the great escape
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there's no funnier game than seduction ▬ thavery

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MessageSujet: there's no funnier game than seduction ▬ thavery there's no funnier game than seduction ▬ thavery EmptySam 15 Oct - 16:24

there's no funnier game than seduction ▬ thavery >

Mentir, mentir, mentir. C’était quelque chose que je faisais naturellement, avec le talent incroyable de quelqu’un qui aurait très bien pu devenir comédien ou acteur. Chez moi, mentir et faire semblant, c’était comme une deuxième nature, quasiment. En famille d’accueil, lorsque je voulais quelque chose, je faisais en sorte que de fausses larmes, des larmes de crocodiles comme on dit, coulent sur mes jouent, descendant jusqu’à mon menton; dans le but d’avoir ce que je voulais, quand je le voulais. La jolie petite tête d’ange qui cachait le petit démon, of course. Plus tard, au collège surtout, je mentais pour faire souffrir les autres, à commencer par celui qui devint plus tard mon meilleur pote et que je fis virer grace à un joli petit mensonge, et comble pour lui, j’avais eu le plaisir de me délecter de ce jeune garçon qui se faisait littéralement démonter par son père. Ce que j’aimais être méchant, c’était la meilleure des choses, et mentir, c’est-ce que je savais faire, à la perfection. Mon dernier mensonge en date, c’était assez simple en fait. J’étais intéressé par les femmes en général, et tous les moyens étaient bons pour dénicher les perles rares, dira-t-on. Et comme ce que j’appelle perle rare, signifie un défi, soit une fille belle mais pas bête, difficile à embobiner et plus difficile à faire passer dans son lit. C’est ainsi qu’en pensant aux filles intelligentes, je m’étais inscrit aux cours de tutorat, dans l’espoir de tomber sur une fille intelligente mais pas moche. Pas n’importe quoi en fait. Et, fort heureusement pour moi, -dans le cas contraire je me serais fort rapidement désinscrit de ce programme, qui ne m’était pas vraiment d’une très grande utilité- j’étais tombé sur une demoiselle fort riche et apparemment intelligente, mais aussi très belle, une certaine Avery Wineaton-Tolkien. Pleine de pognon, belle, intelligente. Quel meilleur défi que d’apprendre à apprivoiser une fille qui avait du passer sa vie entière à recevoir tout ce qu’elle voulait quand elle le voulait. Mais aujourd’hui, je voulais changer les règles. Aller dans des salles de cours, c’était la chose que j’aimais pas, il n’y avait rien de plus anti personnel, c’est pour cela que je décidais de demander à ma tutrice si cela la gênait de venir jusqu’à ma chambre de confrérie. Evidemment, elle dirait oui, elle serait d’une infinité bonté avec le vilain petit canard. J’imagine que quand tu fais tuteur ou tutrice, même dans une université comme Berkeley, tu dois surement te dire que t’as de grandes chances de tomber sur des cas sociaux. Et à vrai dire, je ne pouvais pas cacher que j’étais un cas social, vu mon nombre de familles d’accueil déjà, et le fait que ma mère m’ait dégagé de sa vie juste après ma naissance, that bitch. Mais bon, depuis quelques temps, je m’étais fait à cette idée que dés ma naissance, je n’avais surement pas du être souhaité et que ma mère biologique ne s’était pas forcé à garder un bébé qui l’embarrassait plus qu’autre chose. Il n’y avait pas de jeu plus amusant, plus excitant et plus beau que celui de la séduction, je l’avais appris il y a bien longtemps et je ne m‘étais, depuis, jamais séparer de cette ligne de conduite. La femme, c’est l’objet de tous les désirs d’un homme, et quand comme moi, on n’a aucune intention de tomber amoureux -chose dont je ne connais pas l’existence même si il est possible que d’avoir côtoyé Sarabi m’ait fait changé d’avis- ca ne fait que doubler l’envie de connaître de nombreuses femmes, venant d’endroits differents, de milieux différents. La femme est plus importante que sa vie, son pays ou sa famille. J’en ai jamais rien eu à faire de cela, et je ne me soucierais jamais de savoir si cette femme est trop pauvre ou trop riche pour moi. Peut être pas aussi superficiel que je prétends l’être, tout compte fait. Elle était censé arriver à quatorze heures, c’est pour cela qu’à midi, je me trouvais encore dans mon lit, bonne idée, évidemment. Je me levais difficilement, alla jeter les restes de mégots qui se trouvaient ici et là de ma chambre avant d’aller me doucher, il fallait dire que sentir le whisky et la drogue, c‘était pas très attirant pour la plupart des demoiselles. J’allumais donc la douche, du côté froid histoire de me réveiller vraiment. J’étais pas en avance, mais j’arriverais à être prêt pour l’arrivée de la demoiselle, à priori. Je ne traînais pas et en sortais, une serviette autour des parties que je suis pas censé montrer à tout le monde. Un jean et un t-shirt en plus des sous vêtements, et voila comment s’habiller en moins d’une minute; trop fort Thayer. J’avais pas faim, même si ca devait faire vingt quatre heures que j’avais rien avalé, à vrai dire, j’avais jamais beaucoup mangé. Toujours est il que je rangeais quelques affaires avant que la dénommée Avery n’arrive. Je me hâtais vers la porte, en entendant quelqu’un y frapper. Et devant moi se tenait une petite brune, charmante aux premiers abords, et fort belle, je devais l’avouer. Je me présentais un grand sourire aux lèvres, sourire assez faux en fait. Tu dois être Avery ? Damn, on m’avait pas prévenu que ma tutrice serait si jolie. Moi, c’est Thayer, enchanté. Thayer, le baratineur, scène un, acte un.
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MessageSujet: Re: there's no funnier game than seduction ▬ thavery there's no funnier game than seduction ▬ thavery EmptyDim 16 Oct - 20:59

