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« Don't leave, I just want to tell you. »

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MessageSujet: « Don't leave, I just want to tell you. » « Don't leave, I just want to tell you. » EmptyMer 11 Jan - 8:44

« Don't leave, I just want to tell you. » Tumblr_lwdx06rZJz1r6jxdco1_500« Don't leave, I just want to tell you. » Tumblr_lngvmrLiTi1qdhps7o1_500
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Cela faisait des jours alors qu'il avait l'impression que des années avaient passés. Des années qui l'avaient considérablement vieilli. Des années qui avaient contribué au mensonge, à la trahison de l'homme qu'il avait toujours considéré comme un modèle. Son propre père. Pourquoi n'avait-il rien dit, même pas une lettre, jamais une explication. Sans doute parce qu'à 6 ans, on n'est pas encore capable de comprendre ces choses-là, ces aberrations de grande personne. Il l'avait tellement hai le jour où Gauthier lui avait rapporté ce cache. Les fameux documents qu'il contenait avaient suffi à l'anéantir. Alors, l'enfant s'était enfermé dans sa chambre, comme au temps où son père le grondait parce qu'il avait fait une bêtise, et n'en était ressorti que pour serrer fort sa fille qui cognait derrière la porte.

« Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?! » pensait encore James en relisant pour la dixième fois au moins la lettre d'adieu, entremêlée dans des sentiments douteux qu'une femme, sa mère, lui avait laissé avant d'abandonner le nourrisson à sa porte. Sa mère l'avait laissé sans un mot tandis que son père s'était évertué à lui cacher son existence pendant six ans. Et bien, quelle famille ! Et quoi ensuite ? Parce que ce n'était pas fini en plus. James avait appris qu'il avait une demi-soeur prénommée Isis. Les recherches avaient duré un mois, un temps qu'il avait employé à vérifier et revérifier les informations que lui avaient fourni ses subordonnés, mais il n'y avait pas de doute possible. Il était bien le premier de la fratrie. Et sans doute la jeune femme n'était-elle pas non plus au courant de son existence. Sans doute sa mère avait-elle omis de lui en toucher mot avant de décéder. James n'avait aucun regret à son égard, juste de l'indifférence qui, selon le moment, devenait haineuse. En fouinant encore, parce qu'il avait bien l'intention de faire la connaissance de sa jeune soeur, au moins pour en savoir davantage sur ses origines et ne pas la laisser dans l'erreur – certains diraient sans doute que ce n'était que dans un but vengeur qu'il agissait de la sorte, ils n'auraient pas tout à fait tort – James avait appris - l'ironie est parfois à mourir de rire – qu'elle était étudiante à Berkeley. Et dire que pendant tout ce temps, car cela faisait bientôt un an qu'il travaillait à l'université, il avait peut-être côtoyé une jeune femme, aussi anonyme que chaque élève, alors qu'ils étaient de la même famille. C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. D'abord Edward, ensuite Isis. Il en avait assez des coincidences de ce genre. Quelle sera la prochaine ? Lui annoncer qu'il était père d'un gosse de 10 ans dont il n'avait pas connaissance ? Pour cette dernière information, la mère avait tout intérêt de prendre ses précautions quand elle lui annoncerait. Bref. Quoiqu'il en soit, malgré la confusion qui régnait dans son esprit, le malaise qui augmentait de minutes en minutes, qui sait comment la jeune fille allait réagir après tout, James avait décidé de faire le premier pas. De prendre son courage à deux mains pour faire sa connaissance sans qu'elle ne puisse deviner ses intentions véritables. Il avait bien mémorisé son visage au fond de sa mémoire. Blonde, plutôt mignonne d'ailleurs, un regard blessé, un fort tempérament d'après les on-dits. Et bien, cela devait venir des gênes.

Il avait attendu que la sonnerie retentisse dans la cour, de sortir de l'amphithéâtre en vitesse afin de la rejoindre. Elle étudiait dans le domaine du multimédia s'il n'avait pas oublié. Ah...la voilà. Assise sur un banc, un livre entre les mains. Rien à voir avec ces jeunes un peu paumés qui passaient leur temps à chasser les mouches du regard. Cela faisait déjà un bon point.

