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Color my life with the chaos of trouble. → Dawn&Duncan

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MessageSujet: Color my life with the chaos of trouble. → Dawn&Duncan Color my life with the chaos of trouble. → Dawn&Duncan EmptyDim 12 Fév - 23:58

Color my life with the chaos of trouble.
Ceci est l’histoire d’un garçon qui rencontre une fille. Mais d’emblée, il faut que vous le sachiez, ce n’est pas une histoire d’amour. ► Dawn&Duncan.


La St-Valentin. La fête nationale de l’amour. Ou la fête des gens seuls. Au choix. À chaque année, cette journée ne manquait jamais de provoquer des millions de réactions, ou même des milliards. Les couples partageaient leurs amours de différentes façons. Certains passaient la journée ensemble à s’aimer. D’autres s’offraient cadeaux et repas dans un restaurant. Et d’autres prononçaient ses trois petits mots tant chéris et des cartes de souhaits. À chacun sa manière. Les célibataires endurcis fêtaient, oubliaient, s’en foutaient. Les amoureux déprimaient ou en profitaient pour déclarer leurs flammes passionnées et endiablées pour l’élu de leur cœur. Duncan ne croyait pas en l’amour. Enfin, plus maintenant qu’il avait vu ce que l’amour pouvait faire. Sa mère, autrefois, avait été une femme de bonne famille, une femme douce et merveilleuse. Et son père l’avait entraîné dans ses atrocités et elle avait changée. L’amour l’avait rendue aveugle et inconsciente. Imprudente. Au risque de souffrir. Duncan avait peur d’affronter un tel sentiment. Effrayé, désespéré, il reniait l’amour. Il accumulait les conquêtes d’une nuit, sans lendemain, sans sentiments. Tout cela ne voulait rien dire. Certaines jeunes femmes qui passaient dans son lit étaient de parfaites inconnues, il ne se souvenait même pas de leurs prénoms. Oubliées et reniées, ces jeunes femmes avaient traversés en coup de vent. La St-Valentin. L’université organisait un bal pour cette occasion. Lui qui n’avait jamais fêté cette fête autrement qu’en se saoulant et qu’en se droguant avant de finir la nuit dans un lit quelconque, Duncan était déstabilisé par la tournure qu’avait prise cette fête cette année, pour lui. Dawn. Cette jeune femme qu’il avait rencontrée à la boutique de tatouages alors qu’il venait de se faire tatouer quelques mots en espagnol entourés d’un serpent aux lignes fantaisistes. Une conversation, des sourires. Duncan avait été déstabilisé par sa beauté. Une simple attirance physique, rien de plus. C’était loin d’être la première fois que le jeune homme ressentait un tel truc pour une femme. Mais cela l’avait tout de même déstabilisé, parce que c’était en plein jour, pas dans un bar, il n’était ni saoul ni drogué. Un changement. Il n’avait aucunement eu l’envie de coucher avec elle, de la draguer vulgairement. Il l’avait tout simplement trouvé belle. Et puis, sa personnalité l’avait intéressé. Rien de plus. Il ne pensait même pas la revoir. Ce genre de rencontres qui durent une seconde et qui ne se reproduisent jamais. Et pourtant. Quelques semaines plus tard, c’est au disquaire que leur rencontre fut encore aussi déstabilisante. Alors qu’ils sortaient tous les deux rapidement de la boutique, ils se rencontrèrent un peu brusquement. Un face à face légèrement violent. Duncan l’a rattrapa juste avant qu’elle ne tombe. Amoureuse de la musique aussi ? Le destin était trop puissant pour qu’il renie une telle occasion. Un verre. Il l’invita à prendre un verre. Pour faire connaissance, pour la découvrir. Elle le fascinait. Et ils discutèrent toute la soirée et une partie de la nuit. Elle était aussi à Berkeley, dans la confrérie des Sigmas. Une artiste. La musique, une passion commune. Pas de drague, pas d’histoire d’une nuit, rien. Il changeait. Cette jeune femme le changeait. Séduisante. Et pourtant, il n’avait rien tenté. Ébahi et déstabilisé, il était rentré seul chez lui, une première. Sans drogue, sans alcool. Il joua au piano toute la nuit, sans aucune raison. Et puis, ils se revirent. Plusieurs fois. Ils passaient le plus clair de leur temps libres ensemble. À se découvrir, à se comprendre. À rire, à discuter. Plus le jeune anglais la découvrait, plus elle le fascinait. Dawn. Une rencontre spéciale, définitivement. Et au fil des semaines, c’est une amitié qui se créa. À un tel point qu’elle le convainquit de l’accompagner au Bal de la St-Valentin en faux couple… et il accepta.

