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Girls' night •• Plum & Kendall

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MessageSujet: Girls' night •• Plum & Kendall Girls' night •• Plum & Kendall EmptySam 17 Déc - 18:12

    Girls' night •• Plum & Kendall 711191tumblrlub9cuexis1r5exs2o1500


    Dresser une table pour deux personnes ce n’est pas ce qui demande le plus de temps lorsqu’on se prépare à recevoir un ou une invité(e). Ce soir c’était probablement l’une de mes meilleures amies, Plum Petrov-Versier qui venait passer le diner en ma compagnie. J’avais décidé de servir un simple repas, des tagliatelles à la sauce Alfredo. En cuisine je ne suis pas le plus grand chef qu’il soit, en fait je ne fais rien d’exceptionnel, je m’en sors très bien avec les plats communs que j’ai l’habitude de manger depuis ma plus tendre enfance (cela inclus les pâtes, les pommes de terres, les légumes, les steaks, et le poisson pané. Enfin sans oublier les incontournable hot dog et hamburger, les pancakes et le bacon. Grands classiques américains.), mais quand il faut faire dans l’original ou dans la grande gastronomie, je suis plutôt du genre à prendre mes jambes à mon cou. D’ailleurs je n’aime pas passer trente ans en cuisine, cela m’ennuis et je trouve que c’est une perte de temps parce que finalement ne dit-on pas que les meilleurs choses sont les plus simples? Quoi qu’il en soit, Plum devrait se contenter de cela pour le plat de résistance. J’avais bien entendu pris la peine de passer à la pâtisserie acheter un gâteau aux fruits rouges et au chocolat, de quoi prendre au moins dix kilos rien qu’en le regardant. Là encore, de moi-même je n’aurai pas été capable de faire mieux qu’un simple moelleux au chocolat et encore, rien ne dit qu’il aurait été réussit… Au moins quand je passais par quelqu’un d’autre j’avais l’assurance que ce serait bon et même si dans le pire des cas cela ne l’était pas, je pouvais toujours rejeter la faute sur quelqu’un d’autre que moi. Je positionnais deux assiettes l’une en face de l’autre, posais une serviette en papier à côté de chaque et déposais deux couteaux et deux fourchettes sur la table. Deux verres pour Plum, un pour l’eau et l’autre pour le vin et un seul pour moi (vu la situation j’étais désormais abonnée à l’eau plate pour les cinq prochains mois). Ce petit détail attirerait sans doute l’œil de ma chère amie Alpha, et c’était tant mieux car ce soir je comptais bien lui annoncer que j’attendais mon premier enfant. Plum et moi ne nous étions pas vues depuis quelque temps et je n’avais pas encore eu l’opportunité de le lui dire, et comme je ne l’avais pas encore officialisé dans l’enceinte de l’université, très peu de gens étaient au courant. Je voulais tout de même qu’elle soit l’une des premières à le savoir et c’est pour cela que je tenais à lui annoncer la nouvelle de vive voix. J’étais d’une humeur tellement excellente aujourd’hui, je nageais en pleins bonheur. La fin officielle de la guerre en Irak avait été annoncée hier à la télé et le retrait complet des troupes serait effectué d’ici fin décembre, autrement dit Ryder allait rentrer beaucoup plus tôt que prévu et d’ici deux ou trois semaines, mon mari sera à nouveau dans ce même appartement, et je pourrai le toucher et lui parler et le serrer fort contre moi. J’ai l’impression de rêver. La guerre en Irak est finie, Ryder va rentrer, nous allons avoir un bébé et tout ira bien. J’apportais une dernière touche à la table en y disposant deux bougies et un bouquet de fleurs. Parfait. Cela donnait un air intimiste à la pièce et chaleureux à la fois. C’était parfait pour mettre à la fois mon invité et moi-même à l’aise, bien qu’entre nous il n’y ait pas souvent de malaise…

    J’avais passé l’après midi à ranger la maison, déjà parce que je déteste lorsque la baraque se transforme en énorme désordre, je ne suis pas une maniaque de la propreté et du rangement, mais il y a une limite que je ne peux pas dépasser. Vivre dans le bazar, lorsque celui-ci est trop rependu, c’est un supplice. Et plus j’attends pour ranger, plus cela s’entasse et plus cela s’entasse, plus cela m’énerve. Et comme cela m’énerve, j’attends pour ranger. C’est un cercle vicieux sans fin et qui donne parfois des envies de meurtre. Ensuite, pour accueillir quelqu’un chez moi, je trouve que c’est important que les meubles, le sol et les objets soient propres et en ordre. Et puis c’est un peu la honte quand même quand quelqu’un vient vous rendre visite et se rend compte que c’est sale et bordélique chez vous. Moi en tous cas, cela me met très mal à l’aise. Le salon, la salle à manger, la cuisine et le reste des pièces brillaient toutes et l’odeur était fraiche et délicate. Une fois que ma table fut prête et que la cuisine était terminée, je m’assis devant la télé, et me mis à zapper avec la télécommande. Plum n’avait pas intérêt à être en retard! Elle et moi nous étions rencontré lors d’une sorte de manifestation, il y avait eu foule dehors et la pauvre Alpha s’était retrouvée plaquée contre vitre d’un café dans lequel je me trouvais justement. N’étant moi-même pas très grande, j’avais bien évidement compatis à son malheur et m’étais empressée de lui apporter mon aide. S’en était suivit une longue discussion, le temps qu’elle se remette de ses émotions, et c’est là qu’on s’est découverte des points communs et que nous avons réellement commençait à sympathiser. Dès notre première rencontre, j’ai su que Plum et moi allions devenir bonnes amies, aujourd’hui nous étions très proches, même si nous ne pouvons pas toujours nous voir autant que nous le voudrions. J’aimais parler avec elle de tout et rien, mais surtout de la vie en général et de ce qui se passait du côté de chacune. Avec elle, je n’avais pas peur d’être moi-même, je ne pensais pas à l’avis des autres et je ne me sentais pas jugée. Elle pouvait m’entrainer dans n’importe quelle folie, je m’en fichais, tout ce que nous faisions ensemble était toujours une bonne occasion de rigoler et de s’amuser. Se retrouver autour d’un diner était donc une chose que nous faisions plutôt régulièrement histoire de se remettre à jour dans les histoires de l’une et l’autre et de décompresser un peu, mettre à l’écart le temps d’une soirée nos vies d’étudiantes Berkeleyennes bien occupées et stressantes. Toujours assise sur mon canapé à regarder la télé, je trouvai enfin une chaine à mon goût. Celle qui relatait en direct les évènements sportifs qui se déroulaient dans le monde, et justement il s’agissait là de natation, mon grand domaine.

    J’ai appris à nager lorsque j’avais à peine deux ans ou quelque chose dans ce genre là. Ma mère dit que dès mes premiers mouvements dans l’eau, j’ai adoré cela. En grandissant mes parents m’ont inscrite dans un club de natation proche de chez nous lorsque nous vivions encore à Londres. J’adorais y aller et apprendre tout un tas de nouveaux types de nages ou de jeux à faire dans l’eau. Me faire sortir des bassins, personne n’y arrivait jamais et c’était à chaque fois de force qu’il fallait extraire la petite fille que j’étais pour pouvoir espérer me ramener à la maison avant l’heure du souper. J’étais tombée amoureuse et cet amour pour la natation ne m’a depuis plus jamais quitté. Très vite le maitre nageur qui s’occupait de mon groupe a vu un petit quelque chose de spécial en moi et c’est ainsi que mes parents ont accepté que j’intègre une équipe pour enfant presque surdoués de la nage. Au début c’était difficile parce que je devais apprendre à concilier l’école avec tout ce que cela engendrait (c'est-à-dire les devoirs surtout), ma vie de famille et les entrainements qui augmentèrent petit à petit. Lorsque nous avons quitté l’Angleterre et que nous sommes arrivés à Santa Barbara, j’ai très rapidement retrouvé un club et c’est là que j’ai réellement était vue comme une championne. A treize ans j’avais des entrainements matin et soir, et en plus de la piscine municipale je pouvais profiter de celle que j’avais chez moi. Je passais mon temps à nager, et par je ne sais quel miracle j’ai aussi réussit à maintenant d’excellentes notes. En y repensant je ne suis pas sûre d’être encore capable de refaire tout ce que j’ai fait lorsque j’étais enfant, aujourd’hui peut-être est-ce dû à l’habitude, mais en tous les cas je n’ai pas l’impression de faire d’énormes efforts pour tout concilier. Et depuis ma première brasse les choses ont bien évoluées. Je suis devenue une vraie winneuse, je fais même partie de l’équipe nationale américaine et j’ai déjà participé aux derniers Jeux Olympiques. J’espère participer à ceux de deux mille douze à Londres, mais avec ma grossesse qui tombe juste avant je crois que cela va être assez compliqué. Mais rien n’est joué pour le moment, alors je préfère ne pas trop y penser. Mes yeux figés sur l’écran, je faisais un sourire me donnant probablement l’air très bête. Rien que de voir des gens nager me donnait envie de passer à l’intérieur de l’écran de télévision et de les rejoindre dans l’eau. Je fus tirée de ma rêverie par un coup de sonnette. Plum était apparemment arrivée. J’éteignis la télé et me leva pour aller ouvrir la porte et accueillir mon amie à l’intérieur. Après avoir déverrouillé la porte, je pus enfin admirer la jolie brune qui se tenait devant moi. Nous faisions à peu près la même taille et plus ou moins la même corpulence au détail près que j’ai les épaules plus carrées qu’elle dû à la musculation, il faut dire qu’un bon crawl tous les jours pendant onze ans, cela fini par donner du volume aux muscles du dos et des bras. Comme à son habitude Plum était vraiment jolie. J’étais raide dingue de jalousie à la vue de chacune de ses tenues, de ses jolis cheveux bruns et de son visage aux traits si bien dessinés. Elle était sans doute l’une des plus belles filles sur le campus, et le pire dans l’histoire c’est qu’il y en avait une deuxième exactement comme elle. Sa sœur jumelle, une certaine Manon qui était elle aussi chez les Iotas mais à qui je n’avais jamais parlé. Plum et elles semblaient plutôt différentes l’une de l’autre, enfin sauf si on se fiait simplement à leurs physiques qui à l’œil nu étaient tout à fait identiques. Souvent je me demandais ce que cela faisait d’avoir une sœur jumelle. Déjà juste pour savoir ce que cela fait de parler avec quelqu’un qui est exactement comme soi même, et puis aussi parce qu’on dit toujours que les jumeaux sont unis par des liens spéciaux. Je trouve cela fascinant, et j’avoue que ne serait-ce que pour une journée, j’aimerai bien avoir une jumelle. Mes sœurs, Ola et Madi sont elle-même jumelles, gamine je me sentais toujours très à l’écart, leur relation était et est toujours très fusionnelle. En plus de cela, j’avais six ans de plus qu’elles, du coup soi elles étaient trop petites, soi c’est moi qui était trop grande. Je n’ai jamais été proche d’elles, surtout qu’elles sont assez différentes de moi. Elles sont beaucoup plus fourbes et mesquines. Mais maintenant qu’elles ont toutes les deux bien grandi et qu’elles sont devenues deux jeunes femmes, je dois bien avouer que je les supporte mieux. J’en suis plus proche et je peux parler avec elles plus facilement. Il nous aura fallu du temps, mais nous sommes enfin capables de nous entendre et de rester civilisées plus d’une heure.

