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Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan |

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MessageSujet: Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | EmptyJeu 28 Avr - 5:59

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« Sweet dreams are made of this, who am I to disagree? Travel the world and the seven seas, everybody's looking for something. Some of them want to use you, some of them want to get used by you. Some of them want to abuse you, some of them want to be abused »


Croyez vous aux fantômes ? Ne vous à t-ont donc jamais raconté d'histoires effrayantes qui incluaient au moins un fantôme ? Je suis sûr que si, tôt ou tard tout le monde dans sa vie a été confrontée au moins une fois avec les fantômes, que ça soit dans les histoires pour enfants durant les colonies de vacances, histoires qui étaient destinées à faire peur plus qu'autre chose, ou bien dans les films d'épouvantes, les fantômes se montrent de façon récurrente dans la vie des êtres humains que l'on le veuille ou non. Après la question qui se pose est : croyez vous aux histoires de fantômes ?Personnellement j'avais toujours été du genre à croire aux choses qui pouvaient être expliqués de façon rationnelle, ce qui ne peut être expliqué pour moi n'avait aucun sens et par conséquent à mes yeux n'existaient pas. Néanmoins, j'avais très vite revu mon choix lorsque le film Paranormal Activity faisait sa sortie, changer d'avis à cause d'un film peut paraître bête je sais, mais ce n'est pas en majorité à cause de lui que mon avis à propos des fantômes changea. A la suite de la vision de ce film j'étais devenu totalement paranoïaque, à m'imaginer des bruits là ou il n'y en avait pas, j'avais même du mal à rester tout seul dans une cuisine sans craindre que des casseroles tombent toute seule, s'en était même devenu très flippant, paranoyer à ce point la en était pratiquement maladif, plus jamais je n'irais voir un film de ce genre tout seul. Même si à ce moment ma virilité en prenait un coup je m'assumais telle que j'étais, les fantômes ça fout la trouille et sur ce point j'étais même le premier à approuver.

« Ho p’tain c’est quoi cette maison ! », TADAM *coup de tonnerre* histoire de bien mettre dans l’ambiance, ok je sors. L’entraînement s’étant terminé plus tôt que prévu j’avais ce jour la décidé de me perdre dans la ville et le meilleur moyen pour se faire était de marcher sans avoir de destination, sans soucier de l’endroit ou l’on allait, juste marcher. Il était agréable de pouvoir avance sans avoir besoin de se soucier de la destination, ne penser plus à rien et laisser son esprit vagabonder au loin, très loin, tellement que la réalité en devenait presque agréable. Au final je m’étais retrouvé devant cette maison, planté dans un décors des plus glauques, les premiers mots que la maison m’inspirait était, terrifiant, angoissante ainsi qu’intriguante. En effet comment est ce qu’un endroit pareil pouvait il bien exister dans une ville haute en couleur comme San Francisco, des lieux comme ça n’était bon qu’à ternir l’image de la ville, alors pourquoi la garder. Sombre, délabrée, froide, non vraiment il n’y avait rien d’attirant dans cet endroit, rien qui ne donnait envie d’aller voir ce qui pouvait bien se cacher à l’intérieur, c’était même plutôt l’inverse, elle repoussait les gens plus qu’autre chose. Et pourtant malgré tout il y avait cette petite voix en moi qui me disait d’aller jeter un coup d’œil, était ce mon côté aventurié qui soudain prenait la parole et s’imposait pour une fois comme le leader ? Très certainement, ce n’était surement pas pour mon admiration devant cette maison que je m’apprêtais à rentrer dans l’enceinte du bâtiment. Hésitant j’étais devant la porte d’entrée et d’un geste plus que douteux je poussais la porte avec l’espoir qu’elle soit fermée, bien évidemment elle était ouverte, dans les films aussi ça commençait comme ça…
Déjà, mon côté parano prenait de nouveau place et à peine avais je mit un pied dans la maison que je croyais entendre des bruits, des grincements, comme si quelqu’un marchait sur un vieux planché, au mon dieu Damian qu’étais tu entrain de faire. Laissant la porte derrière moi ouverte, au cas ou je devrais partir de façon précipitée, je m’enfonçais un peu plus encore dans l’obscurité de la maison à la recherche d’aventure, ou de frisson.
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MessageSujet: Re: Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | EmptyJeu 28 Avr - 18:49

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DAWAN « Awake. Shake dreams from your hair my pretty child, my sweet one. Choose the day and choose the sign of your day, the day's divinity, first thing you see. A vast radiant beach and cooled jeweled moon, couples naked race down by it's quiet side and we laugh like soft, mad children smug in the wooly cotton brains of infancy. The music and voices are all around us. »



    Se faufilant entre les meubles du salon de sa nouvelle maison, Rowan avait en tête de se plonger dans la fraîcheur de la fin d'après midi pour la bonne cause. Effectivement, elle allait avoir le plaisir de réaliser son activité favorite, capturer des images dans une minuscule boîte noire, qu'elle pourrait ensuite épingler sur une planche de bois de fortune comme ces artistes d'antan qu'elle prenait en modèle. Avant de claquer la porte, elle laissa un mot sur le frigo à l'intention de Drew. « Pars à l'aventure, reviens ce soir, pas eu le temps de faire les courses, commande toi une pizza then.» Après un rapide coup sur le plan de la ville, ses pupilles se posèrent sur une partie de Southern San Francisco, lieu de résidence d'une dénommée cabane abandonnée, sûrement une masure comme à la Harry Potter, la célèbre cabane hurlante. Rowan Jesse n'était pas fada des films d'horreur et tout ce qui concernait les loup garous enfermés dans des bicoques ou les manoir hanté par les 999 fantômes lui échappaient. Elle devait être une des seules personnes à ne pas avoir mis les pieds dans un train fantôme et ne pas avoir fêté Halloween. Pourtant les soirées évènements ne manquaient pas à Las Vegas, mais elle avait préféré restée en retrait, pas une grande fêtarde dans l'âme, si vous y ajoutiez en plus un côté effrayant. Même la route 66 lui donnait des frissons, bien connue pour avoir accueillit plusieurs tournages comme Massacre à la tronçonneuse entre autre, le pire étant que l'histoire ne fût pas inventé mais inspiré de faits réels. Malgré sa réticence à se rendre dans un endroit aussi sinistre, elle se força la main, c'était d'ordre professionnel et il y aurait de beaux clichés à la clé.

