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Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA

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MessageSujet: Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA EmptyMar 27 Déc - 22:11


Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA 495693tumblrlqf7g4qkcX1qmtob3o1500

    Née et élevée à New York City, Olivia était une fille de Manhattan cent pour cent pure souche et il n’y avait pas d’autre endroit sur Terre qu’elle adorait plus ou qu’elle connaissait mieux. Central Park était son terrain de jeu, la cinquième avenue son centre commercial et les spectacles de Broadway étaient pour elle ce que sont les films de Cinemark pour n’importe quelle personne de l’Amérique profonde. Elle n’avait jamais vécu ailleurs et même si durant les vacances elle s’était souvent rendue dans d’autres états ou pays, elle ne pouvait pas vraiment prétendre connaitre beaucoup d’autres endroit, du moins pas comme elle connaissait New York et ses coins et recoins qui n’avaient plus aucun secret pour elle, pas même les quartiers les plus pauvres et dangereux. Elle savait où aller et où ne jamais mettre un pied. Elle aimait dire qu’elle aurait pu s’y déplacer les yeux fermés et quelque part, elle n’avait probablement pas tord. New York était son chez elle, l’endroit où elle se sentait toujours bien et jamais seule ou perdue. «A New York, on sent battre le cœur du monde», je ne sais pas si c’est vrai mais une chose est sûre, c’est à New York que le corps de la jeune Oli bat le plus fort.

    En prenant la décision de venir étudier à Berkeley, Olivia dû également assumer son choix de quitter sa ville natale pour une ville lui étant inconnue. Si elle était déjà venue à plusieurs reprises en Californie, elle n’avait jamais vraiment pris la peine de visiter en détails les villes où elle avait séjourné. En général si elle avait l’occasion de voyager pour voir du pays, c’était grâce au travail de ses parents ou avec son grand père, c'est-à-dire jamais pour des vacances. Au final tout ce qu’elle voyait se résumait souvent à l’aéroport, la voie rapide, les rues vues derrière les vitres de la voiture ou de l’hôtel, sa suite et c’était à peu près tout. Pour elle ce n’était donc pas assez pour pouvoir dire qu’elle était venue dans telle ou telle ville. Et justement, elle avait beau adorer New York, elle avait envie de nouveau. Une ville inconnue, avec des gens inconnus et des études toutes fraiches toutes neuves. Quitte à débuter une nouvelle aventure, devenir étudiante à l’université, autant le faire quelque part où tout est à construire. Partir de chez ses parents fut un véritable challenge, mais pire encore, vivre loin de son grand père et de la direction de la compagnie Limited Brands dont sa famille est propriétaire, cela ne fut pas seulement un challenge, ce fut un déchirement. Elle qui aimait tant passer du temps avec le père de son père, lui qui lui avait tout appris et qui l’avait poussé à réaliser ses rêves et à suivre ses traces, ne plus pouvoir le voir chaque jours était un insupportable supplice pour la jeune Sampi. Mais elle avait franchi le pas malgré tout et elle était venue s’installer à San Francisco, loin de son confort habituel, dans une petite chambre d’étudiante en plein cœur du campus de la très réputée université de Berkeley.

    Elle avait posé ses bagages il y a un peu plus de quatre mois de cela et depuis Septembre, beaucoup de choses avaient changé. Si au départ elle s’était montrée réservée et quelque peu sur ses gardes, toujours perdue et souvent seule, elle avait très vite su sortir de son cocon pour commencer à s’épanouir et à profiter de sa toute nouvelle vie loin de l’emprise de sa famille, libre de faire ce qu’elle voulait. Elle avait rencontré pas mal de monde, elle s’était liée d’amitié avec certains, s’était contenté de restée au statut de connaissance avec d’autres, mais peut importe, au final ses nombreuses rencontres l’avaient fait se sentir plus à l’aise et elle était fin prête à redevenir la jeune femme extravertie qu’elle était. S’adapter au rythme scolaire du niveau universitaire ne fut pas une si mince affaire qu’elle l’aurait cru. Elle avait passé ce premier semestre à travailler dur si bien que finalement même après plusieurs mois passés à San Francisco, elle n’avait pas encore vu grand-chose de la ville à part évidement les endroits cultes tel que le Golden Gate Bridge, la Coït Tower, le Pier 39 et Twin Peaks. Mais Livia avait désormais envie de voir autre chose, des choses où les touristes ne se bousculeraient pas. Après tout elle n’était pas touriste à San Francisco, mais bel et bien résidente.
    C’est avec cette idée en tête qu’elle alla toquer à la porte de la chambre d’Effy. Cette dernière était sa «marraine» Sampi, elle avait été nommé pour aider la toute jeune Olivia à s’intégrer non seulement dans la confrérie mais aussi dans l’université. Son rôle avait été de lui faire découvrir le campus et de l’accompagner dans ses premiers pas d’étudiante. Effy et Oli étaient depuis amies et Olivia n’avait plus peur d’aller la voir pour lui demander tel ou tel service. Cette fois-ci, ce qu’elle voulait était un peu différent, elle voulait demander à son amie de l’emmener quelque part. Lorsque la porte de la chambre s’ouvrit, Oli vit sortir Effy, habillée de manière plutôt décontractée, elle lui fit son plus beau sourire et accompagna le tout de son regard le plus doux. Elle supplia la jeune femme de venir avec elle faire un tour et lorsque cette dernière la questionna sur sa destination, elle lui répondit avec un naturel déstabilisant qu’elle n’en avait aucune idée et qu’elles iraient où le hasard les guideraient. Cette idée parut plaire à Effy puisqu’elle s’habilla et accepta de se joindre à Olivia. Ravie, Livia espérait tout de même que son amie trouve un endroit à lui faire découvrir, après tout elle était à San Francisco depuis plus longtemps qu’elle, elle devait bien connaitre au moins un lieu surprenant, capable de divertir Olivia pour la soirée simplement et où il n’y aurait pas trop de monde.

    Au bout d’un moment, alors qu’elles avaient quitté la résidence Sampi, Effy eut une idée. Elles embarquèrent à vélo, l’idée parut originale, Oli n’était plus vraiment habituée à pédaler, elle n’avait pas pratiquée depuis longtemps d’ailleurs mais vous savez ce qu’on dit, le vélo c’est comme marcher, ça ne s’oublie pas. Olivia se contentait de suivre son amie dans les rues de la ville. Il ne faisait pas vraiment froid, et même si elle s’était bien couverte, on ne pouvait pas dire qu’il s’agissait d’une véritable journée d’hiver. Le ciel était encore bleu bien qu’on avait l’impression que le couché du soleil approchait. Il était presque dix sept heures trente, la lumière du jour ne devait donc en effet pas tarder à disparaitre. Découvrir la ville à vélo était vraiment sympathique, et la jeune Olivia sembla réellement apprécier la ballade. Elle avait encore bien du mal à se repérer dans la ville, même si le centre lui était maintenant familier. Au bout de plusieurs longues minutes qui parurent pourtant très rapide à Olive, Effy s’arrêta pour attacher son vélo à un poteau. Les vélos n’étaient pas elles mais elles avaient eu la permission par d’autres camarades de leur maison de confrérie de les utiliser, il était donc hors de question de ne pas y faire attention et de prendre le risque de se les faire voler. Olivia avait les cuisses quelque peu engourdies. Les rues de San Francisco ne sont pas réputées pour être très plates, au contraire c’est parfois de véritables montagne que l’on doit monter, heureusement elles n’avaient pas eu à escalader les rues les plus en pente aujourd’hui. Oli descendit de son vélo à son tour et imita Effy en attachant l’antivol autour de la roue et d’un poteau. Elle regarda autour d’elle. Il faisait presque nuit maintenant mais elle aperçu une lumière qui semblait venir de derrière une sorte de colline. «Où sommes-nous ? Je ne suis jamais venue ici !» Olivia suivit Effy, un sourire interrogateur et curieux à la fois sur les lèvres. Elle découvrit alors un magnifique amphithéâtre complètement à découvert. Elle resta un moment bouche bée avant de voir Effy pousser une grille et pénétrer dans l’enceinte du bâtiment. Cette dernière faisant du théâtre elle avait forcément connaissance de tous les lieux importants où l’on pouvait apprécier de bonnes pièces ou de bons moments artistiques en tout genre. Cette fois-ci Olivia dû bien avouer qu’elle la surprenait carrément. «Waou ! Sérieusement, je ne t’en demandais pas tant! J’ai l’impression d’être transportée en Grèce là !» Olivia éclata de son rire le plus charmant. Elle sautilla entre les gradins ne suivant plus vraiment Effy. Il n’y avait absolument personne d’autres qu’elles, du moins c’est d’abord ce que la jeune femme pensa avant d’apercevoir des personnes qui semblaient être techniciens. Olive fixait la scène sans pouvoir détacher ses yeux du spectacle qui s’offrait à elle. «Qu’est-ce que c’est ? Une sorte de représentation de lumière et son?» Un grand écran était dressé sur la scène tout en bas des gradins en pierre. La jeune Sampi, tout juste âgée de dix huit ans, retombait littéralement en enfance, le spectacle que le lui offrait ce jeu de lumière et de son était tout simplement magique. Les yeux pétillants et brillants, elle ne pouvait s’empêcher de sourire largement. Si on regardait au loin, derrière la scène, on pouvait apercevoir une jolie vue sur le centre ville tout illuminé de San Francisco. L’instant était indescriptible. «Effy, je t’adore! C’est magnifique! Vraiment!» Ceci était encore mieux qu’une misérable soirée en boite de nuit ou quoi que ce soit dans le même genre. Olivia n’avait jamais vu un endroit aussi déstabilisant de par sa beauté et son histoire. Cet amphithéâtre semblait tellement… vieux. Il devait forcément avoir une grande histoire. Le calme des gradins permettrait aussi aux deux jeunes filles de s’asseoir un peu et de papoter. Olivia sauta encore deux ou trois rangées plus bas et insista son amie à venir s’asseoir avec elle. «C’est dingue qu’il n’y ai personne ici! Les gens ne savent pas ce qu’ils loupent. C’est dix fois mieux que la vue toujours enfumée qu’on a sur le Golden Gate Bridge, bon la vue de San Francisco ici n’est peut-être pas terrible mais qu’y a-t-il de mieux que d’apprécier une musique aussi mélodieuse et ce mélange de couleurs avec ce jeu d’ombres et de lumières?! Tu sais quoi ? Ca me donnerait presque envie de devenir artiste!» De nouveau, la jolie Olivia éclata de rire, gracieuse et charmante comme toujours.
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MessageSujet: Re: Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA EmptyMer 28 Déc - 16:42

    Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA 11122802021349449
    J’étais couchée sur mon lit et feuilletai un vieux magazine de mode. Je sais que j’aurai du être les yeux rivés sur mon écran d’ordinateur pour rendre à temps la tonne de travaux qu’il me restait à faire. Mais je n’avais pas envie, gagnée par ma vieille flemme. Pourtant, ça faisait des mois que j’étudiais sans relâche, rattrapant tout le retard que j’avais accumulé ces deux dernières années en philo et me mettant à niveau pour le cours de théâtre. Des semaines et des semaines que je vivais au rythme de mes révisions et ressemblais plus à une alpha qu’à la sampi que j’étais. Puis les vacances étaient arrivées et j’avais d’abord pensé continuer à pouvoir tenir ce rythme de vie. Mais au contraire, j’avais relâché toute la pression et ne faisait plus rien. Après tout, pendant deux ans, je n’avais travaillé que le strict minimum et étais tout de même passée aux années supérieures. Alors maintenant que je prenais enfin mes études au sérieux, je pouvais bien m’octroyer de réelles pauses. Le magazine datait de l’automne 2009. Je l’avais trouvé qui trainait sur une vieille pile de bouquins en rangeant ma chambre. La plupart des gens font un grand nettoyage de printemps et bien moi, je le fais en hiver. Le froid me poussait à rester chez moi et je ne voulais pas être enfermée dans un endroit sale et désordonné ; alors je rangeais. Mais ce magazine m’avait interpellée et il me fallu deux minutes pour me rappeler que c’était celui que je m’étais achetée à l’aéroport de New York juste avant de prendre le vol qui m’avait amenée ici. On peut trouver complètement fou que je me souvienne d’un magazine parfaitement banale trois ans plus tard mais c’est parce qu’il avait symbolisé beaucoup de choses pour moi dont le réel départ de ma nouvelle vie. En réalité, c’est aussi parce que je n’avais pas eu le temps de m’acheter autre chose et l’avait lu une bonne dizaine de fois durant le trajet, le connaissant presque par cœur. Encore aujourd’hui, alors que je le feuilletai distraitement, je me rappelai furtivement de quoi parlait chaque article. La mémoire est toujours étonnante.
    Des coups frappés à ma porte me sortirent de mes réflexions. Je n’avais pas la moindre idée de qui il pouvait bien s’agir. Je n’attendais personne et beaucoup de mes amis étaient rentrés chez eux pour les fêtes de fin d’année. Je ne suis pas superficielle mais je jetai tout de même un rapide coup d’œil au miroir de l’entrée pour voir à quoi je ressemblais. Mes cheveux étaient ébouriffés, comme souvent, mais ce n’était pas trop choquant. Par contre, j’étais dans une tenue vraiment décontractée avec mon vieux T-shirt XL qui me servait plus de robe et mon vieux training déchiré. Je soupirai en espérant que ce n’était pas quelqu’un qui pourrait me juger là-dessus puis souris en ouvrant la porte. Soulagement, le premier mot qui me vint en tête, tout juste suivi de la joie. C’était Livia, ma filleule sampi, devenue même mon amie. Je l’avais rencontrée à la rentrée et lui avait proposé de lui faire découvrir le campus. Bien sûr, avec mon sens remarquable de l’orientation, je m’étais quelque peu égarée et avais du d’abord l’embrouiller. Heureusement, elle n’était pas sampi pour rien et avait pris mes quelques erreurs à la rigolade. Un bon souvenir aujourd’hui, et la base d’une amitié que j’espérais solide. Olivia me demanda de l’emmener à San Francisco, m’obligeant à faire enfin quelque chose de mes vacances. Elle ne savait pas où aller et proposa de voir sur le moment. J’aurai très bien pu proposer la même chose et son idée me fit rire : j’avais vraiment beaucoup de chance d’être la marraine de Liv. « Tu permets deux minutes, le temps que j’aie m’habiller ? » Je fis ensuite un signe qui montrait mes vêtements en l’accompagnant d’une grimace. Je ne me soucie peut être pas de ce que pensent les autres de moi mais il y a quand même une limite : le savoir vivre. « En attendant, tu peux entrer bien sûr et faire comme chez toi ! » J’espérais qu’elle ne me demanderait rien à manger parce que mes placards étaient complètement vides depuis des semaines. En effet, je n’avais pas la poindre envie de faire les grosses courses et à la place, je préférai me prendre le luxe de manger tous les jours et à chaque repas, soit dans un petit café soit carrément au restaurant. C’est ma petite vengeance pour ne pas pouvoir passer les fêtes avec une vraie famille.
    Je rejoignis Olivia et nous quittâmes la résidence Sampi ensemble. Même si marcher sans but réel me plaisait bien, je devais prendre soin d’Olivia et faire en sorte qu’elle connaisse bien les environs. Je savais qu’elle avait visité tout ce qui était "important" –autrement dit, tout ce qui était touristique. Alors, j’avais peut être bien une idée, il y avait un endroit que je voulais lui montrer et qu’elle ne connaissait sûrement pas. « Et si on empruntait des vélos ? Il ne fait pas très froid pour la saison, autant en profiter, non ? Surtout qu’un peu d’exercice ne nous ferait pas de tord ! » Avec les bons repas des fêtes et la fainéantise des vacances, je craignais de perdre ma forme et même ma ligne. Deux de nos amis sampis acceptèrent qu’on leur prenne leur vélo pour la soirée. Durant le trajet, on ne parla pas ou très peu. D’abord parce que se mettre côté à côté était dangereux pour nous –à moins de vouloir se faire renverser par une voiture, et je n’avais pas non plus envie de crier pour toute la rue. Mais surtout parce que parler n’était pas nécessaire. J’aimais bien rouler tranquillement et sentir l’air frais dans mes cheveux. Je ne suis pas sportive mais des petits moments comme celui-là, je suis incapable de refuser. Je me sentais enfin réveillée, comme si j’avais passé le début de mes vacances dans un état comateux. Je me sentais aussi en pleine forme, malgré tout ce qui m’était arrivé ces dernières semaines. Peut être que je remontais doucement la pente. « Ok Liv, on va s’arrêter ici ! » Je descendis de mon vélo et allai l’attacher à un poteau quelques mètres plus loin. Comme ce n’était pas le mien, j’avais peur de l’abimer ou de me le faire voler… Je du vérifier une bonne quinzaine de fois que l’antivol était bien attaché avant de me décider de rejoindre mon amie. Olivia n’avait pas la moindre idée de l’endroit où je l’avais emmenée et je souris en l’entendant me poser cette question. « C’était le but, non ? Te faire découvrir quelque chose de nouveau… » Je lui fis un clin d’œil puis l’entraînai avec moi vers l’amphithéâtre de la ville.
    Je poussai la grille comme l’habituée que j’étais et rigolai doucement à la remarque de la jeune sampi. « N’exagère pas, ce n’est pas si extraordinaire ! » Malgré mes paroles, mes yeux brillaient de joie. « Mais j’avoue que j’aime bien venir ici de temps en temps, je trouve que cet endroit a quelque chose en plus…tu sais, ce qu’on y trouve est tellement à part de tous les bars et boîtes que j’ai l’habitude de fréquenter. Alors oui, de temps à autres, ça fait du bien de s’y retrouver. » On alla ensuite s’installer dans les gradins, plus ou moins à mi-hauteur. Je n’étais pas étonnée de voir que nous étions les deux seules personnes à être là et j’étais persuadée que nous serions les seules de toute la soirée. Au début, j’étais triste de constater que les gens ne trouvaient aucun intérêt à ce genre de spectacle mais par après, j’ai décidé de prendre cette situation du bon côté : au moins, j’étais comme privilégiée et pouvais en profiter mille fois plus que si les gradins étaient remplis. La seule chose qui m’attristait toujours un peu, c’était que les artistes, eux, devaient se sentir bien seuls face à tout ce vide. Je savais qu’il y avait un spectacle ce soir mais je découvrais en même temps qu’Olivia leurs jeux de lumière. « Ça me fait vraiment plaisir de partager ça avec toi ! D’autant plus que ça fait un moment que je ne suis plus venue ici… » Je m’assis à côté de mon amie et lui souris. « Je sais, moi aussi j’étais étonnée de ne voir personne la première fois que je suis venue. Mais on peut au moins en profiter pleinement, c’est un peu comme si le spectacle n’était que pour nous deux…» Mon regard s’attarda alors sur les ombres qui dansaient autour de la scène : l’organisation avait vraiment du être compliquée pour que leur spectacle soit aussi parfait. « En effet, ça peut paraître plus attrayant que l’économie…» Je la taquinai, bien sûr et mon rire se joignit au sien. Quand j’ai découvert San Francisco, je n’avais personne pour m’épauler et me guider. Vu mon sens de l’organisation et de l’orientation, je m’étais perdue sans arrêt mais c’est ainsi que j’avais pu découvrir tous ces lieux un peu plus spéciaux et qui comptaient beaucoup pour moi aujourd’hui. Découvrir ce genre d’endroit totalement par hasard le rend encore plus intéressant. Comme j’étais sa "marraine", je devais m’assurer que tout se passait bien pour Liv. « Tu t’intègres bien sur le campus ? Et même si tu n’as pas encore tout découvert de SF, tu dois plutôt bien t’en sortir puisque tu as l’habitude des grandes villes, non ? » Je savais que Olivia avait toujours vécu à New York et qu’elle connaissait très bien cette ville alors oui, elle devait se créer de nouveaux points de repères, mais elle avait au moins comme avantage l’expérience que possède les citoyens des grandes villes. « Je ne sais pas si je te l’ai déjà dit mais j’ai vécu deux ans à New York avant de débarquer à Berkeley. C’est bien trop peu pour connaître la ville aussi bien que toi, d’ailleurs je suis sûre qu’il y a déjà un tas d’endroits que j’ai oublié. Alors je me suis dit que pendant les vacances ou quand on aura du temps toutes les deux, on pourrait se faire un week-end à NY où l’on inverserait les rôles : tu serais ma guide et je te laisserais me montrer chaque recoin de ta ville… » Je pense que l’idée pourrait bien lui plaire. Quant à moi, j’adorerai redécouvrir cette ville que je n’ai jamais pris le temps d’apprécier à sa juste valeur, aveuglée par la rancœur que j’éprouvais envers mon père. « Regarde ! » m’exclamai-je en lui agrippant le bras. Les lumières et les ombres formaient des personnages dont on distinguait assez bien les traits, et c’était vraiment hallucinant. J’avais l’impression d’avoir pris de la drogue et que tout ceci n’était que le fruit de mon imagination.
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MessageSujet: Re: Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA EmptyMer 28 Déc - 23:45


Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA 495693tumblrlqf7g4qkcX1qmtob3o1500

