the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty
MessageSujet: We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) EmptyLun 26 Déc - 17:35

    Isis & Stella



    Cafard, tristesse ... Appelez cela comme vous voulez, le sens n'en différera pas. J'appuyais un peu plus fort ma tête contre le coussin de soie. Une ou deux larmes vagabondes s'échappaient de mes yeux, faisant couler mon mascara. Mon coeur martelait ma poitrine et je me sentais au bord de l'étouffement. Je suffoquait comme une gamine, rouge pivoine sous mes six couches de blush. Je devais être dans un état bien pitoyable, mais je n'osais pas me regarder dans un miroir de peur d'accroître la sensation de désespoir qui poussait en moi comme une plante couverte de piquants. J'avait passée une journée éprouvante. Il était si beau, si gentil, si parfait ... Pourquoi m'a t'il plaquée ? Pourquoi ? Il n'y a que moi qui peux me permettre de briser quelqu'un au plus profond de lui même. J'ai toujours comparée les hommes à des sacs à mains. En tant que femme, que pionnière du monde de la mode, on se doit de posséder l'article le plus fashion du magasin. Le soucis, c'est que des sac-à main il y en a tout un tas, et qu'il faut souvent en changer pour rester tendance. Je n'ai jamais été plaquée par un mec, jamais. Est-ce donc l'effet que ça fait ? Se retrouver vide, harassée et munie d'un stock de larmes inépuisable ? Combien de gens ais-je fait souffrir de la sorte ? Je me sens inhumaine, fragile et d'une profonde méchanceté quand j'envoie mes escarpins valser à travers la pièce, brisant un ou deux vases de chine au passage. Il s'est montré froid, direct, et presque satisfait de lui-même lorsqu'il m'a annoncé, en public de surcroît, que tout était fini entre nous. D'habitude, c'est moi la pro' des humiliations publiques; et certainement pas l'inverse. Derrière la porte que j'avais rageusement verrouillé à clé, mes groupies s'alarmaient. Bien sûr qu'elles étaient au courant de la rupture, tout le monde le savait. Elle avait été filmé, commentée et poster sur le web. La honte suprême. J'ai vue, de mes yeux vue, la moitié de mes exs sortir leurs téléphones portables et filmer la scène, sourire vengeur au lèvres et rire sadique. Je les ai vue me rendre la pareille. M'infliger la souffrance que j'avait cruellement prodiguée par le passée. Toute la journée Berkeley entier avait jasé, commenter, sur cet évènement incroyable. Sur cette perte de pouvoir, cet acharnement que je connaissais si bien et dont j'étais à présent la victime. Accablée de remords, je serre les lèvres. Pleurer n'arrangera pas la situation. Je crève d'envie d'aller sur mon portable dernier cri et de voir les nouveaux commentaires. Mais je ne ferais que m'infliger un mal supplémentaire. Oui, j'aime faire du mal à tout le monde, pensais-je en me levant. Reniflant comme une damnée. Où sont passée les soirées glamour et les fêtes endiablée ? Ma popularité, ma réputation ... Où sont-elles en ces temps durs, là où j'en ai le plus besoin ? Je me dirige vers la salle de bains et saisit ma brosse sertie de rubis. Je coiffe longuement mon épaisse chevelure brune, malmenée par la terrible journée. Je me calme, doucement la douleur qui m'habite s'apaise. Je ferme les yeux et ... Entends un bruit en provenance de la porte. Pourtant cela fait au moins une heure que les Bêtas sont parties, lassées d'attendre leur cheftaine qui refusait de voir qui que se soit. Ce ne pouvait pas être elles. Ces filles ne sont pas bien méchante, mais pas bien sincères non-plus. Leurs amitié est une façade, uniquement vouée à s'attirer mes royales faveurs. Mais lorsque la couronne est en péril, il n'y a plus personne. Curieuse et un peu remise de mon trouble, j'ouvre la porte. Si c'était lui qui venait pour me narguer, il allait tester un bon coup de poing dans son nez. Si c'était une Bêta qui venait quémander un ou deux colliers de pierres précieuses, je lui dirait poliment d'aller se faire foutre. Mais la personne qui entra dans ma chambre n'était aucune des deux. Et je l'enlaçais avec bonheur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty
MessageSujet: Re: We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) EmptyMer 28 Déc - 22:44

[.]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty
MessageSujet: Re: We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) EmptySam 31 Déc - 18:03