    Je fis donc entrer Plum chez moi et l’aida à retirer son manteau que je mis sur un cintre et que je rangeais dans la penderie de l’entrée. On échangea une accolade amicale, la manière la plus courante de se saluer dans notre beau pays l’Amérique. «Mon Dieu que ça me fait plaisir de te voir! Allez, je t’en pris, fais comme chez toi.» Je l’invitais à s’asseoir sur le canapé. Je me rendais en cuisine pour rallumer la casserole dans laquelle mon repas allait finir de cuire et de chauffer. Comme Ryder et moi étions équipés d’une magnifique cuisine américaine, ouverte sur la salle à manger et le salon, je pouvais observer mon amie se mettre à son aise. «Je te serre quelque chose à boire avant qu’on passe à table? Un verre de vin? Une bière ou un soda? Mon frigo est rempli alors profite!» Je me mis à remuer la nourriture d’un geste machinal. Je devais vraiment avoir l’air d’une professionnel des fourneaux ainsi, cette pensée me fit rire. Je me retournais pour m’adresser de nouveau à Plum. «J’ai un tas de truc à te raconter, j’espère que tu es prête à m’écouter blablater sur ma petite vie, je crois que je vais avoir la langue bien pendue ce soir. Enfin, ne t’inquiète pas j’ai prévu la blinde de vin au cas où tu en aurais tellement marre de moi que tu ne voudrais plus m’écouter. Cela dit, je crois que ce que j’ai à t’annoncer va te plaire et que tu préféreras être sobre pour l’entendre.» Je pris mon air malicieux. Je voulais la rendre curieuse et la laisser languir un peu avant de lui annoncer la grande nouvelle. Les yeux pétillants j’étais décidément prête à passer bien deux heures à table à papoter avec elle. J’espérais qu’elle aussi avait pleins de choses à me raconter. «Avant de parler de moi, dis moi un peu comment est-ce que toi tu vas?» Je n’étais décidément pas sympa, lui parler d’une grande nouvelle et ne pas la lui révéler sur le champ c’était ce que j’aimais appeler de la torture et Dieu sait que je ne pourrai pas supporter que quelqu’un me fasse subir la même chose. Je suis bien trop curieuse comme fille. Je lui fis un large sourire.

    Autour de nous l’ambiance de la maison était vraiment agréable, en tous cas moi je trouvais. Les photos de mon entourage et de celui de Ryder qui étaient accrochées un peu partout chez nous me donnaient d’autant plus le sourire. Voir ma famille, même en photo était quelque chose que j’appréciais. Le frigo lui était plein de papiers, pour la plupart je savais ce que c’était, surtout des listes de choses à faire ou à acheter, des rendez-vous à ne pas oublier ou des numéros de téléphone importants. Il était dans les alentours de sept heures et demi du soir et la nuit était belle et bien tombée. Il faisait d’ailleurs particulièrement sombre dehors, ce qui m’intrigua mais je ne poussais pas mon questionnement plus loin que ça et revenais à ce qui se passait à l’intérieur de chez moi plutôt que de regarder par la fenêtre. Une pile de magazines trainait sur la table du salon, Vogue, Elle décoration, Glamour et People. Aucun n’était de la grande littérature, c’était pourtant ce que j’aimais bouquiner avant de me coucher le soir. C’était toujours plus ou moins distrayant et parfois même drôle et intéressant. Pour Vogue cela dit, je trouvais qu’il y avait bien trop de pub et pas assez d’article, mais je continuais quand même de l’acheter juste par principe.

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MessageSujet: Re: Girls' night •• Plum & Kendall Girls' night •• Plum & Kendall EmptyLun 19 Déc - 1:14

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Plum&Kendall

✎Je comprend qu’il y ait Superman et le Père Noël mais que fait un porc-épic aux funérailles du lapin de pâques ?•• Friends



Les cours, quoi de plus ennuyant. Je passais mes journées à travailler, travailler et encore travailler. Les pauses étaient rares, et les professeurs nous bombardaient d'évaluations avant les vacances de Noël. Ce qui était vraiment méchant de leur part. Ils auraient pu nous laisser jusqu'à la rentrée pour réviser. En plein cours de maths, je n'écoutais absolument pas ce que disait le professeur. L'arithmétique, les systèmes différentiels, les polynômes, la réduction des matrices, c'était bien trop simple pour moi. C'est pour ça que je ne suivais rien. La tête dans les mains, je priais pour que les deux heures passent vite. Déjà la première sonnerie avait retenti. Allez encore soixante minutes avant la prochaine, courage Plum, tu peux encore tenir. Après tout son blabla, je le voyais s'approcher de moi, au début je croyais qu'il y avait un problème, mais non, il rendait seulement nos évaluations. Prenant la feuille qu'il me tendait, je ne fus absolument pas surprise de découvrir ma note : dix-neuf sur vingt. Normal. Les bonnes notes, ça me connaissaient. Jamais je n'avais eu une note en dessous de quinze, sauf une fois. J'avais fait exprès d'avoir un zéro au collège, pour savoir qu'elle sentiment cela procurait, et bien je peux vous garantir qu'après avoir vu cette note, j'ai fondu en larme et ai supplié le professeur de me le faire repasser. Et devinez quoi, j'ai eu vingt ! Après un long silence, la deuxième sonnerie retenti. Hallelujah ! Le calvaire était enfin fini. Prenant mon sac Prada (Merci à l'agence de mannequin), je courais vers la porte, lorsque que le professeur de maths m’appela pour me parler en privé. Regardant les minutes défiler, je n'écoutais en aucun cas ce que disait le professeur. Les seuls mots que je comprenais étaient : concours, maths, inscription et trophée. Voyant son visage s'illuminer, je n'avais d'autre choix que de dire oui, ce qui lui avait fait vraiment plaisir. Je le voyais hurler et sauter de joie, parce que soit disant, j'allais gagner le concours. Sortant enfin de la salle, je sentis mon portable vibrer. C'était un message de Kendall ! Elle m'invitait à manger chez elle. C'était une super idée. Moi qui voulais passer la soirée avec elle, et bien c'était fait. Après avoir traversé les couloirs et monté les escaliers, c'est enfin rentrée dans ma chambre que je choisis de me changer pour l'occasion . Jetant toute mes affaires aux sols, je n'arrivais pas à me décider entre une robe beige Prada et une robe bleu foncé Dolce&Gabbana. Finalement c'est pour la robe Dolce&Gabbana que je plébiscita. Maintenant, il ne manquait plus que le maquillage et la coiffure. Entrant dans la salle de bain, je mit le faire à lisser à chauffer. En attendant, je sortie le mascara (effet faux cils!) et m'en mis. Puis, ce fut le tour de l'eye-liner et du rouge à lèvre. Lissant mes cheveux, je pensais à ce que Kendall allait préparer. Elle n'avait jamais été douée pour tout ce qui était cuisine, et je le savais parce que ce n'était pas la première fois que je mangeais chez elle. C'était l'un de nos nombreux points communs. Moi non plus je n'aimais pas cuisiner. Les plats surgelés me suffisaient amplement, et puis la cuisine, ce n'était pas mon truc. Tout comme Kendall, je n'aimais pas rester des heures et des heures en cuisine. Certains moments de nos soirées étaient inoubliables, comme la fois où nous avions essayé de faire des gâteaux aux chocolats. Oubliant de les sortir du four, tout avait été brûlé . Bien que la nourriture fut ratée, on avait passé toute notre joournée à rigoler. Cette fois, hésitant pour les chaussures, c'est une demi-heure après que je réussis à faire mon choix : des escarpins Jimmy Choo. Descendant lentement les escaliers ( c'était la première fois que je mettais ces chaussures ), je ne pouvais m’arrêter de m’exciter pour ce soir. Cela faisait un bon moment que je n'avais pas vu Kendall, et la revoir, me ferais beaucoup de bien. J'avais tellement de chose à lui raconter, que je ne saurais même pas tenir ma langue.