    Nous y voilà, était-ce elle ou le ciel s'était-il obscurci? Toute motivation s'était envolée, juste l'envie de faire demi tour s'était emparée de son esprit, chose qu'elle s'apprêtait à faire quand elle vit que la porte d'entrée était ouverte. Après une grande inspiration, elle gomma de son esprit le décor digne d'un des films de Casper omettant le côté joyeux et humoristique. Curiosité quand tu nous tient, elle s'approcha de la chaumière et gravit les premières marches du perron. Les muscles tendus, elle poussa la porte avec précaution et énonça d'une voix mal assurée. « Il y a quelqu'un? » Pas de réponse. Au milieu de la pénombre, ses yeux passaient chaque recoin de la pièce au peigne fin, pour trouver une source de lumière, mais la maison étant vieille comme le monde, elle doutait qu'il y ait un seul interrupteur dans les parages. Pourtant, à la suite d'une inspection au plafond, un lustre défraîchi lui fit de l'oeil. Le voilà! Juste à côté du buffet, au moment où elle allait l'actionner, une porte claqua violemment un peu plus loin, des grincements se firent entendre au premier étage et des bruits de pas sourd se dirigèrent vers elle. Son cour s'emballa à toute vitesse, elle jetait des coups d'oeil furtifs, que devait-elle faire? Oui, une cachette! La petite table en au centre de la pièce, tout de suite. Elle se précipita comme si elle avait le diable aux trousses et se jeta violemment sur le sol avant de se replier sur elle même et d'amener ses deux mains devant ses yeux. Elle ne voulait pas savoir quel être surnaturel se planquait dans cette satané maison, elle ne serait témoin d'aucune histoire sortit de l'ordinaire et ne passerait pas en tête d'affiche de l'émission Chronique du mystère: fiction ou réalité? Très peu pour elle. Ou bien encore finir dans un hôpital psychiatrique pour troubles paranormaux. Elle sortirait de sa cachette uniquement quand il n'y aurait plus aucun bruit, tant pis pour les photographies, la peur avait pris le dessus et plus jamais elle ne viendrait dans un endroit pareil.
    « AAAAAaaaaaaaaaaaaaah ! » Un cri d'effroi s'échappa de ses lèvres, elle venait de sentir une main lui agrippait le genou, sans crier gare, elle assena un coup de pied dans le vent qui fit mouche et se releva à la vitesse de l'éclair prête à se diriger vers la seule et unique issue de secours. Elle fut stopper net dans sa lancée par un cri de douleur poussé par une voix familière, se collant au mur et s'éloignant de la chose massive qui s'agitait au sol, elle appuya enfin sur l'interrupteur et la lumière fut. Une petite lueur baigna la pièce souillée, et elle reconnut un des T-shirt de Damian remuait et compris que le seul fantôme dans la pièce était celui qui la hantait sans répit sous son propre toit, ou leur propre toit, tout était une question de point de vue. Ce garçon était affligeant, elle ne s'excuserait même pas, au bord de l'exaspération, elle se demandait si il la suivait, dernièrement, elle ne faisait que tomber sur lui et on ne pouvait même plus appeler cela de la coïncidence. « Qu'est ce que tu fais ici? » Elle le défiait du regard de trouver une bonne excuse, les bras croisés sur sa poitrine. Si il avait été un bon ami à elle, elle en aurait rigolé, avec la frayeur ridicule qu'elle avait eu et tout les films qu'elle s'étaient imaginés dans sa tête, il y avait de quoi hurler de rire mais ce n'était guère le cas. La maison était donc sûre, mais hélas, tandis qu'elle essayait de se rassurer, elle se remémora les grincements entendus au premier étage, et le hic était que Damian ne se trouvait pas au premier étage. A cette pensée, un frisson lui parcourut l'échine.
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MessageSujet: Re: Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | EmptySam 30 Avr - 18:07

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« Sweet dreams are made of this, who am I to disagree? Travel the world and the seven seas, everybody's looking for something. Some of them want to use you, some of them want to get used by you. Some of them want to abuse you, some of them want to be abused »

D'un pas hésitant j'avançais petit à petit dans la maison, faisant bien attention à où je mettais mes pieds, sait on jamais que je marche sur ce qu'il ne faut pas et que d'un seul coup un démon tout droit sorti de l'enfer vienne me prendre en ses griffes pour me ramener au diabolique satan, l'enfer je l'ai mérité mille fois, si ce n'est plus. En tant que cinéphile confirmer je ne pouvais m'empêcher de penser à ces vieux films d'horreur, des films comme on en faisait plus aujourd'hui, un décor lugubre, le ciel qui d'un seul coup s'était assombri, comme si la terre avait été victime d'un mauvais sort, la colère divine, des petits bruits étranges dans toute l'enceinte de la maison et le plus inquiétant, ces bruits de pas qui depuis mon arrivée persistaient, le décors était planté et tout faisait en sorte de créer une ambiance des plus angoissante. Le sentiment de courage qui m'avait habité d'entant avait à présent totalement disparu, plus aucune trace de courage n'était perseptible dans mon corps., j'avais juste eu assez de courage pour entrer et maintenant je ne pensais plus qu'à une seule chose, sortir de cet endroit. Avec la chance que j'avais la porte d'entrée était probablement fermé d'une façon parfaitement inexplicable, tout comme dans les bons vieux films d'horreurs. Au fur et à mesure de mes pas ma peur elle grandissait, même le plus non croyant aux fantômes ne pouvait être qu'effrayer face à une telle maison, d'ailleurs comment ne pouvait on pas l'être ? Il fallait bien admettre que quelque chose d'étrange semblait habiter cette maison bien qu' « officiellement » elle était habitée, d'ailleurs une question persistait, comment un tel endroit pouvait il bien existé dans San Francisco ? De toute évidence ce lieu n'était pas neuf et pourtant il avait résisté aux ravages du temps, absolument pas touristiques la direction ne semblait pourtant pas décidé à raser cette maison pour à la place créer un hôtel, l'univers semblait être du côté de bâtiment hanté, ce qui soit dit en passant rendez tout cela encore plus effrayant, que faire lorsque l'on a l'univers contre nous. Hanté, oui c'est bien ce que j'avais dit, avec tous ces faits étranges il ne faisait plus aucun doute pour moi que la placé était hantée, si ce n'est plus, imaginez possédé et que d'un seul coup elle prenne vie pendant que je suis encore à l'intérieur, ho l'angoisse. Anyway, le fait était que je ne savais absolument pas pourquoi j'étais ici, au final mis à part ma curiosité maladive rien ne me forcait à être ici, mis à part la porte que je pensais être mystérieusement vérrouillée et j'avais une furieuse envie de m'échapper, d'ailleurs je ne pensais qu'à ça, tellement que ça en devenait obsessionnel. Je commençais à devenir peu à peu fou, je sentais la pièce rétrécir, me privant un peu plus encore du peu d'air qui me restait, moi fou ? Légèrement, mais c'était de cette façon que je gérais mon stress, en paniquant de façon totalement irrationnel. En même temps dans la peur il n'y avait rien de rationnel, souvent elle nous faisait faire des choses dont on ne se croyait pas capable et surtout absolument pas des choses habituelles, je venais donc même à me surprendre à de temps en temps pousser quelques gloussements de peur et j'avais prit la fâcheuse habitude de me racler la gorge toutes les cinq minutes. La main dans la poche j'hésitais à sortir mon téléphone pour appeler à l'aide quelqu'un, étant donné l'état des lieux je ne pensais pas vraiment qu'il était possible d'avoir du réseau dans un tel endroit et ce peu importe le téléphone que l'on avait, que ça soit le dernier iphone ou bien les bon vieux frigo à l'ancienne où on devait déployer une antenne de deux mètres pour pouvoir appeler une personne à l'autre bout de la maison, inutile d'essayer j'étais bloqué, seul avec mes propres fantômes.

