Tell me something.....[pv Shannon ]

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Mi-Janvier,

Un retour de mission, je revenais au pays en pleine après-midi, ayant atterrit sur le porte avion de la navy, j’avais donc eu la possibilité de revenir chez moi. Seul le décalage horaire m’avait rendue assez calme. Secouée comme un sacré prunier, j’avais donc passé la porte de chez moi aussi fatiguée que possible. Passant la clé dans ma porte, je la poussais tout en évitant de croiser les voisins. Je ne tenais pas à leurs parler. Il ne fallait pas que je leurs dises un mot. Mon chat venait donc me souhaiter la bienvenue, j’éteignais le système d’alarme situé à côté de ma porte d’entrée. Soupirant une fois de plus, je prenais mon sac pour l’amener dans ma chambre. L’ouvrant, je déposais mon kepi sur ma commode tout en l’ouvrant. Mettant mes chaussures à côté du meuble, je les mettais bien droite sur le sol. Sortant des sous-vêtements de la commode, je prenais donc dans l’armoire des vêtements pour m’habiller. La douche me faisait du bien, je pouvais donc laisser libre court à la douleur de mes muscles par l’eau chaude. La mettant plus fort, j’avais des jets pour relaxer mes muscles. Il fallait que je me décontracte le plus possible. Finissant, ce petit bien être, je sortais de la douche, mettant une serviette autour de moi, je sortais donc sur le tapis de bain. Mettant mes cheveux dans une serviette aussi, j’entendais mon téléphone qui vibrait. Mon frère adoptif Danny qui devait passer me voir dans la soirée m’envoyait le message suivant. « Lut p’tite sœur, tu vas bien ? J’ai un imprévus, je ne peux pas passer te voir ce soir ni demain. Je suis désolé, dès que j’ai un trou dans mon emploi du temps, je passe te voir. Bisous. » Le lisant, je répondais donc patiemment. « Lut, bien et toi ? Oki, d’accord, je vais donc avoir du temps libre. A plus bisous. » Remettant mon téléphone sur la commode, je m’habillais, le chat venait donc alors se joindre à moi dans le but de passer un peu de temps. - « Lester, laisses moi je ne suis pas d’humeur…. » Fermant la porte de la salle de bain, j’entendais mon chat miaulait derrière le bois. Tout en soupirant un peu plus, je finissais de me vêtir. Sortant avec ma serviette sur la tête, j’ouvrais donc la porte pour aller voir mon Hibou. Il avait dormi dehors pendant quinze jours. Ouvrant la fenêtre, il venait se mettre sur son perchoir.

Allant dans la cuisine, je prenais donc un encas dans le but de ne pas avoir le ventre vide. Donc tout comme je ne voulais pas me sentir plus mal, j’allumais donc la chaîne hifi, passant sur la radio du rock. Je dansais tout en préparant mon repas. M’amusant un peu, je me rendais compte que je pouvais alors voir que je n’avais pas vu Shannon depuis quinze jours. Alors que je finissais mon encas, je me disais bien que je pouvais alors avoir une chance de l’appeler un peu. Prenant mon téléphone, je lui envoyais donc un message.

- « Lut, tu vas bien ? Quoi de neuf ? Est-ce que tu serais disponible demain midi ? J’ai du temps de libre, et j’aurais bien voulu te voir pour parler un peu. Après c’est comme tu veux, si tu es disponible et bien cela serait cool si on pouvait se voir. Bonne fin de journée. Bises.»

L’envoyant, je déposais donc mon téléphone sur la table basse. Allant me sécher les cheveux dans la salle de bain, je préférais donc me coucher de bonne heure tout en étant assez calme. Retournant dans le salon, je récupérais mon téléphone, voyant qu’il était vingt heure, je le coupais pour avoir la paix. Et j’allais donc fermer la porte de chez moi. Laissant entrer mon hibou, je fermais aussi les fenêtres. Allant dans ma chambre, je lisais un peu, puis je m’endormais profondément. La nuit se passa bien jusqu’au petit matin, vers dix heure, le téléphone de la maison sonnait. Le décrochant, j’avais donc ma mère adoptive à l’autre bout du fil. « Bonjour, ma puce tu vas bien ? Je te réveille ? » - « Bonjour, je reviens de mission, et oui tu me réveilles j’étais dans mon lit. » Après un bref silence, tout en tendant le bras, je récupérais mon portable. « D’accord, tu passeras me voir quand même ? » Tout en l’allumant, je lui répondais. - « Oui, je passerais, mais il n’y aura pas Danny. Je passerais donc demain si tu veux, on aura notre repas du dimanche comme ça. » Etant sur l’écran du téléphone, je mettais le code pin. « Bonne idée, d’ailleurs il faut que je te parle d’un truc…. » Surprise, je voyais donc l’écran venir, puis je demandais. - « Quoi ? Il s’agit de quoi ? » Un silence puis alors que le téléphone vibrait, je voyais que l’icône du sms venait de s’afficher. Tout en l’ouvrant ma mère me répondait. « De ta mère biologique…Elle est très malade…Elle aimerait bien te voir… » Furieuse, je lâchais prestement. - « Non, non, je ne veux pas, elle m’a laissé partir, elle a abandonné ses droits de gardes il y a plus de treize ans. Qu’elle reste avec eux…Je ne veux pas les voir. » Un autre silence, j’en profitais donc pour voir que Shannon avait accepté de me voir. Regardant l’heure, je disais à ma mère adoptive. - « M’man, je dois te laisser, j’ai un rendez-vous à midi. Passe une bonne journée. T’aime, bisous. » « T’aime aussi. Bisous. » Raccrochant, je sortais de mon lit.