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    Et voilà, retour à la réalité. Enfin ça faisait déjà plus d'un mois que j'étais de retour de Pretoria. Pas que j'avais eu du mal à me remettre dans le bain de l'université, loin de là, plutôt que je planais un peu en ce début d'année. Pourquoi ? Aucune idée, je n'avais pas ingurgité de substances bizarres ou illicites, ou les deux à la fois, pas d'alcool, enfin pas de coma éthylique dû à mes soirées, rien d'inhabituel, juste un sentiment un peu étonnant. Allez savoir pourquoi. Il y a parfois des moments comme ça, je suppose. J'avais donc repris il y a près d'un mois, le chemin tranquille de ma vie étudiante. J'avais décollé fin août de l'aéroport de Pretoria, qui est en fait celui de Johannesburg, terminal A comptoir Air France direction Paris à bord d'un monstre des airs avant de faire Paris-New York pour enfin terminer par New York-San Francisco. Ça, c'est du voyage ! Mais je commence à avoir l'habitude, c'est un peu devenu ma ligne habituelle, celle de mes vacances. Et même si c'était un looooong trajet, que je n'avais pas plus envie que ça de le faire, il était temps, je le savais que je rentre aux Etats Unis. Pretoria, j'aimais, énormément même, mais c'était devenu mission impossible pour moi d'y rester très longtemps. Les souvenirs remontaient trop vite, trop violemment. Et ça, mes parents le savaient aussi bien que moi, c'est aussi pour cela qu'ils me permettaient de faire mes allers et venues comme je voulais sans m'imposer de durée ou quoi. Mes parents, mes héros. Et donc, qui disait reprise des cours, disait aussi reprise du tutorat. Avec mes antécédents, j'avais eu le sentiment, au moment de ma première année d'être faite pour aider les autres. Ici à Berkeley, j'avais du mal à trouver du temps pour être sur le terrain comme je l'avais été pendant plus d'un an, mais au fur et à mesure, j'avais réussi à trouver ma place, à savoir ce que j'allais pouvoir faire pour pouvoir être utile dans ce monde de brute. Le stéréotype de la fille de riche, bourrée d'argent, égoïste, imbue d'elle même et insupportable ne s'appliquait pas vraiment à Avery Wineaton-Tolkien. J'étais pas complètement l'opposé exact, mais pas loin. Disons, que dans certains domaines et à certains moment j'étais cette parfaite selfish bitch qui me réussissait si bien, mais qu'en temps normal je restais terre à terre, sans étaler mes origines, ni qui je pouvais bien être au fond de moi. Rares étaient ceux qui en savait long sur ma vie avant les Etats Unis. Oui, la petite rousse qui se baladait l'air de rien sur un immense campus américain n'est autre qu'une héritière pleine aux as. Une héritière qui essaye de compenser la chance qu'elle a pu avoir en répandant et en faisant le bien autour d'elle. C'est simple je n'avais pas le choix, j'avais trop investi dans ce processus de "j'aide mon prochain pour éviter de me faire aider" que c'était devenu un cercle vicieux. Ne penser qu'à moi reviendrait à me détruire intérieurement à petit feu. Pas très réjouissant, donc la solution était toute trouvée. C'est comme ça que dès que j'avais eu le droit de la part de l'administration de l'université de faire partie de l'équipe des tuteurs que je m'y étais engagée. Cas sociaux ? Non pas forcément, et même rarement. La plupart du temps on tombait sur des étudiants qui avaient juste besoin d'un petit coup de pouce, d'une mise en confiance nécessaire avant qu'ils n'arrivent à voler de leurs propres ailes. Et si ils revenaient, c'était plus pour se faire plaisir que par obligation ! La preuve avec une des "mes" étudiantes, elle avait eu besoin d'aide pour ses cours de français, mais au bout de quelques cours, elle était parfaitement à l'aise et maintenant quand elle venait me voir, c'était plus pour de longues discussions à propos de tout et de rien que pour des exercices de grammaire ! Mais bizarrement, aujourd'hui, je sentais venir LE cas, mon cas de l'année. Thayer Elias Mercer-Fitz. Nouveau joueur star de la fac, mais complètement perturbé niveau scolarité. Sérieusement, 21 ans et pas encore passé par la case fac ou grande école, sans excuse valable du genre de la mienne, pas d'action sociale en faveur de population défavorisée, rien. Juste rien. Comment j'avais su ? En tant que tutrice, j'ai accès au dossier scolaire pour savoir où je mets les pieds. Et étonnamment, la plupart des spécimens, c'est pour ma pomme. Il parait que j'ai l'art et la manière pour arriver à les ramener dans ce qu'on aime appeler le droit chemin. Et qu'est-ce qui me poussait à croire que ça ne serait pas les heures les plus faciles de ma vie ? Son attitude, rien que ça déjà. Monsieur avait déjà la flemme de venir jusqu'aux salles de tutorat, et il fallait que je me déplace jusqu'à sa confrérie -pas du tout dans le coin de la mienne d'ailleurs-, sans rire. Première et dernière fois que je le ferais, il allait être mis au parfum de suite. Caractère de chien, bonjour. Etre une pauvre petite victime de la vie ne donne pas tous les droits, loin de là. Rendez vous à quatorze heures "chez lui". Soit. Comme ça, j'avais le temps de rentrer chez moi, d'aller courir et de reprendre une douche entre mon dernier cours et le tutorat. Je me garais devant l'entrée de la confrérie des Iotas avant de me diriger vers les portes battantes. Un dernier coup d'oeil au dessus de mon épaule et je remarquais que ma voiture, modèle standard chez les Epsilons paraissait légèrement too much de ce côté ci du campus, mais tant pis. Je montais jusqu'à chez Thayer, et je frappais à la porte. Allez, pari, connard mignon dragueur et arriviste. Vrai ou faux, j'allais attendre pour ma réponse ! Premier aperçu : blond, mignon, faux cul -un sourire sincère ne trompe jamais-. Si jolie, ah ben tiens, ça commence déjà. J'avais une tête à me faire draguer comme ça, vraiment ? Oui c'est moi, Avery. Faudra t'y faire ! Sauf si jamais ça t'empêche de bosser sérieusement, je peux toujours demander un changement. Bien un mec, juste du bluff, rien derrière. Les bases étaient posées, je n'allais pas me laisser marcher sur les pieds. Au fait, qu'on soit clairs dès le départ, c'est la première mais c'est aussi la dernière fois qu'on se verra ici. Je crois que t'auras pas besoin de moi pour trouver les salles de tutorat. Avery la chef, au rapport.
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MessageSujet: Re: there's no funnier game than seduction ▬ thavery there's no funnier game than seduction ▬ thavery EmptyMer 19 Oct - 15:41