« Anna Gavalda. C'est une bonne romancière ? » demanda poliment le professeur sitôt à ses côtés, pour engager la conversation. D'ordinaire, il se montrait plus subtil, moins ...brusque et plus original dans sa façon d'aborder les gens. En la circonstance, notre homme avait un peu de mal à garder son sang-froid. Seul son regard témoignait pourtant de son état d'esprit, son visage lui restait hermétiquement neutre.
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MessageSujet: Re: « Don't leave, I just want to tell you. » « Don't leave, I just want to tell you. » EmptyMar 17 Jan - 16:50

    Partiels – examens – contrôles… Bref appelez ça comme vous voulez, ça ne change rien à la définition. Cela reste un moment on ne peut plus désagréable et stressant, surtout pour Isis qui était d’une personnalité qui pouvait faire très facilement des crises d’angoisse sous une pression même minime. Nous étions d’ailleurs en plein dans cette période, où la jeune femme jonglait entre les soirées révisions intenses et les matinées à plancher sur des problématiques à trouver, plus ou moins facilement.
    Cette période n’était pas en soi quelque chose de catastrophique, car pour tout avouer, Isis en avait eu l’habitude avec son expérience en Science-Po. La pression du travail, elle connaissait cela donc très bien, et niveau résultats, elle s’en sortait toujours pas trop mal, mais pour autant, son vécu en matière d’examens n’empêchaient en rien le stress immense qui habitait la jolie Isis.
    Il fallait le comprendre en même temps, c’était pour elle une seconde et dernière chance qui lui était donnée et qu’elle se donnait, elle jouait son avenir, elle misait gros à Berkeley, et elle ne pouvait se permettre de trop divaguer. Peut-être était-ce pour ça qu’au fond elle n’avait pas une vie sentimentale très stable et peu d’amis parmi ses camarades de classe. Il y avait en réalité deux vies, l’une dans Berkeley intra-muros et une autre, à l’extérieur, avec les sorties, les rencontres et les discussions dans un bar.
    Isis Ferroni est un mystère. Isis Ferroni est insondable. Isis Ferroni est une fleur qu’il faut apprivoiser et découvrir.
    Isis Ferroni, c’est avant tout quelqu’un d’entier dont le comportement parfois lunatique s’explique par son vécu, aussi riche que compliqué. Pourtant, les commérages sifflaient que la jolie blonde vivait plutôt confortablement, dans un appartement localisé dans un très beau coin de San Francisco, et entretenue par des revenus mensuels anonymes. Oui, elle était riche et on ne savait pas d’où ça venait… Sauf elle peut-être qui, malgré toute sa réticence envers son père volage et voleur de sourire, le laisse ainsi depuis des années tenter de se racheter sous le silence par des versements sacrément suffisants sur son compte en banque. En était-elle véritablement sûre ? Non, mais elle en était convaincue. Oui, c’était un mystère et alors ?
    Donc, nous retrouvions ici une Isis solitaire, un livre entre les mains, assise sur un banc, comme enfermée dans un cocon que personne ne pouvait ni oserait même percer. Depuis combien de temps était-elle ici ? Personne ne le savait, probablement une ou deux heures. Probablement depuis la fin de l’épreuve écrite d’analyse des médias. Probablement une éternité.
    Quoi qu’il en soit, Isis n’étais pas ici à réviser, mais plutôt simplement pour le plaisir de lire, de s’évader un moment par un livre délicieux qu’elle apprécie lire et relire ; Je l’aimais, d’Anna Gavalda, un des auteurs préférés de la jolie fleur. Et une des histoires préférées justement qui touchais particulièrement la Ferroni. Cette histoire, c’est celle d’une femme qui ne se remet pas du départ de son mari, elle élève ses enfants seule et se retrouve tellement perdue qu’elle va se réfugier chez ses anciens beaux-parents.
    C’est également l’histoire d’un entretien entre un beau-père et sa belle-fille, les confidences, une histoire d’amour inavouée… C’est l’histoire d’être humains qui se sont perdus et qui essaient tant bien que mal de se retrouver, de se reconstruire.
    Comment alors, pour Isis, ne pas faire le lien avec son histoire à elle ? Son jardin secret ?
    Le départ de son père depuis toute petite sans explication, ou bien celle de l’adultère enfin assumé et de la soif de pouvoir et de carrière brillante. Oh pour ça, elle ne lui en voulait pas à Papa, c’était le fait de l’avoir seule, elle et Maman, sur l’île, c’était le fait d’avoir détruit Maman, et d’avoir pris sous son bras, le sourire de sa maternelle, et peu à peu, sa vie.
    Mais pour autant, il ne l’a pas détruit elle, ni son besoin d’amour et sa générosité débordante qui s’exprime d’ailleurs par des dons à certaines associations. Oui, c’était sûrement l’argent de son père… Et quoi ? Elle pouvait en faire ce qu’elle voulait à partir du moment où ces sommes se trouvaient en son nom.
    Bref, pour en revenir à ce roman, l’entichement pour cette histoire s’explique donc correctement par la similarité des deux histoires dont une, pourtant imaginée… A croire que la vie d’Isis Ferroni est un roman !