Allant passer rapidement dans la salle de bain, je finissais par revenir dans ma chambre. Ouvrant le placard, je voulais tout simplement trouver une tenue convenable. Ayant choisis, un haut gris avec un pull rouge-bordeaux, je prenais un jean avec des ballerines beiges. Me coiffant tout en laissant mes cheveux libres, je me rendais compte que j’avais mes bouclettes. Souriant un peu, je me sentais d’attaque à faire mes révélations. Pour tout vous dire en mission, j’avais eu pas mal d’interrogations concernant Shannon. D’ailleurs, j’avais eu du mal à dormir, et je ne pensais pas que pour la suite, cela allait me poursuivre même à plus de dix mille kilomètre. Voyant l’heure, je me préparais donc pour aller chez Sha. Prenant la voiture tout en ayant donné au chat et au hibou avant, je partais. Mettant le GPS, je suivais donc le guide pour trouver mon chemin. Me garant devant chez lui, je voyais une agréable maison, préférant rester dans la rue devant le trottoir que de me garer dans son allée. Je me dirigeais donc vers sa sonnette. Allant frapper sur la porte après avoir montée l’allée, je restais en suspens devant la porte. Puis prenant mon courage à deux mains, je sonnais à la porte. Patientant un peu, je tenais mon sac sur mon épaule. Le voyant ouvrir la porte, je lui disais. - « Salut, tu vas bien ? C’est gentil de me recevoir. »

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I want your love by Chic

Finalement ça n'avait pas été une mauvaise idée d'aller voir quelqu'un et de lui parler de mes petits problèmes, j'avais des réticences bien sur vu que je ne connais pas bien Alcide, c'est juste un client et je sais la marque de sa voiture, l'endroit où il vit et qu'il fait des acrobaties dans sa voiture. C'est tout. Alors allez raconter sa vie privée à un parfait inconnu c'est assez bizarre. Je le pensais en tout cas et je ne sais pas je n'ai pourtant pas dit grand chose, enfin c'est l'impression que j'ai bien sur. Une fois que j'ai regardé l'heure je me suis aperçu que les deux heures voir trois que nous avions passé ensemble était passé assez rapidement. Jusqu'à ce que j'entende bien sur la voiture dans son allée, là je me suis dit qu'il fallait que je parte je n'avais pas vraiment envie de croiser Gemma et qu'elle dise à Alcide que j'ai couché avec elle. C'est assez gênant, je veux dire ça me gêne pas trop d'avoir eu des rapports sexuels avec une femme plus âgée que moi c'est juste que c'est mon client et je me trouve chez lui alors lui dire que j'ai eu des rapports avec la femme qui partage sa vie c'est assez embêtant. Comme de dire à quelqu'un que machine est votre ex petite amie. J'avais trouvé une excuse un peu bidon pour partir, lui disant que j'avais une voiture capricieuse mais aussi un chat capricieux qui veut toujours que je sois à l'heure à la maison. Il avait dû me prendre pour un fou et surtout pour un célibataire endurci, je suis le seul mec je crois sur cette planète à préféré avoir un chat qu'une femme dans son lit. Et bien moi je préfère nettement les chats au moins eux ils ne vous reprochent pas de ne pas faire la vaisselle, d'être fatigué le soir, de passer votre temps sur votre voiture, de regarder jusqu'à pas d'heure. Le seul problème c'est qu'ils ne parlent pas beaucoup, pour faire la conversation ce n'est pas toujours évident et ils n'ont pas d'attribut féminin comme une belle paire de fesse ou une jolie poitrine.

Enfin bref tout ceci pour dire que la vie de célibataire c'est bien joli mais parfois un peu de féminin dans la vie ce n'est pas si mal même si c'est uniquement pour discuter. Je rentrais du travail complètement exténué , j'avais du aider mes collègues complètement submergé par tout le travail, on avait eu un travail pénible aujourd'hui, tout les gens avaient décidés d'avoir un problème en même temps. Il fallait voir la voiture de monsieur untel et puis celle de monsieur machin, il fallait aller plus vite parce que monsieur truc avait décidé de partir en week-end avec sa petite famille et il ne pouvait pas reporter l'excursion familiale tout ça parce que son Espace ne voulait pas démarrer correctement. Les gens ils se croient supérieurs à vous tout simplement parce que monsieur a fait des études plus longues que les votre et qu'il ne se salit pas les mains, en gros pour lui vous êtes une merde qui lui rend service mais rien de mieux qu'un larbin des temps anciens. On doit toujours être là à leur service dès qu'il y a le moindre petit problème et que en fait c'est tout simplement que la plupart des gens il faut le dire on la flemme de vérifier leur niveau d'huile alors forcement la voiture va avoir un peu de mal à fonctionner. Fort heureusement tout les clients ne sont pas comme ça, on a parfois des clients comme Edward ou Alcide qui sont très reconnaissant du travail que vous faites, ils ne vous considèrent pas complètement comme un homme préhistorique puisqu'on arrive à avoir des conversations fortes intéressantes sur diverses choses autres que les voitures.

J'étais bien content de rentrer à la maison, je n'avais pas spécialement envie de faire à manger, de m'occuper du chat ou de faire grand chose d'ailleurs. La première chose que je fis en passant la porte c'est d'enlever mes chaussures toutes sales, avec la pluie qui tombait dehors j'avais les pieds plein de boue et je n'avais pas envie d'en mettre partout après c'est moi qui doit tout nettoyer. Le chat ne bougea pas de sa place sur le canapé, mais il leva la tête, il devait voir à mon visage que je n'avais pas trop envie de lui faire des câlins et il me laissa donc tranquille. J'allais dans la cuisine voir ce que je pouvais bien manger, une quiche lorraine congeler c'est parfait avec un bol de soupe à la tomate c'est l'idéal. Pendant que mon plat chauffait je regardais mon portable je l'avais senti vibrer pendant que je conduisais mais je ne répond jamais quand je conduis c'est la règle pas de téléphone au volant je ne veux pas me faire arrêter par les forces de police à cause d'une bêtise stupide. Blaithin m'envoyait un message pour savoir si on pouvait se voir demain, je lui renvoyais un texto pour lui dire que j'étais d'accord, je n'avais pas eu de nouvelles d'elle depuis deux semaines environ et je m'étais un peu inquiété. Je mis des croquettes au chat et mangea en silence mon repas. Ce soir je n'avais pas envie de me regarder un film comme je le fais souvent, je décidais d'aller me coucher étant trop fatigué pour faire grand chose. J'allais dans ma chambre me déshabillé et je plongeais sous la couverture, le chat vint rapidement prendre sa place à mes côtés, lui au moins m'aimait comme je suis avec mes défauts et mes qualités.

