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« when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx

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MessageSujet: Re: « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx - Page 2 EmptyJeu 1 Mar - 14:37

L'amour est quelque chose qui m'a toujours fait peur. Depuis que j'étais adolescent, je me disais que jamais de la vie je ne tomberai amoureux de qui que ce soit. A mes yeux, tomber amoureux était comme faire preuve de faiblesse par rapport à l'être aimé. Etre pour lequel on fera absolument tout et n'importe quoi. Et je n'aimais pas ca. Pourtant Soan avait bousculé tout mes principes. Tout ce que je m'étais juré de ne jamais faire, je l'avais fait. Montrer ce que je ressens vis à vis de quelqu'un c'est un peu comme gravir l'Everest à mes yeux. J'ai l'impression que c'est quelque chose que je n'arriverai jamais à faire. Et pourtant je l'avais fait. Il m'avait fallu des mois et beaucoup de courage pour que les mots sortent enfin de ma bouche. Quelle drôle de sensation j'avais ressenti tout le long de mon corps après avoir prononcé ces mots. Mots qui représentaient tout l'amour que j'éprouvais à son égare. Un amour totalement démesuré et destructeur dont je ne regrettais absolument rien. Quand on voit jusqu'où tout cela nous a mené, je me dis que parfois j'aurai mieux fait de me servir tout simplement de lui comme d'un vulgaire passe-temps et garder mon coeur blindé face à tout sentiments. Heureusement pour moi, Némésis avait été là pour m'aider à remonter la pente. Sans elle et mon fils, je ne sais pas ce que je serai devenu. Je crois bien que je ne serai tout simplement plus de ce monde. Connaître un chagrin d'amour était l'une de mes pires phobies. Etre dépendant d'une personne, de penser à elle du matin au soir et du soir au matin tout en sachant qu'elle ne reviendra pas, est l'une des pires choses que j'ai pu connaître. Et puis c'est comme tout, avec le temps les blessures cicatrisent. Bien sur qu'il m'arrivait de penser à Soan quelques fois, de me demander ce qu'il pouvait bien devenir, ce que notre couple serait devenu si il n'était pas partit. Puis je finissais pas entendre raison. Ressasser le passer de cette façon là ne m'apporterais rien. Le plus important pour moi était d'aller de l'avant et de vivre pleinement ma petite vie de célibataire. Une chose était sure, maintenant je pouvais fréquenter ma meilleure amie comme bon me semblait. Je n'avais plus à craindre une crise de jalousie frôlant la troisième guerre mondiale en rentrant chez moi. Renouer le contact avec elle m'avait fait le plus grand bien. Sa bonne humeur permanente et sa joie de vivre m'avait quelque peu adouci. Bon, il est vrai qu'il me restait encore pas mal de chemin à faire pour que je sois doux comme un agneau mais c'était un bon début. Rien que par le fait d'accepter de porter son sapin de noël montrait que j'étais un peu moins égoiste qu'avant.

Pour être honnête, je ne sais pas du tout comment Némésis et moi avons fait pour construire une relation aussi fusionnelle que la notre. Car autant être réaliste, nous n'avons pas du tout le même caractère et ceux qui nous connaissent n'auraient jamais pensé que nous puissions être aussi inséparables. Nous nous engueulons souvent c'est vrai, mais généralement ce n'est rien de grave. Et puis c'est normal de s'engueuler non? Etant donné que je m'engueule toujours avec tout le monde, pour ma part cela n'a rien d'anormal. Je suis le garçon le plus insupportable qui existe sur cette planète alors que Némésis est l'une des personnes les plus gentilles que je connaisse. Elle doit être un peu sadomaso sur les bords pour oser me fréquenter. Au moins elle n'a pas peur que je l'entraine dans le dark Side. Car oui je le sais très bien – de toute façon les autres le disent – j'ai une très mauvaise influence sur mon entourage. Comme par exemple Cameron, mon meilleur ami. Lui qui était du genre plutot « sage » était devenu un vrai petit caïd depuis que nous trainions ensemble. Il faut dire que ca lui allait très bien de jouer au petit rebelle. C'était beaucoup bien que de jouer à l'intello. Remarquez, moi j'essaie bien de jouer à Rambo depuis ce matin à soulever un faux sapin bien trop lourd pour mes bras tout maigrichons. « Oh, Andy, tu me la fera pas à moi, je sais très bien que t’as rien dans les bras.  » Merci. Putain, d'un seul coup j'ai l'impression d'avoir perdu le peu de virilité que j'avais. Du coup, je joue le mec vexé. Passer pour la grosse tafiole du quartier parce que j'ai mal dans les bras, c'est un peu la honte quoi. Sachant que j'ai toujours été le genre de gars aimant dominer tout le monde en faisant régner sa loi d'une main de fer. J'ai trop de fierté et ma meilleure amie le sait très bien. Jamais je ne m'avouerai vaincu peu importe les circonstances. J'ai toujours le dernier mot quoi qu'il se passe.

