the great escape
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❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi

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❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi Empty
MessageSujet: ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi EmptyDim 4 Déc - 21:21

❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi Tumblr_lvp43fZVOI1qm2p74o1_500



« Eirik, tes parents vont peut être dire quelque chose qu'aussi tôt j'aille chez eux pour Noël non ? » Je sortais de la salle de bain en serviette et lui posait simplement la question. Eirk et moi, avions décidé de passer une partie des vacances de Noël à Narvik et une autre partie à Paris avec ma famille. Un mois que nous étions ensemble et tout allait si vite que j'en avais presque peur. Presque oui parce que dès que je voyais mon cher et tendre, tout allait mieux. Il me changeait, me rendait bien meilleure et moins peste que ce que j'avais pu être chez les Iotas. Le jour où il apprenait que j'avais couché avec son frère par le passé serait sûrement le pire jour de mon existence, ou presque. Me souriant, il me répondit « Je ne compte pas rester enfermé chez moi, on les verra presque pas s'ils sont là. » Il semblait s'en ficher comme de l'an quarante et cela me chagrinait légèrement. Je n'aimais pas me sentir intruse, un boulet, une bouche de plus à nourrir ou autre. Cette idée me plaisait vraiment, la Norvège devait être quelque chose de superbe mais je n'étais pas à l'aise face à l'idée de rencontrer ses géniteurs qu'il ne semblait pas porter dans son cœur. Je m'habillas rapidement d'un jeans et d'un haut plutôt ample histoire de ne pas être compressée dans mes habits. Je ne supportais pas cette sensation d'être emprisonnée dans du tissu et Eirik le savait déjà, vive nos conversations MSN un peu débile, pour ne pas dire beaucoup. Je déposais quelques baisers sur la bouche de mon petit ami avant de lui prendre son téléphone et de jouer avec. Je n'étais pas une fouine, je me fichais bien des SMS qu'il envoyait et recevait tant que ce n'était pas sa sœur qui le priait de rentrer parce qu'elle n'allait pas bien. Depuis que j'avais commis la plus grosse erreur de ma vie : demander à une dépressive si elle avait flashé sur quelqu'un, je me sentais mal vis à vis de Viktoria, la jumelle de mon cher Eirik. Bon, ce n'était pas pour autant que j'excusais son comportement d'accaparement du jeune norvégien. Il y avait une différence entre compassion et débilité. Je supposais même qu'elle ne serait pas là cette après midi pour décorer le sapin de la salle commune des sampis et pour faire quelques gâteaux de noël. Cette période de l'année n'était pas ma favorite de l'année mais le fait que ce soit le premier avec ma petite sœur -et ma grande sœur- cela me plaisait beaucoup plus. J'avais déjà acheté pas mal de cadeau et celui que j'avais acheté pour Eirik allait lui plaire et pas qu'un peu ! Ayant fini d'enquiquiner mon petit ami à jouer avec son portable et les jeux qu'il proposait, je m'affala sur le canapé et fini le paquet de Kit Kat balls avant qu'il n'ait eu le temps de dire ouf. La relation que nous avons me change réellement de celle que j'avais pu avoir avec mon ex petit-ami qui était mort depuis quelques années. Avec Eirik tout semblait plutôt facile et j'étais littéralement tombée amoureuse de lui, il n'y avait pas à dire.

Cela faisait un petit quart d'heure que nous avions fini de manger lorsque je regarda l'horloge et vit qu'il était treize heure vingt cinq. Merde, j'avais rendez vous dans cinq minutes avec les Sampis et Eirik ne semblait pas vouloir venir nous aider pour mettre tout en place. Je le regardais, avec un sourire de chien battu et dis « On va avoir besoin d'un homme fort pour nous aider allez viens avec ! » Sa réponse fut négative et je fis semblant de bouder. C'était dommage qu'il ne veule pas venir mais je n'allais pas le forcer, il devait avoir des dossiers à rendre pour bientôt, des partiels à réviser et puis, nous n'étions pas obligés de vivre collée l'un à l'autre vingt quatre heures sur vingt quatre. De plus, ce soir nous allons en boite avec des amis alors que demande le peuple. Quittant mon cher Pedersen, je descendis les trois étages rapidement et me retrouva vite dans le hall de la confrérie où il n'y avait encore personne. Bon, je n'étais pas en avance, ils devaient déjà tous être dans la salle commune ainsi que dans la cuisine qui était juste à côté. J'avais peur de croiser Viktoria et, pour une fois, j'espérais intérieurement qu'elle passait son après midi avec Eirik, au moins elle ne pourrait pas dire que j'accaparais son frère. Poussant la porte de la salle commune, je vis quelques sampis s'affairait autour d'un magnifique sapin. L'odeur du sapin vint me chatouiller les narines et je souris doucement. J'aimais l'odeur de cet arbre. M'approchant, je vis des tas de guirlandes, boules de noël et tout ce qui aller avec. Je sens que cette après midi allez être génial, plus que génial pardon. Je salua rapidement tout le monde et croisa le regard de Vik. Merde, elle était là. J'inspirais doucement, mon cœur bâta plus rapidement et je commençais à me sentir mal à l'aise. Avec la chance que j'avais, j'allais parler d'un sujet interdit et m'en prendre plein la tête ou me faire insulter en norvégien, histoire que je ne comprenne rien bien entendu. De loin, je vis ma demi sœur, Arizona entrain de commencer à faire de la pâte à gâteaux et, par sécurité, je me dirigea vers elle. Je n'étais pas très à l'aise avec elle non plus mais peut être que je pourrais lui placer le fait que j'aimerai plus que tout -et maman aussi- qu'elle vienne à Paris pour le 26 décembre avec toute la famille. « Salut Arizona. Comment vas-tu ? » Il fallait bien commencer par les banalités après tout... Je commençais à me mettre la main à la pâte lorsque j'entendis Effy demander si quelqu'un ne pouvait pas l'aider avant que le sapin lui tombe dessus. Il n'était pas très bien installé et plutôt bancal. À cette allure, nous allons avoir un accident et j'espérai de tout mon cœur que ce soit moi, Eirik pourrait s'occuper de moi comme cela...
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❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi Empty
MessageSujet: Re: ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi EmptyLun 5 Déc - 4:32

❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi Tumblr_lvm6k7fyzR1r45sjeo1_500


I'm dreaming of a White Christmas.