    Je me doutais bien que j'avais une mine pitoyable. Une de ces têtes qui ferait fuir n'importe quelle personne saine d'esprit. Je sentais mon maquillage, si parfaitement appliqué quelques heures plus tôt, dégouliner de mon visage ruiner mon top Chanelle et ma mini-jupe Arturo Vitaly. Oui, je n'étais pas au top de la forme; J'étais au plus mal, même. Je me donnais à moi même la pauvre image d'un ange déchu qui entame sa descente aux enfers. J'ai mit un temps fou, incroyable, pour acquérir ma popularité. Jusqu'à lors elle a été mon gagne-pain, ma reconnaissance ... Et je la chérissais comme la prunelle de mes yeux, comme mon sac à main Vuitton. Mais je sentais ce temps de bonheur, de légèreté, d'insouciance; me filer entre les doigts et s'échapper. Je me rends soudain compte que mon pire cauchemar est en train de devenir réalité. C'est si désespérant, si démoralisant que je recommence malgré moi à pleurer. Mais les larmes sont bien trop sages et inutiles; et je me retrouve soudain éprise d'une colère dévastatrice. Je donne un coup de poing dans mon coussin de velours et quelques plumes s'échappent pour atterrir à mes pieds. J'ai besoin de décharger ma colère, de m'ôtée ce poids qui accable mes épaules. J'ouvre la porte, la seule barrière qui me protège de l'humanité et de la souffrance que ce genre de petits cons comme lui engendrent. Je serre Isis dans mes bras dès que je la vois. Sa présence à mes côtés m'apaise immédiatement. Enfin, enfin une âme en ce bas monde qui ne me veux pas du mal. Je l'invite à entrer, oubliant un instant, un bref instant la multitude de problème qui menacent de m'étouffer au moindre mouvement. " Bon, ma jolie, on va s'enfermer, se couper un peu du monde et papoter un peu entre filles ! ". Je lui souris. Sa joie, sa gaité ... Me débarrassent de mes noires pensées. Je me sens un peu plus légère, un peu plus frivole; un peu plus moi. Je vit, doucement anxieuse, mon amie fermer les rideaux et allumer les quelques bougies qui trainaient. Observer ses gestes, la regarder se mouvoir me faisait du bien. Peut être un peu trop d'ailleurs. Je ne voulais pas me torturer les méninges pour savoir l'exactitude de mes sentiments j'avais besoin de repos. De laisser le fleuve de la vie couler un peu sans vouloir en contrôler le flux comme il est vital de le faire chez moi. J'inspirais un bon coup lorsqu'elle s'assied devant moi. " J'te préviens meuf, je ne bougerai pas d'ici jusqu'à ce que tu me dises, sincèrement en me regardant droit dans les yeux "Isis, je suis bien. Je suis mieux." Là, j'te laisserai tranquille. Alors si tu veux, on fait un Scrabble, on se saoûle même s'il n'est pas encore l'heure, on regarde Dirty Dancing, ou on parle. Tout simplement. Alors, moi, je t'attends. Voilààà ! ". Un poil désarçonnée, je lui répond au bout de quelque instants; cherchant les mots. " Eh bien ... Je me sens ... Mal. " lachais-je avec difficultée. " Je suis ... Je suis triste, et pourtant je suis en colère en même temps. Je suis sûre que je ne l'aimais pas vraiment ... Mais je me sens tout de même ... Humiliée. ". Chaque parole, chaque mot ... Me coûtait horriblement. Soudain, mes yeux s'éclairaient lorsque j'aperçut la boîte de chocolat qui trainait par terre. Comme une enfant gourmande et mal-élevée, je l'ouvrit et en fourra trois à la fois dans ma bouche. " Hmmmmmmmmmmmmm ! C'est trop bon, merci ! ". Le chocolat c'est LE médicament post-rupture. Isis me connaissait tellement bien ...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty
MessageSujet: Re: We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) EmptySam 7 Jan - 11:35


    Isis, dans la vie n'avait jamais été du genre à abandonner... Surtout pas ses amis.
    Il est vrai qu'ici la situation était quelque peu différente puisqu'au fond Stella et Isis ne se connaissait pas au mieux. Mais une chose était sûre, c'est qu'elles s'appréciaient véritablement.
    Isis quand elle s'assied, éparpilla quelque peu ses affaires, son sac, son manteau, son Ipod et son Blackberry qu'elle éteignit au plus vite. Comme dans tout, comme d'habitude, Isis ne s'impliquait pas à moitié et voulait consacrer son temps entièrement et uniquement à son amie à l'âme en détresse.
    Ah ! Les chagrins d'amour qui blessaient au plus profond de son coeur, qui nous écrabouillaient le coeur jusqu'à en faire de la pâté pour chat... Oh non, n'allez pas croire que parce qu'elle paraît ainsi libre et libertine, Isis n'avait jamais connu cette souffrance. Bien sûr qu'elle l'avait enduré, plus jeune et avait donc moins de recul pour y réfléchir.
    Depuis, elle avait mûri et elle s'était faite plus volage, plus intouchable encore en goûtant aux plaisirs simples féminins. Oui, depuis, elle se refuse à tout attachement trop fort, elle se refuse à s'abandonner à ce mot que l'on appelle amour.
    Pour autant, elle n'est pas réticente face à ce sentiment éprouvé par d'autres et aimait ça quand elle voyait ses amis amoureux. C'est pour cela qu'elle ne supportait pas de laisser un de ses proches dans la souffrance après une difficile rupture.
    Et là voilà donc là, assise en tailleur dans la chambre de Stella. Une fille qui, à première vue n'aurait peut-être pas été la plus grande amie qui soit si l'on juge de loin. Mais en réalité, et Isis l'avait bien compris, Stella, si elle paraissait superficielle de par sa popularité probablement et du fait qu'elle soit aussi de plus en plus connue, se révèle être quelqu'un de profondément sensible et à l'immense besoin d'amour.
    Ainsi, dans les mots hésitants et quelque peu confus de son amie, Isis pouvait clairement comprendre que la jolie brune était mal. Certes. Mais qu'elle pleurait non pas la perte de cet homme qu'au fond elle n'aimait pas tant que ça, mais plus l'humiliation qu'il lui avait fait subir. Et ça, c'était tout à fait compréhensible ! Même pour une personne des plus pieuses, prendre un coup dans sa fierté fait toujours mal. Isis réfléchit un instant puis s'éclaircit la gorge.