J'aimais pas l'école, j'aimais pas les cours, et à vrai dire, j'aimais pas grand chose. J'aimais les montres de marque -c'était bizarre mais comme ça-. J'aimais les voitures de sport. Accessoirement, j'aimais la compagnie de Sarabi, mais j'aimais en général, la compagnie des femmes -même si elle était diffèrente- et surtout des jolies femmes. J'étais quelqu'un de superfciel, jamais je ne m'en étais caché, je regardais avant tout le physique des gens, et dans de nombreux cas, ce qu'il pouvait y avoir derrière, fuck it. Mon psy numéro deux disait que c'était ça -et accessoirement que je couche avec les petites amies de mes potes- qui faisait que mon cercle d'amis était très très réduit. Je devais bien avouer que de tous les psy que j'avais rencontré, lui c'était le con par excellence, le con de chez con. C'est d'ailleurs pour ça qu'après deux séances, j'ai décidé de le boycotter, me disant que le prochain ne pourrait en aucun cas être pire, ou alors je serais vraiment malchanceux. Heureusement, j'étais tombé sur un mec moins pire, mais qui était un sacré emmerdeur tout de même. C'est tout ou rien dans cette profession, c'est même bien dommage d'en arriver à changer tout le temps -comme de famille d'accueil d'ailleurs-. J'aimais aussi emmerder le monde, faire en sorte que celui ci tourne autour de moi, de moi et toujours de moi. J'ai pensé à un moment que le monde pourrait tourner autour de nous, Sarabi et moi. Mais sans rien dire, apeuré avec raison par mon meilleur ami qui avait tué sa mère de sang froid, elle était partie et m'avait laissé, plus seul que jamais. L'amour laisse des traces indélébiles sur nos coeurs, plus encore lorsqu'un simple au revoir ne nous est même pas accordés. Ca m'avait fait mal et en même temps ca m'avait remis dans le droit chemin. Comme ma mère il y a vingt et un printemps, j'avais décidé de ne pas m'attacher aux gens, c'était mauvais, réellement. Mis à part mes parents adoptifs ainsi que ma meilleure amie, personne ne pourrait jamais arriver jusqu'à moi -spirituellement j'entends- et personne d'autre que Sarabi n'aura le luxe d'entrevoir mon coeur, que je n'avais jamais livré à personne. Et ce n'était pas demain la veille. Même si j'ai pas l'air comme ça, avec mon sourire narquois collé sur les lèvres, j'ai jamais vraiment été heureux dans la vie, ou du moins, jamais très longtemps. La vie, cette chienne, m'a toujours remis dans le chemin de la peine, avec une claque dans la gueule au moment où tu t'y attends le moins. Bim bam boum, c'est à ce moment là que ton coeur te fait mal. Il n'y a qu'une seule chose qui me faisait plus mal au coeur, elle était petite, jolie, jouait la rebelle devant moi en rêvant du prince charmant chez elle. Incroyable de penser qu'elle et moi c'était possible, et pourtant. Mais, enfin, je devais arrêter de penser à elle, mon psy disait que je me faisais mal pour rien, déja que j'étais venu ici pour la retrouver. Puis une charmante compagnie venait de franchir le seuil de ma porte, en la personne d'une jolie petite brune, venue donner des cours au vilain petit canard. Je devais bien avouer que me retrouver dans la position du chasseur ne me déplaisait pas, j'avais devant moi une appétissante proie en la personne de l'epsilon, qui ne demanderait surement rien d'autre que d'être croqué par moi. Après tout, il paraissait que c'était les bad boys qu'aimaient les filles, et j'en étais un. Qu'on trouve un mec plus méchant, plus cynique, plus bad boy que moi quoi. J'attendais que cela. Je côtoie, avec ma gueule d'ange, des jolies filles depuis tout petit, ce n'est pas une nouvelle, aussi belle soit elle qui va me déstabiliser. Te fais pas de soucis ma belle, j'arriverais à m'y faire. J'aurais pas besoin de la faire venir me donner des cours ici plus d'une fois, une fois que j'aurais gagné le pari avec ma conscience, j'aurais plus besoin qu'elle vienne ici. C'est noté chef. Je l'invtais donc, sourire sur le visage, à rentrer dans mon humble demeure -ou pas d'ailleurs-. Je lui proposais de s'asseoir à la table qui me servait de table à tout faire, après avoir débarassé tout le bordel qui s'y trouvait et qui n'avait rien à faire dessus. Prenant un air faussement intéressé, je la regardais. Donc, on commence par quoi ? Dis je en me grattant la tête.
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MessageSujet: Re: there's no funnier game than seduction ▬ thavery there's no funnier game than seduction ▬ thavery EmptySam 29 Oct - 17:12

    Dis moi ce que tu portes et je te dirai qui tu es. Voilà une façon de juger les autres. Superficiel, un peu oui, mais proverbe qui s'avérait porter ses fruits dans la plupart des cas. Dans le cas présent, je pouvais presque sans hésitation dire que Thayer venait plus ou moins de se lever. C'est du moins l'impression qu'il donnait, qui se dégageait de lui ! Bizarrement, je m'étais doutée que je serais pas un gros problème. Tout se lisait sur son visage, dire que j'avais appris à vivre avec des jeunes qui essayaient de me mentir à longueur de journées pour protéger leurs gangs, leurs trafics de drogue, je ne connaissais ces regards, ces attitudes que trop bien. Un passé que j'avais côtoyer pendant près d'un an au Brésil, un passé désagréable mais que j'aimais plus que tout, ce n'est pas pour rien que je songeais à y repartir pour être au coeur de ce monde, un monde de violence, de difficultés, de pauvreté aussi mais un monde plus riche que n'importe où ailleurs en rencontres humaines et en liens humains forts. Pas que j'étais une infaillible en matière de décryptage de sentiments non, mais je pensais être quand même un minimum douée dans ce domaine.

    Tant mieux, j'aurais été déçue du contraire.