Je dormais paisiblement lorsque le cadran sonna. Il était onze heures du matin et ma nuit avait été plus que courte. Une soirée cinéma jusqu’à l’aube, c’était le pied. Je gémis tout de même, boudant. Je voulais continuer à dormir. C’était le weekend et pour une fois que mes cours ne m’obligeais pas à me lever, voilà que le son de la radio m’obligeait à émergée de mon sommeil. Je me retournai, grommelant, avant de me retourner et de me blottir dans les bras de mon petit ami qui fermait le réveil matin. «Encore cinq minutes. » Soufflais-je en le forçant à se coucher, histoire de poser ma tête contre son torse et écouter son cœur. «Mais j’ai une rencontre dans une heure et demis. » Je soupirai alors qu’il me câlina un peu en me chuchotant des mots d’amour. Après un petit moment il se releva et quitta le lit. «Reste y, je t’apporte le déjeuner. » Je souris tendrement, en m’étirant de tout mon long. Pacey était géniale. Frottant mes yeux et me réveillant tranquillement, je laissai mes narines s’envahir de l’odeur du café et des toasts. Je remis la radio, histoire d’écouter les nouvelles de la journée. Lorsqu’il arriva dans la chambre, je souris tendrement en m’assoyant sur le lit. Un baiser amoureux sur les lèvres après avoir pris mon repas matinal. Je le remerciai alors qu’il se sauva sous la douche. Notre couple était naissant, nouveau, étrange, interdis… magnifique. J’aimais Pacey, et je me contre fichais qu’il soit mon professeur. Plus je passais de temps avec lui, moi j’avais mal d’un amour qui m’avait déchiré jusqu’à me perdre. Certes la douleur de perdre Mikael était là. Encore vive et douloureuse. Mais je l’oubliais dans les bras de mon aimé, et même dans mes moments de souffrances il était là. Pacey m’avait vu pleurer pour ce type et m’avait consolé. Il avait vu mon âme à nue et y avait posé un baume de son amour. Totalement niaise, je croquai dans mes toasts et dégustai ce repas fait avec attention. Je fini par me lever et retrouvai dans mon sac le linge que j’avais échangé contre mon pyjama. Car bien que nous fussions un nouveau couple, Pacey et moi s’étions tout deux décider à ne pas franchir l’étape charnelle trop rapidement. Tout deux pour des raisons plus que différentes. Et tout deux nous nous respections. Pas de pression. Que des baissés et des caresses. Rien de plus. Une relation où je n’étais pas aimée pour mon corps était quelque chose de tout nouveau pour moi, et j’en profitais largement.

Enfin bref, j’étais maintenant vêtue et Pacey et moi rigolions en terminant notre café. Après une longue et passionnée embrassade, nous finîmes par quitter son appartement. Mon cœur se serra légèrement. C’était là que nous devions enfiler ces masques et redevenir étudiante et professeurs et non amoureux. Bien que difficile, il nous était nécessaire de jouer le jeu. Sans quoi serait renvoyé, tout comme Pacey... Alors nous voilà à l’arrêt de bus, lui lisant son journal, moi avec mon mp3 sur mes oreilles, sans se regarder. Une fois rendue au collège, il quitta pour sa réunion matinale, (Non mais vraiment les professeurs n’avait rien a faire pour foutre ca un weekend?? ) et je retournai vers la confrérie. À peine la porte franchie qu’une odeur de biscuit et de sapin m’enivra les narines. Un sourire vint automatiquement s’afficher sur mon visage, n’attirant pas mon attention sur mon cellulaire qui vibra dans mon sac. Je vis alors quelques personnes s’affairée dans la salle commune à l’enjolivé de l’espace. «Viktroia!» Une fille qui était dans une boite de guirlande. Je ne me souvenais plus de son nom, mais elle avait été une des premières à me souhaiter la bienvenue dans ma nouvelle maison. Je fis un sourire et lui fit la bise, fouillant dans mes souvenirs quel pouvait être son nom. «Qu’est-ce que vous faites?» Demandais-je les yeux brillant; Noël était la fête de l’année que j’aimais le plus dans l’année, après ma fête. La fille au nom mystère m’expliqua l’activité de la journée et me demanda si je voulais y participer. J’acceptai sans hésiter, à la maison à Narvik, c’était toujours moi qui décorait la maison. Ça rendait la magie toujours plus présente et ca me rendait encore plus énervée pour le 24 au soir. C’était comme le calendrier de l’avant, avec les petits chocolats. Mais visuel, au lieu de gustatif. J’allais devoir m’acheté ce calendrier d’ailleurs….

Enfin bref, je fini par monter rapidement dans mon appartement, histoire d’y déposer mon sac. Felina et Callum parlaient dans le salon. Je les saluai rapidement en leur mentionnant l’activité plus bas mais les deux déclinèrent l’invitation, étant en train de se préparer pour les examens qui arrivaient. Je profitai d’être dans ma chambre pour aller me changer, enfilant une tenue qui était plus d’ambiance; des jeans et un pull rouge. Je sortis mon cellulaire pour envoyer un sms à mon frère lorsque je vis un message d’amour de Pacey, me souhaitant bonne journée et m’invitant à le rejoindre à la fin de la journée pour passer une autre soirée en amoureux. Je ne pu répondre que par l’afirmative en lui envoyant tout mon amour. Puis, j’envoyai un texto digne de la petite fille en moi qui se réveillait quand noël approchait :«EIIIIRIIIIIIK! C’EST NOEL EN BAS!!!! CA SENT BOOOOOON!! ILS DÉCORENT LE SAPIN DE NOEL ET FONT DES COOKIES!! VIENT VIENT VIENT VIENT VIENT!!!!!!!!!!!!! S’il te plaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaais» Je rigolais, me trouvant stupide puis je me fis une queue de cheval avant de descendre rejoindre les préparatifs. Quelques minues plus tard, j’avais des boulles de noël accrocher dans les cheveux et une girlande autours de la tailles, rigolant avec les autres tout en décorant le sapin. Entre temps, je vis Payson descendre. Je la regardai l’espace d’un instant et un profond malaise s’installa en moi. J’avais vraiment été incorrect envers elle la seule fois que nous avions tenter de nous regarder. A ma défense, ce jour là j’étais totalement anéantie, en manque de sommeil et en lendemain de veille. Mais reste, Eirik restait blessée de mon attitude envers sa petite amie et ça ne me rendait pas indifférence. Je me promis de faire des efforts. Mais pour l’instant, valait mieux l’éviter. Alors que je me retournai vers l’arbre, je me remis à parler avec les autres, tentant de chasser ce malaise en moi. Et ce fus une seconde boulle de noël dans les cheveux qui me fit éclater de rire et me redonna mon entrain du temps de fête.
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❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi Empty
MessageSujet: Re: ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi EmptyJeu 8 Déc - 17:15

❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi 402CUOV1etdBoAw
« So if you really love Christmas,
c'mon and let it show. »
    « Pourquoi ? POURQUOI ? POURQUOIIIII ?! » Je lançai un regard noir à mon ordinateur avant de le refermer violemment et de me laisser tomber dessus. Je suis maudite, on me hait, on veut ma mort…c’est pas possible, pas possible…Des heures, ça faisait des heures que j’avais les yeux rivés sur mon écran, que je tapotais nerveusement sur mon clavier, à deux doigts de m’arracher les cheveux. J’avais déjà écris une bonne dizaine de pages, en plus des trente déjà tapées. Ce travail représentait une partie importante de mon année, il pouvait me faire passer comme me faire doubler. Et il a planté. Oui, môsieur a décidé d'effacer des jours entiers de boulot, comme ça, d'un coup. J'avais l'air bien, moi, devant un écran noir. Impossible de le rallumer, il était foutu. Et moi aussi. En relevant paresseusement la tête, mon regard tomba sur un vieux post-it collé à même le mur. Je fus obligée de l'arracher pour pouvoir le déchiffrer. J'avais gribouillé sampinoël dessus et il me fallut deux minutes supplémentaires avant de me rappeler de la décoration qu'on comptait faire dans notre salle. Les sessions d'examen approchaient, je n'avais donc pas la moindre idée de qui viendrait. Je me relevai brusquement, bien décidée à me changer les idées : cette activité tombait vraiment bien, comme si l'univers avait voulu se racheter (et il pouvait bien!). Je passai dans ma salle de bain et mon reflet me fit presque peur : on voyait clairement que j'avais passé toute ma matinée à me creuser la tête devant un stupide écran. J'avais les cheveux en batailles, le teint pâle et de petits yeux cernés. Une véritable horreur. L'eau chaude de la douche me calma, je me séchai les cheveux en quelques minutes puis enfilai rapidement un jean et un gros pull en laine. Après une seconde d'hésitation, je refermai la porte de ma chambre en soupirant. Les seuls Noëls que j'ai passés en famille, avec un beau sapin décoré et des cadeaux à ses pieds, c'était il y a longtemps, quand je croyais encore au traineau et aux rennes. Après, je me suis retrouvée chez mes grands-parents et comme ils n'étaient pas très riches, à Noël, je me contentais simplement d'un repas un peu plus spécial. Parfois un petit cadeau, jamais de veillée, jamais de sapin ni de guirlandes, jamais de traineau ou de déguisements. « C'est juste commercial Effy. Tu n'as besoin de rien de plus alors ne sois pas triste. Allez, monte dans ta chambre et n'y pense plus. » C'est que me répétait ma grand-mère quand je lui demandais de fêter Noël comme les autres. Plus tard, j'ai du quitter l'Irlande pour me retrouver à New York. Mon père, sa nouvelle femme et leur enfant formait une véritable famille. Ils participaient tous à la décoration, à la préparation du repas, ils se faisaient de petits cadeaux et rigolaient ensemble au moment de mettre l'étoile au sommet du sapin. Je n'avais rien à faire avec eux, j'étais plutôt comme une étrangère et les observais de loin. Le jour même, je n'étais pas toujours là : je préférais sortir ou même rester seule plutôt que de rester avec cette famille qui ne serait jamais la mienne. Noël n'a aucune signification pour moi. Chaque année, je me retrouve dans un Starbucks ou m'endors sur l'appui de fenêtre de ma chambre. Je fais avec.
    Je manquai à deux reprises de tomber dans les escaliers et pour descendre les dernières marches, je m'agrippai à la rampe comme une petite vieille. Si quelqu'un s'amenait en ce moment, j'aurai vraiment l'air bête. Pour changer. Il n'y avait pas grand monde sur le campus. Je suppose que la plupart des étudiants étaient en train de réviser ou de terminer leurs travaux. Penser à ces travaux me rappela celui que j'allais devoir recommencer...J'aurai pu pleurer de rage devant tout ce temps perdu, ces heures de recherches pour rien. J'allais aussi devoir me racheter un nouvel ordinateur portable...J'avais toujours, toujours, quelque chose à faire. Quand est-ce que j'aurai enfin du temps pour moi ? J'espérais vraiment que cet après-midi me changerait les idées. Mais je n'avais pas trop de doutes là-dessus : les activités sampis se passaient toujours tellement bien, l'ambiance de cette confrérie était vraiment ce dont j'avais besoin.
    En arrivant enfin dans notre salle, je remarquai qu'il y avait déjà quelques personnes mais je devais faire partie des premières à pointer le bout de son nez. « Oh ouuuuui! Vous avez déjà sortis les décos et amené le sapin! J'arrive pile au bon moment. » Je leur lançai un sourire radieux, ma mauvaise humeur et mes soucis mis de côté. Ce n'était pas le moment pour ce genre d'emmerdements. Non, pour l'instant, l'important était de transformer cette salle, la rendre presque magique. Je retroussai mes manches puis allumai la radio pour nous donner un petit fond sonore. La musique n'allait vraiment pas fort mais c'était suffisant pour nous motiver et renforcer la bonne ambiance. Je mis le four au maximum et y déposai de petits gâteaux; pour quand on voudrait reprendre des forces. Je vis du coin de l’œil Viktoria débarquer. Je savais que c'était la sœur d'Eirik mais je n'avais jamais pris le temps de faire sa connaissance, je ne prenais d'ailleurs plus le temps pour rien. J'avais l'impression de vivre à mille à l'heure et une pause était tout ce dont j'avais besoin. Je voulus m'occuper du sapin mais il failli me tomber dessus, juste au moment où Payson entrait. On me débarrassa enfin de l'arbre et je décidai de vérifier les petits gâteaux en cuisine. Cuisine qui était bleue...Je courus ouvrir le four et découvris une dizaine de bouillie noire. J’appuyai ma tête contre le mur, en signe de désespoir. Je sais, je sais très bien que je suis la personne la moins douée au monde en cuisine. Mais j'avais bien le droit d'essayer de temps en temps, non ? « Les gaaaaaaars! Je suis vraiment dé-so-lée... » Puis en leur montrant mes chefs d’œuvre : « Je viens de détruire ces petites merveilles de chocolat... » Je leur lançai un sourire d'excuse puis jetai dans l'évier ces horreurs avant de retourner dans le salon avec eux. « Puisqu'il vaut mieux éviter de me mettre à la cuisine si on veut éviter de brûler l'université, attaquons la déco! » S'occuper. Être entièrement prise par d'autres pensées. S'amuser avec les autres. Et alors tout ira bien. Joyeux Noël, Effy.