Quelque fois, je me disais que certaines personnes naissaient moches mais intelligent, alors que d'autres, étaient beaux mais con. Heureusement pour moi, je faisais partie des rare personnes à être belle et intelligente. Bien sur, il n'y avait pas que moi, Kendall aussi en faisait partie. Elle et moi étions inséparables. On se racontait absolument tout. Jamais je ne pourrais oublier notre rencontre, qui avait été assez embarrassante pour ma part. C'était lors d'une manifestation. J'étais dans la rue, avec tous ces inconnus, pour sauver un vieil immeuble du dix-neuvième siècles. Ce bâtiment était tout simplement extraordinaire, avec ses statues, ses balcons. Bien qu'il avait l'air un peu ''en ruine'', ce n'était pas une raison de le détruire. Tout ça, était l'idée de certains business man qui voulaient en faire un hôtel chic. Marchant avec ma pancarte dans la main, je ne me rendis même pas compte qu'un homme, de forte corpulence m'avait éjecté contre la vitre d'un café. J'étais tellement écrasée sous le poids de cette homme, que ma joue était collée contre la vitre. Voyant de l'autre coté une personne rire, je ne pus m’empêcher de l'imaginer à ma place. Ayant sûrement pitié de moi, cette fille en question était venue me voir pour m'apporter son aide. Me décollant de la vitre, elle ne pouvait s’arrêter de rire, mais je lui en voulais absolument pas, à sa place, j'aurais réagi de la même manière. Assise sur le trottoir, c'est là qu'une longue conversation commença. Découvrant beaucoup de points communs, une grande complicité entre nous s'était installée. Sympathisant pendant toute la journée, nous avions gardé contact jusqu'à même devenir aujourd'hui, les meilleures amies du monde. Je savais que nous deux, ça collerait parfaitement, et j'avais raison. Et le pire, c'était que nous étions dans la même université. Quelle coïncidence ! Sortant cette fois du bâtiment, je pris le chemin de la maison de Kendall. Passant devant différentes rues, je ne pus m’empêcher de m’arrêter devant la vitrine d'un magasin qui diffusait à la télévision, une compétition de natation olympique. Tout de suite, j’avais pensé à elle. Kendall me parlait très souvent de la natation. Je savais que pour elle, ce n'était pas un simple sport, mais une grande passion. Contrairement à moi, j'étais loin d’être une grande nageuse. Ma technique : la nage du chien. Allant quelque fois à la piscine, j'essayais de nager de la même manière qu'elle, mais rien y faisait, je coulais à chaque fois. J'étais certaine, que si Kendall, devenait professionnelle, elle serait aussi forte que la célèbre française Laure Manaudou. Puis regardant l'autre télévision, la chaîne des informations, diffusait quelques images de la guerre en Irak. Il racontait que les soldats allaient bientôt rentrer. Voilà une bonne nouvelle pour Kendall ! Bien que l'on se connaissait depuis, maintenant quelque temps, je n'avais jamais vu son mari. Sauf en photo. Elle me parlait très souvent de lui. Et je remarquais qu'à chaque fois qu'elle prononçait son nom, je pouvais apercevoir dans ses yeux de la tristesse mais aussi de l'amour sincère pour cette homme. De temps en temps, il m'arrivait d’être quelque peu jalouse. Pour moi, elle avait réussi sa vie. Elle était très douée, belle, et avait rencontré l'homme de sa vie. Alors que moi, je le cherchais encore, mais ne le trouvais jamais. Dans mes moments de blues, elle venait constamment me réconforter, en me disant, qu'un jour ou l'autre, je trouverais le bon. J'adorais parler de son mari avec elle, c'était comme si ,je sais pas, je le connaissais depuis toujours. Je lui demandais souvent ce qu'elle avait ressenti la première fois qu'elle l'avait aperçu, le bonheur que lui avait procuré son mariage, le stress qu'elle avait éprouvé, la robe qu'elle avait choisi, et aussi toutes ses photos. On pouvait passer des heures et des heures à parler de mariage. On s'amusait même à préparer mon futur mariage, choisissant ma futur robe, mes futurs fleurs et imaginant également mon futur mari.


Cette fois, passant devant une boutique de prêt-à-porter, je ne pouvais continuer mon chemin. Faisant du lèche vitrine, je m'imaginais ce qu'aurai été mon avenir, si j'avais pu choisir d'étudier dans la mode. Les vêtements étaient tellement magnifique. Il y avait une robe courte de couleur grise avec des manches longues, à sa droite, un débardeur vert pomme avec un jean bleu pale, et, à sa gauche, un gros pull marron au dessus d'un jean orangé. En dessous, trois paires de chaussures, des escarpins noirs à grand talon, des ballerines beige avec un petit nœud noir au dessus, puis des basket plate de couleur bleu clair. Bien que les tous cela étaient jolies, j'étais loin d'avoir les moyens de payer une telle somme pour de simples pulls ou jeans. Bon, je sais que là, je porte que de la marque, mais c'est grâce à mon ancien job de mannequin. Tout avait commencé après la mort de mon petit frère. Pour oublier ce tragique moment, nous avions décidés de partir en vacances à Malibu. En maillot de bain à fleur ( je tiens à préciser que je n'étais encore qu'une enfant à ce moment là. ), je marchais sur la plage, pensant à tout et n'importe quoi. Assise sur un gros rocher, un homme assez étrange me prenait en photo. Honnêtement, j'avais peur que cet homme soit un tueur en série ou un violeur (oui, à cet âge-là, on se fait beaucoup de film). Prenant mes jambes à mon cou, j'étais loin de penser qu'il allait venir m'interpeller pour me proposer de faire des photos pour son agence. Au début, assez réticente, je n'osais prendre la carte qu'il me tendait, puis pensant à toutes les belles tenues que je porterais, je ne pouvais refuser. C'est le lendemain, à la première heure, que moi et ma famille, nous nous étions rendues devant la rue qui était indiqué sur la carte. Devant un bâtiment de verre immense, j'étais complètement émerveillée. Mais l'intérieur était d'une plus grande beauté, avec tous ces lustres de cristal au plafond, ces sofas de bonne qualité, ces tableau de grande valeur. C'était loin d’être le milieu dans lequel je vivais. Passant par l'ascenseur, c'était dans une salle remplie de gens que nous étions arrivées. M'apercevant, le photographe était tout de suite venue à ma rencontre, puis entrant dans on bureau, il avait expliqué à mes parents ce qu'il attendait de moi. Apparemment, il cherchait une nouvelle tête pour faire la couverture des magasines. Après une longue hésitation, mes parents signèrent le formulaire, pour la plus grande joie du photographe et de la mienne. Puis après quelque jours d'attente, tout s’enchaîna. Les photo-shoots, les interviews, les essayages. Je crois que c'est à ce moment précis, que ma passion pour la mode naquis. Étant un peu touche-à-tout, je m'amusais à regarder les stylistes créer de nouvelle création, il m'arrivais même de dessiner de nouvelles tenues et de les aider du mieux que je pouvais à coudre quelque bout de tissu par ci par là. A l'agence, tous le monde étaient de vrai ange. Les mannequins avec beaucoup plus d'expérience que moi, venaient par eux même m'expliquer comment marchait le milieu. Très vite, je pris une place importante et eu beaucoup de notoriété. Cette fois, mon visage était visible pratiquement partout. Au revoir les petits magasines sans valeur, et bonjour les magasines comme VOGUE, Be et ELLE. Tout se déroulait parfaitement bien, jusqu'au jour où l'on me vira. On pourrait croire que tout cela était arrivé tout simplement parce que je n'étais pas assez belle ou talentueuse, mais non ! C'était simplement parce que j'étais trop petite pour faire les défilés ! Je peux vous dire que cette nouvelle était loin de me réjouir, et pour me venger, je m'était amusée à tout casser, et à piquer quelques petit trucs, comme des chaussures, des vêtements, des sacs ou encore des bijoux. ( Voilà pourquoi je porte souvent de la marque. ) Après cette déception, c'est dans le stylisme que je voulait travailler, au moins là, pas d'excuse pour me virer. Je passais des nuits blanches à dessiner de nouvelles créations. Les cours m'importaient peu, c'était la mode qui m’intéressait le plus. Puis prenant des leçons de couture, ce fut mes propres créations que je portais. Ce n'est pas pour me vanter, mais j'étais vraiment douée. Pour moi, c'était comme un don que je devais exploiter. C'était ce que je voulais faire plus tard, et jamais ni personne pouvait me faire changer d'avis !.... sauf mon père. Pour lui, la mode n'était pas un milieu très favorable. Il voulait absolument que je devienne médecin ou avocate. Et pour ne pas le décevoir, j'ai dû me résigner à suivre son avis. Heureusement pour moi, j'aimais aussi les sciences. C'est pourquoi, maintenant j'étudie dans ce domaine là. Et tout ça pour le plus grand bonheur de ma famille. Pour Kendall, ce que je faisais n'était pas correct. Ce qu'elle voulait était que je réalise ce petit rêve de jeune fille, et faisait tout pour m'obliger à suivre mon cœur. Elle me forçait à reprendre le dessin, et à recommencer la couture. J'aimais quand elle me poussait à faire cela, et jamais je ne pourrais autant la remercier. Ça aussi, c'était l'un de nos points communs. Son père aussi l'avait empêcher de suivre son rêve. Et mutuellement on se soutenait.