    Avoir une personne à vos côtés pour vous aider à faire vos premiers pas dans une nouvelle aventure c’est toujours bénéfique. L’intégration se fait plus vite, on se sent plus sûr de soi et mieux armé à affronter ce qui se dresse devant nous. Cela évite largement de nous sentir seul ou dépassé parce qu’on sait que quoi qu’il arrive il y a toujours cette personne qui a la main tendue vers nous en permanence. Avoir une marraine Sampi a incroyablement aidé Olivia à prendre de l’assurance et surtout à ne pas avoir peur de l’inconnu. C’est bête mais quand on arrive à l’université, qu’on quitte à peine le cocon familial et que c’est la première fois qu’on se retrouve à devoir se débrouiller seul, il y a toujours des centaines de questions qui se bousculent dans nos petites têtes. Ces questions, parfois on n’ose pas les poser aux autres, il y a la peur du ridicule surtout et puis la peur de déranger aussi. Finalement il n’est pas rare de rester là, à se demander quelque chose et à ne jamais recevoir de réponse. Avec le système de parrainage mis en place chez les Sampis, on évite carrément ce problème et c’est vachement bien quand comme Olivia on a besoin de se sentir épaulé pour ne pas frôler la catastrophe. Après tout elle n’a que dix huit petites années à son compteur, pour certains c’est encore une gamine, un bébé, et ils n’ont pas entièrement tord, elle ne connait rien à la vie et elle n’a pas encore eu l’opportunité de totalement s’affirmer. Elle est à cet âge où l’on ne sait pas trop si ça y est, on est un adulte ou si nous sommes tout simplement comme lorsque le lycée s’est achevé quelques mois plutôt, des gamins. Olivia se trouve dans cette phase où elle ne sait pas trop qui elle est et où elle se cherche un peu. Elle essaye de nouvelles choses, et teste ses limites. Et maintenant qu’il n’y a personne pour la contrôler, c’est d’autant plus amusant et tentant de se laisser emporter. Mais avoir Effy à ses côtés depuis son arrivée l’a aidé à justement ne pas trop déborder, ne pas trop s’écarter du chemin initialement prévu pour elle. Après tout elle est ici à Berkeley pour travailler et pour assurer son avenir. Elle doit connaitre ses priorités. Et comme elle se doit toujours de faire bonne figure avec les gens qui l’entoure, Olivia fait tout depuis le début d’année pour se faire bien voir et pour qu’on ait d’elle une image sympathique. Elle n’est pas fausse, elle intériorise simplement un peu trop un certain côté de sa personnalité, un côté plus fou et plus relaxe. Mais c’est des soirs comme celui-ci où elle se sent vraiment bien. Effy est gentille, elle n’est pas du genre à mettre Oli mal à l’aise. Elles ne se connaissent pas encore à cent pour cent mais elles étaient déjà proches, plus proches qu’Olivia ne l’a jamais été avec certaines personnes qu’elle fréquentait pourtant souvent à New York. Effy est une amie ici, c’est un repaire, l’une des premières qui a adressée la parole à Oli lorsqu’elle s’est installée…Quoi qu’il en soit elle était justement en train de dire à Olivia que ça lui faisait plaisir de partager cette soirée avec elle, ce qui fit presque rougir la jeune fille. Ef était une sorte de modèle pour elle alors l’entendre dire ça c’était vraiment agréable et gentil. Elle lui rendit son sourire et lui retourna le commentaire. «Moi aussi ça me fait plaisir ! Et puis je dois bien avouer que ça fait du bien de sortir autre part que dans un club branché où il a tellement de musique qu’on ne peut plus s’entendre parler et où les lumières sont plus aveuglantes qu’autre chose. C’est plus agréable ici…». Effy répliqua également à la remarque d’Olivia comme quoi le spectacle qui s’offrait à elle, lui donnait presque envie de se lancer dans des études artistiques. «Tu sais, l’économie c’est pas aussi ennuyeux que ça en a l’air…» Elle pausa un instant avant de pouffer et de rouler des yeux. « Bon enfin ça dépend des moments quoi. . Elle avait beau adorer ça elle savait aussi à quel point c’était un sujet barbant pour ceux qui n’y comprenait rien. Effy, en bonne amie et surtout en bonne marraine Sampi, demandé à Livia si tout allait bien pour elle, si elle s’intégrait bien et si elle se plaisait à San Francisco. Oli sourit avant de répondre. C’était décidément très agréable d’avoir quelqu’un présent sans pour autant être trop envahissante, Effy prenait de ses nouvelles, l’aidait un peu et répondait à ses questions mais elle ne s’imposait pas dans sa vie. C’était presque comme avoir ses parents avec soi mais uniquement leurs bons côtés, celui qui s’assure que tout va bien et qui au cas où ça ne va pas fait tout pour aider. Enfin cela dit Olivia était loin de voir Effy comme sa mère, mais la comparaison n’était pas pour autant impossible vis-à-vis du rôle que la Sampi jouait dans la vie de la toute nouvelle étudiante. «Franchement je trouve que je m’en sors plutôt bien. Je sors souvent, je me fais des amis et puis je rencontre sans cesse des gens nouveaux ! C’est vraiment super ! Je me sens pas trop à l’Ouest, même si ça m’arrive encore parfois et puis New York et ma famille me manque de moins en moins… Je me sens mal de dire et de penser ça, mais c’est comme si ma vie ici était plus «intéressante» que ma vie à New York. Je crois que j’ai pris goût à la liberté en fait…» C’était tout à fait ça. Olivia adorait pouvoir sortir quand elle le voulait et rentrer aussi tard qu’elle le souhaitait. Elle avait réussi à maintenir un excellent niveau scolaire tout en s’amusant deux fois plus qu’auparavant de ce fait ses parents et son grand père ne pouvaient absolument rien lui reprocher et il suffisait qu’elle continue exactement sur sa lancée pour passer une merveilleuse première année à BCU. Franchement qui aurait cru que ce serait si facile ? Enfin non pas facile, parce qu’après tout le travail demandé est beaucoup plus conséquent qu’au lycée, mais les heures de cours sont plus cools, le campus est vachement mieux (heureusement, il a plusieurs milliers de personnes en plus à Berkeley que dans son ancienne école. Logique donc que le campus soit largement plus vaste et passionnant) et puis San Francisco est une ville vraiment très divertissante. «J’adore SF ! Sérieusement, j’adore me balader ici et là, j’adore y faire du shopping, et aller au restaurant. On trouve de tout partout, comme à New York mais c’est comme si les gens étaient plus souriants ici. L’atmosphère est différente… je m’y sens bien. Et comme je te le disais, je ne connais pas encore très bien la ville en dehors des lieux touristiques mais si je me mets un peu plus sérieusement je suis sûre que je serai capable de m’y retrouver les yeux bandés d’ici quelques mois.».

    Effy parla ensuite de New York. Elle disait y avoir vécu pendant deux ans mais ne pas vraiment connaitre la ville. Elle proposa ensuite de passer en weekend avec Olivia sur place afin d’inverser les rôles. Cette dernière ouvrit la bouche en grand comme pour crier, mais s’empressa de remplacer son expression par un simple claquement de main de gamine surexcitée. «Oh mon Dieu ! Oui ! Ca serait tellement génial de faire ça !». Dans sa tête elle était déjà en train de tout planifier en quatrième vitesse. Décidément, ce soir Oli était en pleine forme. Alors qu’elle était partie dans ses idées de visites de New York, elle sentit Effy lui agripper le bras et lui dire de regarder vers la scène. Des choses un peu troublantes, étranges, bizarres, c’était presque dur de changer son regard de direction une fois qu’il était scotché sur l’écran. Des sortes de personnages se baladaient sous les yeux d’Oliv’ et elle ne pu s’empêcher de sursauter quand elle vit l’un deux mimant de taper sur l’écran. C’était vraiment spécial. Mais pas désagréable. «Ah… l’art ! On voit vraiment de tout !». Ne dit-on pas que les choses les plus ordinaires sont les moins intéressantes ? Là au moins les deux Sampi étaient servis. «Tu sais à quoi je pense ? Mon grand père connait le propriétaire du Radio City Music Hall, je suis sûr qu’il pourrait nous y faire entrer un jour où c’est fermé. Ce ne serait pas trop génial de pouvoir grimper sur la scène et prétendre que nous sommes les acteurs du spectacle ? Et toi qui t’y connais dans ce milieu, ça te fera de l’entrainement ! Bon sang il faut vraiment faire ça ! Tu as eu la meilleure idée du siècle ! Et puis évidement pas besoin d’hôtel, tu pourras rester chez moi. »

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MessageSujet: Re: Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA EmptyJeu 29 Déc - 15:28

    Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA 11122802021349449
    Quand je suis arrivée à Berkeley, je n’avais personne pour m’accueillir et me guider. Heureusement, j’ai toujours été sociable et je n’ai jamais eu peur d’aborder de nouvelles personnes. Mais je débarquais quand même dans un univers très différent du mien et il m’avait fallu quelques semaines d’adaptation avant d’enfin pouvoir me sentir intégrée et d’arriver à être moi-même sans avoir peur de ne pas plaire aux autres. Je ne sais pas si j’aurai réellement aimé avoir quelqu’un pour m’épauler. Bien sûr, ça m’aurait facilité la tâche mais je n’ai jamais vraiment aimé qu’on s’occupe trop de moi, j’aurai certainement eu peur qu’on me traite comme un enfant et que ce parrain ou cette marraine ne me lâche plus d’une semelle. Voilà pourquoi, lorsque j’avais vu Olivia un peu perdue et que je lui avais proposé de m’occuper d’elle, je m’étais promis de me comporter avec elle comme si nous étions amies et non pas comme si je l’avais à ma charge. Evidemment, je devais bien quelques fois m’assurer que tout se passait bien pour elle et je devais aussi faire en sorte qu’elle finisse par bien connaître les environs et s’y sente à l’aise. Mis à part ce côté-là de notre relation, je considérais vraiment Olivia comme mon amie et je pense que c’est ainsi qu’elle me voyait aussi. Même si elle était plus jeune que moi de quelques années, j’agissais exactement comme je l’aurai fait avec n’importe quel étudiant de mon année et n’essayais pas de la préserver de toutes les "tentations" qu’offraient les grandes villes comme San Francisco. Elle était assez grande pour prendre sa liberté en mains et découvrir toutes les choses qu’elle prenait peut être soin d’éviter il y a quelques temps. Si elle ne faisait pas ses expériences maintenant alors quand pourrait-t-elle le faire ? Je ne me faisais pas trop de soucis pour elle : Liv était une jeune fille intelligente, je l’avais bien compris dès le départ et je savais qu’elle était capable de gérer correctement sa nouvelle vie. Moi, j’étais en quelque sorte son point de repère et je pense que si elle avait des problèmes, elle n’hésiterait pas à m’en parler. Du moins, je l’espère parce qu’au sinon, cela voudrait dire que j’ai très mal joué mon rôle de marraine. J’ai toujours bien aimé m’occuper des autres et les aider alors dès le départ, j’ai mis beaucoup d’énergie dans toutes les activités que Livia et moi programmions. Je voulais qu’elle s’amuse, que sa famille ne lui manque pas trop et qu’elle profite au maximum de cette nouvelle étape dans sa vie. Dans ces moments où je lui faisais visiter l’un ou l’autre endroit de la ville, j’étais toujours plongée quelques années en avant et me rappelais mes propres débuts. Dans un sens, être avec elle me faisait réaliser à quel point ma vie avait déjà changé. Et je savais que c’était loin d’être terminé.