      ▬ Tu sais ma puce, je pense que là avec ce couillon qui est parti tu n'as plus tes repères et qu'il t'as complètement déboussolé avec ces manières de gros bourrin...


    Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle fut interrompue par un cri de joie, provenant de la voix de Stella elle-même qui avait aperçu la boite de chocolats. En quelques secondes, la boite était déjà dans les mains de Stella et deux trois confiseries manquaient déjà à l'appel. Isis riait devant cette scène qui ne manquait pas d'humour et où elle pouvait voir que Stella était tout de même bien en vie.
    Avant de poursuivre sur ses conseils de mamie un peu gaga elle rebondit sur cette exclamation chocolatée.

      ▬ Heureuse que ça te plaise. Si avec ça, t'as pas un sourire plaqué sur ton visage après les avoir tous mangé... J'peux aller me raser les cheveux !!


    Elle ria de bon coeur en laissant échapper un clin d'oeil complice à son interlocutrice, puis de ses doigts agiles piqua une des confiseries, mêlant les trois chocolats : blanc, noir et au lait.

      ▬ Et pour continuer sur ce que je te disais... Tu n'étais peut-être pas amoureuse de lui, mais tu t'étais attachée énormément à lui, et ne vas pas me dire le contraire !


    Elle fronça les sourcils d'un air faussement menaçant, regardant Stella toujours manger ses chocolats. Elle n'avait pas perdu l'appétit, et c'était déjà une très bonne nouvelle qui allait rendre la tâche un peu moins difficile pour Super-Isis en mission de réconfort !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty
MessageSujet: Re: We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) EmptyDim 8 Jan - 11:36

    On ne ve pas se mentir, je me sentais assez mal. Je ne suis pas de celles qui affichent un grand sourire et qui rient aux éclats alors que leur monde est en phase de destruction. Enfin ... Il n'est pas faux que montrer mes émotions et moi, ça fait deux. Je suis assez compliquée, tout de même. Je suis à la fois habitée d'un sentiment de colère si fort que tantôt j'ai envie d'envoyer mon poing dans un mur, et tantôt de m'écrouler à terre en inondant mon précieux tapi d'un océan de larmes. J'ai toujours été très fière de me dire que je n'avais pas pour habitude de m'attacher, de ressentir, de souffrir. En vérité je me construisais mon propre mur, une forteresse impénétrable me privant des bonnes choses de la vie pour me préserver du même coup des mauvaises. Stratagème ennuyeux, s'installant peu à peu dans ma routine. Se contenir, respirer à travers un masque. Là était mon quotidien. Mais dans tout cela, où se trouvait ma vie ? Où se cachaient ces quelques rares moments de bonheur, à l'abri des regards et des jugements, où je suis libre de ... De vivre ? Je renifle. Ma vie est un morceau de plastique, ma vie est fausse. Je suis un mensonge. Accablée de remords, de colère, deux ou trois larmes s'échappent et terminent leurs courses au sol. Un noeud dans l'estomac, je m'empare d'une nouvelle poignée de chocolat et l'enfonce dans la bouche en une fournée. Je croque dans les sucreries qui déversent dans mon organisme un flot de sucre, de saveurs délicieusement malsaines. En effet, ça change du régime salade ultra-allégée. " Tu sais ma puce, je pense que là avec ce couillon qui est parti tu n'as plus tes repères et qu'il t'as complètement déboussolé avec ces manières de gros bourrin... ", dit-elle, pleine de compassion. Je ne trouve rien à y redire, je médite sur ses paroles criante de vérité qui ont des difficultés à faire leurs chemin en moi. Je me sens vide, empreinte d'un néant de solitude noir. " Heureuse que ça te plaise. Si avec ça, t'as pas un sourire plaqué sur ton visage après les avoir tous mangé... J'peux aller me raser les cheveux !! ". Entraînée par sa bonne humeur, je parvient à articuler, très légèrement détendue: " Ouais, merci encore Is', ils sont super bons. ". J'ajoute, reconnaissante: " Et range ta tondeuse, par ce que tu ne pouvais pas trouver mieux comme cadeau. ". Je lui sourit. Je sait où sont mes véritables amies. Il n'y a qu'à regarder, en temps de crise; qui vient vous apporter du réconfort et qui vous tourne le dos. " Et pour continuer sur ce que je te disais... Tu n'étais peut-être pas amoureuse de lui, mais tu t'étais attachée énormément à lui, et ne vas pas me dire le contraire ! ". Un peu surprise, je répond avec franchise: " Dire le contraire serait mentir. Car oui, effectivement, ce type est un salaud. C'est le pire des salaud qui existent même. Après, honnêtement je ne suis pas sûre d'en avoir réellement été amoureuse un jour, mais il faisait parti de ma vie; et il représentait plus pour moi que tout les autres. ". Nous entrons dans un temps de confidence, je le sens. La tension en moi s'apaise progressivement, je recommence à respirer l'air qui m'entoure sans gémir comme un animal blessé. " Et si tu me parlait un peu de toi ? ", lui demandais-je, doucement, fatiguée de parler de ma petite personne.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty
MessageSujet: Re: We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) EmptyDim 8 Jan - 20:39

