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« La plus commune des choses nous paraît exquise si quelqu’un nous la cache » • Vladea

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MessageSujet: « La plus commune des choses nous paraît exquise si quelqu’un nous la cache » • Vladea « La plus commune des choses nous paraît exquise si quelqu’un nous la cache » • Vladea EmptyDim 7 Oct - 21:09

Présentation à venir :plop:

    Des vacances, je rêvais juste de bonne vacance alors que nous venions de quitter celle de cet été. Mais il fallait dire que je n’avais pas vraiment eu le temps de me reposer, j’avais été de rebondissement en rebondissement, tellement que je me sentais encore plus fatiguée avec la rentrée. Deuxième année de psychologie, je ne comprenais toujours pas comment j’avais fait, car je me faisais plus remarquer par mes absences que par mes excellentes copies. Enfin, soit, j’y étais, et je prenais. Mais j’avais eu un rappel à l’ordre tout de même, je devais maintenant faire acte de présence en cours. Et bien ainsi soit-il, je me mettrais au fond de l’amphi pour finir mes nuits. Des nuits qui s’avéraient être calme ces derniers temps. Si s’était comme ça, s’était tout bonnement car je n’arrivais pas à me mettre dans des ambiances de fête en ce moment. Et oui, même Aurea Ivanova pouvait casanière de temps à autres. Le mariage de Meleya, ma fausse couche, ça m’avait donné un goût plus ou moins amer de la fête. Et des hommes en prime. Je me levais de bonne heure comme depuis quelques jours maintenant, avec cette horrible sonnerie qui faisait office de réveil. J’attendais le week end avec une telle impatience maintenant, pour faire une grasse matinée comme je les aimais. Assise au bord du lit, ça me surprenait encore de ne pas entendre la voix perçante de ma jumelle me hurlant de me lever. Le faite qu’elle vivait avec son mari me laissait encore des nausées, ce mariage était voué à l’échec, mais ça, seule moi et Isaac avions vraiment ouvert les yeux là-dessus. Et bien que l’on ait tenté de faire tout ce qu’on pouvait pour faire annuler ce mariage, il avait pourtant bien eu lieu. Meleya Levy-Carcenac, le seul avantage que j’y voyais réellement dedans, s’était le fait que j’aurais surement l’occasion de passer un jour des vacances en France, et de voir autre chose que Paris, que j’avais vu une fois.
    Je me levais enfin, tirant dans un premier temps les rideaux et ensuite dans la salle de bain. Toujours le même rituel, à la différence que sous la douche je touchais mon ventre. Evidemment, cette fausse couche était ce qu’il y avait eu de mieux, car je ne tenais vraiment pas à avoir des trucs d’un mètre qui courait partout en hurlant qu’ils veulent de l’attention. Non sans façon. Mais je n’aurais jamais faire penser une grossesse extra-utérine pour autant, avoir une opération qui m’a enlevé une trompe, et réduire mes chances d’avoir un jour des enfants. Enfin encore fallait-il que j’en veuille un jour. Et ça ce n’était pas donnée. Devant la glace, je voyais parfaitement les trois petits points fait par les instruments du bloc opératoire pour me sauver la vie. Ce n’était pas encore né que les gosses nous pourrissaient l’existence. J’avais tellement l’impression de ne voir que ça, que j’avais même remballé un gars qui comptait enlever la délicieuse robe que j’avais mise pour l’occasion. Il était temps que je me ressaisisse, mais je ne savais pas quand ce déclique viendrait. Jean, pull léger aux manches trois quart et ma paire de talon, je partais faire ma journée de cours comme si de rien n’était. Ma fausse-couche ne s’était pas ébruité et seules Meleya et Lucile étaient au courant normalement. Cacher les apparences, j’étais douée pour ça.
