La médecine, un domaine qui plaît beaucoup à Callum. Depuis des années, il aime se renseigner sur tout ce qui concerne cette matière. A vingt deux ans, on lui a fait la remarque sur le fait qu’il aurait dû être en deuxième année et non en première. Seulement, il n’avait pas commencé l’année scolaire en septembre et il n’avait pas commencé l’université tout de suite. En effet, au lieu d’entrer à la fac la première année, il avait passé du temps à chercher sa mère en Italie et même un peu partout ailleurs. Seulement, il n’était arrivé à rien et du coup en octobre dernier, il avait commencé sa première année de médecine. Il comptait choisir la chirurgie, mais il hésitait encore dans quel domaine. Il hésitait entre neurochirurgie et chirurgie cardio-thoracique. Le cerveau et le cœur, deux choix auquel il ne savait pas encore prendre une décision. Il avait encore le temps pour choisir, alors pour le moment, il profitait simplement de tout ce qu’il apprenait. En temps qu’étudiant en médecine, il était en cours, à écouter, rendre des devoirs et faire tout ce qu’il fallait pour passer en deuxième année. Il savait qu’il avait encore quelques mois à tenir et il espérait surtout avoir réussit les derniers partiels en date. De plus, il pouvait désormais être un vrai étudiant en médecine à l’hôpital de la ville. Au début, c’est-à-dire qu’octobre à fin novembre, on lui avait dit de s’occuper des dossiers. Pensant devoir se coller à la paperasse, il n’avait pas été déçu. Il avait té envoyé dans les archives, devant ranger les vieux dossiers, ce qui ne lui apportait absolument rien pour son futur métier. C’était les secrétaires qui s’coccupaient de cela, mais apparemment les médecins ne voulaient pas de lui.

Finalement, l’avant dernier jour de novembre, un médecin lui demanda de l’assister. C’est à partir de là, qu’il a commencé à pouvoir suivre ce médecine qui était désormais son superviseur, pour soigner les patients. Evidemment, il était sous surveillance, car encore inexpérimenté, mais ça lui plaisait. Du coup, il avait désormais une blouse à son nom, ainsi qu’un casier dans les vestiaires. Voyant les autres étudiants den médecine, de différentes années, il tentait d’en éviter un. Keane, un étudiant également à Berkeley, qui fait partit des Alpha. Ce dernier et Callum en sont déjà arrivés aux mains et ça avait été un vrai désastre. Enfin bref, aujourd’hui, après avoir passé la matinée en cours, Callum était passé rapidement le midi chez ses grands-parents pour les voir. Puis, il était allé à l’hôpital, où il travaillait de quatorze heures à vingt heures. Puis, le soir même, il aurait une heure pour aller se changer et partir jusqu’à la caserne des pompiers pour prendre son service. Il était volontaire, mais il avait demandé à faire partit de leurs plannings et c’était le cas. Ils étaient tous très agréable avec lui et ça lui faisait un bien fou. Mais le plus important aujourd’hui était qu’il devait travailler en collaboration avec un autre étudiant en médecine. Alors après s’être changé et avoir passé sa blouse, il était descendu aux urgences pour voir avec son superviseur qui était l’étudiant avec qui il allait travailler. A vrai dire, selon sur superviseur Callum allait travailler avec un deuxième année et ce dernier le noterait ce qu’il faisait. Ca serait un travail d’équipe, mais les deux se noteraient mutuellement. Enfin l’anglais avait comprit cela ainsi. Du coup, son superviseur lui expliqua que la personne avec qui il allait travailler, s’appelait Mattys Dawkins. Après avoir attrapé quelques stylos pour ne pas être en manque, il alla avec un dossier dans le couloir, cherchant le jeune homme du regard. Il l’avait déjà croisé à l’université et il semblait être un jeune homme agréable, de ce qu’il en savait en tout cas.

Mattys ?

Souriant, il regarda le garçon qui se retourna vers lui.

Je suis Callum. On doit faire équipe, du coup j’ai le dossier de notre patient.

Montrant le dossier en question, il ne savait pas si l’autre garçon avait déjà pû le consulter ou pas. Maintenant le tout était de voir comment ils allaient s’y prendre et d’aller voir le patient.