Le lendemain matin je me réveillais pas trop tard 9 heures pour une fois Monsieur Chat m'avait laissé un peu dormir avant de mettre sa petite bouche contre mon oreille et miauler de sa petite voix aiguë. Les chatons c'est terrible les voix qu'ils ont. Je me levais pour aller lui donner quelques croquettes, comment il avait pu manger tout ce que je lui avais donné hier soir ? C'est un vrai mystère et ce chat mange deux fois plus que moi j'en suis sur. Je me disais qu'il fallait que je me bouge, que je fasse quelque chose pour bien me réveiller, quoi de mieux que d'aller courir un peu ce ne serait pas de refus. J'avais le temps devant moi Blaithin viendrait sûrement vers 12 heures on avait convenu de se voir après le déjeuner donc j'avais un peu de temps devant moi. J'allais enfiler ma tenue de jogging, pris mon i-pod et fila dehors, je retenais un frisson il ne faisait vraiment pas chaud. Je courais en direction du sud, mes écouteurs sur les oreilles je ne faisais pas très attention au peu de gens que je croisais sur mon chemin, qui sortirait par un temps pareil en même temps il faudrait être fou ou s'appeler Shannon Turner. Au bout de plusieurs minutes voir des heures je m'arrêtais m'appuyant contre un poteau pour souffler un peu. Je regardais l'heure à ma montre, si je voulais prendre une douche avant que Blaithin n'arrive il vaut mieux que je sois à la maison rapidement. Je pris un raccourci pour rentrer chez moi. J'arrivais à la maison pas de trace de Blaithin pour le moment, je pouvais aller prendre une douche je serais rapide pour une fois comme le dit Dany dans Hawaii five-0 une douche de navy en trois minutes cinq minutes c'est un luxe dans la navy. Il me fait bien rire Dany et Steve aussi, j'adore cette série. Je me déshabillais et filait sous la douche chaude pour enlever toute trace de sueur, de chaleur humaine sur moi, bref tout ce qui n'est vraiment pas agréable à sentir.

Je sortais à peine de la douche quand j'entendis la sonnette de ma porte, j'enfilais un caleçon propre et mis ma serviette autour de ma taille, j'allais à la porte ouvrir à Blaithin avec un grand sourire.

Salut oui ça va et toi ? Je fais m'habiller tu n'as qu'à t'installer dans le salon j'en ai pour deux minutes

Je filais dans ma chambre pour aller m'habiller, le chat était dans le salon en train de jouer avec une petite balle en mousse qu'il avait trouvé dans mes affaires sûrement il pourrait lui faire un peu de distraction le temps que j'enfile un jeans et un t-shirt à manche longue.

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Dans l’entrée de chez lui, je me tenais donc là tranquille, avançant un peu, je me dirigeais vers le salon comme il me l’avait conseillé. J’enlevais ma veste puis ma posant sur le dos du fauteuil, j’y mettais aussi mon sac. Je préférais donc voir un peu tout ce qui se passait autour de moi. Tout en mettant un pied devant l’autre, je voyais un chat dans son panier. Restant à ma place, je finissais par m’asseoir dans le fauteuil. Déposant mon sac sur le côté droit du siège, je croisais les jambes. Alors que je patientais, je voyais que le chat tentait une approche assez bizarre. Il agissait comme si j’étais une énorme proie. Le regardant de loin, je le voyais qui changeait donc de direction. Faisant comme si je ne l’avais pas vu, je remarquais qu’il finissait par venir vers moi tout en s’approchant de mon sac. Reniflant un peu partout, je ne disais rien, puis me trouvant toujours assise, je voyais donc le chat venir vers moi. - « Tiens Monsieur Chat, qu’est-ce que tu fais dans mon sac ? Comment as-tu fais pour l’ouvrir ? » Le prenant par le cou, je le déposais à côté de mon sac à main. Le refermant, je coinçais cette fois-ci la fermeture éclair. Je le voyais qui miaulait une fois de plus furieusement. Il n’avait l’air content que je lui ais dis non. - « Et bien, tu as l’air d’avoir un caractère bien présent. Tu ressembles à mon chat, Lester. Je pense que vous pourriez bien vous entendre. » Le regardant un instant, je patientais donc le temps que Shannon revienne. Regardant autour de moi, je me levais, j’avais juste envie de marcher un peu. Posant mon sac sur le fauteuil, je regardais donc la décoration. Puis la fenêtre m’attirait, il y avait alors un souvenir qui venait de me revenir en pleine figure.

Le coup de téléphone de ma mère adoptive me perturbait, à vrai dire, je ne pouvais pas me douter que j’aurais donc une autre sensation. Mon arrivée ici aux Etats-Unis c’était donc passé douloureusement….Un soir alors que j’avais treize ans, je m’étais disputée houleusement avec mes parents biologiques. Ils n’acceptaient pas que je parte à l’étranger pour étudier. Oui à cette époque, je ne voulais pas rester dans ma famille. C’était même à cette époque l’on apprenait la maladie de ma mère. Mon grand-frère qui avait quinze ans à l’époque voulait aller en pension à l’autre bout de l’Irlande. Mes parents désiraient donc le faire tout comme Ross leurs disait tous les jours. Ma petite sœur de onze ans quant à elle avait toujours été lé chouchoute. Elle avait tout même lorsqu’elle faisait des caprices. Etant prise au milieu, je n’avais pas accepté cette position fort déplaisante. Après cette dispute, j’étais en colère, j’avais tellement de frustration que j’avais été même sous l’orage avec James et Ed. On avait faut suffisamment les imbéciles mais on était tellement heureux. Seulement, la petite partie de l’histoire la plus désagréable fut celle des parents qui vous punissent pour avoir osé prendre un peu de liberté. Mais avec les gens riches, il y a toujours de l’argent dans le coin. Que cela soit sous le matelas ou dans le coffre-fort à la banque, j’avais donc une chance pour moi de partir loin de toute cette pagaille. Après l’école, j’étais rentrée à la maison. Mine de rien, j’avais une petite idée en tête….M’en aller. Pendant une semaine, j’avais élaboré un plan assez bien conçut dans le but de me faire la malle. Un sac de fait, des vêtements préparés, la tirelire qui allait donc servir pour partir, une petite envie soudaine de voir ailleurs. Puis par un jour d’école, le vendredi, mon frère était partit depuis la semaine d’avant. Je ne pouvais pas rester dans l’optique de ne plus le voir. Je lui avais dis pour ma petite balade, puis il m’avait annoncé qu’il y aurait un ami à lui qui pourrait venir me chercher à l’aéroport. D’ailleurs, j’y étais allée en transport, et prenant mon billet, je devais dire à la dame au guichet que mon grand-frère viendrait me chercher là-bas. Puis disant que mes parents étaient au courant, je mentais une fois de plus pour partir. L’avion en vol, j’avais donc l’impression que je ne pourrais pas sortir de cet engin de malheur. A la sortie, je me sauvais donc dans la partie internationale de l’aéroport, puis passant sur le sol américain, je voyais les gardes me courir après. C’était à ce moment-là que j’avais donc rencontré ma mère adoptive. Elle s’était battue pour moi, pour que je puisse m’en aller. J’avais même dit au juge que je désirais juste rester avec elle et que je ne voulais pas retourner en Irlande. Au fil du temps j’étais restée ici, j’avais bien changé, je ne me comportais plus comme une petite sauvageonne. Alors que je réfléchissais à ma vie, je sentais que je prenais me collier que mon frère Ross m’avait donné avant de partir. Le bougeant entre mes doigts, je ne me rendais pas compte que l’on m’appelait. Je pensais qu’il s’agissait de mes pensées. « Blaithlin. » Ne disant rien, j’entendais une fois de plus mon prénom. « Blaithlin, tu es là ? » Me voyant devant Ross en partant, je me rendais compte que j’avais alors eu de la chance de l’avoir revu par la suite. Puis le juge avait demandé à ce que j’y aille pendant les vacances scolaires dans le but de voir cette « simili »famille. Les souvenirs me prenant, je sentais donc un contact sur mon épaule. Sortant de ce doux rêve, je voyais Shannon devant moi. Souriant, je lui disais. - « Oui, oui je suis là….J’étais juste dans mes pensées…. » Ayant mon pendentif dans ma main, je le remettais sous mon haut gris. Il y avait encore une part de ma vie que je ne tenais pas à expliquer aux gens…Lui souriant donc gentiment, je remarquais qu’il s’était habillé. Me tournant vers lui, je lui posais une question. - « Tu as fait vite. Sinon tu as passé une bonne mâtinée ? » Attendant donc patiemment qu’il me réponde, je lui disais aussi pour ne pas oublier. - « J’ai fais aussi la connaissance de Monsieur Chat. Il est gentil. »