    Chef ? Ouh purée, deuxième fois que je me prenais ce surnom en pleine tête en quelques jours. Pourtant, je n'avais pas l'impression de me comporter très différemment de d'habitude ! Et je n'aurais pas non plus employé ce mot pour me décrire mais peu importe, deux fois en si peu de temps, il devait y avoir quelque chose, une raison, ça ne pouvait pas trop être une coïncidence ! Surtout que je ne croyais pas aux coïncidences, au karma, à tout cela ! Je n'avais rien contre, encore moins contre ceux qui y croyaient mais je n'étais tout simplement pas l'une d'entre eux. Pour ma part, je préférais m'appuyer sur des choses rationnelles que sur des suppositions "magiques". J'entrais enfin dans son appartement. Appartement qui ressemblait vaguement à ceux des Epsilons, dans la mesure où tout semblait être à taille réduite par rapport à nos lieux hors normes ! Mais pas pour autant désagréable ces apparts qui étaient la propriété des célèbres sportifs de notre université, encore une confrérie qui aurait pu m'accueillir, n'avaient ils pas voulu, ou avais-je été jugée plus à ma place chez les Epsilons, peu importe, je côtoyais quand même quelques iotas d'autant plus qu'une partie de mon cursus m'amenait à être avec eux ! Mais j'avais un caractère pas toujours facile, me lier avec d'autres n'était pas la chose la plus facile pour moi, c'est pourquoi seules de rares personnes pouvaient se vanter d'être proches de moi, de tout savoir, et de tête je ne voyais aucun membre de la confrérie des rouges dans ce cercle très privé de mes plus proches amis. Est-ce que quelqu'un en ferait un jour réellement partie, à part Cesar au sujet de qui je ne me posais même pas de question, est-ce que je laisserais enfin quelqu'un revenir dans ma vie, malgré la peur de pouvoir perdre à nouveau un être cher ? Seul l'avenir me le dira, une chose étant sûre, je n'étais pas encore prête, du moins pas complètement !

    On commence par quoi ? Ah bonne question, les responsables tutorat m'avaient dit que je verrais directement avec Thayer ce qu'il fallait absolument qu'on fasse. Ce qui signifiait que lorsque Thayer était venu il n'avait pas été des plus explicites dans ses demandes de cours particuliers. On allait rigoler, je le sentais ! J'étais venue avec ma belle gueule et mon cerveau, ça suffirait pour aujourd'hui, et ça nous permettrait surtout de mettre au point les véritables raisons qui avaient poussé Thayer à réclamer un tuteur -ou devrais je plutôt dire une tutrice-. J'étais capable d'apporter une aide pour quasiment tout, j'avais fait mes preuves, l'université le savait, mes antécédents dans des quartiers pauvres brésiliens m'avaient apporté cette capacité à m'adapter à n'importe quel genre de situation. Que ce soit avec des enfants car oui on en voyait dans ces quartiers là, ou des ados, ou encore des jeunes adultes d'une vingtaine d'années. Je pouvais gérer, pas de souci à se faire. Installée à la table qui trônait au milieu de la pièce, je me tournais vers lui, pour commencer à faire la prof !

    Bonne question, t'as un truc particulier que tu voudrais bosser, revoir ? Etant donné que j'ai eu aucune info par les bureaux de tutorat. Sinon, on verra pour discuter du côté pratique, où on se verra est déjà clair, mais quand et combien de fois par semaine, ça serait intéressant. Puisque je suppose qu'avec ton rang de superstar du football américain de la fac, t'as des horaires un peu particuliers !

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MessageSujet: Re: there's no funnier game than seduction ▬ thavery there's no funnier game than seduction ▬ thavery EmptyDim 30 Oct - 0:30

Tout, chaque parcelle, chaque petit centième de seconde, j'y pensais. Non stop, sans arrêt, je pouvais pas arrêter d'y penser. Une pensée permanente souvent gênante, très gênante, et sachant que j'avais déja rarement l'esprit clair, penser sans arrêt aux femmes n'était pas d'une grande d'aide. Je n'y arrivais pas tout simplement, j'avais une addiction, presque une aversion aux femmes. J'avais toujours été comme cela, depuis mon plus jeune âge, j'étais attiré, émerveillé, passionné même par la gente féminine. D'après mes différents psychologues, ca avait presque un effet pervers. Si c'était mal ? Sans doute. Si ca me gênait ? Bien sur que non. On m'a dit que je me nourissais de ces aversions, de toutes ces dépendances. Au sexe, à la drogue, à l'alcool. Ainsi qu'à la destruction de ce qui m'entoure, que ca me concerne moi ou les personnes qui me sont proches. Ainsi, je me délectais de coucher avec la copine d'un pseudo-ami avant d'aller le dire à celui ci, et de temps en temps, je rajoutais à cela un joli petit fichier audio sur mon téléphone de mes ébats. Evidemment le mec n'osait pas me frapper, un joueur de football américain, c'est loin d'être le genre de personne qu'on essaie de frapper. Et le pire, c'est que je voulais pas la fille, je voulais juste voir quelqu'un plus mal dans sa peau que moi. Parce que ca a toujours été ça parait-il, ce que je n'avais pas, je n'arrivais pas à accepter que quelqu'un d'autre l'ait. Mon meilleur pote avait Sarabi, et j'étais sur qu'elle serait mieux avec moi. Elle n'était pas pareil, elle était elle, tout simplement. Je lui avais pris, et je ne m'attendais pas à ce que cela m'arrive, quasiment tomber amoureux, et cela me faisait bizarre. Pas mal, pas du bien, juste bizarre.