Depuis son retour à Berkeley, la seule chose qui pouvait faire plaisir à Mattys, c'était bel et bien un stage à l'hôpital. C'était peut-être horrible, mais voir tout ces blessés et tout ce sang, dans un sens, ça lui faisait beaucoup de bien. La pratique, voilà la seule chose qu'il appréciait, contrairement à ses cours qui ces derniers temps, l'ennuyaient au plus haut point. C'était idiot puisque ça allait ensemble, mais c'était ainsi. Depuis son retour, la vision des choses du beau brun avait quelque peu changée, comme si il n'était plus le même désormais, comme si il ne voulait pas redevenir ce garçon gentil et agréable qu'il avait été ces dernières années. À quoi cela servait-il de toute façon ? Cela ne lui avait pas particulièrement joué des tours non, mais simplement il avait eu besoin de changement dans sa vie et il n'aurait tout simplement pas pu le faire ici, à San Francisco. Et puis il était revenu, sans même être convaincu que ce soit une bonne idée. Il avait rattrapé son retour, et le voilà aujourd'hui pour son premier jour. Il avait beau n'être qu'en deuxième année, ne pas encore avoir d'idée à propos de sa spécialité, il était plutôt apprécié ici, tout du moins avant. Cela risquait sans aucun doute de changer d'ici les prochaines heures. Le jeune Dawkins était devenu exécrable avec tout ceux qui l'entouraient, et notamment ceux qui étaient, pour parler vulgairement, en dessous de lui. Il n'hésitait pas à être odieux et à prendre les gens de haut, tout en sachant qu'il n'avait rien à craindre, il ne risquait pas sa place ici après tout, même si cet hôpital était réputé pour être l'un des meilleurs de la ville. Il gaspillait peut-être toute ses chances de devenir interne dans quelques années ici, et pourquoi pas titulaire, qui sait. Mais tout cela lui semblait tellement lointain, et il n'osait pas imaginer où il en serait lorsqu'il serait temps de penser à toutes ces choses. Pas bien loin sans aucun doute, puisqu'il avait repris ses mauvaises habitudes, mais qu'importe. Le but pour lui actuellement n'était pas de se soucier du lendemain, bien au contraire, il voulait même éviter ce genre de chose. Il ne cessait de se dire que de toute façon, il n'y était pas encore, et qu'il n'y serait peut-être jamais. De toute façon, il avait débuté en bas de l'échelle, comme tout le monde, il savait donc ce que c'était, et il ne serait pas surpris d'y retourner un jour ou l'autre même si ce n'était vraiment pas ce qu'il souhaitait. Voilà au moins une chose sur laquelle il était sûr de lui. Quoi qu'il en soit, lorsqu'il vit qu'il était avec un premier année, l'idée le fit sourire. Non pas parce qu'il était heureux d'être accompagné, bien au contraire, il n'était pas du genre sociable ces derniers temps, et pas vraiment enclin à faire de nouvelle rencontre, mais une chose était sûre, si il décidait de le faire tourner en bourrique, il allait sans aucun doute bien s'amusait. Décidément, la journée s'annonçait plus intéressante que prévu à ce niveau. Attendant donc que ce stagiaire, qu'il ne pouvait techniquement pas critiquer puisqu'ils en étaient pratiquement au même stade, se pointe, le jeune homme regarda un peu ce qu'il se passait autour de lui. Il attendait en quelque sorte que le boulot vienne à lui, regardant les autres s'acharner sur des cas qui n'en valaient certainement plus la peine. Mattys avait toujours été plutôt cru dans ses propos, donc aucun changement à ce niveau là, à part qu'il avait enfin réellement le courage de dire tout haut ce qu'il pensait tout bas. Et lorsqu'on s'adressa enfin à lui, il ne pu s'empêcher de sourire à ce jeune homme, non pas par courtoisie mais bien pour lui faire comprendre qu'il allait probablement passer une sale journée en compagnie de ce deuxième année avec qui il espérait sans doute bien s'entendre, venant tous deux de la même université. Son nom était donc Callum ? Ça lui passait totalement au-dessus, mais ce n'était pas bien grave. « Ca... quoi ? » Il fronça les sourcils, notamment parce qu'il n'avait pas bien entendu, mais aussi parce que ça lui semblait peu commun. « Peu importe. » Le jeune homme se saisit du dossier sans dire un mot au beau brun qui était en face de lui. Il devait bien avouer qu'il était pas mal dans son genre. Il faut dire que Mattys n'hésitait pas à avouer que des hommes pouvaient non seulement lui plaire, mais bien plus encore. Peu de gens, encore aujourd'hui n'étaient pas comme lui, et c'était bien dommage. Quoi qu'il en soit, il ouvrit le dossier avant de le feuilleté, n'hésitant pas à rouler des yeux par la suite. Ça n'avait pas l'air très captivant, mais qu'importe. Il commença à avancer, faisant un signe de la tête à l'autre jeune homme pour lui faire comprendre qu'il devait le suivre. Ce n'était pas qu'il aimait commander, mais en fait si, cette idée ne lui semblait pas si désagréable en réalité.