Alors que je me résignais à devoir explorer de fond en comble cette maison tout seul j'entendais un bruit non loin de moi, dans une des pièces d'à côté même, au rez de chaussé alors que depuis le début un bruit de pas persistait, mais il était au premier étage. Hésitant, je prenais le peu de courage qu'il me restait et allait à la découverte de l'origine de ce bruit, poussant les portes une à une j'avais l'impression d'être dans un labyrinthe ou au final je ne faisais que tourner en rond, toutes les pièces se ressemblaient, seuls quelques meubles me permettaient de les différencier. Finalement j'arrivais dans une sorte de salon, des choses semblaient avoir été bougé et je pouvais distinguer sous la table une ombre ainsi qu'une silhouette qui se dessinait au fil des pas. M'approchant je décidais de poser ma main sur la silhouette en espérant que ce que je voyais était bien vrai et que ma main n'allait pas traverser cette entité bizarre. Au même moment un pied vint s'écraser sur mon ventre, me pliant de douleur je me reculais et me tenais à la table pour éviter de m'écrouler par terre. Relevant la tête je voyais le visage de Rowan prendre forme, d'un coup d'un seul je me redressais tant bien que mal, en la voyant je venais à me demander si elle avait fait exprès ou pas, dans tous les cas elle ne semblait pas désolé et encore moins disposé à s'excuser, mon dieu déjà que cet endroit était flippant, mais maintenant avec la jeune femme dans les parages ça devenait même carrément angoissant. Me raclant de nouveau la gorge je me décidais enfin à prendre la parole, «Je pourrais te retourner la question. ».
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MessageSujet: Re: Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | EmptySam 30 Avr - 22:33

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DAWAN « Awake. Shake dreams from your hair my pretty child, my sweet one. Choose the day and choose the sign of your day, the day's divinity, first thing you see. A vast radiant beach and cooled jeweled moon, couples naked race down by it's quiet side and we laugh like soft, mad children smug in the wooly cotton brains of infancy. The music and voices are all around us. »


    Dialogue de sourd, pour ne pas changer, Damian ne faisait que répondre à ses questions par d'autres questions, ce qui avait le don d'exaspérer la jeune femme. Pourtant, il commençait à connaître son ressenti par rapport à lui mais son comportement restait identique. Tel un petit enfant dont on aurait trop souvent vanté la beauté, il remplaçait ses cris et ses larmes par son côté enjôleur et ensorceleur pour obtenir les faveurs de la gente féminine et des privilèges auxquels d'autres n'oseraient à peine rêver. A lui tout seul, Damian San Mercury était un véritable phénomène, avec ses phrases sorties tout droit d'un livre intitulé 10 bonnes raisons de te soumettre , personne ne semblait résister à son charme légendaire, derrière son rôle de capitaine d'équipe, il se tenait comme le roi Arthur, preux chevalier royal, il avait à sa botte toute une armée de bras volontaires prêts à répondre à la moindre de ses demandes. Rowan Jesse trouvait cela en soit ridicule, la solidarité masculine la dépassait, ainsi que tout les bizutages décernés aux plus faibles, à son humble avis, l'on devrait plutôt lui décerner la palme de l'idiotie, amplement méritée. Tapie dans l'ombre, scrutant son visage avec ses yeux verts bouteille, elle essayait de comprendre ce qu'il le poussait à être aussi désagréable et harassant. D'un côté, même si il l'irritait au plus haut point, elle était emprunte à apprendre à le connaître, elle le fréquentait tellement souvent à présent que mieux valait sauver les meubles. Pourtant, sa perpétuelle indifférence la tarabustait, le iota campait sur ses positions et fier comme un coq, il ne voulait pas se ménager. Mais encore, le petit impertinent la narguait par dessus le marché, lors de ses grands moments d'éveil, il tournait vers elle son sourire d'aigrefin et lui jetait des clins d'oeil malicieux derrière son bol de céréales. Dans sa grande bonté, Rowan lui accordait une grimace avant de filer par la porte d'entrée et ne revenir que la nuit tombée. Le déménagement, qui l'avait dans un premier temps réjouie et même rendu épanouie, lui paressait être à présent une mauvaise idée, elle pensait pouvoir supporter la crinière brune de Damian, mais malheureusement, elle s'était surestimée, jamais elle n'arriverait à faire perdurer une bonne entente entre eux, cela était couru d'avance. La seule motivation qui l'incitait à se montrer plus concernée par la situation était Drew. Le sourire de son très cher ami d'enfance ne lui laissait guère le choix, il avait prit toutes les dispositions pour que le trio ne se fasse pas la guérilla et elle ne pouvait le décevoir. Les poings déposés sur ses hanches dans une parfaite imitation d'une maîtresse de la petite école rencontrant une fashionista New-yorkaise, elle lui rétorqua au tact au tact. « Ou alors, tu peux juste laisser tes grands airs au placard et répondre à ma question. » Elle ne put s'empêcher de ponctuer sa phrase en roulant des yeux. Si il était enclin à se montrer conciliant, elle pourrait se faire une opinion bien plus positive à son sujet mais fallait-il encore que le bad boy arrogant abandonne ses allures outrecuidantes, que son petit cerveau se rende compte qu'il n'était pas en milieu de terrain à épater la galerie et terroriser l'adversaire. Elle voulait juste qu'il se montre un peu plus ouvert et plus naturel, puisque de son point de vue, Damian surjouait, il faisait le remake d'un teenmovie de médiocre qualité. Rowan pouvait se tromper, il était possible qu'il soit dans sa nature un grand manipulateur, seul l'avenir le lui dirait. « Damian, il t'arrive de te montrer aimable parfois? » Autant être franche et aller droit au but ma foi, elle sera bien vite fixée et saurait à quoi s'en tenir. Le fait que le Damian soit impulsif, était parvenu en écho à ses oreilles, il risquait donc de monter sur ses grands chevaux et se mettre à lui gueuler dessus, chose qui aurait pour conséquence de l'effrayer, même si Rowan n'avait pas l'habitude de se laisser intimider par qui que se soit, elle se trouvait dans une maison pas commode du tout et ses nerfs risquaient de lâcher. A peine cette pensée lui traversa l'esprit, ses nerfs en prirent un coup. Dans un grand fracas, la porte d'entrée qui laissait encore filtrer les derniers rayons de soleil de la journée se referma violemment sur elle même, les privant du peu de lumière qu'ils avaient. Le lustre reflétaient des ombres inquiétantes sur les murs, ce qui donna à Rowan la chair de poule. Elle jeta un regard inquiétant à Damian avant de se diriger vers ladite issue, et tira légèrement sur la poignée sans succès. Ouh boy ! Elle réessaya, cette fois ci plus énergiquement mais hélas, sésame ne s'ouvrait pas. La panique s'empara d'elle, après trois tentatives elle délaissa cette fichue porte et se retourna sur son colocataire qui n'avait pas encore bougé d'un pouce. « La porte est bloquée, cette maison est une antiquité, donc rien de plus normal n'est-ce pas? » Les lèvres pincées, elle attendait que Damian la rassure comme il le pouvait, essayant de penser à quelque chose d'heureux pour chasser sa peur.
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MessageSujet: Re: Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | EmptySam 30 Avr - 23:47

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« Sweet dreams are made of this, who am I to disagree? Travel the world and the seven seas, everybody's looking for something. Some of them want to use you, some of them want to get used by you. Some of them want to abuse you, some of them want to be abused »