Je la voulais. Je ne la connaissais pas, je n'étais même pas sur de vouloir la connaître, mais je la voulais elle. Physiquement, ouais, évidemment c'est mon genre de fille, mais pas juste pour cela, je la veux parce que je suis comme ça. Je veux ce que je ne peux pas avoir, je le veux justement parce que je ne peux pas l'avoir. Aucune logique, et c'est bien comme cela que je suis, d'un complet et inimaginable manque de logique. Je ne voulais pas être baladé de famille en famille mis cela ne m'empêchait pas d'avoir fait cramé la maison de la famille numéro deux, d'avoir couché plusieurs fois avec la fille de la famille numéro trois, d'avoir volé dans le sac de l'autre. En clair, je faisais en sorte d'être viré alors que je ne voulais pas l'être. Je ne connaissais que son nom à cette demoiselle, et j'avais envie d'elle. Toujours le syndrome du lion qui a une insatiable faim et veut toujours plus, toujours plus de chaur fraîche. Avery en était, c'était clair et net, et je devais me rassasier. Toujours, cette aversion, cette dépendance. Encore et toujours. Mais il faudrait être intelligent, ne pas mettre la charrue avant les boeufs, ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Car j'étais tellement loin d'avoir déja gagné, même si cela arriverait, j'en étais sur, ca arriverait. Quoi que je doive faire. J'avais vendu mon corps, j'étais pas à quelques conneries près.

Je devais avouer qu'avec cette demoiselle, j'avais pas vraiment envie d'apprendre des cours, vu que j'étais à Berkeley juste pour l'équipe universitaire et que je faisais acte de présence une ou deux fois par semaine dans les cours où j'avais du m'inscrire, et cela gênait personne, on emmerde pas un super joueur de football américain, surtout pas à Berkeley. A la limite, même si je m'y connaissais pas mal dans cette pratique, je ne dirais pas non à des cours de langues de mademoiselle Wineaton-Tolkien. Et dieu sait que par là je n'entends pas qu'elle m'apprenne le français ou quelques autres langues. Si j'avais pas été très expansif dans les cours que je désirais reçevoir en tutorat, c'est parce que je m'en foutais complètement, j'avais juste envie d'avoir une tutrice HOT. C'est vrai que trois heures de cours par semaine, plus des entraînements de footballa américain, c'était pas mal comme horaires, je dois l'avouer. Euh, aucune idée de ce qu'on pourrait faire, j'imagine que je peux y réfléchir et t'en parler la prochaine fois ? Si ca te dérange pas bien sur. Dis je avec un sourire qui paraissait presque sincère, mais dieu sait que mes sourires ne le sont jamais. Je continuais toujours sur un ton presque intéressé. Euh, ben, j'imagine que vu mes horaires very very small, ca serait mieux que tu me dises où et quand, et je serais là. Sourire colgate, bonjour. Je me damnerais pour un joint mais c'était pas conseillé avec cette demoiselle, je me contenterais d'un café, j'imagine. Tu veux un café, un thé ? Elle opta pour la seconde option, et je m'éxécutais, en parfait hôte d'un jour. Une fois fait, j'amenais tout cela vers la table où se trouvait la demoiselle, qui réfléchissait à ce qu'elle pourrait bien me faire apprendre et aux horaires possibles pour nos cours de tutorat. Mais la demoiselle ne faisant pas attention, un mouvement brusque de son bras et me voila avec le contenu d'une tasse de thé bouillante sur ma chemise Gucci et mon pantalon Armani, tous neufs. Euh, ma belle, tu pourrais aller chercher une serviette, elles sont juste derrière moi.. La meilleure chose à faire pour pas me retrouver avec des traces sur le corps, c'était d'enlever cela. Gêner la demoiselle ? Je pense pas que ca aurait cet effet. C'est donc sans aucune gêne que je retirais mon t-shirt, ainsi que mon pantalon. En clair, me voila devant ma tutrice, avec pour simple vêtement, un caleçon. Alors, like it ? I hope so.
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MessageSujet: Re: there's no funnier game than seduction ▬ thavery there's no funnier game than seduction ▬ thavery EmptyLun 7 Nov - 20:51

    Mon dieu, il fallait que je me concentre, je n'étais pas du tout dans l'ambiance pour bosser et encore moins pour donner des cours à quelqu'un d'autre. Je ne savais pas pourquoi, mais c'était comme ça. Enfin j'avais ma petite idée sur la question, mais je n'étais même pas au clair avec moi même par rapport à ce qui s'était passé alors comment juger. La dernière soirée que j'avais passé en ville, à boire avait eu des conséquences un peu étonnantes. Je m'étais retrouvée avec Isaac et Eden, en train de m'engueuler avec la brune que j'étais loin, très loin d'apprécier, tout ça devant les yeux de quelqu'un que j'aimais réellement, et après, j'avais fini par me bourrer la gueule pour oublier les conneries que j'avais pu faire. Parce qu'embrasser quelqu'un qu'on considère comme son meilleur ami sans avoir bu, juste pour affirmer son "territoire" avait quelque chose d'à la fois pitoyable, pathétique, angoissant et stressant. Et je n'avais même pas l'excuse de l'alcool pour me sauver la mise. Non sur ce coup là, j'étais seule, moi et mon comportement, moi et ma fierté, moi la sud africaine qui refuse de se laisser marcher sur les pieds par quiconque. Et bien, j'avais récolté ce que je méritais, il ne me restait plus qu'à mettre tout ça à plat, à tirer les choses au clair. Mais je n'étais même pas sûre d'en avoir envie, peut être que d'un côté je me complaisais dans cette ambiguïté avec la plupart des hommes de mon entourage. Sincèrement, en y réfléchissant bien, je suis pire qu'une pute, la plus salope de tous les temps, trois meilleurs amis, trois mecs avec qui je pouvais finir dans un même lit, et encore, ce ne sont que trois exemples parmi tant d'autres. Maman au secours, aide moi, je suis une garce. Mais au fond, je savais que non, je n'en étais pas une, parce que premièrement une garce se fout de ceux qu'elle peut côtoyer, elle ne les respecte pas le moins du monde alors que dans mon cas c'était tout le contraire. Et deuxièmement, une garce n'avoue à personne et surtout pas à elle même qu'elle en est une. Problème de conscience réglé. Fin de l'histoire.