Enfin devant chez ma meilleure amie et après avoir sonné, c'est émerveillé que je contemplais la façade de sa maison. A peine avais-je le temps de dire ouf, que la porte s'ouvrit. «Mon Dieu que ça me fait plaisir de te voir! Allez, je t’en pris, fais comme chez toi.» J'étais aussi heureuse qu'elle de la revoir, ça faisait quand même un bout de temps que l'on ne s'était pas vue. « Moi aussi ça me fais plaisir de te revoir ! » Entrant chez elle, je ne pus m’empêcher d’être admirative devant sa décoration. Tout était tellement bien rangé et beau, contrairement à moi. Ma chambre ressemblait à une vraie porcherie. Assise sur le canapé, je regardais Kendall cuisiner. J'avais vraiment hâte de goûter aux plats qu'elle allait nous préparer. «Je te serre quelque chose à boire avant qu’on passe à table? Un verre de vin? Une bière ou un soda? Mon frigo est rempli alors profite!» Étant une vraie gourmande, elle devait sûrement se douter que je ne refusais jamais la nourriture que l'on me proposait. « Oh ! Si ton frigo est remplie alors attend toi à le voir vide avant la fin de la soirée ! Et oui, je voudrais bien avoir un verre de soda, s'il te plaît. » Servant dans un verre ce que je lui avais demandé, elle rajouta, les yeux pétillants : «J’ai un tas de truc à te raconter, j’espère que tu es prête à m’écouter blablater sur ma petite vie, je crois que je vais avoir la langue bien pendue ce soir. Enfin, ne t’inquiète pas j’ai prévu la blinde de vin au cas où tu en aurais tellement marre de moi que tu ne voudrais plus m’écouter. Cela dit, je crois que ce que j’ai à t’annoncer va te plaire et que tu préféreras être sobre pour l’entendre.» Voilà qui m'intriguais. Jamais je n'avais vu Kendall aussi excité et joyeuse. J'étais vraiment curieuse de savoir ce qu'était cette grande nouvelle, et qui, j'en était sûre, allait me surprendre. « Vas-y ma belle, raconte-moi tout ! Je veux savoir ce que tu as à me dire de si important ! Si je dois être sobre alors pas besoin de vin, j'écouterais absolument tout ce que tu me racontera, rassures-toi. » A présent, j'étais aussi émoustillée qu'elle d'entendre ce qu'elle avait à dire. Avant même de savoir la réponse, je sentais au fond de moi, que ce n'était pas une simple nouvelle banale comme toutes les autres, mais plus que ça. «Avant de parler de moi, dis moi un peu comment est-ce que toi tu vas?» C'était vraiment méchant de sa part de me faire attendre comme ça. Maintenant qu'elle m'avait mise la puce à l'oreille, elle ne pouvait plus faire machine arrière. «  Je vais très bien merci. Et de mon coté, rien de spécial, si ce n'est que le professeur m'a inscrite à un concours de maths. Mais bon, je suis certaine que ce que tu as à me dire et beaucoup plus important qu'une simple compétition où il n'y a que des calculs à résoudre. Je t'en supplie ne me fais pas patienter, tu sais que je déteste ça ! Raconte-moi tout et tout de suite ! » Pour paraître plus convaincante, je sortis mon arme secrète : ma petite moue de chien battue. La regardant avec les yeux qui brillent, j'espérais de tout cœur qu'elle ne résistera pas et craquera. Dehors, le temps était glaciale et le paysage était sombre. Le ciel était couvert d'étoiles, ce qui donnait une vue magnifique. Peu de gens ce promenaient dans les rues à cette heure-ci. A l'intérieur de la maison, on pouvait entendre le bois qui crépitait au contact des flammes. La cheminée arrivait à réchauffer toute la demeure, on en oublierait presque qu'à l'extérieur, il faisait seulement neuf degrés. C'était sûrement l'arrivée de Noël qui faisait ça. Espérons qu'il neige beaucoup ce jour là. Revenant à mes moutons, j'attendais toujours la réponse de Kendall. Je n’arrêtais pas de regarder ses lèvres, essayant de distinguer un seul remuement qui me prouverait qu'elle cédera et me dévoilera absolument tout.
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MessageSujet: Re: Girls' night •• Plum & Kendall Girls' night •• Plum & Kendall EmptyLun 19 Déc - 23:18

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    Plum se montrait impatiente, exactement ce que j’avais prévue. Son empressement à connaitre ma grande nouvelle me fit sourire et je ne pu m’empêcher d’échapper un petit rire. J’éteignis la plaque sur laquelle la casserole était et vida le contenu dans un joli plat qui me venait de ma grand-mère et qui avait été un de mes nombreux cadeaux de mariage. En effet, pour l’occasion Ryder et moi avions été tellement gâté que j’en avais même pleuré. Nos familles avaient été si généreuses à notre égard que j’avais eu du mal à y croire. On aurait presque pu croire qu’un magasin tout entier nous était offert. Cela allait d’un simple mixeur à un lit gigantesque et même une magnifique New Beatle cabriolée, la voiture de mes rêves et que j’utilise encore actuellement. Ce plat avait cela dit beaucoup de signification pour moi car il venait de la mère de ma mère et il avait d’ailleurs traversé plusieurs générations. Il faisait parti d’un service en porcelaine extrêmement couteux si j’en crois ma mère et maintenant c’est à moi qu’il appartient. Je le pris et alla le poser au centre de la table où Plum et moi allions diner ce soir. Je revins sur mes pas et ouvris la porte du frigo, que dis-je, mon immense et monstrueusement envahissant frigo, et sortis une bouteille d’eau. De l’Evian. Ici, aux Etats-Unis, l’eau Evian qui vient de je ne sais trop où en France est un signe de classe et d’appartenance à une certaines partie de la société. Les stars elles-mêmes boivent cette eau, et tout le monde sait que si les stars le font, c’est que c’est cool. En général je n’achète pas d’eau, je trouve que c’est du gâchis, c’est beaucoup plus écologique de prendre une carafe et de la remplir au robinet. On économise ainsi sur le plastique, on réduit le niveau de CO2 dans l’atmosphère puisqu’il n’y a pas besoin de transporter de bouteille par avion et en plus cela revient largement moins cher. Appelez-moi «écolo freak» si vous le voulez, mais je ne reviendrai pas sur mon avis qui est que chaque geste compte et qu’il faut protéger notre environnement. Si je n’étais pas une IOTA je serai sans aucun doute une SAMPI !

    Après avoir posé la bouteille sur la table, j’allais m’installer près de Plum quelques instants. Il ne fallait pas tarder à aller manger si on voulait que cela soit encore chaud, mais on avait bien deux minutes pour parler tranquillement avant de se mettre à table. Plum venait de me dire que tout allait très bien pour elle ce qui me fit sourire d’autant plus. Voir une personne heureuse fait toujours plaisir et j’ai tendance à croire que c’est plutôt rare ces jours-ci de croiser quelqu’un qui ne râle pas, n’est pas complètement déprimé ou tout le temps sur les nerfs. Cela me fait un bien fou d’enfin pouvoir parler avec une personne qui ne va pas se mettre à bougonner ou à pester sur la moindre chose que je dis ou fait et que ne passera pas sa soirée à faire des commentaires très utiles pour saper le moral de tout le monde. Plum est heureuse et moi aussi, de ce fait nous allons pouvoir passer une soirée tranquille et agréable sans crainte de la voir tourner au mélodrame. Elle ajouta que son professeur l’avait inscrite à un concours de mathématiques. Je ne pu me retenir de rire. Mon amie est visiblement une fille très intelligente, mais quand on la regarde on est loin de se douter qu’elle est le genre à faire des concours pour matheux où les têtes d’ampoules s’affrontent jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. Moi personnellement j’ai été traumatisée par les concours d’orthographe lorsque j’étais à l’école primaire et qu’il fallait épeler des mots à voix haute et devant toute une assemblée. Une fois j’ai eu le mot «Théâtre» et j’ai oublié le «h» ce qui fut croyez le ou non un véritable traumatisme pour moi qui adorait déjà jouer la comédie. Après cette petite humiliation je n’ai jamais plus accepté de participer à un quelconque concours et ceci dur encore. Enfin minus les concours de natation mais là c’est différent, c’est un domaine où je sais ce que je fais. En même temps en tant que nageuse professionnelle je crois que c’est mieux non? Quoi qu’il en soit Plum est justement une pro dans son domaine, elle est sacrément douée en cours, c’est une bosseuse, forcément, elle fait partie d’une confrérie où à peu près tous le monde a au dessus de quatre-vingt sur cent de moyenne. C’est une tête pleine, ce qui est très injuste parce qu’en plus d’être pleine sa tête est aussi magnifique. Une beauté intelligente, c’est aussi une espèce rare vu que de nos jours la beauté prime sur pas mal d’autres qualités. Le physique est devenu un critère d’embauche, sans rire, allez chez Abercrombie et si vous êtes boutonneux à lunettes et appareil dentaire vous verrez qu’on ne vous rappellera jamais pour vous offrir un job, tandis qu’une nana poids plume, s’habillant en taille zéro, à la peau douce et aux dents bien droites, elle aura le poste sans même attendre. C’est une aberration mais ne soyons pas hypocrites, c’est ainsi que le monde est devenu depuis plusieurs années et ce n’est pas comme si nous allions vers le changement. La beauté intérieur est importante, mon cul! Franchement je me demande vraiment dans quel monde nous vivons parfois. «Un concours de maths, waouh! Plus sexy tu meurs!» - me moquais-je gentiment. Puis voyant qu’elle ne pouvait plus attendre de m’écouter, je me levais et m’approchais de la table. «Bon allez! On mange! Viens t’asseoir ici et je te raconte tout.» J’écartais sa chaise pour qu’elle vienne s’y installer, elle prit son soda et vint le poser près de son verre, j’attendis qu’elle soit assise pour me joindre à elle. Je lui tendis une cuillère pour qu’elle se serve en première, l’observant faire je cherchais mes mots. J’aurai bien voulu pouvoir lui cracher le morceau juste comme ça, sans y penser, sans vraiment formuler la chose, mais j’avais envie de vraiment créer un effet de surprise. C’est une information primordiale et Plum est une excellente amie, je veux que l’instant reste gravé dans nos petites têtes. Je pris donc une profonde inspiration avant de moi-même servir. «Bon… je ne sais pas trop comment te l’annoncer… Hum… Disons que d’ici quelques mois toi et moi nous serons trop occupées à nous pencher au dessus du berceau de mon futur enfant pour pouvoir partager un diner comme celui-ci.» Je me mordillais la lèvre, attendant de voir l’expression de Plum changer sur son visage.