« HO MON DIEU !!!! C'était quoi ce bruit ? Sommes-nous seul dans cette dans cette maison ? Est-ce moi qui me fait des films, suis-je paranoïaque au point de m'imaginer des choses qui au final ne se révèles être que dans ma tête ? Est ce que je me fais tout simplement peur tout seul ? ». Tellement de questions dans ma tête et pourtant maintenant que je n'étais plus seul en ces lieux je ne pouvais plus me laisser aller, j'allais devoir me contrôler, avoir un minimum de self contrôle, ce dont je faisais toujours preuve sur le campus et aujourd'hui encore ça n'allait pas changer, après tout qu'allait bien penser la jeune femme si elle voyait que DAMIAN, le capitaine de l'équipe de football avait peur de fantôme qui au final n'existe que dans sa tête, imaginez la honte -_-. A l'extérieur c'était le calme plat, plus calme que ça et on aurait pu croire que j'étais mort, mais à l'intérieur, c'était le véritable foutoir, des milliers de questions venaient assaillir mon esprit et malheureusement ce dernier n'avait aucune réponse, seulement d'autres questions, encore...Habituellement je gérais bien le fait d'être sous pression, garder son sang froid était essentiel lorsque l'on avait une équipe à gérer et que surtout l'on occupait un post aussi important que le miens, lorsque l'on avait 11 gorilles en face de vous qui n'ont qu'un seul objectif, vous écraser, vous n'avez d'autres choix que d'apprendre à gérer votre stress. Seulement j'avais affaire à un tout autre genre de stress, cette fois çi c'était la peur et il était rare pour moi d'avoir peur, que voulez-vous les fantômes étaient ma plus grande hantise et rien qu'à l'idée d'en rencontrer un faisait naître en moi un frisson qui parcourait tout mon corps, sensation que je dissimulais en simulant un tremblement du à la température assez basse de la pièce. Toujours une main au ventre je cachais discrètement ma sensation de douleur, on avait beau dire ce que l'on voulait certaines filles avaient vraiment une force du commun, Rowan en faisait très clairement parti, demain j'allais avoir le droit à un beau bleu, bien évidemment il ne fallait pas compter sur moi pour être honnête, habituellement moi et la franchise ça ne faisait qu'un, je disais toujours la vérité quitte à être blessant, mais lorsqu'il s'agit de ma fierté je m'étais de côté mes principes et si pour préserver ma réputation il fallait mentir, qu'il en soit ainsi, je n'hésiterais pas à le faire. Donc l'origine de ce bleu ? Le résultat d'une bagarre dans un bar avec un homme qui aurait bu quelques verres en trop et qui au final serait passé par une vitre, bien sùr c'était moi le gagnant et alors que je m'en sors qu'avec un simple bleu mon adversaire lui finissait à l'hôpital avec en prime quelques points de sutures. O dieu que j’avais un égo énorme, les hommes et leur fierté, toute une histoire.
En vérité Rowan était une fille que j'appréciais, spécialement, car elle était l'une des rares à me résister, elle avait envers moi cette haine qui faisait que notre « relation » était si intéressante, enfin parler de relation était un bien grand mot, nous en étions encore au stade de se lancer des pics mais j'étais sùr qu'au fond d'elle, elle devait également m'apprécier, à sa manière, il suffirait juste qu'elle prenne le temps de me connaître, en même temps étais je vraiment enclin à vouloir me laisser connaître, après tout combien de personne pouvait vraiment se vanter de réellement me connaître, il est plus facile de se faire détester que de se faire aimer.

Lorsque la jeune femme prit une position de femme contrarié j'avais envie de lever la main et de crier un : Maîtresse !!!! J'aimais jouer sur le fait de provoquer les gens, surtout lorsqu'il y avait des gens comme ROWAN JESSE qui entrait à fond dans le jeu, le genre de personne que je sentais pouvoir mettre à bout, la provoquer jusqu'à l'énervement pouvait également être quelque chose d'assez jouissif. C'était à moi de décider si je voulais prendre la peine de la laisser me connaître ou bien si je préfèrai faire comme d'habitude et m'amuser avec les gens, après tout j'étais étudiant en psychologie, pousser les gens jusqu'à leur retranchement allait être mon gagne pain. Après tout pourquoi devrais je être différent avec elle, avait elle quelque chose de spécial, si ce n'est le fait que l'on vivait sous le même toi, évènement que je devais uniquement à mon très bon ami Drew, vraiment celui la parfois il a des idées vraiment étranges. Laissant la parole à la femme je préfèrai ne pas répondre tout de suite, les femmes aimaient avoir le monopole de la parole un certain temps, c'était prouvé que les femmes aimaient parler, souvent pour ne rien dire certes, mais elle aimait monopoliser la conversation. Je la laissais donc continuer dans son excès d'agacement, c'était devenu courant, lorsqu'elle me voyait son expression changeait du tout au tout, bien qu'au début c'était assez énervant je devais avouer que maintenant je trouvais ça plus marrant qu'autre chose, à chaque fois cela nous concoctait des situations plutôt comiques. Après un moment ou elle n'avait pu s'empêcher de prendre la parole je daignais enfin lui répondre, « Et encore une question. Vraiment tu n'arrêtes jamais et si tu veux tout savoir oui il m'arrive d'être aimable, mais c'est très rare et surtout je le suis avec des personnes qui le sont également avec moi. ». Après tout je n'avais aucune raison d'être aimable avec elle si elle ne l'était pas avec moi, c'était donnant donnant, l'un ne va pas sans l'autre, les chiens ne font pas des chats. Cette légère situation de provocation me faisait oublier l'espace de quelques minutes l'environnement qui nous entourait dissipant toute angoisse en moi, cependant très vite mes tics nerveux refaisaient leurs apparitions, me raclant la gorge quelques fois d'affilé et passant ma main dans mes cheveux je dissimulais ces tics par des flots de paroles totalement inutiles ce qui semblait avoir pour effet de paniquer la jeune femme à son tour, great deux personnes totalement paniquées et qui plus est enfermé dans la même pièce, l'air allait très vite nous manquer à ce rythme là. En me regardant elle essayait de se rassurer tant bien que mal alors que moi de mon côté je ne savais pas quoi lui répondre, mais oui la porte était fermée et je ne suis pas arrivé par là, moi j'ai traversé le mur pour venir jusqu'ici, nan mais sérieusement la peur nous faisait faire penser des choses stupides et surtout nous faisait réagir de façon irrationnel. « Ouais tout à fait et d'après toi, moi j'suis arrivé par quelle porte ? », c'est vrai que la peur ne me faisait pas être quelqu'un de plus aimable, « Aussi, si tu voulais bien éviter de trop parler, l'air va bientôt nous manquer. » moi claustrophobe ? Juste un peu.
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MessageSujet: Re: Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | EmptyDim 1 Mai - 8:11

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DAWAN « Awake. Shake dreams from your hair my pretty child, my sweet one. Choose the day and choose the sign of your day, the day's divinity, first thing you see. A vast radiant beach and cooled jeweled moon, couples naked race down by it's quiet side and we laugh like soft, mad children smug in the wooly cotton brains of infancy. The music and voices are all around us. »