Je ne savais pas s’il me parlerait ou pas. Mais bon, je tenais donc à rester calme. Bien que notre discussion serait alors un peu tendue. Je me doutais qu’il devait se poser depuis tout ce temps. Je me demandais bien ce que je pourrais donc lui parler de tout, puis étant comme plutôt contente d’être là, je lui disais. - « Je suis revenue de mission hier soir….C’est pour cela que tu n’as pas eu de mes nouvelles depuis quinze jours. D’ailleurs j’ai même faillit t’appeler, puis je me suis dis que tu devais être occupé. » Souriant un peu, je rajoutais donc gentiment. - « Malheureusement, je ne peux pas te dire où je me trouvais. Mais bon, je pense que tu dois t’en douter avec les troupes qui sont revenues d’Irak pour de bon. Normalement, j’ai une période où je resterais ici au calme. » Ne disant rien de plus, je me contentais donc de restais là devant lui. Il ne fallait pas trop que je sois en avant. Je voulais juste lui donner une explication dans le but de le rassurer un peu. Reculant un peu, je voyais donc que son chat tenait vraiment à mon sac. Le regardant de loin, je l’observais sans vraiment en parler. Après tout, il était libre de faire ce qu’il voulait. C’était après un petit moment que Shannon me parlait gentiment. Me tournant vers lui, je faisais plus attention à ce qu’il voulait me dire. Il y avait une petite chose qui me faisait quand même changé d’avis. Son parfum ou je ne savais quoi comme odeur de savon, ce parfum me rassurait un peu. C’était comme si finalement, j’avais la possibilité de voir les choses différemment. Il y avait aussi la sensation que je devrais être un peu plus honnête avec mon interlocuteur. Mais comment avouer des sentiments que vous voulez donc cacher le plus possible...comment dire cette chose qui vous donne l'impression que vous n'avez pas la chance d'avancer...Mais surtout est-ce que cela était donc possible ? Est-ce qu'il y avait alors une chance pour que cela soit bon dans l'autre sens ?

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Je n'avais pas mis trop de temps pour trouver les vêtements appropriés, un jean et un t-shirt à longue manche, c'est la tenue que je porte souvent le week-end pour être décontracté. Mais non une fois que j'avais mis mon t-shirt je me regardais vite fait dans le miroir et me dit que ma chemise rouge bordeaux serait bien mieux. J'ôtais rapidement mon t-shirt et mis la chemise sur mon dos, je faisais bien attention de boutonner tout les boutons, c'est fâcheux de se présenter devant une personne et de se rendre compte que vous avez mal boutonner votre chemise. Pour un homme ce n'est pas totalement un souci d'avoir un bouton d'ouvert c'est sur que pour une femme c'est plus gênant parce qu'on peut voir son soutien gorge ou un bout de sa poitrine. Enfin je me sentais mieux ainsi, je retroussais un peu mes manches, j'ai toujours la manie de le faire même quand je ne travaille pas. Après mes préparatifs vestimentaires qui n'avaient pas pris très longtemps je venais dans le salon. Bliathin était debout, totalement perdu dans ses pensées. Je connais ce genre de chose ça m'arrive souvent de me perdre dans mes pensées à me refaire des films dans ma tête ou je pense à toutes ses choses qui sont passés dans la journée. Ou ce que j'ai manqué, je me demande souvent ce que sont vraiment mes sentiments face à Calyope et à Blaithin, il faudrait bien un jour que je finisse par prendre une décision à leurs sujets, je les fait souffrir plus qu'autre chose alors que ce n'est pas pas ce que je souhaite ne pas faire. Je m'approchais d'elle et posais ma main sur mon épaule juste pour lui montrer ma présence et pour la réveiller de son enchantement.

Blaithin

Elle se réveilla et cacha son médaillon, un souvenir qui rappel des bons ou des mauvais souvenirs qu'elle n'avait pas envie de partager avec moi ou avec quiconque. De tout façon je ne verrais pas pourquoi elle me confierait des choses nous nous connaissions si peu, mis à part pour le travail nos conservations sont rares et peu étendue sur notre vie ou notre passé. Elle me parla de sa rencontre avec mon chat, je le regardais qui se cachais derrière son sac à main, il n'avait qu'une envie d'aller y fourrer son nez pour mettre le bazar. Je lui lançais un méchant regard, je le connaissais que trop bien les chats adorent aller dans les cartons, les sacs tout ce qui est nouveau et confortable.

Je vois ça, à ta place je ferais attention à ton sac à main, les chats adorent aller fourrer leur nez et en particulier le mien … Titi ne fait pas l'idiot, on n'embête pas ainsi les gens encore moins les femmes alors tu vas me faire le plaisir de cesser de jouer à l'enfant

En allant chez Blaithin l'autre jour j'avais bien compris qu'elle aussi parlait à ses animaux, je me sentais donc moins seul en parlant à mon chat comme s'il était capable de comprendre mes paroles. Mais j'étais fortement persuadé qu'il pouvait me comprendre. Blaithin m'expliqua pourquoi elle avait été absente pendant si longtemps, pourquoi elle ne m'avait pas donné de nouvelle. Je ne suis pas vraiment les actualités surtout en ce qui concerne l'armée américaine, non pas que je sois contre la guerre ni nos troupes. C'est juste que ces affaires m'importent peu, ce n'est pas ça qui dirige ma vie alors du moment que notre pays n'est pas directement attaqué je ne me fais aucun soucis après tout si les gens décident de devenir soldat c'est qu'ils acceptent de se faire tuer.