    Mes parents et ceux de Ryder étaient déjà au courant de la nouvelle. Mon époux et moi-même étions allés leur rendre visite un peu avant que Ryder ne reparte pour l’Irak, officiellement il s’agissait pour lui de leur dire au revoir, mais en réalité nous étions allés leur annoncer la bonne nouvelle. Tout le monde avait très bien réagit et notre appréhension s’était transformée en pure joie. Mes parents tout comme les siens, étaient ravis de devenir grands parents pour la première fois et tous attendaient avec impatience de pouponner. Ma mère et la sienne avaient toutes les deux déjà proposé de venir me voir lorsque Ryder serait parti mais aussi de m’aider lorsque le bébé serait là. Nos pères respectifs s’étaient eux portés volontaire pour venir monter la nurserie, peindre les murs de la chambre d’amis et monter le lit du bébé. Je m’étais sentie tellement soutenue ce jour là, encore aujourd’hui j’avais du mal à réaliser ma chance d’avoir une famille tellement géniale autour de moi. Mais la guerre avait été officiellement arrêté et les soldats étaient sur le chemin du retour, Ryder y compris. Il m’avait appelé cette après midi pour m’annoncer son retour à la maison d’ici quelques jours. Il devait faire un passage en Caroline du Sud pour quelques jours avant de rentrer pour de bon, et même s’il n’était pas là pour Noël, il serait là pour le jour de l’An. Cette idée me faisait trépigner de joie, c’était le plus beau cadeau que j’aurai pu avoir cette année, j’avais d’ailleurs du mal à y croire. Ryder sera là d’ici quelques jours alors qu’il n’était pas censé rentrer avant plusieurs mois, il sera ici, à mes côtés et il pourra vivre ma grossesse avec moi, il n’aura pas à assister à la naissance de son fils ou sa fille via skype, il pourra prendre son enfant dans ses bras à la minute où celui-ci viendra au monde et je ne serai pas seule avec notre bébé. A partir du moment où notre enfant verra le jour, nous serrons une famille, et nous n’aurons pas à attendre une seule minute pour être réunis. Ryder sera à mes côtés et en attendant ce moment où il passera le pas de la porte, moi je suis au septième ciel.

    En dehors ma famille et de celle de Ryder, il y aussi Niveane au courant, une autre IOTA qui l’a apprit par hasard je dois bien le dire. Si cela n’avait tenu qu’à moi elle n’aurait pas été au courant mais un malencontreux accident était arrivé et je n’avais pas pu lui cacher la situation très longtemps. Dylan, une bonne amie, elle était la première à qui j’en avais parlé et ceci avait été un choix. Elle avait été mise au courant avant même que j’en parle à Ryder, j’étais pétrifiée à l’idée de lui en parler et pouvoir partager mon appréhension avec Dylan m’avait beaucoup aidé à rester cool lorsque je l’avais annoncé à mon homme. Jodie était elle aussi dans le coup. Et maintenant que Plum était au courant cela faisait déjà un bon petit cercle de personnes qui avait eu vent de ma situation et de l’heureux évènement à venir. Je préférais rester encore discrète sur ma grossesse mais bientôt le cacher allait devenir un véritable calvaire et surtout, une impossibilité. Mon ventre avait déjà commencé à prendre du volume, certes très léger, mais tout de même. D’ici quelques semaines je vais devoir tout avouer et me tenir sous les feux de la rampe, moi qui déteste être au centre de l’attention, je vais être servie. Mais qu’on parle de moi tant qu’on veut, cela ne pourra pas me faire descendre de mon nuage, de toute manière je suis majeure est vaccinée, non seulement j’en suis à ma dernière année d’étude (ce qui implique que lorsque le bébé naitra je ne serai presque plus une étudiante) mais en plus je suis mariée. M-A-R-I-E-E. Ce n’est pas comme si j’attendais un enfant provenant d’un coup d’un soir avec un inconnu. Mais même si cela était le cas, ça ne regarde personne. Ma vie privée m’appartient et je fais ce que je veux. Les seuls qui risquent vraiment de mal prendre la chose (et ils ont un peu le droit au final) ce sont mes entraineurs car avec eux j’ai travaillé très dur et ils se sont beaucoup investis dans ma carrière. Je sais que si je ne peux pas participer aux Jeux Olympiques, ils seront très déçus, peut-être même en colère, mais ce n’est pas comme si je l’avais fait exprès, maintenant que cet enfant et en route je ne peux pas vraiment y faire grand-chose de toute manière. C’est vrai que si j’avais pu j’aurai probablement attendu encore quelques mois avant de tomber enceinte, mais la nature en a voulu autrement, je n’y peux rien et j’en suis en fait très heureuse malgré tout. Peut-être qu’avec un peu de chance j’arriverai à être sur pieds au moins de juillet et août. Je vais faire mon maximum pour en tous cas…

    J’étais tellement impatiente de voir et d’entendre la réaction de Plum que je ne pouvais même pas penser à manger, en fait je dois même dire que je n’avais pas très faim. Un large sourire jusqu’aux oreilles, je rayonnais de bonheur au point de paraitre vraiment bête. Honnêtement je m’en fichais royalement, je voulais que tout le monde (enfin tout ceux qui me sont proches tout du moins) soit au courant de mon bonheur et le partage avec moi. C’était peut-être un peu égoïste mais j’avais l’impression que ma bonne nouvelle ne pouvait être égalée par aucune autre et même si je voulais encore le cacher, je mourrais aussi d’envie d’en parler encore et encore. Le sujet était devenu inlassable à mes yeux, entre imaginer les qualités et les défauts de mon bébé, son prénom, et surtout son sexe, je n’en avais pas fini. «Mon Dieu Plum! Je vais être maman!» -je marquais une petite pause avant de reprendre, «Et toi tu vas être tata… enfin en quelque sorte quoi.».

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MessageSujet: Re: Girls' night •• Plum & Kendall Girls' night •• Plum & Kendall EmptySam 24 Déc - 23:38

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✎J’ai peur de sortir de cette chambre et de ne plus jamais ressentir ce que je ressens, je ne peux plus me passer de toi j’te jure•• Dirty Dancing.



J'étais tellement excitée de savoir quelle était cette fameuse nouvelle. Je ne pouvais plus tenir en place. Dans ma tête, plusieurs idées se bousculaient. C'était peut être le retour de son mari la bonne nouvelle ? Non, je ne pense pas, elle devait sûrement déjà être au courant que je savais qu'il allait revenir aux Etat-Unis pour Noël( je sais, c'est pas très français tout ça ). Ou bien, elle avait peut être gagné une compétition de natation ? Non plus, je ne pense pas que le fait de gagner une simple compétition la mettrait dans tous ces états. Ah, je sais ! C'était peut être une elfe abandonnée qui, cette fois, après avoir réussie sa mission dans le monde des humains peut retourner dans son pays magique ! Non ! Non ! Et non ! Voilà que je deviens folle ! Kendall n'est pas une elfe, même si ses oreilles le sont un peu...mais non, je rigole ! Après ces deux idées et la troisième qui n'en n'était pas vraiment une, je ne savais plus trop quoi penser. Pour la première fois de ma vie, je n'avais plus aucune imagination. Chapeau Kendall, tu as réussi à me faire perdre la raison. Je la voyais terminer sa préparation et la regardais venir vers moi. Son repas avait l'air d’être succulent ! J'avais vraiment hâte de passer à table et de dévorer tout le contenu. La cuisine n'était pas son truc, et le mien non plus. J'espère que ce n'était pas ces plats qui ont l’air appétissant à l'extérieur mais immangeable à l'intérieur. Au pire, on pourra toujours commander du chinois, ou de l'italien. Mais bon, je faisais confiance à Kendall. J'étais certaine que cette fois-ci, elle l'avait réussi. Toujours assise sur son fauteuil, je la regardais faire ses allers retours. Sa décoration était magnifique. Ses nappes étaient si bien repassées, ses verres, fourchettes, couteaux et cuillères, on aurait dit de l'argenterie. Alors que moi je suis du genre à être économe. Je pouvais vous trouver de magnifique écharpes à deux euros, des bijoux à moins de quatre euros ou encore des vêtements dans les douze euros. Oui, j'étais vraiment douée pour faire de bonnes affaires, j'aurais peut être dû me spécialiser dans les finances. En tout cas, j'étais plutôt le style de fille à manger avec des couverts de moins de cinq euro et des assiettes dans les six euros le lots bien sur. Oui, je sais, je ne pense qu'à l'argent mais, quand on est issu d'une famille peut aisée, il faut bien faire attention à ce que l'on dépense. A force de tout calculer, je suis devenue imbattable pour les calculs de tête. Je reconnais qu'il me reste encore beaucoup d'argent de mon ancien métier de mannequinat, mais bon, ça, ça ne compte pas.