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MessageSujet: Re: ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi EmptyDim 11 Déc - 14:54

❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi Boules-noel
Les traditionnelles fêtes de fin d’année arrivaient et les sampis n’avaient pas du tout l’intention de ne pas les fêter. Cependant la salle commune qui était la leur n’avait pas du tout l’air d’une salle de fête pour le moment mais ce n’était que partie remise. En effet, les deux présidents de confrérie avaient laissé des petits mots à différents endroits de la maison de confrérie afin que les sampis en passant devant soient informés du jour où ils se rassembleraient tous pour décorer la salle et faire de bons gâteaux et autres gâteries de la sorte. Arizona avait trouvé l’idée très bonne pour rassembler la confrérie et elle avait décidé d’y aller, après tout, elle n’avait pas de famille avec qui faire noël à part Payson, qui retournerait surement dans sa famille avec leur mère, alors elle le ferait surement avec les petits verts chez qui elle avait atterri depuis qu’elle avait été reléguée au rang d’étudiante. Elle avait indiqué à Dylan, la présidente qu’elle serait là ce qui avait eu l’air de lui faire plaisir, à vrai dire, même si Arizona n’avait rien contre les gens de sa confrérie, elle ne passait pas beaucoup de temps avec eux étant très occupées à côté. Cela lui permettrait de mieux les connaitre. Le jour de la préparation, doucement et avec un peu de stress de se retrouver au milieu de trop de gens qu’elle ne connaitrait peut être pas, la jolie blonde s’était dirigée vers la maison des sampis des idées de bons gâteaux qu’elle avait fait des dizaines de fois plein la tête. Elle savait que ces gâteaux se faisaient pour toutes les fêtes et qu’ils ravissaient toujours le palet de ceux qui les mangeaient. Elle poussa tranquillement la porte en espérant être dans les premières et se fut un soulagement lorsqu’elle vit qu’il n’y avait pas encore trop trop de monde. Elle fit le tour en saluant tout le monde et en se présentant, montrant qu’elle n’était pas une mal élevée de première. Payson n’était pas dans la pièce, peut être qu’elle était déjà repartie chez elle. Arizona ne savait pas car depuis leurs retrouvailles en salle des professeurs il y avait de cela déjà quelques semaines, les deux demoiselles n’avaient pas vraiment pris le temps de se revoir et de faire plus ample connaissance. Très vite, la belle australienne fut attachée à l’atelier culinaire, elle devait faire des gâteaux, chose qui tombait extrêmement bien vu qu’elle avait des idées pleins la tête. Vérifiant tout d’abord qu’elle avait tout ce qu’il lui fallait dans les placards de la cuisine de la maison de confrérie elle se lança ensuite la préparation de jolis petits macarons de plusieurs couleurs et avec plusieurs goûts. Elle était très concentrée dans sa préparation qui devait être bien suivie pour ne pas être loupée ce qui causa surement le fait qu’elle n’entendit pas une personne arriver derrière elle. C’était Payson. Elle était là, elle n’était pas partie dans sa famille, une famille qui était aussi en partie la sienne même si elle n’avait pas vu sa mère depuis des années et qu’elle ne la reconnaitrait surement pas avec tout ce temps qui était passé. Sa demi sœur engagea la conversation en la saluant et en lui demandant dans ses nouvelles. Elle n’avait pas l’air très à l’aise face à elle ce que la blonde comprenait très bien car elle était à peu près dans le même cas ne sachant jamais si elle devait se méfier de sa demi sœur retrouvée ou si elle pouvait être vraiment heureuse de l’avoir retrouvé et de l’avoir près d’elle maintenant ce qui lui faisait une mini famille. Oui parce qu’une personne n’est pas une famille même si c’est un début ! Avec un sourire afficher sur ses lèvres pour tenter de détendre l’atmosphère Arizona lui répondit gentiment. « Ah Payson! Salut! Je vais bien et toi? » L’australienne attendit la réponse de la jeune femme en face d’elle avant de continuer : « En ne te voyant pas dans la pièce en arrivant je pensais que tu n’étais pas là et que tu avais été rejoindre ta famille pour les fêtes ! » Arizona disait cela avec un peu d’amertume à l’intérieur mais elle ne le laissait pas du tout paraitre dans sa voix pour ne pas que Payson le prenne comme un reproche.


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MessageSujet: Re: ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi EmptyDim 11 Déc - 22:45

❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi Tumblr_lvz2y0Rr9o1qdi56to1_500