Est-ce que faire de la cuisine pour ma meilleure amie signifie qu'encore une fois, je perds toute ma crédibilité et ma virilité ? Hum. Je n'espère pas. De toute façon, il y a plein d'hommes qui cuisinent de nos jours non ? Le principal à mes yeux étant que Némésis trouve son bonheur dans ce que je lui ai préparé. Bien qu'elle veuille par dessus tout que je devienne chef cuisinier pour lui préparer ses plats, je ne me voyais vraiment pas m'occuper d'un restaurant. D'accord, j'avais du tallent dans le domaine culinaire mais de là à en faire mon métier...Non, moi je voulais devenir une rockstar. Un guitariste reconnu dans le monde entier. Ca se serait mon plus grand rêve. J'ai toujours eu de l'ambition, j'ai toujours été prêt à faire tout et n'importe quoi pour parvenir à mes fins. Alors je sais qu'un jour où l'autre, je serai quelqu'un de reconnu dans le milieux de la musique. Némésis et moi poursuivons notre conversation en passant par les couples qui ne tiennent pas et ce foutu sapin que je vais brûler avant qu'elle ne m'offre son cadeau. En grand fan de Star Wars, ma villa était déjà remplie du sol au plafond de divers objets de la guerre des étoiles. Dark Vador étant le personnage dans lequel je m'identifiais le plus. Ma meilleure amie avait trouvé le cadeau idéal pour me faire plaisir. « Oh non pitié, pas elle, elle m’insupporte d’une force incroyable. Offre moi plutôt le costume de Yoda, déjà que je parle comme lui ! Regarde ; ravie que ton cadeau te plaise je suis.  » Je laisse alors échapper un rire. « C'est vrai que vu ta taille, Yoda te conviendrai mieux. Mais tu seras beaucoup moins sexy. » Affirmais-je en affichant un sourire en coin. J'espérai qu'en retour, ce que j'avais prévu pour elle allait lui plaire. Toutes les filles aiment les bijoux de toute façon, alors je ne prenais pas trop de risque. « Oh. Mon dieu, il est magnifique. Il a du te coûter tellement cher ! Tu n’aurais jamais du. Oh ! Il est vraiment très beau.  » Grand soulagement lorsque je vois son visage s'illuminer en découvrant le collier que je lui ai offert. Un sentiment de satisfaction se propage alors en moi. Puis ma meilleure amie me saute au cou. J'entoure alors sa fine taille de mes bras en souriant. « Je suis content qu'il te plaise.  » Affirmais-je alors que nous nous détachons l'un de l'autre. « Tu veux bien l'attacher ?  » D'un hochement de tête j'affirme que oui et saisis les deux extrémités afin de les accrocher. Une fois le bijoux autour de son cou, Némésis se retourne vers moi et à cet instant je ne sais pas vraiment ce qu'il me passe par la tête. Posant mes mains sur ses épaules, j'approche mon visage du sien afin de déposer mes lèvres contre les siennes.