Avant de passer à table, Kendall et moi nous nous amusions à parler de notre journée. Pour me faire encore plus patienter, elle me demandait comment j'allais et si il y avait eu des changements dans ma vie. A vrai dire, il n'y en avait eu aucun. Entre moi et Amadeus c'était fini depuis longtemps. On était toujours en froid tous les deux. Je ne lui avais également pas encore pardonné son infidélité. Pour moi, il était rayé de ma vie... enfin en quelque sorte. J'avais encore du mal à l'oublier. Avec Ever, je l'emmenais tout le temps faire les boutiques, parce que, je savais très bien qu'elle n'aimait pas ça mais qu'elle y allait juste pour me faire plaisir. Et puis, voir sa tête quand elle essayait des vêtements de luxes était juste hilarant. Entre Jodie et moi, c'était la routine. Ensemble, on allait toujours à la boulangerie, prendre un donut, deux croissants, quelques pâtisseries et pleins de bonbons ! Assises sur un banc, on s'amusaient à critiquer toutes les tenues vestimentaires des passants, tout en mangeant nos cochonneries. Ensuite avec Bradley, rien n'avait changé également. On regardait toujours des matchs de football avec une bière à la main. Parce que oui, je n'en ai peut être pas l'air mais au fond, je suis un vrai garçon manqué. Bien sur, je le suis que devant lui. Puis, entre Nastassia et moi, c'était du cent à l'heure. On faisait conneries sur conneries, j'ai même été collée plusieurs fois à cause de nos délires. Lors d'un TP de sciences, concernant les œufs, au lieu de faire notre travail, on les jetaient du haut du toit sur tout les passants visibles. Sur les filles, c'était vingt points, sur les garçons, dix points, sur les chauves cinquante points et sur les professeurs, cents points. Par contre sur le proviseur, on n'en avait aucune idée sauf que cela valait deux heures de colle. Bref, ma vie était tout à fait normal. Le seul événement qui était soit disant important était mon concours de maths. A vrai dire, je n'étais pas vraiment pour, mais bon, mon professeur de maths avait tellement l'air au bout du rouleau que je n'avais pas pu dire non. Cela consistait à calculer un nombre infini de chiffres, que cela soit des multiplications, soustractions, fractions ou encore des racines carrées. Bien sur il fallait le résoudre de tête et en moins de quinze minutes. Pour moi, pas besoin d’entraînement, quand je m'ennuyais je m'amusais à chercher sur internet, les calculs les plus dur à faire ( il faut vraiment se faire chier pour faire des maths ). Mes loisirs sont super ! Je sais que je ne ressemble absolument pas à l'image des têtes d'ampoules boutonneux et bigleux, ni aux intellos coincés et geek. Ça étonnait assez mes proches de savoir que j'étais le genre de fille à faire des concours de maths. «Un concours de maths, waouh! Plus sexy tu meurs!» Elle était loin d'avoir tort. Les concours pour matheux étaient loin d’être les plus sexy. En plus, pratiquement tous les participants étaient des hommes soit moches soit...moches donc imaginez leur visage en voyant une personne comme moi dans les parages. « T'as vu ! Les pauvres, en me voyant ils vont tous faire des crises d’asthmes. Je sais ! J'irais en mini-jupe et décolleté plongeant ! Non, je rigole ! Mais je vais quand même mettre un truc sexy rien que pour voir leur tête ! » J'imaginais déjà ce que j'allais m'enfiler ce jour là. Peut être une robe courte de couleur marron ou un mini-short de couleur jean légèrement arraché avec un débardeur blanc. «Bon allez! On mange! Viens t’asseoir ici et je te raconte tout.»  Ça y est, l'heure était venue. De nature impatiente, je m’étonnais moi-même d'avoir tenue autant. M'invitant à m'asseoir, je regardais tous les plats sur la table. Je ne pouvais tenir sur place tellement j'étais surexcitée. «Bon… je ne sais pas trop comment te l’annoncer… Hum… Disons que d’ici quelques mois toi et moi nous serons trop occupées à nous pencher au dessus du berceau de mon futur enfant pour pouvoir partager un diner comme celui-ci.» A peine avais-je entendu ces mots, que ma fourchette tomba de ma main. Choquée, je ne réagi pas au début, laissant la nouvelle se digérer puis, après quelques minutes, je me mis à crier de toute mes forces, je crois même que Kendall eu un sursaut en entendant ma voix stridente. Alors c'était ça la nouvelle ! Elle était enceinte ! C'était une merveilleuse nouvelle. J'étais certaine que Kendall ferait une très bonne mère parce que, pour moi, elle était une fille très mature ayant déjà réussi sa vie. Elle avait déjà un mari, une famille extraordinaire et avait bientôt fini ses études. C'était certain, elle était faite pour être maman.


Moi et les bébés, ça ne collait mais alors absolument pas. On était comme chien et chat surtout avec les nourrissons de moins d'un an. Je sais, c'est débile de faire la guerre avec un bébé, mais ce n'est pas de ma faute si ils me détestent. La dernière fois que je m'étais occupé d'un enfant de quelques mois, c'était celui de ma tante. Le prenant dans mes bras ce petit malin avait eu la brillante idée de vomir sur moi. Depuis, je déteste les enfants. Mais, après l’âge de quinze ans, voulant faire la paix avec eux, j'avais décidé de faire la nounou pour les enfants de mes voisins. C'était également l'horreur. Il y avait trois triplés de cinq ans et un bébé de, roulement de tambour, huit mois ! Le cauchemar. Je devais préparer la cuisine pour toute cette troupe de demeurée. Je devais changer la couche de la petite dernière, et je peux vous dire que, même si elle était petite, il y en avait beaucoup la dedans, si vous voyez ce que je veux dire. Surtout que je n'avais encore jamais changé de couche, pour moi c'était une toute nouvelle expérience. Je m'étais prit une pince à linge que j'avais accroché à mon nez, puis essayant de ne pas vomir tout mon repas à la simple vue de cette horreur, c'est vite fait et non loin d’être bien fait que je terminais ce calvaire. Puis vers dix-heures, c'était l'heure du dîner. Ne savant en aucun cas cuisiner, c'était seulement des plats surgelés que je leur avais donné. Bon, ce n'était de la grande gastronomie, mais c'était déjà ça. Et, au menu du jour, bataille de nourriture. Il fallait bien sur, enlever les morceaux d'épinards collés dans leur cheveux et pour cela, il fallait faire une bain. C'était un vrai parcours du combattant. Ils voulaient prendre tout les trois leur bain ensemble et moi y compris ! Bien sur, je n'avais pas cédé à leur cris et leur larmes. Ce n'était que trois heures après que j'avais réussi à les sécher et à les habiller. Entant les cris de la gamine, c'était en courant que je me rendis dans sa chambre. Elle venait de se réveiller à cause du grabuge de ses frères. La pauvre, c'est quand même horrible d'avoir des grands frères comme ça, moi j'avais de la chance, enfin si on peut appeler ça de la chance, je n'avais seulement que trois grandes sœurs. Puis cette fois, retournant vers ces monstres c'est avec le plus de mal possible que j'avais parvenu à les installer sur le lit. Leur chantant une berceuse, ce n'était pas eux qui s'étaient mit à dormir mais moi ! Donc imaginez la tête des parents en voyant leur enfants me caresser les cheveux, allongés à mes cotés et moi, entrain de dormir comme un bébé. C'était certain, je n'aimais pas les enfants et ce n'était pas maintenant que j'allais commencer, même si pour l'enfant de Kendall, j'étais prête à faire un petit effort.


 «Mon Dieu Plum! Je vais être maman!» Continuant encore à hurler, je me posais plein de question concernant Kendall. Aurait-elle les moyens mais aussi le temps de s'occuper d'un enfant. Après, j'espérais de tout cœur que les étudiants ne la jugeraient pas, parce que certaines personnes à Berkeley étaient soit hypocrites soit stupides. En tout cas, je n'appréciais peut être pas les enfants, mais j'adorais faire du shopping pour leur acheter tous ces petits bidules pour enfants. «Et toi tu vas être tata… enfin en quelque sorte quoi.» Tata moi ? Mais c'était génial ! Finalement, j'adore les enfants, enfin seulement celui de Kendall. « Ouah ! Je vais être tata ! C'est incroyable Kendall ! Mes félicitations à toi et à Ryder. » Je ne pouvais plus tenir sur place, debout je couru vers ma meilleure amie et la serra de toute mes forces. Cette enfant, j'allais le gâté. Je lui achèterai tout ce qu'il voudra, je suis quand même sa tata Plum ! « Dis-moi, c'est une fille ou un garçon ? » J'espérais tout au fond de moi que cette enfant soir une fille car, n'ayant jamais eu de petite sœur, sa fille serait ma petite poupée barbie vivante. « Mais alors, c'est pour ça que tu as du ventre ! Non enfin, je ne veux pas dire par là que tu es grosse, mais... enfin tu m'as comprise ! » Je crois que je m'enfonçais encore plus, mais je savais très bien qu'elle avait saisi mon interprétation. Et puis, elle était très bien comme elle l'est. «  J'ai cru que tout tes vêtements XXL était un nouveau look mais maintenant que je sais que ce n'était que pour cacher ton ventre. Ça me rassure parce que les gros pull, ça ne te vas pas et crois moi, j'ai de l'expérience dans le domaine de la mode. » Je n'étais mais alors pas douée pour féliciter les gens. Je suis une fille assez maladroite donc il ne faut pas tout le temps prendre ce que je dis au premier degré. En tout cas, j'étais vraiment heureuse pour Kendall, elle méritait d'avoir un enfant et connaissant le visage de son mari et le sien, son bébé allait être le plus beau de tout l’hôpital. Et puis, si il ne l'était pas, la chirurgie pour enfant existait, enfin je crois. Sur ce, je la sera encore plus et lui embrassa le plus fort possible la joue.
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MessageSujet: Re: Girls' night •• Plum & Kendall Girls' night •• Plum & Kendall EmptyLun 26 Déc - 16:49