Je boudais à moitié devant Eirik qui ne voulait pas venir avec moi pour décorer la salle commune des sampis, il n'y mettait vraiment pas du sien ! Enfin, je ne pouvais pas lui en vouloir, peut être qu'il allait passer l'après midi avec sa sœur, peut être qu'il allait se balader pour s'aérer l'esprit ou je ne sais quoi. Il était si heureux d'aller à Narvik pour les vacances et revoir ses amis que je ne pouvais pas lui en vouloir. Première vacance en couple ça allait donné et j'étais tellement contente de partager cela avec lui. Tous les ans, je rentrais à Paris pour les vacances de Noël mais cette année, c'était différent. Mes parents partaient dès le quinze à Paris, avec Arizona peut être, et je ne les rejoignais que le vingt six avec Eirik. Tous les deux, en amoureux, nous allions d'abord passer une dizaine de jour dans sa ville natale pour qu'il retrouve ses sources, qu'il fasse le plein d'énergie mais je devrais le surveiller pour qu'il ne tue pas l'ex petit ami de sa sœur. Avec la chance que j'avais, j'allais lui porter la poisse et on allait tomber dessus au coin d'une rue. J'avais peur à cette idée, encore plus que celle de me transformer en bibendum avec la grosse veste que je devais aller chercher demain ou un autre jour. J'appréhendais énormément ce voyage, non pas pour les heures d'avion mais plus parce que je savais bien qu'il faudrait que je rencontre ses parents mais aussi peut être passé le réveillon avec son frère, ce qui ne me plaisait pas du tout. J'allais me retrouver entre deux Pedersen avec qui j'avais couché, Sullivan en premier, Eirik après. Si ça se savait, c'était fini pour passer de bonnes vacances ou quoi que ce soit. J'étais déprimée à cette idée mais je ne voulais pas faire de peine à mon sampi ou qu'il décide de tout annuler pensant que je me sentais coupable de laisser mes parents seuls avec ma grand-mère pour noël. Après un petit moment à tenter de le convaincre, je sortis de ma chambre et le laissa tout seul pour qu'il comprenne qu'il aurait du venir. Non je n'étais pas une gamine qui faisait ses cacas nerveux ou quoi que ce soit, juste une jeune femme qui avait envie de passer du temps avec son petit ami avant la soirée d'enfer qui était prévu. Hier soir, nous avions décidé qu'aujourd'hui même, nous allions aller au Lexington Club, histoire qu'Eirik me présente sa meilleure amie, Maya, mais aussi pour passer une bonne soirée ensemble en dehors de la confrérie puisqu'il fallait l'avouer, on se voyait plus dans une chambre à la confrérie que dehors. Bon, nous avions fait une virée au karaoké tous ensemble mais à l'époque, je n'étais pas encore en couple avec ce beau brun... S'il y avait bien une chose que je ne regretterai pas cette année, c'était bien ça : ma mise en couple avec eirik. Je rêvassais à moitié dans les escaliers, pensant à tout ce qui allait arriver, aux moments que j'allais passer avec lui et nos vacances ; j'étais comme une gamine et cela aurait du me faire peur mais non, j'étais heureuse comme cela et comme ma mère ne faisait que de me le répéter, ça lui faisait du bien de me voire comme ça, souriante. Doucement mais sûrement, j'arrivais à la salle commune des sampis et salua tout le monde. Je ne connaissais pas grand monde ici ou juste de nom parce qu'Eirik m'en avait vaguement parlé vu qu'il était le président de notre belle confrérie avec Dylan, une jeune brune qui ne me portait pas vraiment dans son cœur... Pourquoi ? Je n'en savais trop rien, elle devait croire que je n'aimais pas Eirik ou une connerie du genre. J'avais l'impression qu'en plus de Viktoria, pas mal de personnes essayait de me mettre des battons dans les roues... Me dirigeant vers la cuisine et ma demi sœur, je pris rapidement de ses nouvelles et l'aida à faire quelques ronds pour faire des macarons je pense... « Ça va bien merci beaucoup. Ah non, je ne pars pas en France tout de suite cette année... Je vais d'abord en Norvège avec Eirik, mon petit ami... Et après je débarque pour une dizaine de jour en France avec lui et tout le monde... » Je savais très bien que cela lui briserait le cœur de ne pas être invitée, c'était pour cela que ma mère m'avait demandé de lui envoyer un mail de sa part il y a quelques jours de cela mais soit elle ne l'avait pas lu, soit je m'étais trompée d'adresse, débile comme j'étais. Me tournant et voyant Viktoria mettre des guirlandes et tout ce qui allait avec, je savais que ce n'était pas vraiment le moment de la déranger pour discuter alors j'allais proposer mon invitation -et celle de ma mère- à ma demi sœur. « Tu n'as pas du recevoir mon mail il y a quelques jours... Enfin, maman aimerait bien que tu ailles fêter noël avec eux à Paris... Elle ne fait que de parler de toi et elle se doute que tu vas le passer seule sinon. Enfin, vous seriez seules, enfin avec mon père, Anaïs et ma grand-mère et après, Bowie, Eirik et moi nous rejoindrions... » J'avais bien fait attention qu'elle n'ait pas un objet tranchant entre les mains histoire qu'elle ne se coupe pas en entendant ce que je venais de lui dire. Nous n'étions pas des monstres dans ma famille mais je savais que c'était peut être beaucoup trop pour elle, j'aurai été perturbée à sa place... Arizona ne répondit pas tout de suite, me disant qu'elle allait y réfléchir et je lui fis un léger sourire. Si elle allait réfléchir c'est que ce n'était pas un non d'office et j'étais déjà heureuse de cela. Mettant une plaque de macaron au four je dis « En tout cas, ça serait vraiment génial que tu puisses venir » Qu'on le croit ou non, je le pensais vraiment. Je savais qu'elle allait rester seule chez elle ou passer Noël avec des amis et c'était une fête de famille, enfin je pensais ça... Pour moi, ce n'était pas une fête commerciale et même si je savais très bien que ma grand-mère allait m'offrir la moitié du magasin Chanel, je n'en avais rien à faire . Ça ou une robe Kiabi avait la même estime pour moi. « Je te laisse les macarons pour la cuisson parce que je ne m'y connais absolument pas et ils risqueraient de ressembler à ce qu'il y a dans l'évier... » Quelqu'un semblait avoir voulu cuire des gâteaux mais au lieu de cela, des croutes noires étaient dans l'évier, prêts à être mis à la poubelle. Après un léger sourire, je me déplaça dans le salon pour voir tout le monde être autour du sapin, une légère musique en fond. Voyant quelqu'un qui avait du mal à poser une guirlande sur une branche, je me dirigea vers cette dernière et plaça la branche, ayant un centimètre de plus que la jeune brune qui semblait avoir galéré à mettre la guirlande. Un sourire se dessina sur mon visage, en guise de remerciement. La jeune femme se tourna et c'était Viktoria. Moi qui avait voulu l'éviter c'était raté. « Salut. Ça va ? » La banalité à l'état pure. J'avais honte d'être aussi banal mais je n'étais vraiment pas très à l'aise en présence de ma belle sœur, surtout après ce qui c'était passé au restaurant. Je n'ai pas eu le temps d'ouvrir la bouche qu'Effy, une jolie sampi vient vers nous deux et dit quelque chose que l'amour sampi était tout beau, tout génial, les oiseaux font cuicui ce qui me fit légèrement rire. Si seulement elle savait que j'étais loin de faire cuicui avec Vik, très loin même. « Très belle mentalité de vie Effy ! On pourra toujours faire cuicui ensemble si tu veux ! » Je riais légèrement et entendit une chanson que j'aimais énormément : perfect de Pink. Je souriais doucement en entendant ce titre parce qu'il me rappelait la façon dont je m'étais sentie lors du repas avec Vik et Eirik, less than perfect. Je me tourna rapidement vers ma belle sœur et dis « Je suis désolée encore pour l'autre jour... » Tout était sincère mais confus. Je savais très bien que ça ne deviendrait pas ma meilleure amie en cinq minutes mais bon, il fallait que je fasse des efforts pour moi mais surtout pour Eirik, elle était sa moitié, sa jumelle, je ne pouvais pas lui demander de choisir. Lorsque la musique changea et était un peu plus rythmée, je commençais à bouger légèrement, je n'avais pas envie de passer pour une potiche mais à la limite... Bien entendu, mon petit cuicui, je trouvais que c'était un joli surnom même si je le connaissais pas Effy plus que cela, se dandinait avec moi. On se dirigeait toutes les deux vers nos deux autres compères proches de nous histoire qu'elles se joignent à nous. « Allez les filles rejoignez Effy et moi même voyons ! » Je fis un clin d'oeil à Effy qui continuait de danser quelque peu et moi aussi. Je l'avouais, j'étais nulle à chier en danse mais j'étais là pour m'amuser avant tout ! « Effyyyy t'as appris où à danser dis moi, tu gèèères ! Apprends moi. » Bon ok, sa danse ressemblait plus à des mouvements collés les un aux autres qu'autre chose mais j'avais besoin de m'aérer la tête et de détendre l'atmosphère quelque peu tendue...
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MessageSujet: Re: ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi EmptySam 17 Déc - 21:08

❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi 402CUOV1etdBoAw
« So if you really love Christmas,
c'mon and let it show. »
    Je n’aime pas spécialement Noël. Enfin, je devrais plutôt dire que je n’aime plus réellement Noël. Par contre, j’aime l’hiver. La transition avec l’automne est toujours difficile, bien sûr. Abandonner mes shorts, mes lunettes de soleil et mes après-midis dans les parcs sous le beau ciel bleu me fait toujours beaucoup de peine. Mais avec les jours qui passent et le temps de plus en plus mauvais, je suis bien obligée de me faire une raison. Je ressors mes écharpes, mon gros manteau et les bottes fourrées et me recrée un style avec tous ça. Alors oui, les trottoirs plein de boue et les petites tempêtes sont énervants. Les routes glissantes à cause du verglas sont loin d'être rassurantes et ne font qu'augmenter mon nombre d'accidents. Il y a toujours de sales gosses prêts à courir après vous pour vous balancez des boules de neige et si jamais vous avez la paix de ce côté-là, alors vous êtes sûrs de glisser et tomber dans de la neige sale avant la fin de la journée. Et le froid, bien sûr. Impossible de sortir de chez moi si chaque centimètre de ma peau n'est pas parfaitement recouvert ; le moindre courant d'air me donne envie de mourir. Mais malgré tous ces inconvénients, l'hiver est une de mes saisons préférées. Évidemment, dans les grandes villes ce n'est pas aussi spectaculaire que dans ma campagne natale. C'est d'ailleurs cette image-là que je garde toujours en tête. Les sapins qui plient sous le poids de la neige, tous recouverts de blanc, le sol qui donne l'impression de n'avoir jamais été foulé et le calme qui règne. Ce silence m'a toujours fascinée et apaisée. Pourtant, j'aime ce qui bouge, plein de vie, et fait du bruit. Je ne suis pas une fille vraiment calme et posée, au contraire. Mais me retrouver dans une campagne déserte en plein hiver, quel que soit mon état d'esprit juste avant d'y aller, je m'y sentirai bien. Peut être que cette saison allait me calmer, apaiser toutes mes envies assez extrêmes...Mais pour le moment, il ne neigeait pas encore et avant de pouvoir me reposer, j'avais tous mes travaux à rendre. Cette pensée me rappela la catastrophe de ce matin et je faillis fondre en larmes. Tant d'efforts pour rien, ça me tuait.
    Descendre dans la salle Sampi et me retrouver plongée au milieu de cette ambiance de fête, à la place de me faire penser à Noël, me rappela le nouvel an et les fêtes du réveillon. Ça, c'était une fête qui valait vraiment la peine et qui ne m'avait encore jamais déçue. D'accord pour le Noël pourri. Pas de problème, je peux rester chez moi à passer la soirée en me gavant de glacé au chocolat. Je peux passer la soirée devant la télé à regarder ces films idiots avec une petite fille qui sauve le Noël de tout le monde. Je peux me faire à l'idée de ne pas avoir de cadeaux en passant devant toutes ces belles vitrines et je peux me contenter d'une pizza surgelée à la place de la biche. Mais mon Nouvel an, il devait être parfait. Par-fait. La soirée, l'ambiance et le décompte. Je devais rattraper le coup, vous comprenez ? Alors, au réveillon, j'étais toujours celle qui se déchaînait le plus. Et ça me faisait un bien fou. « Tu peux me passer la guirlande, s’il te plaît ? » Je sursautai, arrachée à mes pensées. Heureusement, je me repris vite et souris au garçon qui venait de me parler en lui donnant la guirlande que je devais avoir en mains depuis dix bonnes minutes. Puis je m’éloignai de ce coin-là pour me rapprocher d’autres petits groupes. J’avais été chassée de la cuisine après la catastrophe que j’avais provoquée. Je m’étais alors rabattue sur la décoration mais ça ne m’amusait pas tellement. Je n’arrêtai pas de me piquer avec les épines du sapin ou de me prendre des branches. Quant à la décoration de la salle, il y avait déjà pas mal de gens qui s’en chargeaient et apparemment, je ne faisais que traîner dans leurs pattes au lieu de réellement les aider.
    En allant un peu plus loin, je remarquai Viktoria occupée comme les autres à décorer le grand sapin. Je n’avais pas encore eu l’occasion de faire sa connaissance et décidai d’en profiter. J’adorais ma confrérie et c’était donc important pour moi de bien m’entendre avec ses membres. « Hum…salut ! Viktoria, c’est ça ? Tu es la sœur d’Eirik non ? On n’a pas encore eu l’occasion de faire connaissance…Moi, c’est Effy. » Je me mis à rire doucement en la voyant recouverte de boule de Noël. « Je vois que tu es bien dans le thème ! » Je décidai de l’imiter en m’enroulant une guirlande rouge autour de la tailler. « C’est ce genre de petits trucs qui mettent l’ambiance, tu as bien raison…» Je lui souris puis m’éloignai de nouveau. J’avais l’impression de tourner en rond, je ne savais pas vraiment quoi faire ni vers qui aller. C’était assez bizarre pour moi qui ai l’habitude de toujours aller vers les autres et lier facilement des liens. Mais ces derniers temps, j’avais beaucoup de mal à me comporter de façon "ordinaire". Je me dirigeai vers la cuisine voir s’il n’y avait pas quelque chose qui pourrait m’éclaircir les idées et me mettre de meilleurs humeur mais juste à ce moment là, je passai devant Payson et Vik et ne parvins pas à m’empêcher de sortir des conneries sur l’amour sampi. Je rigolai un peu avec elles et me rendis compte que me laisser aller et rester dans l’esprit sampi suffisait à me remettre sur pieds. On est les peace and love, les zen, ceux qui ne se prennent pas la tête…Je les avais choisis parce qu’ils me ressemblaient et depuis tout à l’heure, je n’arrêtais pas de m’en éloigner. Qu’est ce que j’avais à la fin ?! C’est bientôt les fêtes et les vacances, j’étais avec des gens supers et rien d’autre ne devait compter. « Ahah Payson, ça m’a l’air d’une idée plutôt sympa…L’amûûûûr, mes sampis, l’amûûûûr avant tout. » Puis la musique devint plus rythmée et je me mis à bouger sans même y penser. Je ne suis pas une danseuse, je suis même très loin, carrément à des années lumières de toutes ces nanas de Step Up et compagnie. Mais on était entre nous et lorsque Payson me rejoignit, je redoublai d’efforts. S’amuser. Pays appela les autres filles et je les tirai carrément à nous. « Faut pas avoir peur de se remuer, on est géniales de toute façon… » J’éclatai de rire en entendant la remarque de Payson. « Arrête ! Ma danse est immonde, je suis sûre que je ressemble à une épileptique… » Sans m'arrêter ni de rire ni de danser, je me dirigeai vers la radio pour augmenter un peu le volume. J'étais près de la cuisine d'où se dégageait une bonne odeur. Je ne parvins pas à résister et passai la tête par l'embrasure de la porte pour découvrir de petits macarons cuisinés. Je les déposai sur un plateau et les rapportai avec moi. « Mon dieu, un ange a apporté ces merveilles dans notre cuisine...sûrement pour rattraper mon précédent massacre. » J'étais toujours honteuse et baissai légèrement la tête. Puis, à la manière d'une enfant, je sautillai sur place en demandant : « Dîtes, on peut en mangeeeer ? Après, notre danse, on doit bien reprendre des forces...Et je peux même aller voir après d'autres petits trucs à manger, comme ça on grignotera tous ensemble ? »
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MessageSujet: Re: ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi EmptyDim 18 Déc - 15:46