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MessageSujet: Re: « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. » mémélix&andyx « when i'm good, i'm good ;; when i'm bad, i'm really good. »  mémélix&andyx - Page 2 EmptyJeu 8 Mar - 21:46

« C'est vrai que vu ta taille, Yoda te conviendrai mieux. Mais tu seras beaucoup moins sexy. » Je lui ai tiré la langue en me penchant vers lui, les mains sur les hanches. Tout à plus tendance à nous séparer qu’à nous rapprocher, Andreas et moi. Il est grand, je suis petite. Il est grognon je suis toujours heureuse. Il dit oui, je dis non. Mais pour tout oui il y a un non, et sans folie pas de raison. Est-ce que c’est folie de m’offrir ce collier à un prix sans doute exorbitant. Admettons que oui. Peut-être qu’au fond c’est notre folie commune – bien que plus assumée chez moi – qui nous rassemble bien qu’elles soient en elles mêmes différentes. Ils y a toute sorte de folie, la folie des grandeurs, la folie d’une personne, la folie qui relève de l’ordre psychologique. « Je suis content qu'il te plaise. » Sourit-il tandis que je me détache de lui. Je suis assez démonstrative de mes sentiments. Si je suis contente, je le montre de la même façon que si on me fait chier, je n’ai aucun complexe à la crier haut et fort. Je ne connais pas la nature exacte de mes sentiments envers lui. Oh, bien sur j’ai beaucoup d’affection pour lui. Mais parfois, il m’insupporte tellement que je serais capable de ne plus lui parler durant au moins dix jours. Ou peut-être pas, je n’ai jamais essayé. Et pour être honnête, je n’en ai aucune envie. Il doit être à ce jour l’une des personnes auxquelles je tiens le plus, l’une de celle qui est capable de me faire vraiment mal s’il partait. Je le souris en retour avant de me tourner pour lui présenter ma nuque, afin qu’il attache le collier. Tandis qu’il s’exécute, je me replonge dans les affres de mon esprit. Je n’ai jamais été capable de rester en couple plus d’un an, et lorsque je le suis resté un an, autant dire que ce fut un véritable record. Je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi. Mais il y a ce petit truc, cet infime détail qui m’empêche d’ouvrir mon cœur entièrement aux sentiments. Alors je me lasse, et je casse. Mon mec pourrait m’aimer de tout son être, se consumer d’amour pour moi, que ça n’y changerai rien. Moi, je ne l’aimerais pas. Enfin, pas entièrement. Disons que je garde mes sentiments pour moi, enfoui tout au fond, je ne livre pas mon cœur. C’est égoïste et méchant, mais c’est ainsi. On ne change pas un monde après tout. En fait, c’est plus de la peur. J’ai peur d’être abandonnée, ce qui est le lot de presque toutes les relations amoureuses. On est instables, on n’a pas assez réfléchit. Alors on se sépare et on souffre, chacun de son côté. Parfois l’un des deux ne souffre pas alors que l’autre se morfond chez lui. Je ne veux pas être celui qui souffre, je ne veux pas souffrir tout court en fait. Alors, autant prendre le mal à la racine, et ne pas aimer. C’est plus simple, et plus logique. De mon point de vue du moins. Et je suis consciente que mon point de vue diffère en de nombreux point de celui des autres. Nombreux sont ceux qui n’hésiterais pas à me traiter de salope ou de cœur de pierre. Le truc, c’est que je suis loin de l’être. J’ai un cœur, comme chacun. Je suis capable d’aimer, j’ai déjà aimé. Mais pas complètement. C’est… un blocage, une panne affective. Il y en a qui on des pannes sexuelles, d’autre des blocages pour je ne sais quelle raison. Moi, j’ai un blocage sur le plan des sentiments, point. Et c’est mon problème, c’est moi que ça regarde merde quoi, si j’arrive à être heureuse avec ça. Et heureuse, je le suis. Je l’ai déjà été plus, mais il y a des choses irréparables. Encore un blocage. Je suis sacrément chiante, il faut croire. Puis il a posé ses mains sur mes épaules et il a joint ses lèvres aux miennes. Andreas m’a embrassé. Andreas m’a embrassé, Andreas m’a embrassé, Andreas est sobre. Jamais auparavant ça n’était arrivé, lorsque tout deux étions totalement sobre. Il devait y avoir un stupéfiant dans son pancake, c’était trop anormal. Il sortait d’une