    « Melle Ivanova, si ce cours ne vous intéresse pas, sortez s’il vous plait. » Je soufflais et je levais les yeux au ciel, si seulement je pouvais faire ce qu’il me demandait. « ça serait avec plaisir, seulement, j’ai votre supérieur sur le dos qui m’oblige à rester là. » A comprendre : non ce n’est pas comme ça que tu vas te débarrasser de moi vieux gars. Il y avait eu quelques ricanements autour de moi, je savais très bien que si tout ceux qui s’ennuyait sérieusement sortait, son cours serait vide. L’après midi était consacré à la première dissertation à faire. Même pas un mois de cours et fallait déjà plancher sur un travail qui me prendrait des heures. Il n’était pas question pour moi de passer par la bibliothèque, et faire comme toutes ses intellos. Je n’étais plus enceinte, mais ça me donnerait la nausée facilement. De retour à la villa, j’avais passé tout mon temps avec Lucile, nous devions nous rendre normalement toutes les deux à la fameuse soirée oméga. Je n’avais pas vraiment le cœur à sortir ou faire la fête, m’enfin, nous étions obligé d’y être, s’était comme ça et pas autrement. Dans une jolie petite robe noir très moulante – merci à ce corps de sportive que j’avais – je prenais la route, il était maintenant vingt deux heures. J’étais un peu en retard car la soirée débutait officiellement à vingt et une heure, mais ça me dépassait un peu, de toute façon, aucune ambiance ne se mettait réellement de bonne heure. Finalement je serais seule en début de soirée car Lucile ne pourrait pas me rejoindre pour x raisons. J’étais déjà sur la route, et si je faisais demi-tour, je ne reviendrais surement pas alors autant y aller maintenant. Devant l’entrée du lieu de fête, j’entendais déjà la musique qui battait son plein, et du bruit, beaucoup de bruit même. Je me glissais dans la salle avec pour seul bruit que je faisais celui de mes hauts talons qui claquaient sur le sol. Histoire de me mettre un peu plus dans l’ambiance en espérant voir tout de même ma meilleure amie, je m’enfilais tout de même quelques verres. Je regardais la salle, et je sentais un regard se poser sur moi. Un admirateur ? J’étais persuadée que j’aurais préféré. Surement, quelques verres aidant bien déjà j’allais voir ce jeune homme avec mon verre. « Vladimir. Ça ne m’étonne même pas de te voir là.» commençais-je gentiment avant d’enchainer la suite dans une forme presque éclatante. « Je ne sais pas pourquoi Eva veut que tu assures tant ma protection, et à vrai dire je m’en fou. Mais tu me fais fuir les trois quart de mes prétendants, alors si c’est juste une histoire de coucherie on peut régler ça de suite si tu préfères. » Je terminais ma phrase en buvant mon verre de vodka violette d’une traite. A près tout, le peu de relation que j’avais eu ces derniers temps, il me fallait bien une aide supplémentaire dans mon ami l’alcool. Je n’étais pas du genre à lâcher mes vieux démons comme ça, et ma franchise, plus d’un en avait déjà eu affaire. Histoire de corser le tout, je n’hésitais pas à jouer avec mes cheveux, les entortillant du bout des doigts, En bonne fille aguicheuse que j’étais, je n’hésitais pas un instant à jouer de mes charmes, bien que mon but premier n’était pas de le mettre dans mon lit. « Alors dit moi un peu, suis-je en grand danger ce soir ? » Après tout, s’il me suivait, s’était que le danger devait me guetter quelque part. Allez mon mignon dit moi tout maintenant.
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MessageSujet: Re: « La plus commune des choses nous paraît exquise si quelqu’un nous la cache » • Vladea « La plus commune des choses nous paraît exquise si quelqu’un nous la cache » • Vladea EmptyMar 9 Oct - 20:17