Le travail, ça n’est pas ce qui plaît le plus à Callum. Il préfère travailler seul. Même si son devoir avec Arizona c’était bien passé, il ne pouvait pas dire que ça avait changé son point de vue sur le travail en solo. Mais bon, aujourd’hui, il allait devoir travailler avec un deuxième année. Il aurait également dû être à ce niveau là, mais une seule personne lui en avait fait la remarque et ça s’était mal terminé. Bref, après s’être préparé et avoir lu le dossier du patient qu’il aurait à prendre en charge, son superviseur lui donna l’identité du seconde année avec qui il allait devoir faire équipe. Allant chercher ensuite ce jeune homme, il finit par le trouver. Merci au superviseur de lui avoir donné une description rapide. Même si l’anglais avait déjà croisé Mattys au sein de l’université de Berkeley, lui rafraichir la mémoire n’avait pas été de trop. Se présentant à l’autre étudiant en médecine, le Sampi attendit une réaction de la part de son interlocuteur. Quand rien ne vint, il fronça les sourcils, mais finalement, il l’entendit parler. Un peu surprit, il allait parler, quand l’autre garçon lui prit le dossier des mains. Ne disant rien, il le laissa lire par lui-même le dossier du patient qu’ils auraient en charge. Regardant alors autour de lui, il devait avouer qu’il y avait pas mal de monde. Certaines équipe étaient déjà là à s’occuper de leur patient. Certains semblaient d’ailleurs être en mauvaise passe au vu de la façon dont les patients semblaient peu coopératifs. Souriant en coin, il devait avouer que c’était plaisait à voir. Non pas qu’il appréciait le malheur des autres, mais il savait à quel point s’était ennuyeux, pour rester poli, de devoir faire face à des patients récalcitrants et qui ne faisaient pas un seul effort.

Il avait déjà eu des gardes compliqué et il s’était déjà prit des coups. La première fois, ça avait clairement été surprenant. Il n’avait pas écouté le reste du personnel médical et il s’était prit une magnifique droite en pleine mâchoire. Pas de fracture heureusement, mais les fois suivantes, il faisait attention. Il avait eu d’autres coups, mais qui avaient fait moins mal et certains, il avait pû les maitriser. Soupirant doucement, il reposa son attention sur l’autre étudiant et le regarda qui commençait à partir. Surprit, il vit son signe de tête et lui emboita le pas. Marchant aux côtés de son partenaire de ce soir, le silence se fit présent. Un peu surprit, il le pensait plus entravertit. Evidemment, il ne le connaissait pas vraiment, mais avec ce qu’il avait vu à l’université, il l’avait pensé être différent. Du coup, il se racla la gorge, mais ne dit rien. Après tout même s’ils devaient se noter mutuellement, il n’allait pas non plus faire le premier pas. Mais il dû le faire en arrivant dans la chambre du patient. Apparemment ça semblait être la première approche que les deux jeunes hommes voulaient. Callum fut le premier à prendre la parole en posant quelques questions au patient. Une grande partie de choses étaient déjà écrites dans le dossier, mais il préférait revoir ça avec le patient de vive voix. L’écoutant donc répondre, sur le moment, il ne fit pas attention à son partenaire. Ayant l’habitude de travailler seul, il avait mit Mattys de côté, avant de remercier le patient de ses réponses. Comme l’autre étudiant en médecine avait gardé le dossier, il revint vers lui et attendit son avis.

Qu’en penses-tu ?