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    Après mon annonce, Plum me parut choquée, pendant un instant je ne su comment le prendre. Elle avait lâché sa fourchette et restait bouche bée, incapable de dire quoi que ce soit. Je rigolais avant de m’empresser de lui demander si elle allait s’en remettre. Mais avant même que je n’ai pu ouvrir la bouche, elle se mit à hurler, ce qui me fit sursauter. Elle était restée calme et tout à coup elle réagissait enfin à ma grande nouvelle. Après ce petit cri de sa part je lui souris et ajouta : «Oui, mais encore ?». Mon amie semblait réellement ravie pour moi ce qui me rassura et me fit plaisir à la fois. Elle semblait vraiment sincère, et cela m’encouragea à décompresser un peu. Depuis que j’avais appris la nouvelle moi-même et que je l’avais annoncé à ma famille, j’appréhendais grandement de le dire aux autres. J’avais peur que les gens me prennent pour une folle, à peine sortie de la fac et déjà enceinte. Mais d’un autre côté j’avais l’habitude, être mariée à mon âge était toujours un petit choc lorsque je l’annonçais à quelqu’un qui n’en avait aucune idée. Mais il y avait selon moi, une différence énorme entre être l’épouse de quelqu’un et devenir la mère d’un petit être innocent. Devenir maman engendrait beaucoup plus de responsabilité selon moi. Après mon mariage je n’avais pas trouvé ma vie plus changée que cela, j’étais restée la même et Ryder avait fait de même, notre relation était toujours aussi fusionnelle et notre amour n’avait fait qu’accroitre au fil du temps. La seule vraie différence qu’il y avait par rapport au temps où nous n’étions pas mariés, c’était que maintenant il y avait une bague pour prouver notre attachement l’un à l’autre et que nous portions le même nom l’un et l’autre. Mais en soit cela n’était pas un grand bouleversement dans ma vie. Devenir mère s’était quelque chose de bien plus perturbant, toutes mes habitudes allaient se trouver bousculer et je ne savais pas encore comment, mais je savais déjà que ma vie entière et celle de Ryder aussi allaient être totalement différentes à l’instant où cet enfant verrait le jour.

    Plum s’extasia et se réjouit de voir un bébé venir bientôt s’ajouter au tableau. Elle me félicita et je ne pu m’empêcher de laisser un large sourire recouvrir mon visage. «Merci ! Tu ne peux pas savoir combien ça me fait plaisir de te voir heureuse pour moi. Je suis tellement excitée et pleine de joie, mais j’ai toujours un peu peur de l’annoncer à tout le monde.» Plum enchaina en me demandant s’il s’agissait d’une fille ou d’un garçon, je fis la moue. «Pour l’instant je n’en ai aucune idée. Je devrai le savoir vers la fin du mois de janvier, pour la deuxième échographie. Tout ce que je sais pour le moment c’est qu’il ou elle va bien et je dois bien t’avouer que c’est le principal.» Et même si je n’avais pas de réponse précise quand au sexe de mon enfant, mon instinct me disait qu’il allait surement s’agir d’un garçon. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais vraiment la sensation d’attendre un petit garçon. Je n’espérais pas avoir particulièrement un fils ou une fille, l’un comme l’autre je serai comblée de bonheur, mais si j’en crois mon intuition, se sera un petit gars. Je sais aussi qu’il y a un moyen de le savoir selon la façon dont la mère porte l’enfant. Il me semble que si le ventre pointe vers le haut, c’est un garçon et s’il est plus arrondi c’est une fille. Enfin cela dit c’est peut-être n’importe quoi, je ne suis pas une experte mais il y a tellement d’idées fausses qui circulent que finalement on croit savoir certaines choses qui sont en fait complètement débiles. J’attendrai donc de voir mon médecin pour en savoir plus et être certaine de ce que je peux avancer ou pas. Mais encore une fois, peu importe si c’est une fille ou un garçon, tant que mon bébé est en bonne santé, je ne demande rien d’autre.

    Plum continua sur sa lancée, elle trouvait apparemment que j’avais grossis. Ceci me surprit car moi-même je ne trouvais pas avoir tant changé que cela. Certes, mon ventre avait pris un peu de forme, mais c’était léger et je ne ressemblais pas encore à une femme enceinte à proprement parlé. Et puis j’essayais justement de tout cacher sous des couches de vêtements. Elle sembla avoir peur de ma réaction et tenta de rattraper le coup. Je rigolais. «C’est bon! De toute manière autant que je m’habitue tout de suite à me faire traiter de grosse, d’ici quelques mois j’aurai probablement du mal à passer par la porte ou à me baisser ou juste à me relever d’un fauteuil». Étrangement cela me fit d’autant plus rire. C’était facile de réagir de cette manière pour le moment vu que ce n’était pas encore le cas, mais dans probablement moins d’un mois mon corps allait changer, j’allais entrer dans le cinquième mois de grossesse et cela allait vraiment se voir. Même les vêtements commenceront à être incapables de cacher entièrement mes formes. A ce moment là je ne rigolerai probablement plus. Ce qui me préoccupe surtout c’est comment je vais faire, moi qui adore dormir sur le ventre. Je ne suis vraiment pas excitée à l’idée de passer mes nuits sans pouvoir trouver une position confortable parce que mon gros bidon me gène. Rien que d’y penser… j’en ai des frissons. Ma très cher amie commenta finalement mon nouveau style vestimentaire et m’affirma que les pulls n’étaient pas faits pour moi. Elle disait s’y connaitre en mode. Je roulais les yeux au ciel et la fixa, bouche bée. «Non mais t’as fini oui !? J’aime bien mes pulls, ils sont hyper chauds et cosy figure toi! Et puis tu peux parler toi et tes chaussures en peau de crocodile! Ne me dis pas que tu es une experte après avoir porté de telles horreurs» Elle et moi avions l’habitude de nous charrier, je ne suis pas du genre susceptible du coup Plum peut me dire ce qu’elle veut, je le prendrais toujours à la rigolade. Ouais, je suis un phénomène rare, je sais. Quoi qu’il en soit je ne dirai jamais rien à qui que ce soit pour blesser volontairement, ou alors il faudrait vraiment que je sois poussée à bout.

    Je me levais de table et sortit le gâteau de sa boite. Le pâtissier m’avait dit de ne pas le servir trop frais. Je sortis aussi deux petites galettes qu’il avait réussit à me faire acheter «pour goûter». J’allumais le four tout en parlant à Plum. «Je ne sais absolument pas ce que c’est que ces deux trucs que j’ai acheté mais bon on va essayer. Au pire, si c’est dégeulasse, y’a toujours le gâteau.». Je posais les deux galettes dans un plat et les mis au four. Je fis quelques réglages et revint m’asseoir. Je repris ma fourchette et avala quelques bouchés de la nourriture présente dans mon assiette. C’était plutôt bon, même si ce n’était pas du grand art. je me remplis un verre d’eau et le bu. «Ca me fait vraiment plaisir de passer un peu de temps avec toi. Ces derniers temps j’ai juste eu l’impression de courir partout et de n’avoir que peu de temps libre pour voir qui que ce soit et faire quelque chose de convenable pour m’amuser un peu. Ca me fait du bien de me relaxer et puis surtout de ne pas me retrouver toute seule à la maison.» Et justement, seule j’allais bientôt ne plus l’être. Ryder rentrait, et avec lui ici je ne pourrai plus me sentir seule, pas même une minute. «Je suppose que tu as entendu aux infos l’autre bonne nouvelle de la soirée… L’Irak est officiellement libéré de la présence des Etats-Unis. Ce qui veut dire que Ryder sera de retour d’ici deux semaines! Franchement je suis comblée…» Je n’avais pas ressentit autant de joie depuis longtemps et à cet instant précis je me sentais la fille plus chanceuse du monde.


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MessageSujet: Re: Girls' night •• Plum & Kendall Girls' night •• Plum & Kendall EmptyDim 15 Jan - 18:30

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Plum&Kendall

✎Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits•• Grey’s Anatomy.