Je me disais aussi que si tu n'étais pas disponible c'était pour le travail, je suis ravi de constater que tu es toujours en vie … Oui j'ai passé une bonne matinée et toi ?

Je m'écartais un peu, être trop près d'elle pourrait lui faire croire que mes sentiments sont bien plus fort que je ne veux le faire croire. Oui mes sentiments sont bien présent en moi mais je ne saurais comment les qualifier, mettre les mots sur eux pour pouvoir dire si je suis amoureux ou pas. Et puis l'amour est un bien grand mot, il faut se connaître un peu mieux pour pouvoir dire que l'on ressent de tel chose. Je ne crois pas au coup de foudre ou au fait que l'on tombe amoureux juste parce que la personne est séduisante, je crois que si l'on est amoureux ce n'est pas uniquement pour le physique de la personne mais aussi pour son esprits, sa conversation et ses qualités malgré les défauts tout le monde a des défauts et je suis le premier à en avoir pas mal et à les reconnaître. J'allais prendre mon chat dans mes bras, il était l'heure d'aller manger et je suis sur qu'il devait avoir faim et puis ça permettrait qu'il ne reste pas caché derrière le sac à main. Mon estomac aussi commençait à me faire mal, j'avais aussi besoin de manger après avoir fait un peu de sport, je pensais que vu l'heure Blaithin ne devait pas avoir mangé.

Je pense qu'il est mieux de lui donner à manger, tu veux manger quelque chose j'ai oublié de faire les courses mais il me reste un bout de quiche et de la soupe sûrement

Je partais avec mon chat dans les bras, mais le vilain se débattait pour partir de mes bras, je le posais par terre et ce devait être mignon ou drôle de voir un homme marché avec à ses côtés un petit chaton tout blanc. Il se posta devant sa gamelle et attendit patiemment d'avoir ses chères et tendres croquettes, j'attrapais la boîte et lui en servit un peu. J'allais me laver les mains et commença à sortir la soupe et la quiche du réfrigérateur.

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- « Oui, enfin, non….Pas tellement une bonne matinée….Une mauvaise nouvelle combinée à des mauvais souvenirs…..Le truc que je ne voulais pas entendre, mais bon, parfois, on ne peut pas échapper au passé. Il faut toujours qu’il te rattrape au moment où tu pensais avoir tourné la page. » Souriant un peu, je tenais toujours mon pendentif dans les doigts. Cela montrait bien qu’en plus de tout, je me trouvais être crispée. Il fallait que je me reprenne, il fallait que je fasse du mieux que je pouvais, il ne devait pas y avoir une once de pleurs ou de frustration. Je devais résister le plus longtemps possible bien que je me doutais bien que la suite serait donc encore plus tendue. - « La famille….Parfois je ne regrette pas d’avoir changé….Mais bon, l’origine ne se perd pas comme pour mieux me retrouver et me dire que je viens du fin fond de Dublin. Le passé s’est le passé. » Tout en disant cela, je me doutais bien qu’il fallait que je change de sujet rien que pour ne pas parler de ce sujet. - « Remarque cela va mieux depuis que je suis avec toi. Tu me remontes le moral. Je peux alors penser à autre chose…» Lui souriant un peu, je remarquais qu’il avait passé une jolie chemise. Il devait bien faire en sorte que tout aille bien. Me tenant correctement pour ne pas être encore un peu plus à côté de la plaque. En tous les cas, je restais à ma place, je ne désirais pas me mettre dans une situation encore plus bizarre.

- « Ton chat est aussi filou que le mien. Ils ont dû se passer le mot. Hihihih, pourquoi est-ce qu’il faut toujours qu’ils aillent dans mon sac. Ils ne vont pas te faire un rapport au moins ? » Hihihi, riant, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que j’avais dû aller un peu loin. Que la blague ne devait pas être une blague. M’arrêtant de rire un peu, je le voyais donc s’activer un peu plus. Il devait sans doute faire tout pour que je passe une bonne après-midi avec lui.

Me trouvant devant Shannon, je le voyais partir dans sa cuisine, le suivant doucement, je l’entendais me dire qu’il y avait de quoi encore manger. Tout en le regardant s’en aller, je lui disais. - « Si tu as faim, oui, on peut manger…Remarque si tu viens chez moi, mon frigo est vide. On aurait dû mal à manger. Je n’ai pas encore fait mes courses. Ta cuisine est sympa. » Tout en passant le pied dans sa cuisine, je voyais bien que mon chat avait aussi un caractère bien trempé. Je me disais dans le coin de ma tête : « Tel chat tel maître ». Alors que je le voyais devant moi, je me disais qu’il fallait donc que je lui parle d’une chose, mais comment lui dire….Tournant ma mèche dans mes doigts, le regardant doucement, je me disais qu’il fallait que je lui dise ce qui me tracassait….Croisant son regard, je ne savais pas comment lui dire….Le regardant, je rougissais légèrement. Puis me tournant un peu vers une autre direction, je tenais une fois de plus mon pendentif dans mes mains comme pour me donner du courage. Me mettant à nouveau devant lui pendant qu’il s’essuyait les mains. Je lui disais lentement.

- « Shannon… » Le voyant qui tournait la tête vers moi, je devais alors voir qu’il était inquiet. Inquiet de savoir ce que je lui dirais. - « Hum…Comment dire….. » Puis le regardant une fois de plus, je ne savais pas du tout comment le dire. - « Je crois que je ne vais pas y arriver du tout…. » Le voyant qui s’activait pour sortir le déjeuner, je me demandais bien si je pourrais donc formuler les mots. Il devait sans doute attendre que je lui parle mais par où commencer…. ? La sensation que j’allais encore me prendre une gifle verbale en pleine figure, je ne pouvais pas m’empêcher de paniquer légèrement. D’habitude au travail j’avais des situations bien pires. Alors pourquoi est-ce que je paniquais ? Pourquoi est-ce que je n’avais pas pris le recul suffisant pour réagir doucement ? Comme si finalement, je me sentais pas très bien…Comme si je n’avais pas le choix dans mes propos.