Mattys il était devenu durant quelques temps quelqu'un de sérieux, dans le travail par exemple, et par conséquent dans ses études aussi. Il pensait réellement que cela lui avait fait du bien d'être enfin devenu quelqu'un de bien. Avec toutes les épreuves qu'il avait dû traversé, il devait bien avouer que ça n'avait pas toujours été facile de ce côté là. Finalement, ses efforts avaient payé, mais pas pour très longtemps. Il avait commencé à devenir cette autre personne juste après son accident avec Addison. Autrement dit, il avait décidé de changé pour une personne qui ne reviendrait tout simplement jamais, pour une personne qu'il avait involontairement tué. C'est pourquoi il avait choisi médecine. Pour éviter que quiconque ressente ce qu'il avait ressenti ce soir là lorsqu'on lui avait avoué qu'elle n'avait pas survécu à l'accident qu'elle avait elle-même causé en dépit de ce qu'avait pu lui dire le beau brun. Mais aujourd'hui, tout semblait ne plus avoir grande importance, ainsi lorsque le jeune homme avec qui le jeune Dawkins devait bosser aujourd'hui s'était pointé devant lui la bouche en cœur, le beau brun n'avait pu s'empêcher de se moquer de lui à l'intérieur. Non seulement parce qu'il avait été comme ça aussi un jour, mais aussi et surtout parce qu'il n'était pas d'humeur à faire semblant. Ainsi, cet étudiant allait probablement en baver toute la journée. Et Mattys ne s'en voulait même pas à vrai dire. Il fut un temps où il était on ne peut plus sociable, adorable même. Mais le jeune orphelin avait une face cachée, une personnalité que personne ne connaissait ici, à part lui bien évidemment. Au fil des années, il avait bien changé, et ses anciennes connaissances ne le reconnaîtrait certainement pas, à part à ce moment précis, lorsqu'il s'était montré odieux envers Callum. Il pouvait parfaitement lui en vouloir, Mattys comprendrait. Et puis, cela rendrait la journée d'autant plus amusante. Il savait pertinemment qu'il devait se faire évaluer aujourd'hui, non seulement sur ses compétences, mais aussi ses qualités à travailler en équipe et autant dire que pour le moment, Mattys n'en montrait aucune. Il n'était même pas certain de vouloir faire un seul petit effort. C'était malheureux, mais c'était ainsi. C'est pourquoi il plaignait ce fameux Callum qui lui semblait décidé à faire du mieux qu'il pouvait. Et le jeune homme n'était pas encore certain de vouloir prendre tout cela en compte. Et oui, il semblerait qu'il soit devenu un peu plus sadique qu'à l'origine. Tout pour plaire décidément. Il esquissa tout de même un sourire avant de se décider à avancer, ce n'est pas en restant planter là qu'il allait réussir à bosser. Bien que Mattys devait l'avouer, le cas dont ils devait s'occuper n'avait rien de passionnant. Juste un post-op parmi tant d'autre ayant subi une intervention des plus bénignes. La porte déjà ouverte, le jeune stagiaire se contenta de toquer une ou deux fois à la porte avant de se tourner vers son collègue pour quelques heures qui lui demandait ce qu'il en pensait. À vrai dire pas grand chose, il n'y avait rien à penser, il avait déjà tout dis, ce qui avait particulièrement déplu au Dawkins. Esprit d'équipe ? Zéro ! Il se contenta donc de hausser les épaules, croisant le regard de celui qui était son coéquipier. « Je n'ai rien à ajouter. » Il était du genre froid ces derniers temps, et ce n'était sûrement pas pour rassurer le patient, loin de là. Il sourit donc à ce dernier, avant de refermer son dossier. « On repassera dans une heure ou deux pour voir comment ça va. En attendant, reposez-vous un peu. » Il sortit de la chambre, toujours suivi de ce cher Callum. Après tout, il était bien stipulé qu'il devait se suivre à la trace, alors autant faire quelque chose de plus amusant que de se prendre la tête tout le long. « Pas mal pour un bleu » Et cette fois, c'était sincère.

