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Cut off all the ropes and let me fall. - Lubja

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MessageSujet: Cut off all the ropes and let me fall. - Lubja Cut off all the ropes and let me fall. - Lubja EmptyLun 9 Jan - 19:53

Cut off all the ropes and let me fall. - Lubja 470592tumblrlk5np3Cz1s1qdze0co1400


« Entre deux individus, l'harmonie n'est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir. »

    Il y a des histoires que l’on préfère taire. Des histoires que l’on préfère oublier. Pour ne pas faire souffrir les autres, j’imagine. Ces choses qu’on passe sous silence finissent toujours par nous rattraper et ce, même si on ose croire qu’elles sont enfouies au plus profond de notre âme. Il y des histoires qu’on aime se raconter. Des histoires où tout finit bien, même si on sait pertinemment que ça n’arrivera jamais. On s’en raconte beaucoup pour ne pas avoir à faire face à la réalité. Moi le premier. J’aime vivre dans cette illusion, parce que je ne suis pas prêt à accepter ce que les autres ne cessent de me répéter. Alors je m’enferme dans une réalité déformée par la peur. La peur de souffrir, la peur de rouvrir de vieilles cicatrices. La peur d’être seul. La simple idée me consumait de l’intérieur, telle une tumeur maligne qui sévit lentement dans tout votre organisme. Je pourrissais lentement de l’intérieur, mes entrailles douloureuses mais incapables de se départir de cette partie de moi. Alors, pour survivre à cette triste réalité, je m’abreuvais d’illusion. Je regarde la vie du fond d’une bouteille de rhum, je me joue d’elle en mettant mon existence en péril. Au final, les études, la voiture de luxe, les soirées mondaines, l’argent, tout ça, c’était des putains d’illusions. Ce qui est véritablement réel, ce sont les émotions. Vive, brutale, violente et incontrôlable. Cette urgence de vivre et de ressentir que la carcasse qui m’abrite n’est pas que chair triste et manipulable. Alors je m’évade, dans cet onirique orgasme éphémère. La drogue, pour un instant, vous donne des ailes. Vous donne la force de survivre au monde. L’alcool vous fait oublier la douleur, cette absinthe vitale à ma survie. Pour calmer le chaos qui ravage mon âme. Et peu importe qui je fréquentais, qui tentait de panser ma solitude, j’étais toujours aussi seul. Toujours aussi vide à l’intérieur. Et je finis par m’accrocher à tout ce qui passe, sans pour autant croire en c’qu’on dit. Sans pour autant croire que la pourriture qui couvre les parois de mon âme va s’effacer. Alors je joue, je cherche à m’agripper aux autres, pour ne pas tomber seul. Lubja était ma bouée de sauvetage du moment. Celle a qui je m’accrochais tel un parasite, pour amortir ma chute aux enfers. Et lentement, nous nous suffisions dans cette valse malsaine, dans ce tourbillon sans fin. Nos défis? Faire tomber l’autre de son piédestal, déstabilisé, pousser l’autre aux limites de lui-même. Ce soir, ne faisait pas exception. Ce soir, c’était encore la même mélodie. Quelques verres au bar du coin pour aseptiser la peur, un appel. Une présence, une tentation de plus. Elle commençait à en avoir l’habitude, de me suivre dans mes idées complètement absurdes, dans mes plans foireux et dans mon chaos constant. J’imagine qu’au fond, elle n’était pas si différente, qu’elle voulait simplement se détacher de la monotonie du monde qui l’entourait. Je ne l’avouerai jamais de vive voix, mais sa présence m’était devenue presque vitale, nécessaire d’avoir un publique pour performer mes conneries. Lubja était devenue la parfaite partenaire de mes nuits blanches, prête à sauter avec moi dans cet univers grotesque. Ce soir, j’avais choisis de m’évader au port de San Francisco. Pourquoi ? Parce qu’à cette heure si tardive, il n’y avait plus personne. Qu’une silhouette solitaire errant sur les quais, à la recherche de sa proie. Et puis, se dessine au loin, une forme connue. Le dessin de ses courbes, la chevelure assombris par les lumières fatiguées des docks. Elle était venue. Comme les innombrables fois précédentes. M’accompagner dans ma solitude. J’esquisse un bref sourire, amusé, appuyant mes coudes sur la barrière de métal, pour observer le décor funeste et les cercueils flottants. J’agrippai une cigarette que je posai contre mes lèvres, les yeux toujours fixé vers un vide noir. Je sentais sa présence qui se rapprochait et avant même qu’elle eu le temps d’ouvrir la bouche, je pris les devants, sérénade solitaire et monologue d’un alcoolique. « J’ai toujours rêvé d’être un poisson. T’sais… De ne rien devoir à personne, pas s’faire chier avec la vie. Juste, voyager et exister. » Une brève pause pour laisser le goudron envahir mes poumons, puis reprise de l’acte. « Alors, ce soir, j’ai décidé de m’évader. J’ai besoin de toi pour choisir l’embarcation qui nous libérera de la terre ferme. » Voler un bateau n’était pas en soi une excellente idée. Puisque si vous vous faites coincer, il n’y a aucune porte de sortie, aucune échappatoire possible. Mais c’était tout le point de l’exercice, tout le point de la vie. De noyer la peur elle-même. Un rictus narquois se dessine lentement, alors que, sans même attendre la réponse de Lubja, je passe de l’autre côté de la barrière. Pour m’approcher des bateaux endormis. « Allez viens, on n’a pas toute la nuit ! Si on veut voir le lever du soleil, faut s’magner! » Je me retournai vers Lubja, les yeux imprégnés de défis. Prêts à vivre, pour encore une nuit, prêts à voguer vers l’interdit, à s’amuser des autres et de leurs acquis. Prêts à fermer les yeux et ne sentir que la berceuse des vagues.
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MessageSujet: Re: Cut off all the ropes and let me fall. - Lubja Cut off all the ropes and let me fall. - Lubja EmptyMar 10 Jan - 19:25