- « Hum…J’ai eu dû mal au travail…Notre dernière rencontre dans le désert ma rendue un peu perplexe….Cela m’a comme paralysée. Au travail, j’ai eu énormément dû mal à me concentrer….Cela m’a trop travaillé…J’aimerais bien avoir une réponse, je suis un peu perdue… » Ce qu’il ne savait pas c’était que j’avais assez de soucis pour en plus ne pas comprendre le premier qui me tenait à cœur. Bien que je voulais donc avant tout lui expliquer que pour mon travail, je n’étais pas concentrée, que je me suis fais taper sur les doigts pour ne pas avoir été à fond. Mais bon vu qu’ils savent tous pour « cette mère biologique » qui me tape sur le système, je n’avais rien eu mais à la longue cela m’épuise. Alors qu’il sortait la quiche et la soupe, je ne savais pas comment aborder la suite, je posais donc la simple question. - « On peut en parler… ? » Toujours en tenant mon pendentif, je le laissais sous mon haut. Lui souriant un peu, je le regardais prendre toutes les précautions nécessaires pour que l’on puisse aider, je demandais donc gentiment. - « Au fait, as-tu besoin d’aide ? » Je voulais juste savoir quoi faire, je ne désirais pas rester les bras vides. Il fallait que je m’occupe rien que pour ne pas rester dans cet état….Mais bon, parfois, il fallait mieux attendre qu’il me donne le feu vert.

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Burghölzli in A dangerous method by Howard shore

Le passé qui refait surface quand on a pas envie je connaît ça que trop bien, alors que j'ai envie de passer des fêtes de fin d'année agréable avec des gens que j'aime ce n'est pas possible parce que j'ai encore ce souvenir si douloureux. Ça me prend d'un coup, sans que je n'ai le temps de faire quelque chose, j'ai subitement mal au cœur comme au moment où je l'ai vu avec un autre. Je fermais un instant les yeux pour faire disparaître se souvenir de ma tête pour quelques instants, je sais parfaitement qu'il ne va pas me laisser tranquille longtemps. Elle me disait avoir des problèmes de famille dont elle ne pouvait s'en échapper, que si elle avait eu beau partir de son pays on ne peut échapper à tout. De tout façon on ne peut pas tout fuir même si on en a vraiment envie, on peut courir aussi loin que l'on veut le passé nous rattrape tout simplement parce que nos souvenirs ne peuvent s'effacer ils se cachent dans un coin de votre tête mais ils resurgissent toujours pour vous rappeler votre condition et ce qui ne vous laisser pas tranquille.

Je connais ça, mais on ne peut fuir toute sa vie il faut bien un jour voir la réalité en face, enfin je dis ça et je suis même pas capable d'assumer mes propres problèmes … Je pense que tout les chats sont comme ça et ils adorent les sacs encore plus les cartons … Non je ne sais rien et je n'ai pas à savoir ce que tu as dans ton sac

Une fois dans la cuisine, je me préparais à faire à manger, ce n'est pas qu'il commence à être presque 1 heure de l'après-midi mais quand même et puis je commence à avoir un petit creux. Mon chat aussi remarque il mangeait à tout allure ses croquettes, c'est fou ça comment les chats peuvent manger vite remarque il y a des personnes aussi qui mangent vite, on dirait presque qu'ils n'ont pas manger depuis des lustres alors que ce n'est pas vrai. Je me lavais les mains pour enlever de un l'odeur des croquettes sur mes mains mais aussi pour une question d'hygiène, il faut toujours se laver les mains avant de faire à manger c'est un principe. Je m'essuyais les mains dans mon torchon, Blaithin ne disait rien je me disais qu'elle devait sûrement se demander en quoi elle pouvait m'aider ou parce qu'elle cherchait un sujet de conversation sur lequel nous pourrions débattre. Quand elle m'appela je la regardais, je me demandais bien se qu'il se passait, elle semblait un peu tourmentée par quelque chose mais je ne savais pas trop quoi. Je n'osais pas lui demander voulant la laisser parler après tout elle finirait bien par me dire ce qu'il se passe au lieu que je lui pose des questions et me fasse des idées sur le problème. Je n'aimerais pas qu'on me force à parler alors je ne vois pas pourquoi je forcerais les gens à me parler. Je mettais la soupe sur la plaque et allumait le feu. J'attendais patiemment qu'elle me dise le problème, elle mentionna notre rencontre dans le désert elle voulait donc sous-entendre le baiser que nous avions échangé. Pourquoi j'ai fait ça s'était complètement idiot de ma part, j'aurais du mieux réfléchir à ce que je faisais, je ne pensais pas que ça pourrait lui faire autant de chose.

Écoute je suis désolé de t'avoir mis dans un tel trouble surtout dans ton travail j'espère que tu n'as pas fait de bêtise à cause de moi

Je savais ce qu'elle allait me demander mais je n'avais pas envie qu'elle le fasse. Ce n'est pas que je suis contre Blaithin ou l'idée d'avoir une relation avec elle c'est juste que c'est compliqué dans ma tête et je ne veux pas la faire souffrir pour pas grand chose. Elle voulait qu'on en parle histoire de mettre les choses au clair, pourquoi pas si elle avait envie on pouvait tout a fait en parler ce n'est pas comme si nous n'étions pas des personnes adultes.

Si tu veux on peut en parler mais je ne sais pas si il y a grand chose à dire … Non c'est bon faut juste faire réchauffer

Je n'avais donc pas besoin d'aide, il fallait juste que je remue un peu la soupe pour ne pas qu'elle au fond de la casserole, j'aime bien la soupe en hiver ça réchauffe et c'est simple à faire et puis on en a pour un moment après donc pas besoin d'en faire d'autre. Je m'éloignais un peu pour chercher dans un placard les couverts, les assiettes et les verres. Nous allions nous contenter d'eau, je ne bois jamais de vin l'après-midi on ne sait jamais si je dois prendre le volant après je n'ai pas envie de me faire arrêter par la police pour conduite en état d'ivresse. Je disposais la table alors que l'odeur de la soupe venait me chatouiller les narines.

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Shannon faisant le diner, je le voyais bouger pour que l’on puisse avoir de quoi manger. Il mettait la table dans le but que l’on mange du mieux possible. Tout en le voyant s’activer, je me disais qu’il était préférable que je lui réponde tout simplement parce que je ne voudrais pas échapper au sujet. Alors comme ça il n’y avait pas grand-chose à dire…. ? J’avais comme la sensation que j’allais alors m’étouffer. Le regardant je lui disais.