    Je n’avais pas pris de veste, un simple pull suffisait à me tenir chaud. Pour un mois de décembre, c’était assez exceptionnel et j’étais contente de pouvoir encore profiter de quelques bonnes soirées. J’espérais seulement qu’il n’allait pas pleuvoir parce qu’il n’y avait rien ici pour nous abriter : nous serions alors obligée de nous réfugier sur scène et de gâcher ce spectacle. « J’étais sûre que tu aimerais ! Je suis justement tombée sur cet endroit un jour où je n’avais pas envie de sortir en boîte…au bout d’un moment, ça devient trop répétitif et j’ai besoin d’autre chose. » Depuis le début des vacances, j’avais été à quelques fêtes et en avais bien profiter pour toutes les fois où j’avais du annuler à cause du temps fou que me demandaient mes études. Mais changer un peu de programme cassait cette monotonie qui, même si elle n’était pas désagréable, m’empêchait de profiter pleinement de mes vacances. Olivia et moi nous étions assises à l’endroit parfait pour ne pas avoir trop froid et ne rien rater du spectacle ; l’avantage d’être les uniques spectatrices. « C’est vrai que si on aime et qu’on arrive à voir notre avenir dedans, alors on y trouve forcément de l’intérêt. Mais dans mon cas, je sais que je ne pourrais jamais être passionnée par ce type de sujet. Alors que jouer, c’est vraiment quelques chose dont j’ai besoin » Je lui souris et m’appuyai contre les gradins. Ce n’était pas franchement agréable mais parler avec Liv me changeait suffisamment les idées pour ne plus penser à ce manque total de confort. « Justement, au niveau des cours, ça va aussi ? Berkeley demande un bon niveau et au début, on a plutôt intérêt à s’accrocher ! » Je rigolai pour moi-même. Olivia ne devait pas avoir compris ce que je trouvais de si drôle à mes paroles mes pour moi, c’était très clair : je lui donnai des conseils que je n’avais jamais été capable d’appliquer, du moins durant mes deux dernières années d’étude. « Quand je suis arrivée, j’étais en rage contre mon père qui m’avait forcée à faire de la philo. Du coup, je passais beaucoup plus de temps à m’amuser qu’à réellement bosser mes cours. C’est même un miracle que j’aie réussi à passer ces deux ans alors que je ne travaillais que le strict minimum ! » Je levai les yeux au ciel, comme pour avouer que ma réaction avait été puérile. Cependant, je ne regrettais rien et enviais parfois ces années où mes études n’étaient qu’un élément comme un autre de mon quotidien. « Si je continuais ainsi avec mon double cursus, ce serait comme m’assurer un renvoi ou du moins l’échec parfait. Déjà que j’ai du batailler avec mon père puis avec le directeur de l’université pour pouvoir l’obtenir, tu penses bien que maintenant je fais tout mon possible pour prouver que je le mérite ! » J’espérais que je ne l’effrayait pas trop parce qu’à m’entendre, on pourrait croire qu’ici les études sont insurmontables. « Enfin, il ne faut pas non plus se faire trop de soucis pour tout ça. Tant qu’on fait du mieux qu’on peut, je ne vois pas pourquoi on aurait des problèmes. » C’était ma façon de lui dire qu’il ne fallait pas toujours écouter les divagations d’une vieille fumeuse d’herbe.

    La jeune Sampi me rassura ensuite en m’annonçant que tout se passait bien pour elle. Tout mon visage s’illumina à cette nouvelle. « Tu n’imagines pas comme je suis heureuse de t’entendre dire ça ! Et tu ne dois surtout pas t’en vouloir de penser un peu moins à NY et à ta famille parce que c’est tout à fait normal. Tu m’aurais même dit le contraire que je me serais inquiétée… » Je rigolai un peu. Je savais que Liv n’aurait pas de soucis à se faire des amis et à aller à des fêtes parce qu’elle était très naturelle, gentille et intelligente. « Tu es enfin libre de faire tout ce que tu veux et ce serait bête de ne pas en profiter ! » J’étais bien placée pour le dire. Mon amie était vraiment très enthousiaste, aussi bien pour l’université que pour la ville de San Francisco. J’étais très contente d’être tombée sur elle parce que je n’aurai pas aimé avoir à m’occuper de quelqu’un qui aurait passer son temps à râler, à se plaindre que ses proches lui manquent ou à s’accrocher à moi sans vouloir me lâcher d’une semelle. Avec Olive, on avait trouvé l’équilibre parfait et trouvions parfaitement ce que nous recherchions chez l’autre. « Je suis persuadée que tu y arriveras, oui ! » Et j’étais prête à la prendre au mot. Je souris toute seule en m’imaginant aller toquer à sa porte avec un bandeau en main et lui crier « Surpriiiiiise ! » Puis l’emmener en plein centre de la ville universitaire et la laisse se débrouiller, en restant tout de même à ses côtés. Ce serait drôle, pour moi en tout cas. A la place de lui faire part de cette idée, je décidai de lui proposer autre chose. « Si tu veux, on pourra passer une journée à faire les soldes ensemble ? » Il n’y a pas si longtemps, j’avais horreur des magasins. Puis j’ai rencontré Cara qui m’avait appris comment faire de bonnes affaires et comment apprécier le shopping. Depuis, j’aimais bien, à l’occasion seulement, de faire du lèche-vitrine avec une amie. Cette année, pourquoi Olivia ne m’accompagnerait-t-elle pas ? Ça me permettrait de connaître en peu mieux ses goûts et donc de la connaître elle un peu mieux. « Je te préviens déjà que je ne sais jamais arrêter ma carte et finis chaque année dans le rouge…Alors tu devras peut être me freiner en me disant par exemple que telle ou telle fringue est moche et ne me va pas du tout. » Je lui souris de façon complice. Si jamais je recevais de telle remarque de la part de quelqu’un que j’appréciais comme c’était le cas ici avec Olive, je ne risquais pas de me vexer. Au contraire, je serais bien reconnaissante de cette honnêteté ! Et même si c’était un mensonge uniquement destiné à me faire dépenser moins d’argent, tant que je l’ignorais, tout irait bien…

    Avant de faire sa connaissance, j’ignorais totalement qu’elle était New Yorkaise et que nous avions ce point là en commun. Bien sûr, dans mon cas, c’était un peu différent puisque je n’avais jamais fait l’effort d’explorer de plus près cette ville. C’est quelque chose que je regrettais aujourd’hui. J’allais ajouter quelque chose à ma proposition mais Olivia commenta le spectacle qui était vraiment fascinant. « J’avoue que parfois on ne sait plus où donner de la tête ! Les gens sont fous, je te jure…Mais je trouve ça tellement génial ! » Dans ma famille, personne à part moi n’avait jamais été réellement attiré par l’Art donc je ne sais pas d’où je tiens cet immense intérêt qui guide ma vie depuis mon enfance. La nouvelle que m’annonça Olivia me fit tourner la tête brusquement, sous le coup de la surprise. « Sérieusement ?! Il a de la chance ton grand-père…» Moi aussi, j’aurais bien aimé connaître le propriétaire ; ça me faciliterait bien la vie ! « J’adorerai ! Olivia, ce serait vraiment plus que génial. J’imagine déjà tellement bien ce week-end ! Le rêve. »Il n’y avait pas d’autres mots, j’étais vraiment très enthousiaste à cette idée. « Mais tu es vraiment sûre que ça pourrait se faire ? A moi, ça me paraît tellement fou. » Je n’avais jamais posé de questions à Olivia sur sa famille et n’avait donc pas la moindre idée du métier de ses parents ni jusqu’où allait l’influence de sa famille. Mais je savais qu’elle était très riche. Mes yeux se fixèrent de nouveau sur la scène et je me mis à parler, mais assez bas, presque pour moi-même. « Je me demande vraiment comment ils arrivent à faire des trucs pareils…Un jour, il faudra que j’aille parler à ces gens, ils m’intriguent trop depuis le temps. » Puis, je me tournai enfin vers Olive et parlai plus distinctement. « Qu’est-ce que tu comptes faire pour le reste des vacances ? Repos devant la télé et pyjama vingt-quatre heures sur vingt-quatre, fiesta tous les soirs et gueule de bois le reste du temps ou le nez dans les cours et plus de vie sociale ? » J’avais utilisé un ton sérieux et très concerné alors que j’avais seulement envie de sourire. Comme si on ne pouvait pas passer des vacances normales et qu’on était obligés de ne se consacrer qu’à une seule chose.
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MessageSujet: Re: Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA EmptyVen 30 Déc - 0:49


Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA 495693tumblrlqf7g4qkcX1qmtob3o1500

    Si elle n’aimait pas sortir tous les soirs de la semaine, Oli n’était pas non plus du genre à apprécier de rester enfermée toute la journée chez elle, au bout d’un moment elle avait des picotements dans les jambes et une envie folle de partir vagabonder peut importe l’endroit. Elle pouvait aussi bien apprécier une soirée dans un club de nuit à danser comme une folle sur la piste de danse, qu’un restau’ entre amis, un cinéma toute seule ou encore une simple petite balade quelque part. L’important était de varier afin qu’elle ne s’ennuie jamais, l’ennui était son pire ennemi et le fuyait comme la peste. Après à dix huit ans on a tout le temps de s’ennuyer plus tard, il faut profiter de chaque instant qui nous est offert par la vie. C’est comme dormir… parfois c’est une vraie perte de temps. Alors oui, bien sûr que c’est agréable de rester sous les couettes jusqu’à midi et quart le samedi matin, mais n’est-ce pas encore mieux de se lever à une heure raisonnable et avoir le temps libre pour faire tout un tas de trucs délirants? Enfin, c’est une question de point de vous je suppose. Tout ça pour dire qu’Olivia est toujours ouverte à toutes les propositions et c’est aussi pour cela qu’elle avait donc tout à fait confiance en Effy pour l’emmener dans un endroit sympa et nouveau. Elle n’était pas déçue du voyage et une bonne soirée s’annonçait même en perspective. Elles n’étaient pas obligées de rester ici jusqu’à pas d’heure, elle pouvait très bien rester encore un peu pour parler et puis aller au restaurant après ou rentrer et se regarder un film, en fait elles n’avaient même pas à rester ensemble toute la nuit, mais si c’était le cas Oli en serait ravi. Effy était vraiment une personne avec qui on aime trainer, elle n’est pas prise de tête, ne se la pète pas et ne passe pas son temps à ragoter sur tout le monde. Bon il faut avouer qu’Olivia aime bien parler dans le dos des gens de temps à autre, mais quel genre de fille n’aime pas ça franchement ? Et puis c’est à petite dose et seulement avec des gens qu’elle ne peut vraiment pas sentir, elle ne parlerait jamais dans le dos d’un de ses amis. Elle peut-être langue de vipère mais pas avec les gens qu’elle aime, mauvaise langue oui, mais pas faux-cul. D’ailleurs s’il y a bien un truc qu’elle ne supporte pas c’est les personnes hypocrites. Pourquoi prétendre qu’on apprécie quelqu’un si ce n’est pas le cas ? C’est un truc qui la dépasse complètement. Et Dieu sait qu’elle en connait des minettes comme ça qui lui font des grands sourires par devant et qui crachent tout leur venin par derrière ensuite, les filles et fils à papa surtout, encore et toujours les mêmes. Cela dit Olivia ne veut pas faire de généralité, après tout elle est une gosse de riche et ce n’est pas une vraie salope, elle est l’exception qui confirme la règle si vous voulez. Le fait qu’elle soit différente de ses compères ne l’empêche pourtant pas d’avoir liée de vraie amitiés avec certains d’entre eux, elle a grandi dans leur monde alors elle n’a pas toujours pu y échapper et même si maintenant elle fréquente des gens de toutes classes sociales, cela n’a pas toujours été le cas. Il a fallut attendre qu’elle entre au collège pour vraiment se lier avec des gens moins fortunés qu’elle. Pourtant sa famille n’a rien contre les personnes « pauvres » mais disons qu’ils n’ont pas souvent l’occasion d’en fréquenter, enfin surtout lorsqu’Olivia et sa sœur étaient enfant, maintenant peut-être plus. Sa mère s’occupe de pleins d’œuvres de charités alors elle a rencontré pleins de gens venant d’horizons différents et elle est même devenue amie avec certains. Oli adore voir sa famille se mélanger et ne pas juste rester dans son monde de riche. Ca fait du bien de voir autre chose et d’être ramené dans le vrai monde, celui où pas tout le monde n’a les moyens de s’acheter à manger et où pas tout le monde peut s’offrir des vêtements neufs. Berkeley était l’endroit parfait pour se fondre dans la masse. Ici il y avait des gens bien plus riches encore que la famille d’Olivia, il y avait aussi des gens assez pauvres qui consacraient leur temps à leurs études et à leur travail pour payer leurs études justement, certaines personnes avaient même des crédits qu’elles devraient payer jusqu’à leur cinquante ans. Entre les deux extrêmes il y avait tout un tas de gens aux revenus moyens, plus ou moins élevés. Mais en fait même si tout le monde savait à peu près qui était riche et qui ne l’était pas, personne ne se posait vraiment ce genre de question. Tout le monde trainait avec tout le monde, enfin plus ou moins. L’université c’est tellement plus grand que de toute manière on est obligé de fréquenter pleins de personnes différentes. Olivia se plaisait vraiment bien à Berkeley, elle était simplement elle-même et ça semblait suffire à tout le monde.