Noah S. Myers

& Lubja T. Malhoa de Lima

cut off all the ropes and let me fall


On a beau dire que nos fréquentations n’ont rien à voire avec notre personnalité, on sait tous que l’on a tord. Surtout lorsqu’on se retrouve dans une telle situation que Lubja en ce moment. Cette jeune fille a toujours été une bonne petite fille, assez sage, ambitieuse dans la vie, prête à tout pour réussir sa vie, jusqu’à quitter ses deux pays et venir sur un continent dont elle ne connait aucun mots dans la langue du pays. Tout ceci était grâce à l’éducation qu’on lui a infligée, mais aussi grâce aux gens qu’elle fréquentait. Disons que jusqu’ici elle avait toujours été avec des personnes qu’on assimilerait aux Alphas d’ici. Non pas des personnes coincées, loin de là, mais tout simplement des personnes voulant réussir leur vie, malgré tout le fric qu’ils peuvent avoir. Une fois ici, la jeune fille avait tenté bien que mal de garder une telle fréquentation. Mais pour vous dire : il est bien trop difficile de faire un tri des étudiants. Elle n’arrive pas à s’entendre avec tous les Alphas, en particulier une : Plum. Elle n’arrive pas non plus à complètement bannir les Gammas de sa vie. Elle dit les détester, et pourtant, elle arrive tout de même à trouver à chaque fois une exception : Nathanaël et maintenant Noah. Et ce n’était pas comme s’il s’agissait des deux Gammas les plus sages. Tout au contraire. Noah par exemple : un vrai rebelle. Un pur Gamma. Un vrai. Si on voulait en faire une définition, on pourrait inscrire : « Gamma : voire Noah S. Myers ». Lubie ne sait même pas comment elle arrive à chaque fois faire leur connaissance, à part durant les fêtes. Oui, ça devait être durant une fête qu’ils se sont rencontrés. Décidemment, il faut absolument qu’elle arrête de sortir le soir pour s’amuser dans des soirées. Ou alors, être sûr à l’avance qu’il n’y aurait aucun Gamma. Non, elle n’est pas raciste des marrons. Elle les évite tout simplement, pour ne pas devenir comme eux. Malgré le fait qu’elle veut réussir ses études, elle veut tout autant s’amuser, et profiter de sa jeunesse, et c’est d’ailleurs pour ça qu’elle aime la mentalité des Gamma, leur rébellion. Lorsqu’on mange du chocolat et qu’on a faim, on ne peut pas s’arrêter. C’est exactement ça. Lubja a faim de rébellion, et si elle se laisse tenter par un quelconque Gamma, elle ne pourra plus s’arrêter. C’est pourquoi, au début, elle avait tenté de mettre une simple relation de tutorat entre Noah et elle. Mais ça ne marchait pas. Jamais. Il lui disait qu’ils remettraient ça le lendemain, il le lui promettait. Depuis, elle sait que les promesses de ce jeune homme ne valent rien, du moins pas pour ce genre de choses. Elle a vite abandonné, après avoir essayé tout de même d’entrer dans son jeu pour ensuite le faire entrer à son tour dans son jeu à elle. Mais il était quand même trop intelligent. Il ne se laissait pas avoir aussi facilement. En fin de compte, elle avait totalement oublié l’idée de l’aider en mathématiques. Et en échange, elle avait eut le droit d’avoir tout ce dont elle avait toujours fait attention : ne pas tomber dans les dangers de la jeunesse. C’était au début des petits paris qu’il lui lançait. Il avait joué avec elle. A croire qu’il savait qu’elle était jalouse, mais surtout qu’elle détestait qu’on lui dise qu’elle n’y arriverait pas, qu’elle était nulle, une chochotte, une