    Y réfléchir pour la prochaine fois, bien sûr que ça n'allait pas me déranger non. Comme si j'avais une tête à être dérangée pour grand chose, non bien sûr. J'étais juste plus connue pour être celle qui donnait les ordres et qui régissait son monde plutôt que celle qui recevait ses mêmes ordres, mais passons. Le jeu du sourire faux cul tellement bien réalisé qu'il en paraissait presque sincère. Alors comme ça, Thayer était un pro' ou du moins un adepte de ce procédé. On ne me le faisait plus depuis longtemps le coup du sourire. J'avais trop bien connu ça des années durant et encore maintenant, je l'avais tellement utilisé et pratiqué que j'étais passée maitre dans l'art de sentir un mensonge pareil à des kilomètres à la ronde. C'est toujours ce qu'on disait un sourire 'presque' sincère, une pensée 'presque' vraiment pensée, toujours ce 'presque' qui changeait la donne du tout au tout ! Oui, ça ira pour la prochaine fois. Mais occupe toi de trouver quelque chose, sincèrement. Et puis tu sais, t'es pas obligé de faire semblant, les 'faux' sourires ça trompe jamais. J'affichais un regard amusé et pour le coup un rire sincère vint orner mon visage. Vu mes horaires, je peux te dire que je suis libre à peu près tous les soirs entre dix huit et vingt heures mais ça peut varier, faudrait que je regarde le plus pratique. Ou voir quels jours je suis déjà dans les salles de tutorat. Si je peux éviter un aller retour sur la fac ça m'arrange. Thé ou café, allez thé, fallait que j'arrive à me sevrer de mon café fétiche. Mission impossible ? Oui probablement mais qui ne tente rien n'a rien n'est-ce pas. Et puis je commençais à réellement en boire trop, je devais accro à la caféine, ce qui était mauvais, très mauvais signe. Thayer se dirigea donc vers la cuisine, ou kitchenette, j'étais pas allée jusque là bas pour vérifier la taille et l'équipement. Je m'étais installée à la table, en train de regarder niveau emplois du temps ce qui pourrait bien coller pour les horaires et j'essayais de trouver un truc à lui faire faire pour aujourd'hui, mais bon dieu, aucune idée ne me venait à l'instant présent. Jamais un truc comme ça ne m'étais arrivé, il se passait quoi là. Il se passait que je venais de faire une connerie. Et laquelle, je venais de renverser les tasses sur Thayer. Simple, mais qui faisait des dégâts monstres. J'allais lui chercher une des serviettes qui se trouvaient juste derrière lui, et avant que j'ai pu me retourner pour lui tendre, il était en caleçon au milieu de la pièce. Dites moi, pas pudique pour deux sous le iota. J'étais choquée, enfin plutôt étonnée sur le coup et j'étouffais le fou rire que je sentais monter en moi. En fait, c'est pas plus mal comme ça, Armani et Gucci ça va pas ensemble. Pas du tout. On mélange pas les torchons et les serviettes. Les deux créateurs ne s'aiment pas, mais alors pas du tout, c'est un sacrilège de combiner les deux. Oups, c'était sorti tout seul, j'avais même pas réfléchi, et surtout pas au sens légèrement connoté que pouvait prendre ma phrase, le début en tout cas. Bon, d'un côté, je devais avouer qu'il était bien foutu mais j'étais pas là pour ça, dommage. Allez rhabille toi beau gosse, tu vas prendre froid. Et voilà j'étais repartie dans ce côté admirer les mecs qui passaient à proximité de moi. Stoooop, fallait que ça s'arrête, c'était pas moi, pas du tout moi même. Allez, concentrée Avery, t'es là pour bosser et pour faire bosser pas pour autre chose. Heureusement que j'avais hérité de ce don de mon père de me concentrer sur ce que je devais faire quand je me fixais des buts même si ce qui m'entourait était tentateur.
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MessageSujet: Re: there's no funnier game than seduction ▬ thavery there's no funnier game than seduction ▬ thavery EmptyMar 22 Nov - 16:43

Thayer Klaus Elias Balthazar Mercer-Fitz. Me, Myself and I. Dans mon petit monde où j'étais le centre. Depuis tout petit, c'est ainsi que je désire me considérer. Comme le centre d'un monde, le centre d'une vie. Le centre de ma vie. N'ayant pas l'attention des parents que je savais éperdument qu'il ne tiendrait pas le choc, que d'être dans leur famille n'était qu'un éphémére passage de ma vie, que j'aurais oublié une fois le pas de leur porte franchi par mes valises et mon visage des mauvais jours. Je n'aimais pas changer de famille, être trimballé du sud de Dallas à l'Est en passant par l'Ouest et le Nord. J'avais beau connaître par coeur la ville où j'avais grandi, cela me dépaysait toujours de repartir à zéro. De nouvelles têtes, de nouvelles personnalités, une nouvelle maison, de nouveaux voisins. Encore et toujours, repartir à zéro, repartir de rien du tout. Repartir avec comme seul outil, le souvenir des jours passés. Avec comme seul barrière, celle de ma mémoire. J'avais pris l'habitude de tout recommencer, c'était loin d'être quelque chose d'inconnu pour moi. Ce n'était peut être pas bien, ni bénéfique ; mais soit, c'était ainsi. On m'avait appris que le passé était le passé et que le ressasser n'avait que très peu d'intérêt, de se dire qu'on aurait pu faire mieux à tel ou tel moment, une chose à se rendre complètement fou. Malgré cela, j'avais compris une autre chose. Il ne fallait pas sans cesse ressasser le passé mais il ne fallait pas l'oublier, ne pas oublier d'où l'on vient. Ne pas occulter les parties les plus sombres de nos vies. Pour ne pas retomber dans nos travers, retomber dans l'obscurité le plus totale. Ma vie avait changé, et même si je faisais toujours des conneries, elle avait évolué dans le bon sens. Je sortais avec la petite amie de mon meilleur pote en cachette, d'accord ; mais pour la première fois de ma vie, je pensais à quelqu'un avant de penser à moi. Sarabi. Je ne pouvais prétendre être amoureux d'elle car la vérité est que je ne l'ai jamais été. Je ne sais même pas si j'ai un jour ressenti de vrais sentiments à l'égard d'une autre personne. Mais là, elle avait tout chamboulé, et cela ne me déplaisait pas forcément, je dois l'avouer. Puis, un jour, tout s'est écroule. Damon a su, est devenu complètement cinglé, et a tué sa mère ; faisant par la même occasion fuir la seule personne à qui je tenais vraiment dans ce monde. Pour n'importe qui d'autre, j'aurais tourné la page. Mais pour elle, je ne pouvais tout simplement pas. Elle me rendait dingue, elle me rendait tellement.. accro. A elle, son visage, ses lèvres, son parfum. Elle.