    «Tu ne vas peut-être pas me croire, mais l’économie me passionne depuis que j’ai appris à lire et à compter. Je me renseignais plus souvent sur la bourse que sur l’état de santé de ma grand-mère. Sans rire, j’adore les chiffres et parler affaires et m’imaginer dans un grand bureau dans une immense tour de Manhattan à mener d’une main de fer l’entreprise de mon grand père plus haut qu’elle ne l’a jamais été…» Olivia fit une pause, les yeux brillants, comme à chaque fois qu’elle parlait de son futur professionnel. «J’en ai des frissons rien que de t’en parler…». Elle avait totalement conscience du fait que son domaine d’étude ne semblait pas très attrayant, les gens (et les garçons en particulier) faisaient toujours une tête bizarre lorsqu’elle leur disait ce qu’elle étudiait. En général ils étaient étonnés qu’une fille comme elle puisse vouloir faire ça, pourtant c’était ce qui lui semblait le plus logique. Son grand père prendrait sa retraite un jour ou l’autre, il fallait bien quelqu’un pour continuer après lui non? Effy s’interrogeait maintenant sur la réussite scolaire de la jeune Sampi. Celle-ci sourit tout en faisant mine de penser. Elle s’était toujours montrée brillante à l’école et si les maths étaient sa matière favorite, elle excellait dans un peu près toutes les autres compétences. Elle avait commencé à étudier différentes langues à un très jeune âge et était ainsi capable de parler le Français, le Portugais, l’Italien et l’Espagnol en plus de l’Anglais évidement. Ces langues étrangères étant assez proches les unes des autres, il n’avait pas été si compliqué que cela de les apprendre. La seule chose pour laquelle n’était pas vraiment bonne, c’était l’art, le dessin, le chant et le théâtre. Elle n’était pas catastrophique mais ce n’était pas sa tasse de thé et puis elle n’avait vraiment aucun talent particulier pour ces disciplines. Ainsi, Oli a toujours été appréciée de ses professeurs et elle n’a jamais vraiment su ce que c’était que d’échouer à l’école. Elle continuait depuis sur sa lancée et même si ses notes avaient peut-être baissé d’un point, voir un point et demi, elles restaient plus qu’excellentes pour le niveau qui était demandé à l’université. «Je m’en sors bien. C’est du travail mais j’arrive quand même à tenir la distance tout en ayant une ive sociable alors je suppose que c’est plutôt cool non?». Tout comme elle n’aimait pas se vanter de son argent, elle n’aimait pas non plus se vanter de ses notes. Modestie quand tu nous tiens! Si Effy lui demandait plus de précision ça ne la gênait pas de lui dire exactement sa moyenne mais si elle l’interrogeait simplement sans entrer dans les détails, cela signifiait qu’il n’était pas nécessaire d’en dire trop. Tant qu’elle lui confirmait que tout roulait comme sur des roulettes, il n’y avait aucun problème. Du coup Olivia laissa Effy la prévenir de s’accrocher et tout ça sans rien dire. Elle ne voulait pas faire la Mademoiselle-je-sais-tout. Et puis Effy croyait bien faire en lui parlant de sa propre expérience. Elle avait apparemment passé pas mal de temps à s’amuser lors de ses deux première années, Olivia était incapable de ne pas travailler, c’était juste au dessus de ses forces, elle devait être sérieuse. Il y avait beaucoup de choses en jeu. Elle se souciait sincèrement de son avenir et elle voulait à tout prix réaliser son rêve, qu’importe si cela signifie devoir se priver elle-même de sortie le temps de quelques semaines. Elle préférait devenir ermite temporairement plutôt que de rater de peu son rêve et donc de rater sa vie. Si cela lui arrivait là en effet elle se transformerait probablement en ermite aussi, mais de façon permanente cette fois, elle aurait tellement honte de ne pas être à la hauteur de ses ambitions qu’elle se creuserait probablement un trou six pieds sous terre et n’en sortirait jamais plus.

    Connaitre San Francisco aussi bien qu’elle connaissait New York était un défit que Livia voulait vraiment relever, mais elle regrettait d’avoir dit ce qu’elle venait de dire. Effy n’avait pas intérêt à prendre cela comme un paris sinon Oli était dans une sacrée merde. Il lui faudrait sans doute plus d’un an pour se sentir totalement à l’aise dans cette ville, peut-être deux ou trois, peut-être même quatre. Après tout elle a vécu toute sa vie à New York alors ce ne sera pas simple de se sentir aussi bien à San Francisco en si peu de temps. Mais qui sait ? Peut-être qu’elle y rencontrera l’amour ou juste qu’elle n’aura plus envie de repartir d’ici quelques années. Et puis elle pourra toujours relocaliser une partie de la compagnie Limited Brands ici, en Californie. Rien n’est impossible vous savez…Olivia avait de toute manière encore bien des années devant elle pour y songer. Là tout de suite maintenant la seule chose à laquelle elle devait penser c’était la conversation qu’elle avait avec Effy et justement, celle-ci venait de lui faire une proposition sacrément alléchante. Elle demandait à Olive de passer une journée avec elle pour faire les soldes. Il ne fallait pas lui demander deux fois. «Alors là, tu ne sais pas à qui tu t’adresses! J’adore les soldes et ça serait avec plaisir que je les ferai avec toi. Enfin à condition que tu ne me piques pas les bonnes affaires !». Olivia éclata de rire en s’imaginant se battre avec Effy pour une paire de jeans. Effy plaisanta sur le fait qu’elle était du genre dépensière, Olivia comprenait très bien son amie puisqu’elle était un peu la même. Surtout au moment où les vêtements et les accessoires et les chaussures et tout ce qu’on peut possiblement acheter sur Terre est en réduction… Acheter quelque chose en solde ça la fait toujours se sentir beaucoup plus heureuse que si elle avait payé le prix fort. Quand on paye quelque chose de très cher, beaucoup moins cher c’est tellement excitant, je ne sais pas… ça donne presque un sentiment de puissance. Oli raffole de ça. Ce n’est pas une grosse accro du shopping, mais elle ne dira jamais non à une bonne séance de folie dans les magasins. En général elle y va souvent seule parce qu’elle sait presque toujours ce qu’elle veut et que trainer dans les boutiques pendants des heures ce n’est pas son truc, elle fini toujours par s’énerver après ses amies si elles sont trop longues ou par se plaindre qu’elle a mal au dos à force de rester debout trop longtemps ou pire, qu’elle a envie d’aller aux toilettes (et ça croyez moi, avec Olivia, c’est la chose la plus courante!).

    Effy disait qu’elle se retrouvait souvent dans le rouge après avoir fait les soldes, cela fit sourire Olivia qui se sentit un peu gênée comme à chaque fois qu’on parlait d’argent. Son grand père avait été classé par le magazine Forbes en deux mile dix, quatre cent vingt et unième personne la plus riche du monde avec une fortune s’élevant à près de deux virgule trois milliards de dollars. Evidement, elle ne pouvait pas savoir ce qu’être dans le rouge signifiait, elle ne pouvait pas l’être avec sa carte de crédit sans plafond… Mais une fois de plus il n’était pas question d’aller s’en vanter. Elle se contenta d’acquiescer. «Ne t’en fait pas, je ne te laisserai pas devenir complètement folle, si je vois que tu achètes trop d’horreur je te ferai direct sortir du magasin, et ce par la force si tu m’y oblige.». Olivia fit mine d’avoir des biscottos aux bras et rigola. «Tu ne pourras pas me résister ! Et puis si ça se trouve j’aurai déjà tout acheté avant toi ! Il faudra que toi aussi tu me surveilles. Je ne suis pas vraiment du genre économe quand on en vient au shopping. Je n’en fais pas souvent mais quand j’en fais j’ai tendance à légèrement péter un câble et exploser le compteur des dépenses. Tu m’aideras à être raisonnable et vice versa.».