poule mouillée, ou tout ce que vous voulez. Elle s’était jetée elle-même dans les bras du chocolat. Elle savait qu’il ne fallait pas, et pourtant. A chaque fois qu’elle recevait un texto de son nouvel ami, elle accourait. Comme si elle venait chercher sa dose. Ce fut tout d’abord une petite dose d’adrénaline pour devenir bien vite une grande dose. Une dose qui augmente de jours en jours, ou plutôt de soirées en soirées. Elle sombrait avec celui dont elle voulait lui offrir son aide. Les nuits blanches défilaient de plus en plus. Elle n’écoutait presque plus en cours, la fatigue l’emportait. Et encore, si elle venait en cours. Heureusement pour elle, elle avait déjà une très grande avance et facilité en maths. Sinon, elle sombrerait aussi dans les ténèbres des mathématiques et pour en remonter, c’est surement le plus difficile. Les chiffres s’écroulant les uns après les autres sur votre corps complètement inertes ne captant plus rien à ce qui se passe autour. Il fallait qu’elle se ressaisisse.

C’était donc avec cette idée en tête qu’elle était venue au rendez-vous que lui avait fixé le bel homme. Après s’être reposée une petite heure. Il lui avait suffit d’une seule personne pour devenir ce qu’elle avait toujours fui. Elle pourrait le détester pour cela, et pourtant, non. Elle ne pouvait qu’en ressentir un grand sentiment d’amitié envers lui. Son elle d’intérieur voulait le remercier. Le remercier de lui faire découvrir les joies de la jeunesse, de la connerie. Le remercier de lui donner toute cette adrénaline qu’il lui procure à chaque fois qu’elle le voit, et qu’ils font des choses ensembles. Et plus les rendez-vous s’accumulaient, plus ça devenait dangereux. A croire qu’il veut voir où se trouvent ses limites. Des limites qui se trouvent déjà très loin de celle de Lubja. S’il ne s’agissait que d’elle, elle aurait déjà tout arrêté depuis la première fois. Mais pour lui, elle disait oui. Oui pour l’accompagner et passer du bon temps en sa compagnie. Il suffit d’une petite relation comme celle-ci pour rapprocher deux personnes comme eux. Elle avait maintenant besoin de lui dans sa vie. Elle avait maintenant de ses conneries. Elle n’avait aucune envie que ça s’arrête, bien qu’elle comptait lui dire qu’elle s’arrêtait là, qu’elle ne souhaitait plus se mettre dans des positions hors-la-loi, juste pour lui. Elle le connaissait, et savait que si elle lui lançait ça comme ça, il ne l’accepterait pas tout de suite. Elle fit donc tout pour amortir le choc. Elle s’était faite jolie. Un mini short en jean, pour mettre en dessous un collant transparent avec un tee-shirt ayant un beau décolleté. Et pour vous dire : elle avait même choisi de beaux sous-vêtements. On ne sait jamais. Elle prévoit toujours tout. Comme on était quand même en janvier et donc en hiver, elle prit un manteau assez chaud, ainsi qu’une écharpe. Il lui avait donné en plus rencard le soir, sur le port. Là où il fait le plus froid. Pour protéger ses pieds, elle opta pour une paire de bottes assez chaudes de l’intérieur. Et enfin, comme accessoires, elle mit ce qu’on lui avait offert le jour de ses neuf ans, un pendentif où il y avait inscrit : Tanina, son deuxième prénom, maintenant, mais à l’époque, c’était son premier prénom. Un léger maquillage. C’est donc ainsi qu’elle vint voir son ami qui ne la salua même pas. De toute façon, ils s’étaient déjà parlé par messages.