    Alors qu’elle replongeait dans les dialogues de vie entre les deux protagonistes de l’histoire, elle sentit comme une présence, une ombre au dessus d’elle… Au début, elle ne fit pas tout à fait attention, c’était sûrement un passant, ou quelqu’un qui hésitait à l’interrompre dans sa lecture et qui voyant qu’elle ne bougeait pas, rebrousserait chemin et la laisserait dans son cocon. Cependant, celui-là était tenace, malgré l’obstination d’Isis à rester campée sur sa lecture et plongée page par page. Elle fut alors interrompue par une voix masculine, ferme mais douce qui lui parlait d’Anna Gavalda, et commentant le fait qu’elle était bonne romancière sous forme interrogative. Après un court instant de silence, Isis leva les yeux vers cet homme, comme si elle sortait de sa torpeur littéraire. Sans vraiment réfléchir, elle répondit brièvement et peut-être un peu amèrement.
      ▬ Oui. Elle écrit très bien.

    Elle l’observa un court moment, c’était un homme un peu plus âgé, il était sûrement professeur ici, peut-être l’avait-elle croisé ? Il était beau et d’un regard pénétrant qui, si la belle s’y était attardé, l’aurait peut-être accroché et même interrogé. Mais d’humeur méfiante et solitaire, elle ne porta pas la moindre attention objective à cet interlocuteur et se concentra alors de nouveau intensément sur la lecture, comme pour faire comprendre clairement mais tout en finesse à cet homme qu’il pouvait désormais partir. Oh non, Isis n’était as quelqu’un d’associable, bien au contraire, mais elle avait un temps soit peu besoin de solitude, de se retrouver seule avec elle-même et dans ces moments-là, il n’était pas très bon ni intelligent d’aborder la jeune femme qui en cet instant, était fermée comme pouvait l’être une huitre.

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MessageSujet: Re: « Don't leave, I just want to tell you. » « Don't leave, I just want to tell you. » EmptyJeu 19 Jan - 8:55

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Tenace, c'était le moins qu'on puisse dire. Déterminée à ne pas le voir ou à l'éviter, allez savoir. Sauf qu'il s'agissait d'une qualité, ou d'un défaut cela dépend des points de vue, qui devait être héréditaire puisque James n'avait pas bougé d'un cil. Bien plus, il se contentait de la fixer sans mot dire, cherchant en ses traits une réponse. Le visage de la femme qui l'avait sciemment abandonné alors qu'il n'était encore qu'un nourrisson. Sa mère. Il ne s'était jamais réellement intéressé à elle, et pas plus aujourd'hui qu'hier et pourtant, il s'apercevait au fil du temps que quelque chose manquait à sa vie. C'était peut-être cela finalement. Voir dans les yeux de cette jeune femme ce qu'il aurait pû être, découvrir un visage ainsi qu'un passé. Elle ressemblait bien peu à l'Irlandais, aussi avait-elle bénéficié du gène maternel plus que lui, l'occasion de pouvoir la comparer à son propre corps. Elle avait des yeux plus clairs, quoique moins intenses. Peut-être en raison de son expérience de vie qui lui donnait cet air particulièrement froid, glacial même selon certains. Isis avait de la tristesse dans le regard, là où en lui on voyait de l'intensité, une force sans égale qui n'en paraissait pas moins aussi nostalgique que la jeune femme. Un visage aussi fin que le sien, mais sa peau était plus foncée. Si l'on pouvait considérer son teint pâle comme étant bronzé. Rien d'étonnant, les Irlandais et les Allemands faisaient partie des européens les plus blancs de peau. Quoique James avait réussi à prendre quelques rayons UV dernièrement. Mais étant roux de nature, il avait tout intérêt à s'enduire de crème solaire pour ne pas devenir aussi rouge qu'une pivoine. A ce propos, voilà encore un critère qui les distinguait. Elle était blonde, plutôt blond clair d'ailleurs, lui allait vers le roux fonçé, dérivant vers le brun métissé. Il y avait pourtant des petits détails qui laissaient soupçonner leur lien de parenté pour peu que l'on s'y intéresse de près. Leur nez, qui était apparemment similaire, plus bas vers le menton et ces fossettes qu'ils avaient tous deux sur les joues. Peut-être même avait-elle hérité de sa mère, comme lui, de ne pas grossir même après avoir forcé sur la dinde de Noêl. Mais le physique ne faisait pas tout. James voyait aussi en son tempérament, qu'il ne faisait qu'entrevoir, la démonstration d'une attitude plus encline à se rebeller contre les réglements pour mieux aller de l'avant. Une façon de se construire sans se soucier d'autrui. Là-dessus, s'il ne s'était pas trompé, ils se ressemblaient beaucoup.