Face à son miroir, droit comme un piquet, Duncan se laissait envahir par ses pensées déroutantes. Pourquoi avait-il accepté une telle soirée ? Pour s’amuser, clairement. Et pour découvrir Dawn un peu plus. Une soirée qui s’annonçait haute en couleur. De l’amusement, des rapprochements ? Il n’en savait que trop rien. Nerveux ? Peut-être pas, mais il anticipait grandement la soirée, se créant des films au fond de son esprit. Et il revint brusquement sur terre, observant doucement son reflet dans la grande vitre de sa salle de bain. Des souliers blancs, bien cirés. Un pantalon noir, bien repassé. Une chemise blanche sous une veste sans manche noire. Un nœud papillon blanc. Ses cheveux blonds légèrement en bataille, mais la même coupe qu’à son habitude. Reprenant ses esprits, Duncan jeta un bref coup d’œil à la grande horloge qui trônait dans sa chambre. Il était temps de partir. Il devait rejoindre Dawn à l’université. Quelque part entre la nervosité et l’excitation, Pillsburry descendit rapidement les marches menant au dehors de son loft et embarqua prestement dans sa voiture pour se diriger vers l’université. Le Bal de la St-Valentin. Juste à la pensée de cet évènement, le musicien ne put retenir son rire qui éclata dans l’habitacle de sa voiture. Mais alors qu’il s’engageait sur le parking de l’université, il se reprit rapidement. Mais la soirée commençait bien mal. Il s’y était prit trop tard et le parking était plein. Presque. Il trouva, heureusement, une place près de l’entrée. Soufflant bruyamment, le jeune anglais sortit de sa voiture et se dirigea pour ce qui s’annonçait être une soirée pleine de surprises.

Le hall de l’université. Bondé. Des élèves, des couples, des amis. Et la salle où était organisé le grand Bal. Les grandes portes. Le lieu de rendez-vous. Son regard observateur remarqua immédiatement l’absence de Dawn. Il avait donc temps d’observer les autres. Un passe-temps. Il adorait scruter les gens, les déchiffrer. Adossé contre le mur, dans une tentative de ne pas sembler désespérément seul et d’avoir un minimum de virilité, Duncan s’offrit un moment d’observation. Tout d’abord les gens seuls. Certains semblaient attendre, tout comme lui, un ou une partenaire. D’autres étaient tout simplement seuls. Désespérés, tristes ou avec cette lueur d’espoir dans les yeux de trouver quelqu’un lors de cette St-Valentin toute spéciale. Certaines personnes se croisaient par hasard. Des sourires, des rires, des regards vides, tristes, amoureux. Et puis vinrent les couples. Très amoureux, un peu distants. Plus amicaux qu’amoureux. Des rires, des conversations, de l’amour. Une ambiance festive et romanesque planait tout autour de cet endroit qui était le berceau de ce Bal. Une soirée magique ? Duncan n’était pas de ce genre fleur bleu, mais cette fois-ci, il devait au moins avoué que ce serait une St-Valentin différente. Sa première vraie St-Valentin, même s’il était accompagné d’une amie et qu’ils feraient semblant d’être un vrai couple. Mais cette attirance et cette fascination qui les liaient pouvaient bien agrémenter la soirée d’une façon particulière. Tout cela était à voir. Plus les secondes s’écoulaient, plus les minutes s’effritaient, plus l’impatience le prenait de l’intérieur. Une soirée sans drogue, sans alcool et sans histoire de couchette. Une soirée différente lors d’une journée déjà différente en elle-même. Duncan n’aurait su dire si c’était la nervosité ou le bonheur anticipé qui lui vrillaient les entrailles. Le bonheur. Il n’avait jamais ressentit un tel sentiment avant son arrivée à Berkeley. La vie dans laquelle ses parents l’avaient traîné injustement ne laissait aucune place à un sentiment de faiblesse tel que le bonheur. Rien de tout cela ne pouvait être permis. Seule la souffrance et la cruauté avait lieu dans ce métier, dans ce mode de vie empli d’atrocités. Aujourd’hui, Duncan regrettait de ne pas être resté assez longtemps pour faire comprendre à ses parents qu’ils n’étaient pas heureux. Que ce mode de vie avait détruit ce petit bonheur qu’ils avaient. Que cet enfer avait détruit leur amour. Plus rien ne subsistait après la souffrance. Le soleil vient après la pluie. Pas pour eux. Mais peut-être que lui avait une chance… un espoir de trouver ce qu’on appelait si communément le bonheur.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of trouble. → Dawn&Duncan Color my life with the chaos of trouble. → Dawn&Duncan EmptyMer 15 Fév - 14:25

Color my life with the chaos of trouble. → Dawn&Duncan Daaa2 Color my life with the chaos of trouble. → Dawn&Duncan Unquarantetrois Color my life with the chaos of trouble. → Dawn&Duncan 744686icon265hayley