Kendall était bel et bien enceinte. Ma meilleure amie avait un petit être vivant dans son ventre ! Cela me rappellais le jour où j'avais cru être également enceinte. C'était en terminal, avec mon petit copain du moment on avait passé la nuit sous la couette pour fêter la fin de nos examens. Cela devait seulement faire quelques semaines que nous étions ensemble et je peux vous dire que mentalement, tous les deux n'étions pas prêt de subir cette peur d’être un jour parent. Pendant l'action, ni lui ni même moi avions aperçu que la capote avait explosé. Tout de suite après avoir remarqué cela, je m'étais empressée de sortir de la chambre d’hôtel roulant le plus vite possible vers ma maison en panique. Le lendemain j'avais fait comme si de rien n'était en le revoyant. Nous parlions, rigolions, embrassions comme si tout cela n'était jamais arrivée alors que c'était tout le contraire. Mais c'était surtout en rentrant de chez moi que ma peur s'était beaucoup plus aggravée. J'étais légèrement fiévreuse et avais quelques vertiges mais le pire dans tous ça, c'était que je n'avais toujours pas mes règles, elles étaient en retard ! Trois jours après, le temps d'avoir un rendez-vous, je m'étais rendis chez le gynécologue. En entrant dans la salle d'attente, je pouvais apercevoir toutes ses femmes avec leur énorme ventre. Bonjour les mal de dos. Et dire que j'allais sûrement devenir comme toutes ces filles. Pour être honnête avec vous, je ne me sentais absolument pas prête à être maman surtout que moi et les enfants, ça faisait deux. Assisse entre deux futur mère, sur la table se trouvait seulement des magasines parlant d'enfant ou encore de grossesse. Pour passer le temps, j'avais pris l'une des revues, ''Familli'', intéressant. Feuilletant les quelques pages, enfin j'avais trouvé ce qu'il me fallait, un article sur les premiers signes de grossesse. Dedans était écrit qu'une femme pouvait être enceinte si, tout d'abord le cycle des règles étaient en retard -ce qui était mon cas-, être légèrement barbouillée les matins au réveil -idem!-, d’être incapable de manger au petit-déjeuner – c'est vrai, qu'en y repensant je ne mangeais pratiquement pas-, avoir les seins plus durs et volumineux – c'est qu'en y regardant de plus près, ma poitrine avait doublé de volume, et moi qui croyait que c'était grâce au lait de soja, et bah c'était raté-, et encore plein de petit truc dans le genre. Plus les heures passaient et plus mon stress augmentait. Pourquoi y avait-il autant de coïncidence ? Retournant deux ou trois pages, cette fois c'était un article sur les prénoms pour enfants. Voilà ce qui était bien plus drôle à lire. A ce moment là je me posais déjà la question sur comment sera mon bébé. Serait-ce une fille ou un garçon. Moi, ce que je voulais c'était des jumeaux, une fille et un garçon, comme ça, pas de jaloux. Les prénoms tendance en ce moment étaient Eva, Lisa, Zoé, Ines pour les filles et Ethan, Enzo, Evan ou encore Mathis pour les garçons. Jamais je ne pourrais appeler mon enfant Ines ou encore Enzo tout simplement parce que ces prénoms étaient beaucoup trop commun et loin d’être originaux. Pourquoi pas des prénoms étrangers, la Turquie par exemple  ? Aylin ou encore Ilayda pour une fille, c'était tout simplement magnifique. Par contre pour les garçons il y avait beaucoup moins de choix, seul le prénom Emre m'avait sauté aux yeux. Partie en plein délire je m'étais amusée à regarder tous pleins de prénoms latins, grecques ou bien français. Le choix était énorme, jamais je ne pouvais choisir entre tout ça. J'imaginais déjà la chambre de mon enfant. Bleue pour le garçon et lilas pour la fille. En plein rêve je ne m'étais réveillée seulement quand le gynécologue m'avait appelé. J'allais enfin savoir si oui ou non j'étais enceinte. Après un long moment le verdict était enfin tombé. M'aidant à me relever le docteur m'avait avoué que ce n'était qu'un manque de sucre. Bizarrement je n'étais pas soulagée au contraire, j'étais triste. Pendant ces heures je m'étais déjà fait à l'idée d'élever un enfant, mon enfant. Bah tant pis, j'avais encore le temps, je n'étais qu'au lycée. Cette histoire, jamais je ne l'avais raconté à personne, sauf à Kendall. Elle et moi on se disait tout, que ce soit nos plus grand secrets ou non. Je me rappelais que j'avais eu super honte en lui racontant mon histoire. Ce qui m'avais le plus étonné c'était que celle-ci ne m'avait pas jugé. C'est pour sa qu'elle connaissait toute ma vie.

J'étais tellement heureuse de la savoir mère. Son visage s'était illuminé quand celle-ci m'avait annoncé la nouvelle. Kendall venait de me dire que raconter cette événement aux autres lui faisait peur. C'était tout à fait compréhensif, elle était encore jeune et c'est vrai que certaines personnes de l'université n'étaient pas très ouvert sur ce genre de sujet. Les premiers jours, Kendall pouvait être le centre de toutes les conversations, mais connaissant les étudiants, chacun d'eux auraient oublié cette histoire après quelques jours. Curieuse comme je suis, il fallait absolument que je sache quel était le sexe du bébé, une fille ou un garçon ? Sa prochaine échographie était pour la fin du mois de janvier. « C'est magnifique Tu sauras bientôt le sexe de ton enfant ! » Je crois que le fait que son mari allait bientôt rentrer la rendait encore plus épanouie que maintenant. Ensemble, ils formaient l'un des plus beaux couples de toute l'université et je pouvais vous garantir que des couples qui tiennent aussi longtemps étaient rare ici. « Dis-moi, tu préférerais avoir une fille ou un garçon ? Et tu as déjà trouvé quelques prénoms ? Juste comme ça. » C'était tout à fait normal de lui poser cette question, mais connaissant Kendall, le plus important pour elle était que son enfant soit en bonne santé et c'est tout. Après pour le prénom, je me demandais si elle avait déjà réfléchi à cela, parce que, j'espérais de tout cœur qu'elle ne donnerait pas un de ces prénoms hideux comme Muguette, Francine ou encore Tanguy. Le pauvre, il serait martyrisé par ses camarades de classe. Puis petit à petit, me lançant dans la conversation, je ne pouvais m’empêcher de faire une remarque sur la tenue vestimentaire de Kendall. A vrai dire, les pulls et t-shirt large ne lui allait pas vraiment, bien sur, je ne voulais pas dire par là que cela faisait horrible, mais seulement bizarre. Heureusement pour moi, elle n'avait pas prit ma critique au premier degré. C'était ça qui était génial avec elle, elle n'était absolument pas susceptible, tout comme moi. On pouvait se moquer d'elle autant que l'on le voulait, jamais cela ne l'atteignait vraiment, sauf si le sujet était bien trop important pour elle. « Mais non Kendall, tu n'es pas énorme ! Tu as pris seulement quelque kilo mais c'est tout, et puis, après ton accouchement, compte sur moi pour te faire perdre tout ce que tu as pris. » Ce n'était pas pour me vanter mais j'étais un excellent coach, j'avais même réussi à faire perdre quatre kilogrammes à ma mère en seulement une semaine. La solution : faire beaucoup de sport, s'hydrater et ne manger que des protéines, comme les œufs, la viande ou le poisson. Ma meilleure amie, pour se venger commentait elle aussi ma tenue vestimentaire. A vrai dire, elle n'avait pas tord, les chaussures en crocodiles, c'était vraiment horrible, mais heureusement, ce n'était pas du vrai. « C'est vrai, ce sont de vraies horreurs, mais je tiens à te dire que ce n'est pas du vrai, parce que tu me connais j'adore les animaux même si je fais une exception pour le cuir ! Et puis, que tu portes des pulls ou des robes super sexy, tu seras toujours aussi magnifique, t’inquiètes pas. »

Sortant de table, Kendall sortait deux sortes de galette pour les mettre au four. D'après elle, cela ne devait pas être terrible. Dommage moi qui adorais les pâtisseries, j'en étais même devenue une experte. Je me rappelais encore, lors mon enfance, avec ma mère et mes sœurs, on s'amusait à faire toutes sortes de pâtisserie. Il nous arrivaient de faire des macarons, des moelleux au chocolat, des tartes aux pommes, un peu de tout quoi. Je reconnais que la cuisine n'était pas mon fort, mais je n'avais jamais dit que j'étais nul pour les sucreries. Vers l'âge de douze ans, ma mère, moi et Edda avions participé à un concours de pâtisserie, pourquoi seulement nous trois ? Tout simplement parce que Angela avait mieux à faire et Alberta s'était cassée une jambe pendant un match de basket. La pauvre, sa chute était horrible. Pendant qu'elle courait, une joueuse lui avait fait un croche pieds et, une autre fille courant après elle était tombée sur sa jambe droite. Je crois que je ne pourrais jamais oublier le crack de sa jambe et son hurlement de douleur. Heureusement que je ne pratiquais que le club couture et d'échecs. Bref, revenons à nos moutons. Pendant cette compétition, certains concourants avaient eu la brillante idée de voler des outils de cuisine ou de casser le four des autres. Mais, comme un chien de garde, je faisais le guet, lâchant mon regard le plus noir à tous ceux voulant s'approcher de notre stand, il m'arrivait même de grogner si une personne était trop suspecte. Ah la la, la jeunesse... On avait seulement une heure pour faire quatre parts du gâteau de notre choix pour le présenter au jury. Attrapant nos ustensiles, à peine l'arbitre avait eu le temps de dire go, que nous nous étions tous mis au travail. Il ne restait seulement dix minutes pour faire la présentation. Présentant notre chef d’œuvre au jury, nous avions baptisé notre gâteau ''Royal'' pour faire rappeler les jours de fêtes de Noël. C'était un gros gâteau au chocolat qui avait, au rebord, des coqs de macarons au praliné. Dessus, il y avait un coulis de chocolat noir avec de la mousse au chocolat. Puis, pour faire joli, quelques décorations comme un petit chocolat écrit dessus ''Joyeuses Fêtes'', quelques pistaches par-ci par-là et une petite rose blanche à la pâte d'amande. Bien que nous n'avions pas gagné le premier prix, cette journée était seulement inoubliable. Je crois même que nous avions eu la quinzième place sur une centaine de candidats. Sortant de mon rêve, Kendall venait de me dire que me voir lui faisait vraiment plaisir. « Moi aussi ça me fait plaisir de te voir et c'est vrai que ces temps-ci, on a pas beaucoup l'occasion de se voir ou de se parler. Et si tu te sens seule un de ces jours, tu n'auras qu'à m'appeler, j’accourrais aussi vite que je le pourrais. » En ce moment je n'avais plus de temps à moi, avec tous les examens, c'était vraiment difficile de se détendre. Reprenant la conversation, Kendall venait de me dire que le retour de son mari était pour deux semaines. En voilà une bonne nouvelle. «  Oui, j'ai vu ça à la télé avant de venir chez toi, c'est vraiment une bonne chose que Ryder revienne. Tiens, en parlant de lui, il faudra que tu me le présentes, je n'ai toujours pas fait sa connaissance. »
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