D'abord hésitant quant à l'idée de la laisser terminer son livre – il reviendrait dans un siècle ou deux – ou de camper sur ses positions, sachant d'une part que les étudiants apprécient rarement qu'un professeur, même le leur, les approchent de la sorte alors que le cours est terminé, sans compter qu'elle ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam, et enfin, que c'était très impoli de couper quelqu'un dans sa lecture, James finit par prendre la décision inverse à toute logique. Il resterait. D'abord parce qu'il était pratiquement certain de ne pas la revoir d'aussi tôt s'il s'en allait, ensuite, parce qu'il considérait que ce bouquin, aussi intéressant soit-il, pouvait bien attendre un jour ou deux. Sans doute que la fatigue, ou alors le stress, à moins que ce ne soit l'envie irrépressible de faire sa connaissance, dictait sa démarche hâtive. Pour autant, il ne savait pas encore comment l'aborder sans passer pour un pervers psychopathe ou pire : un professeur désireux de l'emmerder après les cours. Et ce n'était pas pourtant pas faute d'avoir réfléchi pendant des journées entières à la meilleure conduite à avoir en sa compagnie, pouvez me croire.

« Quelle est l'histoire ? » murmura t-il d'abord avant de se rendre compte du caractère puéril, ou tout le moins étrange de sa question. « Ecoutez, j'aimerais vous inviter à boire un café. » Génial, maintenant elle allait vraiment le prendre pour un pervers, bien joué James. « Non enfin, détrompez-vous, ce n'est pas ce que vous croyez. » Détournant les yeux, il paraissait d'autant plus gếné qu'il se sentait complètement ridicule face à l'étudiante qui le regardait comme on regarde une punaise sur une plante. « J'aimerais faire votre connaissance …. » De mieux en mieux. « ...en tout bien, tout honneur. » Et tu t'imagines qu'elle va te croire ? « Alors, qu'en dîtes-vous ? » soupira le milliardaire en s'attendant déjà à se faire jeter la pierre.
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MessageSujet: Re: « Don't leave, I just want to tell you. » « Don't leave, I just want to tell you. » EmptySam 21 Jan - 13:59