    On ne peut pas dire qu’Isis était une professionnelle en matière de psychologie bien au contraire, mais elle s’y connaissait quelque peu en ce qui concernait les rapports amoureux. Et c’est peut-être pour ça qu’elle était la première personne vers qui se tournaient la plupart de ses proches pour se confier et demander conseil lorsqu’ils sont un temps soit peut perdus.
    Elle ne restait tout de même pas objective à certains moments, même si elle le voulait, certaines situations l’amenait à avoir des conseils moins sages et peut-être moins éclairés surtout lorsqu’il s’agit des amis les plus proches.
    Dans ce cas présent, Isis essayait tant bien que mal de tenter de rester objective par rapport à l’histoire de Stella, mais lorsqu’elle voyait les larmes et la tristesse infinie dans les yeux de son amie, un courant de rage parcourait tout son corps. Comment une telle injustice pouvait-elle exister ? Elle regardait Stella manger les chocolats, avec ce petit éclat dans le regard. En fait, cette fille était beaucoup plus forte qu’Isis le croyait, et à coup sûr elle remonterait la pente. Au fond, peut-être qu’Isis était venue pour rien, ou juste était-ce un prétexte pour lui rendre visite ? Qu’importe, elle fut interrompue par la douce voix de Stella qui la remerciait une nouvelle fois pour ces confiseries, ce qui fit rire la jolie blonde et qui la lança sur une boutade.

      ▬ Fais gaffe quand même ma belle, les chocolats sont aphrodisiaques à ce que j’ai entendu dire… Alors te goinfre pas trop car je doute que le prochain mec qui passe saura vous éviter toi et ta libido !

    Cette petite boutade fit sourire Isis elle-même en première. Elle préférait rire de ces petites bêtises, des gestes maladroits des gens, elle préfère se moquer même d’elle en première plutôt que de critiquer. Au fond c’était peut-être une philosophie de vie, se moquer des petits rien et prendre à bras le corps les grandes choses ? Oui voilà, c’était la philosophie de vivre d’Isis, et elle essayait de l’insuffler à d’autres, de leur ouvrir les yeux mais bien évidemment en douceur. Ainsi, être ici seule avec Stella était aussi une manière de la réconforter comme de lui donner une nouvelle vision de la vie et des autres... Oh pas besoin de grandes phrases, Isis considérait que son amie est bin assez grande pour ouvrir les yeux toute seule, et là n’était pas le sujet de sa venue . Elle était bien évidemment venue avant tout pour ne pas laisser Stella seule dans son chagrin.
    Isis était quelque peu perdue dans ses pensées, prenant de ci, de là des chocolats tout en écoutant son amie réfléchir sur son sort et sur ce mec dégueulasse qui lui avait fait la pire des blessures ; l’humiliation. Elle fut alors étonnée du changement brusque de discussion par Stella elle-même qui soudainement s’intéressait à sa vie à elle, elle enfourna en une bouchée le chocolat qu’elle avait dans les mains et resta un moment silencieuse, éventuellement dans le but de manger correctement sa sucrerie.

      ▬ Euh… Moi ? Mais… Pourquoi parler de moi ? Aeuhhh….


    Isis avait perdue toute confiance superficielle, visiblement décontenancée par cet intêrér de la part de la jolie Stella. Il faut dire qu’en matière de racontage-de-vie, Isis n’était pas la meilleure dans ce domaine, loin de là. Elle n’aimait pas se plaindre, ni s’étaler sur ce qui pouvait se passer dans sa vie. Elle étendit ses pieds, et toucha leur extrémité avec ses mains… Habitude de gymnaste ? Oh que non… Juste une démonstration d’une Isis quelque peu mal à l’aise ! Elle soupira et soudainement se mit à parler, un peu d’une traite.