- « Rien à dire…..Peut-être pour toi qu’il n’y a rien à dire….Mais ce n’est pas mon cas…Je dirais même que cela m’a un peu perturbé mais j’ai réussi à faire mon travail comme il faut. J’ai eu une autre nouvelle qui a pris le dessus deux jours après. Et elle a duré jusqu’à ce matin….Mais comme tu dis on peut voir la vérité en face, mais là seulement si je le fais, je pense que je n’aurais pas le choix que de la dire. Néanmoins, cela me permettra de me sentir bien mieux. »

Enfin bon, la tension n’est pas toujours incompatible avec la vie, on ne peut pas rester comme ça sans rien faire. Ensuite, je préférais parfois ne rien faire justement pour me préserver. Ma mère biologique avait toujours eu le don de me rendre dingue, et par moment, j’avais comme la sensation qu’il fallait bien que je passe à autre chose rien que pour éviter le malaise. Je me disais bien qu’il était donc logique que je lui donne une réponse à ce qui me tracassait le plus possible mais comment expliquer le truc ? Prenant une de mes mèches, je tentais de me ressaisir dans le but de mieux savoir expliquer.

- « Shannon, je n’arrive pas à formuler ma phrase. Tu penses que je vais y arriver un jour ? J’en ai parlé avec une amie, mais elle m’a aussi dit une évidence, mais j’ai comme la sensation qu’elle n’est pas si évidente pour toi tout comme moi. Bien que je veuille faire un effort pour comprendre la situation, je voie plus une mission militaire avec un ou plusieurs mouvements tactiques. C’est comme si je ne voyais pas le fond mais seulement la forme. Il y a ce petit truc qui me rend dingue quand je pense à cette situation. Le fait qu’elle ne possède pas de réponses claires nettes et précises me donne comme solution que je suis totalement perdue. Bien que je ne trouve pas trop cela compliqué, j’ai dû mal avec les relations humaines, et là je te dirais que cela n’arrange rien. Je ne t’en veux pas, je comprends que pour toi aussi tu as du mal….Mais je désirais juste ton sentiment sur cette situation juste pour que je puisse aller mieux… »

Ne sentant pas trop que la situation allait changer ou pas, je ne savais pas que sur le coup, je voyais que mon attitude devait sans doute le gêner. Ne le voyant pas bouger, je reprenais donc mon fil tout en essayant de dire ce que je voulais.

- « Je ne sais pas si cela est quelque chose qui ressemble à un béguin ou quoi, mais je ne sais pas comment réagir face à cela. Mon amie m’a dit qu’on avait réagi de la même façon, mais….Comment savoir si cela est juste ou pas ? Comment savoir si c’est bien cela qu’il s’agit ? A chaque fois, je voie le truc, mais là c’est le brouillard total. Ensuite, je ne voie pas trop si je dois réagir d’une telle façon ou d’une autre….Je me doute que tout ceci ne te rend pas trop joyeux. Mais pour moi, il faut que je crève l’abcès. Je me connais, si je ne le fais pas, cela va me travailler, et du coup, je ne vais pas trop me sentir bien. »

Tout en voyant que la situation allait sans doute ne pas faire tout comme il faut, j’hésitais à aller le voir de peur que cela n’empire un peu plus le truc. Mais sentir son parfum et le voir d’un peu plus près me donnait le sentiment que j’arrivais un peu à avoir une réponse. Puis faisant un pas, j’allais donc à côté de lui alors qu’il remuait la soupe. Mais gardant une distance raisonnable, je ne tenais pas à l’étouffer avec toutes mes questions. Néanmoins, je voyais donc que son chat quant à lui venait vers moi. Souriant un peu, je me rendais compte que j’avais oublié de lui parler de son animal de compagnie.

- « En tous les cas ton chat est vraiment gentil. Il a l’air d’être curieux, comme s’il avait récupéré une partie de ta gentillesse. Finalement, il te ressemble un peu. C’était comme si j’avais un mini toi tout sympathique en face de moi. Vous faites vraiment la paire tous les deux. » Souriant un peu, je me rendais compte que je n’avais pas remercier non plus mon interlocuteur pour le déjeuner qu’il préparait. - « En tous les cas, ta soupe sans bon, elle a l’air d’être très gustative. Je sens qu’on va se régaler. Tu dois être bon cuisinier. » Alors que je voyais donc la situation qui m’échappait, je préférais donc ne pas insister un peu plus…

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D'accord je n'aurais pas du dire que je n'avais rien à dire sur ce qui s'est passé entre nous, elle le prend plutôt mal. Je ne veux pas dire qu'il n'y a pas grand chose à dire la dessus c'est juste que pour moi les choses ne sont pas pareilles. Enfin pour moi c'est juste un baiser qu'on a changé rien de plus, je n'ai pas envie qu'on se dispute pour ça et je ne veux surtout pas qu'elle me dise que c'était très important pour elle et qu'elle pensait que c'était une invitation à aller plus loin. Elle faisait allusion à une nouvelle j'espère que ce n'est pas mes paroles la mauvaise nouvelle et que même si je lui ai dis ça ça n'empêchera pas de passer un bon moment avec elle.

Tu sais je ne veux pas dire qu'il ne s'est rien passé c'est juste que … je ne vois pas les choses comme toi et je n'ai pas envie que tu te fasses de fausse idée c'est tout, je ne veux pas que tu souffres pour rien et j'espère sincèrement que ce ne sont pas mes paroles qui ont fait une mauvaise nouvelle

Je la laissais me dire que cette situation n'était pas évidente pour elle, elle était perdue je n'aurais pas du la mettre dans un pétrin pareil je ne pensais pas en faisant une chose pareille, je pensais juste que je pouvais donner sans me poser de question pour une fois. Je ne savais pas que dans la vie il faut penser à tout les gestes que l'on fait on doit bien y réfléchir à deux fois. Quand j'étais au collège ou encore au lycée on pouvait embrasser une fille sans se demander ce qu'on fera demain, on avait comme excuse qu'on avait un peu trop bu. Mais non là je n'en avais pas, quoique je pouvais dire que j'étais un peu fatigué, que j'étais en manque d'avoir pu toucher des mes lèvres celles d'une fille. Mais bon ce n'est pas le genre de chose qu'une fille ou n'importe qui a envie d'entendre. Je m'appliquais à mettre la table, je savais pertinemment que je ne pourrais pas lui dire ce que je ressens parce que de tout façon je ne pourrais pas lui dire ce que je ressens pour la bonne et simple raison que je ne sais pas ce que je ressens. J'aime bien Blaith, elle est gentille, jolie, j'aime bien quand elle vient dans mon garage pour un problème mais devoir me dire que je marcherais à ses côtés sur un long chemin je ne sais pas si j'en suis tout simplement capable. Je sais que je me comporte comme une fille à penser ce genre de chose mais je ne veux pas lui faire croire des choses qui ne sont pas vrai, je suis un homme sincère pas le menteur de service.