    Tenace ? Vous avez dit tenace ? Mais de qui vous parliez ? D'Isis, franchement assise sur son banc à lire et à simplement désirer la paix et la tranquillité, ou cet homme frontalement placé devant la belle, obstiné à rester ?
    Isis tentait de lire, tournant nerveusement les pages et jetant des coups d'oeil furtifs et mauvais en direction des chaussures impeccablement cirées de cet homme qui empestait de sa présence offensive.
    L'homme continua de se manifester en prétextant une soudaine curiosité pour l'histoire d'Anna Gavalda. Isis, aussi agacée soit-elle faisait tout son possible pour garder son self-control et même résumer en quelques mots courts et froids cette histoire qui attisait la curiosité, mais elle n'en eut pas le temps puisqu'elle fut coupée dans son élan par une proposition pour le moins très surprenante de cette homme qui l'invitait à boire un café. Au départ, Isis ne répondit rien, un peu abasourdie par autant de culot. Eh ! Il était quoi... Professeur ? Directeur ? Pour qui se prenait-il à vouloir importuner une jeune étudiante qui plus est farouche et pas docile le moins du monde...
    L'homme en question essayait de se rattraper comme il le pouvait en enfin, affirmant un ce-n'est-pas-ce-que-vous-croyez classieux. Isis émis un sourire presque moqueur, elle était hallucinée d'autant de culot... Mais elle ne disait rien, faisant toujours semblant de lire lignes par lignes et pages par pages son roman, espérant qui sait, que le monsieur bizarre allait partir et la laisser enfin tranquille. Mais c'était sans compter l'obstination de l'homme qui exprimait son désir de faire connaissance avec elle... Là c'en était trop pour la jeune femme qui ferma sèchement son livre et se leva, pouvant ainsi être d'une meilleure hauteur face à son interlocuteur.

      ▬ Mais vous m'prenez pour qui ? J'suis pas intéressée. Allez draguer une autre minette, j'suis pas de ces nanas là moi !


    Les types comme lui l'amusait autant qu'ils la dégoûtait. Ces hommes soi disant propres sur eux, richissimes et s'ennuyant dans leur grande berline, cherchant à tromper leur femme avec une jeune étudiante en recherche de promotion canapé. Non, ce n'était pas son monde. Toutes ces paillettes et cette hypocrisie ne l'intéressait pas le moins du monde.
    D'habitude, les gens de ce genre partaient après qu'Isis ait à ouvrir la bouche pour déverser des paroles des plus gracieuses s'ils n'étaient pas partis avant, découragés par le silence de la belle, mais visiblement cet homme était véritablement obstiné... Un lourd quoi !

      ▬ Bon, écoutez, j'ai plein de boulot, j'suis fatiguée et j'ai pas besoin d'argent. Et si vous voulez tout savoir, ce soir j'ai un rendez-vous sexuel, donc je suis déjà prise... Et avec une fille. Eeet oui !


    Les propos étaient choquants peut-être et Isis regretterait peut-être cet excès de paroles elle qui ne voulait même pas parler avec cet inconnu. Et, mine de rien, elle en avait dit beaucoup dans son espèce de tirade. Cependant, elle avait quelque peu transformé sa réalité. Certes, elle aimait les femmes, mais les hommes n'étaient pas exclus non plus. Elle avait prétexté cette exclusivité afin d'avoir a nouveau cette tranquillité. Insolente ? Bien évidemment ! Et elle tenait ça de sa mère, artiste et hippie qui lui avait inculqué de fortes valeurs de base.
    Isis soupira, à priori il n'allait pas la laisser. Le mieux etait-il donc de fuir, loin. Elle soupira alors et plongea son regard pénétrant dans celui de l'Inconnu.

      ▬ Je sais pas si vous comprenez. Vous êtes lourds. Vous me gonflez alors foutez moi la paix, d'accord ?


    Elle n'était pas des plus littéraires dans ses paroles mais c'était son humeur actuelle ! Sans calculer plus longtemps son interlocuteur, Isis pris son sac et rangea son livre à l'intérieur même et se tourna dos à l'Inconnu pour s'apprêter à partir...
    Oui, Isis avait un comportement très froid, qui quand on la connaissait vraiment ne lui ressemblait pas du tout. Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’Isis est quelqu’un de lunatique et d’entier. Ainsi elle ne faisait jamais les choses à moitié, et prenait des choix qu’elle assumait entièrement… Quitte à en déconcerter certaines.