Je pensais tout le temps à elle, même à des moments où je ne devrais surement pas penser à mon ex petite amie. Même si elle n'avait jamais été aussi proche de me revoir depuis bientôt sept mois, elle m'avait quitté, sans un mot, et j'avais très mal vécu ce nouvel abandon. Même si les sentiments que j'éprouvais pour elle était toujours intactes, pas endommagés par cette longue absence de la demoiselle dans ma vie, je ne pouvais plus réfléchir comme un petit ami, je n'en étais pas un. Jamais, à aucun moment, il ne m'était passé par l'esprit qu'un jour, je puisse la tromper. C'était tout simplement inconcevable pour moi. Mais, étant donné qu'elle était parti, j'étais on ne peut plus célibataire et pour le moment pas près de former un couple avec qui que ce soit. Puis, de toute façon, je n'étais pas quelqu'un de très bon en relations de couple, ni même en relations tout court à vrai dire. Mais soit, étant libre comme l'air au jour d'aujourd'hui, je ne voyais pas l'intérêt de me priver de quelques aventures avec des demoiselles de ma nouvelle université. Si j'avais déja réussi à en mettre plus d'une dans mon lit depuis mon arrivée à la rentrée, je devais avouer que pour le moment, j'étais loin d'avoir envie de dire non ou de lacher l'affaire avec la charmante tutrice qui se trouvait juste devant moi. Et pour encore me faciliter une tâche qui me semblait bien trop facile déja, me voila à me déshabiller devant elle qui m'avait renversé quelques bouillants liquides sur mon pantalon hors de prix. Elle récoltait ce qu'elle avait semé. Et voulu, bien sur. Elle me tendit la serviette, et se tint devant moi. A moins d'un demi mètre. L'occasion était rêvée. Elle était bien trop belle, cette occasion, pour que je la laisse passer. J'attrapais son visage et vint embrasser la demoiselle, qui était loin de me repousser.
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MessageSujet: Re: there's no funnier game than seduction ▬ thavery there's no funnier game than seduction ▬ thavery EmptyLun 19 Déc - 16:50

    Déménager, oui je savais ce que cela signifiait de partir loin, très loin de sa famille. De tout laisser en plan derrière soi. Ce n'est pas pour autant que je ne me retournais jamais sur ce que j'avais vécu mais je préférais sans contexte regarder vers le futur, sans regrets, en me concentrant sur ce qu'était ma vie actuelle, plutôt qu'en réfléchissant de longues heures durant à ce qu'elle aurait pu devenir si j'avais fait des choix différents, si certaines choses s'étaient déroulées d'une autre manière. Je connaissais plus d'une personne qui avait du partir en laissant tout, absolument tout derrière elle. Pour des raisons diverses, que ce soit partir pour des questions financières, partir pour quitter un pays en guerre et donc dangereux afin de protéger sa famille, partir pour quitter un monde tel que celui de la drogue, j'avais réellement tout vu. Pas tout vécu mais vu de près ou de loin. Personnellement j'avais décidé de m'en aller de Pretoria, pour ne pas avoir à affronter les hordes de journalistes, les cauchemars permanents, et tant d'autres mauvais souvenirs. J'avais fui tout simplement. L'image que je donnais de moi, si forte et courageuse, impossible à déstabiliser, qui ne se laissait jamais, oh non jamais, faire avait déjà montrer qu'elle avait ses limites. Non, je n'étais pas un super héros. Même si parfois, ça serait beaucoup plus facile, j'étais loin d'avoir ces pouvoirs, de pouvoir tout régler sans le moindre problème ! Mais j'avais réussi à me reconstruire à partir du jour où j'avais mis le pied dans un avion à destination des Etats-Unis. Car oui, j'étais passée par là avant de partir en mission humanitaire, j'avais rejoint l'organisation qui gérait le programme dans leurs locaux à Boston avant de remonter dans un autre avion direction l'Afrique après une semaine de préparation à ce que j'allais avoir à affronter une fois sur place, au sein des populations les plus démunies du monde. Et après cela, j'étais arrivée ici, à San Francisco. Étudiante dans la très célèbre Berkeley University, j'avais de la chance d'être ici, c'était l'une des meilleurs universités au monde et je le savais. Je savais la chance que j'avais d'avoir pu obtenir une place entre ces murs. Et je comptais bien tout faire, et quand je dis tout, c'est vraiment absolument tout, pour figurer parmi les meilleurs de mon année. Et quand je disais que j'allais y arriver, c'était la pure vérité. Parole d'Avery.

    Quelques instants plus tôt j'avais tendu une serviette -certes pas aussi moelleuse et agréable au toucher que celles qui remplissaient mes armoires personnelles de linge de toilette mais malgré tout pas si mal que cela- à Thayer, le jeune Iota qui était en train de se transformer en strip teaser au milieu de son salon. Je n'avais pas pour habitude d'être prise au milieu de ce genre de situations, tout au moins pas sans le vouloir. J'avouais que cela m'était déjà arrivé de me retrouver dans le même genre de situation que Thayer actuellement mais normalement, cela se déroulait en soirée, avec quelques verres dans le sang... pas en lieu et place d'une séance de tutorat en pleine journée ! Et là, alors que je pensais que le summum de l'après midi était atteint, le jeune rouge fit un geste qui m'amena à comprendre que j'étais loin, très loin de la vérité en pensant cela. Il posa ses lèvres sur les miennes et ce simple mouvement de sa part suffit à me faire basculer. Et bizarrement, ma première réaction ne fut pas de le repousser non, mais bien de profiter de l'instant présent. Une ou deux secondes seulement avant que je ne reprenne mes esprits mais ce furent bien une ou deux secondes de trop. Ce court laps de temps passé, je le repoussais de toute mes forces, mais sans réellement m'éloigner de lui. Pas que j'avais un copain auquel cas se serait posé la question de la fidélité, non, j'étais plus ou moins libre comme l'air, mais je trouvais ça juste déplacé. Ça n'allait pas, mais alors pas du tout avec la Avery que j'étais. Non, je n'étais pas une des ces filles qui couchent avec tout ce qui bouge, non je ne prenais pas un malin plaisir à briser des couples et à désobéir à certaines règles qui étaient imposées à tout un chacun, notamment dans cette université. Si j'allais plus loin avec lui, je pouvais dire adieu à ma place de tutrice, adieu à une place que j'appréciais tout particulièrement. Un seul mouvement, un seul acte pouvait me remettre en cause de cette manière. Les seuls avec qui j'entretenais des relations de ce genre là se comptent sur les doigts d'une main, mon Cesar chéri, Isaac l'autre homme de ma vie, Kurt parfois et voilà. Simple non ? Je suis juste une fille comme beaucoup d'autres, incapable de se fixer, ayant envie de profiter de la vie avant tout et pas la moindre envie de se prendre au sérieux là maintenant tout de suite. Tout ca pour dire que la simple pression de ses lèvres sur les miennes venait de suffire à me retourner.
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MessageSujet: Re: there's no funnier game than seduction ▬ thavery there's no funnier game than seduction ▬ thavery EmptyJeu 29 Déc - 19:23