Je ne sais pas quoi dire c'est tout, je ne suis pas du genre à dire mes sentiments comme ça, on se connaît à peine ... Je suis désolé de te donner de la peine

Elle allait vraiment exploser là, je n'ai vu que ce genre de chose dans les films pas dans la vraie vie, en même temps je n'ai jamais eu ce genre de problème à gérer donc je ne pouvais pas savoir que les filles se comportaient comme dans les dessins animés ou dans les films pour adolescentes en manque d'amour. Tout en m'occupant de la soupe, je sentais son parfum être plus proche de moi, elle voulait sûrement m'intimider en venant aussi près de moi, me montrer qu'elle contrôle parfaitement ce qu'elle fait. J'éteignais le feu sous la soupe pour ne pas qu'elle s'accroche au fond de la casserole. Heureusement le miaulement satisfait de mon chat vint briser toute cette pression, je soupirais intérieurement heureux de cet échappatoire. Elle me dit que mon chat était gentil et qu'il me ressemblait beaucoup, on dit souvent "tel chat tel maître", quand on regarde les chiens et les maîtres ils se ressemblent souvent. Mais c'est parce qu'on a le même caractère qu'on s'aime, le chat vint se frotter contre mes jambes pour confirmer que oui nous nous aimions et qu'on aimait ce que nous avions fait de notre vie, notre petit repère à nous. Je me baissais pour lui caresser la tête et il partit sans demander son reste.

On dit bien que les animaux ressemblent à leur mettre, le tien est un peu pus réservé sûrement comme toi j'imagine mais le mien il est débordant d'énergie j'espère qu'il se calmera avec le temps … Titi n'en profite pas pour retourner jouer dans le sac à main, j'espère que tu n'as rien de précieux dedans

J'entendais les pattes du chat parce que on dit que les chats ne font pas de bruit il n'empêche que j'entends quand même où mon chat va se balader, je l'entendis donc aller dans la chambre, il avait poussé la porte qui grinçais pour se blottir sur mon lit. Au moins il comprenait quand je lui disais de ne pas faire une chose. J'apportais la casserole sur la table et la posais sur le pose plat pour ne pas que la nappe brûle. Elle me que la soupe avait l'air bonne et sentait bon, c'est vrai que la soupe sent bon et je suis ravi qu'elle lui plaise mais je ne me suis pas foulé c'est une soupe à la tomate, j'ai juste pelé des tomates et mixé rien de bien sorcier. Parfois je me donne pour faire la cuisine mais c'est uniquement quand j'ai envie de me donner la peine ce qui n'est pas tout les jours, la plupart du temps je me contente de me faire cuir un steak avec des pâtes ou du riz. Je m'installais à table près à déguster, la louche dans ma main pour mettre de la soupe dans son assiette.

Merci mais tu sais je ne me suis pas vraiment cassé la tête c'est juste de la soupe à la tomate

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Assise sur la chaise cette fois-ci je m'éloignais un peu plus dans le but de prendre du recul. Alors que je réfléchissais à une autre réponse, je me rendais compte que finalement, il était important pour moi de lui répondre bien que l'envie de m'enfuir était toujours présent. Alors que je réfléchissais à une réaction calme et juste je lui répondais.

- « Et bien la mauvaise nouvelle est que ma mère biologique a son cancer qui reviens et donc, sous les ordres de ma mère biologiques, je vais devoir encore aller voir cette femme qui même si elle m'a mit au monde, je vais devoir supporter encore toute cette pagaille. Donc voilà cette nouvelle qui m'a comment dire....Cassé les pieds...Littéralement, cassée en deux... »

Loin proche de la chaise, je préférais me montrer plus distante maintenant, je devais sans doute avoir l'air bizarre....Sans doute qu'il devait me prendre pour une folle. Comment est-ce qu'il réagirait maintenant ? Comment est-ce qu'il va me dire tout cela ? C'était comme si à force de me répéter, et de voir que la situation au finale ne va pas tellement avancer...Bien que je ne pouvais pas faire tout dans le mauvais sens, je préférais donc prendre en compte une réponse à lui donner.

- « D'accord, je comprends...Pas de soucis, je préfère donc le prendre tel que tu le ressens. Je ne vais pas....Pas me vexer...Chacun est différent...Et non je te rassure, mais tes paroles ne sont pas une mauvaise nouvelle. Au contraire, elles mettent les choses à plat... »

Bien que la suite serait alors un peu différente, je me rendais compte que je n'allais pas imposer des choses à Shannon surtout s'il ne voulait pas les entendre. Parfois, il fallait mieux se calmer et surtout ne rien dire qui ne puisse changer la donne. De toute façon, à ma tête, il devait bien voir que tout cela me rendrait donc assez tendue. Mais bon, parfois, on ne fait pas toujours ce que l'on veut. Dés fois, par chance, on obtient toujours un peu plus ce que l'on souhaite. Néanmoins, rien qu'à voir mes sentiments qui sont assez bousculés, je préférais donc alors avoir une solution de secours.

- « Ah...C'est moi...Je dois avoir des trucs qui déconnent un peu trop... »

De plus pour une fois, je me sentais donc de plus en plus bizarre. Comme si dans le fond, je n'arrivais pas à obtenir ce que je désirais le plus. Mais bon, bien que cela soit aussi une façon plus explicite de m'expliquer les choses, je voulais juste comprendre alors une chose : pourquoi est-ce que j'avais toujours un problème avec les hommes ?

- « Non je n'ai rien de précieux, je suis juste avec un sac de femme. Hihii, c'est rien, je l'ai fermé, je pense qu'il n'arrivera pas à l'ouvrir à moins qu'il ait des mains ? Mon chat réservé....? Oui assez, c'était comme s'il faisait en sorte de ne pas tout dire ou tout miaulait....»

M'asseyant sur la chaise, je le voyais qui me donnait donc le plat pour manger. Souriant un peu, je lui disais donc gentiment.

- « Merci pour le diner, cela à l'air bon.»

» I must confess {FT SHANNON}
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» Une petite ballade..(PV Shannon)

Tell me something.....[pv Shannon ]

Tell me something.....[pv Shannon ]

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