      ▬ Avant d’arriver à Berkeley, j’étais à Paris en fait. Et j’ai vécu là-bas, j’ai même commencé Sciences-Po. Ouais c’était bien, prestigieux, un peu bizarre, mais cool. Et en même temps, je faisais le cours Florent, genre les cours que je fais maintenant ici mais en Français,… Et en plus passionné et avec encore plus de beaux mecs. Haha. Et puis en fait, un jour j’suis partie et voilà… C’est un secret, personne ne le sait, même pas mes meilleurs amis alors imagine ! Mais un jour j’suis allé à un concert avec une amie et après on a suivie le groupe comme des groupies pendant un an. Et.. C’était bien, j’ai fais plein de choses, découvert…Plein de trucs. Et voilà après j’suis revenue… Ici, et j’suis allée à Berkeley.


    Il y eut un court moment de silence. Où Isis repensait à cette phase de débauche… Où elle avait suivit ce groupe avec son amie, qui était au fur et à mesure devenue son amoureuse. Car oui, même si toutes deux s’envoyaient en l’air avec les mecs du groupe, elles étaient aussi tombées amoureuses l’une de l’autre et c’est durant cette période là qu’Isis découvrit sa bisexualité.

      ▬ Merdeeee… Mais pourquoi j’te dis tout ça moi ?


    Elle mit les mains dans ses cheveux, un peu perdue et quelque peu tremblante. Cette histoire, peu voire personne ne la connait, elle avait gardé ce secret chaudement dans sa tête et avait tout sacrifié en quelques secondes, par abus de confiance peut-être. En tout cas, elle n’allait pas en raconter plus. Ni sur ses amours, ni sur ses déviances, après tout ce n’était pas le plus intéressant.
    Elle se retourna vers Stella, visiblement étonnée par cette confidence et cette violence de la jeune femme se rendant compte de ses paroles, d’une voix plus douce, Isis esquissa un sourire.

      ▬ Excuse-moi ma belle, j’ai juste pas l’habitude de parler comme ça… De tout ça. On oublie, ok ? … C’est à quoi ce chocolat ? Tu l’as goûté lui ?!

    L’air de rien, Isis essayait tant bien que mal d’effacer comme elle le pouvait les paroles qu’elle avait émises il y a quelques minutes à peine. Mais au fond elle savait que la situation avait changé au moment près où elle avait commencé à se confier. Ah ! Ces foutus chocolats, quel substance mettent-ils pour nous rendre ainsi fou ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty
MessageSujet: Re: We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) EmptyMer 11 Jan - 15:56

    Se concentrer devenait de plus en plus difficile pour moi. Mes larmes semblaient avoir décidées de me laisser un bref moment de répit, mais je les sentais prête à revenir à la charge au moindre instant. Je pensais à ma vie comme l'on pense à son passé, comme l'on se remémore les bons moments et que l'on soupire avec nostalgie. Je voyais à présent ma vie de cette sombre façon, comme une époque bénie qui ne m'appartenait plus, que j'avais laisser filer entre mes doigts. En sortant avec ce salaud de la pire espèce qui soit, je n'avais pas réfléchit. Je le trouvais mignon, séduisant et il s'accordait plutôt bien avec mon maquillage; assez en tout cas pour que je ne me pose pas trop de question en acceptant de sortir avec lui. Grave erreur de ma part. Il n'a suffit que de quelques minutes, d'un regard en coin pour que je perde le contrôle de la situation; que je laisse aller mes sentiments librement. Oui, pendant quelques instants je n'ai fait qu'agir normalement, en me fiant à mon jugement et à ce que je ressentais. Je n'avais pas conscience de l'ampleur que prendrait la situation par la suite, de la cuisante humiliation qu'il n'a eût aucun remord à m'infliger. Tout cela, je l'aurais sentie, je l'aurais flairée si j'avais daignée faire attention. J'avais crû que j'étais en mesure de me laisser porter par la vague, d'agir comme bon il me semblait; que cela n'aurait aucune atteinte à ma popularité et à ma réputation en or. Je me trompais. Se trouver à mon statu social est une véritable prouesse, le moindre écart de conduite ou relâchement est immédiatement sanctionné dans mon milieu. Avais-je cependant tout perdue ? Non. Il me restait Isis. Et plus je la regardais, plus je comprenais qu'elle serait toujours là pour moi.
    Touchée, sincère envers moi-même; je riait à sa blague. Rire, se détendre, fermer les yeux ... Je n'en avais pas envie, j'en avais besoin. " Avant d’arriver à Berkeley, j’étais à Paris en fait. Et j’ai vécu là-bas, j’ai même commencé Sciences-Po. Ouais c’était bien, prestigieux, un peu bizarre, mais cool. Et en même temps, je faisais le cours Florent, genre les cours que je fais maintenant ici mais en Français,… Et en plus passionné et avec encore plus de beaux mecs. Haha. Et puis en fait, un jour j’suis partie et voilà… C’est un secret, personne ne le sait, même pas mes meilleurs amis alors imagine ! Mais un jour j’suis allé à un concert avec une amie et après on a suivie le groupe comme des groupies pendant un an. Et.. C’était bien, j’ai fais plein de choses, découvert…Plein de trucs. Et voilà après j’suis revenue… Ici, et j’suis allée à Berkeley. ". J'écoutais, attentive aux paroles de la Sampi. Ainsi je n'étais pas la seule machine déglinguée sur cette planète, il existait encore des gens capable de comprendre mon faux-pas; de par leur propre expérience. Laissant planer quelques secondes de silence, laissant le temps à mon amie de se reposer de sa déclaration; de reprendre le poids qui semblait l'accabler fortement. J'avais conscience que ce qu'elle venait de me confier, peut être étais-je la seule personne au courant. Aux anges, je l'écouta briser le malaise qui se répendait entre nous: " Merdeeee… Mais pourquoi j’te dis tout ça moi ? ", " T'inquiète pas va, ça me fait du bien d'entendre que je ne suis pas la seule fille du monde a être désespérément imparfaite. ", lui répondis-je doucement. Puis, pour ne pas la laisser dans le flou j'ajoutais: " Enfin ... Je veux dire que je cherche depuis toujours à être ... Parfaite. A impressionner tout le monde tout le temps, même si je sais bien que ce n'est pas possible; c'est un peu mon but. ". Poussée sur ma lancée, je continuais encore: " Et c'est certainement par ce que je ne suis jamais parvenue à l'être que je la cherche tant cette perfection. Tu dois te demander ce que je peux bien avoir à me reprocher, en dehors des évènements du jour. ". Mon attention étais de laisser passer un voile de mystère, de lui rendre la monnaie de sa pièce en lui offrant à mon tour un secret bien gardée qui me pesais sur le coeur. Soudain, je me rendît compte de l'impact que cela pourrait avoir sur Isis si je lui avouait, comme à toutes les autres filles que j'ai aimées. Je me pinçais les lèvres pour éviter de laisser jaillir ma sempiternelle honte, et lorsqu'elle s'excusa et me proposa d'autres chocolats; je saisis une bonne partie de la boîte; en noyant mes sens dans une bouchée délicieuse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty
MessageSujet: Re: We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) EmptyMar 17 Jan - 16:53