    Elle accueillit sa réponse comme un pic, il est vrai qu'elle n'avait pas été tendre mais Damian devait prendre un malin plaisir à la faire passer pour Elvira, la maîtresse des ténèbres. Dans le fond, elle était plutôt neutre et ne jugeait pas les gens sans les connaître mais le phénomène iota calculateur lui sortait par les yeux. Elle ne savait pas d'où provenait cette accumulation de colère et ce dégoût mais le fait est qu'il était bel et bien là. Rowan savait que ce qu'elle s'apprêtait à faire lui resterait à travers la gorge et que ça lui coûterait énormément même si elle n'était pas une personne fière, avec lui tout était différent, il avait un impact sur elle malheureusement et elle ne savait pas comment mettre fin à ce qu'il lui semblait être un véritable calvaire. L'expression n'était même pas assez forte pour refléter sa pensée, elle n'aimait pas dépendre des réactions des autres, d'habitude solitaire, elle ne voulait en aucun cas se mettre à ruminer toute la nuit sur telle ou telle action de chacun. Ses pensées ne devaient pas être occupées par un homme comme Damian, ces petits jeux puérils finiraient par avoir raison d'elle. Tout ce qu'elle voulait été un instant de répit, loin de lui, chose dorénavant impossible puisqu'ils habitaient sous le même toit. San Mercury lui bouffait son oxygène, la pauvre petite blondinette n'était pas si tenace qu'elle le laissait deviner, bien au contraire, un rien la chagrinait vite et elle ne voulait pas être blessée dans un avenir proche. Si elle s'acharnait dans cette bataille sans fin, elle doutait que Damian veuille bien lâcher le morceau et la laisser en paix, au final, il y aurait forcément une victime puisque plus leurs taquineries continueraient et plus le niveau de méchanceté augmenterait. A l'intérieur de son esprit, le chaos régnait, elle hésitait entre se montrer avenante, si il disait vrai, ils finiraient par trouver un terrain d'entente, mais son amour-propre qui la rongeait et la vanité qu'il lui inspirait l'en dissuadait. S'additionnait à ce combat intérieur la peur omniprésente due aux murmures répercutaient en écho sur les murs en bois, murmures qu'elle avait défini comme être ceux du vent, mais l'incertitude continuait de la tarauder, aucune fenêtre ouverte, et aucun courant d'air ne se faisait sentir sur sa peau platinée. L'ambiance était pesante, être dans un lieu inconnu à la nuit tombée et en compagnie du grand méchant loup n'aidait guère à se sentir meilleur. La jolie Rowan était totalement déstabilisée, sans aucun appui à disposition, égarée malgré ce visage séduisant connu, elle voulait se mettre bien au chaud sous une énorme couette dans son lit bien douillet, en sécurité et continuer sa petite vie bien tranquille comme elle le désirait. Au lieu de cela, elle daigna enfin lui répondre, toujours avec cet air exaspéré qu'elle prenait quand elle s'adressait à lui. « Si tu n'étais pas aussi mystérieux, je n'aurais pas à t'en poser constamment, bien que finalement cela m'importe peu. » Peut être un peu rude, ce n'était pas son intention première mais tant pis, il l'avait envoyer paître et elle n'allait pas le caresser dans le sens du poil pour son bon plaisir. Seulement, miracle, Rowan avait une conscience, et cette petite conscience, alias Jiminy Cricket, se manifestait au moment où elle s'en serait volontiers passé. C'est donc après un léger blanc qu'elle reprit la parole un peu plus posément. « Il faut reconnaître que tu n'attires pas la sympathie non plus. » Elle se maîtrisa pour ne pas aller jusqu'au bout de sa pensée, chose qui aurait été inutile et aurait plombé l'ambiance déjà assez tendue.

    La porte verrouillée, le bruit mat provoqué lui avait fait manqué un battement. La jeune demoiselle n'arrivait toujours pas à réaliser qu'elle était maintenant prisonnière d'une vieille bicoque en ruine avec le dernier codétenu inscrit sur sa liste. C'est avec patience qu'elle ferma sagement ses paupières, les événement s'étaient enchaînés si vite et sonnait si irréels que une fois les yeux ouverts, elle verrait que tout était fiction, un mauvais cauchemar ficelé avec brio par son imagination débordante. Seulement, une fois que ses douces paupières découvrirent ses iris, la vue panoramique n'avait pas changé, elle était toujours captive dans cette cabane effrayante sous le regard de son rival. Une vague de découragement s'infiltra en elle, il devait y avoir une autre issue, un échappatoire, une trappe par laquelle se dérober. Personne ne savait qu'elle était ici, et elle ne pouvait pas y rester une seconde de plus, peut être dramatisait-elle mais la maisonnette avait les allures d'un tombeau, un mausolée, et les dernières choses qu'elle verrait n'était guère enchanteresses. Elle voulait tout simplement que l'air de la nuit lui fouette le visage, bordel, rien de plus, rien de moins. De son côté, Damian n'avait pas arrêté ses répliques pour ainsi dire tranchantes, à l'inverse, il s'en donnait à coeur joie et usait de son sarcasme sans retenue. Elle n'allait pas être sa petite marionnette et jouait au détective improvisé. « Je ne sais pas, sûrement par la porte dérobée du mur. » L'un en face de l'autre, comme deux cowboys se préparant à un duel et prêts à dégainer leurs armes, les deux protagonistes n'allaient pas tarder à s'entretuer. Rowan avait enfin opté pour la solution numéro deux, elle n'allait pas le laisser empiéter sur ses plates bandes et il ne fallait pas se fier aux apparences, elle dégainait plus vite que son ombre, Lucky Rowan était dans la place. « Mais dis moi, tu es hilarant en plus. Tu as fait quoi comme études? L'école du cirque? » Elle lui lança un regard assassin, c'était dingue, la façon dont il pouvait réveiller la boule de feu qui dormait en elle, ou plutôt hibernait en elle, sa célèbre devise était La violence ne nous mènera à rien. Phrase à méditer en la présence indésirable de Damian. Si il refusait tout dialogue et bien soit, mais elle aurait tout d'abord le dernier mot. « Quel dommage, nous imaginons tous la grande perte que subirait Berkeley sans son capitaine vedette pour disputer la finale contre les Stanfordians. Elle esquissa un sourire pas commode avant de blêmir suite au cri strident qui retentit au premier étage. Les yeux écarquillaient, la paralysie ne lui permettait aucun mouvement, son cerveau s'était figé. Que se passait-il bon diable? On lui avait dit que des évènements étranges étaient survenus dans cette cabane, elle avait juste fait la sourde oreille, maintenant elle ne pouvait que s'en blâmer.
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MessageSujet: Re: Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | EmptyDim 1 Mai - 13:00

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« Sweet dreams are made of this, who am I to disagree? Travel the world and the seven seas, everybody's looking for something. Some of them want to use you, some of them want to get used by you. Some of them want to abuse you, some of them want to be abused »