AUREA & VLADIMIR

❝ queen and king ❞
Entendant mes sœurs chanter à tue-tête 'give your heart a break', je soufflais. Depuis que cette chanson était sortie, les deux demoiselles avec qui je vivais l'écoutaient au minimum quinze fois par jour, ce qui avait le don de m'énerver mais aussi de me désespérer. Vivre avec deux adolescentes était une épreuve de tous les jours et il fallait admettre que Sasha me manquait de plus en plus dans ces moments. Et dire qu'elle était enceinte... Enceinte de trois mois lorsqu'elle fut tabassée, sous mes yeux. Cette mission avait été un échec cuisant et la CIA avait perdu deux agents, sûrement les deux meilleurs dans le milieu de la drogue. Ma fiancée était morte et j'avais été frappé et laissé pour mort dans un entrepôt. Plus les jours passaient et plus j'aurais préféré mourir. J'aurais préféré finir à la morgue, entre quatre planches de bois mais non, j'étais là, toujours là à supporter mes deux demi-soeurs. Eija et Kalysta étaient de plus en plus insupportables et devoir composer avec mes deux sœurs dans la même université que moi n'était pas quelque chose d'agréables... Nous avions tous les trois rejoins les Epsilons – puisque c'était ainsi et pas autrement – et je devais donc supporter les deux brunettes tous les jours, où que j'aille, quoi que je fasse. Claquant la porte de ma chambre une énième fois, j'entendis l'aînée se mettre à râler en insraélien, sa langue maternelle. « Eija, tu ferais bien de te taire ! Changez de disque pour une fois sinon ce soir, pas de soirée oméga » Les deux demoiselles aimaient faire la fête comme pas possible et je savais parfaitement comment les faire réagir. Elles voulaient sortir, elles devaient baisser le son, ce qui se passa quelques secondes plus tard. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres et un léger 'merci' sortit de ma bouche. Le calme, qu'est-ce que j'aimais ça. Être au calme, pouvoir travailler mais surtout réfléchir. Je ne voulais pas aller à cette soirée, en aucun cas, je voulais juste rester chez moi, boire une bière devant la télévision et retourner chercher mes sœurs plus tard dans la soirée. Depuis que Sasha était morte, je n'avais plus goût à rien et il fallait avouer que j'avais aussi peur – énormément peur – de croiser Dylan. Je ne connaissais rien de l'Alpha hormis son prénom et c'était bien assez. La belle brune ressemblait à Sasha comme deux gouttes d'eau et cela avait le don de me déstabiliser, de me faire flipper et, surtout, de me faire prendre la poudre d'escampette. Dès que je la voyais, je faisais demi tour et étais pris de spasmes, de pulsions meurtrières. Pourquoi est-ce que le double parfait de ma fiancée était à Berkeley ? N'y avait-il pas une autre ville dans le monde pour faire ses études ? New York était une belle ville, il en était de même pour Paris, Moscou ou même Téhéran. Allongé sur mon lit, je réfléchissais à tout cela, je réfléchissais au fait que je devenais complètement paranoïaque et m'enfermais encore plus sur moi pour ne pas avoir à souffrir. La ressemblance était tellement flagrante que succomber serait un jeu d'enfants. Entendant toquer à ma porte, j'invitais l'une de mes sœurs à entrer et la regarda, toujours allongé. « Vlad pitiééé, je veux y aller... Je veux aller à cette soirée ! Il paraît que ce sera la meilleur de l'année et si on y va pas, on va se faire regarder de travers... On est déjà mise de côté avec Eija parce qu'on parle mal anglais alors s'il te plait... » Kalysta, dix-neuf ans et une force de persuasion digne d'une reine. Je n'osais jamais dire non à ma sœur, je n'arrivais jamais à leur interdire quelque chose, absolument jamais. J'étais une vraie marionnette pour les deux brunettes et cela était vraiment déstabilisant. Soupirant, je dis « On ira mais si ta bouche ou celle d'Eija est collé à celle d'un homme, ou d'une femme, ça va barder, c'est clair ? On y va pour s'intégrer, pas pour passer pour une famille de schmirlap » Me redressant, le visage de ma sœur s'éclaira et partit à toute allure se préparer. La soirée commençait à vingt et une heure et il était déjà vingt heure. Elles allaient passer trois plombes dans la salle de bain et c'était là que j'étais heureux de posséder ma propre salle de bain. Passant sous la douche, j'y resta une bonne demi-heure avant d'enfiler mes habits de soirée, soit pas grand chose : un jeans et un t-shirt plutôt simple. Je ne voulais pas faire dans le clinquant, je ne voulais pas attirer l'attention sur moi, absolument pas, jamais.

Passant la porte de l'université, je laissais une marge de trois mètres pour mes sœurs. Elles ne voulaient pas être vu avec leur grand frère et je pouvais aisément le comprendre. Seulement, le deal était clair, au premier dérapage de l'une ou de l'autre, c'était direction la maison et punition indéterminée. Prenant un verre de vodka pure, je me posa dans un coin, assis sur une chaise, seul au monde. Je n'aimais pas me mêler à la population, je n'aimais pas être avec les gens et moins ils en savaient sur moi et mieux je me portais. Depuis l'épreuve de la CIA, je n'étais absolument plus sociable, je ne disais plus rien, je ne faisais plus rien et n'attendais qu'une seule et unique chose : que le temps passe. Balayant la salle du regard pour surveiller mes petites sœurs, je tomba sur Aurea et leva les yeux au ciel en la voyant. La jeune femme et moi n'étions pas vraiment proches, nous nous apprécions au minimum mais j'étais son 'garde du corps'. J'étais sensée la suivre partout où elle allait mais j'avais vite abandonné. La jeune femme était dôtée d'un caractère qui en ferait fuir plus d'un et j'avais assez de problème tout seul, pas la peine de gérer les siens. La voyant avancer vers moi, je souffla et leva les yeux au ciel. Aurea, douce Aurea, tu ne m'avais pas manqué mais alors absolument pas. L'écoutant parler, je laissais glisser mon doigt sur le bord du verre. « Le seul danger que je vois ici c'est toi, dommage » Je lui fis un léger sourire avant de finir mon verre et de la regarder trifouiller ses cheveux. « Je fais fuir tes prétendants puisqu'ils ne font pas le poids à côté de moi. Si tu te contentes de bas de gammes, ce n'est pas mon problème. Une chose est sûre, arrête de jouer la divine avec moi, ça ne marche pas » J'haussais les épaules, le visage totalement fermé et sans sentiments. Je ne ressentais rien sauf l'envie d'aller me terrer au fond de mon lit mais ce n'était pas ce qui était prévu, semblait-il.
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MessageSujet: Re: « La plus commune des choses nous paraît exquise si quelqu’un nous la cache » • Vladea « La plus commune des choses nous paraît exquise si quelqu’un nous la cache » • Vladea EmptyMar 13 Nov - 18:40

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