    Souvent, il y a des gestes que l’on regrette, des actes commis qui au fond, n’ont été peut-être pas les bons, et ces moments de doute, Isis en avait aussi, bien évidemment. Mais en cet instant précis, en voyant la tristesse s’emparer tout entièrement du corps et de l’esprit de son amie, la jeune femme ne regrettait en rien son acte un peu fou d’être venue sans même avoir demandé la permission.
    Isis avait mal au cœur de voir son amie ainsi blessé par la vie, blessé par une seule et même personne. Comment un même homme pouvait-il détruire à ce point une personne ? Comment pouvait-il l’humilier à ce point ? S’il y avait bien une chose qui mettait Isis hors de ses gongs c’était l’injustice, et Stella en était parfaitement l’exemple.
    Après l’histoire était sûrement plus compliqué que ça, comme la jeune femme l’avait déduit, Stella n’était pas amoureuse de cet homme, elle y était juste attaché et s’était habitué à sa présence, et au fond, c’est une réaction tout à fait humaine et explicable surtout quand on a un caractère aussi tendre et sensible que celui de la jolie brune. En fait Isis et Stella n’était pas si éloignées que les apparences semblent le montrer, sensibles et profondément humaines, elles essaient malgré tout de cacher ces petites choses. Et quelque chose se dit que les similarités entre ces deux êtres n’ont pas encore été toutes découvertes.
    Après la révélation quelque peu surprenante d’Isis autant pour Stella qui était comme les autres, à ignorer cette partie importante de sa vie, que pour Isis elle-même qui s’étonnait à se livrer autant d’un seul coup, ça ne lui ressemblait tellement pas ! Peu à peu elle prenait conscience de ce qu’elle avait confié à son amie, et au fond, elle n’avait pas encore tout dit, mas peut-être qu’il valait mieux garder une part de mystère, peut-être valait-il mieux garder ça pour soi, ça ? Cette histoire d’amour inavoué. Quoi qu’il en soit, Isis fut soulagée de la réaction de Stella qui eut un comportement digne d’une amie véritable et sans compassion ni pitié ; elle fit comprendre qu’elle était rassurée de voir qu’elle n’était pas la seule à ne pas être très normale. Isis s’empressa alors de répondre avec philosophie.

      ▬ Tu sais bichette, je pense qu’on n’est pas les seules à ne pas tourner très rond dans ce monde. Je pense même que… Nous avons tous en nous un truc de bizarre, un p’tit secret inavoué, un comportement étrange… Sinon, on s’rait toutes et tous pareils tu crois pas ? Quel ennui ce serait !