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Noël arrivait à grands pas et Arizona voyait déjà son noël à elle : elle allait le faire seule, sans sapin car personne ne viendrait chez elle et sans repas digne de ce nom. Ce n’était pas vraiment un noël rêvé mais pour l’australienne ce jour là c’était une fête de famille et elle n’en avait justement pas alors elle se devait de le faire seule. Oui car si elle avait voulu elle aurait pu s’inscrire pour le faire avec les sampis mais cela n’aurait pas le même goût elle préférait donc ne rien faire. Surtout que maintenant elle avait retrouvé sa mère et ses sœurs alors si elle devait faire un noël c’était bien avec elles même si elle ne se sentait pas du tout prête à le faire et qu’elles ne lui avaient pas proposé donc la chose était vite réglée elle n’avait pas à se sentir prête vu qu’elle n’aurait pas à y aller. Enfin, c’était ce qui tournait dans la tête de la petite blonde depuis quelques jours mais elle préférait surtout ne pas trop y penser pour ne pas déprimer car elle savait que si elle se faisait trop de films elle serait au final déçue et elle en avait plus que mare de connaitre uniquement la déception dans sa vie, ce qu’elle voulait aujourd’hui c’était le bonheur. Aujourd’hui Arizona était avec les sampis, même si elle ne faisait pas noël, le jour même, alors les sampis, elle les aidait à décorer la salle commune et à faire des gâteaux, les gâteaux elle les adorait et en plus elle adorait la cuisine ce qui tombait plutôt bien puisque dans les sampis la majeure partie des filles étaient des véritables catastrophes devant les fourneaux ce qui n’était pas étonnant à vrai dire car de nos jours presque tous les jeunes et surtout les étudiants étaient pitoyables en cuisine. Enfin… Arizona passait un bon moment en leur compagnie et d’autant plus lorsque Payson vint lui parler. Des banalités en premier puis une demande. Elle aurait dû recevoir un mail si elle écoutait bien sa sœur mais elle n’avait rien eu. La jeune femme lui dit alors que leur mère avait demandé à la cadette d’inviter l’ainée pour fêter noël avec eux. Arizona était assez gênée, ce qu’elle avait pu imaginer se réalisait mais elle ne voulait pas y croire, elle pensait cela bien trop beau pour être vrai, elle ne put donc rien dire lorsque Payson lui demanda si elle voulait bien aller en France plutôt que le faire seule. Elle ne savait pas quoi dire, vraiment pas, elle ne savait pas non plus comment réagir. Elle devait se résoudre à attendre un peu pour vraiment réaliser et savoir si elle était prête pour y aller. Payson serait surement déçue de ne pas pouvoir dire à sa mère que tout était bon pour Arizona mais la jeune femme n’y pouvait rien, rien ne s’était bien déroulée dans sa vie jusque-là alors bon elle avait de quoi s’inquiéter lorsque cela se passait bien. « Payson… Je suis désolée… Je ne peux pas… J’ai… » Elle pouvait si mais elle avait surtout peur car elle avait rien de prévu donc pas de raison valable pour dire non. Voyant le visage déçu de sa sœur Arizona tenta de nuancer sa réponse qui décevait grandement sa cadette. « Je ne te donne pas ma réponse définitive Payson, j’ai besoin de réfléchir, je ne te promets rien mais je vais tenter d’y réfléchir… » Elle était mal à l’aise mais heureusement Effy vint les interrompre dans leur conversation en se mettant à gesticuler dans tous les sens sur de la musique entrainante. Payson alla la rejoindre. Elles se dandinèrent toutes les deux et Arizona les regardait en rigolant. Elle réfléchissait aussi se demandant si elle voulait aller à Paris, la réponse était évidemment oui, mais aussi si elle pouvait y aller, si elle pouvait risquer de leur gâcher leur noël avec sa rancœur, non ça elle ne le pouvait pas le faire, ce n’était pas envisageable pour elle, pas du tout. Alors tant qu’elle aurait peur de ne pas pouvoir contrôler sa rancœur elle continuerait de dire non. Bref, elle arrêta de penser à cela et rigola en voyant les jeunes femmes danser. Elle aurait bien été avec elle mais elle avait des gâteaux à faire et elle ne pouvait pas arrêter vu qu’elle était la seule bonne cuisinière ici.

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MessageSujet: Re: ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi ❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi EmptyMer 28 Déc - 16:28

❝ Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit ❞ ☮ Sampipi Tumblr_lwv4lyEk4l1r7d0gjo1_500


Noël, la plus belle fête de l'année à mon goût. Les décorations, la joie dans les yeux des gamins lorsqu'ils ouvrent leurs cadeaux, le foie gras, les escargots, cuisse de grenouille et tout ce qui allait avec. Française et fière de l'être. Je mangeais tout ce qui se mangeait et je n'avais plus honte de le faire. Pendant longtemps, mes noëls ressemblaient plus à deux petits cadeaux autour d'un plat d'haricots pour que je ne grossisse pas, surtout en hiver avec les jeux olympiques et tout ce qui allait avec. Depuis que j'avais arrêté la gymnastique à haut niveau, je mangeais pour cinq au moment de noël, quitte à en avoir mal au ventre pendant quelque jours. C'était ça noël non ? La folie des grandeurs, le sapin, les guirlandes et tout ce qui allait avec. Cette année, mon noël ne serait pas le même, je ne fêterais pas le vingt quatre décembre à Paris, j'avais un petit ami, une petite et une grande sœur. Beaucoup de changement pour peu de choses quand on y pensait. Les cadeaux étaient faits et déjà envoyés en France pour ceux de mes parents, Arizona et Anaïs. Je n'avais donc que le cadeau d'Eirik à transporter et vu ce que c'était, je n'aurais pas trop de problème pour cela. Ce premier noël en couple risquait d'être chaotique mais génial, je ne doutais pas de cela, absolument pas pour tout dire. Changer de pays, de paysage, de température aussi risquait d'être une superbe expérience et j'étais toute excitée rien qu'à l'idée de passer mon noël sous la neige, comme devait se passer un réel noël pour certains d'entre nous. Doucement mais sûrement, je quittai mes rêveries et me dirigeais vers la salle commune des sampis. J'étais ici depuis quelque temps déjà, depuis autant de temps que j'étais en couple avec Eirik, non une semaine de plus. J'avais rencontré mon petit ami lors d'une soirée parrain/marraine organisée par la confrérie. À l'époque, je savais juste qu'il était le frère de celui pour lequel j'avais secrètement craqué et maintenant, je me fichais pas mal de son grand frère. Il n'était qu'un nom de plus sur une petite liste, il ne signifiait plus rien à mes yeux et je n'avais plus qu'à espérer que mon cher et tendre ne m'en tienne pas compte le jour où je lui annoncerais là nouvelle. Les vacances de noël approchaient à grand pas et je ne voulais pas lui annoncer cela comme ça surtout que nous allions bientôt partir en Norvège avec ce cher Sullivan ! Autant éviter les tensions et les pics assez répétitifs. Ce que j'avais fait avec le plus âgé des Pedersen était une erreur, une énorme erreur et j'en étais plus que consciente. Toute la famille Pedersen avait plus ou moins un problème avec moi, du moins les enfants puisque le courant ne passait pas très bien avec Viktoria. La jeune brune et moi avions eu une sacré altercation lors d'un repas et je m'en voulais pas mal même si je n'étais pas la seule et unique fautive dans cette priser de bec. Me tournant vers ma demi sœur, je l'aida à préparer quelques macarons et lui proposa de venir nous rejoindre à Paris avec tout le monde. Ma mère le voulait vraiment et j'étais prête à tout pour que tout ailler entre la jeune blonde et moi même. Âme parfaite bonsoir. Seulement elle ne semblait pas aussi emballé que moi par cette idée, elle était un peu perdue – ce que je pouvais comprendre – mais cela me faisait mal au cœur et je n'imaginais pas l'état de ma mère pour tout dire. Elle allait avoir peur que sa propre fille ne veuille pas la voir, la rencontrer et passer du temps avec elle. « Ça marche Arizona... Fais le meilleur choix pour toi et on est prêt à t'accueillir les bras ouverts, compte là dessus » Même moi qui avait un peu de mal avec tout cela était prête à l'accueillir, c'était pour dire. Avoir une grande sœur pourrait être une très bonne chose pour moi même si ce serait difficile, passer de fille unique à cadette était une chose que je n'aurais jamais pensé et surtout pas en aussi peu de temps.