rupture sans doute très difficile pour lui, même s’il ne l’admettait pas forcément. Et il ne trouvait rien de mieux à faire que de m’embrasser. Une foule de sentiments contraires affluaient à toute vitesse. J’avais envie de mourir de rire. Et à la fois j’avais envie d’emmêler mes doigts dans ses mèches brunes et de prolonger le baiser. J’avais envie de reculer et de lui hurler dessus, de lui demander pourquoi il avait fait ça. Pourquoi, pourquoi, pourquoi. Pourquoi je réagissais comme ça aussi. Ça ne devrait pas me déranger, en tant normal. En tant normal je n’aurais pas réagit et je ne me serais pas posé de question. En temps normal j’aurais réagit par le rire. J’étais partagée, et je ne savais pas comment réagir. Ce n’était qu’un baiser, un minuscule baiser. Un baiser de rien du tout, qui ne voulait rien dire. Ni pour moi, ni pour lui. Il devait avoir eu une poussée mystérieuse. J’ai posé mes mains sur son torse pour l’écarter de moi, tout en restant proche de lui. C’était trop bizarre, cette situation. Bien que ça ne me gênait pas. Ça n’était pas ça qui allait me gêner. Ce n’était pas moi non plus qui allait s’imaginer des scénarios étranges et se poser des questions. Non, ça n’étais pas moi. Bon dieu, mais qu’est ce qu’il m’arrivait. Je m’enfonçais dans ma propre confusion, à force de m’interroger intérieurement. J’ai reculé jusqu’au dossier du canapé, avant de m’asseoir dessus et de passer une main dans ma chevelure brune. Poussant un soupir étouffé, j’ai levé mes yeux vers les siens, un sourcil froncé. « Andy ? » commençai-je. Puis j’ai secoué la tête. « Non rien laisse tomber. » Je ne savais même pas ce que je voulais lui demander. C'était plus pour combler le silence qui s'insinuait que j'avais oubert la bouche, et j'aurais pû m'en passer. Non mais franchement. Il était rapide à remonter la pente celui là. Où alors ça l’aidait à noyer la peine – si peine il y avait – de sa rupture avec Soan. Je ne sais pas. Puis brusquement je me suis rendue compte que j’étais ridicule, dans tout les sens du terme. Bien sur que non, bien sur que non, il n’y aurait jamais rien entre nous. Bien sur que non, parce que nous étions de simples meilleurs amis. Bien sur que non, je n’éprouvais et n’éprouverais jamais rien pour lui de même que lui n’éprouvera jamais rien pour moi, si ce n’est les bons sentiments qui font que notre amitié soit si forte. Bien sur que oui, j’ai été bête de laisser mes questions inutiles et primaires affluer en mon esprit et me pourrir un moment qui aurait du me faire sourire, si ce n’est rire. On réussit tout avec un rire. Je me suis relevé de mon dossier de canapé inconfortable et j’ai laissé un sourire s’étendre sur mes lèvres. Allons Némésis, mais qu’est ce qu’il t’a pris, pensais-je. Un doute passager, sous le coup de la surprise. Je ne m’y attendais pas. C’est tout. Je me suis approché d’Andreas en souriant toujours avant de poser un doigt sur son torse. Mais au lieu d’un sentiment banal ou de quoi que ce soit d’autre, c’est plutôt de la gêne que j’éprouvais. J’étais gênée pour la première fois de ma vie en présence de mon meilleur ami. Et ça, c’était franchement bizarre. Alors j’ai retiré ce doigt que j’avais posé dans l’intention de balancer une autre de mes répliques un peu débiles et j’ai secoué légèrement la tête. Je me suis forcé à chasser toute trace de cette gêne improbable de ma face et à continuer de sourire. Sans toutefois reposer mon doigt sur le torse de mon ami. « Eh ben Andy ? Je te sers de bouche trou affectif maintenant ? » Ais-je lancé d’un ton neutre, se voulant rieur. Sauf que ça sonnait sacrément faux, comme blague. Si blague il y avait d’ailleurs. Décidément, je m’enfonçais dans ma connerie. Après tout ce n’était rien. J’étais perturbée parce que c’était mon meilleur ami et qu’un meilleur ami n’embrasse pas sa meilleure amie sans raison apparente. J’ai reculé lentement vers la cuisine, me résignant à lui tourner le dos, faute de mieux. « Bon, eh bien je vais aller faire cuire… tu sais, du chocolat. Ouais voilà, je vais aller faire cuire du chocolat. Pour les pancakes. Enfin tu vois. »
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