    Elles parlèrent ensuite de l’idée d’Effy de passer un weekend à New York. Celle-ci se demandait s’il était vraiment possible de faire ce qu’Olivia proposait et évidement ça l’était mais réalisant qu’elle avait peut-être un peu trop exposée sa situation financière et sociale, Oli pris une voix plus calme qu’au début et essaya de rendre la chose moins banale même en réalité ce n’était vraiment pas incroyable pour elle. «Euh ouais ! Je demanderai à mon grand père mais je suis sûre que ça doit être possible.». Ca l’était, elle l’avait déjà fait alors elle savait de quoi elle parlait. Effy disait que ce serait un rêve pour elle de faire ça, et cela me fit sourire. J’étais toujours prête à tout pour rendre mes amis heureux et s’il n’y avait que cela pour lui faire plaisir, je n’hésiterai pas à le faire. Pourquoi s’en priver hein ?! «Ouais, tu sais, mon grand père connait pas mal de monde dans un peu près tous les domaines. Il est vieux et puis il a vécu un peu partout même si il partage sa vie entre New York et l’Ohio. Il a pleins de connaissances partout du coup ça ouvre des portes.». La jeune femme voulait vraiment que cela n’est rien avoir avec son argent, d’ailleurs c’était vraiment le cas. Son grand père avait des relations sur à peu près tous les continents de cette planète et il n’y avait qu’à lui demander, avec lui il était possible de faire vraiment presque tout. Elle avait vraiment de la chance et elle le savait, raison de plus donc pour partager cette chance avec des gens qui ne l’avaient pas forcément, d’autant plus s’ils étaient des proches à elle. «Ca serait super! Je lui en parlerai et je te dirai quoi plus tard.». Effy murmura quelque chose entre ses deux, vu qu’elle était reconcentrée sur la scène, Olivia supposa qu’il s’agissait d’un commentaire envers elle-même à propos du spectacle, elle ne chercha donc pas à savoir ce qu’Effy venait de dire. Elle avait d’ailleurs un peu oublié l’espace dans lequel elles se trouvaient, tellement elle s’était plongée dans sa conversation avec son amie. Finalement, Effy l’interrogea sur ses intentions pour finir ses vacances. «Franchement ? Je crois que je vais faire un peu tout à la fois. J’ai pas mal révisé depuis que je suis rentrée de New York lundi et là je crois que comme je sature, je vais probablement glander quelques jours. Et puis évidement pour le nouvel an je ferai la fête.». Olivia était allé passer le réveillon et le jour de Noël avec sa famille sur la côte Est mais les choses ne s’étaient pas très bien passées, elle s’était pas mal disputée avec sa grande sœur et ses parents ne s’étaient pas montrés si présents que cela du coup comme elle avait aussi des révisions à faire pour ses cours, elle en avait profité pour rentrer plus tôt et avait donc décidé de passer le réveillon de la Saint Sylvestre avec ses nouveaux amis à San Francisco. Cela lui faisait un peu de peine parce que pour la première fois de sa vie elle n’allait pas se rendre sur Times Square pour observer la descente de la boule. L’année dernière ils avaient mis Snookie à l’intérieur et Olivia avait l’opportunité de la rencontrée. Snookie, pour ceux qui l’ignorent, c’est une nana qui fait partie du cast de Jersey Shore l’émission phare de la télé réalité américaine. C’est une bombe cette fille, pas physiquement mais juste dans ses actions et ses paroles, elle est hilarante. Et puis Jersey Shore c’est l’émission qui film des colocataires, tous d’origine italienne mais ne parlant pas vraiment italien, tous un peu beaufs, et tous hilarants. Ils passent leur journée au travail (qu’ils font en général très mal) et le soir ils sortent faire la fête. Les téléspectateurs peuvent ainsi suivre leurs histoires, leurs engueulades, leurs coups bas et tout et tout à chaque nouvel épisode. Et donc tous les étés ils se retrouvent sur le shore (à la base celui de Jersey, mais il y a aussi eu Miami et plus récemment ils sont venus en Italie) d’où le titre «Jersey Shore». Bref, meilleure téléréalité du monde, et croyez moi, chaque semaine, pour chaque nouvel épisode, Olivia est scotchée devant sa télé, entre ça et Teen Mom et les sœurs Kardashians, elle est servit. Ce n’est pas très intelligent à regarder, mais Olivia ADORE. Disons qu’elle évite juste de se vanter de sa petite faiblesse pour ce genre d’émissions. Pour en revenir à nos moutons donc, Olivia a prévu de sortir s’amuser pour fêter la nouvelle année mais elle n’a pas encore de plan vraiment très précis. Pour se consoler de ne pas être sur Times Square, elle pourra toujours regarder la retransmission en direct à la télé, c’est diffusé à peu près partout aux Etats-Unis et puis elle s’est toujours demandé ce que ça faisait de le regarder sur un écran de télévision plutôt que de le voir en vrai. Bon après faut aussi penser qu’il y a plusieurs heures de décalage entre San Francisco et New York alors elle devra se caler sur ça mais cela ne devrait pas être un problème. «Et toi ? Qu’est-ce que tu fais pour fêter le nouvel an ? Partyyyyy ?»

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MessageSujet: Re: Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA EmptyLun 2 Jan - 16:04

    Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA 11122802021349449
    Si je n’avais pas cette tendance à toujours me perdre, je crois que ma vie aurait été totalement différente. A partir du moment où j’ai eu l’âge de pouvoir me balader seule, je me suis rendue compte que j’étais tout bonnement incapable de m’y retrouver : pour moi, toutes les rues se ressemblaient et les cartes, quelles soient routières ou non, n’avaient aucun sens à mes yeux et ressemblaient plutôt à un gros mélange de lignes tracées n’importe comment. Même en demandant l’aide d’autres personnes, je n’étais pas plus avancée. Au contraire, même avec toute leur bonne volonté, leurs explications ne faisaient que m’embrouiller un peu plus. Je sais que beaucoup de gens pensent que j’en rajoute ou même que je mens. Après tout, reconnaître sa droite de sa gauche et suivre des panneaux routiers n’a rien de sorcier. Sauf pour moi. Laissez-moi seule au milieu d’un endroit totalement inconnu où il n’y a personne et rien pour me repérer, et vous êtes sûrs de vous débarrassez de moi. Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, je ne considère pas cette particularité comme un réel défaut. Bien sûr, c’est souvent handicapant pour moi mais ça m’a aussi permis de faire de superbes découvertes et connaissances ; ce que je suis parfaitement incapable de mettre de côté. Quand j’étais petite, mes parents me laissaient sortir dans les rues de Dublin parce qu’ils savaient que je les connaissais bien et me faisaient confiance pour rentrer à l’heure prévue. Mais je n’avais aucune envie de rester sans cesse aux mêmes endroits. Je commençais à connaître par cœur chaque coin de rue et n’y trouvais plus aucun intérêt. Alors une fois adolescente, j’ai pris un bus au hasard et je me suis retrouvée dans un quartier inconnu de la capitale. L’orientation est alors devenue un jeu. Combien de temps pour retrouver le chemin de la maison ? Le parc est à gauche ou à droite ? Est-ce que ce chemin pourrait être un raccourci ? Je passais mes journées à errer dans des endroits dont j’ignorais parfois le nom. Bien sûr, avec le recul, on peut trouver ça complètement idiot voire même dangereux. Je n’ai jamais mis personne au courant, c’était mon petit secret : quand j’en avais marre des crises familiales ou que j’avais simplement besoin de changer d’air, je prenais un train ou un bus au hasard puis tentais de retrouver mon chemin. J’avais l’impression d’être une mini aventurière, j’avais parfois peur de ne jamais y arriver –surtout lorsque je voyais le soir tomber mais au moins, je ne voyais plus le temps passer et ne pensais plus à mes soucis ; j’étais quelqu’un d’autre, une fille qui n’avait pas d’histoire et cherchait simplement son chemin.
    En arrivant en Amérique, les choses ont changé. Je ne me sentais plus chez moi, je ne connaissais pas la façon de vivre des gens et je n’étais plus suffisamment en confiance pour oser continuer ce petit jeu. Puis, je n’avais de toute façon pas la tête à m’amuser avec la découverte de tous les mensonges de mon père et l’obligation de vivre avec ma belle-famille alors que je les détestais. A la place de sortir et d’explorer la grande ville, je me suis renfermée sur moi-même et j’ai passé mon temps à attendre le jour où je pourrais enfin m’en aller. Ce jour, c’était celui de ma rentrée à Berkeley. Nouvelle ville, nouveau départ et nouvelle vie. J’avais besoin de me libérer de tout ce que j’avais gardé en moi les deux années précédentes, j’avais besoin de voir de nouvelles choses et de rencontrer de nouvelles personnes. J’avais décidé que San Francisco m’appartiendrait comme Dublin m’avait appartenu quelques années plus tôt. J’étais plus âgée, plus expérimentée et plus libre. Les deux premières années, comme je n’avais pas encore réussi à passer mon permis, je m’étais déplacée essentiellement en taxis et parfois en bus. Je m’étais promenée dans les rues et tous les endroits dont je ne pouvais plus me passer aujourd’hui, je les avais découverts grâce à ça. Si j’avais réussi à suivre les plans, je serai passée à côté de bons nombres d’endroits, comme cette fête foraine ou ce bar que j’aimais tant fréquenter. Alors oui, sans cette tendance à toujours me perdre, ma vie aurait été totalement différente. Je n’aurais jamais découvert cet amphithéâtre et je ne serai pas ici à admirer ce fabuleux spectacle avec Olivia.

    Mon amie m’expliqua ce qui la passionnait autant avec l’économie. Je l’écoutai attentivement en souriant. Evidemment, vu sous cet angle, ça pouvait avoir un bon côté. Je comprenais donc un peu mieux mais je savais que dans mon cas, je n’arriverais jamais à me mettre à de telles études. Ce serait signer mon arrêt de mort, je crois. « C’est donc pour reprendre l’entreprise de ton grand-père ? » C’était assez courant dans les familles fortunées de reprendre les affaires des parents ou des grands-parents mais vu l’enthousiasme dont faisait preuve Liv, je pense que c’était réellement elle qui le voulait et qu’elle n’était pas sujette à diverses pressions. Cependant, j’avais posé cette question pour m’en assurer. J’étais bien placée pour comprendre cette frustration de ne pas pouvoir faire les études qui nous font envie puisque j’avais été dans cette situation pendant deux ans. « Franchement, la passion des chiffres, ça me dépasse. Je comprends que certains puissent aimer mais personnellement, je ne pourrai jamais m’imaginer dans un bureau pour les trente ou quarante prochaines années. Evidemment, ce genre de métiers est plus rassurant et plus stable alors si on y trouve sa passion, c’est parfait. » Par moments, j’enviais ceux qui trouvaient leur comptes dans ces métiers qui assurent une avenir correcte. « Comme je veux être actrice, je prends beaucoup de risques. » On me l’avait assez répété depuis toutes ces années. « Avant de m’inscrire à Berkeley, je me suis même demandée s’il n‘y avait pas un autre métier qui pourrait, à défaut de me passionner au moins m’intéresser suffisamment pour changer d’études. Mais je ne trouve pas. C’est la scène que je veux et ce depuis toujours. » Je haussai les épaules avec un sourire à moitié las. Puis, je me rendis compte que je venais de monopoliser la conversation et que j’avais encore parlé de moi alors que c’était Olivia qui était censée me parler de ses études. « Désolée, j’ai tendance à beaucoup parler et parfois pour ne rien dire quand je suis avec quelqu’un que j’aime bien. Pour en revenir à toi, j’espère que tu me laisseras te rendre quelques visites pour justement admirer cette main de fer avec laquelle tu dirigeras tout. » Je la taquinai un peu et rigolai. En réalité, j’étais vraiment heureuse que ses études la passionnent et qu’elle sache déjà quoi faire de son avenir. Ce n’était pas si courant et ça lui évitait au moins d’avoir ce stress de l’incertitude. Olivia était sûrement une bonne élève mais c’était aussi mon rôle de m’en assurer. Je ne sais pas si lui parler de mon expérience personnelle pouvait lui servir ou non mais ça ne risquait pas de faire de tord. Comme c’était la première fois que j’étais "marraine", je ne savais pas exactement ce qu’il fallait partager avec elle et ce qui était juste inutile de mentionner. Alors je trouvais plus simple de lui parler d’un peu de tout, à partir du moment où ça ne me dérangeait pas de partager le sujet avec elle. Elle me rassura sans commenter mes études aux débuts catastrophiques et je souris intérieurement, mon idée de la bonne élève renforcée. « C’est sûr que garder une vie sociale est toujours mieux ! Après, il y a des gens qui n’en n’ont pas besoin ou se contentent de très peu de personnes autour d’eux et préfèrent se consacrer entièrement à leurs études. Je t’avoue que pour moi, c’est complètement fou et que je n’arrive pas à le comprendre mais après tout, chacun est libre de vivre sa vie comme il le souhaite, hein ? » Je haussai de nouveau les épaules. Il y a seulement quelques mois, je n’étais pas du tout compréhensive avec les gens qui passent tout leur temps libre plongé dans leurs cahiers mais aujourd’hui que je me retrouvais dans une situation à peu près similaire, je ne pouvais plus me permettre de les mépriser. Au contraire, je les comprenais enfin.