Si je crois à l'amour ? Pas franchement non. Quand je vois à quel point mes amis ratent leurs relations de couple et passent leur temps à s'engueuler, je me dis que je suis bien mieux en tant que célibataire. Bien entendu j'avais déjà eu quelques petites histoires avec des garçons, mais de la à dire que j'étais amoureuse... C'était un bien grand mot. Non en réalité c'était plus de l'attachement. De nos jours les gens disent « je t'aime » à tort et travers, du coup on ne sait plus trop distinguer le vrai du faux. Pour ma part, « je t'aime » est quelque chose de très important, et que l'on ne doit pas dire si ce n'est pas sincère. Je suis très certainement un peu trop vieux jeu de ce coté là, peut-être parce que j'ai eu une éducation très stricte et catholique, qui m'a toujours appris à respecter les autres, mais plaisanter avec les sentiments est quelque chose que je ne peux pas faire. Généralement ce sont les hommes qui utilisent cette phrase comme un simple « bonjour » afin de mettre la nana qu'ils convoitent dans leur lit. C'est franchement pathétique. Sans compter cette fête de la Saint Valentin dès plus ridicule. A t-on réellement besoin d'une date précise sur un calendrier pour offrir des cadeaux à la personne que l'on aime ? Non, je ne pense pas. Tout du moins je ne vois pas les choses sous cet angle là. En attendant, les étudiants de l'université avaient décidé de fêter dignement ce jour si symbolique pour les amoureux. A vrai dire je ne comptais pas m'y rendre étant donné que je n'étais pas en couple et que l'idée de rester plantée comme une conne parmi des tas de gens qui se pelotent me donnait presque la nausée. Et puis finalement j'avais pensé à Duncan. Aux dernières nouvelles il était célibataire et comme nous étions vraiment très proches, l'idée que nous puissions y aller tous les deux en tant que faux couple m'a alors traversé l'esprit. En plus on pourra se moquer des couples beaucoup trop niais et de ceux qui vont au contraire rompre juste après cette soirée.

«Aïïïïe ! » M'exclamais-je après m'être bêtement brulée avec mon fer à friser. Ce n'avait jamais été dans mes habitudes que de passer du temps dans la salle de bain à me pomponner pour être parfaite. Dans tous les cas, même si je voulais je n'arriverai jamais à être aussi splendide que certaines filles de l'université. Les gens ne se retournaient pas sur moi à cause de ma beauté, mais à cause de mon look plutot original et ma couleur de cheveux hors du commun. Tout ce que je souhaitais, c'était de passer une soirée inoubliable avec mes amis. Fouillant dans ma trousse de maquillage, je sors l'eye-liner et me dessine un trait fin sur la paupière mobile. J'ai beau vouloir être féminine pour une fois dans l'année, je tiens à rester tout de même un minimum naturelle. Ressembler à un pot de peinture, non merci. Une fois coiffée et maquillée, je retourne dans la pièce principale qu'est ma magnifique chambre d'étudiante et saisis la robe qui est posée sur le lit. Les robes c'est un peu comme le maquillage, je n'ai pas franchement l'habitude d'en porter. Mais allez donc savoir pourquoi, j'avais craqué sur cette jolie robe bustier dorée. Mes yeux ont croisé cette beauté ce matin alors que je distribuais des tracts dans les rues de San Francisco. A vrai dire je ne sais pas ce qu'il m'est passé par la tête pour que j'ai la subite envie de m'acheter cette tenue. Après avoir examiné le bout de tissus dans tous les sens, je me décide enfin à l'enfiler. En regardant mon reflet dans le miroir, je pose aussitôt mes mains sur ma poitrine en grimaçant. Je crois bien que j'aurai du mettre une paire de chaussettes dans mon décolleté afin de le rendre un peu plus attrayant. Tant pis, Duncan mon partenaire de la soirée devra se contenter de mes oeufs sur le plat.

Jetant un bref coup d'oeil à mon cellulaire, je me rends compte que je suis légèrement en retard. Seigneur, je déteste etre en retard. C'est ma pire phobie après celle des araignées. Il faut dire que si je n'avais pas passé autant de temps à me préparer comme si je m'apprêtai à défiler pour l'élection de Miss Univers, je n'aurai pas perdu autant de temps. Et heureusement pour moi – ou plutot pour la patience de Duncan – je n'ai pas mis de talons – de toute façon je ne sais pas marcher avec une paire de talons hauts donc l'affaire est vite réglée - sinon je crois qu'il aurait pu attendre le lendemain matin avant que j'arrive enfin au bal. Rien ne vaut une bonne paire de Converse. C'est après une bonne dizaine de minutes de marche que j'arrive enfin à l'université. D'un pas qui se veut pressé, je me faufile entre les quelques couples et passe enfin la grande porte donnant sur le hall. Après avoir jeté un bref coup d'oeil circulaire à la pièce, je repère enfin mon cavalier adossé quelques mètres plus loin contre un mur. Je me dirige alors vers le jeune homme et affiche un large sourire une fois arrivée à sa hauteur. « Mais où est donc passé le Duncan que je connais ?! » M'exclamais-je en le regardant de haut en bas tout en tirant légèrement sur le bas de sa chemise. Il faut dire qu'il est vraiment très beau comme ca. Rien qu'à cette pensée je sens mes joues s'empourprer très légèrement. « Bon, tu es prêt à affronter tout tout ce rose, tous ces ballons en coeur et tout ce trop plein d'amour ? » Demandais-je en passant un bras sous le sien.
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of trouble. → Dawn&Duncan Color my life with the chaos of trouble. → Dawn&Duncan EmptyJeu 8 Mar - 22:31

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