Parler avec les patients n’était pas la spécialité de l’anglais. A vrai dire, parler avec des personnes en général n’était pas non plus quelque chose qu’il appréciait réellement. Ayant toujours été du genre solitaire, il préférait manipuler ou aller de l’avant, laissant les autres derrière lui. Seulement, aujourd’hui il avait un travail d’équipe à effectué et surtout il était évalué. C’était ça qu’il retenait surtout. N’ayant jamais eu la possibilité de bénéficier de parents riches ou de personnes pouvant le pistonner, il devait avancer par lui-même. Du coup ses études étaient importantes pour lui. La médecine était une passion, mais c’était également pour lui un moyen de savoir qu’il aurait un travail plus tard. Il avait des études à faire, il le savait parfaitement, alors il comptait sans donner tous les moyens. Les partiels qui avaient eu lieu et les oraux lui donneraient sans doute des bonnes notes, mais son travail à l’hôpital lui rapporterait sans doute encore plus. Il n’était pas un grand bavard. En équipe, il tentait de trouver des solutions seul avant de les partager. Alors ça n’était pas toujours bien vu. Mais quand il était seul, il appréciait de pouvoir soigner un patient sans avoir de compte à rendre à un collègue. Il savait que son supérieur ou le personnel médical avaient besoin de savoir certaines choses. Mais lui préférait avoir un dossier entre les mains et faire son travail sans qu’on regarde par-dessus son épaule. Cette fois-ci, on lui avait expliqué qu’il allait devoir s’occuper des patients avec un étudiant en seconde année.

N’ayant pas le choix, il accepta. Cependant, il savait aussi que ça pourrait être une bonne opportunité pour apprendre d’autres choses. Les médecins eux sont rodés dans leurs métiers, ils savent presque toujours les réponses. Alors avoir une personne d’un an de plus que soit, c’était toujours plus agréable. En tout cas l’anglais voyait la chose ainsi. Du coup, après avoir prit un dossier, il alla rejoindre son partenaire. Il savait qui il était pour l’avoir vu à Berkeley. Ce dernier ne fut pas particulièrement loquasse, mais ça ne le dérangeait pas. Puis, allant voir leur patient, ce fut le Sampi qui prit la parole pour parler avec le malade et savoir si tout allait bien. En effet, ça n’était rien de bien passionnant, mais bon, Callum préférait se plier aux règles pour ne pas devoir en finir avec ses études tout de suite. Puis, demandant à son partenaire s’il avait quelque chose à ajouter, apparemment ça n’était pas le cas. L’écoutant parler avec le patient, pour expliquer qu’ils repasseraient, Callum sourit et suivit Mattys en sortant de la chambre du malade. Tournant alors la tête aux propos de son partenaire, il hocha la tête.

Merci.

Esquissant un sourire, il fut assez surprit, mais apprécia la remarque et même on pouvait parler de compliment. Reprenant son chemin pour aller parler à leur supérieur de ce qui venait de se passer, l’anglais se disait que la journée allait peut-être être longue sur ce point. Devoir aller à chaque fois faire un rapport à leur supérieure risquait d’être assez fatiguant pour parler poliment. Une fois que la chose fut faite, on leur donna un autre dossier. Ce dernier fut donné à Mattys. L’anglais attendit alors avant de voir le dossier et il fit une grimace. Entendant son supérieur lui demander si ça lui posait un problème, il répondit que non. Cependant, ça risquait d’en être un si le patient ne se mettait pas à collaborer rapidement. En effet, apparemment ils allaient voir un couple, ou plutôt une femme. Cette dernière avait des bleus et autres contusions. Elle n’avait parlé à personne à part aux femmes qui étaient entrées dans la pièce. Donc les infirmières et aide soignante avaient réussit à apprendre que le petit ami de la femme était rentré du travail ivre et qu’il l’avait frappé à plusieurs reprises avant qu’un voisin n’appelle la police. Apparemment le voisin était là pour reconduire la jeune femme chez elle, mais le petit ami aussi était là parce qu’il s’était blessé avec un bout de verre pendant qu’il frappait sa petite amie. Magnifique ! L’anglais devait avouer que ce genre de situation n’était pas quelque chose qu’il appréciait particulièrement. Le petit ami était sans doute le genre de type violent verbalement avec le personnel médical et qui voulait voir sa petite amie pour tenter de se faire pardonner.

« Je veux la voir, laissez-moi ! »

Apparemment il avait raison. A côté de Mattys, il regarda le petit ami, mais ne dit rien. Il avança vers la chambre de la jeune femme. Laissant son partenaire y entrer en premier, il laissait les infirmières évoluer autour de la patiente pour la soigner et il regarda Mattys pour savoir qui allait prendre la parole pour tenter de parler à cette jeune femme qui était mal en point.