    Je pense que je n’arriverai pas à résister longtemps et qu’à la fin de l’année, j’irai vraiment frapper à sa porte avec un bandeau noir à la main. Je suis peut être quelqu’un d’étourdi mais ce genre de choses, je ne risque pas de l’oublier ! « Arrête ! Je viens de nous imaginer en train de nous disputer pour un pull ! Sérieusement, je ne pense pas qu’on soit du genre à se piquer les bonnes affaires. De toute façon, je les remarques souvent après tout le monde alors tu risques d’avoir la chance de toutes les avoir ! Franchement, je ne suis pas une habituée des soldes ni même des magasins tout court. Ça ne doit faire que quelques mois voire un an que je m’y suis mise sérieusement. J’ai encore des choses à apprendre ! » Et quelque chose me disait qu’Olivia serait un bon professeur en matière de dénichage de bonnes affaires… « Je pense qu’on est toutes pareilles en période de soldes, de vrais bourreaux de la carte bancaire ! Ne t’inquiètes pas, je sais très bien freiner les gens quand il le faut… » Je la regardai avec un sourire en coin. On me voit plutôt comme quelqu’un de sympa, sans prises de tête et avec qui on s’amuse bien mais je peux totalement changer d’attitude en quelques secondes. Quand il faut dire non, insister ou même s’énerver un peu, je ne me laisse pas amadouer et reste sur mon idée.

    La conversation passa alors sur mon idée de partir toutes les deux à New York. Au départ, je pensais qu’on se serait simplement baladées un petit peu et que Livia m’aurait montré ses coins préférés et raconté quelques unes de ses anecdotes. Un petit week-end tout simple et sympathique. Mais Olivia avait proposé une autre idée, bien plus emballante. Si elle affirmait avoir les moyens pour que ça se réalise, j’étais bien forcée de la croire mais ça me paraissait quand même fou. Je vis à sa façon de répondre que pour elle, cette idée n’avait rien d’exceptionnel et je me sentis un peu bête d’avoir réagi ainsi. Evidemment, puisque je n’avais aucune connaissance au Radio City Music Hall, je n’aurai jamais pu le faire mais dans son cas, ce n’était plus quelque chose d’inaccessible. Je fus renforcée dans cette idée lorsqu’elle m’apprit que son grand-père avait pas mal de connaissances un peu partout. Toujours pratique. « Dis Olivia, ta famille est connue dans quel milieu au fait ? Je veux dire tes parents ont bâti une entreprise ou… ? » Je ne voulais pas l’embarrasser avec des questions sur sa famille mais je ne pouvais plus réprimer ma curiosité. Il n’y avait pas la moindre trace de jugement dans ma question, c’était simplement pour la connaître un peu mieux. Si à son tour, elle me posait des questions sur ma famille, bien que je déteste aborder ce sujet, je lui répondrai le plus sincèrement possible. Même si on ne se connaissait pas depuis des masses de temps, j’accordais une bonne partie de ma confiance à Olivia.
    Je m’étirai les bras en étouffant un bâillement. Les vacances étaient encore loin d’être finies et j’en étais déjà fatiguée…« Evidemment, c’est la meilleure formule : les trois en même temps. Mais ça devient plus compliqué lorsqu’il s’agit de l’appliquer. Quand on passe la moitié de sa journée à ne rien faire, il faut une sacrée motivation pour se mettre à travailler. Quand on se prépare pour une soirée, on est incapable de se concentrer sur autre chose et quand on se met enfin à bosser, on est gagné par un stress monstre. D’accord, j’exagère peut être un peu mais pour la plupart des gens, les vacances ressemblent à ça. » La plupart des gens, dont moi. Pour le moment, j’avais surtout exploité le côté glandage qui ne me réussissait pas très bien vu la fatigue incessante que je ressentais. Du coup, j’avais envie de bien me réveiller et pour ça, quoi de mieux qu’une bonne fête. Mais si je fais la fête un jour, je ne pourrai pas résister à la faire tout le reste de la semaine. Pour terminer par se rendre compte que les vacances sont un vrai désastre et que je n’ai rien foutu, c’est là qu’interviennent les études et la tonne de travail que je devrai terminer en un temps record. Ça se passe plus ou moins comme ça alors que j’ai pris mes études vraiment au sérieux alors je préfère ne pas me rappeler ce que je faisais les années où je me fichais pas mal de ma réussite scolaire. « Pour le nouvel an ? Comme si la question se posait ! » Je rigolai vraiment à sa question mais ça n’avait rien de moqueur. Je ne comprenais pas et ne comprendrai jamais les gens qui ne font rien pour le Nouvel An ou qui reste à jouer au Scrabble en famille. A part pour les trop jeunes et les trop vieux, le nouvel an doit être la soirée de l’année, celle qui se termine n’importe comment. « Oui, le nouvel an, je fais la fête obligé ! Je ne sais pas encore si je fais un truc entre amis, si je m’incruste quelque part ou si je vais à une "vraie" soirée et me connaissant, je vais sûrement me décider la veille ! » Je lui souris avant de m’attarder sur un nouveau jeu de lumière, moins spectaculaire mais vraiment très joli. On passait plus de temps à parler qu’à le regarder mais on ne l’oubliait pas pour autant. Il était là et rendait la soirée meilleure, plus jolie et plus agréable. « Tu sais, la première fois que je t’ai vue et que je suis allée vers toi, j’étais persuadée que tu étais une petite fille à papa toute sage et toute gentille…Le prend surtout pas mal mais avec ton petit air d’ange, c’est vraiment l’impression que tu m’as donnée! Mais j’ai très vite changé d’avis, d’abord parce que tu m’as appris que t’étais chez les sampis, ensuite parce qu’en te parlant, j’ai bien compris que j’avais tout faux. » J’avais mal jugé Olivia la première fois. Je ne sais pas pourquoi je le lui racontais aujourd’hui, le moment s’y prêtait peut être. « Je n’ai pas un don inné pour cerner les gens mais d’habitude ma première impression est la bonne, c’est pour ça que ça m’a un peu surprise…Mais je suis bien contente de m’être trompée et d’avoir pu devenir ton amie. » En effet, si j’avais vu juste, je ne pense pas que j’aurai pu devenir réellement amie avec Olivia tant elle aurait été différente des gens que j’aime fréquenter d’habitude. « Enfin, je suppose que ce n’est pas la première fois que quelqu’un te dit ça, j’espère que je ne t’ai pas vexée... » Je lui fis mon plus beau sourire puis sortis mon paquet de cigarette et m’en allumai une. « J’espère qu’on aura encore le temps de se revoir après les vacances. Je ne sais pas toi mais de mon côté, j’ai une tonne de travaux à rendre et avec à la rentrée, mon horaire sera plus chargé. Enfin, je n’aurai pas plus de cours mais j’aurai tous ceux où j’en un peu plus de mal donc…» Je grimaçai. « Faut bien en profiter tant qu’il est encore temps ! » Comme pour souligner mes paroles, je m’affalai contre la marche au-dessus, la prenant comme dossier.
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MessageSujet: Re: Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA EmptyDim 15 Jan - 19:24


Once upon a time a magic night •• EFFY&OLIVIA 495693tumblrlqf7g4qkcX1qmtob3o1500

    «Oui, c’est ça… Je veux reprendre l’entreprise de mon grand père.». Lorsqu’elle annonçait cela, il n’était pas rare pour Olivia de devoir faire face à d’autant plus de regards désapprobateurs, la plupart des gens s’imaginaient qu’elle le faisait soit par facilité, c'est-à-dire qu’elle est pistonnée à fond et qu’elle soit bonne ou mauvaise dans son travail ça ne changera rien au fait que c’est elle qui deviendra la grande patronne, ou alors qu’elle le fait parce qu’elle y est forcée. Or ni l’une ni l’autre de ses raisons n’est exacte. Olivia est loin d’avoir la tâche facile, si cela avait été aussi simple elle n’aurait pas prit la peine de venir étudier dans la meilleure université du monde et elle n’aurait pas à passer des heures à réviser. Convaincre sa famille de la laisser prendre les reines n’avait pas était chose facile, pas même un petit peu. Au contraire, ils lui avaient tous donné du fil à retordre, ses parents trouvaient qu’il s’agissait d’un milieu trop peu féminin et ils avaient vu le grand père d’Olivia y passé toute sa vie, ils ne voulaient pas qu’elle passe toute son existence à travailler et que comme son grand père elle en oubli sa famille. Ils voulaient qu’elle se marie et aie des enfants, pour eux cela était tout à fait incompatible avec ses rêves de grandes carrière dans le monde du business. Mais Olivia n’était pas connue pour lâcher facilement l’affaire, elle était même plutôt têtue et depuis toujours elle savait que ce métier était fait pour elle, peut importe que ce ne soit pas parfait pour ses parents, après tout c’était sa vie et c’était à elle de prendre sa décision. Son grand père bien que très heureux de son choix semblait lui aussi réticent à lui laisser les reines de son entreprise. Limited Brands, près de dix milliards de revenus annuels, des dizaines de bureaux à travers les Etats-Unis et des centaines d’employés. Compréhensible que le papy aie du mal à se laisser pousser vers la sortie par sa petite fille d’à peine dix huit ans. Mais d’un autre côté elle a été formée par le meilleur, lui-même et puis avec la formation qu’elle reçoit à Berkeley, Olivia va être une femme d’affaire imparable, peut-être même la meilleure de sa génération. La jeune Sampi parlait rarement de cela avec ses amis, même s’ils essayaient toujours de comprendre, ils n’y arrivaient pas souvent et elle finissait toujours par se sentir mal à l’aise. Après tout, lorsque ses copines vont acheter leur sous-vêtements chez Victoria’s Secret, elles font marcher l’entreprise de la famille Wexner et donc aident à les faire encore un peu plus riches qu’ils ne le sont déjà et cela, Oli a bien du mal à l’admettre. Alors qu’Effy disait avoir du mal à concevoir qu’on puisse être passionné par les chiffres et avoir réellement envie de passer une grosse partie de sa vie dans des bureaux, au dernier étage d’un building haut de trente six étages, Olivia fit la grimace. Cela ne la froissait pas vraiment mais elle ne pouvait s’empêcher de trouver la remarque quelque peu déplacée dans le sens où Effy semblait juger ce qu’elle voulait justement. Oli rêvait de ce bureau à la baie vitrée donnant une vue splendide sur New York. Même si le siège officiel de la compagnie se trouve dans l’Ohio, là où son grand père a battit la compagnie, Olivia préférait largement retourner vivre à Manhattan et y travailler. L’Ohio n’avait jamais été sa tasse de thé et bien qu’elle apprécié y passer certains weekends, il était hors de question qu’elle s’y installe pour toujours. Elle aimait trop les grandes villes et même si Colombus était pas mal dans son genre, ça n’avait cela dit rien à voir avec la grosse pomme. La jeune Sampi pris une inspiration et ne répondit rien à la jeune femme assise à ses côtés. Après tout elle était persuadée qu’Effy ne voulait pas la froisser et qu’elle était simplement un peu maladroite dans ses paroles, comme cela lui arrivait parfois à elle-même. Ef’ voulait être actrice, Oli trouvait cela formidable, elle avait déjà eu l’occasion de voir son amie jouer la comédie et elle l’a trouvé absolument fascinante, Liv a toujours été très passionnée par l’art mais malheureusement elle s’est révélée être plutôt mauvaise dans ce milieu. Elle ne savait ni danser, ni chanter, ni peindre, ni quoi que ce soit d’autre vraiment. Elle s’était essayé à la flûte traversière et au piano et même si ce n’était pas catastrophique, ça ne semblait jamais être exactement bon, même lorsqu’elle ne se trompait pas dans les notes, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Aussi, elle avait laissé tomber la pratique des arts et préférait depuis se concentrer sur ce que les autres avaient à offrir dans le domaine. Elle aimait bien aller à des vernissages, des concerts, des pièces de théâtre, etc… Mais elle savait aussi à quel point entrer dans le milieu et faire de son art un métier était difficile, elle souhaitait toute la réussite possible à son amie mais malgré tout Oli avait aussi un peu peur pour Effy. Cela dit, elle avait été élevé en entendant «Rien n’est impossible» et elle croyait réellement que les rêves pouvaient devenir réalité, elle y croyait même avec tout son cœur. Alors si Effy voulait vraiment faire carrière dans le cinéma ou le théâtre et qu’elle s’y mettait corps et âme, Liv était persuadée qu’elle y arriverait. Quand on se donne à fond pour quelque chose, on arrive forcément à quelque chose. Son amie plaisanta en disant qu’elle lui rendrait visite et ajouta subtilement qu’elle l’appréciait. Olivia sourit et ouvrit de nouveau la bouche pour s’exprimer à son tour: «Oh et bien si tu viens me voir, tu auras aussi intérêt à m’obtenir des entrés pour tes avants premières et tout ça! Et quand tu recevras l’oscar tu pourras aussi me citer dans ton discours de remerciements… Je te donne d’hors et déjà l’autorisation de donner mon nom. Oh et je t’apprécie aussi soit dit en passant.» Olivia passa son bras dans le dos de son amie et la serra contre elle. «J’espère que je ne te serre pas trop fort avec ma main de fer…» Elle lui fit un petit clin d’œil et se remit à sa place. Effy en tant qu’Européenne n’était peut-être pas tout à fait habituée au fameux «hugs» Américains, mais Olivia en petite New Yorkaise pure souche ne pouvait se retenir de faire des câlins tout le monde.