    Elle finit son affirmation par un sourire qui sans le vouloir était enjôleur et tendre. Son sourire s’effaça quelque peu à mesure que Stella se confiait à son tour sur sa vie, et sur son jardin secret. Et Isis au fil des paroles de son amie, se rendait compte que Stella était encore plus déstabilisée qu’elle ne le croyait, elle cherchait à être parfaite dans tout, ce qui expliquait volontiers son comportement quelque peu exubérant dès fois et sa volonté à faire plein de choses… Isis poussa un soupir de pitié.
      ▬ Oh ! Mais Stella, tu le sais que personne ne peut être parfait non ? Tu le sais ? Et tu n’as pas à chercher à être parfaite. Reste toi-même et vis pour toi, pas pour les autres. Si u fais quelque chose qui te passionne il faut que ce soit avant tout pour toi et que ça te plaise. Ce n’est peut-être pas parfait aux yeux des autres mais qu’importe ?

    Elle finissait d’écouter Stella qui à priori se cherchait toujours. Elle cherchait toujours cette perfection qu’elle peinait à atteindre et se blâmait de choses que pour le moment Isis ne comprenait pas. Un silence vint s’installer pesant quelque peu sur les épaules frêles d’Isis qui réfléchissait, en avalant une bouchée de sucrerie, à ce qu’elle pouvait bien dire. La réfléxion ne dura pas bien longtemps, la jeune femme blonde prit spontanément la main de Stella dans la sienne et plongea son regard dans celui de son amie.

      ▬ Je ne sais pas ce que tu as à te reprocher… Mais je suis certaine que ce n’est pas aussi grave ni important que tu puisses le penser. Tu es quelqu’un de génial Stella, tu es une belle personne dans tous les sens du terme, et tu manques juste un peu de confiance en toi pour resplendir encore plus, crois-moi.


    Elle laissa échapper un petit sourire, puis laissa une nouvelle fois le silence s’installer avant de reprendre la discussion sur ses confidences à elle. Comme si elle reprenait ce qu’elle avait confié tout à l’heure, comme si elle continuait l’histoire qui n’était pas tout à fait terminé.

      ▬ En fait, le groupe, ces mecs, c’était une belle excuse. Une grosse même en fait. La fille, elle s’appelait Shirley. Et, j’ai fait le tour du monde avec elle. Et pas pour les beaux yeux du guitariste, ni celui du batteur, mais pour ses beaux yeux à elle. Ouais, j’étais… Folle d’elle.

    C’était dit, c’était lancé. En quelques minutes, en quelques mots, en quelques respirations, Isis venait d’expliquait les raisons du mystère qui planait autour d’elle, elle venait de dégager les nuages qui épaississaient autour d’elle et qui laissait Isis presque à nu devant Stella. Pourquoi avait-elle continué sa confidence ? Oh, elle n’en savait trop rien, peut-être pour rassurer Stella ? Ou juste naturellement par confiance. A vrai dire, en cet instant elle ne se rendait pas véritablement compte de l’ampleur de ce dévoilement.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty
MessageSujet: Re: We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) EmptyMer 18 Jan - 17:18