Joueur je l'étais, de tout temps j'avais toujours eu un fort esprit de compétition et surtout j'aimais pousser le jeu jusqu'à l'extrême, la relation avec ROWAN JESSE était pour moi comme un jeu, enfin c'était ainsi que je le voyais après comment elle, elle définissait ce qui nous liait ? Impossible à savoir. Pour moi la vie entière était un jeu et je n'avais pas pour habitude de perdre, Rowan était une manche que je voulais à tout prix gagner, en effet l'avoir à mon actif me rendrait plus que fier et le pire dans tout ça c'est que je savais à quel point mes remarques pouvaient l'énerver, si je l'avais remarqué pourquoi continuer ? Tout simplement car j'aimais pousser les gens jusque dans leurs derniers retranchement, certainement l'étudiant en psychologie qui était en moi qui ressortait, le fait de pouvoir analyser quelqu'un quand elle est à bout, c'était dans ces moments là que l'être humain se révèle être le plus faible et c'était également pendant ces moments qu'il révèle sa véritable nature qui le bien souvent n'est pas très joli à voir. Jesse était un cas particulièrement intéressant à étudier, plutôt solitaire j'avais remarqué dés le début qu'elle n'était pas du genre à se livrer facilement et bizarrement j'avais la très nette impression que le comportement qu'elle adoptait avec moi n'était pas le même que celui qu'elle arborait quotidiennement, devais je le prendre comme un compliment ? Seul le temps me le dirait, mais au vu de comment elle réagissait ça ne m'était pas très profitable. Mais au final quel était le but de tout ce cinéma ? A dire vrai j'en étais moi-même à me poser cette question, non pas que jouer à ce petit jeu ne m'amusait pas, mais en vérité il n'y avait aucun véritable enjeu, le mieux que je pouvais obtenir était une gifle si par malheur j'arrivais à la mettre à bout et que finalement elle se montrait violente, comme elle en avait fait preuve précédemment. Indépendante, il était clair qu'elle était du genre à vouloir se débrouiller seul, demander de l'aide à quelqu'un de l'autre était certainement quelque chose qui lui arracherait la bouche, je ne pouvais donc imaginer dans quel état d'esprit la jeune femme devait se trouver alors qu'elle était enfermée avec un des êtres qu'elle détestait le plus tout en ayant ce décors lugubre qui l'entourait. Si déjà dans mon esprit je trouvais que c'était la pagaille totale je n'osais même pas imaginer à quel point ça devait foirer chez elle, mon dieu pourquoi est ce qu'il n'y avait que les cinglés qui m'intéressait. Sérieusement il allait vraiment falloir que je sorte de cette pièce, à tout prix, l'angoisse se faisait de plus en plus présente en moi et même si la jeune femme était bien trop occupée à angoisser elle-même je sentais qu'en moi je n'allais pas tarder à craquer. Ces bruits au premier étage se faisaient de plus en plus persistant, ma curiosité quant à elle ne faisait que s'accroître, à un tel point qu'elle passait même au-dessus de mon sentiment de peur, j'étais curieux à un point que pour savoir ce que je voulais j'étais prêt à tout, rares étaient les choses qui me faisaient reculer de mon objectif, une des principales qualités qui avaient fait de moi l'équipe de football de Berkeley, un poste dont j'étais fier et que j'affichais sans aucune gène. Cet esprit de compétition que j'avais développé au fil des années à Berkeley faisait de moi un redoutable adversaire, aussi bien sur le terrain que sur le plan des joutes verbales ou alors tout simplement dans la vie en générale. Me considérant comme un battant j'étais bien décidé à ne pas moisir dans cette pièce sombre, il me fallait juste un plan.
Faire la paix avec Rowan ? C'était possible, mais il fallait absolument pas compter sur moi pour faire le premier pas, même si je devais qu'avouer qu'une réconciliation entre nous deux pouvait être un bon point de départ pour ensuite ne serait ce qu'imaginer un plan pour sortir. Cependant, j'avais un bien trop égo pour ne serait ce que m'excuser, d'ailleurs il n'y avait pas de quoi s'excuser, les remarques faisaient partie du jeu si elle avait peur d'être blessé il ne fallait pas jouer. A la suite des paroles de la jeune femme je ne pouvais que rire intérieurement, moi mystérieux ? Sérieusement ? Je ne me trouvais pas mystérieux, en vérité c'était même tout l'inverse, je ne cachais rien j'avais juste la fâcheuse manie de répondre à une question par une autre question, ça n'avait rien de mystérieux, juste répondre de façon rhétorique. Alors que je m'apprêtais à lui répondre avec une nouvelle remarque la jeune femme prenait de nouveau la parole, c'était la différence entre elle et moi, sa première preuve de faiblesse, une conscience, elle en avait une et qui dit conscience dit aussi remord, c'était pourquoi contre ma victoire était assurée. « Je ne cherche pas à obtenir la sympathie de qui que ce soit. », j'aurai pu rentrer dans son jeu et pourquoi pas essayer de trouver un terrain d'entente, cependant je n'étais pas vraiment prêt à baisser ma garde, surtout pas avec ROWAN qui m'avait donné mille raisons de me montrer méfiant à son égard.

La jeune femme ne semblait pas vouloir rentrer dans mon jeu de provocation et rétorquait avec une fougue impressionnante, me réjouissant de sa remarque je me faisais un plaisir de lui répondre à mon tour avec mon tact légendaire « Ben nan pas la porte qui est au fond là bas. », à la suite de ces paroles je lui montrais du doigt la porte du fond que j'avais emprunté après être tourné en rond durant plusieurs minutes. Au fil du temps la conversation devenait de plus en plus intéressante mais bon ce n'était pas que je m'ennuyais, mais presque, il y avait plus urgent comme trouver un moyen de sortir d'ici. Alors que je tournais en rond en regardant tous les recoin de la pièce à la recherche d'un objet utile qui pourrait débloquer la porte qui menait directement à l'entrée j'entendais la jeune femme faire un peu d'humour, « Serait ce une légère intonation ironique que je décèle dans tes paroles ? ». Voila que maintenant la jeune femme se mettait à faire du sarcasme, on était vraiment mal barré, était ce la fin ? La faucheuse se dirigeait elle de façon si rapide vers nous ? Et si oui ma destination était ce la paradis ou bien l'enfer ? Je voulais croire au paradis même si au fond de moi je savais que je méritais l’enfer. On avait vraiment touché le fond du trou. « Moi au moins si je venais à disparaître on le remarquerait. ». La voila qui commençait à parler de disparition, pour moi le fait de mourir dans un tel endroit n’était même pas envisageable et ne préférant pas prolonger la conversation plus que cela, je me rendais à la porte du fond que j’ouvrais à l’aide d’un grand coup de pied qui venait transcender la porte. Une fois ouvert je m’engrouffrais un peu plus dans la maison, voyant que je n’étais pas suivis je m’arrêtais pour ensuite faire quelque pas en arrière et pencher ma tête, ne laissant que cette dernière dépassé dans la pièce de base, pour ensuite indiquer à la jeune femme de me suivre, « Je sais pas toi mais moi je compte pas rester dans cette pièce pour toujours, j’ai bien envie de connaître l’origine de ces pas en haut. ».
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MessageSujet: Re: Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | EmptyJeu 12 Mai - 19:56

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DAWAN « Awake. Shake dreams from your hair my pretty child, my sweet one. Choose the day and choose the sign of your day, the day's divinity, first thing you see. A vast radiant beach and cooled jeweled moon, couples naked race down by it's quiet side and we laugh like soft, mad children smug in the wooly cotton brains of infancy. The music and voices are all around us. »




    Tandis que le crépuscule approchait, les deux aventuriers pouvaient l'apercevoir à travers une sombre fenêtre aux carreaux mal récurés, aucune issue n'avait été encore découverte. Malgré son optimisme habituel, Rowan commençait déplorablement à perdre espoir de rejoindre sa luxueuse chambre cette nuit. Seul une faim de loup lui tiraillait le ventre et la peur paralysée ses muscles engourdis par la fraîcheur de la nuit tombante. Le seul petit réconfort auquel elle pouvait se rattacher était la présence de son colocataire iota, pâle consolation mais elle préférait se contenter du peu qu'elle avait à la solitude. Si elle avait été seule prisonnière de la cabane tombant en ruine, elle n'aurait tenu guère longtemps avant de céder à la panique, elle l'aurait prise à la gorge, l'empêchant de crier à l'aide et la vidant de toutes forces nécessaires à son évasion. La jeune thêta aurait bien fini par se ressaisir, prête à creuser un trou dans un des murs qui la capitonnait si il le fallait mais au prix de combien d'heures de dur labeur? Elle aurait pu ensuite être signalée disparue, on aurait passé en boucle sa photo sur les grandes chaînes américaines, accompagnée d'une légende évoquant la considérable rançon que ses généreux parents auraient accordé. En résumé, tout ce tintamarre, alors que cette belle imbécile aurait pointé le bout de son nez au petit matin, recouvert de suie, n'osant avouer la désopilante aventure survenue plus tôt dans la nuit. Dans ce cas ci, au moins, on pouvait la supposer partie en virée avec le légendaire Damian, aussi connu à Berkeley, que les Burger King en Amérique du Nord. Plutôt que rétorquer sans fin, elle demeura silencieuse, une fois sur leur lancée, elle se demandait si ils mettraient un terme à leurs gamineries, ce dans quoi ils aimaient tant se complaire. Mais au bout de la troisième tirade, n'y tenant plus, elle se laissa séduire par leur doux petit jeu puérile, leur seul terrain ''d'entente''. « Évidemment que non, je suis on ne peut plus sérieuse.» Aussi têtu l'un que l'autre, chacun voulait avoir la dernière satire et pour cela les duellistes n'hésitaient pas à frôler la méchanceté. Impétueuse comme elle l'était avec lui, le sang de Rowan ne fit qu'un tour. « Plus vaniteux tu meurs. Pas besoin de savoir attraper un ballon pour se faire remarquer, moi au moins, j'aurai marqué les esprits avec ma véritable personnalité, et l'on pleurera la véritable Rowan, pas un simple cliché de joueur de football américain. » Elle même choquait par ses propos, elle n'en montra cependant rien, il lui avait jeté la première pierre et cela était de la légitime défense pur et simple.