Je devais avouer que la vie californienne que je menais depuis le début de cette année scolaire n'était pas vraiment semblable à celle que j'avais au Texas. Sans prendre en compte que là-bas j'avais Sarabi et que pour le moment, ce n'était pas le cas ici, tout du moins, pas encore, je l'espérais de tout mon coeur, j'espérais la revoir rapidement. Même si la vie qui m'était offerte ici, la liberté qui était mienne, était parfaite, enfin, le semblait tout du moins ; je ne pouvais pas oublier dans mes considérations que ... qu'il me manquait quelque chose, un petit bout de moi, enfin de ce qui faisait que j'étais moi, Thayer. Et cette chose, c'était elle, finalement. Si j'usais cette liberté qui ne m'avait pas tant manqué qu'on pourrait le croire, à coucher avec des filles qui le lendemain ne m'intéressait pas, c'était pour cela, j'avais besoin de compenser un manque. Un gros manque même, que celui de ma première, seul et ex petite amie. Enfin, je pouvais me contenter de cette vie là, à boire, à fumer et coucher avec une fille différente tous les soirs, je pourrais m'en contenter. Quelques mois peut être, mais pas plus. Cela me bouffait parfois, de ne pas savoir où elle était, de ne pas savoir ce qu'elle faisait et pire encore, de ne pas savoir si elle allait bien. Parce que c'était ça qui m'importait le plus. Si je pouvais me dire, ou comprendre qui sait, qu'elle serait mieux avec quelqu'un d'autre que moi, je n'aurais pas hésite une seconde. Je n'aurais pas hésité à me briser moi même le coeur pour que le sien ne soit pas blessé. Je ne m'importais pas de moi, ce qui m'intéresserait c'était elle. Et ca me bouffait, encore et encore, sans relâche. Je voyais Sarabi, je mangeais Sarabi et je vivais Sarabi. La problème de cela, c'est qu'elle n'était pas là pour la voir. Qu'elle n'était pas là pour voir et pour entendre à quel point mes sentiments pour elles étaient spéciaux, uniques et beaux. C'était ça la malheur de mon histoire. Avoir tant de choses à dire, et personne pour les écouter. C'était énervant, stressant et ca me rendait fou, complètement fou.

Avery, Avery, Avery. Ma tutrice, même si bon, la seule chose d'intéressant qu'elle pourrait bien m'apprendre, c'était les cours d'éducation sexuelle mais j'avais bien peur qu'elle ne soit difficile à parfaire. Je ne savais pas si c'état une bonne idée de me foutre presque complètement à poil devant elle, ne laissant que mon caleçon pour cacher mon intimité ; mais j'avais appris à vivre en me disant que si j'avais envie de faire quelque chose qui ne me semblait pas adéquat, mais que j'avais tout de même gravement envie de faire ; à bas les bonnes manières et les bonnes moeurs, je faisais ce que j'avais envie quand j'en avais envie. C'était ça qui était bien ici, en Californie. J'avais l'impression que quoi que je fasse, ca ne me porterait pas préjudice, ou si peu. A la limite, en m'envoyant en l'air avec une demoiselle, je pouvais me dire que jamais je ne pourrais être ami avec elle, et -loin de là l'idée que cela me briserait le coeur- cela pourrait être bien dommage. Non, je plaisante, j'ai pas besoin d'ami. A vrai dire, dans la vie, en y réfléchissant bien, on a pas besoin de beaucoup de choses. On a besoin de manger, de boire. Et moi j'avais besoin de ma petite amie, le reste, je pouvais faire sans. Les strass, les paillettes, la technologie ; cela me semblait parfois futile, finalement. Et à vrai dire, j'imaginais que vu l'issue de cet après midi que j'envisageais avec la jolie epsilon, mes vêtements étaient eu aussi devenus assez futiles. Enfin, encore faudrait il que la demoiselle ne se montre pas réticente. Qui ne tente rien n'a rien, parait-il ; alors, porté par mon esprit plus tordu que jamais, je décidais de tenter le coup, comme je pouvais. Un baiser qui signifiait tout autant qu'il ne signifiait rien. Il signifiait mes intentions peu chastes à la demoiselle mais bon, plus tard, il serait devenu futile. D'abord sans réaction, elle se recula un instant, pensive. Sans vraiment dire non, la demoiselle semblait.. je ne savais pas trop, mais bon, cela ne me ferait pas changer ma ligne de conduite de la journée, il ne fallait pas en espérer autant de ma part, je n'étais pas très gentil et je ne pensais pas vraiment aux autres. Too bad. Regardant la demoiselle, un sourire bien marqué sur les lèvres, je commencais mon petit speech qui la ferait complètement basculer de mon côté, celui de la débauche pure et simple. Cela ne t'engage à rien. Ou comment tout dire en une phrase de seulement six mots. Cela n'était rien de plus que deux adultes consentants à faire des choses peu catholiques, soit, mais il n'y avait aucun mal à cela. M'approchant à nouveau de la demoiselle, je l'embrassais langoureusement, avant de l'aider à retirer son t-shirt. C'était tout de même pas compliqué, les gens devraient faire plus comme moi, se laisser aller au lieu de toujours réfléchir tout le temps.
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