Allant faire Effy et montant le son de la radio, j'avais besoin de me défouler, de danser un peu et j'étais sûre que nous pouvions attirer quelques personnes dans notre danse qui ne ressemblait pas à grand chose mais tout de même ! « N'importe quoi Effy ! Et puis, on est là pour s'amuser et tant qu'on ne blesse personne, je ne vois pas le problème. Allez viens apprends moi ! » J'étais un clown quand je le voulais et là, c'était le cas. Je regardais Arizona et lui faisais signe de venir, ce qu'elle ne semblait ne pas comprendre ou ne pas vouloir comprendre. Elle me semblait un peu trop timide mais elle ne devait pas l'être, surtout pas avec moi sinon le contact ne passerait pas de si tôt. Continuant de danser un peu, je m'essoufflais petit à petit. Mes problèmes cardiaques n'étaient pas à prendre à la légère et cela me déprimait de voir que je résistais aussi peu à l'effort, heureusement que ce n’était pas pareil avec Eirik sinon, ce serait la fin du monde ! Cette pensée me fit légèrement rire et j'éclatai de rire en entendant Effy. « Demande à Arizona si on a le droit mais je suis sûre qu'elle ne dira pas non ! » En même temps, c'était là pour manger et je ne voyais pas pourquoi elle allait rechigner pour qu'on les goute. Je ne savais pas si un repas de confrérie avait été préparé pour les jours à venir mais ce serait une bonne idée, pour griller des chamallows autour d'un feu, se raconter des petites histoires et tout ce qui allait avec. Prenant un macaron, je mordis dedans et une explosion de saveur se posa dans ma bouche. « Vache ch'est trop bon » J'avais la bouche à moitié pleine mais je devais faire partager mon plaisir avec tous ceux qui étaient autour de moi. Je ne voulais pas trop empiéter sur le territoire de ma chère demi sœur et décida donc de retourner dans le petit salon où je me posa sur un pouf. C'était convivial, on avait quelque chose à manger et il y avait surement quelque chose à boire dans le frigo. En petit comité restreint et tout le monde assis, je dis « Vous faites quoi pour nouvel an les filles ? Et mecs » Il n'y avait qu'un seul homme dans la salle et c'était Elyas, un jeune sampi que j'évitais comme la peste. Il était mon médecin pour son stage de fin de semestre et le voir me donner envie de partir en courant. Il savait bien trop de choses sur moi, comme mon problème de cœur que je m'efforçais de cacher comme si j'avais la peste. Je n'aimais pas vraiment que les gens aient des informations sur moi, je préférais être le genre de personne dont personne ne connaissait rien, c'était bien plus plaisant.

Après une petite demi heure à discuter, pas mal de personnes repartirent dans leur chambre, faire leurs cadeaux et autres et il ne restait plus qu'Effy, Arizona et moi même dans la grande salle commune. Étions nous des pestiférées que personnes ne voulaient fréquenter ? Bonne question. Enfin, cela me permettrait de connaître un peu mieux les deux jeunes femmes autour de moi. Les regardant l'une après l'autre je lança « Je sais qu'on se connait pas toutes les trois très bien mais j'aimerai bien changer cela... Que dites vous d'un action ou vérité ? Bien entendu, pas la peine de répondre aux question les plus intimes si vous ne le voulez pas, on est pas là pour traquer les mauvais souvenirs des autres pour les utiliser l'une contre l'autre » J'espérais fortement que les deux demoiselles seraient partantes, histoire de pimenter notre soirée et d'en apprendre un peu plus sur ma sœur, que je ne connaissais absolument pas. J'attendais les réponses des deux jeunes femmes avec impatience, je cherchais déjà une ou deux question à poser à mes futures – je l'espère – joueuse. Ce n'était pas le genre de jeu que j'aimais pratiquer en temps normal et ce pour me préserver mais là, je savais que tout ce que je pourrais dire allait rester secret et puis, j'avais bien dit que l'on était pas obligé de tout dire, notre jardin secret était à préserver et je comptais bien le préserver. Le prochain à savoir que j'avais été kidnappée et que j'avais un problème au cœur était eirik et non pas une des deux jeunes femmes autour de moi. Me relevant rapidement, j'attrapai la bouteille de vodka au frigo et la ramena à mes côtés « Quelqu'un en veut un peu ? » Nous ne pouvions pas fumer à l'intérieur et je ne fumais pas mais pour ce qui concernait l'alcool, un petit verre ne me ferait pas de mal, loin de là même. Cela me permettrait de me décoincer un peu et ce ne pouvait qu'être bénéfique pour le jeu en lui même. Dépêchez vous les filles, je veux jouer, je veux en apprendre plus sur vous, ce qui pourra nous rapprocher ou nous éloigner ! Allez les filles dites oui ! La réponse négative pouvait très bien arrivé et je voyais bien plus Arizona la dire qu'Effy qui semblait vouloir profiter de son après midi pendant que des petits gâteaux cuisaient encore au four. Il ne fallait donc pas trop boire, modération était avec nous aujourd'hui et pour longtemps encore !
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