    Damian ouvrait à présent le bal, fini la causette, il avait enfin décidé de dépenser son énergie autrement, d'une manière plus utile pour un but plus propice, comme celui de les sortir de ce bourbier. « Contente que tu es enfin décidé de prendre la situation en main! » Elle avait dû mettre ses main en porte-voix pour se faire entendre, puisque malgré que San Mercury ne soit pas Indian Jones, il avançait à grande enjambée parmi les débris. Comme ils étaient déjà dans une sacrée merde, Rowan ne se faisait pas prier pour profiter de la situation, elle l'acclamait à sa manière, une sorte d'anti-cheerleader qu'elle prenait un malin plaisir à incarner. Pour Damian, elle dévoilait son côté obscur, manifester sa mauvaise humeur la soulageait, chose dont elle avait grandement besoin vu la situation dans laquelle elle était plongée. Alors que Rowan le rejoignait, contournant avec précaution une table en bois fendue en deux où une centaine d'échardes s'y tenaient dressées, menaçant de s'enfoncer dans la moindre portion de peau dénudée qui aurait eu le malheur de s'approcher de trop près, elle s'empêtra le pied dans une des chaises annexes. « Bordel.. » L'injure s'étouffa dans sa barbe, même si les mots grossiers étaient de vigueur et de sa génération, elle les employait que occasionnellement, leur préférant les merci et les s'il vous plaît, l'amabilité était pour elle une option plus séduisante, mais pas dans tous les circonstances apparemment. Elle jeta un coup d'oeil discret à son acolyte, histoire de voir si sa mésaventure l'amusait, elle voyait déjà poindre le discours moralisateur, « Tu l'as bien cherché Rowan, un petit mot gentil à mon intention t'écorcherait-il la bouche? ». Eh bien oui, elle n'allait pas jouer les lèches botte et entrer dans le fan club Damian. Sa colère monta d'une octave, elle avait l'air maligne le pied coincé dans une vieille chaise d'époque, et la douleur n'arrangeait rien. Elle ravala son animosité envers le monde entier, elle avait besoin d'un esprit calme et tranquille pour se dépêtrer de son piège à loup, décidément pas sa soirée. Deux et trois morceaux de bois repoussaient plus tard, sa cheville était libre, toutefois, les quelques éraflures lui mordaient la peau et elle ressentait l'effet de coups de piqûres, là où préalablement, le bois lui avait entamé les chairs. En se relevant tant bien que mal, elle vit que Damian n'était pas lâchement parti, la délaissant à son triste sort. Pour la première fois, elle ressentit un élan de sympathie pour le célèbre capitaine, après ses remarques désobligeantes, il aurait pu mettre les voiles, pas pour aller bien loin toutefois mais il était toujours à la même place, dans la pièce voisine qui ressemblait à un petit salon. La mine plus éclairée qu'il y a quelques minutes, Rowan Jesse s'apprêtait à le retrouver quand un violent courant d'air la mortifia, à travers l'obscurité, elle vit l'ombre de la porte se refermer sur Damian, lui barrant le passage promptement. La terreur envahit son esprit, désormais vulnérable, elle s'était figée guettant le moindre infime petit bruit ou la moindre silhouette qui bondirait au beau milieu de la pièce dans un effet de surprise totale. Les secondes s'écoulaient, le silence régnait dans la pièce et l'encéphale de Rowan se remettait en marche. Nonobstant sa cheville blessée, elle courut vers la porte scellée, ménageant ses forces pour en venir à bout. Manifestement, ce tour de passe passe était devenue une habitude dans la maison du diable. Les deux mains agrippaient à la poignée, le pied sur le mur, rien n'y faisait, la vieille porte ne bougeait pas d'un pouce et avait la même valeur que sa congénère blindée. La panique lui irritait la gorge, incapable d'aligner deux mots, elle ne parvenait que à balbutier des paroles incompréhensibles. « Damian, Damian! » Elle ne s'était jamais adressée à Damian aussi posément, sans ce ton habituel où se mêlait ironie et exaspération, elle employait le ton de la supplication. « Damian, ne me laisse pas toute seule, je t'en prie... J'ai peur.. » Le front collé à la surface de la porte, il lui semblait qu'elle se confessait comme dans un confessionnal à l'époque de sa jeunesse, elle chassa vite cette pensée parasite. Elle voulait ajouter qu'elle était désolée, qu'elle serait prête à faire ce qu'il voulait mais elle en abandonna vite l'idée, la peur lui faisait perdre l'esprit, à l'en croire, elle était sur son lit de mort et on frôlait le film d'horreur amateur. Se convaincre qu'elle était hors de danger, plus facile à dire que à faire. Pendant qu'elle fixait l'obstacle qui lui faisait barrage, une ombre se glissa furtivement dans son dos, elle fit volte-face en un seul mouvement mais rien dans la pièce n'avait changé. Dans un murmure à peine audible, elle en informa le seul bon samaritain disponible. « Damian...il y a quelqu'un dans la pièce avec moi...ouvre la porte, je t'en supplie...je t'en supplie.. » Pas assez courageuse pour garder les yeux ouverts, Rowan ferma ses paupières, attendant soit la mort ou bien un miracle.
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MessageSujet: Re: Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | Croyez vous aux histoires de fantômes ? Vous devriez, vous en vivez une ! | PV Rowan | EmptyJeu 30 Juin - 6:38