Il se mit à lui parler de poisson, ce qui la fit sourire. Il a toujours le mot pour faire rire, ou même tout simplement sourire. Elle eut envie de lui répondre qu’il lui fallait donc repêcher le poisson qu’il était car il était en train de se noyer. Seulement, si elle entrait dans ses métaphores, elle n’arriverait plus à lui faire part de son envie. A vrai dire, elle ne se posa même la question de pourquoi ils étaient ici, comme s’il s’agissait d’un lieu normal pour voir un ami, le soir. Ce n’est que lorsqu’elle l’entendit dire qu’il avait besoin d’elle pour choisir un bateau qu’elle comprit. Ses conneries empiraient vraiment de minutes en minutes, voire secondes. Et que faisait-il du fait que ce soit considéré comme un vol ? Le fait que surement aucun des deux ne sachent conduire un tel bateau. Et si seulement il ne s’agissait que de ça. Mais naviguer en pleine nuit, sans prévenir la police maritime ou on ne sait quoi, ça pouvait devenir quelque chose de très dangereux. Et où voulait-il aller ? Et s’ils se perdaient ? Des fois, elle pouvait quand même se demander s’il réfléchissait avant de mettre tout en action. A croire qu’il ne réfléchit qu’après. Ce qu’il lui proposait était la pire des conneries. Elle se tut tout en restant là où elle se trouvait, alors que lui avançait. Il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Et si elle restait ici, cela l’arrêterait-il ? Elle en doutait fort. C’est pour ça que très souvent elle l’accompagnait. Elle préférait être là avec lui plutôt que de le laisser seul, à faire n’importe quoi. Un accident arrive très vite. Autant être là pour limiter les dégâts pouvant être causés. Tout comme il avait les mots pour faire sourire, il savait comment faire pour qu’une personne accepte. Par exemple, là, il lui parla de lever du soleil. Lubja s’imagina déjà en compagnie de Noah, quelque part, en plein milieu de nulle part, en train de regarder un lever de soleil. C’était dangereux. Mais ça allait être le paradis. Elle n’avait pas le temps pour faire le pour et le contre. Oh, et puis tant pis. Elle lui annoncera son envie d’évasion à elle seule, une autre fois. Autant s’amuser vraiment une dernière fois. « C’est partit ! » avec un énorme sourire, elle contourna à son tour la barrière pour se retrouver à ses côtés. Mais cette fois-ci ce fut elle qui prit les devants, et avança pour regarder les bateaux. Lequel pouvaient-ils bien prendre ? Il fallait faire le bon choix, ne pas se gourer. Enfin, après une seule mince petite minute, elle se positionna devant un, attendant que son ami arrive et fasse ce qu’il avait à faire. C’était lui le pro ici. Lubja n’était que l’accompagnatrice. Celle qui veillait sur lui, tout en le suivant dans tout ce qu’il faisait. Même si elle devait plonger avec lui pour cela. Plonger parmi toute une marée de poissons. Le monde de Noah. Une fois sur le bateau, prêt à démarrer, elle se positionna derrière le jeune étudiant et le regarda. Une multitude de questions l’envahit. Elle avait encore cédé. Il exerçait un tel pouvoir sur elle. Sur le coup, elle ne savait même pas quoi dire. Ils démarrèrent enfin, et la jeune femme se retourna pour regarder le port s’éloigner. Ou alors c’était eux qui s’éloignaient.


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