au lieu d'avoir l'impression d'être puissante et de pouvoir faire ce que je voulais quand je voulais, cette fois, la colère faisait mal. Et j'avais l'air plus ridicule que puissante. C'était affreusement gênant, et alors que précédemment, je ne pensais pas que les gens autour de nous ne faisaient réellement attention à cette scène, cette fois j'avais l'impression qu'ils étaient tous tournés vers nous et qu'ils se moquaient royalement de moi. J'étais donc toujours en train de me débattre, essayant en vain de me relever. Adam m'avait attrapé le bras et commençait à se répandre en excuses bidons. ç'en était trop. Je donnai alors un énorme coup du bras qu'il avait agrippé.« Surtout... ne me touche pas. » Je m'arrêtai de me débattre et le regardait avec insistance histoire qu'il comprenne que je ne plaisantais pas. Je me relevai finalement et rejoignais le bord de la patinoire. Sortant de la surface glissante pour accéder à une surface plus stable. Je me retournai finalement. « Mais bordel je t'avais dis que je voulais plus jamais te revoir. Tu comprends pas l'anglais ou quoi ?! » Je sentais les larmes me monter aux yeux. Ce n'était pas bon du tout. Je pensais l'avoir complètement oublié. Mais ces larmes contredisaient totalement mes pensées.

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MessageSujet: Re: « Les fantômes du passé » « Les fantômes du passé » EmptyMer 14 Mar - 11:50

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