    Plus je la regardais et plus ce sentiment si familier me serrait la gorge. Je ne connaissais que trop bien cette impression, ce léger frisson qui parcourt le corps et laisse fragile et tremblant. Ce n'est pas la première fois que je ressent cela. Je m'étais intérieurement jurée de ne plus éprouver ce genre de chose. Je ne voulais plus avoir à souffrir encore et encore, d'un amour à sens unique. Il est si difficile d'aimer. Donner son amour est un cadeau sans égal. C'est offrir une part de nous même, impalpable mais si belle, si douce qu'elle prends forme ... Dans les coeurs. Je ne suis pas une fille romantique, néanmoins je n'ai pas non-plus un coeur de pierre. Ce salaud m'a brisée, il a cassée tout ce que j'avais de plus beau à l'intérieur de moi. Il a rompu toutes les étoiles que je nourrissais avec lui, les espoirs ... choses que je n'avouerais jamais. Ce type avait réduit en cendre toute cette beauté, avait piétiné ce joyaux que je lui apportais. Aimer. Offrir sans concession. Etre prêt à se sacrifier, à souffrir, à mourir pour celui qu'on aime. Ne plus vivre que pour elle, rêver de sentir sa chaleur sur sa peau, d'effleurer ses lèvres; de passer sa vie à ses côtés.
    Je connaissais trop bien l'amour pour oublier de me méfier de lui. Combien de fois une de mes histoires d'amour avaient abouties à quelque chose ? J'avais beau me voiler la face, inutile de nier que je ne suis de toute évidence; pas faîte pour aimer ou être aimée. Mais comment réprimer une force si puissante ? Un sentiment si ancestrale ? Je plongeais mes yeux dans ceux d'Isis. Allais-je devoir taire encore longtemps ce qu'elle m'inspirait ? Je ne voulais pas risquer de briser notre amitié qui me semblait bien trop précieuse, importante; pour chercher à la remettre en cause." Tu sais bichette, je pense qu’on n’est pas les seules à ne pas tourner très rond dans ce monde. Je pense même que… Nous avons tous en nous un truc de bizarre, un p’tit secret inavoué, un comportement étrange… Sinon, on s’rait toutes et tous pareils tu crois pas ? Quel ennui ce serait ! ". Je méditais silencieusement les paroles de mon amie. Il est vrai que sans une pointe de folie, d'invraisemblable; la vie serait sans couleur. Devant ces paroles si justes, si exacte, si parfaitement en accord avec mes tourments; je prit la parole. Sans le vouloir, les mots vagabonds s'échappèrent de ma bouche; contenant un des secrets que je refusais moi-même de m'admettre par fierté. Sans ce bouclier de mensonge, cette apparence sûre et résolument inaccessible; je me sentais toute nue. Lasse de renifler comme une damnée et de joncher ma sublime moquette de mouchoirs usagés, je pris l résolution d'être plus forte. De ressembler à ce que je montre aux autres mais que je ne suis pas.
    " Oh ! Mais Stella, tu le sais que personne ne peut être parfait non ? Tu le sais ? Et tu n’as pas à chercher à être parfaite. Reste toi-même et vis pour toi, pas pour les autres. Si tu fais quelque chose qui te passionne il faut que ce soit avant tout pour toi et que ça te plaise. Ce n’est peut-être pas parfait aux yeux des autres mais qu’importe ? ". Comme à son habitude, la Sampi avait totalement raison. " Je le sais. C'est bien ça le pire. Mais quelques fois, j'ai l'impression que si je ne le suis pas je vais détruire les images que j'ai mis des années à construire. ", lâchais-je, tremblante. Je n'étais pas très claire dans ce que je souhaitais exprimer, mais l'idée était là. Je voulais être parfaite par ce que je ne l'étais pas. Je veux toujours ce que je ne possède pas. C'est une maladie, un poison; mais je ne peux m'empêcher de désirer ardemment ce qui m'est impossible à obtenir. Un peu surprise, je sentis la main d'Isis se glisser avec douceur dans la mienne. Le rouge me monta aux joues instantanément. " Je ne sais pas ce que tu as à te reprocher… Mais je suis certaine que ce n’est pas aussi grave ni important que tu puisses le penser. Tu es quelqu’un de génial Stella, tu es une belle personne dans tous les sens du terme, et tu manques juste un peu de confiance en toi pour resplendir encore plus, crois-moi. ". Ses paroles me touchèrent au plus profond de moi même. Jamais personne ne m'avait dit quelque chose d'aussi gentil, d'aussi profond; d'aussi sincère. Je soufflais, émue aux larmes: " Je suis désolée. Je suis désolée de ne pas être à la hauteur. Tu est une des personnes les plus formidables que j'ai jamais rencontrée. Merci Isis. Merci pour ton soutient. Merci d'être toujours là quand j'en ai besoin. C'est de gens comme toi dont je devrais m'entourer, au lieu de m'embêter avec une bande de poupées gonflables. ". Les confidences glissaient plus facilement à présent. Je commençais à remarquer le bien que cela me faisait, d'établir la liste de mes fautes et de mes regrets. De cette façon je me libérais des remords et du sentiment d'impuissance qui m'a toujours pesé sur les épaules. J'étais déjà en mauvais point, mais ce ne fût rien en comparaison du moment qui suivit. Je ne m'attendais pas du tout à ce qui allais suivre, au coup de théâtre qui se dévoilait peu à peu. Je tournais longtemps, encore et encore ses paroles dans ma tête; donnant naissance à une puissante migraine. " En fait, le groupe, ces mecs, c’était une belle excuse. Une grosse même en fait. La fille, elle s’appelait Shirley. Et, j’ai fait le tour du monde avec elle. Et pas pour les beaux yeux du guitariste, ni celui du batteur, mais pour ses beaux yeux à elle. Ouais, j’étais… Folle d’elle. ". Un frisson me chatouilla l'échine. Ces mots faisaient le tour de ma tête, se répétaient à l'infini.
    Je ne réfléchit quand je puisais toute la franchise dont je pouvais faire preuve pour lui avouer: " Tu l'a suivi partout, tu lui a tout donné, tu a essayée de lui dire doucement mais à chaque fois elle ne voyait pas l'évidence. Elle te considérais comme une amie, et n'aurais jamais imaginée une autre relation. Et quand tu lui a enfin avouée, que tu a laissée tes sentiments prendre le dessus elle a fuie. Par peur, par dédain; par toute ces choses incompréhensibles qui font que vous ne vous êtes plus revues depuis. Qui font que cette Shirley sera prête à balayer des années d'amitié par honte. Je connaît tout ça. Je le connaît par ce que je l'ai vécue et que je ne peux pas m'empêcher de ressentir; d'éprouver. D'aimer. ". Continuant sur ma lancée, je m'approcher d'elle par mouvements imperceptibles. " Embrasse-moi bordel. ", lui susurais-je au creux de l'oreille.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty
MessageSujet: Re: We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis) Empty

Revenir en haut Aller en bas

We can do anything with a chocolate box ... (PV Isis)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Little Chocolate[pv]
» I'll miss you [pv.Isis]
» Afternoon shopping with Isis.
» isis ☂ i regret everything, or almost...
» Isis West-Parish . 415-682-4107

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-