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MessageSujet: Re: « Don't leave, I just want to tell you. » « Don't leave, I just want to tell you. » EmptySam 21 Jan - 15:36

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Au moment même où elle avait relevé les yeux vers lui, James avait su qu'il venait de commettre la plus belle erreur de sa vie. En plus de paraître le parfait crétin, la jeune femme allait le considérer comme le pire des dépravés après pareil discours. Bon sang, pourquoi n'avait-il pas mieux réviser au lieu de faire cours ce matin ? Lui d'ordinaire si loquace se retrouvait à être aussi gêné qu'un adolescent à son premier rendez-vous amoureux. Pathétique. Pour autant, elle pouvait bien l'envoyer paître, il avait bien l'intention de ne pas la lâcher tant qu'elle ne saurait pas la vérité sur leur lien de parenté. Ensuite, si elle voulait vraiment qu'il sorte de sa vie, il s'en irait. Pour le moment, il n'avait qu'une seule obsession : la convaincre d'accepter de le revoir – ce qui ne serait pas une mince affaire vu comment les choses étaient entamées – et lui donner les véritables raisons de sa conduite incohérente – ou perverse – selon les points de vue. Elle s'était alors relevée, indignée, dégoûtée même vu les traits contractés de son visage et le regard qu'elle lui lançait, l'empêchant presque aussitôt de poursuivre, comme si ses paroles venaient de le couper dans son élan. Bon, elle avait du tempérament, c'était certain. Mais il en avait aussi. Et peut-être même plus avec l'âge. Et même s'il n'était pas question d'être trop brusque, James n'avait pas non plus l'intention de se laisser traiter de pédophile sans rien dire. D'autant plus qu'il les détestait ceux-là. Oui, bon, vous me direz que peu de monde adore les pédophiles, sauf que dans le cas du milliardaire, sa haine équivalait à la peine de la mort si celle-ci n'avait pas été abolie dans l'Etat de New-York, c'est vous dire à quel point il les porte en haute estime.

« Je sais que vous n'êtes pas une minette, d'ailleurs je ne vous ai jamais considèré comme telle. » s'indigna James avant de se rendre compte de l'ambiguité de ses paroles. En gros, il la considérait comme une femme apte à avoir des rapports entre adultes consentants, c'était ce qu'elle croyait. Oui, elle était une jeune femme à ses yeux. Et c'était seulement pour qu'elle sache qu'il ne considérait jamais les personnes de sexe féminin comme des 'minettes' que James avait protesté. Sauf que dans sa bouche, la traduction avait du mal à passer apparemment. « Non, je ne veux pas dire que vous êtes suffisamment âgée pour moi, ni pour un autre d'ailleurs. » Tu t'enfonces James. « Bon, écoutez, on va faire plus simple. Vous ne m'intéressez pas, d'accord ? Pas comme vous le sous-entendiez en tous cas. Je veux juste faire votre connaissance, c'est tout. » finit-il par soupirer en priant les dieux d'avoir pitié de son âme. « Qu...quoi ? Quel argent ? Quel rendez-vous ? De quoi me parlez-vous ? Mais non je ...calmez-vous, mademoiselle ... » Il avait la vague impression de parler à un mur tout à coup. Et ben dis donc, ils étaient du même sang, ça, c'était certain. Comment pouvait-on être aussi bornée, ce n'était pas possible. « Vous êtes bisexuelle ? » Pour le coup, c'était sorti tout seul sans qu'il s'en rende compte. Rouge comme une pivoine, ses yeux fixant ses pieds comme si le sol était soudainement devenu très intéressant, James passa une main devant son visage comme pour se réveiller une bonne fois pour toutes après ce long cauchemar. « Peu importe. Écoutez moi ... » Inutile, elle avait déjà tourné les talons, face au visage de James, aussi catastrophé que furieux. Il n'y arriverait jamais à ce rythme-là. « Attendez ... » Sa main venait d'agripper son bras, l'empêchant par la-même de s'enfuir. Deuxième erreur. Il allait la payer chère celle-là. Mais d'abord … « Veuillez m'excuser, je ne voulais pas vous paraître grossier, mademoiselle Ferroni. » en retirant sa main et présentant des excuses, il espérait calmer un peu le jeu. Juste un petit peu. Et le fait qu'il connaisse son nom – et son histoire mais ça elle l'ignorait encore – allait peut-être la convaincre de lui prêter attention. « Puisque vous refusez de me croire, je vais aller droit au but. J'ai des informations sur votre mère. » Ce n'était pas tout à fait faux. En somme, James savait que sa mère avait eu une liaison par le passé avec son propre père. Mis à part cela, le reste ne les concernait qu'eux deux. « Acceptez de m'écouter, rien qu'une fois. Ensuite, je vous promets de vous laisser tranquille. »
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