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SI JE NE SUIS PAS DE RETOUR DANS 5 MINUTES... ATTENDEZ PLUS LONGTEMPS !
Est-ce qu’une vie meilleure nous attend, dès demain ? Ne doute pas puisqu’il est l’heure ! Je sais que pourtant il faut souvent faire des choix qui font vraiment peur ! Oh, comme le monde me semble grand quand je voyage dans le temps. Au bout du chemin on me tendra la main. Il me semble que ma vie change. Je serai choyée, protégée, désirée ! Comme ce rêve me semble étrange, oui, et pourtant je l’entreprends, ce beau voyage dans le temps. Songe, rêve d’une vie où j’aurais enfin une famille à mon tour. Songe, rêve ! Quell’ vie ! J’aurai, moi aussi, droit à mon rêve d’amour.Douc’ment, pas à pas, marchons vers l’avenir sur la route du bonheur. Est-ce qu’on m’aimera ? Ai-je raison de partir ? Tant de questions dans mon cœur. Oui, c’était bien un signe ! Un monde se termine ! Que le chemin du printemps soit ma victoire sur le temps ! ANASTASIA.
Pour chaque personnes il y avait un moyen différent de gérer le stress, certains se contentaient de tout simplement de paniquer, perdre les pédales et s'extérioriser à travers des crises de nerfs semblait être quelque chose qui fonctionnait pour certaines personnes. D'autres arrivaient tout simplement à se canaliser, intérioriser le tout, mais tout garder pour soi n'était pas non plus une bonne solution. En ce qui me concernait, ce n'était ni l'un, ni l'autre, pour ma part je me contentais de tout évacuer à l'aide de sarcasme, tout tourner au ridicule, lancer quelques remarques bien placées était mon moyen de m'extérioriser tout en restant le plus calme possible, et avec Rowan j'avais pris l'habitude de lancer des piques, geste qui avait bien évidemment pour objectif d'engendrer une riposte de la part de la jeune femme, à un tel point que nos petites vannes habituelles avaient remplacées les traditionnelles formules de politesses telle que « Bonjour comment vas-tu ? » par des « Mon dieu ce que tu es laide aujourd'hui, et moi qui croyait que pire qu'hier ce n'était pas possible. ». Pas hypocrite pour un sous nous avions le mérite de toujours dire ce que l'on pensait l'un de l'autre, même si parfois nos paroles avaient tendances à dépasser nos pensées. Bien qu'aux premiers abords, on pouvait penser que notre relation était entièrement basées sur la méchanceté, la provocation, il n'en demeurait pas moins qu'au fond de moi j'étais reconnaissant envers Rowan. En effet, après ma rupture avec Plum je ressentais le besoin d'expulser toute cette colère qui, en moi, bouillonnait depuis bien trop longtemps et c'est alors qu'intervenait la jeune femme. Voyant en elle un moyen de me soulager d'un poids, qui au fil du temps se faisait de plus en plus lourd, je déballais tout ce que j'avais sur le coeur par l'intermédiaire de paroles provoquantes, et ce qui à la base devait être une petite remarque placée ici et là en de rares occasions, s'était finalement transformée en une habitude que l'un comme l'autres avions très vite pris, pour mon plus grand plaisir. Il était vrai que j'éprouvais un plaisir malsain à toujours sur-enchérir, voir jusqu'où elle était capable d'aller pour avoir le dernier mot, et en cet instant précis je préférais me concentrer sur la joute verbale que j'avais moi-même commencé plutôt que de me concentrer sur ce qui m'entourait, une manière bien lâche de détourner mon attention évitant ainsi de penser que cette nuit pouvait bien être la dernière...J'avais pour habitude d'analyser ce qui m'entourait, trouver un sens logique à ce qui se passait et habituellement ça arrivait à me calmer, sauf que ce qui arrivait dans cette cabane n'était en rien rationnel, rien ne pouvait être expliqué et je n'avais donc aucun contrôle sur la situation, c'est pourquoi je me rabattais sur la jeune femme avec qui j'avançais dans des terres déjà visité à mainte reprise, là au moins je connaissais le terrain, « C'est justement parce que je sais attraper un ballon que j'ai atterri à berkeley. Contrairement à la majorité des élèves ici je n'avais pas les moyens de me payer une telle école. ». Malgré moi je commençais à me dévoiler, j'en disais même un peu trop et pour essayer d'effacer ces dernières paroles de la mémoire de mon interlocutrice je poursuivais, « C'est peut être ce que je suis, un cliché, qui a dit que je jouais sans cesse la comédie, et puis pas de ma faute si mes capacités ont fait de moi quelqu'un de reconnu sur le campus tandis que toi ta « véritable personnalité » t'as mené je ne sais où... ». Plus je parlais et plus j'avais l'impression de m'enfoncer, ce pressentiment était le signe d'alerte qui voulait dire qu'il était temps pour moi de m'arrêter et de me concentrer sur des choses plus importantes, comme sortir de cette foutue cabane.

Un jour ma curiosité allait me mener à ma perte...Guidé par cette dernière j'avais enfoncé une porte pour ensuite pénétrer dans une pièce totalement sombre, il n'y avait pas la moindre source de lumière qui pouvait m'indiquer que le reste de cette aventure était sans danger et pourtant j'y allais tête baissé sans même prendre le temps d'y réfléchir à deux fois. Certaines personnes naissent sans le gène de la peur, devinez quoi, CE N'EST PAS MON CAS...Ce que je venais de faire là n'était en aucun cas un acte de bravoure ou bien de courage, c'était de la pure curiosité, voulant à tout prix savoir qu'elle était l'origine de ces pas qui provenaient de l'étage supérieur j'étais prêt à braver tous les dangers pour savoir ce qui pouvait causer autant de bruit. Egalement appelée stupidité, je n'avais plus aucune notion du danger, non pas que des ailes venaient de me pousser derrière le dos, mais je me sentais comme poussé vers cette pièce, comme ci l'obscurité m'appellait, et à mon plus grand désarroi j'étais réceptif à son appel, allant l'embrasser à bras ouvert je pénétrais dans la fameuse pièce quand soudain boum. Le porte derrière moi se refermait soudainement sans aucune raison valable et avant même que je ne puisse me rendre compte de quoique ce soit je me retrouvais l'obscurité la plus totale, privé de l'un de mes sens les plus essentiels je n'avais d'autre choix que de me fier aux autres, me concentrant du mieux que je pouvais en essayant de visualiser un endroit agréable j'avançais à pas de loup, les bras tendus vers l'avant, bougeant les mains dans le vide je progressais petit à petit alors que je faisais du mieux que je pouvais pour ne pas céder à la panique. Dans le noir, seul, je n'avais jamais été très à l'aise, n'allant tout de même pas jusqu'à dire que j'avais peur dans le noir, j'admettais tout de même être légèrement paniqué lorsque je me retrouvais seul sans aucun repère autour de moi. C'était ce genre de situation que je redoutais le plus, dans des cas comme celui-ci je n'avais aucun contrôle, il n'y avait plus à rien, je ne pouvais plus me rattacher à quoi que ce soit et à présent la curiosité avait de nouveau laissé place à la panique, qui petit à petit gagnait du terrain, quand enfin ce repère dont j'avais tant besoin fit son apparition. Certes ce n'était pas celui auquel je m'attendais, mais à l'heure actuelle je m'en contentais à défaut d'avoir mieux, la voix de Rowan. Ce n'était certainement pas ce qu'il y avait de mieux pour me ressaisir, mais c'était bien la seule chose qui m'était familière, me rattachant à cela je revenais sur mes pas, levant les yeux je me rendais compte qu'encore une fois elle ouvrait sa bouche se plaindre, encore...Pourtant, l'entendre se plaindre me faisait renoncer à toute sorte de panique, bien loin du courage encore je revenais à un état normal. Finalement j'arrivais à la porte qui précédemment s'était fermée derrière moi, essayant de toutes mes forces de l'ouvrir je manquais à plusieurs reprises de tomber, mais rien n'y faisait, elle restait stoïque alors que je puisais dans mes dernières ressources pour éliminer l'obstacle qui se dressait entre moi et la jeune femme. Après des minutes de lutte la porte n'avait toujours pas bougé, sortant mon téléphone de ma poche j'éclairais les alentours à l'aide de la lumière que produisait l'écran, bien sûr je n'y avais pas pensé avant, je prenais un espèce de bout de bois plutôt long et épais et je m'en servais comme bélier. Suite à quelques coups la porte finissait par céder et emportait par mon élan je faisais une entrée fracassante dans la salle ou se trouvait la jeune femme. Etonné je m'arrêtais immobile en face d'elle d'un air interrogateur, hésitant à rire ou bien à prendre la parole, j'optais pour la deuxième solution « Qu'est-ce que...Hum...Es-tu en train de jouer à un deux trois soleil ? »
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