    Les deux jeunes étudiantes parlèrent ensuite des études et de la vie sociable, deux choses qui ne font parfois pas bon ménage. Pour certaines personnes c’est vraiment dur de manier les deux et souvent les gens préfèrent choisir l’un ou l’autre. Il y aura ceux qui se couperont de tout pour réussir et ce qui au contraire préféreront leurs amis à leurs notes. Ces derniers ne finissent généralement pas très bien si vous voyez ce que je veux dire… Liv’ acquiesça lorsqu’Effy affirma ne pas pouvoir vivre sans vie sociable. Oli voulait vraiment réussir sa scolarité, c’est vrai, mais pas à n’importe quel prix quand même. Sacrifier ses amis et sa famille, ses relations sociales en général quoi, c’était sacrifier sa santé mentale, sans rire! Si elle passait plus d’un certain nombre d’heures sans parler à quelqu’un d’autre qu’elle-même, c’était presque certain qu’elle devenait folle et commençait à faire des trucs un peu bizarres. Fort heureusement elle avait des facilités depuis toujours et encore plus maintenant qu’elle étudiait quelque chose qui la passionnait vraiment et que toutes les autres matières qu’elle avait jusqu’alors considéré comme simplement obligatoire ne faisaient plus parti de son emploi du temps. Elle pouvait se consacrer uniquement à ce qu’elle aimait et cela était une véritable source de motivation pour la jeune fille qui faisait de sa réussite une priorité pour son futur. Comme elle arrivait à maintenir un bon niveau scolaire, elle n’avait pas de soucis pour sortir et s’amuser. «Je ne te le fais pas dire! Laisse-moi plus d’une journée enfermée dans ma chambre avec mes bouquins et je me retrouve en hôpital psy le jour suivant. En plus pour moi qui déteste la solitude, ça ne serait franchement pas possible!». Ayant grandit dans une ville qui grouille de monde à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit, Olivia avait du mal à apprécier le calme et la solitude, c’était au contraire source de grand stresse à ses yeux et c’était notamment l’une des raisons qui l’avait poussée à prendre une chambre en résidence plutôt que de s’installer dans son propre chez elle. Elle n’avait jamais vécue seule de toute sa vie et était loin d’être prête à le faire.

    Effy partagea ensuite le fond de son imagination et Olivia ne résista pas à l’envie de rigoler. Maintenant que son amie l’avait dit, elle s’imaginait elle aussi en train de faire du shopping avec elle et se disputait pour un pauvre pull. La jeune Sampi porta une main à sa bouche, question de politesse. Selon sa mère ça ne se faisait pas de rire trop fort tout en ayant la bouche trop ouverte. Même si Olivia était plutôt « cool » et pas coincée, elle restait parfois dans la retenue et puis c’était assez difficile pour elle de mettre de côté toutes les choses qu’elle avait apprise durant son enfant concernant les bonnes manières. Après tout on ne peut pas changer du jour au lendemain en un claquement doigt, c’est quelque chose qui demande des efforts et qui se fait sur le long terme alors on ne peut pas espérer de miracle de sa part. Quelque part ces petits détails sur son comportement étaient plutôt mignons en plus. Effy avoua qu’elle n’avait pas toujours était une fana de shopping et qu’elle était même plutôt novice dans le domaine. «Oh et bien dans ce cas là tu n’auras qu’à suivre le maitre et je t’apprendrais tout ce que tu dois savoir. Tu vas devenir une experte en moins de deux, promis!». Effy ajouta qu’elle n’hésiterait pas à la freiner dans sa folie de la carte bleue. «T’es trop gentille, et surtout tu ne devras pas te laisser attendrir même quand je te supplierais ou … que je te menacerais…» Une fois de plus, Liv explosa de rire. Oui elle pouvait devenir un peu folle lorsqu’elle passait du temps à faire les magasins mais elle plaisantait, pas au point de devenir schizophrène quand même.

    S’en suivit une conversation sur un possible weekend entre sampis à New York City. Olivia s’était quelque peu emballée et avait proposé une idée plus qu’alléchante à son amie. Celle-ci semblait vraiment étonnée et avait l’air de ne pas y croire, comme si c’était totalement incroyable. A force d’avoir grandit en ayant à peu près tout ce dont elle rêvait et en étant entouré de gens connus et riches, elle avait parfois du mal à agir comme le reste des gens. Ce qui semblait irréel et inaccessible pour eux, était normal pour elle. Elle avait tendance à l’oublier et à chaque fois elle s’en voulait car elle ne souhaitait pas qu’on la voit telle une gosse de riche qui n’a qu’à dire ce qu’elle veut pour l’obtenir. Et la question qu’elle redoutait tomba. Effy l’interrogea sur sa famille. Liv’ laissa passer quelques secondes, s’en voulant intérieurement de s’être elle-même entrainée sur cette pente glissante, puis elle se tourna vers son amie et lui sourit. «Ma mère est mère au foyer, slash organisatrice de soirée de charité, slash accro aux défilés de mode. Et mon père est avocat, il travaille pour son père, mon grand père. C’est lui le véritable héros, mes parents n’ont jamais vraiment rien fait que profiter, enfin surtout ma mère, c’est un peu injuste de dire ça de mon père parce qu’il s’est quand même toujours tué au travail… Je crois qu’il voulait justement prouver que lui aussi pouvait faire quelque chose de grand, mais il a jamais atteint le même sommet que mon grand père.». Elle savait qu’Effy ne la jugerait pas et qu’elle pouvait donc être honnête avec elle. Elle fit une pause avant de reprendre. «Mon grand père est le CEO de la compagnie Limited Brands, disons que c’est un groupe plutôt célèbre et pesant assez lourd sur le marché, on possède des marques plutôt célèbres…» Elle ne voulait pas trop de donner de détails, ça faisait un peu trop « Je-me-la-pète» à son goût d’où son utilisation d’un tas de mots tentant à réduire l’effet «mon grand père est dans le top cinq cents des hommes les plus riches du monde». «Mon grand père a commencé par monter son propre magasin et aujourd’hui il est à la tête d’une grosse entreprise, ses parents avaient eux même un magasin, c’étaient des immigrés Russes alors tu vois c’est un peu le classique du «Rêve Américain» qui devient réalité…». Les pommettes d’Oli commençaient à rosir, elle n’aimait pas du tout parler de tout ça, elle avait vraiment peur de ne pas s’exprimer de la bonne manière et qu’on ait la mauvaise image d’elle ensuite.

    Les filles dérivèrent sur le nouvel an et la fin des vacances. Olivia rigola en écoutant son amie parler. Elle était encore un peu mal à l’aise de ce qu’elle venait d’avouer à son amie, mais Effy avait le don de la mettre de bonne humeur et de justement la mettre à son aise. Justement, son amie allait bel et bien faire la fête pour célébrer la nouvelle année, Olivia tourna la tête vers la scène quelques instants afin de continuer à apprécier le spectacle. Effy se concentra également dessus et finalement revinrent à leur conversation. Effy expliqua sa première impression sur Olivia qui ne fut pas trop surprise. Dans son style vestimentaire, sa gestuelle, et sa manière de s’exprimer, elle avait tout d’une fille de la Haute, mais elle n’y pouvait rien, comme déjà dit auparavant, elle faisait de gros efforts pour se séparer de cette image mais ce n’est pas chose facile que de devenir quelqu’un d’autre quand on a toujours été la même depuis les dix huit dernières années. Elle n’avait donc aucun mal à croire qu’elle avait toute l’allure d’une fille à papa, quelque part même si elle n’agissait pas comme tel, elle l’était un peu. Liv était tout de même bien heureuse d’entendre Effy dire qu’elle avait ensuite réalisé son erreur et comprit qu’Oli n’était pas du tout une fille dans le gens des Epsilons ou des Betas par exemple. Elle espérait bien ne jamais leur ressemblait d’ailleurs, quoi qu’elle aurait très bien pu être Epsilon ça c’est clair, si elle n’avait pas insisté pour être Sampi, sa famille l’aurait forcément forcée à être une violette. Qu’importe, comme je l’ai déjà dit, Oli a du caractère et personne ne peut vraiment lui dicter sa conduite, elle prend ses propres décisions, un point c’est tout. «Tu ne m’as pas vexé, avant de venir à San Francisco je trainais sans cesse avec ce genre de personnes, j’ai été élevée ainsi et j’ai beau essayé très fort, ce n’est pas simple de me défaire de cette image. La seule chose que je peux faire c’est espérer que les gens ne s’arrêtent pas à cela et que comme toi il réalise que ce n’est pas vraiment la véritable moi. Et puis c’est connu, les apparences sont trompeuses.». Effy sortit une cigarette et l’alluma. Olivia ne consommait pas de drogues mais elle n’était pas contre une petite cigarette de temps à autres. Elle fit son plus beau sourire à son amie et tout en sortant à son tour un paquet demanda: «Je peux t’emprunter ton feu ?». Elle écouta son amie parler de la rentrée et elle sentit son estomac se resserrer. Elle y posa sa main et fit mine d’être totalement bien. «On trouvera bien un moyen. Hors de question qu’on patiente jusqu’aux prochaines vacances pour se refaire une petite soirée comme celle-ci! Mais tu as raison, profitons-en dès maintenant!»


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Jake Fitzgerald
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